De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Lun 26 Mai 2014, 16:41
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Sam 31 Mai 2014, 17:44
De magnifiques retrouvailles -ironiques.
Je marche dans la rue bondée de monde, il fait chaud, il fait soleil, bref le temps parfait pour se balader et faire les magasins. Ce que j'ai fais tout l'après-midi d'ailleurs. J'ai les bras pleins de paquets randoms, plus ou moins gros, plus ou moins colorés, plus ou moins stylés. Faut dire j'ai passé ma journée à faire des essayages et je suis crevée. Mais j'ai fais une partie de ma garde-robe pour l'été. Une partie. J'ai acheté chaussures, chemises, jupes, shorts. Tout me va de toute façon. J'ai un corps tellement magnifique que j'embellis les vêtements que je porte, en fait. Par contre tout ce petit monde commence à peser son poids.
J'ouvre la porte de chez moi, pose tous mes sacs en vrac par terre et les contemple à mes pieds, fière de moi, les mains sur les hanches. Je réarrange mes cheveux d'un coup de main vif et précis, vais me remaquiller légèrement devant la glace et repars. Le rangement ça sera pour plus tard. Après tout j'ai toute ma soirée et je vais profiter du beau temps avant qu'avec ma chance habituelle, il se remette à pleuvoir ou je ne sais quoi.
Je ferme à clé et les glisse dans ma poche de jupe (si, poche de jupe. Ca existe, c'est pas moche et c'est super pratique.) Faisant claquer rapidement mes talons contres les dalles beiges de l'allée principale du quartier résidentiel, je réfléchis à quoi faire. J'ai envie d'aller boire quelque chose au café. Ou non. Un starbuck. Doit bien en avoir un ici. Un monde sans starbucks c'est pas un monde normal. C'est comme un monde sans macdo, c'est pas imaginable. 'fin j'sais pas, mais faut y penser quoi.
Je tourne et tourne dans la ville, pas l'ombre d'un café. Enfin si, des cafés des bars c'est pas ce qui manque, mais moi je trouve pas de starbucks. Ca se trouve le gérant a pas su s'entendre avec les gens d'ici.
Je rentre donc dans un café, par dépits. Celui-ci propose divers gâteaux, du café, du lait, des jus. Je choisis un jus d'abricot, pour goûter, et un pancake. Je m'assieds sur une des tables très joliment décorée se trouvant à l'extérieur et sirote doucement. Le soleil est maintenant haut sans être trop fort, j'imagine qu'il doit être quatre heures au minimum. Je grignote doucement, quand une voix qui me semble familière résonne, dans la rue qui se trouve en face de moi.
« Non mais… Je vais faire un meurtre… Sérieux tu ne peux pas regarder devant toi crétin ! Ca m’a pris trois plombes à trouver un jus de cul d’abeille ! »
Je lève le nez. Putain. Merde. Merde. Merde. Merde. Je mords ma lèvre inférieure, et me lève d'un coup. Si on m'avait que je retrouverais un salaud pareil ici, je serais pas venue et serais restée chez moi. Puis il fout quoi là ? Hein ? Il se sent plus ce mec sérieux. Je grince des dents et respire un bon coup. Il me saoule, rien que sa voix, son regard, sa dégaine et son attitude. Rah putain je peux même pas rester polie.
Je passe mes doigts fins sous mes yeux afin de me vérifier que mon maquillage tient bien, histoire de lui prouver que je suis restée la meuf la plus bonne et magnifique en ce monde, et que j'ai grandis. Je tchip. Puis le pauvre là, c'est lui qui lui est rentré dedans, hein ! Puis regard que les jeunes filles lancent vers lui, plein d'amour, plein de gentillesse. Ah. Si vous saviez à quel point il est con. Con. Con. Je suis vraiment énervée, et encore c'est un mot bien faible.
Mon monde s'écroule, doucement. Le décors pars et s'efface, il ne reste que lui et moi, dans mes yeux on peut lire la haine, ou la tristesse. Mon cœur se serre. Ou pas. En fait j'en sais rien et je m'en fous. Moi l'aimer encore ? Laissez-moi rire. Ahahaha. Puis je ne vois pas en quoi j'essaie de me convaincre vu que c'est vrai. Hein que c'est vrai, hein ?
Je m'avance, sûre de moi, et viens me poster devant lui. Je pose ma main droite sur mes hanches, me penche sur ma jambe gauche et lève le menton en sa direction. C'est pas parce qu'il me dépasse d'une tête ou deux (je ne suis pas petite c'est lui qui est trop grand. Comme sa connerie d'ailleurs) que je vais me laisser intimider.
Je lance en sa direction : « Eh, tu sais, faut pas engueuler les autres, c'est toi qui sait pas marcher droit. »
Vlan. Je lui pourrirais sa vie jusqu'à la fin de ses jours, ce connard. En réalité, j'en ai rien à faire du gamin qu'il a bousculé, mais lui... Ca sera toujours de sa faute, et je serais toujours là pour le lui rappeler.
On se croirait dans un western, face à face, avec pour seule arme nos mots, aiguisés, puissants, piquants. C'est à celui qui aura mal en premier. Et cette fois-ci ça ne sera pas moi.
Il me regarde, il m'a vue. Je sais que je vais m'en prendre plein la tronche. Courage, Hayley, me dis-je, tout ce qu'il va sortir, c'est faux. Car il ne te connaît pas. Il ne te connaît plus. Il dit ce qu'il va dire parce qu'il est jaloux de ta perfection. De ta perfection.
Fight, Hayley 1, Jason 0.
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Mer 11 Juin 2014, 15:45
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Mar 08 Juil 2014, 17:12
De magnifiques retrouvailles -ironiques.
« Vivante…. Tu es vivante… Dieu soit loué. Tout le monde disait que tu étais morte ! »
J’écarquille les yeux et reste bouche bée. Mais il est stupide ou il le fait exprès ?! Le connard, je sens mon sang bouillir dans mes veines. Il m'horripile, il me dégoûte, je le déteste. D'accord, j'lui accorde un point, Hayley 1 Jason 1. Mais il ne s'en sortira pas si bien. Je m'apprêtais à lui foutre un coup bien placé dans l'entre jambe quand il me prend dans ses bras. Mais d'où qu'il me touche ?! Ah évidemment, si je le repousse, j'ai le mauvais rôle. J'ai toujours le mauvais rôle, quelque soit l'option que je prendrais je serais la méchante. Parce que je suis la méchante. Ou pas. Putain mais d'où qu'ils me regardent hein ? Ils savent rien de ce que je suis où de ce qui s'est passé hein ?! Putain, je le hais à un point même pas imaginable. Puis, qu'il touche pas mes cheveux soyeux de ses mains dégueulasses là. Je m'étais jurée de plus me faire toucher par lui, je pense que je vais plus rien me jurer en ce qui le concerne car ses réactions sont tellement mauvaise que même moi j'arrive pas à les calculer. Morte. Morte. Ah j'aurais préférée être morte tiens. Je passe vite fait mes doigts sur mon tatouage, que j'ai oublié de changer ce matin afin de transformer ce prénom dégueulasse en magnifique « Fuck You ». Voilà, ça c'est fait. Et il continue à me raconter ses bêtises, comme si il en pensait un mot. Puis ces minettes qui le regardent comme si c'était un prince ! Mais merde, si moi je n'ai pas réussi à le faire changer vous y arriverez pas vous bande de sottes ! Aussi près de sa chemise, je peux vous dire que ça ne pue pas la virilité et les testostérones, mais bien la lâcheté et la méchanceté. « Je me demandais ce qui t’étais arrivé ! Tu fais quoi ici ?! Je suis tellement content de te voir… Je suis désolé d’avoir mis tellement de temps à te trouver… Mais tu es là, je suis tellement heureux de te revoir ma puce. »
Je grogne, mais je ne peux rien faire. Je reste là, sans pouvoir répondre ni dire quoique ce soit, puisqu'il trouvera toujours un moyen de me répondre pour paraître sympa. Non mais quel salaud. Ma puce. Ma puce. Déjà de une je préfère princesse merci. Et de deux, mais d'où qu'il est content ?! Tout serait plus simple si il m'insultait. Mais non. Parce qu'il est pas comme moi, c'est un hypocrite de première.
« Alors comment tu vas ? Pas trop de mal ? Tu n’as pas de soucis ? »
C'est toi mon plus grand mal, pensais-je. Je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Un mélange bizarre. De haine, ouais, mais il y a autre chose. De l'amour ? Nooon. Pas possible, moi amoureuse d'un connard pareil ?! Bon, d'accord, même si c'est arrivé une fois, ça n'arrivera pas deux. Non. Je ne veux pas. Puis ça finira par partir non ? L'amour est une maladie, c'est tout. Je le prends par la chemise et le tire vers moi, l'obligeant à se pencher, et susurre doucement à son oreille, assez bas pour que personne d'autre ne puisse nous entendre ; « Tu me suis et tu la fermes. »
Je le tire hors de la foule, gentiment, par la main, comme si c'était normal. J'entends des « quel gentleman, il est adorable même si elle l'a repoussé ! » « Ooh, mais il est en couple ? » « Il est si parfait... » Non. Non. Et non !!! Putain mais c'est fou comme j'ai l'impression d'être écoutée dans ce monde. Je l'entraîne plus loin, décidée à lui faire sortir les dents. Je l'emmène dans une rue beaucoup moins passante, étroite même, à peine si il y a de la place pour nous deux -j'me suis toujours demandée pourquoi des rues pareilles existaient, à chaque fois les scènes de crime c'est dans ce genre de rues-. Je me dresse devant lui, du haut de mon mètre soixante deux, les mains sur les hanches. Je lance alors, épineuse : « T'as fini ton cinéma ? T'es stupide ou c'est juste ton masque ? T'es franchement dégueulasse comme mec, pire que d'la merde hein. Puis arrêtes de mentir à tout va ça m'horripile. »
Je ne supporte pas d'être en sa compagnie, rien que son parfum me dégoûte. Ses manières de beau gosse, son sourire à la colgate, tous les compliments que j'ai pu pensé quand j'étais « in love », c'est que du faux. C'pas parce qu'on a un visage d'ange qu'on en est un. Et inversement, c'est pas parce que je suis une démone que je suis une salope. Enfin je ne crois pas. Et puis je ne pourrais pas être pire que lui de toute façon.
Aller, Hayley. Il suffit de le faire sortir de ses gonds. Il suffit qu'il s'énerve, et ensuite de le tirer hors de cette rue perdue, afin que lui même perde sa réputation, tout seul. Il suffit qu'il commence à m'insulter, à me rabaisser, et enfin , je tuerais les espoirs des jeunes filles certes, leurs idées de prince charmant, mais au moins je sauverais leur honneur. Et lui, il n'aura plus qu'à pleurer sa défunte popularité auprès des jeunes filles en fleur.
Fight, Hayley 2, Jason 1.
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Sam 12 Juil 2014, 19:27
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Mar 15 Juil 2014, 22:50
De magnifiques retrouvailles -ironiques.
D'où qu'il réagit pas, hein ? Pourquoi il reste calme alors que moi à l'intérieur je boue ? Je décide d'ignorer son histoire dégueulasse de règles, on a tous compris que tu es porté cul mec, c'est bon. Je me parle à moi même, comme pour ne pas sombrer, comme pour ne pas perdre cette confiance extrême qui me caractérise. J'en viens à me complimenter moi même alors que d'habitude j'ai juste besoin de savoir qui je suis pour me rassurer. Non, avec lui je perds tous mes moyens, tout ce que je sais sur moi même. J'en viens même à me faire pitié. J'ai envie de partir, de faire profil bas. Et ma fierté m'empêche de faire cela. Et la peur des conséquences, aussi.
Je serre les poings et mords ma lèvre inférieure, comme pour réprimer toute cette colère. Il me saoule, il m'énerve. Pourquoi je ne suis pas ce que me dit mon cœur, c'est à dire « fout lui une droite, tout ira mieux après » ? Parce que j'ai peur ? Je sais pas. C'en est limite si je ne pleure pas de colère, ma mâchoire me fait mal tellement je la crispe. En clair, je crois que j'suis pas bien. On se croirait dans une série mal foutue, car dans mes séries, l'héroïne arrive toujours à ses fins. Pourquoi moi, je n'y arrive pas, hein ? Pourquoi face à ce mec répugnant moi, la fille la plus belle de l'univers, je reste cloîtrée au sol, je reste impuissante ? Et lui qui réplique. J'ai envie de lui dire. Ta gueule. Fermes-là. Fermes ta bouche, ta gueule, ta gueule, ta gueule. Ces quatre mots qui tournent dans ma tête, en boucle, ce radio-cassette cassé, brisé. Qu'il se taise. Et non, mon calvaire n'est pas fini. Il en rajoute une couche : « Puis pourquoi tant de haine, tu te rappel pas tout les bons moments qu’on a passé, tu voulais plus me quitter, tu as eu des gros problèmes ? Tu as oublié ça ? Tout c’est bon moment ? »
C'en est de trop. Je le regarde dans les yeux, longuement, je respire, lourdement, puis le plaque contre le mur. Oui je suis plus petite que lui, mais j'ai de la force, moi. Je sens mes muscles se crisper et se contracter, je lui lâche alors, mauvaise « Tais toi, t'es hideux comme mec. Arrête de te foutre de moi deux secondes, on est pas en public, tu n'es pas un roi, tu n'as pas besoin d'être aussi faux cul. »
Je sens les larmes se former dans ma gorge, comme toute cette tristesse que j'ai toujours réprimée, comme toute cette colère qui me foudroie, qui s'est imprégnée de moi, que j'ai imprégnée en moi. Je continue, lentement : « Tu fais le beau en public, mais compte sur moi pour te ruiner, cette pseudo réputation de gentleman, il viendra un jour ou je marcherais dessus. » Je resserre mon poing, je plaque plus contre le mur, comme si je voulais l'encastrer à l'intérieur, violente, je lui lance, comme si je crachais ces mots : «Tu fais pitié, mec. »
Tout ce que j'aurais voulu lui dire, toutes les phrases désagréables, rien ne sort, rien ne peut partir de ma bouche. Je me sens faible, faible, et pourtant là c'est moi qui ai l'avantage. Suis-je destinée à être toujours martyrisée par ce pauvre mec ? Non. Non. Parce que je suis une princesse, une reine. Je dis non, et je compte bien un jour le détruire.
Fight, Hayley 2, Jason 1.
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Dim 20 Juil 2014, 18:34
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Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Dim 20 Juil 2014, 21:28
De magnifiques retrouvailles -ironiques.
Je sens son regard noir. Un sourire se dessine sur mon visage, j'ai enfin réussi à lui faire mal ? J'en sauterais presque de joie ! Oh pas. Je sens ses bras puissants me plaquer contre le mur, je n'ai pas d'autre choix que celui de reculer. Je ne supporte pas quand je suis sensée me soumettre car je suis une princesse, après tout. Je tente vainement de le faire reculer mais mes efforts ne le font pas bouger d'un poil. Un sourire pervers s'étire sur son visage et il dit alors : « Tu devrais arrêter de jouer avec le feu Hayley~ »
Je me sens soulever du sol et il me fixe dans les yeux. Je soutiens son regard, fière jusqu'au bout. Jusqu'au bout de quoi au juste ? Je respire, voulant me montrer confiance, après tout, il peut rien me faire, non ? Non, il peut pas. Je le dégoûte après tout. Heureusement que c'est réciproque. Il est si près que je sens son souffle sur mon visage, on pourrait bien penser à une scène absolument romantique dans une série quelconque, mais non. Je le vois dangereusement s'approcher, je cale ma tête contre le mur comme si je voulais passer à travers, impossible de bouger ou de riposter. Il est trop près et si je lève les bras je crois que je me déboîte un truc. Mais il cherche quoi, au juste ? Au fond de moi, je ne sais pas. Moi amoureuse ? J'en sais trop rien, et en ce moment je crois que je devrais arrêter de réfléchir. Il pose ses lèvres dégoûtantes sur les miennes, je deviens blanche, à moins que je ne rougisse affreusement, j'en sais trop rien. Je laisse échapper un gémissement qui aurait voulu dire « arrête connard » mais je ne suis pas sûre qu'il en ai comprit quelque chose, et même je crois bien qu'il s'en fout. Il se plaque plus contre moi, je sens tout son horrible corps contre mon MAGNIFIQUE corps à moi. Je tente de le faire reculer, vainement. Déjà il faudrait que je retrouve mes appuis sur le sol. Je sens mon corps battre la chamade, je le regarde avec des yeux qui se veulent contre mon gré, suppliants. Rien à faire. Je sens ses grandes mains (ouais besoin de préciser qu'elles sont grandes) se poser sur mon arrière train et se glisser sous ma chemise. Je frissonne. Les mecs de l'éducation sexuelle au collège nous ont bien dit « vous êtes maîtresses de votre corps ». Là je fais quoi ? Tout m'échappe, je ne suis plus maîtresse de rien. J'ai envie de crier, mais rien, rien. Puis c'est désagréable, je ne dirais pas que j'éprouve un certain plaisir, ça me dégoûte même, mais mon cœur lui ne semble pas d'accord. Enfin, pas d'accord avec moi, mais d'accord avec lui. Je me dégoûte au plus haut point, je sens sa langue pénétrer dans ma bouche à moi, et je peux rien faire, spectatrice. A chaque mouvement que je tente il resserre son étreinte. Il ment comme il embrasse. C'est horrible, c'est assez long pour que je puisse comparer ceux que j'échangeais tendrement avant et celui de maintenant. Le même. Exactement le même. Pourquoi j'étais conne, hein ? Pourquoi j'ai rien vu ? Pourquoi je me sentais supérieure et amoureuse à ce point ? Je sens les larmes monter au coin de mes yeux. Coeur brisé ? Impuissance que je ne veux pas assumer ? Rage ? J'en sais rien, un mélange de tout ça. Une larme coule sur ma joue, j'ai pas su la retenir, et merde. Si je cris je sens bien que toutes les gouttes vont partir avec, alors je subis, comme une victime, silencieusement.
Impuissante, je veux lui crier tout à la figure. L'idée de lui mordre la langue m'est bien venue mais je risque de me pincer. A contrario, je ne vois pas comment arrêter ça. Je prends mon courage à deux mains, après tout j'aurais pas mal pour rien, je lui attrape la langue avec la mienne et la mord. Pas trop fort, j'ai pas envie qu'il me nique la langue -ou qu'il me nique tout court- avec ses dents. Juste assez fort pour lui faire comprendre ce que je ressens là maintenant. Il arrête tout. Gagné. « J’espère que ça t’a plus princesse ~ »
Princesse. Je suis une princesse, mais pas la tienne. Je le fixe dans les yeux, fière. Le contact de la seule larme que j'ai laissé s'échapper dans le creux de ma poitrine me fait sursauter. Je ne montrerais pas une once de vulnérabilité face à ce type. Il voulait que je le supplie ou je ne sais pas trop quoi ? Qu'il crève, jamais de la vie. Je respire lentement pendant que mon cœur tente de se calmer. « Non. T'es pathétique, si tu as besoin de faire ça pour essayer de me montrer que tu es un homme c'est que tu manques cruellement de ressources. » Je choisis alors de jouer au plus fort. Je m'enfonce, mais je ne peux pas me laisser faire comme ça. Il y a bien un moment où je réussirais à le faire faiblir non ? Je tente de me réconforter, encore une fois, comme si je pouvais vaincre ce monstre. Comment ? Non, j'irais pas l'embrasser, vous êtes con ou quoi ? Non. Il me dégoûte et rien que ses mains qui sont là où elles sont me foutent des frissons. Les mots ? Pas que.
Je me mords la lèvre inférieure encore une fois, serre les dents au cas où il aurait l'idée d'engouffrer encore une fois sa langue dans ma bouche, qu'il aille se la mettre dans le cul sa langue ! J'en deviens vulgaire c'est horrible. Je le transperce du regard, déterminée, et soulève ma jambe droite de façon à atteindre le mur opposé. Le fait que la rue soit étroite joue maintenant en ma faveur finalement. Je viens prendre appuis sur celui-ci et ma seconde jambe vient le rejoindre (le mur, hein). Je pousse alors sur mes pieds afin de me coller contre le mur comme si je voulais y imprimer mon dos. Les mains de Jason se retrouvent donc coincées, soit il bouge, soit il a mal, au choix. A lui de perdre le contrôle de ses bras maintenant. Je dégage mes bras difficilement afin de les mettre sur ma poitrine, un sourire mauvais éclaire alors mon visage : « Je me répète, tu fais pitié. »
Je tente d'invoquer la foudre pour lui donner un coup de jus, le faire mettre genoux à terre -que je puisse le toucher, le par terre-, mais il ne bouge pas. Contrôlerait-il la foudre... Dieu, je n'espère pas, je perds un sérieux atout dans ce cas là...
Coeurs : 88 Messages : 402 Couleurs : LightSteelBlue J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Re: De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥] | Sam 16 Aoû 2014, 23:29
Une journée banale à crever. C’est en les vivants que je me dis que l’expression est parfaite; même le jour de ma mort était moins emmerdant. Ces journées où je ferrais n’importe quoi pour ne pas rester allongé sur le sol de ma chambre, observant les pieds d’une chaise - qui deviennent de plus en plus fascinants - dans un silence si présent que j'entends même la conversation des voisins du dessous. Je cligne à peine des yeux, concentré sur chaque millimètres de l’objet. Si jamais Drew entre dans ma chambre à ce moment-là, il va définitivement m’envoyer dans un hôpital psychiatrique - d’ailleurs, y en a-t-il a Skyworld? Surement. Je laisse échapper un grognement sourd et me retourne avec la grâce d’un éléphant shooté à la coke sur le dos, les yeux rivés vers le plafond. Plutôt intéressant.
«...je sers à rien…»
Je pousse un long soupire qui ressemble plus à une plainte qu’autre chose, et me redresse difficilement, rampant sur mon lit pour attraper mon portable. 16h43. Tant pis, je sors, en esperant que quelque chose se passera qui ne me fasse pas perdre ma journée. Je me lève, met mon portable dans une poche de mon pantalon et sort de ma chambre, tout en jetant un coup d’oeil à mon reflet sur ma glace mural. Bon, ça va, mes cheveux ont un peu trop poussés et m’arrivent légèrement devant les yeux mais on va pas chipoter. Je traverse le salon jusqu’à la cuisine, attrape un post-it et un stylo et note un petit mot à l’attention de mon colocataire pour le plaquer sur le frigo, puis prend mes clefs de l’appart’ et sort de celui-ci.
Mon casques planté sur mes oreilles, j’écoutais la musique qu’un blondinet horripilant avait fait - même si il m’énerve, je ne peux pas démentir qu’il s’en sort bien dans son metier - lorsque je m'aperçois que la plupart des gens autour de moi regardaient en murmurant dans une seule direction. Perplexe, je baisse mon casque sur ma nuque, accueillant un bruit sonore de moteur à côté moi, juste au moment où une voix familière s'élevait.
« Eh p’tit ange bleu, c’est combien ? »
Je frisonne et lance un regard glaciale en l’air, avec malgré moi un petit sourire ironique, et m’apprête à répondre lorsqu’il me soulève pour que j’atterisse sur ses genoux, dans sa cabine, et je profite du moment où j’atteris pour lui lancer avec une touche d’ironie:
« Plus que ce que t’as, mais on peut toujours négocier~ » « Je te kidnappe en monte charge, t’a vu ~ » « Difficile de passer à côté »
Je souris à mon blondinet préféré et me décale pour m’installer à côté de lui. Mais qu’est-ce qu’il avait foutu pour finir par me kidnapper en pleine rue avec ce machin? Je hausse les épaules et le laisse conduire en silence, jusqu’à ce qu’il tourne la tête avec une expression étrange. Suivant son regard, le mien se pose sur une jeune fille particulièrement...particulière, et je fronce les sourcils.
« Hayley ?! » « Elle fout quoi? C’est qui ce type? Attend, tu la connais? »
Je lance un regard surpris à Lyr’, ne m’attendant pas un seul instant qu’on connaisse tout les deux Hayley, mais n’ait pas le temps de placer une autre remarque, le blond fait le fifou avec sa nouvelle voiture de course, et je me retrouve plaqué contre lui en retenant un hurlement de frayeur. IL A PAS IDÉE DE FAIRE UN DÉRAPAGE AVEC UN MONTE-CHARGE, LUI. IL EST FOU. Mais je l’aime comme ça. Bref.
Il descend et se met à courir vers Hayley et le mec qui la colle contre le mur, et je le suis en volant, juste au dessus de sa tête, laissant échapper un sifflement admiratif lorsqu’il lance un éventail droit sur le mec. Sur le coup, celui-ci recule et mon blond tire Hayley sur le côté; voyant qu’elle allait tomber, je m’empresse de la ratrapper en calant mes deux mains sur ses omoplates, puis jete un coup d’oeil à Lyr qui avait sorti...SA BATTE, HAHA, SA BATTE, COMME DANS L’AR...Ok, il est sérieux.
« T’es qui espéce d’enflure ?! » « La pire rencontre de ta vie ♥ On touche pas la sister, surtout MA Sister. Tu voulais lui faire du mal, bah déjà mon petit Tu vas tout de suite aller te faire enc*l*r, avant que je le fasse moi-même avec ma batte, okay fils de p*te! »
J’esquisse un large sourire en remettant Hayley droite et coiffant rapidement ses cheveux avant de me poser à terre doucement, et m’adresse à la jeune demoiselle sans prendre la peine de baisser ma voix.
« Bin alors, c’était tout juste~ Qu’est-ce que tu fous avec un crétin pareil? Bon, j’avoue qu’il est tout à fait notre genre, mais t’as pas l’air aussi enchantée que d’habitude...Ooooh il te draguait c’est ça? C’parce que t’es bonne - pour une fille - alors je comprend, mais...non, ici y a que moi qui te fais chier avec ça. »
Je me tourne vers l’étranger avec un regard des plus innocent, tourne la tête vers Lyrnaël, puis re sur l’autre blond.
« Bon, la batte est déjà prête à ce que je vois, essaie de pas trop l’abimer, trésor, il a une bonne tête...roh, boude pas, t’es mon blond préféré. Bon, mettons les choses au clair. Ici, y a que moi qui peut emmerder Hayley. Donc tu t’incline devant sa grâce et tu retourne dans ton trou, la prochaine fois que je te vois...je veux pas de prochaine fois en fait. Sauf si tu veux finir dans mon lit, on peut s’arrang...je blaaague Lyr, je blague. »
Et un grand sourire angélique.
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De magnifique retrouvaille ironique [Ma sister Hayley ♥]