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| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | |
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Shama E. S. DragonfireStaff Brave Shama'Losse Coeurs : 114 Messages : 450 Couleurs : Red & darkorange J'ai traversé le portail depuis le : 21/05/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama, Sham'. Mon nom est : Shama Ember Scarlet Dragonfire. Actuellement je suis : Bi et libre comme l'air. Il paraît que je ressemble à : Erza Scarlet de Fairy Tail (in RP) ~ Michelle Rodriguez (IRL). et à ce propos, j'aimerais remercier : Kuru pour le vava et Cali pour la signa ♥
| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Sam 19 Juil 2014, 10:33 | |
| Une boussole qui n’indique pas le Nord… mais DAFUCK ? J’ai eu droit à la folle dingue déesse sans-gêne qui s’invite chez moi par ma fenêtre, pendant que je me brosse les dents, et m’embarque de force dans une aventure WTF, sans que je puisse me chausser. J’ai eu droit à un autre dieu, qui contrôlait le vent visiblement –bon, point positif : très sexy – et qui semblait s’amuser de la situation –vu le cri Géronimo qu’il avait poussé, nan mais les dieux peuvent vraiment être pas sérieux en fait ?. J’ai eu droit à une virée dans un toboggan aquatique naturel sans matelas pour se réceptionner au bout et avec de l’eau à une température pas potable. Et maintenant, une boussole déréglée ? C’était à en perdre le… Nord. HAHAHAHA très drôle. Nan vraiment, ma vie tournait dans le sens d’une pièce de théâtre de mauvais goût. Très contrariée par ma découverte, je revins vers mes deux… les deux dieux, en serrant fort l’objet dans mon poing.
Aussitôt, Eole me fit part de sa science. Raah il m’énervait à avoir réponse à tout ! … Quoi, mauvaise foi ? Oui bon, il valait mieux qu’il dise des trucs intelligents, avec l’autre godiche en leader, sinon on n’était pas sorti de l’auberge. Sur l’instant là, j’avais juste envie de tout faire cramer. Parce qu’un peu de flammes, ça fait toujours du bien, non ? Sud-sud-ouest donc… Je suivis la trajectoire pointée par la flèche, qui désignait… une cascade. AH NAN ! pas encore de l’eau ! … Bon, on était sous l’eau en même temps, mais même ! Ce crétin de dieu des voleurs auraient pu imaginer une sortie moins trempante tout de même ! Je passais mon temps à essorer mes cheveux et mes vêtements, décidément. Bien trop réticente à m’engager sur le chemin, je laissai avec plaisir Iris prendre la tête de la troupe.
On montait, montait, montait encore… cette pente n’avait pas de fin. C’est qu’avec mes pieds nus, c’était pas pratique-pratique de marcher sur de la roche glissante et moussue. Je devais écarter légèrement les bras pour garder un semblant d’équilibre. Avec toutes nos aventures précédentes, je commençais un peu à fatiguer moi. La mission terminée –si l’on pouvait l’appeler ainsi – je me jetterais bien sur mon lit pour n’en plus bouger pendant deux jours. Au bout de ce qui me parut une éternité –cinq petites minutes en réalité – nous arrivâmes au bout du chemin. Un cours d’eau mue par un puissant courant s’engouffrait par un petit passage assez grand pour seulement une personne. Le bruit assourdissant de la gigantesque cascade couvrait tout autre son, si bien qu’il faudrait hurler pour se faire comprendre. Super, j’allais devenir sourde maintenant.
- ON… ON DOIT VRAIMENT PASSER PAR LA ? demandai-je en hurlant, tout en jetant un rapide coup d’œil vers le bas.
Je n’avais pas le vertige, vous imaginez, une démone qui a le vertige ? Ridicule, je ferais comment pour voler ? Non, je n’avais pas le vertige. Mais quand vous voyez une trombe d’eau qui s’écrase cent mètres plus bas… ça décourage un peu tout de même. Et moi qui n’aimais pas l’eau… je n’avais vraiment pas envie de traverser cette cascade. J’avais un mauvais pressentiment. Mais pourquoi elle m’avait choisie moi ? Pourquoi je n’étais pas restée tranquillement chez moi, bordel ? La boussole ne semblait pas vouloir désigner un autre chemin. Depuis quand on en était réduit à suivre la direction pointée par un objet trafiqué par un dieu capricieux ? C’était flippant tout de même. Ce fut Iris qui s’avança en première. Ah, pour une fois, je lui laissais volontiers la vedette.
- EUH… PAS VRAIMENT D’ACCORD MAIS J’IMAGINE QUE J’AI PAS LE CHOIX.
Je regardai avec appréhension Iris faire le saut de l’ange. Oïoyoy, ça foutait les jetons ce truc. J’avais la bouche sèche et je sentais un tic nerveux étirer régulièrement le coin supérieur droit de ma bouche. NON, je n’avais pas peur ! C’était juste un mauvais pressentiment. La déesse déploya ses ailes d’ange –beurk – in extremis. Je devais faire ça, moi aussi ? Parce que franchement, je serais bien restée ici en fin de compte. Je laissai Eole la suivre. Moi, j’avais besoin d’un peu plus de préparation. Je pensais sérieusement à faire une petite prière là, tout de suite. Prenant une grande inspiration, je m’avançai jusqu’au bord. OLALALA, c’était haaaauuut. Bon, je n’avais pas le vertige… mais il ne fallait pas regarder en bas.
- Bon bas, quand faut y aller, faut y’allllleeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrr
J’avais dérapé sur mon dernier pas. J’avais perdu l’équilibre et à présent je tombais tête la première. Toujours en hurlant la dernière syllabe, je dévalais à toute vitesse les mètres qui me séparaient de la chute. Trop viiiiiiiite ! C’était le moment ou jamais. Je déployai mes ailes, incurvant ma trajectoire et dirigeant ma chute vers la cascade presque à l’horizontal –oui, je voulais éviter de faire plouf. Sauf que, j’avais oublié quelques détails. Premièrement, la première cascade que j’avais traversé était misnucule, comparée à celle-ci. Deuxièmement, je l’avais traversé à pied. Troisièmement… l’eau tombait à une vitesse vertigineuse, ce qui lui conférait une force très importante. Aussi, lorsque je passai sous la trombe d’eau, je fus écrasée par le poids.
Mes ailes ne purent supporter le mien et celui exercé par l’eau. Je tombais. Des crampes insupportables me tiraillaient les ailes. Je n’arrivais plus à reprendre de l’altitude. Alors, comme un corps de soixante kilos de chair, de muscles et d’os, je chutais à pic. MAAAAAAYYYYYYYDAAAAAAAAAYYYYYYYYYYYY. La cascade m’avait à moitié assommée, et je n’avais plus les idées très claires. Je ne comprenais plus ce qu’il se passait. Par contre j’avais parfaitement saisi que je me dirigeai à vitesse grand V vers une mort certaine. Je me retrouvai à battre des bras et des gens en hurlant comme une dératée, mes ailes tentant mollement de me porter. La force de l’air me tournait dans tous les sens, jusqu’à me stabiliser sur le dos, la tête penchant vers le bas. HELP.
Soudain, tout s’arrêta. Plus d’air pour me fouetter le visage. Plus de sensation de chute violente. J’avais l’impression de… voler. Sauf que je ne battais pas des ailes. J’étais morte ? En ce cas, c’était agréable. J’étais comme sur un petit nuage. Les yeux encore écarquillés par la peur, je tournai la tête. Et j’aperçus… un ange. Oh, j’étais au paradis alors ? Le temps semblait s’être arrêté. Un ange. Je ne les aimais pas, mais celui-là me portait. C’était tellement agréable de voler sans battre des ailes.
- Ca plane pour mooiiiii ♪ murmurai-je sans savoir ce qui me prenait. Sans doute le contre-coup.
Puis soudain la sensation de légèreté s’effaça. Je me ressentis tomber, moins vite, mais tomber tout de même. What, on pouvait tomber au paradis ? Le visage de l’ange me revint en mémoire. Je le connaissais… ou plutôt je la connaissais… C’était… Iris ? Mais !... DAFUCK. Je savais pas que les dieux arrivaient à sauver des mortels ! Je n’aimais ni les anges, ni les dieux, mais là… toute ma dignité et ma fierté de démone je m’en contre-balançais. Je l’aurais bien embrassé si nous ne TOMBIONS PAS. Par réflexe je m’accrochai à son cou –oui, comme je le disais, j’avais mis de côté ma dignité – pour ne pas voir l’eau se rapprocher. Ne pas penser, ne pas penser, ne pas penser à…
Plouf. Raaaaah non, encore mouillée ! Sentir l’eau froide me donna un coup de punch. Je clignai des yeux, encore surprise d’être vivante, et libérai le cou de ma sauveuse. Je jetai un coup d’œil au niveau de l’eau. Le bout de mes pieds trempait un peu. C’étaient les éclaboussures provoquées par la chute qui m’avaient arrosée. Je restai là, bras ballant, incapable de dire, de faire, ou de penser quoi que ce soit. Si, un truc. J’étais en viiiiiiie ! la voix d’Iris me tira de mon extase. What, quelle boussole ?... ah oui, le truc à cause de quoi on avait dû SAUTER. Bah elle pouvait bien rester au fond de l’eau, moi j’en avais ma claque ! Il était absolument hors de question que j’aille la chercher. L’eau, je l’aimais bien chaude, sous la douche et à la piscine.
- Ah non, non-non-non-non-non-non ! Je n’irai pas la chercher ! Je ne plongerai pas, ah non-non-non ! J’en ai marre de faire trempette ! JE VEUX RENTRER CHEZ MOOOUUUUUAAAAAAA !
Oulà, petit pétage de câble… Il fallait que je travaille pour retrouver un peu de dignité et de fierté là, ça craignait vraiment grave. Je me dégageai doucement des bras d’Iris, ce qui m’obligea à mettre les pieds dans l’eau. «WET. WET AGAIN ». Pourquoi je pensais à Pirates des Caraïbes 4 moi ? Je me précipitai vers la rive en faisant beaucoup de bruit et en éclaboussant tout le monde. Dès que mon pied se posa sur la terre ferme, je tombai vers l’avant les bras en croix. Teeeerrrre, terrre je t’aiiiime ! Je ne sentais plus mes ailes. Ou je les sentais trop, je ne savais pas encore très bien. Après un instant de récupération, je me relevai sur les genoux puis me tournai vers Iris.
- Hum. Euh… m-merci… merci de m’avoir sauvée… bégayai-je, de la même façon dont j’avais remercié mon père lorsqu’il m’avait offert mes épées.
Je ne pouvais pas faire mieux côté excuse. Je lui en étais infiniment reconnaissante, à cette Iris, même si je ne le montrais pas. Oui, je n’aimais pas beaucoup les dieux, et encore moins les anges, mais là, je pouvais bien faire exception.
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Dim 20 Juil 2014, 07:54 | |
| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet
J'avais pas mal dit de choses sages durant cette expédition, pourtant je m'amusais comme un gosse dans ce jeu géant de chasse au trésor, les indices sont déjà plus nombreux que un autre trésor cacher quelque part en mer et que des pirates cherchent.Enfin avec tout ça, on était pas bien avancé, en plus si l'adversaire nous bombardait de carapace bleues, c'est sûr qu'on irait pas bien vite et que n'importe quel mortel pourrait nous coiffer au poteau en le trouvant totalement au hasard. Ma cousine vint à ordonner de sauter dans la cascade, je ne sais pas ce que Hermès avec l'eau, mais ça commence à faire pas mal pourtant c'est moi le fils de Poséidon, pas lui. Je roulait des yeux avant de voir la déesse s'élancer magnifiquement dans l'eau. Franchement après tout ça, je crois que j'aurai deux mots à toucher à l'autre messager, je ne veux pas parti, mais me tremper encore et encore avait le talent de m'agacer, même si me permettrait d’utiliser mes pouvoirs pour me sécher à une vitesse plus que raisonnable, je surpasse n'importe quel sèche-linge, vous ne pouvez pas tester les allemands. Après Iris, Shama se mit à crier, tiens la crise de nerfs que j'avais prévu quelques instants plus tôt. Don je m'élançais, bien sûr, moi je n'avais pas d'aile, je ne volais pas vraiment je plainais comme un parachutiste au début, sauf que moi j'avais pas besoin de ce morceau de tissus pour atterrir avec la classe d'un super-héros à la cape rouge. J'atterrissais avec grâce sur le sol, je pouvais être fier de cet événement. Shama se lança en hurlant, si je deviens aussi sourd qu'un mortel âgé après cette chasse, je porte plaine auprès de tonton sexy. Elle tombait comme une pierre et ni une ni deux, en mode superman ou superwoman dans ce cas, elle allait la sauver, sur ce coup, je suis coiffé au poteau, enfin laissons-lui son quart d'heure de célébrité, ah oui c'est vrai, elle l'est déjà. Puis quand elle tombèrent dans l'eau, sous le choc, la bousale tomba dans l'eau. La démone ne voulait pas la chercher. Bon, je crois que c'est à mon tour de faire quelque chose de louable. Je soupirais doucement retirant mon haut sans aucune gêne, paré à me faire mitrailler par n'importe quel magazine à scandale. Après un moment de pur fan-service pour mortelle en chaleur digne d'une animation sur la natation. Je plongeais pour récupérer le machin. Cela devait être dans mon sang car je nageait assez bien et ce que j'ai pris aucun cours. Je m'enfonçais dans ce lieu enchanteur et arrivais à attrapé l'objet sans aucun soucis, si je serai à l'air libre, j'aurais bien chantonné la mélodie de victoire de cette dernière fantaisie d'un studio japonais, bien qu'elle soit au nombre de quatorze officiellement, officieusement, c'était au moins un vingtaine, si ce n'est pas plus. Je remontais sans aucun soucis et sortais de l'eau à la mode alerte à Malibu, mes cheveux roux tombant superbement sur mon visage, mes muscles brillant par ce plongeon, mais surtout à cause de l'eau. Je passait une main sur mon bandeau, il tenait bien le coup, heureusement, il manquerait plus que je déclenche une tempête.
-Bon j'ai la boussole, si on continuais, si on a encore droit à l'eau, je vais commencé à me demander si monsieur n'est pas mon demi-frère au lieu d'un cousin.
Toute façon était si désordonnée que personne, même moi, je ne m'y retrouvait pas. C'est comme les poupée russes, un dieu en cachait un autre et ainsi de suite. Je sortais de ce lieu remplis d'eau, comme j'étais trempé, je profitais pour diriger un vent chaud sur moi, désolé fiston, c'est moi le maître du vent, j'en fait ce que je veux. Ce n'est ps parce que je donnais quelques droits que je n'avait plus rien à faire avec cela. Mon élément caressa aussi mes partenaire de jeu. Je tiendrais cette boussole puisque ces dames ne font pas attention à notre seul indice valide, franchement, il manquerai plus que le Black Pearl et on était dans une autre série de pirate, j'avais déjà le cache œil. Athos pourrais faire le perroquet. Enfin, je suivais la direction de la boussole en ne marchant pas trop vite, ni trop lentement. Je voyais bien que les plantes des environs subissait mon courant d'air. Hors de question que je laisse les autres trempés, moi j'étais déjà presque sec, il manquait plus que le morceau de tissus qui cachait mon œil, bon personne dans mon champ de vision, profitons-en pour l'essorer. Je le tordait dans tous les sens avant de le replacer mettant mes cheveux en arrière et enfilant mon haut. Je vais pas me balader à poil tout la journée, je sais que je suis pas mal battit, mais trop de nu tuais le nu, il suffit la séance de euh quel heure ? Je m'en fichais, mais elle était finie à présent. Je tombais sur un arbre rempli de perroquet bleu. Tiens, non ceux-là ne parle pas. Puis mon Athos à la classe comme son possesseur, mes chevilles vont très bien, je vous assure. Je souriais face à cet endroit.
-Bon on doit être sur le bon chemin, cette fois espérons que nous aurons pas droit à faire trempette, de toute façon, là, il a du être aussi agacé que nous par l'élément aquatique. A moins qu'il soit particulièrement envieux de voir cousine mignonne mouillé, entre l'amour et la haine, il y a qu'un pas.
J'adorai l'eau, je n'étais pas un fils du dieu de la mer pour rien, mais je préférai de loin le ciel, si bleu, si pur, il me donnait tant de liberté que même si je volais pas vraiment, je me sentais comme un bouddhiste ayant atteins le nirvana, non pas le groupe. Bien que, puis mince. On trouve le truc puis je retourne dans le ciel, celui qui me dérangera frôlera la mort. Tant que cette haine n'aie pas aussi loin que les Capulet et les Montaigu, tout allait bien.
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Dim 20 Juil 2014, 13:03 | |
| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet. Feat Shama & Eole Apparemment, en vue de sa tête, je peux facilement deviner que l'idée de plonger ne plaît pas à la démone. En même temps je pense que moi-même si j'avais frôlé la mort à cause du dit élément j'aurais pas voulu non plus y replonger. Bon, la mort j'l'ai déjà frôlée, plusieurs fois même, souvent à cause d'Hermès. Une fois on a joué à « qui tient le plus longtemps à poil sur la banquise ». Deux mois de grippe, clouée au lit. Une autre fois on a fait une course dans les enfers, Cerbère a attrapé une de mes mèches de cheveux. Bref, la galère. Bon, vous le dites à personne, mais ces fois là j'ai perdu. Donc j'aime ni la banquise, ni les enfers. En plus dans un il fait super froid, pire que le congélo, et dans l'autre on suffoque à mort. Les enfers. Ca se voit que nous n'y êtes jamais allés ! Enfin, j'en parlerais plus tard... « Ah non, non-non-non-non-non-non ! Je n’irai pas la chercher ! Je ne plongerai pas, ah non-non-non ! J’en ai marre de faire trempette ! JE VEUX RENTRER CHEZ MOOOUUUUUAAAAAAA ! » J'écarquille les yeux et reste là, bouche-bée. Elle a pété un fusille ou elle s'est assommée avec un rocher ? Il y a à peine cinq minutes elle râlait et faisait la forte et maintenant elle se comportait comme une gamine. Comme quoi... Les gens changent. Elle revient alors vers la rive en éclaboussant les poissons. Oui, les poissons. Tandis que Eole, qui est arrivé en bas en toute légèreté, décide d'aller chercher la boussole et enlève son haut. Olalala. Si on pouvait parler en smileys, je dirais que ma tête est comme ça O///^////O. Oui, j'ai déjà vu des statues, mais c'est pas pareil en vrai... Comment ça, et Hermès ? Ah mais lui c'est pas pareil, j'saurais pas vous expliquer mais il est pas pareil. Ce qui est cool quand on est un Dieu, c'est que les mortels ont fait pleiiiins de statues de nous ! Enfin, pas toujours ressemblantes (depuis quand Hermès a des boucles?) mais c'est classe quand même. Je reste quelques secondes à le regarder, non pas que je veux me rincer l'oeil, mais je ne peux détourner le regard. Quand on dit que les Dieux Grecques sont sexy, c'est vrai, j'ai encore une fois l'occasion de le constater. Le cliché du petit kiki j'ai pas encore pu vérifier. Il plonge tout en sexytude dans les eaux fluides et claires avant de s'enfoncer vers les profondeurs. Je profite du fait qu'il soit plus loin pour rejoindre la rouge qui semble avoir été hypnotisée. Je lui lance une petite tape sur la tête et lui dit alors dans le creux de l'oreille « Il est marié... » Ouais, je lis LaVieDesDieux moi. J'suis au courant de tout ! Même si je ne comprends pas l'intégralité des articles, trop de frères, sœurs, cousins, demi-frères ou demi-soeurs... Vous savez, notre famille, c'est la plus grande du monde ! Shama, qui semble avoir reprit ses esprits deux secondes, me sort de mes pensées familiales et dit alors : « Hum. Euh… m-merci… merci de m’avoir sauvée… » Surprise, je lui souris de toutes mes dents et réplique tout naturellement : « Bah c'est normal, j'aurais eu l'air fine si je t'avais pas ramenée vivante chez toi ! » Ils sont bizarres, ces mortels des fois, on est pas irresponsables à ce point... Enfin, c'est sympathique de sa part d'être reconnaissante. J'ai à peine le temps d'essorer ma couette gauche que le roux remonte à la surface. Oh. Nonomnomnom. Qu'il est beau. Il aurait pu être une star de cinéma si il n'était pas un Dieu. Ces muuuscles. Il devrait mettre une pancarte « Ne toucher qu'avec les yeux » car là j'ai qu'une envie c'est de voir si c'est bien du vrai. Ca a du bon cette chasse au trésor quand même ! Il nous rejoint rapidement et avec aisance puis entreprend de sécher toute la petite troupe. C'est agréable de se faire caresser par le vent de cette façon. Certes, lorsque je vole le vent me frôle, mais là c'est différent. De toute façon il m'est impossible de voler lorsque mes ailes sont mouillées. Je fais battre mes petites ailes de papillon pendant que notre star nationale se rhabille. Si nous avions été dans une série américaine je devine qu'on aurait eut droit à des « Ooooh » dépités. Nous marchons ensuite dans la direction qu'indique la boussole et arrivons devant un grand arbre. Oooh, ça me rappelle l'arbre de la chanson d'Emilie Jolie ! Vous savez, « Je m'appelle Emilie JoliiiiieHZUOAHAA SOUS LE CIEEEEL, EBGZUOGEZID ». Vous voyez ? L'arbre avec les oiseaux multicolores ! « Bon on doit être sur le bon chemin, cette fois espérons que nous aurons pas droit à faire trempette, de toute façon, là, il a du être aussi agacé que nous par l'élément aquatique. A moins qu'il soit particulièrement envieux de voir cousine mignonne mouillé, entre l'amour et la haine, il y a qu'un pas. » Hermès ? Agacé ? Très bonne blague. Vous sav. QUOAAA ? C'est quoi cette insinuation douteuse ? Puis moi mouillée, il est con mais il fantasmerait pas sur moi ! Hermès mouillé... Ah non, ça ne me fait pas du tout rêver ! Je fais volte face rapidement et je sens le rouge me monter au joues. D'où qu'il dit ça lui ?! Je lance : « Hermès ?! Jamais d'la vie, plutôt mourir ! Il est trop chiant comme mec !!! » Oooh ça m'énerve, c'est pas parce qu'on a les cheveux bleus qu'on est fait pour aller ensemble. C'est pas le premier qui se permet de dire des conneries pareilles, et j'vais devoir faire de mon mieux pour stopper cette façon de penser. Je me retourne, vexée et peux alors contempler un arbre, magnifique. Pleiiins d'oiseaux, bleus qui plus est ! Comme ils sont beaux.. Je reste là, admirative. Oh, une boite ! Je l'ouvre et lis à voix haute « Une princesse attend dans son temps qu'un chercheur de trésor vienne la trouver. » La princesse ? Une boite ? Ou alors il a séquestré quelqu'un ? Nooon... Une princesse ? Donc un château non ? Vous me direz, la forêt se fait dense au loin, on aurait pu y cacher n'importe quoi. Bzzz. C'est quoi ça, quelqu'un tond sa pelouse ? Bzzzzzzz. Bah non, ça fait pas ce bruit là une tondeuse... Bzzzzzz. Attendez voir, un truc grouille là bas... BZZZZZZZZZZZZ. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. DES FRELOOOOOOOOOOOOONS. Je saute d'un pas en arrière et hurle alors « COUREEEEEEEEEEEEEEEZ. » avant de m'engouffrer dans la forêt aussi vite que mes petits pieds nus me le permettent. Les cailloux me font horriblement mal et j'aimerais pouvoir utiliser mes ailes mais les lianes alentours m'empêchent de les déployer. Je fais alors de grands sauts en regardant en arrière de temps en temps pour vérifier que mes compagnons me suivent. Je les laisse me rattraper et attrape leurs mains, vitesse accrue, agilité hors norme, c'est plus simple comme ça. Je vois Shama qui se mange quelques branches, peut-être a elle du mal à percevoir les choses à cette vitesse. Enfin, si je pouvais, je ralentirais, mais en me retournant je vois les frelons qui nous coursent. C'est pas possible, c'est pas des animaux, c'est des OGM !!! Une porte ! Je garde les mains de mes deux compagnons fermement dans les miennes et fonce dans celle-ci tête baissée. Pourvu que ça s'ouvre, pourvu que ça s'ouvre, je ferme les yeux, pourvu que ça SBONG. La porte en pierre (en pierres?!) s'est ouverte lourdement, assez grand pour nous laisser passer, et s'est refermée derrière nous. Je lâche enfin mes deux acolytes et m'écroule au sol, à moitié sonnée. Je me tourne sur le dos et respire rapidement, une main sur la poitrine. Bodom Bodom Bodom mon cœur imite le métronome. Je ferme les yeux. On est où ? En vue de l'architecture que j'ai pu voir vite fait avant de rentrer, je dirais une sorte de temple maya. Vous savez, ce genre de trucs avec un piège sur toutes les dalles et des nids de scorpions dans tous les coins... Olalala... Je me redresse en position assise et regarde Shama et Eole : Ils sont entiers. Je passe mes deux couettes sur mon épaule droite et les regarde avec attention. Un truc qui bouge. Il fait sombre, je ne vois pas grand chose. Brrr... Je plisse les yeux. Ca glisse sur les dalles... Un.. S. S. S. Je le pointe du doigt : « Un S. S. S. S.SERPEEEEEEEEEEEEEEENT. » Je sens quelque chose glisser sur mon coup, je deviens livide, ne me dites pas que.... ? Je déglutis, je n'ose même pas bouger ou tourner la tête. HERMES JE TE HAAAAAAAAIS. |
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Shama E. S. DragonfireStaff Brave Shama'Losse Coeurs : 114 Messages : 450 Couleurs : Red & darkorange J'ai traversé le portail depuis le : 21/05/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama, Sham'. Mon nom est : Shama Ember Scarlet Dragonfire. Actuellement je suis : Bi et libre comme l'air. Il paraît que je ressemble à : Erza Scarlet de Fairy Tail (in RP) ~ Michelle Rodriguez (IRL). et à ce propos, j'aimerais remercier : Kuru pour le vava et Cali pour la signa ♥
| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Dim 27 Juil 2014, 10:10 | |
| Je devais être devenue cascadophobique. Rien que la vue de la chute d’eau me donnait des nausées. Plus jamais, vous m’entendez, plus jamais je ne sauterai à travers une cascade ! J’en avais assez pour toute ma vie là. Pis mon ras-le-bol de l’eau détint un peu sur mon comportement. Oui, je pétai un câble pendant quelques minutes. Après avoir regagné le rivage, je me retournai pour pouvoir remercier la déesse. Et là… LA… Eole décida de faire du fan service. Enfin, je veux dire il décida de se rendre utile. Non, parce que je n’étais pas une fan, je l’avais dit, je n’aimais pas les dieux –mais je suis pas ingrate non plus alors j’étais reconnaissante envers Iris – simplement… je savais apprécier la… Oh pis laissez tomber en fait.
Donc, quand je m’assis sur les fesses pour remercier la déesse, mes yeux se posèrent sur le torse nu du dieu. Ooohhhh … OMYGAD. J’en perdais mon anglais… nan mais ces pectoraux quoi… et puis… il fallait bien l’avouer, il était saicsy. Enfin je veux dire sexy. Je le regardais plonger dans l’eau, la bouche ouverte, à deux doigts de baver –dignité, où es-tuuuuu ? Ah, si seulement y’avait plus de mec comme ça… on pourrait se rincer… je veux dire, on pourrait passer des jours plus agréable sur l’île. Même après qu’il eut disparu, son charme me tenait encore. Je louchais sur la surface de l’eau encore remuée. Il allait revenir vite, hein ? Mais pourquoi je pensais ça moi ? Ce fut la petite tape d’Iris sur la tête qui me sortit de ma torpeur.
- Hein, quoi ? fis-je en reprenant mes esprits. Ah… Oh !... Dommaaaage….
Les phéromones divines m’avaient un peu grillé le cerveau là… Il fallait vraiment que je me reprenne. Je me raclai la gorge avant de me remercier celle qui m’avait sauvée. Sa réponse me fit tilter. Ah, elle l’avait fait juste pour ne pas paraître conne en ramenant mon cadavre ? Franchement… en même temps, à quoi s’attendre d’autre ? C’était une déesse. Ces gens-là ne pensaient pas comme nous autres mortels. Je me redressai lentement en époussetant mes vêtements pour retirer le sable. Ce fut ce moment que choisit Eole pour remonter. Je m’immobilisai net, les yeux rivés sur lui, en mode contemplation. C’était pas juuuuuste ! Pourquoi les mecs beaux étaient toujours pris ? … parce qu’ils étaient beaux, OK. Nan mais, l’eau soulignait vachement sa musculature en plus ! et puis ce roux… moi qui avait les cheveux rouges, j’avais toujours eu un faible pour ces couleurs vives. Je clignai des yeux pour rompre le sortilège –ouioui, parfaitement.
Eole sortit un truc bizarre au sujet de ses liens de parenté. Demi-frère, cousin, eau… hum… Ah mais… Ce n’était pas Poséidon, le dieu des Océans ? Donc… le dieu du vent serait… HOHOHOHO ! Le dieu du vent était le fils du dieu de la mer, nan mais cherchez l’erreur ! Franchement, ils en avaient de bonne, les dieux. Je secouai la tête, blasée. C’était pas avec ses histoires de filiation qu’il nous aiderait. Enfin, il avait la boussole, ça c’était bien. Je me retournai pour observer notre nouvel environnement, histoire de voir où on était encore tombé, manquant sans le savoir l’occasion de mater le dieu en train de se sécher. Soudain je sentis un vent chaud souffler sur nous trois. L’instant d’après j’étais sèche. Décoiffée –mes cheveux n’avaient pas vraiment apprécié le traitement cascade+toboggan+plouf+cascade+plouf+séchage brutal – mais sèche.
- Merci pour le séchage express, dis-je au dieu en tournant la tête.
Décidément, c’était mon jour de reconnaissance envers les divinités. En même temps… j’étais la seule mortelle dans cette quête. J’agitai un peu mes ailes pour les tester. Une grimace déforma mes traits. Ouaï, les courbatures… Ah moins que je ne me sois froissé un muscle. Et fuck. Je passai une main dans ma chevelure rouge pour démêler les nœuds. Ohlàlà… y’en avait pour un moment ! Eole me dépassa –sec… - pour se rendre auprès d’un arbre d’où des perroquets piaillaient innocemment. Je le rejoignis en rejetant mes cheveux en arrière. Si seulement je les avais attaché… mais je n’avais rien sous la main, là tout de suite. Cousine mignonne ? Drôle de surnom ! Enfin, en même temps, il n’avait pas tort. Iris protesta vivement, ce qui m’arracha un sourire.
- De toute façon, hors de question que je remette un pied dans l’eau. J’ai eu ma dose pour…oh, le prochain mois.
La déesse se retourna pour contempler le même arbre que moi, avec ses dizaines de perroquets bleus. Ils étaient majestueux, ces oiseaux. Pouvaient-ils parler ? Je savais que certains répétaient des mots. J’aurais bien voulu leur faire dire « Iris et Hermès, le grand amour » rien que pour faire chier la bleue, mais c’aurait été ingrat de ma part. Enfin… celle-ci se pencha pour ramasser… une boîte. Encore un nouvel indice ?
- Une princesse attend dans son temps qu'un chercheur de trésor vienne la trouver.
Quoi, mais c’était une manie ces devinettes ! J’ai déjà dit que j’étais une quiche ? Oui ? bon bah je le répète, voilà. Je me grattai l’oreille. Il y avait comme un bourdonnement, mais… non, ça ne venait pas de moi, même après un débouchage express, il était toujours là. Je fronçai les sourcils et tournai la tête à gauche puis à droite pour savoir d’où venait ce bruit. C’était curieux mais… j’avais comme un mauvais pressentiment. Comme à la cascade en fai…. AH NAN HEIN, j’allais pas encore risquer ma vie tout de même ! … Le cri d’Iris me déchira les tympans. La vache ! Surprise, je sursautai en lâchant un cri. Puis, par réflexe, je me mis à courir, suivant Iris du mieux que je pouvais.
Pieds nu, c’était pas facile d’aller vite. Et mes ailes me faisaient trop souffrir pour que je puisse voler. De toute façon, dans cette cambrousse, c’était même pas possible. Je voyais Iris se retourner de temps en temps. Puis elle m’attrapa la main, se rappelant sans doute que je n’avais pas de don de super vitesse. Et le paysage se mit à défiler de plus en plus vite. Mes pieds touchaient à peine le sol. OOOOOOHHHHH MAIS CA VA VIIIIIIIIIITE. Je me mangeais régulièrement des trucs dans la gueule. AIE. Ça faisait mal à cette vitesse. J’entendais encore le bourdonnement. Les insectes qui nous poursuivaient –certainement des frelons, vu le bruit et la réaction d’Iris – étaient sacrément rapides quand même ! J’aperçus alors une porte devant nous.
-Euh, Iriiiis ? dis-je les yeux rivés sur le truc en … pierre ? OMYGAD.
Eh oh, y’a une porte ! Mais ralentis… RALENTIS. MAIS…. OUAAAAAAHHHHHH –SBONG. La déesse ma lâcha enfin, me laissant pantelante, encore surprise d’être toujours en vie. Je me tâtai le corps, histoire de vérifier que j’étais vraiment saine et sauve. Mes ailes me faisaient toujours souffrir ; c’est bon, j’étais pas morte. Je m’assis, les jambes pliées, pour reprendre mon souffle et retrouver un rythme cardiaque raisonnable, et posai mes coudes sur mes genoux. Mais, au fait, pourquoi j’avais couru bêtement ? Les insectes étaient super sensibles au feu, nan ? J’aurais pu les carboniser, ça nous aurait fait économiser de l’énergie… et des émotions. Pfiou… il faisait noir ici. J’entendis un glissement étrange… puis un cri. Mais oh, elle voulait vraiment me rendre sourde ! Je jetai un œil à l’animal. Dans cette obscurité, je ne voyais pas très clair mais… sa tête avait l’air triangulaire… Ohlàlà. La gorge sèche, j’invoquai une petite boule de feu, pour nous offrir un peu de lumière. OHLALA. Nous étions dans un nid de serpents.
- Et fuck ! Ils sont venimeux…
Du moins je l’avais déduit du fait de leur physionomie. Bon, ça n’allait pas rassurer Iris tout ça… Mais, elle en avait un sur le cou ma parole ! Sans hésiter, j’attrapai le reptile par le cou. Furieux, celui-ci cracha et tenta de me mordre. Oh mais la saleté ! En colère, je ne lui fis aucun cadeau : j’invoquai des flammes dans ma main et je le grillai littéralement. Beuark, ça sentait la chaire carbonisée maintenant. J’étendais la taille de ma torche improvisée. OHLALALALA. Je fis apparaître un mur de flammes, pour les empêcher de nous approcher. Sauf que certains me tombèrent dessus du plafond.
- AAAAAAHHHHH SALOPERIE ! m’exclamai-je en remuant les bras. Une intense colère m’envahit. Des flammes apparurent dans mes yeux. Ah non mais ça SUFFIT maintenant !!
Je m’apprêtai à devenir torche humaine, mais me retins in extrémis. Je ne portais pas de vêtements ignifugés. Donc… je me retrouverais toute nue… ET FUCK. Je concentrai alors mes flammes sur tout ce qui m’entourait –excepté mes compagnons bien sûr, même si je ne pouvais leur épargner la chaleur. Les serpents qui avaient eu le malheur de contourner ma barrière enflammée le regrettèrent. Les autres apprirent à leurs petits que s’ils voyaient une femme aux cheveux rouges, il fallait s’enfuir illico. Je contemplai le carnage en éteignant mes flammes, ne laissant que le mur de feu. Oups.
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Dim 27 Juil 2014, 11:58 | |
| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet
Je l'entendais pester à cause des mots que j'avais dis. J'avais tord pour Hermès. A force de se chercher des noises, ils se rendront compte qu'il ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. Vu qu'ils sont tous les deux bouchés, on pouvait attendre encore un millénaire avant que ça fasse tilt dans leur têtes. Plus bouchés, tu meurs, dommage, je n'ai pas de tire bouchon. Puis elle lisait l 'énigme, ouais, on allait encore partir dans un endroit inconnu, il aime bien voir courir Iris lui. A croire que c'est passionnant de passer son temps à observer Sonic avancer tout seul et se prendre une attaque de frelons. Bordel, en était dans un jeu vidéo. Je me mettais à courir pour éviter les bêtes tout droit sorti de l'imagination d'un japonais complètement fou. Puis je sens qu'elle la Schtroumpfette me serre la main et nous fait entrer dans son champignon en pierre. Mince moi qui croyait que les champignon était des véritable champignon, je suis déçu. La porte se ferme nous piégeant à l'intérieur. Elle se met à genoux sur le sol et puis s'allonge, je peux m'empêcher que cet endroit sentait le piège à plein nez. On est dans un temple ancien, donc détruisible si je lâchais des vents puissant, on ne m'enferme pas si facilement. Puis elle cria parce qu'il avait des serpent. Elle a combien des peurs comme cela ? Au moins Shama semblait plus raisonnable et malgré ces mésaventures, elle m'avait même remercier. Pauvre Mortelle, coincée entre deux dieux. Les serpents se firent plus visible lorsque la démone utilisait du feu. Oh des cobras. Les bêtes dérangées dans leur territoire commencèrent à mordre, je m'élevais du sol et les envoyait voler quand un mur de flammes se dressa. Je sifflais admiratif du travail exécuté. Elle allait épuisé tout son mana si elle continuait comme cela. Je jetais quelques reptiles sur les flammes de mes vents. Bah oui, ils me gênaient. En plus ça siffle pour rien j'avais l'impression d'être dans des toilettes public, rien que d'y penser, j'avais un haut le cœur. La dame s'exclama et s’énervait contre les créatures qui ne faisaient que défendre leur nid. J'avais deux mots à dire au Schtroumpf facteur. Oui j'étais un peu en colère contre lui. Mais cette chasse me tapait sur les nerfs il ne manquait plus que la boule comme dans Indinia Jones. Et merde. Je n'aurai pas du y penser. J'entendais un truc qui roulais. Bon on va encore courir. Et shit. Je l'envoyais valdinguer ailleurs détruisait un mur. Ah merde, j'ai encore cassé un temple. Bon espérons qu'il n'est pas l'honneur d'une divinité supérieure. Bon Voyons voir ce que ce bâtiment nous cache, j'avais l'impression d'être Link en plein temple du désert, j’espère qu'on n'aura pas autre chose que les serpents et des boules qui roulent. Mais vu que les mortels mettaient des pièges dans ce genre de lieu.
-Bon on est encore parti pour avoir des sueurs froides. Ce qui nous reste c'est avancer.
J'avais l'impression d'être comme Dori dans Némo sauf que nager c'était plutôt courir. On était loin d'être à la fin de cette chasse au trésor. Hermès était le père Fouras de cette aventure. Pour ses indices, il pouvait prendre des leçons de ce mortel grimé et déguisé. J'entrais dans un pièces quand une pluie de flèches m’attaquais. Je créais une bourrasque et m'en débarrassais. Bon ce n'était pas par là. Sinon monsieur en bleu avait voler tout le long. Bon pas toucher le sol va être compliqué. Avait-il prévu qu'on soit plusieurs sur le coup, par Zeus, j'étais le seul homme ici. J'aurai rester torse nu un moment. Enfin, il est trop tard. Le vent me faisait partir des projectiles tellement il était fort. Je souriais victorieux. Pas de bol je suis une tornade vivante. Désolé, mais on va passer par là que tu le veuille ou non. Au bout du couloir une grosse dalle grise était présente. J'avançais vers elle et lisais avec dégoût, une autre énigme digne de Professeur Layton.
-Sans elle, certains ont peur, mais une fois mise, elle chasse les mauvais rêves. Me prend pas pour un débile mental, à moins qu'il ait une autre source lumière que celle que j'ai faite dans la salle de tout à l'heure. On est bien loin de trouver.
Puis merde, il n'allait pas courir éternellement après un trésor qui va nous troller comme cela pendant longtemps. C'est amusant oui, mais ça allait vite être lourd. Et c'est moi le gamin ? Franchement même Zéphyr est plus mûr que cela. Si son but est de nous faire tourner en bourrique, bah il est très bien parti. Enfin, je pourrai bien le prendre. Il ne volait pas mon temps, les vents continue sa course sans moi pour les diriger. Il se feront sans moi. Je cherchais donc une lumière. Je fouillais et trouvait un fin faisceau lumineux. Je sentais l'air extérieur. C'était agréable. Je tendais la main et jouait avec ce vent quelques secondes avant de reprendre mon sérieux.
-Bon soit il y a de l'eau, soit des miroirs pour nous guider. Parce que je pense pas que détruire le sol soit une bonne idée. Déjà un mur cassé, ça suffit. En plus de ça chaque pas peut nous être fatal. Enfin surtout la dame au cheveux rouges. Il vit dangereusement cousin cleptomane.
Je passais une main dans mes cheveux roux. Bon plus d'eau, c'est déjà un très bon point. J'avais pas envie de faire le sèche-linge ambulant bien que je sois plus efficace que n'importe quel appareil inventé par les mortels. Je sentais quelque chose grimper sur ma jambe. J'écarquillais les yeux en remarquant que des araignées plutôt grosses s'amuser à faire de l'escalade sur moi. Je les faisaient voler. Après les serpents, les araignées. Et puis quoi encore ? Le père Noël ? Les temples sont toujours un abri pour les bêtes dans ce style, je préférait les temples marins moi. En l'honneur de mon cher père, il y avait de jolis poissons autour, c'était mignon.
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Jeu 31 Juil 2014, 19:15 | |
| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet. Feat Shama & Eole Je sens son corps froid glisser lentement sur mon cou, ses écailles épouser la forme de mon corps. Je sens mon poul qui fait Bodom Bodom, je sens mes poils qui s'hérissent sur la totalité de mon corps. Un autre vient épouser lentement la forme de ma jambe, et je reste là, totalement paralysée. Il fait noir. Noir, noir. La seule source de lumière qui arrive à pénétrer arrive sur un nid de serpents, et ce dit nid se vide peu-à-peu. Et où vont ses locataires ? Sur moi, bien évidemment, qui suis devenue un arbre à serpent. Je donne pas cher de ma peau. Shama, qui semble maîtriser le feu, invoque une boule du dit élément et sort alors : - Et fuck ! Ils sont venimeux…… … … Je sens mon teint devenir encore plus blanc, Plus blanc que blanc, comme dans les publicités des mortels, si bien qu'on pourrait me comparer à un ciel bleu comportant quelques nuages. J'ai envie de hurler, j'ai envie de pleurer, mais je ne peux même pas bouger. La démone me débarrasse de mes nouveaux amis en les carbonisant. Ca sent le BBQ. Tandis que la rouge s'active à faire cuire les merguez, le roux quant à lui les fait valser. Je sais pas trop quoi faire, alors je reste là, immobile, sentant les flammes chatouiller dangereusement les murs. Le barbecue étant fini, je rouvre les yeux et constate avec soulagement que tout le monde va bien. Un bruit sourd se fait entendre, comme celui qu'on entend dans les bowlings, un mécanisme qui se déclenche, une porte qui s'ouvre... Oh mon Zeus ! Une énooooooooooorme boule de pierre ! On a du appuyer sur un truc, une dalle ou je ne sais quoi... Heureusement, le roux la renvoi dans le mur par lequel elle était arrivée, le brisant dans un fracas assourdissant. Le seule homme présent ici s'avance dans une direction, je marche rapidement afin de vérifier qu'aucun passage n'est possible là où le mur est brisé. Non. Je suis Eole, avec Shama sur les talons. Je ralentis le pas afin de pouvoir atteindre la demi-déesse et bredouille, honteuse « Merci pour les serpents... » je frissonne, le souvenir de leur corps froid glissant sur le mien m'est peu agréable... Le Dieu mineur nous protège des flèches qui volent vers nous, calme et sûr de lui. Je me contente de suivre, muette. J'ai eu peur, et j'ai pas envie de me faire engueuler là. « Sans elle, certains ont peur, mais une fois mise, elle chasse les mauvais rêves. Me prend pas pour un débile mental, à moins qu'il ait une autre source lumière que celle que j'ai faite dans la salle de tout à l'heure. On est bien loin de trouver. Lumière ? Ouais c'est cool, mais comment on la trouve, hein ?! On est dans une sorte de château et il trouve rien de mieux que de nous demander de trouver la lumière ?! Ah, bah, il a trouvé tout seul. Ca m'arrange dans un sens.. « Bon soit il y a de l'eau, soit des miroirs pour nous guider. Parce que je pense pas que détruire le sol soit une bonne idée. Déjà un mur cassé, ça suffit. En plus de ça chaque pas peut nous être fatal. Enfin surtout la dame au cheveux rouges. Il vit dangereusement cousin cleptomane. J'te l'fais pas dire... je soupire, fais danser une mèche autour de mon doigt et sens quelque chose de poilu me toucher les pieds. Je l'attrape, de la poussière ? Je le mets face à mon nez... Oh... Ooooooohh... OOOOOOOOOOOOOOH. J'envoyais la bête plus loin, bien plus loin, priant pour qu'elle s'écrase loin de moi. Je recule, effrayée. A tout casser elles sont quoi... Des milliers ? Y a trop de bêtes pour moi, ici... Je prends la main de Shama et celle d'Eole afin de nous tirer d'ici au plus vite. La pauvre démone va pas pouvoir jouer au cuisto toute sa vie et faire cuire de la viande tout le temps. Je cours, cours, cours, et m'arrête quand nous sommes assez loin. Je sens mon pied s'enfoncer anormalement dans une dalle. Avant que je puisse dire « Héra » je sens la pierre sous nos pieds vibrer et disparaître soudainement. Nous tombons alors d'une dizaine de mètre, sans que nous ayons le reflex de nous mettre à voler. Nous nous écrasons comme des merdes au sol. Je frotte mon derrière qui a pris cher et soupire. J'en ai marre ! Je m'avance, furax, pestant contre Hermès, et me retrouve face à un cul de sac. Un mur ! Vous le croyez ?! Un mur ! Je le tâte, comme je le peux, afin de trouver un passage. Mais non, rien à faire on est bloqués là. Je m'adosse au mur, dépitée. Je sens un nouveau truc bouger derrière moi. Un insecte ? Un serpent ? Une dalle ? Je suis tellement déprimée que j'ai même pas la foi de bouger. Je sens quelque chose qui nous fauche, tous les trois, le mur a pivoté ?!!!!! VOUS LE CROYEZ ?! Je me retrouve éjectée de l'autre côté en même temps que mes partenaires. Je me raccroche comme je le peux au rebord. Je serre mes doigts contre la parois, j'ai mal, je sens mes pieds se balancer dans le vide et contre la falaise qui est étrangement lisse. Impossible de remonter. Quelques torches éclairent l'endroit. Je plisse les yeux, on est dans une grande grotte. Au fond... Des pics, comme prêts à être lancés vers un ennemi volant, je ne peux ni voler puisqu'il y en a aussi qui sont disposés en haut. Si je lâche, je suis finie. Je sens une larme, sincère, couler sur ma joue. Je dis alors, perdant toute crédibilité « J'en ai marre, j'en peux plus, j'peux pas remonter j'arriverais pas à me hisser, et je peux pas voler. » je pleure, j'en ai marre, HERMES JE TE HAIS. Je m'accroche comme je peux, n'ayant même pas la force pour tendre un bras vers eux... |
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Shama E. S. DragonfireStaff Brave Shama'Losse Coeurs : 114 Messages : 450 Couleurs : Red & darkorange J'ai traversé le portail depuis le : 21/05/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama, Sham'. Mon nom est : Shama Ember Scarlet Dragonfire. Actuellement je suis : Bi et libre comme l'air. Il paraît que je ressemble à : Erza Scarlet de Fairy Tail (in RP) ~ Michelle Rodriguez (IRL). et à ce propos, j'aimerais remercier : Kuru pour le vava et Cali pour la signa ♥
| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Sam 09 Aoû 2014, 00:59 | |
| Ha ! ils faisaient moins les fiers, ces serpents, face à la fille d’Héphaïstos et au dieu du vent, nous deux quoi, qui conjuguions nos pouvoirs pour leur montrer de quel bois on se chauffait ! non, le jeu de mot est parfaitement involontaire. Bref, Eole dressa une barrière de vents furieux pour projeter nos agresseurs écailleux. Certains grésillèrent lorsqu’ils se retrouvèrent dans mon mur de flamme. Leurs immondes sifflements d’agonie menacèrent de me percer les tympans. Nom de Zeus, c’était vraiment désagréable ! A présent la pièce sentait la viande carbonisée, en plus du renfermé. Mon estomac n’appréciait pas vraiment le traitement de faveur… Assez fière de mon petit tour, j’éteignis mes flammes et tournai la tête vers Iris. La pauvre était blême, on aurait dit qu’elle était passé à la lessive avec Omo ! Puis j’entendis un bruit sourd. Hum, qu’est-ce que c’était que… On aurait dit un tremblement de terre, en beaucoup moins fort. Comme si quelque chose frappait –ou raclait ? – le sol à un rythme hallucinant. Un roulement en fai….
OH. OHLALA. Mes yeux s’écarquillèrent lorsque j’aperçus l’immense boule de roche foncer droit sur nous. What the… ! Mais le fils de Poséidon –du moins, ce dont j’avais compris – utilisa une fois de plus son pouvoir pour déjouer ce piège. Le mur d’en face en pâtit un peu, mais c’était ça ou nous. Je préférais ça. J’avais l’impression d’être dans un remake d’Indiana Jones. Un mauvais. Un de mauvais goût. Je n’aimais pas ça du tout. Bientôt, ce serait le ciel qui nous tomberait sur la tête, et nous qui nous écririons « Par Toutatis ! » avant de finir en crêpe entre deux murs. Je sentais mes jambes encore toute flageolantes d’avoir frôlé encore une fois la mort. J’avais deux mots à lui dire, à cet Hermès… bien que, vu ma condition de mortelle, cela ne servirait pas à grand-chose, sinon me faire, au mieux, passer pour une imbécile, au pire, atomiser pour avoir osé défier un dieu. J’aimais ma vie.
- Youpi, répondis-je sarcastiquement à Eole. Justement, je n’en avais pas assez…
J’emboîtai le pas aux dieux, les bras ballant, fatiguée de risquer ma vie toutes les cinq minutes. Les immortels n’avaient aucun respect pour les créatures telles que nous. Je faillis basculer la bleue, qui avait ralenti subitement pour me remercier. Je lui adressai un hochement de tête. On était quitte, maintenant. Mais, j’avais l’étrange impression que nous n’avions pas fini de nous sauver mutuellement. Les dieux pouvaient-ils mourir ? Pourquoi cette question me traversait l’esprit, là tout de suite, aucune idée. Notre arrivée dans la première pièce fut accueillie par des flèches. Chaaaarmant. Nan vraiment, j’avais jamais fait mieux. Je regardai Eole faire, un sourcil levé. J’étais étrangement stoïque, malgré la situation. Bah, risquer sa vie une fois de plus ou de moins, au point où on en était, qu’est-ce que ça changeait ?
Une autre énigme nous attendait au bout. Super. J’allais bientôt pouvoir participer à Fort Boyard. Je hochai la tête à la réponse d’Eole, oui, la réponse était évidente. Il nous fallait donc trouver de la lumière… Et après, ce serait quoi ? Le saint Graal ? Pfff, ces dieux commençaient à me taper sur le système avec leurs jeux pourris. Et dangereux aussi. Soudain, je me raidis à la réplique d’Eole. La dame aux cheveux rouges ? MAIS !
- La dame aux cheveux rouges, elle a un prénom, rouquin ! répliquai-je avec mauvaise humeur, vexée.
Et tant pis pour la défiance aux dieux. J’avais bien le droit de m’exprimer un peu aussi. Je croisai les bras et tournai le dos aux divinités, les yeux fermés, en phase de boudin. Puis je sentis un… truc… sur ma jambe. Qui montait. Montait. Montait. « La petite bête qui monte, qui monte, qui mon… » AH MAIS, c’était vraiment une bête ! Et une grosse, sale, hideuse bête ! Je fis un bond sur le côté, tout en remuant frénétiquement pour que l’araignée s’en aille. Non pas que j’en avais peur, mais un énorme arachnide qui vous grimpait dessus dans le noir, ça surprenait. Et c’était pas agréable en plus. Je sentais que la limite de ma patience allait bientôt être franchie. Après mon petit pétage de câble à la cascade, le prochain ne tarderait pas à pointer le bout de son nez… enfin façon de parler.
Quelqu’un me saisit la main et me tira. Je sautillai pour suivre le rythme, vu qu’à ce moment-là j’étais encore sur une jambe en train de me débarrasser de l’invité indésirable. Je courus à perdre haleine avec eux, jusqu’à ce que… le sol se dérobe sous nos pieds. Je n’eus même pas le temps de me demander ce qu’il se passait que je me sentais tomber. Vous savez, cette horrible sensation qui vous remonte le corps, depuis la vessie, jusqu’à la gorge, quand vous chutez ? Et bah c’était ça, mais puissance mille. Mon cri s’étouffa dans mon gosier. Mes ailes ne pouvaient toujours pas me porter, et de toute façon, je n’aurais même pas eu le temps de les déployer.
- AIE.
Oui, je l’avais presque crié tout haut. Mais ça soulageait, aussi, d’exprimer sa souffrance. On supportait mieux la douleur ainsi. Ne manquait plus que le rouleau compresseur, et là j’aurai vraiment mal partout. Je me relevai en me frottant les reins. Puis je suivis Iris en clopinant –mince, je m’étais réceptionnée sur la cheville. Un mur. Intéressant. Y’avait pas un passage secret, par has… MAAAAARDE. On se retrouva fauché et projeté violemment de l’autre côté du… mur. Qui avait pivoté en fait. Par un réflexe miraculeux, j’invoquai mon fouet, en plein vol plané, et projetai l’extrémité qui s’enroula à un stalactite avec un crépitement. Cela m’évita de tomber dans le vide. Je jetai un œil. Glups, pas si vide que ça, y’avait des pics en bas. Je me retrouvai suspendue par plafond. L’expression « la vie ne tient qu’à un fil » vous connaissez ? Je pris une profonde inspiration pour chasser la nervosité dans mes veines. Puis je pris de l’élan et me balançai vers la plateforme étroite. Une fois, puis deux, et ce fut la troisième fois que j’atteins la roche. Je me plaquai contre la paroi, surprise d’être encore en vie. Mes jambes se coupèrent sous mon poids et je glissai, le dos contre la roche. Puis, je remarquai enfin qu’il manquait une personne.
- Iris ? appelai-je, avant de remarquer des doigts qui dépassaient du bord de la plateforme. Iris !
Je me précipitai vers elle. Ohlàlà, quelle fâcheuse situation ! La pauvre avoua ne plus avoir de force pour se hisser. Sa larme m’émut quelque peu. Je soupirai, pestant intérieurement contre ce dieu qui avait eu une idée aussi stupide. Puis je m’accroupis pour gagner de la stabilité, et approchai mes mains des bras d’Iris. Mais seule, aussi légère fut-elle, je n’y arriverais pas. Moi aussi, j’étais fatiguée.
- Eole, si vous pouviez nous donner un coup de main, genre un vent amical qui puisse soutenir Iris le temps que je la remonte.
Je hissai la divinité avec toute ma force, grimaçant car ma position n’était pas super pratique pour un tel effort. Je tirai comme je le pouvais, basculant tout le poids de mon corps vers l’arrière. Lorsque la bleue fut tirée d’affaire, je me laissai tomber sur le dos, les bras en croix. Moi aussi, j’en avais marre. Je restai dans cette position pendant un moment pour reprendre mon souffle et reconstituer un peu mon énergie. Et là, dans le silence le plus total, un bruit familier retentit : GROUIIIIIIK. Ah non, c’était pas le moment d’avoir faim ! Je me redressai en soupirant, une main sur l’estomac. Bon, il fallait toujours trouver… une lumière, c’est ça ? A force, je savais plus. J’observai attentivement ce qui nous entourait… c’est-à-dire de la roche, et du noir. Bon. Mais, je distinguais comme une faible lueur, sur ma gauche, en me penchant un peu pour contourner la paroi, qui décrivait une courbe.
- Je… je crois que c’est par là… déclarai-je avec peu d’assurance, peu enthousiaste à l’idée de savoir ce qui nous attendait.
Prenant la tête de la petite troupe, je me dirigeai prudemment vers la dite lueur. Je débouchai sur… une pièce. Encore. Mais il y avait une petite fenêtre creusée à même le roc. C’était de là que venait la lumière, dont le rayon, à cette heure de la journée, penchait vers la gauche. Bon, maintenant, on faisait quoi ? En faisant plus attention, je remarquai deux statut de serpent, la gueule grande ouverte. Hum, pourquoi j’avais l’impression que c’était pas bon signe ? en même temps, on nous avait bien dit de suivre la lumière, non ? Je m’approchai, appréhendant la suite.
- Entre terre et nature, je choisis brillamment lus-je sur une plaque collée au mur entre les deux statues.
Une devinette ? Super. Euh, terre, nature ? terre ? Nature ? bah, va pour la nature. C’était bienfaisant la nature. Je tirai sur un anneau prévu à cette effet. Un mécanisme s’activa dans un bruit sourd. Pour moi, ça sonnait comme le glas de la fin. Puis une coulée noire surgit de la bouche du serpent de droite. C’était bizarre, ça fourmillait. Mais… AAAAAHHHH !! Des scorpions, des centaiiiiines de scorpions !! Mais il comptait nous faire toute l’arche de Noé ou quoi ??? Je reculai en hurlant, avec l’insupportable sentiment d’avoir fait une grosse bêtise. Finalement, c’était peut-être la terre qu’il aurait fallu choisir. Là où la lumière éclairait le serpent de gauche en fait. Les devinettes, c’était pas mon truc. |
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Sam 09 Aoû 2014, 09:24 | |
| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet
Je sentais ma main saisie sans que je puisse comprendre ce qui se passait. On courrait tous ensemble traîné de force par Iris. Cousine mignonne avait de la force, je m'en souviendrai. Un clic sonore se faisait entendre, je pouvait presque sortir le panneau de vil coyote qui disait un truc en anglais, pour moi qui parlait grec, c'était du chinois. On tombe sans que je m'en rend compte, bon je m'aide du vent pour rendre la chute moins dure, m'aidant aussi de mon pouvoir sur la pesanteur. On s'écrase tout de même comme des merdes, bon bah c'est raté, bipbip à encore réussi à battre le vilain coyote qui ne faisait que chasser comme tous les prédateurs. Pas le temps de se reposer face au cul de sac que voici que le mur a tourné, non mais et puis quoi encore ? On allait finir embroché si je mettais pas de mien, j'entendais l'appel à l'aide de ma cousine, je la sauverai de ce mauvais pas. Son bras saisit par la mortelle qui avait lutté, avait insulté la personne que je suis parce que je retenais pas son prénom. Elle me demandait de l'aide, je lui souriais aimablement en l'aidant de mes vents, mais bon j'avais l'impression de pas servir en grand chose dans sa lutte pour remonter ma cousine. Elle la soulevait et se retrouvait épuiser et affamé, je pouvais entendre un bruit d'estomac très caractéristique. Contrairement à nous cette mortelle devait se nourrir pour vivre. Dans un ultime effort avec sa volonté, elle nous guidais malgré elle vers l'endroit suivant. J'admirai son courage digne d'un preux chevalier de la période arthurienne. Je sourirais, Lancelot du lac peut se rhabiller. On débarquait sur une pièce et là un piège s'enclenchait sans que je puisse faire rien de plus. Qui plus est des scorpions nous grimpais dessus, je les faisais voler à travers la fenêtre pas assez grande pour les personne que nous étions, mais assez pour nous débarrassé des scorpions. Ce qui me faisait dire que Hermès avait exprès de nous conduire dans cet endroit piégé par des mortels, lui n'avait du subir toutes ses épreuves, il gagnait du temps ainsi. Cet espèce de fou nous avaient conduis dans cet endroit qui semblait se foutre royalement de notre tronche. Faut être carrément déranger pour faire des choses pareilles. Il y avait de limite au foutage de geule et trollage. Je dégageais les scorpions.
-Je crois sérieusement, qu'il nous conduis ici exprès sachant que les pièges des indigènes nous freinerai, comme ses pouvoirs sont semblables à ceux de cousine mignonne, je le vois mal traverser les épreuves tout seul. Il se fout de notre tête et royalement.
Il fallait être logique, ce n'est pas ici qu'on trouverai notre trésor, tout ce qu'on aurait c'est des sensations fortes assez pour en faire des cauchemars. Je frappais le sol du pied faisant voler les bestioles dans la fenêtre combien en avait-il dans cet endroit ? C'était à devenir dingue cette histoire, je respirais à fond, essayant de garder mon calme, bon pour sortir de cet endroit il fallait continuer de subir les épreuves et en sortir vivant. Qui aurait pu penser qu'il cachait un temple mortel en Australie, non mais allo quoi ? Ah non pas cette mortelle gonflée à l'air chaud, et encore c'était une insulte à l'air chaud, vent contrôler en grande partie par mon enfant. Je roulais des yeux. Ou allait le monde sérieusement, les mortels ne sont pas si inventifs, même sous mon influence, oui j'ai essayé. Donc on pouvait se sortir de ce mauvais pas. Il fallait être malin et patient, ce qui serait dur vu qu'on jouait contre le temps, j'avais deux mots à dire à Hermès, dès que je le croise, je lui parlerai en attendant, il fallait subir ces épreuves, le scorpions hors de portée, je lâchais un soupir de soulagement, je n'avait pas envie de me faire piquer. Je me tournais vers les deux femmes, avec un sourire éteint sur mon visage. Ces épreuves me rendaient malade.
-Bon sortons de ce piège, j'ai l'impression qu'on saute de piège en piège.
Comme si c'était marrant de voir Sonic se prendre éternellement des pics, non, ce n'était pas drôle tout ça. Il fallait un moment ù on devait avant en quête d'anneau, heureusement qu'on avait pas le Mordor à traversé, il ne manquerai plus que ça. Finir comme Frodon ne me tentait pas des masses, qui plus est, j'avais bien assez avec mon œil maudit. En plus avec la faim que ressentait la démonne en allait finir par être ses cible, c'était digne d'un jeu de la faim, il devait bien se marrer Hermès. Nous regardait-il à l'heure qu'il était. J'en doutais vraiment beaucoup. Donc on devait continuer à se prendre des pièges qui rendrait fou une souris de laboratoire nommée comme une partie du cerveau. Je roulais des yeux et m'avançais lentement mais sûrement vers l'endroit suivant, on était pressé par le temps, pourtant en faisant de cette manière j'évitais de déclencher bêtement un piège sorti de nul part en mode yolo, pas envie de courir. Je menais pour le moment notre progression. J'étais prêt pour l'épreuve suivante. Elle arriverait, je pouvais parier ma chemise. Je suis sûr que me retrouver à moitié nu n'était pas une bonne idée, malgré l'instant fan-service ne serait pas plus mal. Il y avait souvent dans les films de suspens à un moment où le héros se retrouvait avec une jolie plante. On étais pas dans un James Bond, même si notre aventure s'approchait plus d'une mission impossible. Comme le film avec ce mortel au nom étrange. Les mortels et leurs noms de famille. J'arrivais près d'un endroit recouverts de dessins assez primitifs. Je les observais dans l'espoir de trouver un indices pour sortir de ces lieux. Je fouillais mes poches et trouvais une tablette de chocolat. Entendre le bruit d'un ventre qui gargouille était ma foi fort désagréable.
-N'ayez crainte, il est toujours bon. Je le préfère ainsi, quand il est consommable. Alors profitez-en.
Je lui donnait, reste à savoir si elle le mangerai ou non.
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Sam 09 Aoû 2014, 14:30 | |
| Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet. Feat Shama & Eole Je savais que les mortels possédaient un temps de réaction relativement lent, ma situation n'améliorant rien à ma perception des durées, j'ai l'impression que Shama s'est rendue compte de mon absence après une vingtaine de minute -en réalité je crois que ça ne fait que trois secondes. Ca se voit tant que ça, que je ne suis pas à son niveau ?! Si ça continue je finirais six pieds sous terre et je l'aurais dans le cul -ma mort, et le pic qui se trouve en bas aussi soit-dit en passant. Elle s'accroupit devant moi et attrape mon poignet, je tire sur mon bras opposé pour pouvoir lâcher ma main et attraper la rouge avant de m'y agripper fortement. Je tente tant bien que mal de me hisser sur mon bras restant mais rien à faire je n'ai pas de force. En rentrant je me mets au body-building. Quoique non peut être pas. C'est moche, les mecs body-buildés, on dirait qu'ils sont entouré d'un film transparent. Horriiiible. Eole nous apporte son aide et après des efforts surhumains et sur-Dieux, je m'écroule à plat ventre sur le sol, à côté de Shama qui elle semble vouloir en finir en vu de sa position morbide, elle rentrerait dans un cercueil. Ceci-dit, il semblerait qu'elle serait capable de mourir là maintenant en vu de son estomac qui crie famine. La pauvre, je suis sûre que même un cyclomoteur ça fait moins de bruit (en réalité je n'ai aucune idée de ce qu'est un cyclomoteur mais ça sonne hyper bien comme mot!) ! La rouge se lève sans aucune grâce, semble avoir une idée à l'intérieur de la tête. Personnellement j'ai l'impression que tout le contenu de la mienne est sorti quand j'étais suspendue au dessus du vide ! C'est désagréable vous trouvez pas ? Ouais je trouve aussi. Je… je crois que c’est par là… Bah, de toute façon, on a pas d'autre choix, à moins d'enfoncer un mur il n'y a que par là où aller, je pense, un peu aigre. Fatiguée, totalement exténuée même, j'ai l'impression d'avoir la mauvaise humeur du monde sur les épaules et en plus je sais pas pourquoi ! Trop cool la vie. Je me souris à moi même afin de me redonner du courage et suis la rouge dans son périple. N'écoutant que son courage -ou son estomac- elle lit la devinette à voix haute et met sa main dans la la gueule d'une des statues accrochées à mur, faites de pierre et de métal. Mauvaise pioche. Un flot de bêtes noires sort de la gueule d'un des serpents et nous envahis. Elle hurle, moi aussi. J'sais pas il a quoi Hermès mais perso' j'aime pas trop les bêtes comme ça ! Pourquoi on a pas des animaux mignons, j'sais pas moi, des chevaux, des lapins, des éléphants... Non, faut qu'on tombe sur des INSECTES, ces trucs répugnants qui fourmillent partout sans raison et qui s'accrochent à vous comme de la pâte à fixe ! Ils les envoient voler, personnellement je préfère ne rien toucher, si je fais un truc je serais prête à parier que le plafond se décrochera ou une connerie du genre... Une fois qu'ils ont fini, Shama peste -normal j'ai envie de dire, venant d'elle ça semble naturel- et Eole prend la tête de notre petite troupe. Aucune encombre, c'est bizarre, j'ai l'impression que plus le temps sans ennuis est long, plus la merde qui arrive après est grosse. Comme nous marchons depuis cinq minutes sans problèmes je pense que au moins on aura droit à un truc qui va nous couper les jambes. Nous arrivons dans une grotte aux dessins primitifs, dans le style je dessine avec un pinceau dans le cul les humains ont toujours fait fort. Eole sort une tablette de chocolat et la tend à Shama : - N'ayez crainte, il est toujours bon. Je le préfère ainsi, quand il est consommable. Alors profitez-en. Je fouille dans les poches de ma robe (oui j'ai des poches dans mes robes, et même que c'est hyper pratique!) et y trouve deux abricots. Je les lui tends timidement aussi. J'ai pu remarquer que elle, faire confiance aux Dieux, ça semblait pas être son truc, mais si elle a faim, elle mangera de toute façon. Je les dispose dans ses mains en bredouillant un « Merci presque inaudible et peu articulé et fais volte face pour chercher une sortie. Je sens une faible brise me caresser le visage, profitant de ce moment de bonheur, puis touche la parois du bout de mes doigts. Oh, un bruit par là ! Je m'avance, discrète, sur la pointe des pieds et les ailes déployées au cas où. Oh, la plage ! Je fais signe à mes deux acolytes de venir et passe par le couloir construit dans la roche. Heureusement que nous sommes arrivés à marée basse car sinon on aurait eut plus que les pieds dans l'eau. Je cours sur la plage, le sable, heureuse d'être sortie de cet endroit effrayant sombre et dangereux. Je me jette sur le sable, couchée sur le dos, riant, heureuse. Un papier vole, je l'attrape. Les humains nous font chier avec le développement durable mais ils lancent des papiers partout aussi ! Quoique... Je plisse les yeux, reconnaissant l'écriture brouillon d'Hermès. Je lis à voix haute : « Je ne vois pas ce que vous êtes allez faire dans ce temple, les mots que vous y avez trouvé, ça n'est pas de moi, je suis pas suicidaire non plus ! A l'attention d'Iris et de la rouge, vous criez vraiment trop peur, je te plains, Eole. » Je blêmis, verte de rage, froisse le petit papier et l'enfonce dans ma poche (développement durable toussa...), mets mes mains en haut parleur et hurle à l'attention d'Hermès que je sais maintenant pas très loin : « T'ES STUPIDE, ON A FROLE LA MORT ET TOI TU FAIS RIEN ?! ESPECE DE - une vague s'abat sur moi à ce moment, me coupant ainsi dans ma tirade qui se serait voulue plus longue. Je me redresse sur mes coudes, la bouche en -o pour reprendre mon souffle, surprise. Je tousse pendant bien une minute (j'ai bu la tasse...) et me recule un peu, faisant signe aux deux rouges de venir vers moi : « J'vous propose un truc, on se repose un peu, t'en profites pour manger, Shama, et moi j'en profite pour.. Respirer. » Je retire une algue de mes cheveux et me laisse ensuite tomber sur le sable chaud, peu importe si il me collera au corps, là je suis HYPER fatiguée et HYPER mouillée. |
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Shama E. S. DragonfireStaff Brave Shama'Losse Coeurs : 114 Messages : 450 Couleurs : Red & darkorange J'ai traversé le portail depuis le : 21/05/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama, Sham'. Mon nom est : Shama Ember Scarlet Dragonfire. Actuellement je suis : Bi et libre comme l'air. Il paraît que je ressemble à : Erza Scarlet de Fairy Tail (in RP) ~ Michelle Rodriguez (IRL). et à ce propos, j'aimerais remercier : Kuru pour le vava et Cali pour la signa ♥
| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | Sam 09 Aoû 2014, 16:22 | |
| Je regardai Eole se débarrasser des bestioles, tétanisée. J’aurais dû tirer l’anneau de gauche, vraiment, j’aurais dû… A moins que ce fût également un piège et que nous eûmes échappé à une coulée de sable… Toute cette aventure n’était qu’une affreuse blague de mauvais goût. Là tout de suite, j’hésitais entre maudire les dieux parce que l’un d’entre eux, particulièrement cinglé, avait forcé sa cousine à m’embarquer dans l’histoire la plus farfelue et risquée de ma vie, ou les adorer parce qu’ils étaient diablement puissants et que celui du vent nous évitait de finir en pâtée pour scorpions. Je n’avais pas envie de mourir toute bouffie à cause des piqûres de ces sales bêtes. Je hochai la tête à la remarque du dieu. Oui, j’étais bien d’accord, cet Hermès se foutait de notre gueule, et j’aimais pas ça du tout ! J’avais l’impression d’être dans un mauvais numéro de guignols. Et pour couronner le tout, j’avais faim.
Je suivis les divinités, les laissant volontairement prendre la tête. Vu ce que ça donnait quand je prenais les décisions, bah je préférais que ce fût eux qui fassent les bêtises en fait. Oui, pensée égoïste, parfaitement, mais ça faisait du bien des fois. Pendant environ cinq minutes, nous marchâmes, en silence, en paix, sans rien pour attenter à notre vie. Bref, le BONHEUR. On arriva finalement dans une pièce qui semblait être un remake grossier de la grotte de Lescot. Des peintures assez… originales décoraient les murs un peu partout. Et le plafond aussi. Ils faisaient comment pour peindre jusque là d’ailleurs ? Enfin bref. Je contemplai cet art primitif, une main posée sur l’estomac , qui protestait. Franchement c’était pas le moment… J’avais la dalle, et quand c’était le cas, j’étais encore de moins bonne humeur. J’étais d’ailleurs surprise de pas avoir déjà pété un câble. Eole s’adressa à moi et me tendit un truc. Je tournai la tête et le fixai, surprise.
- Euh, merci… dis-je, embarrassée de son attention.
Je me saisis de la barre chocolatée. J’avais vu mieux côté casse-dalle, genre un bon steak bien saignant accompagné de pommes au four, de ketchup fait maison, et d’un bon verre de vin rouge… Non, je ne devais pas y penser. C’était quand même bien gentil de la part du dieu du vent de penser à moi. Comme quoi, tous les dieux n’étaient pas si négligents, au final. Ils pouvaient aussi faire preuve de compassion de temps en temps. Je ne savais pas qu’ils mangeaient du chocolat. Puis la bleue s’y mit aussi, déposant une paire d’abricots dans mes mains. Ouah, c’était la journée de la bonté, aujourd’hui, chez les dieux ?
- Euh, merci, fis-je avec l’impression de me répéter. Et euh, de rien, ajoutai-je tout bas à l’attention de la déesse avant qu’elle ne me tourne le dos.
Serrant ma précieuse victuaille contre moi, je suivis Iris, appréhendant la suite des événements. Je sentis de l’air, en face de nous. De l’AIR. Et une odeur iodée. Bonté divine –okay mauvais jeu de mot – enfin, nous avions trouvé la sortie ! Dès que mes pieds touchèrent le sable, je pris une profonde inspiration, bénissant la plage et l’eau salée qui s’étendait à perte de vue sur le côté. Nan, franchement, j’avais jamais été aussi heureuse ! Limite, si j’avais eu un maillot de bain, je me serais baignée. Je glissai mon casse-dalle dans une poche pour pouvoir m’agenouiller dans le sable et m’écrouler face contre terre sur le sol. Terre, terre ! comme diraient les marins. Sauf que nous ressortions d’un temple, pas d’un mois de navigation. C’était trop bon de pouvoir se poser cinq minutes sans craindre de se faire piquer ou écrabouiller toutes les dix secondes.
Puis la voix d’Iris me sortit de mon petit paradis. Je me redressai illico, avec la tête d’une fille qui vient de voir passer un éléphant rose. QUOI ? nan c’était pas possible… on n’avait pas fait tout ça pour rien, je pouvais pas le croire… Je VOULAIS pas le croire.
C’est une blague ?! m’écriai-je. On s’est fait poursuivre par des frelons enragé, harcelé par des serpents vénimeux, on a manqué se faire écrabouiller par une pierre, transpercer par des flèches, bouffer par des araignées, aplatir comme des crêpes, empaler dans un gouffre, piquer par une nuée de scorpions, et Monsieur ne trouve rien de mieux à dire que « Je sais pas ce que vous êtes allez faire dans ce temple ? » IL nous espionne sans nous mettre sur la bonne voie et IL se fout de notre gueule ?! ET MON POING, IL LE VOIT, MON POING ?
Voilà, j’avais pété mon câble. Et maintenant je hurlai ma rage au ciel, en balançant du sable avec mes mains, comme une furie, traitant ce dieu de tous les noms possibles et imaginables.
- Fuck you, bitch ! terminai-je avant de croiser les bras, rouge de colère.
Iris s’approcha de nous à ce moment-là, pour nous exposer un plan. J’étais à deux doigts de passer mes nerfs sur les deux divinités qui m’accompagnaient, voulant les accuser de m’avoir entraînée avec eux dans une histoire qui en fait ne me regardait absolument pas. Mais un nouveau gargouillement de mon estomac m’en empêcha. Ah. Ça devait être pour ça en fait. La faim pouvait parfois me faire perdre mes moyens. Je sortis alors ma victuaille de mes poches. Si seulement j’avais un peu de viande pour compléter mon repas… genre du poisson… Poisson ? Mais y’en avait plein ici. Pour passer mes nerfs, comme pour pêcher, je lançai une boule de feu dans l’eau, loin d’Iris bien sûr, histoire d’éviter les ennuis. Je me levai ensuite et attrapai un poisson qui flottait misérablement après le mauvais sort que je lui avais fait subir. Désolée mon pote, mais mon estomac passait avant tout. Je retournai ensuite à ma place d’origine, la trouvant confortable en fin de compte. La chaire de l’animal avait cuit. Super, au moins une bonne nouvelle. Je mordis dedans, ignorant la peau et les écailles, et pestant contre les arrêtes. Mais j’avais faim et je pouvais tout accepter.
Tandis que je mangeais, j’observai la bleue s’avachir dans le sable. Je la comprenais. Moi aussi, j’étais exténuée. J’avais mal partout, notamment aux ailes et dans la chevilles, mon estomac était creux, mais en phase de remplissage heureusement, et j’en avais par-dessus la tête de cette quête sans queue ni tête. Alors, se poser cinq minutes pour manger –dans mon cas au moins – et respirer, c’était bienvenu. Après avoir arraché toute la chaire du poisson, ou du moins un maximum, vu les arrêtes, je m’attaquai à mes deux abricots. Leur chaire sucrée et acide me fit du bien. Je les dévorai en moins de deux et jetai avec force les noyaux loin devant moi. Puis je déballai ma barre chocolatée. Le chocolat, ça calmait les nerfs, parait-il.
- Bon, déclarai-je une fois mon repas de fortune terminé, on fait quoi maintenant ? Non pas que je veuille encore risquer ma vie, mais j’en ai ma claque de cette chasse au trésor. Je commence à me demander s’il y a vraiment un trésor d’ailleurs.
Non, il ne fallait pas parler de malheur. Je devais garder espoir. On finirait bien par trouver un nouvel indice, un vrai cette fois, envoyé généreusement par ce p**** de dieu. Vous savez ce qu’on dit ? L’espoir fait vivre. |
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| Re: Rien ne vaut une chasse au trésor en plein juillet | | |
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