Son & father : the BIG big show in vegas city ♪

L'adolescent avait passé sa journée à flâner dans les couleurs presque silencieux de l'Olympe, il avait passé quelques heures avec sa douce sur le bord d'une plage terrestre. Maintenant, le soleil s'était couché et lui, faisait tourner un vent tiède autour de sa personne pour s'amuser. En quelque sorte, cette chose pouvait lui servir de bouclier, quiconque fonçait dedans serait propulsé à quelques mètres de lui, c'est ce que font les vents forts. Il n'eut le temps que de cligner des paupières avant de se faire foncer dessus par un paternel trop affectueux, il coupa le vent qui l'entourait avant de se faire serrer - beaucoup trop fort qu'il aurait sans doute dit. L'adolescent leva le regard vers son père, qui le gardait dans ses bras pour une raison qui lui échappait complètement. « s'amuser » ? avec son père ? Zephyr n'eut pas le temps de réagir qu'ils s'étaient envolés tous les deux dans une région qu'il connaissait très peu de la Terre. L'adolescent privilégiait surtout les endroits calmes, où d'une grande beauté, les sites touristiques même pouvaient y passer, mais les endroits bruyants comme celui dans lequel ils venaient de plonger ne lui disait absolument rien qui vaille. Il fit un demi-tour sur lui-même, avec un sourire aux lèvres. Il n'avait plus aucun doute maintenant, il allait réellement s'amuser avec son père, bien qu'il l'avait un peu forcé à se rendre ici avec lui. Il avait l'habitude, eole n'avait pas cette « aptitude » à demander la permission avant de faire quoi que ce soit et surtout pas envers son gamin. À cette heure, dans n'importe quel autre endroit de la planète, il aurait fait noir. Cette ville illuminait de mille feux, elle aurait même pu tromper quelqu'un sur l'heure tellement les lumières étaient puissantes. Partout, il y avait des néons qui indiquaient les meilleurs endroits pour des montagnes de choses différentes. On ne devait jamais manquer d'activité à faire dans ce coin-ci. Zephyr n'avait pas l'habitude d'embarquer dans les bêtises marquées de son paternel, mais cette fois, il se laisserait prendre au jeu ; parce qu'il s'est fait abandonner par son meilleur ami qui avait envie d'une soirée romantique.

• « OKAY. Je veux bien qu'on passe du temps ensemble, mais par pitié, ne me fais pas honte devant tous ces gens ! » le supplia-t-il du regard en se tournant légèrement vers la masse de population qui ondulait dans les rues.

Eole n'avait pas l'habitude de se mettre à faire n'importe quoi, mais zephyr était totalement contre les infidélités de son père, de le voir de ses yeux vus serait la plus grosse bêtise que le paternel pourrait commettre. Le dieu commençait à sentir la fébrilité des lieux faire monter son adrénaline en poussé géante qui menaçait d'éclater bientôt. Il regardait tous les endroits en se disant qu'ils n'auraient jamais assez d'une soirée pour s'amuser à visiter le plus de bâtiments possible et en profiter un maximum. L'adolescent ne savait plus où donner de la tête tellement tout ce qui se trouvait devant lui avait l'air « tentant ». Il se retourna pour faire face à son père et un large sourire apparut sur ses lèvres minces.

• « Tu connais mieux l'endroit. Par où on commence ? »

Il se sentait déjà tout heureux, seulement à penser qu'il pouvait passer enfin un peu de bon temps avec eole. Régulièrement, l'adolescent se faisait gronder, car il n'assumait pas parfaitement son rôle de vent de l'ouest. On remettait constamment sa place et son rôle auprès de son père, mais bien qu'il n'y consacre pas beaucoup de temps, son travail est bien fait - lorsqu'il l'est. Aujourd'hui, c'était complètement différent. Il allait pouvoir s'amuser, seulement ça, sans penser au reste. OK. Il se disait justement qu'il aurait sûrement eut plus de plaisir avec eros qu'avec eole, mais ça lui passerait au cours de la soirée. Il pouvait toujours ramener un souvenir à son meilleur ami, pour le narguer un peu. Il verrait plus tard, s'il avait le temps.

Le jeune homme tournait la tête vers la droite, puis vers la gauche afin d'observer toutes les merveilles - et aussi tout ce qui n'était pas merveilleux, tel l'homme là-bas, la tête par-dessus la poubelle à gerber - que le monde des mortels avait à offrir et ce, même à deux dieux. Leur supériorité n'avait rien à voir dans ce monde chaotique, personne ne priait héra pour son mariage. Personne ne priait zeus pour avoir la santé. Ils vivaient de plaisir, de luxure, de pécher. L'adolescent fit un bref sourire en sentant la main de son père le tirer vers un endroit qu'il n'allait pas tarder à découvrir. Il se dégagea gentiment, connaissant beaucoup trop les préjugés humains pour se faire étiqueter. Il ne voulait pas qu'on le regarde parce que son père lui tenait la main dans la ville du pêcher ; c'était immoral, même pour lui. Zephyr n'était pas quelqu'un de spécialement démonstratif physiquement de ses émotions. Il était heureux d'être en compagnie de son père pour découvrir ce qu'il ne connaissait toujours pas du monde terrestre, qui lui en avait déjà tellement offert depuis des années. Ils s'arrêtèrent quelques minutes devant la porte d'un immeuble où les escaliers descendaient vers le bas avant que l'on puisse découvrir une porte bien gardé. Déjà à cette hauteur, ils pouvaient entendre la musique à travers les parois de l'immeuble. Il haussa doucement les épaules avant de suivre l'autre dieu à travers les gens jusqu'à une table un peu plus en retrait ; c'était aussi bien comme ça pour une première fois. L'endroit n'avait rien à voir avec un club, c'était carrément des danseuses, trop peu vêtu pour ses yeux chas ... non. Il apprécia automatiquement le spectacle et prit place aux côtés de son père pour regarder les hanches ondulantes, les poitrines généreuses, les fesses pulpeuses et toutes très peu vêtues des dames qui se trémoussaient ensemble au rythme de la mélodie. C'était un beau spectacle, jusqu'à ce qu'elles décident de se séparer et de venir faire un spectacle à son père. Il avait une gueule de tombeur, ce n'était pas pour rien qu'il avait autant enflé des chevilles avec les années ; il savait ce qu'il valait, malheureusement. Néanmoins, l'adolescent ne pouvait s'empêcher de la regarder avec un sourire moqueur au visage. Elle était loin des blondes plantureuses qu'il s'était imaginé avec Eros. En fait, elle ne ressemblait à rien de ce qu'il avait vu dans les revues ; c'était de la fiction et ici, la réalité. On nous vend du rêve et on vit de la merde. Ce fut la conclusion qu'il tira en se commandant une bière d'une jeune femme plutôt bien roulée. Son père lui dit qu'il n'était pas venu pour draguer, mais zephyr était beaucoup trop occupé à mater le derrière de la serveuse pour lui répondre. Elle quitta son champ de vision et il se retourna vers son père en acquiesçant silencieusement. Il lui avait déjà laissé sa chance en l'accompagnant, pour lui c'était réellement une preuve. Franchement, à son âge, eole devrait être capable de se contrôler, même dans un endroit comme celui-ci. En fait, surtout dans un endroit comme celui-ci, parce qu'on ne sait pas sur quoi on peut tomber.

• « tu as raison, on peut regarder, mais pas touche. » avoua-t-il, plus à lui-même que pour son père qui devait regarder la danseuse pour éviter qu'elle lui pique son porte-monnaie, à croire qu'il en avait un.

l'autre demoiselle revint dans sa direction, elle déposa la bière directement sur lui et commença à se déhancher juste devant lui. Cela avait l'air d'être la « tradition » dirons-nous, alors qu'il se contenta de boire une gorgée tout en la regardant avec un sourire. Elle était jolie, belle même, si ce n'était pas des circonstances. il jeta un regard en biais à son père et acquiesça de la tête, comme pour lui signifier que c'était bien comme endroit. enfin, plutôt amusant ... intéressant.

Le jeune homme avait tendance à jeter de bref coups d'oeil en direction de son paternel comme pour s'assurer qu'il ne ferait pas de bêtises - bien que ce dernier soit amplement assez vieux pour juger de ses propres actes. Le dieu se sentait presque obligé de garder un oeil voire même les deux yeux sur son a-do-ra-ble père. Zephyr attrapa son verre du bout des doigts et avala en une gorgée le reste de son contenu. Si Eole voulait changer d'endroit alors il n'était pas contre à condition de pouvoir choisir lui-même la prochaine destination dans la ville du vice. Une blonde plantureuse s'approchait de son père alors qu'ils se levaient tous les deux afin de prendre une nouvelle direction. L'adolescent attrapa le collet de son père et l'attira vers l'arrière, tandis qu'il s'expliquait avec la femme comme quoi il était déjà marié et que son coeur était pris. Putain, c'était de la romance de le dire de cette manière, ç'aurait pu être magnifique si seulement il pouvait le penser comme il le disait... Eole réussit finalement à se tourner pour marcher vers l'avant alors que son fils le tenait encore par le chandail. Il le lâcha au bout de quelques secondes, lorsqu'il fut certain que le grand Dieu du vent le suivait. Le jeune homme s'attarda dans la rue - enfin, il était sur le trottoir - à regarder autour de lui. Il cherchait le lieu parfait, l'endroit où ils pourraient avoir beaucoup de plaisir sans toujours avoir à regarder son père. Zephyr ferma les yeux et tourna sur lui-même deux ou trois fois afin de choisir l'endroit idéal. Il ne le réalisa pas toute suite, mais ce petit manège qu'il venait de faire .... c'était celui-là même qu'il faisait dans son enfance, lorsqu'on lui ordonnait de faire un choix. Il avait toujours les yeux fermés alors qu'il arrêtait de tourner. Étourdis par son manège, il regardait fixement la bâtisse aux mille lumières en se disant qu'il ne trouverait aucun lieu parfait pour son père, alors autant s'amuser et arrêter de s'en faire. On ne changera pas la nature divine, ils sont comme cela et on ne peut rien y faire. Zephyr haussa donc finalement les épaules, abandonnant ses recherches et pointant discrètement le grand casino devant lui.

• « C'est là que nous allons ! J'ai envie de jouer un peu, bien que je sois assez mauvais et que l'argent ne nous sert absolument à rien. Ça te dis ? »

Il tourna doucement en direction de son père, les yeux pétillants de malice. Il était bon, bien qu'il venait d'affirmer le contraire. Un expert du bluff, il s'était longuement pratiqué dans ces milles et une soirée sur terre, avec ses mortels favoris. Il voulait battre son père, n'est-ce pas le rêve de tous les petits garçons ? Il n'attend pas réellement son approbation avant de se jeter dans la rue et de la traverser agilement, passant entre les véhicules qui klaxonnent, qui se dépassent tellement la circulation est bouchée à cette heure là. Il est tard pourtant, mais nous sommes dans la ville du pêché, la ville qui ne dort jamais ; il n'est jamais trop tard ici, pour quoi que ce soit. Il n'attendit pas son père et entra dans le bâtiment en regardant tous les mortels qui circulaient, jouaient, buvaient. Il eut un sourire en coin et resta à l'entrée jusqu'à ce qu'eole pointe le bout de son nez.

• « À toi de choisir notre table, prends en une bonne, hein. » dit-il avait un certain sourire.