Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Lun 03 Nov 2014, 19:47
Son & father: the BIG bigshow in Vegas city ♪
♫Et c'est parti♫
Un expresso, rien de tel, il sourit en voyant que les gens dans cet endroit tranchait avec l'excitation permanente qui régnait sur la ville du vice. Ce silence était la pause qu'il fallait pour nombre de gens, il suffisait de voir comment, même à cette heure avancée combien de personne étaient là à se désaltérer ou grignoter une viennoiserie. Je souriais en m’installant sur sur une table.
-Un expresso et des cookies.
Pour moi, qu'importe que je ressemble plus à un ami qu'à son père, il restera mon fils et je resterai son père, on avait juste l'air jeune, on ne l'était depuis un sacré moment. Je m'installais sur le tabouret, non sans bouger quelques fois mon pied. Ce n'est pas parce que j'étais impatient, juste que j'avais envie de lui parler, tisser ce lien entre lui et moi. C'était quelque chose de bouleversant. Je le regardais avec un sourire et pris un cookie avant de le grignoter pour un rongeur. Oui, je nétas pas classe là, mais je m'en foutais complètement. Zéphyr avait pris comme prévu son café à la vanille, les senteur virent me chatouiller le nez. Je prenais mon verre, un expresso avec une pointe caramel, c'est que j'avais le caramel en ce moment, une vraie folie furieuse.Je mangeais calmement, bien sûr, tout le monde autour de moi riait de ma façon de grignoter comme un rongeur mes cookies, je mangeais comme je le sentais, les autres peuvent aller se faire voir. Mon fils lâchait un juron qui venait droit du cœur. Il aimait ce qu'il avait pris.
-C'est bon comme d'habitude, j'ai l'impression d'être dans le ciel. Sinon, comment tu trouve cette sortie fiston ? Tu peux me dire la vérité, je ne serai pas vexé, ne t'en fais pas.
Moi et mon fils n'étions pas des gens qui se préoccupait des avis des autres, bien que je suivais les modes pour être dans le vent, j'aimais toujours le noir et le vert qui s'accordait à mes yeux, même si on en voyait qu'un seul, pas d'orage, du rouge peut-être, je n'avais pas envie de ressembler à une carotte géante. Je penchais la tête, puis buvais doucement mon expresso avant de mordre généreusement dans un cookie, casant l'image de rongeur que j'avais il y a quelques secondes. J'aimais changer, même pour manger, aucun moment échappait à mes sautes d'humeur. Je souriais, voyant un type faire des yeux comme des soucoupes. C'était d'un drôle. Je m'amusait comme un fou, les mortels sont comique sens s'en rendre compte. Je balançais un peu mon pied à nouveau.
-Un peu de calme nous fait du bien, le vent toujours un mouvement désolé, si je gesticule un peu trop, je ne peux m'empêcher. Je ne peux rien faire, sale habitude.
Ce n'est pas comme si j'avais passé des siècles à dompter des vents pour rien ou ma petite personne, elle était loin l'antiquité ou es services étaient plus que nécessaire.. Maintenant, la liberté est ma seule compagne à qui je reste fidèle et ma femme, durant six mois.
Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Mar 04 Nov 2014, 17:51
Zephyr savourait pleinement ce qu'il s'était acheté avec un sourire, il était content que son père apprécie autant la bouffe terrestre. L'adolescent pourrait ainsi se décider à venir souper sur la terre en compagnie de ce dernier : cela leur donnerait une bonne raison de se revoir, dans le futur. Étrangement, il n'y avait personne qui se comprenait aussi peu que deux dieux du même élément. Le jeune homme avait toujours eu beaucoup de difficultés à bien s'entendre avec Eole qui allait - toujours ou presque - à l'encontre des valeurs de son fils. Mais, en bon garçon qu'il était, zephyr faisait toujours un effort pour passer du temps avec son père, parce qu'au fond, il l'aimait quand même son idiot de père. On a qu'à regarder comment il bouffe pour comprendre l'incompréhension et l'exaspération dans le visage du dieu. Il pouffa d'un rire sincèrement amusé, puis se ressaisi rapidement alors qu'on lui demandait comme il trouvait cette sortie. Eole était quelqu'un de bien au fond, même s'il avait tellement peu de confiance en lui avec ses enfants. C'est vrai qu'ils n'avaient jamais été vraiment proche, en même temps d'être très attaché l'un envers l'autre, mais Eole n'avait aucune raison de croire que l'adolescent en face de lui s'ennuyait. C'était loin d'être le cas de toute manière, mais c'était la manière qu'il avait apporté la phrase, comme s'il s'attendait à une réponse négative de sa part.
▬ « Ça me déplait la manière que tu as de penser que tu es un père emmerdant et qu'à chaque fois que je suis en ta compagnie ce n'est pas « hot » comme sortie. Mais merde, arrête et aies un peu d'estime de toi. Je trouve cette soirée bien, comme toutes celles que l'on a passé ensemble et ça ne risque pas de changer. Si je détesterais passé du temps avec toi, crois-tu que j'accepterais encore tes invitations ? »
Lorsqu'il eut terminé son monologue, il secoua la tête de gauche à droite, exaspéré puis fourra la moitié restante de sa brioche dans sa bouche. Il mastiqua avec difficulté, mais garda un sourire aux lèvres. Il n'aurait certainement pas dû se foutre tout ça dans la gueule. L'adolescent esquissa un sourire alors que son père se battait presque avec ses jambes et ses bras pour qu'ils arrêtent de remuer. Mais il avait raison sur une chose, le calme de ce café avait donné un petit moment de répit à zephyr, qui commençait déjà à avoir un mal de tête extrême.
▬ « C'est vrai que ma céphalée ne va pas en s'améliorant, mais il nous reste encore beaucoup d'argent à distribuer. Quand tu es prêt, on y va. »
L'adolescent lâcha un bâillement qu'il camoufla de sa main avant de rire un bon coup devant sa fatigue imminente. Il but une gorgée de café chaud, comme cela pouvait réellement l'aider à se réveiller. Depuis le temps, le café ne lui faisait plus rien : sauf le matin, mais c'était différent.
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Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Mar 04 Nov 2014, 19:17
Son & father: the BIG bigshow in Vegas city ♪
♫Et c'est parti♫
Je me laissais porter par la nourriture des mortels, j'aimais en manger bien que cela me soit pas vraiment nécessaire, je profitait d'avoir tous mes sens pour manger comme une personne ordinaire, puis les mortels explorait des choses nouvelles en cuisine, surtout ces vingt dernières années, alors pourquoi s'en privé ? C'était ridicule de le faire. Je regardais mon fils déguster son café à sa brioche, une brioche, de toutes les choses qu'il aurait pu prendre, son fiston s'était pris une brioche. Je laissais mes yeux plongés dans la boisson dont la mousse blanche ne refletait en rien les nuages du ciel. Un nuage de lait, je voyais jamais le rapport. Puis il parlait, il disait que cela ne servait à rien que je rabaisse, qu'il se plaisait en sa compagnie. Je sentais mes joues chauffer un peu, j'étais fier d'être avec lui. Je pouvais avoir un peu plus confiance, je m'en voulais tellement d'être un mauvais père. Il acceptait mes invitations, car lui aussi s'amusait. Encore un peu je sautais de joie. J'étais heureux, je sentais une larme qui perlait sous le coup de l'émotion. Nos têtes étaient douloureuse, à cause du bruit environnant du casino et aussi car la journée avait été longue pour eux deux. L'air de rien c'était quelque chose de s'occuper des vents. Je le regardais mastiqué, je rigolais doucement derrière ma main, c'était d'un drôle. Je mangeais mon cookie et finissais ma boisson quand il vit une fatigue poindre dans les yeux de son fils. Ils avaient de l'argent à dilapider en offrant aux artistes de rues. Je me levais.
-On y va, allons explorer les rues. Merci d'apprécier nos moment, je t'inviterai de temps en temps, je ferai bien le carnaval de Venise avec toi, ma promesse d'être fidèle sera toujours effective, donc je risque de m'amuser autrement que de draguer tout ce qui bouge. Cela promet d'être amusant tout de même.
Je sortais, l'air frais de la nuit me donnait un coup de fouet, je respirait à fond, laissant l'air s’imprégner par toutes les pores de ma peau pas recouverte de tissus, c'était fini le temps où les dieux se baladait à moité à poil, puis cela avait plus de style d'être un peu plus habillé, la jupette antique était tout sauf tendance. Je ne sais pas ce qui s'est passé à l'époque pour que cela le soit. La simplicité sûrement, avec l'industrie des mortels, on avait trouvé des choses nous plaisait. Seule Artémis semblait être toujours en tenue de l'époque. Je laissais le vent nous caresser, faire qu'un avec moi. Je souriais. Je voyais un petit groupe de danseur de hip hop, la musique de ce style en arrière plan, ils dansaient bien, seuls les habits faisaient un peu trop clichés à mes yeux. Je jettais quelques pièce, j'avais pas grand chose, juste de quoi faire sourire le type à la casquette bleu marine avec un « NY » Dessiné dessus en blanc vif, il arrachait la rétine.
Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Mer 05 Nov 2014, 23:04
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Le jeune homme fut heureux de réaliser enfin que son père était capable de s'imaginer fidèle à sa femme même dans un endroit bondé de jeune poulette en chaleur. Cette pensée le fit sourire alors qu'il imaginait maintenant beaucoup plus de possibilité avec son père, si ce dernier était au minimum capable de rester fidèle devant lui. Ce qu'il faisait après ne le regardait pas vraiment et il était très mal placé pour discuter, puisqu'il était tout de même le fruit d'un de ses unions hors-mariage, mais n'empêche. Il avait toujours détesté ce côté volage des dieux, il appréciait Héra pour cela. Cette femme forte qui avait toujours été fidèle et qui était toujours avec son mari, malgré ces - excusez-moi de le dire - très nombreuses aventures. La déesse du mariage était sans doute celle avec qui Zephyr était capable de s'entendre le mieux. Il avala à nouveau une gorgée de café chaud et poussa la chaise sur laquelle il était assis. Il était temps d'aller voir ce que les rues de Las Vegas avaient à leur réserver. Zephyr n'était pas amateur de spectacle valant cent dollars le billet, il ne voulait pas de ce genre de show préparé d'avance - autant soit-il magnifique. Il aimait les choses ordinaires, les gens qui voulaient y arriver sans jamais avoir le coup de pouce dont ils avaient besoin, ceux dans la rue. Il suivi son père jusqu'à la sortie avec son gobelet en carton dans les mains, il était hors de question qu'il jette ce précieux liquide : parce qu'il aimait le café et que ça l'aidait néanmoins à se garder au chaud.
▬ « Ils sont excellents, tu as raison. »
L'adolescent fit apparaître quelques billets qu'il déposa dans l'une des casquettes posées à même le sol. Il fit un sourire aux gens qui continuèrent de danser malgré cela. On le remercia d'un hochement de tête et Zephyr s'attarda sur le spectacle, il déposa quelques billets supplémentaires et continua son chemin. Il leva doucement la main dans les airs et laissant le vent frais caresser le bout de ses doigts. Il prit une grande inspiration et continua sa marche vers un autre style, de la magie de rue. L'homme lui fit choisir une carte, ce qu'il fit. Et le tour continua jusqu'à ce que la magicien trouve la carte qu'il avait choisi. Il lui fit un autre tour avec un lapin et zephyr sentait l'arnaque à plein nez, il donna quand même quelques billets au monsieur avec un charmant sourire : il s'était quand même donné la peine de lui faire un spectacle, alors pourquoi pas. Sa fortune continua à descendre doucement, alors qu'ils passaient devant beaucoup de magicien, des danseurs, des chanteurs. Il y avait de tout dans les rues de Las Vegas. L'adolescent s'arrêta devant une ruelle, il resta là à regarder l'obscurité. Il ne bougeait plus, trop immobile. S'il n'avait pas été debout, on aurait facilement pu le prendre pour un mort. Son cœur manqua quelques battements et il ne respira pas pendant quelques secondes.
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Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Jeu 06 Nov 2014, 08:50
Son & father: the BIG bigshow in Vegas city ♪
♫Et c'est parti♫
Je pouvais m'amuser à aller à gauche et à droite, ce n'était pas important, ce qui comptait c'est que les gains gagné au casino partent de nos mains. On aurait fait le bonheur d'un voleur, bien que mon fils ai mis son argent dans une autre dimension. Je souriais en le voyant heureux de dilapider tout ce fichu fric. Décidément, je comprenais pas les mortels avec leur obsession pour ces morceaux de papier. Cette course à ce bonheur factice que donnait ces choses. Puis mon fils toujours son gobelet en main disaient que les mecs qui dansaient était bons, j'avais du nez pour repérer les futures stars, ouais. Puis d'un coup, il venait à jouer avec le vent, cet élément qu'on avait en commun. Je souriais. Puis vint le tour de la magie, ou je devrais dire du profitage d'attention attirer ailleurs. Les mortels sont malins, ceux dépourvus de pouvoirs se croyait mage parce que ils arrivaient à duper les gens avec leurs paroles ou leur gestes. D'ailleurs mon fils tombait exprès dans le panneau, ça se voyait qu'il trichait. Je roulais des yeux, ce mec n'était pas très doué. Au moins, ils nous distrayaient, surtout mon fiston. J'en profitait pour resserrer mon bandeau. Il s'était fait ce que son père ai le visage mangé par ce morceau de tissus. Lui qui m'avait conne avec mes deux yeux, d'un vert pétillant. La procession continuait joyeusement. Chanteurs, autres charlatans, autres danseurs, toutes personne de tout style faisait e son mieux pour avoir un billet de Zephyr qui se donnait un malin plaisir à tout donner, moi j'étais plus difficile, ce que je qualifiais de spectacle se retrouvait récompensé par un peu d'argent, de toute façon, j'avais moins de fric que lui, donc cela ne changeait pas grand chose, je ne comptais même le nombre de sourire qu'il avait réussi à illuminer. Il n'était un manieur de vent chaud pour rien. Généreux, voilà ce qu'on pensait de lui. Malgré qu'il avait un sacré caractère, bah ouais, mes fils sont pas des chiffes molles. Puis il se stoppait net, il regardait une rue sombre, une rue qui exhalait une odeur horrible d'alcool, je plissait le nez. La drogue était une chose commune lorsqu'on était dehors, c'était un fait. Je posais ma main sur la tête de mon fils.
-Ce mortel est pleine overdose que cela m'étonnerait même pas, si tu sens des pouvoirs en lui, fait apparaître un portail, sinon, tu peux pas faire grand chose pour lui, même ton argent ne peut rien pour lui. Il est trop loin. C'est triste à dire, surtout à voir. Ton argent ne peut résoudre sa dépendance, c'est lui-même qui doit s'en sortir, je peux lui souffler l'idée. Pas sûr qu'il tienne jusqu'au bout.
J'avais appris à être réaliste, malgré les idées que je soufflais, les mortels pouvaient retomber dans leurs penchants. Je pouvais mettre tout mon pouvoir pour les convaincre, si une personne à une volonté plus forte que la mienne, mon pouvoir ne sers plus à rien. L'idée de s'en sortir resterait, car on enlève pas si facilement une idée que j'ai mise. Après tout, je suis un dieu, donc ma marque était difficile à défaire. Ces mortels ordinaire ne pouvaient rien contre moi. Si fusillade il y a, les vents se mettront à tourner d'un telle violence que quiconque se trouvait sur mon chemin était trancher par la dite balle quand je ne décidais pas de faire tomber le projectile avec la pesanteur. Je tapotais son épaule, il devait se réveiller, ce n'est pas en restant planté là à observant un mortel à l'aube de sa vie. Qui allait changer le paysage de cette ville. Les États-Unis sont cruels envers les mortels, pourtant c'est là que beaucoup de rêves de ces mortels se réalisait, il suffisaient de voir combien de film il sortaient toute l'année.
-Veux-tu que je lui donne l'idée pour que tu bouges un peu. La sensation de manque va être violente, je n'ai aucun pouvoir de guérison. Allez on mets les voiles fiston. Il y a encore un peu d'argent à alléger nos poches. Il y a un spectacle de gitans plus loin. Cela te dirait de te faire lire l'avenir ?
Je ne savais pas ce que ce mortel avait, mais il avait intéressé mon fils. D'une façon ou d'une autre, comme quoi malgré sa fidélité à sa femme, il restait sensible aux charmes des mortels, c'était une information que je m'empressais d'enregistrer dans ma tête. Espérons que je la garde, d'ailleurs...
Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Ven 07 Nov 2014, 22:53
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L'adolescent regardait l'homme à moitié étendu dans les ordures, qui ne demandait rien à personne, il était là simplement et zephyr avait senti sa respiration, il avait sentis l'oxygène parcourir son corps alors qu'il le regardait avec beaucoup d'insistance. Il ne pouvait rien y faire et il se rendait bien compte que peu importe ce qu'il pourrait tenter .... Il n'arriverait à rien. Son père ne prit pas beaucoup de temps avant de confirmer ce qu'il pensait déjà, mais le fait que son paternel lui avoue que c'était la triste réalité des mortels le rendit encore plus morose qu'il ne l'était déjà. Il n'avait plus envie de s'amuser, mais il ne pouvait pas simplement donner le reste de ce qu'il avait amassé à cet homme. Pourquoi ? Parce qu'il prendrait l'argent et irait s'acheter encore plus de drogue, d'alcool ou peu importe à quoi il s'était intoxiqué et zephyr n'était pas de ceux qui acceptaient, même sans lien direct, d'aider des gens dans le vice. Il se mordit la lèvre et posa sa main directement sur son coeur sans bouger pour autant. Il continua d'observer l'homme qui ne bougeait pas, mais il était vivant, il respirait, ses poumons étaient pleins d'oxygène et lui, il resta là. Au bout d'un moment, il se retourna. Il regarda son père avec de la déception dans les yeux, des yeux qui ne brillaient plus. Il ne souriait plus, il arrêta de bouger pendant deux secondes, comme s'il n'existait pas. Il ne bougeait pas, il n'était plus là. Zephyr refusait de laisser cet homme alors que l'évidence lui frappait en plein visage : il ne pouvait rien faire, rien du tout.
▬ « Tu as raison, je ne peux rien changer à son sort. » avoua-t'il à contre coeur.
Son patriarche le connaissait mieux que n'importe qui, il était donc en mesure de savoir ce zephyr était tourmenté. Il n'avait plus aucune raison de sourire après ce qu'il venait de voir et tout bonheur possible s'éclipsa de son regard en un temps record. Comme s'il n'avait fallu qu'une fraction de seconde pour lui faire oublier la mémorable journée qu'il venait de vivre avec son père. L'adolescent ne dit plus mot jusqu'à ce qu'ils arrivent devant l'endroit que son père venait de dire. Il n'avait pas nécessairement envie de savoir s'il allait être heureux, s'il allait rencontrer la personne de sa vie, l'amour parfait. Le jeune homme passa à côté, puis s'arrêta. Il devait au moins l'essayer, parce qu'il voulait vivre à plein poumon. Le vent frais se leva sur son passage, s'engouffrant dans ses cheveux, pénétra dans chacune des pores de sa peau alors qu'il posait ses fesses sur le siège en cuir rouge.
▬ « J'espère que vous êtes bonnes. » dit-il dans un souffle.
C'était la toute première fois. Ce n'était jamais arrivé qu'il veuille connaitre son avenir. En fait, il était certain que c'était impossible de voir ce qui se produirait, parce que l'avenir change à toutes les secondes, elle change selon les décisions, elle change à chaque mouvement que l'être humain fait. Zephyr était conscient que son avenir était changeant, un nouvel arrivé dans sa vie risquait de changer son futur, lui pouvait, abruptement changer de décision, ce qui aurait aussi pour effet de diverger. L'adolescent regarda la femme bohémienne qui lui attrapa les mains pour lui raconter des salades qu'il n'écouta qu'à moitié. Il était incapable de se sortir l'homme de rue de la tête, parce que c'était plus fort que lui.
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Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Sam 08 Nov 2014, 07:52
Son & father: the BIG bigshow in Vegas city ♪
Système injuste
Je voyais la peine sur le visage de Zephyr, les mortels ont toujours autant d'impact. Il devait s'en vouloir, mais la vie des mortels étaient parfois injuste, c'était une réalité à laquelle je m'étais faites toutes ces années. Il ne me restait plus qu'à distraire un peu mon fils ou le prendre dans mes bras. Je ne savais pas comment il allait interpréter mon geste. Il était peiné pour ce pauvre homme, descendre sur terre avait comme défaut de rappeler les vices des mortels ordinaires. Il s'installait sans grand conviction, la voyante racontait des bêtises. Je roulais des yeux. Je lâchais un soupir. Il était grand depuis longtemps, il n'était plus mon apprenti. J'étais son père. Il avait besoin d'être rassurer, d'oublier cette vison injuste qu'avais mis en place les mortels avec les siècles. Il n'y avait plus d'esclaves, plus de maître, mais les principes étaient toujours d'actualité. Je regardais son air blasé, il allait encore penser à ce type, cette loque qui était dans la rue, son odeur, un mélange de drogue et d'alcool bon marché. Je me grattais le cou. Je gardais en tête qu'il pouvait aisément retourner en arrière pour secouer les puces de ce sans-abri. Puis tant pis. Je le prenais dans mes bras doucement.
-T'y pense encore fiston ? Tu n'est pas le vent de l'ouest pour rien, tu es généreux. Tu dois comprendre qu'il y a des mortels qui ne peuvent être sauvé fiston. Essaye de sortir ce gars de la rue par n'importe moyen, il y retournera dans quelques temps. Le système des mortels est fait comme cela. On peux l'emmener à l’hôpital, la drogue est dans son sang, le manque risque d'être violent. Les crises peuvent aller loin, y as-tu vu une d'entre elles ? Je peux te jurer que ce n'est pas beau à voir.
Je l’enlaçait, bien qu'il pouvait défaire cette étreinte d'un geste. Je savais que mes mots étaient dur, surtout pour lui. Je devais le soutenir, le guider. Il devait rester lui-même, il devait juste ignorer ce gars, c'était un mortel qui était sur le fil. Même la vie sur notre île pouvait rien pour lui. Donner de l'argent e ferai qu'empirer son cas, l'enfoncer plus profond dans son addiction. L'économie était quelque chose d'infiniment vicieux, je l'avais appris de manière assez violente, j'ai voulu vivre comme un mortel avant qu'elle subisse ma malédiction. Moi le dieu du vent avait été amoureux d'une mortelle. Le même sentiment qui me liait à ma femme autrefois. Son pouvoir me donnait froid dans le dos.
-Viens on va s'asseoir, mon fils, je sais que c'est dur. Respire à fond. Je suis là. C'est peut-être pas rassurant, mais je suis sincère. Je suis ton père, tu peux me dire ce qui te passe par la tête même me traiter de connard insensible. Leur réalité est faite comme cela.
Je posais un baiser sur son front, j'étais un père parfois gamin, mais je restais un père aimant. Cette partie de moi que je montrait qu'à mes enfants. Ils étaient ma fierté. Ils étaient l'avenir.
Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Sam 08 Nov 2014, 16:36
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Qu'est-ce que tu pouvais répondre à ton père ? Rien. Il avait complètement raison. La gitane devant lui racontait n'importe quoi, elle disait qu'il allait être heureux, qu'il allait trouvé la femme de ses rêves. Hm. Désolée poulette, c'est l'avenir que tu es supposé me prédire, pas mon passé. Le jeune homme, au bout d'une dizaine de minutes se lassa, se leva doucement en laissant son esprit plongé dans le vide de l'obscurité. Il laissa beaucoup d'argent à la dame en se disant qu'il pourrait ainsi quitter la ville du vice pour rentrer chez lui, aller s'étendre dans son lit et réfléchir à la vie. Il se sentit tirer du vide dans lequel il était, son père le tenait dans ses bras. L'adolescent réalisa alors qu'il ne s'était pas déplacé jusqu'à l'endroit où ils étaient ; du moins, il n'en avait pas eu conscience. Il soupira longuement. Ce n'était pas la première fois que la réalité des mortels le frappait aussi violemment, sauf qu'à toutes les autres reprises, il était seul et personne n'avait eu le loisir de s'inquiéter pour sa santé mentale : ce qui était une toute autre chose maintenant que son père le regardait. Il se sentait mal de penser encore à l'homme, mais c'était plus fort que lui.
▬ « Je sais que je ne peux rien y changer, mais c'est plus fort que moi. Je me rends compte à quel point les humains peuvent être égoïstes et sans-coeur. Ils dépensent d'énorme sommes dans les casinos sans même se soucier de gens qui dorment dehors, dans la rue, dans la ruelle d'à-côté. J'ai beaucoup de difficultés à comprendre comment est-ce qu'on peut laisser quelqu'un tomber aussi bas, chuter aussi profondément. Papa, j'en viens presque à me dire que cet homme vivrait mieux, s'il était mort. »
Évidemment, ce n'était qu'une façon de parler. L'adolescent accota sa tête contre l'épaule de son paternel en souhaitant qu'il n'ait plus d'autre idée de quoi faire. Il regarda le gobelet de café et soupira en le lançant dans la poubelle la plus proche. Il n'en avait plus envie et pour que lui, accro, décide que c'était fini ........ Il n'allait vraiment pas bien. Malheureusement, Eole ne pourrait rien y changer même s'il le désirait du plus profond de son coeur. Le jeune homme leva à nouveau les yeux en direction de son père et poussa un très long soupire rempli d'émotion ; un beau et gros mélange de tout ce qu'il pouvait ressentir. La culpabilité, la tristesse, la colère.
▬ « Papa .. J'aimerais rentrer chez moi. » dit-il avec beaucoup de culpabilité envers son père, qui lui avait offert une très belle sortie.
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Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Sam 08 Nov 2014, 17:10
Son & father: the BIG bigshow in Vegas city ♪
Système injuste
Je caressais les cheveux de mon fils avec une douceur infinie, je voulais tellement qu'il ne soit plus triste pour ce mortel, mais je ne pouvais rien faire pour lui ôter pour le moment. Je lâcais un petit soupir. Il s'en voulait, je l'entendais clairement dans sa voix. Il était en colère contre lui, contre ce mortel qui s'était plongé dans ce monde en quête de réconfort, il avait que trouver des illusions, bien trop cruelles, alors pour les enlever, il prenait une autre drogue, et c'est comme cela que tout commençait. D'un désespoir peut découler la décadence, je le savais bien. J'étais un peu câlin avec mon fils, celui dont j'étais assez fier. Puis il annonçait le constat qu'il serait mieux mort, une fin qui lui serait donnée, il rejoindrait tôt ou tard les enfers de Hadès. Je continuais mes gestes affectueux, je profitais tant que je pouvais. Je voyais ces yeux, puis son soupir qui en disait long, bien trop long. Je sentit mon cœur se serrer. Je venais embrasser son front. Il voulait rentrer. Il ne pouvait lui refuser ce besoin. Je savais où il habitait, il squattait chez Eros, son pote de toujours, faudra que je le rencontre un jour. Pour le moment, je devais le reconduire. Alors je le serai dans mes bras, l'emportant dans ma téléportation. Le mont olympe était toujours le même dire que ma femme était là. Je sentais un poids se faire sur mon cœur. Je regardais mon fils.
-Te voilà rentrer, mon fils. Si tu as besoin de moi pourquoi que soit, n'oublie pas que je suis là. C'est de mon rôle de te rassurer au moins un peu. Je t'aime fiston. C'est qu'un amour patriarcal. Mais il est là. Je suis fier de ce que tu es devenu. Bon rétablissement.
Je me tournais, remontant sur mon nez mon écharpe qui sentait un mélange d'alcool et de sucre, les reste de cette journée d'amusement qui s'était mal tourner. Il ne me restais qu'à rentrer voir Déio... J'ai pas envie, je vais dormir dehors, à l belle étoile quelque part en espérant qu'il ne pleuve pas. J'avais les vents avec moi. Je pouvais battre ce temps maussade. Je croisais les bras, mais j'avais aussi besoin de ce réconfort,, ma femme pouvait me l'apporter dans une certaine mesure, j'hésitais avant de me téléporter à cet endroit qui était censé être le mien. J'entendais une respiration, puis sa voix cristalline demandant si j'étais là. Je ne répondais pas. Je m'approchais d'elle et la serrai doucement entre mes bras. Il frappa mon épaule, me traitant d'idiot, que je lui avait manqué et pourquoi j'étais d'un coup si affectif. J'embrassais doucement le revers de sa main.
-Je vais être à toi pendant un moment, ma chère et tendre, prends gaffe à ne pas m'étouffer ou me piquer des souvenirs. Laisse-moi me reposer sur toi.
Je sentais mon bandeau défait, elle posa sa main sur ma joue avant de regarder en face mon oeil maudit, seule elle sait à quoi il ressemble et Zeus, évidemment.
Re: Son & father : the BIG big show in vegas city ♪ | Lun 10 Nov 2014, 19:15
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Tu soupiras en jetant un ultime regard à ton père par-dessus ton épaule. Tu n'avais même pas envie de prendre la peine de te retourner pour le regarder, parce que tu avais presque honte du visage que tu démontrais. Tu aurais sincèrement préféré que l'avenir des mortels ne soit pas une priorité pour toi, tu aurais aimé être comme tous les autres dieux qui se foutent bien de l'avenir des humains, qui ne se soucient que de leur nombril. Malheureusement, tu ne faisais pas partie de cette branche de la divinité. Eole ramena son fils chez lui, parce que c'était ce qu'il lui avait demandé. L'adolescent n'était pas d'humeur à continuer sa visite à travers la ville du vice, il avait uniquement envie de se rouler dans une couverture, de s'étendre dans un bon bain.
▬ « Merci et je m'excuse encore. »
Il se dématérialisa et apparût dans l'aile qui était à lui et eros. Son meilleur ami était là et l'accueillis avec un sourire alors que zephyr passait à côté de lui sans rien lui dire. Eros n'avait rien fait pour mériter de se faire ignorer, mais c'était plus fort que le dieu du vent, il n'avait pas encore envie de discuter de ce qu'il avait vu, cela l'avait trop atteint.
▬ « Plus tard, Eros. » lâcha-t'il dans un soupire.
C'était rare qu'il l'appelait par son prénom. Zephyr entra dans sa chambre et ferma la porte derrière lui. Il s'enroula dans ses couvertures et ferma les yeux. Il essayait de chasser l'image de l'homme, mais c'était impossible. Il n'était pas capable de penser à autre chose que le fait que les humains n'étaient qu'une bande de mortel, qui se détruisait avec tout ce qu'ils pouvaient dans la vie.
/!\ FINALE /!\
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