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 { I jump you jump, remember ? - [pv iris]

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{ I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Mar 28 Oct 2014, 16:43


{ Hermès ft. Iris }
« Between hate and love, there is one line to cross. We're playing on it, but everytime I fell on the wrong side, you're here to raise me up. Whatever this line is, indeed. »


Hermès prit une grande inspiration et s'étira comme un chat en descendant de son lit. La nuit avait été délicieuse, bien qu'il l'ait passé tout seul – cela faisait un moment maintenant qu'il les passait seul – mais ça n'avait pas été  un problème pour lui. Personne ne venait le gêner quand il se retournait dans son lit ou qu'il prenait toute la place, et il pouvait se réveiller quand il voulait, dans la position qu'il voulait. Hermès n'était pas tellement difficile : il en fallait peu pour le rendre heureux. Et peu pour lui saper le moral et faire de lui le pire des emmerdeurs que la Terre ait pu porter. Mais Hermès était avant tout une personne entière, dont la mentalité ne tiraillait jamais entre deux mondes : pour lui, c'était tout ou rien.
Et aujourd'hui en l’occurrence, c'était tout.
Mais même s'il s'était levé du bon pied, même si tout semblait marcher sur des roulettes dans sa tête... cela ne l'empêchait pas d'avoir envie d'embêter son monde. La seule différence avec les moments sans, c'était qu'il avait envie d'être emmerdant parce qu'il était de bonne humeur, et non pas l'inverse. Il avait beau être entier, ça n'était pas une raison pour se priver de ce qu'il savait faire de mieux. Quand même.
Il s'était empressé de se laver, d'enfiler la poignée de vêtements qui lui étaient tombée sous la main et était sorti de sa salle de bain les cheveux trempés qui gouttaient négligemment sur le haut de son t-shirt. La pile de missives qu'il devait emmener aux Enfers resta sur son bureau – ce n'était pas le temps qui manquait ici – puisque son humeur ne lui permettait pas de faire son travail, et il sortit de la chambre avant même que les nymphes chargées de le réveiller ne puissent le faire. Il en bouscula une ou deux en ouvrant la porte, s'excusa dans un sourire distrait et déambula dans les couloirs sous les yeux ébahis du peu de personne qu'il croisa. Le messager n'avait jamais été connu pour être matinal, et ça tout le monde le savait. Or il n'était que neuf heures passées, et il était bien en train de courir dans les couloirs du Palais Divin. Mais Hermès courait tout le temps, après des choses que les gens avaient du mal à cerner. Tantôt il cherchait des amis, tantôt des ennemis. Souvent, il cherchait Iris. Mais surtout, il cherchait les ennuis, au grand désespoir de son père qui ne semblait plus savoir que faire de ce sale garnement qui n'en faisait qu'à sa tête.
▬ Tu saurais pas ce que fait Iris par hasard ? demanda-t-il au détour d'un couloir, alors que tout ceux qui le voyaient déambuler se demandaient ce qu'il cherchait.
▬ Elle est rentrée hier soir d'une mission confiée par Héra, pourquoi ?
Hermès avait déjà fichu le camp avant d'entendre la question. Quelques jours auparavant, il avait perdu la trace de sa rivale, ce qui l'avait profondément contrarié dans la mesure où il avait dû trouver une manière de s'occuper sans elle. Ce qui était devenu de plus en plus difficile compte tenu du temps qu'ils passaient ensemble. Et le pire dans cette histoire, c'était qu'elle ne lui avait rien dit quant à son départ. Pas qu'il s'inquiétait pour elle – du moins c'était ce qu'il s'acharnait à penser – mais c'était surtout qu'il fallait qu'il change ses plans à la dernière minute. Et trouver une nouvelle victime s'avérait plus difficile qu'il n'y paraissait quand on avait déjà prévu beaucoup de choses. Ce qui n'était jamais le cas, il fallait se l'avouer.
Le dieu messager arriva bientôt devant la porte de la chambre de son binôme, qui ressemblait à toutes les autres, comme le Palais Divin était fait. Les lettrines grecques dessinant le prénom d'Iris trônaient sur la porte blanche, et il ne se donna pas la peine de frapper pour entrer. Il l'ouvrit à la volée, pour constater qu'elle était vide.
▬ Ohééé, y'a quelqu'uuuun ? chantonna-t-il en regardant à droite et à gauche.
Le lit était à moitié défait, ce qui indiquait que quelqu'un avait dormi dedans. Il inspecta la chambre en silence et en entendant le bruit d'un robinet qui coule, en conclut que la demoiselle était dans son bain. S'approchant innocemment de la porte adjacente, il se posta devant et tapa trois coups.
▬ C'est Hermès ! Tu sais, le beau gosse qui a fait l'effort de se lever tôt pour venir te voir parce que madame n'aies pas daigné donner de ses nouvelles ces trois derniers jours !
Se lever tôt aujourd'hui n'avait pas été un réel effort. Il l'avait fait plutôt facilement, sans réellement savoir pourquoi. Aucune réponse ne lui parvint, et s'il s'était rappelé que c'était parce que les murs étaient quasi insonorisés, il ne se serait pas donné la peine de parler tout seul. Mais c'était comme ça parfois chez Hermès, il aimait agir avant de réfléchir. Et pourtant s'il faisait l'inverse, la vie serait tellement plus simple pour lui.
▬ J'ai vu ta sœur l'autre jour et... Hé mais, tu t'es noyée ou quoi ?
Réfléchir ne voulait pas dire penser intelligemment. Même s'il était considéré ici comme intelligent, il n'exploitait pas cette vivacité d'esprit pour tirer des conclusions logiques, par moments. Il y avait des jours où l'on pouvait le considérer comme un génie, et d'autre comme un parfait idiot. Ce n'était pas réellement sa faute, il aimait juste tout faire trop vite, et cela lui jouait des tours. Ce fut donc sans réfléchir qu'il ouvrit la porte, oubliant qu'elle menait à la salle de bain privée de la messagère de la reine. Qui se trouvait au milieu de la pièce, couverte d'une simple serviette qui lui collait au corps. Le visage d'Hermès se couvrit d'une expression de surprise totale, et il éclata de rire.
▬ Ooops ! » s'exclama-t-il en toute innocence.
Son intention n'avait pas été d'ouvrir la porte alors qu'elle était nue, mais maintenant que c'était fait... pas de demi-tour possible. Il se recula alors que la porte se refermait sur lui, et sans attendre de se faire engueuler, se mit à s'excuser au travers de la porte.
▬ Ouvre la porte ! J'ai pas fait exprès !
Tenter de se justifier était un peu débile de sa part... mais pour une fois, il y avait une part de vrai dans ce qu'il disait. Ce qui était presque un exploit, en soi.

(C) WILLOU




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Jeu 30 Oct 2014, 12:22

Je me tourne, tourne et retourne dans mon lit. Le sommeil ne revient pas, j'ai beau le chercher, impossible. Je comprends pas, hier soir j'étais tellement crevée que je me suis endormie directement en fermant les yeux ! Enfin, ça veut sûrement dire qu'aujourd'hui, je suis sensée faire de grandes choses ! Ou alors tout simplement que je n'ai plus sommeil. Mais « Iris s'est levée en ce jour pour faire de grandes choses » ça sonne vraiment plus classe que « Iris s'est levée aujourd'hui car elle avait plus sommeil ».
Je pose un pieds au sol, baille, pose le second,  tudududu, c'est un petit pas pour l'homme mais c'est un grand pas pour Iris, et une fois que je me suis assise confortablement, me laisse repartir en arrière sur mon lit en soufflant un « c'était l'effort du jour ». Bon, okay, là je passe pour une grosse glandue. Mais j'ai passé les trois derniers jours à courir comme une folle partout car Héra voulait que j’emmène un truc à perpette les oies.. Pas que ça me dérange, bien au contraire hein, j'adore qu'on me fasse confiance comme ça, mais là je suis lynchée.  Je pousse un énooorme râle, gesticule un peu, puis me relève. Courage Iris tu t'es levée pour faire de grandes choses, cooomme.. Prendre un bain ! Pour faire grand voyons petit. Ou un truc du genre. Pourquoi quand c'est moi qui dit une expression elle perd de sa classe hein ?! Non mais t'façon j'suis sûre que les créateurs de la langue sanctuarienne ils étaient racistes des bleus...

Je frotte ma longue chevelure en marchant vers la dite salle de bain, attrape une robe et des sous-vêtements au passage et rentre. Je balance dans un mouvement désordonné les vêtements sur une petite commode, fais couler l'eau et  en attendant que celle-ci atteigne un niveau raisonnable, parle toute seule devant la glace. Le sujet ? notamment ce que j'aurais dû répondre hier à un gamin qui en me voyant passer a dit que la couleur bleu c'était désuet. BON. Avant que vous ne me preniez pour une tarée c'est juste que je fais comme les sims (ce jeu c'est des barres des fois je vois des gens y jouer sur terre c'est trop bien!) je m'entraîne à avoir du charisme. Enfin pour l'instant ça marche toujours pas, car quand j'ordonne un truc à Hermès il m'obéit pas, et çaaa... Bah ça prouve que j'ai pas assez de charisme quoi. Mais j'vais apprendre ! Devant la glace !
Blblblblblb. Je tourne la tête au milieu de mon monologue insultant pour me rendre compte que j'ai.. Juste oublié le robinet. Je cours (nue comme un vers sinon c'est pas drôle hein) jusqu'à la baignoire, juste avant que celle-ci ne déborde. Je crois que je suis un petit peu trop bavarde. Juste un peu.

Je rentre donc dans la baignoire. En temps normal je fais attention à ne pas mouiller mes couettes mais vue la quantité d'eau j'ai perdu l'espoir de les maintenir hors de l'eau avant même d'avoir essayé. Me laissant glisser, je ferme les yeux. Si c'est pas le paradis, je crois que ça y ressemble.
Je sors du bain une fois que l'eau est.. Devenue froide. J'aime pas l'eau froide, et encore moins que je suis plongée dedans. Je râle dans ma barbe pour que l'eau comprenne que FRANCHEMENT elle exagère quoi, on devient pas froide aussi vite. Pfff. J'suis sûre que l'eau aussi elle est raciste des bleus.

J'enroule une serviette autour de ma poitrine, toujours en rêvassant sur mon hypothèse de l'eau raciste (je ne suis pas sûre que ça soit possible en fait). J'ai comme l'impression qu'on m'appelle, mais je suis.. Comme trop occupée. Vous savez quand on rêvasse, qu'on entend notre prénom, mais qu'on.. Capte pas. Bah voilà. Je fixe la porte, c'est moi ou la porte m'appelle ? C'est flou comme bruit, mais j'aurais juré que... Eh ?!

Je jure, j'ai rien fumé, mais là il y a la porte qui s'est transformée en Hermès !! J'vous jure ! Je reste là, sans trop savoir quoi faire, bouche ouverte. Je crois qu'on a mis le même temps de réaction, il reste aussi là à me fixer. Le temps que mon cerveau comprenne que c'est pas la porte qui s'est métamorphosée en Facteur aux cheveux bleus, mais tout simplement qu'il s'est invité au calme dans MA salle de bain, il referme la porte en me priant d'ouvrir( Ca sonne totalement stupide comme phrase !)

Je reprends mes esprits, c'est rare qu'on me réveille aussi rapidement. Je me cale dos contre la porte et peste en sachant pertinemment qu'en fait, il s'en fout :
« T'es mal élevé comme mec, on rentre pas comme ça chez les gens,  j'te boude, j'te parle plus jamais d'ma vie, t'façon j'devais déjà plus te parler, et tu m'as même pas manqué en trois jours, et et et... ! »
Après quelques secondes, pas hyper silencieuses puisque je l'entends râler, j'ouvre la porte violemment, lui jette ma serviette trempée à la figure en hurlant :
« AU COIN HERMES YEUX VERS LE MUR LA BAS SINON JE ME PRENDS EN OTAGE DANS MA SALLE DE BAIN. »
et je ferme la porte aussitôt. Je suis pas une exhibitionniste non plus eh oh. Il a beau avoir une serviette sur les yeux, il lui suffit de la retirer pour me voir awalpe et là maintenant tout de suite j'ai pas envie.

Toujours est-il que ma menace semble avoir fonctionné -du moins j'ai entendu des pas, donc il bluff peut être, mais j'suis sûre qu'il regarde plus la porte. Ou alors ma séance de charisme devant le miroir a marché de fou et il m'obéit au doigt à l’œil maintenant. C'est trop cool ! J'enfile ma robe blanche rapidement, grogne envers cette dehuzidHdazdaze de fermeture éclair dans le dos. C'est fou ça, j'ai demandé à pleins de filles, on galère toutes à la monter jusqu'en haut, et pourtant les créateurs s'entêtent à les faire monter trop haut. J'en ai marre ma vie est nulle. Je laisse donc comme toujours les trois dernières dents du zip ouvertes, car j'ai pas envie de me contorsionner.

Je retourne ouvrir la porte, sans jeter un coup d'oeil au Dieu messager (car après tout j'suis sensée pas lui parler, tu vois?), et vais vers ma coiffeuse, faire un truc hyper cool digne d'une moi qui a maintenant beaucoup de charisme :: Me faire mes couettes.




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Sam 01 Nov 2014, 02:35

Hermès s'arrêta de parler quand il comprit que ça ne servait à rien de le faire. Il entendit derrière la porte Iris hurler, mais le son de sa voix était un peu étouffé, un peu comme si quelqu'un lui avait mis une chaussette -va savoir pourquoi c'était la première chose qui lui venait à l'esprit- dans la bouche mais qu'elle essayait de communiquer quand même. Typique. C'était tout Iris ça, d'essayer même si c'était perdu d'avance.
▬ Je comprends PAS ce que tu dis ! s'exclama-t-il pour conclure la discussion.
Mais bon c'était un dialogue de sourds, aucun ne comprenait ce que l'autre disait. Au moment où il s'apprêtait à ajouter que de toute manière il allait partir, elle ouvrit la porte et lui balança sa serviette mouillée à la figure. Il recula en gesticulant comme s'il venait de recevoir un insecte dans la figure et se mit à hurler.
▬ EEEEEWWWW. C'EST DÉGUEULAAAASSE.
Il faisait un scandale pour pas grand chose, mais c'était leur genre à eux. Il se débarrassa de la serviette trempée et la jeta par terre, avant de revenir frapper contre la porte.
▬ AU COIN ? T'veux pas que je t'appelle Madame pendant que t'y es ?
En otage dans sa salle de bain... pensa-t-il. Elle est folle ou quoi ? Suffit qu'elle se coupe avec son rasoir, elle se vide de son sang et personne peut l'aider ! Il passa les deux mains dans ses cheveux, comme s'il était complètement débordé, puis fit demi-tour en gardant les mains sur la tête. C'était bien parce qu'il redoutait de passer le reste de l'éternité sans souffre-douleur qu'il se pliait à ce qu'elle lui avait demandé. Pas qu'elle risquait de lui manquer si elle se vidait de l'ichor -le sang des dieux, comme le dit la légende il est bel et bien D O R É- sur le carelage de sa propre salle de bain, mais Hermès avait vu à quel point l'absence d'Iris avait rendu ses trois derniers jours super duper ennuyeux, alors imaginez un peu l'éternité... Elle risquait d'être un peu longue.
Il garda sa position même quand la porte de la salle de bain s'ouvrit une nouvelle fois sur une Iris cette fois toute habillée, qui s'installa devant sa coiffeuse pour tenter de faire sa coiffure habituelle. Il n'avait même pas besoin de se retourner pour savoir qu'elle avait cette mine boudeuse qu'elle faisait toujours quand il avait une longueur d'avance sur elle. Il se laissa tomber et compta sur son pouvoir du vent pour le maintenir dans les airs tandis qu'il s'asseyait en tailleur, à un petit mètre au-dessus du sol. Un petit instant de silence passa pendant lequel aucun des deux ne décida d'adresser la parole à l'autre, et finalement Hermès soupira, en signe de half-capitulation.
▬ Ça va, j'me suis excusé.
Aucune réponse.
Ce qui l'agaça, indeed.
Il fit un mouvement circulaire avec sa main, index levé et toujours sans se retourner, mais qui avait pour but de soulever les cheveux d'Iris. Pas suffisamment pour défaire son travail mais assez pour qu'elle le remarque alors qu'elle était toujours occupée. Elle passait beaucoup de temps à se coiffer, et Hermès se demandait souvent pourquoi elle s'acharnait à les garder aussi longs. Il répéta le geste et, au bout de cinq ou six fois, s'autorisa un petit regard vers elle, pour constater qu'elle n'avait pas bougé d'un pouce, mais que la moitié de ses cheveux étaient désormais coiffés. Pas l'autre. Il posa les pieds à terre mais redécolla immédiatement, cette fois à l'aide de ses chaussures -c'était tellement plus marrant qu'avec seulement le vent- et arriva derrière elle, à plat ventre comme s'il tenait allongé sur une table. Il posa les coudes sur sa table imaginaire et prit sa tête entre ses mains, tout en s'approchant doucement d'Iris, à une vitesse raisonnable et suffisamment aux aguets pour esquiver une potentielle baffe perdue. Il loucha sur la brosse qu'il risquait de se manger dans la figure s'il faisait un pas de trop et reporta ensuite son regard vers Iris, cette fois en vue indirecte par le biais du miroir de sa coiffeuse.
▬ Oh hey, tu boudes encore ?
Il battit ses cils et fit une petite bouille style "pardonne moi please j'ai pas fait exprès" en continuant de souffler -avec le vent pas la bouche elle risquait de ne pas apprécier- dans ses cheveux pour attirer son attention. Les filles avaient toujours trouvé Hermès très charmant, et lui savait très bien pourquoi. User de son numéro de charme sur Iris n'était peut être pas une si mauvaise idée en soi... Mais c'était sans compter sa nature qui revenait au galop dès que l'occasion se présentait.
▬ T'as oublié de remonter ton zip. Il descend.
Machinalement, son regard coula le long du dos d'Iris et alors qu'il tendait la main pour le remonter lui-même -Iris avait les bras trop courts visiblement - il distingua un petit détail qui l'interpella. Et puisque sa bouche fonctionnait plus vite que son cerveau...
▬ Ah mais c'est que tu portes des soutifs ! Il se redressa et avança pour se retrouver devant elle, juste à côté du miroir de sa coiffeuse. T'es sûre d'avoir assez de poitrine pour ça ?
... Ça partait d'une bonne intention. Dire qu'il voulait juste l'aider à remettre son zip correctement. Il la méritait pas, la brosse dans la face.




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Dim 02 Nov 2014, 18:48

Fière, je refuse de ne lui céder ne serait-ce qu'un regard. C'est vrai ça, si je lui obéis tout le temps, ça n'est pas l'aider pour plus tard ! Il sera un gamin méchant, mal élevé.. Bon okay, c'est déjà le cas. Mais c'est parce que j'ai été trop coulante avec lui avant, et maintenant je dois tout lui réapprendre ! Et c'est super difficile, je ne vous mens pas, c'est long de rééduquer quelqu'un.
« Ça va, j'me suis excusé. »

Je me force à ne pas dévier le regard en sa direction ou à sauter de joie. Nooon Iris, tu ne dois pas céder. Tu ne dois pas. Tu ne dois... ?! Sentant mes cheveux voler je regarde la fenêtre sans bouger la tête et peux remarquer qu'elle est fermée. Je suis obligée de vous dire ma conclusion ? Bon, d'accord. Si mes cheveux volent, ça n'est donc pas la faute à un courant d'air ! Merci Iris. Je remarque alors, dans le reflet du miroir, que c'est l'autre idiot qui s'éclate avec le vent. Pfff. Je me ronge la lèvre inférieure, j'ai dit que je l'ignorais, point barre ! Ne trouvant pas d'autre alternative (car se ronger la lèvre ça fait mal) je râle à l'intérieur de ma tête (puisque si je parle, il devinera que je ne l'ignore pas du tout.) D'accord, je vais vous l'avouer à vous, je ne l'ignore jamais réellement. Je sais pas pourquoi hein ! Mais il me trotte toujours dans la tête, même quand il est pas là ! J'en ai aucune idée du pourquoi du comment, me demandez pas pourquoi, j'en sais fichtrement rien moi.. C'est pas drôle ! J't'entends, toi au fond, qui rigole ! Mais non c'est pas comique ! C'est même sacrément énervant.

« Oh hey, tu boudes encore ? »
Je frissonne. Avec le miroir, je peux voir sa tête, j'entends sa voix, le ton. Je crois d'Hermès fait TOUT pour me faire fondre. Ou plutôt j'y crois pas, j'en suis sûre. Et ça me saoule.Je m'acharne rageusement sur ma couette, qui de toute évidence est déjà démêlée.
« T'as oublié de remonter ton zip. Il descend. »
Je sors un bruit impossible à retranscrire, à la limite du grognement. Je baisse les yeux, ça s'trouve si je le regarde pas il va disparaître... ?
« Ah mais c'est que tu portes des soutifs !T'es sûre d'avoir assez de poitrine pour ça ?  »

Cette dernière réplique, c'est violent. Je marque un arrêt brusque dans mon action répétitive, sens le rouge me monter au joue, la bouche grande ouverte, incapable de sortir un bruit, je reste sans bouger à le fixer. La remarque de trop.  Arrivant enfin à réaliser ce qu'il vient de me dire à MOI. MOI. Iris. LA Iris. LA BLEUE. Je lui envoie ma brosse dans la figure avec une habilité impressionnante. Je balbutie
« Tu me saoules ! J'te parle vraiment plus jamais de ma vie ! » »
Vexée (vraiment beaucoup), je  fais volte face, tête haute, vais m'asseoir sur mon lit, lui tournant le dos, sans daigner lui lancer ne serait-ce qu'un regard. Je fais tout pour me montrer digne. Sentant que mon visage refroidit (parce que quand je rougis, j'ai remarqué que j'ai la tête qui devient plus chaude... si je vous assure!), et me rendant compte que ça sert un peu à rien, je me retourne pour lui faire face, me lève sur mon lit (je le dépasse donc d'environs deux têtes), et appuie sur les côtés, au niveau de ma poitrine pour espérer obtenir un peu plus de... Volume ? .  Bon c'est toujours pas flagrant, mais j'arrive à l'arborer fièrement. J'annonce ensuite  « T'as vu ?! Puis de toute façon c'pas la poitrine qui fait la femme. Je suis une femme fatale c'est juste que toi tu l'as pas remarqué ! » » C'est la première fois que je lui demande directement de mater ma poitrine. Ca ne deviendra pas une habitude, c'est un cas exceptionnel et d’intérêt général.

Une petite voix dans ma tête me dit de m'arrêter, que vraiment, je ne sors que des trucs stupides, que c'est idiot, qu'il va se foutre de moi. Mais c'est plus fort que tout, je suis horriblement vexée, et là j'ai juste besoin de.. Me justifier. Je ne sais même pas pourquoi j'en ai besoin, après tout je ne lui dois rien ! Mais c'est comme ça.  Le pire dans tout ça, c'est que je sais qu'il va se foutre de moi. C'est instinctif, je le sais, car depuis le début c'est comme ça. Pourtant je ne peux pas m'en empêcher, m'enfoncer à chaque fois encore plus dans mes conneries. C'est fou ça, je dois être maudite... Je lui tire la langue et ajoute :
« De toute façon toi tu sais pas voir le Vrai charme qui est en moi tu vois ? Tu vas toujours voir les mortelles hyper jolies, parce que t'as pas vu que moi je suis mieux. » »

Tu t'enfonces Iris, Tu t'enfonces. Me dit la petite voix. J'ai envie de lui répondre, à cette petite voix ! Je ne m'enfonce pas, c'est vrai, j'ai eu du succès apparemment... Certes, je ne m'en souviens pas, mais si j'ai eu une fille, c'est qu'automatiquement j'ai eu un admirateur à un moment. Evidemment, je ne m'en souviens pas (ça m'est passé à 4000 au dessus de la tête).  De plus j'assume cette fille quand ça m'arrange. Néanmoins, là c'est une preuve irréfutable que j'suis sûrement une fille avec plein de charme !




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Dim 09 Nov 2014, 11:14

▬ AAAAAÏE. Mais ça fait MAL !
Il se frotta la pomette, là où la brosse avait cogné contre his face. Il regarda sa rivale se mettre debout sur son lit, sans comprendre pourquoi elle s'énervait d'un coup. C'est vrai quoi ! C'était pas comme si c'était la première fois qu'il lui faisait une remarque sur la taille de sa poitrine. Elle posa ses bras on her hips and made him raise an eyebrow. What the hell was she doing ?
▬ T'as vu ?! Puis de toute façon c'pas la poitrine qui fait la femme. Je suis une femme fatale c'est juste que toi tu l'as pas remarqué !
Il fallait l'avouer : Iris venait de le prendre au dépourvu. Si on lui avait dit un jour qu'Iris lui demanderait de regarder sa poitrine... il y aurait pas cru. Il se pinça le bras pour vérifier qu'il n'était pas en train d'halluciner, mais voyat qu'Iris restait la même... il conclut que son imagination ne lui jouait pas encore de tours. Le choc passé, sa personnalité reprit le dessus sur ses réactions et son célèbre signature smirk se dessina sur son visage.
▬ Mmmmh je pense que t'a encore un peu de travail pour prétendre au titre de "femme fatale".
Elle était mignonne Iris, quand elle s'y mettait. Au fond, elle n'avait pas tellement changé depuis l'époque où elle était encore une planche à pain haute comme trois pommes. Ils se connaissaient depuis... vraiment longtemps, mais il ne se laissait pas de l'emmerder, en donnant tout ce qu'il avait pour la faire le plus chier. Pourtant ça restait affectif, parce que s'il avait réellement voulu être mean, il le lui aurait fait comprendre.
▬ Des mortelles ? répéta-t-il, sans se départir de son sourire. Il joua avec ses sourcils et darda sur elle un regard inquisiteur. Dites-moi, Madame, ne seriez-vous pas jalouse par hasard ?
Il lui offrit un regard insistant tout en continuant de sourire, et sentit une montée de fierté en lui quand le rouge (re)monta aux joues de la demoiselle. Il bondit et atterit en douceur sur le lit -à force le contrôle du vent qui le portait était devenu un réflexe- pour se retrouver juste en face de sa rivale. Il baissa la tête vers elle, qui continuait de le défier du regard chaque fois qu'ils se croisaient. Tandis qu'il occupait l'attention d'Iris avec la baston de regards qu'il avait lancée, il mit deux claques simultanées sur les avants bras d'Iris, suffisamment fort pour l'obliger à défaire le contact qu'elle avait avec sa taille. Sa poitrine perdit un peu de volume, mais Hermès renversa sa tête en arrière pour éclater de rire puis fourra les mains dans ses poches.
▬ Arrête de t'en faire, tu sais bien que de toutes c'est toi que je préfère, déclara-t-il une fois qu'il eut terminé de rigoler.
Il se pencha vers elle et lui plaqua a quick kiss on the cheek, puis fit un bond en arrière, les ailes de ses chaussures battant à toute allure pour le maintenir en l'air. Sa relation avec Iris ressemblait à un mélange de tout à la fois, et pour ça il ne la laisserait partir pour rien au monde. Personne ne savait s'il disait des choses comme celles là seulement pour qu'elle reste avec lui peu importe à quel point il pouvait être horrible avec elle, ou s'il le pensait réellement. Il recula vers la fenêtre dans un moonwalk bien assuré et l'ouvrit en grand.
▬ Bon, fini de rigoler. Viens, faut que j'te montre un truc, j'suis sûr que tu vas adorer !
Pour qu'Iris vous suive, il fallait savoir utiliser les bons termes. Attiser sa curiosité était facile, mais la faire venir... c'était autre chose. Le nombre de fois qu'il lui avait fait un sale coup en le faisant passer pour une belle surprise ne se comptait plus, et pour ça il fallait qu'il innove pour pas que ce soit trop suspect. Une fois passé à travers la fenêtre, voyant qu'elle ne suivait pas, Hermès repassa sa tête à travers l'encadrement.
▬Alleeez viens, t'as peur ou quoi ?




Anonymous
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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Mer 12 Nov 2014, 18:51

Le pire moment quand tu fais une connerie, c'est pas quand tu la produits. C'est quand tu te rends compte que c'en est une. Et là, je suis le cul entre deux chaises. J'ai envie de retirer mes mains de là, car c'est un peu stupide, après réflexion, et d'un autre côté... Je suis bien trop fière pour avouer que j'ai fait un truc idiot.
«  Mmmmh je pense que t'a encore un peu de travail pour prétendre au titre de "femme fatale".  »
Bougonnant, râlant, je lui tire la langue. Mêmepasvraid'abord. Répartie : 0. Je triture ma couette encore mouillée et l'enroule autour de mon index, soutenant son regard. Ma fierté me perdra, je sais.
«  Des mortelles ?  Dites-moi, Madame, ne seriez-vous pas jalouse par hasard ?  »
Je reste là, bouche ouverte, interdite. D'où qu'il me dit ça à Moi ? Je sens le rouge me monter aux joues et secoue la tête vivement comme si j'espérais que ça  aérerait l'intérieur de ma tête. En vain. Ce qui m'énerve encore plus, c'est la fierté qui se lit dans ses yeux. Il m'énerve ! Pourquoi ça marche toujours comme ça ?! Jamais, ô grand jamais je n'ai réussi à le mettre dans une situation pareille, et lui il y arrive, tous les quatre matins...  Puis je suis pas jalouse c'est même pas vrai ! Je sais pas pourquoi il dit ça, et pourquoi Héra le dit, et pourquoi Eros le dit... En y réfléchissant tout le monde me l'a dit au moins une fois, cette connerie ! Pourquoi j'suis la mieux fixée pour savoir si je suis jalouse et si je l'aime, nan ? C'est fou cette manie que tout le monde a de penser à ma place, comme si j'étais pas fichue de le faire toute seule. Je le fixe dans les yeux, en espérant le soumettre, juste du regard ça serait déjà une grande avancée dans ma vie (je mettrai une croix sur le calendrier le jour où j'y arriverai). Puis, sentant deux claques, sur mes deux bras, surprise, je les laisse tomber le long de mon corps. Mettant bien quelques secondes à me rendre compte que c'est môsieur qui a fait ça, je le regarde se fendre la gueule tout seul. Il a l'air stupide non ? Si il a l'air stupide.
Arrête de t'en faire, tu sais bien que de toutes c'est toi que je préfère

Ne sachant pas trop quoi faire, je bougonne. Remarquez, une certaine fierté se fait sentir dans tout mon corps. Cela reste entre nous, mais j'ai l'impression qu'entendre ce genre de phrases, ça me rassure. Moi ? Jalouse ? Pas du tout ! J'en sais rien, ça me.. Bah ça me rassure quoi. Puis j'espère bien être sa préférée, je suis quand même la femme fatale la plus fatale de ce monde -après Héra bien entendu.
Je le vois partir en direction de la fenêtre, tends le nez pour voir ce qu'il veut faire, essayant de comprendre tout simplement. J'arque un sourcil, il fout quoi?!
«  Arrête de t'en faire, tu sais bien que de toutes c'est toi que je préfère  »

Je reste sur place, debout sur mon lit. Pas que j'ai pas envie de voir, maaais.. Il a la fâcheuse habitude de me faire des mauvaises blagues, le trois quart du temps, pour ne pas dire tout le temps. Je grimace en essayant d'imaginer tout ce qu'il ne m'a pas encore fait subir, et me rends compte que la liste et encore super longue. A ce rythme j'en ai encore pour au moins l'éternité de blagues pourries. Et Dieu sait à quel point c'est long l'éternité, j'en ai même pas encore vécu un dixième.
«  Alleeez viens, t'as peur ou quoi ? »
Encore trop fière pour avouer que oui, j'ai peur. Je trifouille ma couverture mal mise sur le dessus de mon lit du bout des orteils en pesant les pour et les contre, me mange l'intérieur de la joue et triture encore ma couette, en espérant que ça m'aidera à trouver. Après une bonne minute de réflexion intense, je finis par sauter du haut de mon lit pour atterrir, légère, sur le tapis. Je marche doucement vers la fenêtre, pas très sûre de ce que je fais. J'ai à la fois vraiment trop envie de voir ce qu'il « va trop me plaire », et à la fois peur. Si c'est possible comme mixe de sensations, et c'est même HYPER désagréable...

Je saute sur le rebord de la fenêtre et jette un dernier coup d'oeil vers la porte en espérant qu'Héra ne me demande rien aujourd'hui. Je balaie mes pensées paranoïaques qui me disent qu'Hermès cherche à m'éloigner pour me piquer mon boulot d'un revers de main, je déploie mes grandes ailes et saute dans le vide quasi instantanément  avant de me tourner vers Hermès pour l'attendre. Je devine des étoiles dans mes yeux. Oui, j'adore les surprises, je l'avoue.
«   Bon tu m’emmène où ? Si c'est encore une mauvaise blague je te frappe ! Et je te suis plus jamais de ma vie nulle part... »
J'ai comme l'impression d ne pas être crédible, après c'est sûrement qu'une impression... Hein ?

HRP: Sorry je fais rien avancer là. >w<




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Lun 24 Nov 2014, 22:45

La grande fierté d'Hermès ?
Pouvoir arracher Iris des griffes de sa belle-mère.
Héra ne l'avait jamais porté dans son coeur, enfin puisqu'il était le fruit de l'inceste de son mari... Il ne pouvait pas lui en vouloir. Hermès en voulait rarement aux gens, c'était plutôt l'inverse qui se produisait en vérité. Mais le problème avec Héra, c'était qu'elle monopolisait carrément la messagère, et quand il avait besoin d'elle... ben elle venait pas. Donc que Héra lui en garde, mais aujourd'hui c'était premier arrivé premier servi.
Il flottait dans le vide thanks to ses chaussures ailées. Iris avait sorti ses jolies ailes, et ils se trouvaient maintenant tous les deux dans les airs à s'attendre mutuellement.
▬ Tu sais très bien que tu serais pas capable de ne plus me suivre, he said, wiggling his eyebrows.
Il lui mit une tape sur l'épaule et commença à avancer vite dans les airs, face à elle et dos à la route. Un sourire énorme fendait son visage et on pouvait vite savoir pourquoi quand on voyait l'habituelle moue boudeuse de la messagère de la reine.
▬ Rattrape moi si tu peux ! lui lança-t-il.
Il se retourna et accéléra la cadence. Rapidement on ne vit plus que deux ombres qui cavalaient à 300km/h, à se hurler dessus dans les airs comme des gamins. Mais c'était pas comme s'ils ne l'étaient pas...
Ils traversèrent d'abord les grandes plaines de l'Olympe, puis les vallées, pour finalement revenir sur une autre plaind plus loin dans la montagne. On ne voyait même plus le Palais Divin, qui était en temps normal très imposant. C'était le soucis quand ils étaient trop occupés, Hermès et Iris ne contrôlaient même plus leur vitesse, ni même leur degré de fatigue. Au bout d'un certain temps, il ralentit le premier et se retourna pour vérifier la progression de sa rivale. Mauvaise décision, car elle s'écrasa monumentalement sur lui, ce qui les entraîna tous les deux dans une course droit vert le sol. Ils s'écroulèrent dans l'herbe, mais Hermès en bon partenaire eut la décence de mettre Iris au-dessus de lui pour ne pas qu'elle se prenne le sol en plein dans la figure. Il enroula suffisamment vite ses bras autour d'elle et en sentant le sol frapper contre son dos, Hermès eut le temps de se dire qu'il avait bien fait.
Ils restèrent un petit moment un peu sonnés, et il lâcha alors sa rivale qui était allongée à plat ventre sur son torse, pour laisser ses bras reposer mollement contre le sol. Il fut soudainement pris de tremblements causés par la naissance d'un rire qu'il ne sut pas contenir.
▬ OK, OK... réussit-il à caser entre deux rire. Pour cette fois... T'as gagné...
Sur ce il éclata de rire, même si la chute lui avait fait légèrement mal au dos. Enfin il s'en remettrait, dans dix minutes ce serait comme s'il ne s'était rien passé. Il se redressa sur ses coudes et regarda autour de lui, en bougeant les jambes pour vérifier l'état de ses chaussures. Elles n'avaient rien, thanks Gods. Puis il baissa les yeux vers Iris qui se trouvait toujours à moitié affalée sur lui.
▬ C'est un peu plus loin, ce que je veux te montrer. Enfin faudra y aller à pieds, mais c'est marrant tu vas voir.
Il se redressa en position assise, comme si la présence d'Iris ne le dérangeait pas plus que ça -il ignorait si c'était dû à son absence de formes mais Iris était un vrai poids plume- et posa ses mains dans le creux de son dos pour s'aider à s'étirer. La chute était un peu plus douloureuse qu'il l'aurait cru.
▬ Bouge, t'es grosse ! s'exclama Hermès en la poussant sur le côté.
Il l'entendit râler mais depuis le temps le fils de Zeus avait appris à mettre ses oreilles en mode sourdine et n'entendre plus qu'un bruit de fond à la place de la voix stridente d'Iris qui marmonnait des choses incompréhensibles mais qui visaient seulement à lui dire qu'il était le pire des jerks on Earth. Il se leva sur ses pieds, aidé d'un petit coup de vent -à force son pouvoir était devenu une partie de lui- et tituba un peu le temps de trouver sa balance. Il tendit une main à Iris, par habitude, et l'aida à se lever à son tour. Sa relation avec la messagère était unique, pour rien au monde il ne l'échangerait. Il commença par regarder autour de lui puis commença à marcher vers la montagne, l'air de savoir où il allait.
▬ L'autre jour, pendant que t'étais en train de faire je sais quoi avec ta oh-so-awesome Héra, avant de poursuivre, il marqua une pause et lui lança un regard en coin -étant donné qu'il avait utilisé sa voix de cressel pour se moquer d'elle- avant de lui attraper le visage et lui couvrir la bouche avec une main pour l'empêcher de protester. J'ai un peu exploré ce coin de l'Olympe -on descend jamais aussi bas t'as remarqué ?- et là, devine c'que j'ai trouvé ?
Il attendit une réponse tout en continuant de marcher, et réalisa assez rapidement qu'elle ne risquait pas de répondre s'il continuait à l'étouffer comme il le faisait. Il lâcha sa rivale et finit par se remettre à rire comme un con. Décidément cette fille était un vrai spectacle à elle toute seule.
▬ Bon t'es nulle ! Il la coupa pendant qu'elle parlait, parce qu'il ne l'écoutait pas vraiment. J'suis tombé sur une entrée vers les Enfers !
Il sautilla sur place. C'était pas un truc de fou de descendre aux Enfers, il suffisait de se téléporter et le tour était joué ! Sauf qu'emprunter les voies traditionnelles -du moins celles qui ne demandaient pas à ce que l'on meure- était toujours la manière la plus amusante de se rendre dans le royaume d'Hadès. Il y avait une grande entrée, située dans le Peloponnèse mais les petite crevasses et autres failles sur la Terre étaient les meilleures, puisque personne ne les gardait. Encore fallait-il les trouver, et elles se faisaient rares ces derniers siècles...
▬ J'avais envie d'y aller, mais je me suis dit que si je débarquais, je sais pas dans le Lethe par exemple, j'aurais p'têt besoin de quelqu'un pour me rappeler qui je suis. Alors j'ai préféré attendre pour t'y emmener.
Il était sérieux quand il disait ça. Le problème avec les failles accidentelles c'était qu'on ne pouvait pas savoir où elles allaient nous mener. Et se faire effacer la mémoire, non merci. S'ils tombaient dans le Tartare, ce serait encore pire étant donné qu'ils ne sauraient pas par où remonter. Mais quitte à débarquer dans la prison divine autant le faire avec Iris.
▬ T'sais on a dit une fois que si je saute tu sautes aussi, ben je m'étais dit qu'on pourrait le faire littéralement.
Il eut un petit sourire. À deux dans l'adversité comme on dit.




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Dim 30 Nov 2014, 19:47


C'est pas vrai. Je ne suis pas faible d'esprit. Bon. D'accord. Juste un peu. Mais une surprise quoi ! J'ai faible espoir que pour une fois sa surprise ne sera pas une chose qui le fera rire à mon insu, car ça commence à m'enquiquiner !
«  Tu sais très bien que tu serais pas capable de ne plus me suivre ! »
Je croise les bras, toujours dans les airs, et hausse un sourcil. Je suis tout à fait capable de ne pas le suivre, je peux me passer de lui, il ne me manque jamais. Mais c'est juste que là je n'ai pas envie de ne pas être avec lui. Qu'à cela ne tienne, un jour je lui ferais comprendre et il arrêtera de croire n'importe quoi !
«  Rattrape moi si tu peux !  » Dit-il avant de partir en flèche.
Je bondis dans les airs et lance un «   Eh j'étais pas prête c'est pas du jeu tu triches !  » Hermès est contraint de tricher car il sait que JE suis la plus rapide. Je lance un gros coup de collier et accélère rapidement, gesticulant des bras en sachant très bien que ça n'est pas eux qui m'aideront à doubler Hermès. Je bas des ailes, aussi vite que je peux, laissant une écharpe que je sais multicolore derrière moi. Un vrai rainbow pony.  Je hurle, de toute mes forces, après tout il a pris de l'avance c'est juste pour ça que j'arrive pas à l'atteindre. Et il ne ralentit même pas le bougre. Je respire vite, je sens mon cœur bondir dans ma poitrine, comme si il allait exploser. Mes ailes fendent le vent et mes cheveux chatouillent les nuages à une vitesse terriblement effrayante pour qui n'a pas l'habitude.  
Fermant les yeux pour profiter de ce moment (et aussi pour voir si quand je les ouvrirais je serais comme par magie devant Hermès), je ne le vois pas ralentir. J'ouvre les yeux pour voir si ça a marché, et je ne m'attendais pas à le voir d'aussi près. Son visage, devant mon nez, durant un milliard de millième de million de seconde (pour vous dire à quel point je suis une fille précise) je vois sa tête en gros plan. Puis BOUM. Genre explosion silencieuse. Donc plus  boum en fait. Un peu sonnée, je sens mes ailes se replier dans mon dos mais je suis incapable de faire quoique ce soit pour arrêter notre chute.. Pour la vitesse de compréhension on repassera, car je me suis rendue compte qu'on tombait quand on avait déjà touché le sol.  
Je dois l'avouer, Hermès a presque l'étoffe d'un prince charmant. Il m'a sauvée ! Moi ! Enfin, c'est ce que j'aurais fait aussi si j'avais remarqué hein, moi aussi je suis super forte. Quoique, à la gueule qu'il tire ça doit faire un peu mal quand même. Je tente un «   ça va t'es pas mort ?   » Je le sens bouger. Oh merde ça se trouve il fait une crise d'épilepsie et il meurt et... ! Pendant quelques secondes j'hésite à faire de ce moment un moment hyper triste avec un « je t'ai toujours aimé !» car c'est super classe, et comme il va mourir bah on s'en fout si c'est pas vrai. Mais voyant qu'il rit, je balaie cette idée stupide de mon esprit.
«  OK, OK... Pour cette fois... T'as gagné...  »
Un sourire étire mes joues et je repose ma tête contre son torse -ce mec est chiant mais confortable literie-ment parlant-. Je savoure ce moment, sans trop écouter ce qu'il raconte. Moi. Avoir gagné ! Je le sens se relever mais je ne bouge pas. «  Bouge, t'es grosse ! »
Je grommelle. J'ai réussi à penser pendant bien trois minutes qu'il était devenu GENTIL. Bah NON. Je m'étale comme une limace sur le sol en râlant «  c'toi qui est gros, t'es pas gentil, on dit pas ça à une fille, toi t'es gros t'es moche et tu pues et pourtant je dis rien, t'es jamais content.. Eh mais tu m'écoutes ?!  »
Apparemment non. Et il m'aide à me relever en plus de ça ! Il fait vraiment tout pour me déstabiliser ce mec c'est fou. Enfin, je me lève et l'écoute parler. Même si je sais que je ne devrais pas car lui m'écoute jamais et zut quoi égalité des sexes ! Il prend une voix de grande dinde et dit alors :
«  L'autre jour, pendant que t'étais en train de faire je sais quoi avec ta oh-so-awesome Héra ; J'ai un peu exploré ce coin de l'Olympe -on descend jamais aussi bas t'as remarqué ?- et là, devine c'que j'ai trouvé ?  »

Je gesticule et m'arrête à lui mettre ma main dans sa tête car ON DIT PAS CA D'HERA. Je gémis, bouge, lui donne des coups de coudes, puis voyant qu'il sent presque rien, j'arrête -et aussi car j'ai envie de savoir ce qu'il a trouvé. Mais sincèrement, Héra elle est trop gentille, et parfaite, et trop bien, et mon modèle. C'est lui qui est pas assez gentil pour elle, car Héra elle est gentille quand on est gentils. Enfin tout ça, je le pense, car je ne peux ni protester ni lui dire ce que je pense qu'il pense car j'ai sa main sur mes lèvres, et jusqu'à preuve du contraire je ne suis pas ventriloque. Il répond donc à sa question tout seul  :
«  Bon t'es nulle !J'suis tombé sur une entrée vers les Enfers !  
 C'est toi qu'est nul !   Je réplique, piquée au vif. Il fait que de me chercher !
J'avais envie d'y aller, mais je me suis dit que si je débarquais, je sais pas dans le Lethe par exemple, j'aurais p'têt besoin de quelqu'un pour me rappeler qui je suis. Alors j'ai préféré attendre pour t'y emmener.  »
Cool, à deux dans la merde ! Enfin, c'est toujours une surprise plus jolie qu'un seau d'eau glacée dans la tête, faut savoir ce qu'on préfère dans la vie... Puis l'idée de lui apprendre à être un garçon normal si il devient amnésique, c'est une idée qui me plaît.
«  T'sais on a dit une fois que si je saute tu sautes aussi, ben je m'étais dit qu'on pourrait le faire littéralement.  »

Je hoche la tête et lui répond alors
«  J'te préviens, si tu perds la mémoire, et oublies ce que tu es, fais, faisais et étais, je te dis que tu es un garçon exemplaire, et gentil, et que tu m'obéis tous les jours, et que je suis une princesse ! Mais sinon oui, je saute avec toi, c'est obligé, tu as besoin d'une femme forte comme moi pour te protéger là bas !  »

Je m'avance vers la faille et regarde. Il fait noir, ça fait peur. En vrai j'ai peur des enfers, et j'y vais le moins souvent possible. Y a pleins de trucs moches, de gens bizarres, de personnes qui pleurent, et le moment où on s'y sent le mieux c'est quand il n'y a RIEN autour. Flippant comme endroit.

Néanmoins, je me tourne vers Hermès et lui sourit grandement. J'ai dit que j'étais une femme forte, il me prendra jamais au sérieux si j'assume ! J'attrape ses mains et enlace ses doigts entre les miens (au cas où il aurait décidé de me faire une blague pas drôle du tout et de me laisser y aller toute seule) et saute dans la fente. Il fait tout noir, et je sais pas trop si on est tombés de 3 m ou de 300.

Quand je rouvre les yeux, je vois un bureau, des tonnes et des tonnes de paperasse, un lustre à l'allure de « si tu le pètes même ta vie entière tu ne rembourseras pas un dixième de sa valeur » et des tableaux d'Hadès et de sa femme. Je reste plantée là quelques secondes à regarder autour de moi. Soit on est tombé chez un fétichiste du couple divin, soit on est dans le bureau d'Hadès. Sincèrement je ne sais pas ce qui est le plus flippant.
Je porte ma main à ma bouche avant de me rentre compte que je tiens toujours celle d'Hermès. Je la lâche donc et ouvre grand la bouche, sidérée, avant de murmurer «  Je crois qu'on est à un endroit où on devrait pas être... »

Juste un peu.




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Jeu 11 Déc 2014, 23:28

La magie des discussions avec Iris, c'était certainement le fait d'arriver à dire des conneries même sur un sujet aussi grave que le pouvoir du Lethe. Personne ne résistait à ses eaux, s'ils tombaient dedans ils étaient mal barrés. Et l'équilibre de l'Olympe était carrément foutu. On ne trouve pas de messagers aussi performants tous les millénaires. Perdre les deux d'un coup, c'était... fâcheux.
Mais ça n'était pas arrivé encore. Encore heureux.
▬ Mouais, pour la "femme forte" on repassera... marmonna-t-il.
Elle était déjà penchée sur la faille, et de son point de vue Hermès pouvait très bien visualiser les engrenages qui tournaient dans son crâne bleu, jusqu'au moment où elle se retourna, un grand sourire aux lèvres. Il le lui rendit, en un peu plus malin, et se laissa faire quand elle emmêla ses longs doigts dans les siens. Le contact avec la peau froide de la messagère lui arracha quelques frissons dans le bout des doigts, et il referma son étreinte autour de sa main. Elle se laissa tomber en arrière et il se laissa entraîner.
Le temps était un peu déreglé lorsqu'on approchait des profondeurs. Les dix secondes qu'il avait ressenties pouvaient avoir duré trois heures comme six jours, une fraction de seconde comme deux semaines. Il faisait si noir dans ce tunnel que même en ouvrant les yeux il n'était pas possible d'y voir. La seule chose qui lui indiquait qu'il n'avait pas perdu Iris étaient ses doigts entrelacés dans les siens. Il les pressa au bout d'un moment, et la lumière revint. Il fit appel au vent pour les aider à se poser en douceur -Iris ne l'avait même pas remarqué- et le choc de l'atterissage passé, Hermès regarda autour de lui.
▬ On est où ? grommela-t-il pour lui-même.
De sa main libre il saisit le petit cadre -magnifique cadre- posé sur le desk et vit une photo de son oncle Hadès et sa femme. D'ordinaire Hermès n'était que très peu sensible aux effluves d'amour et autre, mais la tendresse qui émanait du regard de son oncle était... Bouleversante. Il reposa l'objet à sa place d'origine et se tourna vers Iris.
▬ Yep, pour une fois je suis d'accord avec toi.
Ils étaient rares, les moments où Hermès était d'accord avec Iris. L'inverse marchait aussi. Elle lui lâcha la main aussi brutalement que si sa peau s'était mise à chauffer, et ils restèrent un moment muets face à cette réaction. Hermès se demanda innocemment ce qu'il avait bien pu faire pour mériter un tel traitement -il avait pas la galle quand même !- et haussa finalement des épaules en se disant que de toute manière les filles étaient bien trop compliquées. Il s'avança vers le bureau et ouvrit un tiroir. Curiosité quand tu nous tiens...
▬ Oh c'est pas le casque d'invisibilité d'Hadès ?
Il prit l'objet à deux mains et le tourna face à Iris avec un sourire béat aux lèvres. Il le reposa -sait on jamais Hadès avait peut-être un système d'alarme- et referma le tiroir avant de retourner faire son inspection de la pièce. S'il dérobait quelque chose ici, dans trois jours son oncle enverrait ses minions le récupérer... et croiser les sous-fifres d'Hadès, non merci, il passait son tour.
▬ Elle est vraiment belle, Perséphone, fit-il remarquer en s'asseyant sur le bureau.
Il y avait sur le mur central de la pièce un très grand tableau représentatif des deux souverains. Ça devait être parce qu'Hadès se trouvait souvent ici, et que sa femme devait lui manquer... Ils avaient l'air vraiment amoureux, ce qui faisait peur dans un sens. Les dieux avaient généralement peu de chance en amour -il pensait notamment à son demi-frère Arès qui était tombé amoureux de sa seule soeur déjà mariée- mais Hadès avec son statut de roi... Ben il avait fini par l'avoir, sa Perséphone.
▬ Comment tu peux rester aussi longtemps amoureux de la même personne ? demanda-t-il à Iris. Ils en ont pas marre à un moment ?
Il se demandait comment pouvait bien se passer le quotidien des souverains de l'Underworld. Pour ce qui était de Zeus et Héra il en était très conscient; Poséidon et Amphitrite il avait sa petite idée... mais Hadès et Perséphone. Déjà savoir Hadès capable de se mettre à genoux devant quelqu'un -il avait bien dû le faire pour la demander en mariage- c'était... un concept pour lui.
Et Hermès et Iris, ils étaient là dans son bureau, à discuter comme si c'était normal. Il n'y avait qu'une seule porte, par conséquent si le roi des Enfers décidait de faire irruption, ils étaient mal.




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Re: { I jump you jump, remember ? - [pv iris] | Dim 28 Déc 2014, 22:45


Je sais pas si c'est Hermès qui est con et inconscient ou moi trop froussarde. Enfin je sais qu'il est con et inconscient, c'est pas nouveau, mais des fois il fait des choses qui ne m'auraient même pas effleurées l'esprit ! Je le vois prendre le grand casque d'Hadès et me demander si... Bah si c'est bien le casque d'Hadès. Je m'affole et gesticule en espérant lui faire comprendre que c'est pas une bonne idée de toucher.  J'imagine qu'il y est attaché, à ce casque, autant que moi je suis attachée à mon doudou , et moi si un inconnu (ou Hermès, ça serait PIRE) venait à la toucher je serais verte de rage ! Pire. Je serais capable de devenir BLONDE. Mon Doudou ? Comment ça vous savez pas ? Vous suivez rieeeen... Mon Doudou je l'ai eu j'étais touuuute petite (encore plus qu'aujourd'hui j'entends), c'est un lapin ! Et vous savez comment je l'ai appelé ? Lapin chéri ! note du rpgiste :: Alors là tu dois pas rire car mon premier doudou, c'est lui, il correspond exactement à cette description donc tu RESPECTES. Bon, je mangeais ses oreilles car je bouffais pas mon pouce, MOI, et il est un peu destroy..  Et même qu'il a une salopette à carreaux jaune et bleue ! Mais j'aimerais trop pas qu'on me le pique ! C'est le seul qui m'écoute sans rechigner quand je me plains d'Hermès... Ma vie est si dure en réalité.
C'est la voix du dit tortionnaire qui me sort de mes pensées :

« Elle est vraiment belle, Perséphone  Dit-il en s'asseyant sur le bureau. Comment tu peux rester aussi longtemps amoureux de la même personne ? Ils en ont pas marre à un moment ? »

Je hausse les épaules et m'adosse au mur, avançant une hypothèse : « Je sais pas, Perséphone doit être très imaginative et Hadès aussi, donc ils se surprennent tous les jours ? Genre un jour ils jouent à chat, l'autre au scrabble... Puis moi j'aimerais bien avoir un mari aussi longtemps, genre le grand amour et tout ! Enfin pas Hadès, il fait peur, et j'aime pas les enfers, et j'aime pas son chien... Mais tu vois un peu le style ?  Tu rêves pas un peu d'une vie comme ça toi ? Je le regarde, vue sa tête, non.  J'ajoute donc : mais toi t'es pas normal comme type, t'es méchant pas beau énervant et surtout trè.  »
Un bruit de pas dans les couloirs me stoppe dans mon élan élogieux. Je bondis de surprise et lance un regard à Hermès qui veut dire « on est pas bien là  ». Je ne sais pas si ce sont mes réflexes qui sont stupides, ou au contraire extrêmement lucides (je ne préfère pas savoir), mais je m'élance derrière la porte en agrippant le Dieu messager dans ma course. Bon, comme cachette, on peut faire mieux, mais c'est dur de réfléchir si vite d'un coup...  Puis en y réfléchissant notre aura nous trahira si le seigneur des enfers rentre. Je coupe mon souffle du mieux que je peux pendant des secondes qui me semblent des heures et me colle au mur comme si je voulais fusionner avec. Mais ne vous faites pas d'idées, j'ai pas envie, ça doit pas être cool d'être un mur.. Rien que parce que les femmes de ménage te caressent avec le plumeau et moi je suis chatouilleuse comme fille. Je suis sûre qu'il y a pleins de gens qui sont entrain de rêver, mais non, je préfère être collée au mur plutôt qu'à Hermès, et je l'ai emmené avec moi JUSTE parce que je suis gentille.

Je glisse un œil par le petit espace de vide qui se trouve entre le mur et la porte, et vois alors les bruits de pas que j'ai entendus étaient simplement ceux d'un employé lambda qui passait le balais. J'affiche une mine de déterrée et regarde Hermès avant de dire, très légèrement honteuse :
« Je crois qu'on devrait pas rester là. Je sais pas comment Hadès il le prendra si il apprend qu'on est venu squatter ici.. j'ai pas peur hein, mais j'le sens pas trop...  »

Je me glisse devant lui puisqu’apparemment ça monte pas assez vite dans son cerveau pour qu'il bouge de suite. Passant dans le couloir je lance alors :
« Bon tu bouges tes fesses ? »




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