Sea, Sex and Sun ð Earl&Allen

Il tourne la tête vers toi et se met à rire. Tu lèves les yeux, inquisiteurs, sous son sourire taquin qui te rappellait étrangement Rei sur le point de te mordre.

« Ça ne me dérange pas, tu peux… s’il-te-plait. »

Tu hausse les épaules et, avec un naturel tout à fait occasionné, met de la crème sur le bout de tes doigt et commence à étaler sur les pectoraux du brun. Aucune gênes, tu frottes doucement pour ne pas lui faire mal tout en étallant, sous le regard ébahis de la jeune femme à côté. Earl semblait vouloir rire, et quelque part, toi aussi. Tu remets une mèche de cheveux derrière ton oreilles comme tu peux et baisses les mains sur son ventre, passant les doigts sur ses abdominaux que nombres de filles auraient été prêtes à tuer pour toucher. Et pour toi, il suffisait de demander. En jetant un coup d’oeil derrière son épaule, tu appercois un groupe de filles vertes de jalousie et leur lances un grand sourire innocent, puis te concentre sur ton travail. Une fois finis, tu te redresses et fais jouer les muscles de tes épaules pour les étirer; même en temps que fille tu gardais tes muscles, seulement moins visibles. Le brun fixe ton nez, et alors que tu allais lui demander pourquoi, il pose son doigt dessus en étalant le peu de crème qui s’y trouvait, devant s’être déposé lorsuqe tu remettais tes cheveux.

« Comment t’as fait pour te mettre de la crème sur le nez … ? Merci ~ Maintenant je n’ai plus qu’à bronzer tranquillement ! C’est sûr que si je me retrouve avec une grosse plaque rouge sur le dos, ça va pas le faire… »

Tu laisses échapper un rire léger, tout en étallant le reste de crème le long de tes bras, et il t’imite un moment avant de reprendre la parole.

« Tu dors où, ce soir ? Moi j’ai une villa pas loin d’ici… pour moi tout seul ! »

Tu clignes des yeux, penchant la tête avec un sourire en coin. Tu voyais petit à petit où il voulait en venir.

« Ca te dirait de passer la soirée avec moi ? Il y a plusieurs chambres inoccupées… »

Tu souris gaiement en le fixant. Tu ne doutais pas qu’il blaguait, tout simplement parce qu’il savait que tu étais un homme. Et puis que savais-tu de l’amour? Rien du tout. Terre inconnue. Tu ne différencie pas la drague d’une conversation habituelle, mais là tu avais deviné qu’il le faisait parce que les autres filles, autour de toi, te regardaient avec différentes expressions, toutes plus ou moins négatives; si tu avais été une vraie femme humaine, tu aurais pris peur. mais tu es un homme, et qui plus est, tu n’es pas humain; mais tu as quand même peur à vrai dire, et ton seul réconfort est de te dire qu’Earl est avec toi. Tu acquièce avec une nonchalance forcée avant de répondre avec des mots.

« Et bien, je n’avais pas prévue de rester ici cette nuit mais après tout, pourquoi pas!. »

En fait tu pensais rentrer ce soir, pour ne pas inquiéter Rei. Mais après tout ce n’était pas la première fois que tu disparaissais, et puis tu pourrais bien réussir à lui transmettre un message. Ainsi, après avoir fait un château de sable comme deux enfants, mais tellement majestueux et grand que vous auriez pu participer à un concours et être retournés dans l’eau, vous quittez la plage, alors que le soleil se couche à l’horizon, miroitant sur l’eau avec de longs rayons oranges et roses. Tu regardes l’horizon, une pointe de mélancolie dans le regard.

« C’est jolie, tu ne trouves pas? »

Tu souris, mais avant avoir pu faire un pas en avant, tu sens quelques chose sur ton pied. Poussant un cri aigu, tu te crispes en regardant le sol, les ongles enfoncés dans ta peau, et laisse échapper un énorme soupire de soulagement en voyant la petite tortue blanche de tout à l’heure qui grimpait courageusement sur ta cheville. Tu te baisses et la ramasse, la portant dans tes mains, et t’approches d’Earl.

«Elle m’a suivie...Je peux la garder? S’il te plais? »

Tu lui offres un sourire innocent, et après avoir eut l’autorisation, continues de marcher à côté de lui, la tortue posée sur ta clavicule, maintenue par tes mains, l’animal gigotant à peine et te regardant de ses grands yeux noirs. Au bout de quelques mètres dans une petite allée, vous vous arrêtez face à une immense villa magnifique.

«C’est ici? »

« Et bien, je n’avais pas prévue de rester ici cette nuit mais après tout, pourquoi pas!. »

Comme mon cher camarade répondit par l’affirmative, un large sourire étira mes lèvres. Ca me faisait plaisir, franchement. Je l’aimais bien, j’avais bien envie de passer du temps avec lui. D’ailleurs, la journée n’était pas encore finie, et nous nous lançâmes dans la construction d’un château de sable suffisamment impressionnant pour qu’un architecte nous tire son chapeau. Pour le coup cette fois, on attirait également l’attention des enfants qui regardaient notre œuvre avec de grands yeux éblouis, qui contrastait fortement avec leurs pâtés de sable à moitié affaissés dans lesquels ils plantaient leurs bâtonnets d’esquimaux en bois.

Plusieurs heures plus tard, lorsque nous eûmes terminé notre palais de sable et fait trempette à nouveau, nous récupérâmes nos affaires avant de quitter la plage. Je regardais l’horizon teinté de rouges et de dorés majestueux, remarquant qu’Allen faisait de même. En même temps, c’était un spectacle dont on ne pouvait se lasser : le soleil couchant est tout simplement magnifique, et voir son reflet incandescent sur l’eau transparente était encore plus majestueux. J’acquiesçai lorsque mon nouvel ami commenta la vue splendide qui s’offrait à nous, puis, nous quittâmes les lieux. Enfin, c’était notre intention, mais il y eut une très légère péripétie : en effet, l’adorable petite tortue que nous avions vu plus tôt dans la journée était en train de s’agripper à Allen. Je souris tendrement en la voyant, et ne pu pas refuser lorsqu’il me demanda s’il pouvait la garder. Ensuite, nous nous rendîmes chez moi.

***

«C’est ici? »

Je souris largement en observant l’immense villa qui se dresse devant nous. J’hoche la tête nonchalamment tout en me dirigeant vers la prote d’entrée.

« ouep ! »

Je sors les clés de mon sac, les faisant tournoyer autour de mon doigt par l’anneau qui les retenait ensemble, avant de faire cesser leurs tours brusquement en les attrapant fermement dans ma paume. Puis, me servant de la bonne clé, je déverouille la porte et la tien pour laisser entrer mon invité.

« Après toi… »

Je parle d’une voix affable, un large sourire étirant mes lèvres, avant de refermer la porte derrière elle. L’entrée est large, avec un grand escalier moderne qui amène à l’étage. A droite, une porte mène à une très large pièce toute ouverte avec des baies vitrées, d’où l’on peut apercevoir le front marin. Il y a une série de fauteuils confortables et de canapés, une télévision écran-plat avec tout son équipement vidéo, dans un style confortable et moderne. Au sol, une moquette beige et duveteuse qui te donne envie de t’allonger par terre en toute circonstance.

« C’est le salon ! »

Puis, je me tourne vers le fond de la pièce, ou l’on aperçoit un bar avec des tabourets dans un style cuisine américaine. Je dépose mes affaires par terre puis je sors deux verres du placard.

« Tu veux boire un truc ? »

A moi, je me sers un Monaco, tends son verre à Allen puis m’étire langoureusement.

« Punaise… c’est crevant, les journées à la mer ! » Je rigole doucement avant de continuer. « Viens, je vais te montrer l’étage ! »

Puis, tranquillement, je l’escorte jusqu’au premier étage. Un couloir mène à plusieurs chambres inoccupées toutes munies de salle de bain personnelles. Il y a aussi un grand bureau décoré sombrement – là où moi ou mon père travaille si besoin – et un petit salon plus fermé et confortable avec de gros fauteuils confortables et tout un tas de coussins avec de la dentelle et qui sent bon la lavande. Autrefois, c’était l’endroit où ma mère passait le plus de temps, il me semble, mais c’était un peu flou parce que ça datait. En tout cas, c’était l’endroit parfait pour se pelotonner au chaud avec une tasse de thé pour lire un bouquin – et non on a pas besoin d’être une fille pour faire ça je vous assure, bien que l’atmosphère donnait plus l’impression qu’il était nécessaire de lire Orgueil et Préjugé qu’autre chose.

Bref, je lui montrai la maison, commentant parfois sur des souvenirs que j’avais ou autre, avant de monter au deuxième étage, là où je m’étais installé. Et la bonne raison à cela, c’était que non seulement il y avait une vue magnifique sur la mer, mais en plus c’était une sorte de suite – il y avait la chambre, puis la salle de bain, et c’est tout ce qu’il y avait à cet étage, la pièce étant vraiment grande. Elle était décorée de manière assez masculine, avec un grand lit deux places, une large chaîne stéréo avec des enceintes immenses d’un autre côté, une TV accrochée au mur en face du lit, un placard immense aux portes coulissantes en bois sombre. Elle était bien rangée et impeccable. J’aime plutôt bien l’ordre, mais j’avoue que j’ai tendance à un peu laisser traîner mes affaires sur un long terme. Enfin bref.

« Je dormirais là. Si tu veux, il y a assez de place pour qu’on dorme dans la même pièce. »

Je lui fis un sourire complice.

« Bon. Ca te dirait, une petite douche ? »

Je lui propose comme ça, mais moi j’ai bien l’intention d’y aller. Je n’aime pas trop avoir plein de sable partout partout avec du sel et tout le tralala. Une bonne douche après une journée pareille, c’est le must. Puis, je me dirige vers la porte qui mène à l’immense salle de bain qui va de paire avec cette pièce, avec un douche sans cabine, une baignoire qu’on pourrait qualifier de petite piscine – bon j’exagère un chouïa mais tout de même – avec option jacuzzi. J’attrape la crème après-solaire qui est posée sur le bord des deux lavabos taillés dans une plaque de marbre, m’en tartinant généreusement sur le torse et les épaules, attendant que mon camarade se décide.

Etant donné son large sourire et le fait qu’il avance vers la porte d’entrée, tu devines sa réponse avant qu’il ne la dise, et lui emboîte le pas, attendant sagement qu’il ouvre la porte en fixant ta petite tortue.

« Après toi… »

Tu lui souris en entrant, comme seule réponse à la galanterie typique d’un hôte, mais aussi d’un homme envers une femme - bien que tu sache pertinement que dans ton cas, c’était le premier qualificatif. La jeune homme te fais le salon, après que tu ais posé tes affaires dans l’entrée, et te proposes un verre que tu acceptes avec un sourire. Tu sirotes doucement ton verre, jetant des coups d’oeil un peu partout pour repérer la maison.

« Punaise… c’est crevant, les journées à la mer ! Viens, je vais te montrer l’étage ! »

Tu le suis docilement, tenant toujours ton verre, et écoutant tranquillement chaque choses qu’il te disait en te faisant visiter la partie supérieur de la villa, le premier et second étages, ce dernier entièrement occupé, apparemment, par Earl. Tu poses le verre sur une table basse et regarde par la fenêtre, qui donne sur la mer.

« Je dormirais là. Si tu veux, il y a assez de place pour qu’on dorme dans la même pièce. »

Tu hoches doucement la tête, sans ajouter plus de chose. Il ne t’avais pas demandé pourquoi, aussi tu ne pris pas la peine de lui dire que dormir seul te faisait peur; comme un enfant. La solitude nocturne te rappelait tes premières années, et tu préferais tellement les oublier que depuis, tu dormais toujours soit dans la chambre de Seth, puis plus tard dans celle de Rei, quand ce n’est dans le même lit. Alors, si tu pouvais éviter de dormir seul, tu attrapais cette chance, surtout que, d’après ce que tu savais, c’était plus souvent les filles qui proposaient de dormir dans la même chambre que leur amies, moins les hommes en fait j’en sais rien omg.

« Bon. Ca te dirait, une petite douche ? »

Tu arques les sourcils, surpris de sa question, avant d’hocher la tête. Il n’a absolument pas la tête d’un violeur, alors tu te dis que tu n’as rien à craindre. Il s’éloigne vers la salle d’eau, et tu tournes la tête vers un miroir. En voyant ton reflet, louchant sur la poitrine avantageuse ornant ton torse, tu te rappelles que tu n’as plus besoin de rester sous ta forme féminine. Avec un craquement sinistre, tu changes de forme, une grimace de douleur lorsque tes os se craquent, grandissent, que ta poitrine s’aplatit pour former ton torse musclé, ton visage changeant à peine et tes cheveux rentrant à leur racine. Cette facette de ton pouvoir était la plus dérangeante et la plus douloureuse, surtout dans ce sens-là.

Enfilant un maillot de bain masculin, après avoir retiré l’autre, bien sur, tu déposes tes affaires sur le lit, reprend la petite tortue qui avait patiemment attendue sur la table, et te diriges à ton tour vers la salle d’eau. Tu frappes doucement à la porte avant d’entrer, dévisageant Earl du haut de ton mètre soixante-quinze, tout en étant largement plus petite - il doit bien avoisiner les deux mètres salow. Largement plus silencieux sous ta forme masculine, pour tu ne sais quelle raison, tu ne fais que hocher la tête en t’appuyant contre le mur, attendant qu’il ait finit de se couvrir de crème après-solaire, chose que tu n’as pas besoin de par ta nature. Tu baisse les yeux vers la petite tortue qui tourne la tête vers la baignoire remplie d’eau, et t’avance pour la y déposer, l’observant barbotter doucement.

Alors que je continue de prendre soin de ma peau – pas besoin d’être une meuf pour se soigner, franchement – j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau. Je me tourne, et… Oh ! Un grand sourire dévoilant ma série de dents parfaitement alignées illumine mon visage. Je m’approche du brun qui vient d’entrer dans la pièce tout en le fixant d’un air amusé et un peu curieux. J’avais raison : c’est que c’est un beau-gosse, en mec, et puis en plus il est vachement plus musclé que ce que je pensais. Bon, c’est pas G.I. Joe ni Captain America, mais ses muscles sont finement travaillés et apparents. Un peu comme moi, en somme. Car oui, malgré ma taille, je ne pense pas faire partie de la catégorie des poids lourds, je suis pas Rambo ou action man, je suis juste bien musclé. Mais pas trop. Enfin, je crois, d’après ce que ma sœur a l’habitude de me dire – et je crois que je peux me fier à ses goûts en matière d’hommes.

Enfin bref, mettons mes muscles à part. Je regarde donc mon invité – qui a changé de maillot de bain, je note, enfin tant mieux pour lui parce que je suis sûr que le bikini ne serait pas tout à fait assorti à sa carrure bien que je trouverai ça très amusant à voir – tout en souriant, terminant mon tartinage de crème. Il reste très silencieux, et je devine que s’il n’est pas très extraverti, il l’est encore moins sous sa forme originale.

« Bon, si ça te gêne on peut y aller chacun son tour, mais moi je m’en fiche un peu. »

Entre mecs, ça pose pas problème, franchement. Je suis pas d’une pudeur folle – bien que les bases soient là, je ne vais pas aller me promener à poil dans la rue, déjà j’en ai aucune envie, mais ce serait carrément horrible. J’ai beau être un grand gaillard, le fait de me retrouver totalement nu devant une foule d’yeux n’est pas l’idée qui m’est la plus agréable en ce monde, bien loin de là. En tout cas, je souris devant sa taille – oui, pour moi, il n’est pas très grand. Je ne me vante pas de ma taille, mais c’est vrai que tout le monde a tendance à être petit pour moi. D’ailleurs c’est ce qui me pousse à être une figure protectrice, mais c’est un autre sujet.

Je m’étire langoureusement avant d’attendre sa réponse. Il ne dit rien, mais je comprends que ça ne le dérange pas. Il regarde distraitement son adorable petite tortue barbotter dans la baignoire. Moi, pendant ce temps, je lui sors une serviette, la pose sur le bord du lavabo et lui montre, puis j’allume la douche pour laisser chauffer l’eau. Pendant ce temps, je retire mon bas de maillot de bain et le caleçon que je porte – ouep, j’en porte toujours un en dessous, c’est plus confortable, j’crois – dévoilant mon corps d’adonis qui commence à luire d’une jolie teinte dorée. Le soleil me fait du bien. Quoi qu’il en soit, je me jette un coup d’œil moqueur dans le miroir, comme à mon habitude – je ne suis pas très vaniteux, si vous voulez savoir – puis je me glisse sous le rai d’eau chaude qui éclabousse le sol, une légère buée d’eau commençant à se former autour de nous. Oui, je prends ma douche très chaude. Je reste sous le jet sans rien faire quelques instants, puis me tourne vers mon camarade, un grand sourire taquin sur les lèvres.

« Tu veux que j’te lave le dos ? »

Je lui lance ça, riant légèrement tout en sentant sur le bout de ma langue le sel qui se déverse dans l’eau, se décrochant de mes cheveux et de ma peau pour la laisser enfin respirer.

« Au fait, on te l’a sûrement déjà dit, mais t’es très beau hein. »

Je ris encore, désarmant totalement ma phrase de quelconque sensualité – ça aurait pu, mais je ne joue pas sur ce terrain là, désolé mes beaux – tout en me savonnant le torse de mes grande mains agiles. Mes cheveux qui d’habitude sont des épis désor-ordonnés (oui, Serah essaie toujours de définir ma coiffure et celle de mon frère qui a également hérité de ces cheveux qui sont étrangement dérangés et pourtant parfaitement bien mis), sont à présent lissés autour de mon visage. Je cherche la bouteille de shampooing des yeux – sans succès – et me tourne vers Allen.

« Euh, le shampooing est pas posé sur le bord du lavabo par hasard ? »

Tu regardais toujours la petite tortue avancer doucement lorsque la voix d’Earl retentis derrière toi.

« Bon, si ça te gêne on peut y aller chacun son tour, mais moi je m’en fiche un peu. »

Tu tournes les yeux vers lui, secouant légèrement la tête de droite à gauche pour montrer que tu t’en fiches. Tu avais l’habitude de prendre des bains avec des hommes, que ce soit Seth ou Rei, alors le corps d’un homme, nu, t'importe assez peu - de même que celui d’une femme, ce qui mettait en doute ta sexualité. Le brun te montre une serviette posée sur le lavabo, signifiant qu’il s’agissait de la tienne, avant d’allumer l’eau et de se déshabiller. Par principe, tu ne l’observes pas en même temps, et l’imite une fois qu’il est entré sous la douche. Tu fixes quelques instants la vapeur, constatant que l’eau devant être brûlante: tu les aimais chaudes aussi (omg ce double-sens j’ai honte)

« Tu veux que j’te lave le dos ? »

Il riait, et un léger sourire vint également couvrir ton visage. Au fond ça ne te gênais pas, mais tu ne voulais pas abuser des autres, que ce soit de leurs services ou leurs confiance. Tu entres à ton tour dans la douche, l’eau chaude glissant sur ton corps, et la réaction te faisant découvrir quelques écailles scintillantes sur tes avant-bras, tes cuisses et tes joues.

« Au fait, on te l’a sûrement déjà dit, mais t’es très beau hein. »

Tu sursautes, ne pouvant empêcher tes joues de prendre une teinte légèrement plus rosée. Te complimenter sur ton apparence aussi directement n’était pas dans ton habitude; tes yeux, si, toujours. Toi, à part Rei, non. Earl se met à rire en se lavant, et tu secoues la tête, commençant à passer tes mains dans tes cheveux.

« Euh, le shampooing est pas posé sur le bord du lavabo par hasard ? »

Tu tournes les yeux en direction du-dit lavabo, et apperçoit en effet un petit tube de shampoing. Etant le plus près, tu tend la main et attrape le flacon entre tes doigt, faisant attention à ne pas mouiller le sol avec ton pouvoir, puis tend la bouteille à ton hôte. Tu pestes un instant en sentant pousser de chaque côtés de ton crânes des petites sortes de nageoires, en longs ovales , remplaçant habituellement le crin de cheval sous ta forme animal. Ressemblant un peu trop à une fée à ton goût, tu les forces à se rétracter, ignorant les écailles sur tes bras. Il t’arrivait qu’au contact de l’eau, la transformation se fasse toute seule, mais c’était encore rare. Tu marmonnes pour toi-même, en te disant que tu avais de la chance que ça ne te sois pas arrivé dans la mer. Jetant un coup d’oeil à Earl, tu marmonnes un « Désolé... » et prend à ton tour du shampoing pour frotter tes cheveux de jais, laissant ton corps aussi pâle que celui d’un vampire se débarrasser du sel tout seul.

Un mouvement derrière toi te fais tourner la tête et tu retiens un cri, te collant contre le mur derrière Earl, fixant une petite forme blanche dans les aires. Tu restes bouche-bé, ébahis, tes yeux bleus glacés plongés dans ceux, verts, de la petite tortue, qui, là où se tenait habituellement les pattes, possédaient deux paires d’ailes de plumes blanches, et voletait tranquillement vers vous. Le visage pétrifié et les yeux larmoyant, tu atrappes le bras d’Earl en le tirant vers toi, comme pour te cacher.

« E...earl, la...la tortue...elle... »

Allen attrapa le shampooing, donc, et me le passa. Je le remerciai en m’en emparant avant d’en pendre un peu dans le creux de ma paume avant de la passer dans mes cheveux afin de les laver. Je pose la bouteille sur un porte-savon fixé au mur tout en continuant de ma laver – vous voulez que je fasse quoi d’autre, sans la douche ? Et je vous interdis de faire des commentaires qui dépassent les règles de bienséance, merci beaucoup. Enfin bref, rien de bien palpitant, à part que deux beaux-gosses prennent leur douche ensemble. Enfin, pas tout à fait, étant donné qu’Allen était actuellement en train d’avoir des changements bizarres que j’observais du coin de l’œil. Des écailles apparaissaient ici et là sur sa peau, ainsi que des sortes de nageoires de chaque côté de sa tête. Il sembla réfréner cette sorte de transformation, l’air vaguement embêté. C’était un hybride ? Non… je ne crois pas. Déjà, c’était un sang-mêlé, je le sentais. Mais son aura différait de celle d’un hybride – ce sont eux qui sont capables de transformations animales en général. Ah ! Peut-être est-il capable de se changer en créature mythique ? Qui vivrait dans la mer ? Bah, peut-être. C’est probablement le cas, mais cela importe peu.

Alors que je me perdais dans mes pensées, mon camarade me surprit une nouvelle fois en se faufilant aussi vite que l’éclair pour se cacher derrière moi. Je fus légèrement surpris et le fixais quelques instants sans comprendre. Il regardait derrière moi, alors je me retournais, m’attendant à apercevoir une personne louche couverte de sang ou que sais-je, mais à la place…

« E...earl, la...la tortue...elle... »

J’hoche la tête vaguement en fixant la petite créature qui flotte dans la salle de bain, de petites ailes blanches à la place de ses nageoires de chaque côté de sa carapace. Allen tire sur mon bras comme pour se cacher – d’ailleurs c’est drôle, il n’est pas si différent en homme qu’en femme finalement -  doucement, après avoir observé quelques instants de plus la tortue volante, je pivote vers lui et lui fais un sourire rassurant.

« C’est bon, elle va pas te manger. On dirait juste qu’elle a eut de la chance de ne pas tomber sur des humains normaux… qui sait ce qui aurait pu lui arriver ! »

Je m’écarte doucement de lui, sortant de sous les jet d’eau de la douche, et attrape délicatement le reptile à carapace entre mes longs doigts avant de revenir auprès du brun. Je lui met la tortue sous le nez – exactement comme il l’avait fait plus tôt dans la journée.

« Tu as bien fait de la ramener, il semblerait que vous ayez été faits pour vous rencontrer ! »

Je ris avec légèreté, ne saisissant pas moi-même la profondeur de ce que je viens de dire, ne me doutant pas que j’ai bien plus raison que cela. Car en effet, le lien entre ces deux individus serait bien aussi puissant que celui que j’avais avec Ceylan, qui d’ailleurs venait d’entrer paresseusement dans la pièce. Je tournai mon regard de jade vers lui, tandis qu’il était en train de me bombarder de questions mentales sur l’individu qui se trouvait à mes côtés, bien qu’il ne semblât pas si intéressé que cela par les réponses que j’avais à lui offrir. Lié à mon esprit, il avait eut une assez bonne vue de ce que j’avais fait toute la journée, il sourit dans mon esprit, tandis que moi j’apercevais l’activité qui l’avait accaparé pendant toute la journée, je nomme : la sieste au soleil.

Je sortis de la salle de bain après avoir drapé ma taille dans une serviette blanche, allant dans ma chambre. J’enfilai un boxer noir et un bermuda en tissu confortable – que j’utilisais pour dormir – tout en prévoyant des affaires pour mon invité du soir. La serviette posée sur mes épaules, de chaque côté de mon cou, je m’affalai sur le lit paresseusement en soupirant. Un sourire en coin sur les lèvres, je me tournai vers Allen, un ton taquin dans la voix.

« Eh poulette, tu veux manger quoi, ce soir ? Si tu veux on peut commander un truc. Je suis d’humeur à manger n’importe quoi. »

Je rigolai avec légèreté en me redressant pour l’observer. Bien entendu, le surnom tenait de la journée qu'on avait passée ensemble. Et puis j'aimais bien le taquiner.

Tu déglutis en tirant un peu plus sur le bras du jeune homme. Apres avoir compris de quoi il s'agissait, tu avais moins peur que tu n'étais surpris et perdu. Earl se tourne vers toi avec un sourire rassurant, qui te détend légèrement.

« C’est bon, elle va pas te manger. On dirait juste qu’elle a eut de la chance de ne pas tomber sur des humains normaux… qui sait ce qui aurait pu lui arriver ! »

Tu hoches doucement la tête, les yeux rivés dans ceux de la petite tortue qui battait doucement ses ailes de plumes, se déplaçant lentement vers eux. Le brun se détache de toi, s'éloignant quelque peu du jet d'eau pour attraper l'animal entre les doigts, qui ne montre aucun signe de réticence. Il revient au coeur de la douche et approche la tortue a quelques centimètres de ton visage, te faisant loucher sur sa petite tête au bout pointu

« Tu as bien fait de la ramener, il semblerait que vous ayez été faits pour vous rencontrer ! »

Il avait dit ça en riant. Tu attrapes la petite tortue, omnibulé par sa présence, et la pose sur ton torse où elle s'etend paresseusement. Tu retiens un petit rire lorsqu'un déclic se fait au fond de toi, en même temps qu'un chat entre dans la salle d'eau. Earl se tourne vers lui, et d'après leur silence, tu en déduis qu'il s'agissait de son affilié. Tu n'en avais jamais vraiment vu de près, car Rei n'en avais plus: il t'avais vaguement expliqué qu'il était mort lorsque son oeil gauche a changé, jamais plus de détails, alors tu ne lui en demandais pas. Tu ne voulais pas le blesser. Tu continues de fixer la petite tortue, appuyé contre le mur de la douche.

Tu finis ta douche peu après Earl. La serviette enroulée autour de la taille, il sort de la salle de bain lorsque tu arrêtes l'eau. Tu poses délicatement la tortue sur le bord du lavabo et l'observe tout en te séchant rapidement, en particulier grâce a ton pouvoir de manipulation d'eau. Au bout d'un certain moment, une vois résonne dans ton esprit et tu étouffes un cri, paniqué.

« Allen est ton prénom? »

Tu tournes la tete dans toutes les directions, cherchant une femme cachée quelque part. Rien. La salle était vide, il n'y avait que toi. Et la tortue.

« Je suis la, en bas, sur le bord du lavabo. Hum. La tortue. »

Tu ouvres de grands yeux ébahis en regardant le petit reptile blanc. Non, décidément, tu n'avais rien compris.

« Je m'appelle Hedwige! »

Un certain temps plus tard, tu sors de la salle, une autre serviette autour de la taille, la petite Hedwige posée sur ton épaule. Tu avais encore du mal a tout assimiler, mais la tortue avait expliqué la plupart des choses, et tu te retrouvais avec un air d'enfant perplexe devant un problème de maths. Tu te diriges automatiquement vers Earl,  allongé sur son lit. En te voyant arriver, il se redresse et te regarde avec un petit sourire, et tu penches la tete.

« Eh poulette, tu veux manger quoi, ce soir ? Si tu veux on peut commander un truc. Je suis d’humeur à manger n’importe quoi. »
« Euuh... Je sais pas...kebab? Avec une salade en plus. Pour .. Hedwige. »

Avec un sourire idiot aux lèvres, tu montres la petite tortue qui claque la bouche pour montrer son accord, avant de te diriger vers tes affaires et d'en sortir un caleçon propre - tu en avais pris un pour te changer après la plage - puis retournes vers le lit en enfilant le pantalon qu'Earl t'avais mis de côté. Tu t'assois lourdement sur le lit, malgré ton poids plume, et caresse la petite tortue.

« Elle m'a dit que je suis devenu son lié. J'ai pas tout compris, mais...le chat de tout a l'heure, c'était le tien? »

Tu regardes la petite tortue, qui te tend ton geste, tandis qu’Earl prenait le téléphone pour commander votre repas. Tu l’écoutes vaguement parler et donner l’adresse avant qu’il ne revienne vers vous et s’assied.

« Ouep ! Ceylan, cette mauvaise tête, c’est mon lié. Aïe, mais arrête crétin ! »

Entre ces deux phrases, le chat était  grimpé sur les genoux de son lié, enfonçant apparemment ses griffes; sur le coup, tu fus bien content que la tortue n’en possède pas. Tu souris chaleureusement en les voyant se ‘disputer’, Earl tenant son affilié à bout de bras pour ne pas recevoir de coup de pattes, avant qu’il ne repose la boule de poil ronronnante au creux de ses jambes.

« Hm, Désolé ! On a tendance à jouer la comédie, c’est une vieille habitude. On se connait depuis longtemps, alors on a nos petits jeux… Tu es très chanceux d’avoir toi aussi un affilié à présent. Les gens qui n’en ont pas ne peuvent pas comprendre… c’est quelque chose de vraiment très puissant. Un peu comme un membre de notre famille, mais c’est comme s’il est également… une partie de moi… même s’il voit tout ce qui se passe dans ma tête ! »

Hedwige t’avais prévenu pour la télépathie, et tu te doutais qu’il te faudrait du temps pour t’y faire. Pour ce qui était du lien, tu en étais vraiment heureux, tellement que l’information ne t’étais pas totalement montée au cerveau. Avoir un vrai membre de ta famille - après avoir abandonné Seth - était quelque chose qui t’avais grandement manqué, si on mettait de côté ton vampire, qui agissait comme un petit frère. Le jeune homme et toi vous mettez à discuter sur le sujet, caressant chacun son affilié - la carapace de la tortue avait quelque chose de doux, comme lorsque tu caressais des ailes.

« Bon, tu veux faire quoi en mangeant ? Tu veux regarder un film ? Sinon on peut juste continuer de parler. D’ailleurs, le coursier devrait pas tard- »

Il n’eut pas le loisir de finir sa phrase, car la sonnerie retentit, te faisant sursauter. Earl sauta du lit et descendit récuperer les commandes, tandis que tu attendais patiemment, assis sur le lit; il ne tarde pas à revenir, portant les commandes, ainsi que deux plateaux et les verres d’un peu plus tôt. Il dispose les kebab sur les plateaux, va chercher une bouteille de coca et remplie vos deux verres, sous ton regard attentif. Tu t’attaque ensuite à ton plateau, mordant dans une frite que tu ne tardes pas à avaler totalement.

« Hmm, y’a pas à dire, manger n’importe quoi, c’est trop cool. »

Tu ris doucement et hoche la tête; ça te rappelait le Japon. Depuis que tu étais arrivé sur l’Île il y a deux ans, tu ne mangeais que rarement en ville, puisque vous habitiez loin, et passais ton temps à l’Atlantide; ta nourriture était principalement composée de poisson, et celle de Rei, de viande. Tu notes dans un coin de ta tête de penser plus souvent à aller en ville, et y emmener Rei avec toi.

« Alors, programme de la soirée ? Dis ce que tu veux ! »

Un petit rire s’échappe à nouveau de ta gorge, et tandis que le brun nourrissait Ceylan, tu attrape un bout de salade resté à part et la tend à Hedwige, qui la mâche tranquillement, posée sur ta cuisse droite. Tu lèves ensuite ton regard vers Earl revenant sur le lit, continuant de manger en discutant quelques minutes, le plateau se vidant progressivement. En jetant un regard sur le côté, tu avises un coussin qui te fais de l’oeil depuis un moment. Tu profites d’un instant de diversion pour l'attraper et le planquer derrière toi, continuant de grignoter ton kebab l’air de rien. Une fois la dernière bouchée avalée, tu glisses une main derrière ton dos et la referme sur le tissu, puis abats ton arme sur la tête de ton ami, un large sourire dessiné sur tes lèvres. Par précaution, tu sautes d’un bond en bas du lit et recules de quelques pas, Hedwige s’éloignant pour se percher sur un meuble en hauteur.

Rire tranquillement, manger à sa faim, être insouciant. Tout ça, ça fait du bien. Passer du temps avec une personne qu’on apprécie, ne pas se prendre la tête, être heureux, tout simplement. Earl avait la chance de profiter de tout cela en compagnie d’Allen. Il était vraiment bien, il se sentait calme, serein, ses soucis oubliés. En vacances, oui, voilà… de vraies vacances. Il avait vraiment bien fait de s’éloigner de l’île et de la montagne pour souffler, mettre ses soucis de famille à l’écart et ne penser qu’à lui, tout simplement. Et le voilà comblé : il a rencontré une personne vraiment sympathique avec qui il peut passer du temps tranquillement, en bonne camaraderie. Une personne avec qui il n’a pas besoin de jouer la comédie car c’est également un Sanctuarien – d’ailleurs sur ce coup il avait eut de la chance. Et en plus, une personne avec qui il s’entendait vraiment. Avec qui il pouvait discuter naturellement, blaguer de tout et de rien, comme s’ils étaient déjà des amis de longue date.

La dernière frite et bout de pain, vestiges du kebab anciennement complet, avalés, Earl poussa un long soupir de contentement, un sourire se dessinant sur ses lèvres joliment dessinées. C’était ce genre de soirées qui lui avait manquées. Juste passer du temps confortablement avec une personne qu’il aime bien…. Et qu’il va aimer de plus en plus car- EH ! Au moment où il Earl se sentait parfaitement reposé et surtout ne s’attendant pas du tout à une quelconque attaque, un oreiller vint s’écraser contre son visage avec un « poof » sonore assez satisfaisant. Béat devant un tel acte et surtout… totalement pris par surprise, il resta quelques instants sans rien faire à marmonner des paroles incompréhensibles dans le tissu. Allen fit ensuite un bon en arrière, laissant le fae respirer et comprendre ce qui s’était passé : mais c’est que Mr Allen je-n’ai-aucune-émotion-sous-ma-forme-masculine lui avait balancé son coussin dans la tronche ! Et il y était pas allé de main morte en plus ! Earl eut un ricanement, frottant son nez légèrement douloureux devenu rouge sous l’impact du repose-tête qui avait eu la chance d’entrer en collision avec son si harmonieux visage (oui j’aime flatter mes personnages). Sans quitter des yeux son nouveau rival, il attrapa un coussin à son tour, se redressant sur le lit, un genoux posé et l’autre relevé, comme prêt à bondir. Un sourire étira encore plus ses lèvres quand il prit la parole.

« Ooh, je vois… Monsieur a envie de se battre ? Je peux te promettre que je ne me ferais pas avoir aussi facilement une deuxième fois ! »

Et avec ces dernières paroles, il s’élança en avant, son oreiller brandit devant lui comme si c’était une redoutable épée, éclatant d’un rire fort tandis que les deux jeunes hommes commençaient une épique bataille d’oreillers – sexy 83 – comme deux gamins à une soirée pyjamas. Les deux amis, hilares, redoublaient de force et de bonds agiles, se servant aussi bien de plusieurs oreillers que de la couverture pour se combattre avec une ferveur impressionnante, rendant la scène presque ridicule tant leurs mouvements semblaient puissants et périlleux pour une simple bataille de polochons.
Cependant, Earl étant naturellement plus rapide, agile et fort, réussit à plaquer Allen sur le lit – oui, ils en sont arrivés aux mains à la fin tellement ils étaient à fond dedans – les envoyant rouler sur la couette désordonnée en un entremêlement chaotique de bras et de jambes. Victorieux, Earl se redressa au dessus du sang-mêlé, ses genoux de chaque côté de son bassin Nooon ça n’a rien de subjectif lolol, lui faisant un large sourire fier de lui. Il leva un poing en l’air comme un enfant qui aurait gagné sa partie de football puis se remit à rire, hilare. Il entendait Ceylan râler parce qu’ils faisaient trop de bruit – alors qu’en réalité il s’était bien amusé du spectacle, ce sale matou – et cela ne faisait que l’amuser encore plus. Le fae se laissa rouler à côté d’Allen, se tenant le ventre en faisant un grimace.

« Aïïïe j’ai mal aux abdos à-à force d-de rire… »

Il reprit son souffle après quelques instants et pivota pour regarder son camarade de ses yeux verts pétillants.

« C’était un beau match, partenaire ! »

Il avait pris un ton plein d’humour, la complicité entre ces deux là étant à présent palpable. Comme quoi, quand on dit que les hommes peuvent devenir de véritables amis rien qu’en se battant… c’est peut-être pas tout le temps faux. Ca doit avoir à faire avec les testostérones, sûrement…