il était une fois, deux beaux gosses .. ♡ pv logan

Le soleil ne tarderait pas à s'éteindre, disparaitre au delà de l'horizon tel qu'il pouvait l'apercevoir d'où il était. Zephyr était debout dans les fleurs, il avait fait attention pour n'en piétiner aucune. Quand on connait son histoire et qu'on comprend l'ampleur de la situation, on sait qu'on est mieux de s'abstenir d'écraser un pissenlit. Il observait les petites pétales se déplacer au rythme constant du vent qui soufflait chaleureusement la brise à travers la plaine. L'adolescent attendait quelqu'un. Il ne savait pas pourquoi logan lui avait donné rendez-vous dans cet endroit, mais ce dernier connaissait l'histoire. Il savait que zephyr cherchait à tout prix à protéger les plantes, les arbres, les fleurs. Il voulait protéger la nature, non. Il voulait protéger Chloris, cette dame qui lui avait arraché le coeur, de cela déjà un bon moment maintenant. L'adolescent se retourna et aperçu son ami aux cheveux ébènes qui approchait lentement, mais sûrement dans sa direction, suivant le chemin de gravier - sans quoi il se serait sûrement pris un vent violent dans la tronche. Ami avec zephyr, signifie ami avec la nature, sans quoi on risque de se prendre un gros vent de sa part. (beau jeux de mots, n'est-ce pas ?) Le dieu sortit doucement du chemin de fleurs en regardant doucement le soleil quitter le ciel. Dans quelques minutes, il n'y aurait plus aucune preuve de son passage, il serait disparu jusqu'au lendemain matin ; ce qui n'était pas une mauvaise chose en soit. La nuit porte conseil, mais elle fait surtout ressortir le moindre petit grain de rébellion au fond de chaque être vivant. Les rayons de la lune étaient peut-être nocifs pour la santé mentale des humains, qui sait.

• « Pouilleux ! Tu veux bien m'expliquer ce qu'on fiche ici ? »

Ok. Avec Zeph, il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, sinon on passerait notre temps à être en colère contre lui alors qu'il s'en ficherait pas mal. Il n'aime pas se mettre réellement la pression et donne des surnoms merdiques à tous ses copains. si t'as un surnom comme pédé en nuage rose, c'est qu'il t'aime plus que tu le penses. Il venait de poser les pieds dans la terre qui traçait les chemins dans les jardins de fleurs, pour éviter qu'on me marche directement sur celles-ci - sentier qu'il remerciait presque d'exister. Il s'arrêta devant son ami et lui donna cette poignée de main habituelle avant de lui faire un sourire digne de ce nom, comme quoi il l'aime quand même ce bg aux cheveux noirs enfers.

• « J'espère que t'avais pas l'intention de t'asseoir ici pour regarder le coucher de soleil. hein ? quoi qu'avec toi ..... » laissa-t-il en suspens avec un gros sourire.

Jayd s'approcha du duo et s'accrocha à l'épaule de son lit, allait même jusqu'à se faufiler dans l'une des poches du blouson de l'adolescent. La sensation était surement la même que dans un nid, au chaud, en sécurité. mouais, pas quand on sait à qui appartiens le blouson.

La plaine était l'un de ses endroits favoris où passer du temps avec sa tendre moitié, en compagnie d'autres personnes, chloris et tout ce qui l'entoure devient un vrai terrain de torture pour son coeur. Il n'a qu'à regarder quelqu'un passer dans les champs de fleurs à vélo pour le faire voler jusqu'à un autre monde pour venger sa douce. Lorsqu'on apprend à connaître zephyr, on pense qu'il a le pouce vert, mais ce n'est pas exactement ça. Chloris, sa douce, est empeigné d'une malédiction. Cette dernière se résume à des douleurs intenses dans le corps de la demoiselle dès qu'un mortel détruit la nature - autant dire qu'elle passe sa vie à souffrir, proie a d'immense douleur, à de grosses faiblesses. Zephyr n'aime pas raconter cette histoire, parce qu'à chaque fois il s'emporte et s'enrage. Il secoua frénétiquement la tête, ébouriffant ses cheveux au passage en se frottant le visage de ses deux mains. L'adolescent écouta son ami raconter de la merde tandis qu'il apaisait sa propre souffrance intérieure, il se retourna vers ce dernier et lui fit un sourire avant de rouler les yeux avec ce même sourire. Il ne trouvait pas ces fleurs aussi importantes qu'il ne laissait rien paraitre. Si elles n'existeraient pas, sa vie serait nettement plus simple - il pourrait aimer en toute sécurité. Il haussa doucement les épaules en entendant de la merde sur les fleurs, qui ne sont d'ailleurs pas des êtres humains, alors elles ne seront certainement pas vexées par les vannes de Logan. Pour le fun ? Le dieu le regarda placer son pied au-dessus d'une fleur beauté, il ne broncha pas. Une vague de colère se déversa en lui et il usa de tout le contrôle qu'il avait pour l'empêcher de s'envoler, sinon, beaucoup recevrait un vent en plein visage. Il prit une grande inspiration et au moment où il allait pousser son ami, il retira son pied. Soulagé, zephyr se permit de respirer à nouveau en serrant les dents. C'était idiot, parce qu'il passait pour un con à vouloir ainsi protéger toute la végétation. Il ne se souvenait même plus combien de fois il avait fauché des mâchoires pour cette raison : des centaines de fois, voir beaucoup plus. Il secoua négativement la tête, exaspéré. Il ne comprenait rien ce mortel, il était stupide. Ce n'était pas une question de « devant qui » ne pas écraser de plantes, c'était ne pas le faire simplement. Qu'est-ce que ça pouvait bien apporter aux gens de tout détruire, de toute manière ? La satisfaction qu'il en pousse une nouvelle ? Bordel ! Il poussa un long soupire avant d'attraper son ami par le chandail, il s'éloigna des fleurs en le tirant avec lui.

« On va aller marcher plus loin je pense ou tu vas te prendre un vent magistral. » dit-il en gardant le contrôle de sa voix, ce qui s'avéra être plus difficile que prévu. Il lâcha le chandail du sang-mêlé avant de le pousser légèrement un peu plus fort qu'il ne l'avait pensé. Il trébucha presque dans la terre et zephyr plaqua sa main contre sa bouche, un mince sourire aux lèvres. « Oh. Désolé, mec. » lança-t-il, avec ce ton de voix tellement détaché qu'il en sonna faux de sa bouche. Il n'était pas désolé, mais on ne lui fait pas le coup de voir jusqu'où il peut aller. Il est un dieu. Un dieu du vent qui plus est, on regrettera de chercher à voir jusqu'où peut aller sa patience. De nature, il n'est pas pacifiste et traiteras de con qui l'est, sauf qu'il n'avait pas envie de se lancer dans un combat d'insultes - ce qui serait un peu trop purement féminin pour les deux hommes qu'ils étaient. Il se prépara à recevoir quelques volts dans la gueule, alors se recula un peu en arrêtant graduellement de marcher. Il avait envie de sortir de ce champ fleuri, maintenant. « Taverne de Dyonisos , ça te dis ? » demanda l'adolescent pour calmer l'ambiance, avec un sourire. Cela faisait déjà longtemps qu'il n'avait pas posé les pieds dans cet endroit. Il n'était pas comme les mortels et ne passait pas son temps à se défoncer la gueule - sauf avec eros, merci - mais il aimait bien de temps en temps aller dans ce genre d'endroit pour changer d'air.