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 ACTE 0 / Cry Wolf

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Anonymous
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ACTE 0 / Cry Wolf | Mer 25 Juin 2014, 10:12





















 ❝ Cry Wolf ❞
and shout at the devil ~




Cela faisait plusieurs mois que mon père était parti. Le temps passait. Les minutes semblaient longues et je ne me sentais presque plus de tenir sa maison. Et les seules infos qu'il avait pu me laisser ne me menaient pas à grand-chose. Après tout, comme disait un grand homme "Agir légalement prend du temps"...

Si je vous faisais un résumé de ces hommes au masque à gaz qui s'en sont prit à ma famille il y a tellement longtemps, je dirais... Qu'ils tiennent une grande partie de la ville, qu'ils ont les moyens d'agir, mais qu'ils ne peuvent avoir un rapport avec les sans coeurs. Les quelques personnes en qui je pouvais avoir confiance n'aont actuelleemnt aucune information sur ces hommes. Je me demande si aujourd'hui, je pourrais encore avoir confiance en eux. Les gens ne sont plus ce qu'ils sont, et ceux qui étaient mes amis hier pourraient très bien être mes ennemies aujourd'hui, mais j'aborderai ce sujet à un autre moment.

Cela faisait donc un bon moment que je m'ennuyais. Personne pour me dire quoi que ce soit. Personne pour me contrarier. J'attendais simplement que mes idées soient plus claires dans ce que je cherchais.

Un de mes vieux amis m'avaient dégoté le cadavre d'un de ces guignols dans l'eau. Avoir des contacts en tout genre aide vraiment. Et avoir des sacs poubelles de plusieurs litres... Aussi. Concrètement, le cadavre n'était pas intéressant. Un insigne en forme de luciole, une pseudo-plaque militaire, avec un nom dessus. Si j'en croyais la plaque, son nom était Nikolaï Trodinov. Un soviet', un espèce de Russe de merde que je peux pas me voir.

Je l'avais devant moi : le cadavre. Le seul cadavre que l'on a pu retrouver d'un de ces hommes au masque qui a assassiné toute ma... On va dire tribu de gitans. Et dire que cet avec un mec comme ça que je vais devoir voir qui est-ce qui m'en veut et pour quelle raison. Mais malgré tout ça, je n'avais qu'un masque à gaz avec un filtre percé, et une combinaison avec un logo : un tribal en forme de loup. Classe, mais c'est tout ce que j'avais. Je me mis à fouiller finalement toutes ses poches (et y'en avait un paxon), et là, les choses allèrent déjà un peu mieux.

Outre un porte-feuille en daim à moitié déchiqueté avec une carte d'identité, son nom (une nouvelle fois) et sa photo, je n'y avais rien trouvé. Nikolaï Trodonov. Un ruskov, que j'aurais sans doute tué moi-même (moi et les russes, vous savez...). Et tant de temps, j'allais attendre avant de voir sa petite poche secrète, bien planquée dans sa manchette et y trouver des tickets de caisse. Des tickets de caisse, certes, mais une bonne dizaine. Ca allait donc m'être utile. Du moins, je l'espère.

Je regardais l'adresse de chez tickets de caisse. Ils avaient deux points communs, c'était tous des restaurents, et ils traînaient toujours à un endroit précis de la place du marché : vers les sorties Est. J'attendais un peu, avant de me rendre compte que c'était un habitué d'un bar : il n'y allait que quand c'était ouvert. Une fois quand c'était sur le point de fermer. Ce serait encore ma meilleure chance de le retrouver. Micks me regardait avec sa tête d'endromi, et comprit qu'il devait me suivre. Que j'aimerais me passer de lui, à certains moments...

En rentrant dans cet endroit de fête et de joie, je demandai un peu autour de moi si quelqu'un connaissait cette personne qui m'était à présent inconnue. Le barman savait, lui. Personne ne le connaissait, mais le barman, lui, avait l'air de le connaître. Dehors, la foule était en folie, et je ne pouvais qu'intimider le barman pour qu'il me donne des informations dessus. Ou alors lui faire croire autre chose.

« - En fait, je suis un très bon ami à M. Trodinov, et il s'avère, que, par le plus grand des malheurs, son cousin, soit décédé, et il lui a légué quelque chose. De plus, il fallait que je lui demande quelque chose de la plus haute importance. Vous ne savez pas où le trouver..

- Je suis désolé, mais je... »

Il n'allait pas parler. Du moins, pas sans ce regard. Sans ce regard triste, au bord de l'agonie, presque. Il n'aurait jamais parlé sans ce regard de l'homme désespéré, qui, en vain, cherche de l'aide pour remettre quelque chose à son ami de toujours.

« - C'était un client régulier, mais je ne sais pas où il habite. Depuis peu, il a disparu, et ça me stresse de ne pas savoir où il est, pour tout vous dire. Mais, je sais qu'il parlait d'une usine avec un ami, quelquefois.

- Vous m'en direz tant. Quel ami ?

- Un ami à lui, enfin, je crois. Un certain Simon... Je n'en sais pas plus, désolé. »

Simon. C'était amplement suffisant. De retour chez moi, je regardai le nombre de Simon existant dans Skyworld, grâce aux fichiers trouvables dans les archives de la police. Les joies de l'informatique. Je regardai les alentours des bâtiments abandonnés. Simon Léger, un homme qui tenait une usine de textile. Jamais une usine si nécessaire en matière première, ne pouvait remonter si rapidement après avoir fait un tel flop. Il y avait quelque chose derrière. Et quelque chose de bien plus énorme qu'un trafic au marché noir, de drogue, ou d'arme. Il fallait que j'aille voir ça.

Les rues du marché étaient bombées. Impossible d'avancer correctement avec ces gens qui vous bousculent, qui vous prennent de haut, ou je ne sais quoi... Si ça ne tenait qu'à moi, il y en aurait déjà une bonne demi-douzaine que j'aurai égorgé. Mais bon, sous prétexte qu'ils vivent dans des quartiers riches, et qu'ils sont bien habillés, et que moi, de mon jean troué, mes dockers et mon imperméable, j'ai plus l'air d'un clochard qu'autre chose, ils osent me bousculer. Il suffit de les voir, haineux envers les pauvres sans défenses, et admirateurs envers les demoiselles au cul bien remonté... Écoeurant. Naturellement, ma petite boule de poil bleue, elle, n'avait pas de problèmes avec ça, elle volait juste au-dessus de ma tête. Au moins, si les pigeons s'en prennent à quelqu'un, ce sera à lui, pas à moi.

J'avais mis une bonne demi-heure, avant d'arriver à ma destination. Il devait être dans les alentours de 19 heures. L'heure exacte ? Je ne la connaissais pas. Et je n'en avais pas grand chose à faire. Je sais juste que des personnes travaillaient dans cette usine, et que moi, j'allais devoir rentrer incognito. Aux premiers abords, ça avait l'air d'une usine banale, comme toutes les autres usines. Ensuite, ça avait plus l'air d'un camp de déporté de la seconde guerre mondiale. Désespérant, sobre, pas vide, mais presque, avec des gens à moitié déprimé de ce qu'ils font. Comment une telle usine peut avoir de tels employés dans de tels conditions, sans qu'ils ne se plaignent ?

Évidemment, j'étais un détective, et même si je devais enquêter pour gagner ma vie, cette enquête ne ferait pas parti de mon palmarès, car, même si me ferait gagner de l'argent, j'allais enfreindre la loi, pour un max de thune que je pourrais me faire moi. Et seul Dieu sait, à l'heure actuelle ce qu'il y allait se trouver derrière. Et croyez-moi que ça rapporterait gros. Mais tout ça, je m'en foutais. Ce que je voulais, moi, c'était ces types au masque. Micks me fit soudainement signe qu'un fenêtre du premier étage était ouverte.

Les camions étaient assez hauts pour mener aux toilettes du premier étage. Ou au placard, je ne savais pas trop... Je sautais donc à partir de cet engin imposant, et m'agrippait à la fenêtre, avant d'y entrer. L'endroit était tellement sale, que je me demandais si j'étais dans une usine, ou dans une poubelle publique. Évidemment, beaucoup de bruit résonnait à l'intérieur de l'usine en elle-même. J'entrouvris discrètement la porte pour regarder autour de moi : les usines travaillaient toujours, mais aucun signe d'eux. Peut-être que ce Simon n'avait finalement rien à voir ? Peut-être que je faisais fausse route depuis le début... Mais il fallait que j'en sois sûr. Et même si l'endroit était franchement crade, j'avais un avantage, dans celui-ci : c'était la loge du concierge.

Prenant ses clés passe-partout encore accroché et revêtant ses habits (et regardant sa photo où il avait l'air encore plus dépressif que moi), je sortis son espèce de gros chariot et je me mis à faire le tour. J'aimerais préciser qu'un passe-partout permet de passer partout, dans chaque pièce de l'usine, vous êtes d'accord ? Alors, pourquoi aucune de ses clés ne fonctionnait sur le porte du dernier étage ? Oh ! Et surtout, depuis quand il fallait plus d'une quinzaine d'hommes pour assurer la sécurité d'une usine où il n'y a rien à voler ?

Naturellement, je n'avais pas pris mon kit de crochetage, et il m'aurait fallu peu de temps si j'avais été seul, pour trouver un crochet et une épingle, dans ce bordel généralisé. Mais les deux gus commençaient à se poser des questions, sans doute sur moi. Je redescendais, l'air de rien, allant dans ma fausse loge provisoire, en attendant que le monde se soit barré... En attendant, j'avais faim. Et j'allais attendre dans cette loge un moment, avant que tous ces idiots déguerpissent. Micks sortit, et me dit qu'il me ferait signe, à partir de l'endroit le plus discret qu'il pouvait trouver...



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Anonymous
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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Jeu 26 Juin 2014, 09:52






Cry Wolf


Ryan & Atsuo & Shizoku


Le service de midi au restaurant, toujours l'effervescence, courir partout, les commandes qui s'enchaînent, les clients qui crient pour un rien et le patron qui vous surveille. Il fallait me voir servir à ces heures, les gens dans restaurant ne remarquait rien, mais le gérant de cet établissement avait vite deviné ma nature animal en me voyant faire le service du soir. Tant que je mordais personne, il ne me disait rien, à vrai dire à part les animaux que je chassait, j'avais mordu personne, je savais que cette crainte était peut-être justifié, mais je n'ai pas envie de grignoter un être humain, ni maintenant, ni jamais. Je jonglais avec les plats, les servant avec mon sourire éternel sur le visage. Je disais les politesses habituelles avant de faire pareil sur une autre table. Les choses s'enchaînant je ne voyais même pas le temps qui passait. Je ne pouvait que continuer à me plier à cette danse des mets qu'on servait, aussi fou que ça puisse paraître, je n'étais pas seul. Je soupirai doucement, le dernier homme qui commandait exigeait une autre part de wasabi prétextant qu'il n'était pas du vrai. Je demandait donc une autre part au commis, il me donnait cette sauce verte et piquante et la posait sur la table avec mon visage aimable en priant d'excuser pour la prétendue erreur, un discours que je répétais un peu trop souvent à mon goût. Je saluait le chef de ses lieux avant de me diriger vers les vestiaires. Je me changeais, je sentais le poisson, j'adorai cela, mais ce n'était pas le cas de tout le monde, je le savais, c'est pour ça que chez moi, je me doucherai et m'accorderait une bonne nuit de repos. Habillé normalement, je sortais du restaurant avec mon sourire sur le visage, bien qu'épuisé, j'adorai ce métier, j'avais hâte de pouvoir être maître de mon propre endroit.

Je regardais le ciel dehors, les nuages avançaient doucement, le vent était doux et léger. Le temps de la pleine lune était encore un peu loin. D'un côté ça me rassurait, j'étais vraiment bizarre ces nuits-là, j'espérais que personne, même la personne que j'aimerai verrai cela. Ce genre de chose ne dépendait pas que de moi, malheureusement. Je marchais dans la rue au hasard, c'était ma façon de me détendre au quotidien, j'arrivais parfois à oublier ma fatigue, l'avantage de ce genre de métier quand certains services traînent un peu, je pouvais arriver un peu plus tard le jour d'après, parfois j'avais même congé. Enfin, ce n'est pas comme si ça m'emmerdais de travailler. Je baillais en sentant une odeur bizarre, je la connaissais que trop bien, j'en grognais de rage, je ne voulait pas voir cela. Depuis le disparition des miens, j'avais du mal à me faire à cette odeur, quand bien même je devais chasser et j'adorai le faire. Le tombait sur une foule intense, emportée un peu par cette dernière, j’effaçais ma présence pour me faufiler dans cette troupe compacte. J'essayais en vain de rentrer pour faire une petite pause avant d'aller chasser sous le quartier de la lune qui brillerai sûrement ce soir.

Je ne sais pas comment cela se faisait, mais sans comprendre pourquoi j'étais arrivé dans une ruelle, je regardais tout autour de moi en soulevant un sourcil, il avait un autre loup dans les parages, je pouvais le sentir grâce à mon flair, d'ailleurs celui bien plus développé que certains étaient vraiment insupportable, comme le parfum des femmes quand on faisait des tonnes, après on s'étonnait que j'aille un penchant pour la gente masculine. C'était leur faute, pas la mienne, j'avais pas choisi d'avoir un odorat comme cela. La marché avait été trop chargé, il se trouvait dans un endroit où les entrepôts s'enchaînait comme les arbres en pleine forêt lorsque je chassais, j'étais déjà venu ici, j'avais visité la plupart des lieux de la ville. Pour y être plus à l'aise, faire d'elle un peu comme mon territoire, je savais que la partageais avec d'autres gens. C'était normal après tout, on était pas en pleine nature, les gens partagent sans pour autant oublier d'avoir un espace personnel, ma maison était mon territoire personne n'y rentrait sans que j'aille donné l'autorisation, enfin ce n'était comme si j'avais de la visite souvent. Je laissait échapper un rire, me moquant de mes propres pensées. Je pouvait encore flairer cet autre loup. Un peu curieux, je me dirigeait vers cette effluve étrange, il n'était pas seul. Qui donc venait dans ces lieux ? Étais-ce un propriétaire de un des hangars ? Je n'en savais rien.

J'arrivais à ces côtés, un sourire sur mon visage, il ne me quittait pour ainsi dire jamais,  c'était un loup plus âge que moi, cela se remarquait de par sa barbe et ses petites rides aux coins de ses yeux. Il semblait avoir pas les bonnes clés, en effet, il était en train de crocheter la serrure. Je me demandais pourquoi il n'essayais pas d'ouvrir le hangar correspondant à ses clés, un grand mystère pour le moment. Je pouvais sentir l'odeur du tabac froid sur ces vêtements, un parfum dont j'avais l'habitude de sentir, il n'était pas rare d'avoir un client qui fume dans sa vie. Tant qu'ils faisaient pas au resto, tout allait bien.

-Désolé de vous déranger monsieur, mais je ne pense que c'est le bon, il faut essayer un autre entrepôt pour si vos clés correspondent.

Je ne voulais pas le gêner, mais autant le prévenir un peu qu'il se trompait, parfois j'étais si fatigué en rentrant d'une service que je tentait d'entrer chez le voisin, une dame me disait toujours gentillement que je me trompais. Maintenant, c'était mon tour. J'espérais juste qu'il ne prenne pas mal, enfin ça m'étonnerai, j'ai été gentil, je n'étais jamais méchant. J'attendais un peu au cas s'il avait quelque chose à me dire, il ne semblait pas bien méchant au premier abord, c'était même un chouette type, sa barbe était classe. Le genre de personne qui vivait bien son âge.


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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Ven 27 Juin 2014, 16:44


 ❝Cry Wolf : Le Raton-Laveur et les Loups❞

feat : Ryan Peterson & Atsuo F. Kazuki

Tu aurais pu avoir une toute autre vie et faire autre chose que ce que tu faisais actuellement c'est à dire aller ici ou là pour assouvir cette étrange envie de voler même si ce n'était peut être pas ce que tu avais réellement choisi. Enfin, pour le moment, cela te convenait et tu le vivais bien.
Évidemment il y aura sûrement un jour où tu te feras avoir, ou quelqu'un réussira à t'attraper mais, pour le moment, ce jour là n'était pas venu alors tu continuais à forcer la chance pour voir où celle ci te mènerait même si, évidemment, il y avait également des inconvénients, une sorte de revers de la médaille en somme.
Existence discrète et solitaire, digne du voleur que tu étais. Généralement, tu évoluais le soir voire la nuit lorsque les rues de la ville de Skyworld dormaient. Pourtant, cela ne t'empêchait pas d'avoir une vie « normale » pendant la journée mais cette « vie » n'était qu'hypocrisie. En fait tu jouais un rôle.
Une fois n'était pas coutume en ce jour. La journée, tu te baladais tranquillement au marché, regardant les étals de ci de là en essayant également de glaner des petites informations pour plus tard lorsque tu repéras un homme qui ne semblait pas très recommandable au vu de son accoutrement et à la couleur étrange de ses yeux. En suivant son regard, tu remarquas qu'il semblait avoir repéré une jeune femme.
Bon samaritain ? Pas tellement parce que cet homme avait son portefeuilles de visible depuis sa poche donc tu pouvais faire d'une pierre de coup. Un miaulement se fit ensuite entendre : ah oui Miji... Tu l'aurais oublié celui là. Il se dirigeait justement vers la jeune femme comme s'il la connaissait ce qui était impossible sauf si...
Te fiant à ton odorat, tu étais capable de deviner que cette femme était une hybride. Non, elle ne semblait pas avoir du sang de démon comme toi mais en tout cas tu pouvais sentir comme une odeur d'animal de type félin... Serait elle un Chat par le plus grand des hasards ? Quoi qu'il en soit l'homme – que tu pouvais sans nul doute décrire comme un Vampire – s'approchait :

« Ah ! Te voilà chérie ! Je te cherchais partout ! »

Ton joyeux tu t'approchais de la jeune femme en frôlant le Vampire tellement près que ta main eut la possibilité de rafler son portefeuilles pendant que Miji trottinait derrière toi en te suivant. Tu entendis un léger grondement et en te retournant légèrement tu découvris que le Vampire avait, apparemment, abandonné la partie. Sitôt tu t'excusas :

« Milles excuses Mademoiselle mais vous aviez un Vampire à vos trousses et il m'avais semblé judicieux de vous prévenir du danger que vous risqueriez d'avoir »

La jeune femme prit alors un regard félin et l'instant d'après, une sublime jeune chatte noire apparue faisant siffler Miji qui ne savait plus trop s'il devait avoir peur ou s'il devait te protéger. Pourtant, l'instant d'après l'animal avait disparut dans la foule alors que tu plongeais ta main dans ta poche pour en sortir le portefeuilles volé. Souriant, tu sortis l'argent que tu rangeas avant de repartir en sifflotant, ton chaton blanc te suivant toujours. Quelques heures plus tard, tu arrivais près d'un endroit avec des hangars et tu te figeas. La journée touchait à sa fin et cela pouvait être une bonne occasion pour toi mais quelque chose te fis douter.
Tu sentis : encore un... Non deux hybrides. Apparemment deux loups. Seraient ils ensembles ? Formaient ils une meute ? Tu dévias alors légèrement de ta trajectoire pour les observer. L'un semblait avoir environ ton âge pendant que l'autre Loup était plus âgé et semblait avoir du mal à crocheter une serrure.
Ton sourire augmenta : comme ça tu n'étais pas le seul à mener des actions illégales ? Étrangement, cela te donna chaud au cœur. Pourtant le jeune Loup le vouvoyait donc non, ils n'étaient pas ensembles. Intéressant. Peut être qu'en restant planqué comme ça tu allais découvrir d'autres choses ? Essayons donc
@Eques sur Never-Utopia




Anonymous
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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Ven 01 Aoû 2014, 20:56





















 ❝ Cry Wolf ❞
Part. 2 ~




Pendant ces longues heures, ces très longues heures, je ne faisais que fouiner dans cet endroit miteux. Et autant dire que mes recherches étaient peu fructueuses. A part des affaires de ménages, je ne trouvais pas grand-chose. Je finis par trouver un couteau et un fil de barbelé. Certes, ce serait bien plus compliqué que prévu, mais au moins, j'aurai un moyen d'entrer dans cette fameuse salle. Dehors, l'activité était plus que mouvementée. C'était le bordel. Des camions de provisions passait, alors que l'heure de pointe avait déjà sonné depuis un long moment. Cela faisait déjà plus d'une demi-heure que le monde était censé avoir déguerpi, tandis que s'enchaînaient les camions blindés qui entraient dans le bâtiment. Pourquoi tant de sécurité pour une usine de textile, surtout, des camions qui se camouflent en camion normaux.

Le loup que j'étais, et que je suis, finit par sortir de sa tanière. Je m'allumai en passant, une cigarette, pour filtrer les odeurs contenant trop d'informations. Je regardai autour de moi. Évidemment, autour de moi, se trouvaient des personnes armées, qui gardaient cet endroit. Je vérifiais les munitions de mon arme. Six balles, évidemment, ça ne serait pas suffisant pour tous me les faire, autant faire profil bas. Je suis passé en tant que bon technicien de surface, les yeux baladeurs, afin de regarder qui me soupçonnait d'être un infiltré. Apparemment, personne. Je ne craignais qu'une seule chose : l'arrivée du vrai concierge. J'en avais la trouille. Mais bon, il n'arrivait pas avant une demi-heure, environ, d'après le planning. Serait-ce suffisant ? Je l'espérais.

On n'était pas dans un film. C'est pas le genre d'histoire, où un loup, plus rapide que tout, pouvaient tuer n'importe qui grâce à son agilité plus vive que n'importe qui, non. Là, on était dans un entrepôt, avec des gens armés jusqu'au cou. Je devais faire attention. Ces gens, autour de moi, n'avaient pas l'air malin. Ils avaient l'air simple d'esprit, et autour de moi, parlaient de leurs derniers orgies, dans des soirées arrosées, et aussi romantiques que dans American Pie. J'essayais de ne pas les écouter, respirant ces bouffées de nicotines, qui mes permettaient encore de décompresser un peu. Et de ne pas craquer autour des ces pauvres cons avec un QI aussi élevé que celui d'une huître.

En attendant, je me trouvai devant mon ennemi principal. Celui qui avait décidé de me résister et qui allait me faire chier pendant plusieurs minutes : une porte. J'enfonçais le couteau que j'essayais de faire fondre tant bien que mal pour lui donner une forme adéquate. Ce n'était pas non plus ça, mais ça allait bien faire l'affaire. J'essayais de trouver les encoches, dire que d'habitude, ça ne prend que quelques minutes... Là, ça faisait déjà vingt minutes que j'étais dessus, quand je sentis quelque chose. Un, non.. Deux animaux. A odorat plus élevé melé à une autre odeur, deux hybrides, mais pas de la même race. L'un d'eux, un de mes confrères : un loup. Et l'autre... Aucun idée, il se cachait, il était loin. Il nous observait, je regardai soudainement le premier loup, qui me posa la question du siècle.

« - Désolé de vous déranger monsieur, mais je ne pense que c'est le bon, il faut essayer un autre entrepôt pour si vos clés correspondent. »

Ne rigole pas. Ne rigole surtout pas. Mon arme dans ma poche droite, je finis par lâche ce couteau stupide, et je fixai non pas, le jeune louveteau, mais celui qui nous observait. Je ne pouvais m'empêcher de me demander quelle genre d'hybride il était. Mais il dégageait quelque chose de puissant. Je ne pouvais pas faire grand-chose pour l'intimider. Au niveau de l'expérience, j'étais au niveau, mais.. Il ne me faisait pas peur, c'était plus un niveau bas... d'intimidation. Puis me retournant vers l'autre loup, je lui dis d'un air complètement niais :

« - Bravo, je te décerne le prix nobel de la phrase la plus stupide que j'ai pu entendre, de toute ma vie. »

Ce que j'ai dit, avant de me retrouver avec un des hommes qui avait un fusil à pompe automatique. Ceux avec un chargeur digne des Thompson Camembert. J'en bavais en le voyant : c'était une arme dangereuse. Il s'approcha de nous, nous pointant avec son arme plutôt imposante. Il fit la mauvaise chose de s'approcher de l'hybride qui se trouvait à côté de moi, de commencer à la fouiller. Sans plus attendre, je le maîtrisai, l’assommant avec un grand coup de revolver dans la tête, avant de m'empresser de .. Prendre son arme et ses munitions. Je sais, j'étais pas censé, mais j'étais comme un gosse devant sa nouvelle Playstation. Je ne me souciais pas du regard du louveteau, et je voulais savoir ce qui se cachait derrière cette simple porte impossible à ouvrir. Autant utiliser les grands moyens, aux grands maux : mon nouveau jouet allait être utile.

Après deux grands coups de feux, pour ouvrir cette satanée porte, pourtant banale, j'obligeais le premier loup à rentrer dans cette pièce que je n'avais pas encore bien observé. On était dans le noir. J'allumai la lumière, et le louveteau qui n'avait pas l'air de vouloir bouger, finit par rentrer de force grâce à la force de ma main, qui le força à rester dans cette pièce avec uniquement, un monte-charge. Je bloquai l'entrée avec les quelques grosses caisses à l'entée, avant de constater une différence remarquable de sol : celui-ci était insonorisé, sans doute par la salle qui se trouvait en bas du monte-charge. Il y avait des conduits d'évacuation. Je savais à présente trois choses :

Que ces gens se cachaient ici, pour des raisons de trafics, voir bien plus important. Ensuite, que tout, ici, avait été prévu, en cas de découverte de cette salle. Il nous fallait un code pour rentrer. Rien de bien dure, un pinceau, ou une brosse avec un peu de poussière, poudre ou je ne sais quoi, ça ferait l'affaire, et en moins d'une dizaine de minutes, le temps que ces idiots forcent la porte, pour nous retrouver dans cette salle, on serait déjà en bas. Et quand je voulu me mettre à la tâche, je regardai le jeune freluquet, lui demandant d'un air autoritaire :

« - Tu pourrais me trouver un pinceau ou un truc qui pourrait y ressembler ? »

Et en attendant, je regardais la poussière qui pourrait servir, ou la poudre en question. Mais j'attendais une chose avant tout : l'arrivée du troisième inconnu.

Spoiler:



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia




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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Sam 02 Aoû 2014, 09:30






Cry Wolf


Ryan & Atsuo & Shizoku


Je me tenais là avec cet homme qui trifouillait dans les entrepôts avant de prendre une remarque sur ma stupidité. Je savais que je n'étais pas bien malin, du coup ce genre d'insulte ne me faisaient plus rien. Le fouilleur pouvait dire ce qu'il voulait, cela ne changerait rien. Un homme arriva et commença à me fouiller, bien que j'aimais qu'on me touche ses gestes avait quelque chose de déplacés. Ne comprenant pas ce qui se passait, l'homme âgé l’assomma sans sommation. Je savais pas ce qu'il se passait, mais cet homme savait ce qu'il faisait, il se retrouvais comme Basil de Baskerville ou plutôt comme un sous-produit de Watson. Il prit l'arme du type, impressionné par le calibre de cette dernière, je restait sans voix. Il pointa cette dernière sur la porte, il tira deux coups dans la porte, je sursautais à chacun d'entre eux. Avant de me retrouver embarqué dans cette aventure, bon je crois que mon katana va servir ce soir. Je savais pas ce qui se passait, mais j'espère qu'on aura pas à affronter Radigan. Les films mignons de Logan m'étaient rentré dans la tête. Il cherchait un truc. Il demandait un pinceau. Mais oui c'était évident, il était détective comme Basil, c'est cool, sauf que j'avais pas prévu de faire Watson, m'enfin. Je trouvais un pinceau en sentant une odeur de Raton-laveur. Je soulevais un sourcil. Faites que cela ne soit pas Radigan. Je n'ai pas le cerveau de l'assistant détective de cette animation de dessin. Je donnais le pinceau à cet homme en posant une main sur mon arme. Contrairement à cet assistant rondouillard, j'étais armé et je savais m'en servir. Le raton avait les yeux sur nous. Parler ou non tout était la question. Je ravalais ma salive avant de faire face à cet étranger. J'étais prêt à attaquer si il s'agissait d'un méchant.

-Vous avez le pinceau que je vous ai donné monsieur ? J'espère que grâce à cet objet, on pourra avancer. Par contre, je ne sais pas qui tu est, toi.

Mon cœur battait la chamade. L'adrénaline me rendait presque tremblant. J'étais au centre d'une aventure épique à côté, mon lit semblait bien loin. Je souriais, je pourrai raconter à mon maître dès que je le revois. Je sentais presque la sueur de mon corps, avoir un flair développé n'avait pas que ces avantages. Il avait une drôle d'odeur qui régnait, je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Mais cette odeur me dérangeait pas mal, je n'en faisait pas part, si ce raton était notre Radigan, on était pas dans les ennui jusqu'au cou. Mais je devais l'insinuer, comment faire ?

-Je ne sais pas ce qui sent, mais ça me dit rien de bon.

Je plissais mon nez essayant de mettre un nom sur cette odeur. Je me concentrai sur elle exclusivement oubliant presque le monde qui m'entoure, mes sens étaient toujours en éveil. En cas d'attaque, je saurai me défendre. Je n'aimais pas cette odeur, elle me rendait fou, ça devait être quelque chose de très sain.






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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Lun 04 Aoû 2014, 12:31


 ❝Cry Wolf : Basil Watson et... Radigan❞

feat : Ryan Peterson & Atsuo F. Kazuki

Alors là... Si tu avais su ce qui allait se passer... Des gars qui sortaient de nul part lourdement armés alors que le premier Loup prenait l'autre comme un espèce de bouc émissaire et que toi, tu étais tranquillement entrain d'observer en toute discrétion. Enfin... Pas tellement, surtout si tu oubliais que ces deux Loups avaient un flair.
Enfin pour le moment, tu restas tranquillement planqué dans ton coin avant de sursauter en entendant un coup de feu : hein ?! Tu étais en plein milieu d'un règlement de comptes ou quoi ? Non, apparemment ce n'était que des coups de feux tirés contre une malheureuse porte. Paix à son âme d'ailleurs...
Le Loup plus âgé poussa l'autre en avant pour rentrer dans l'entrepôt et tu ouvris de gros yeux alors que tu murmurais pour toi même :

« Mince alors mais... Qu'est ce qui se passe au juste ici ?... »

« Hey toi ! T'es qui ?! Tu fous quoi là ?! »

« Mince... Repéré.. »

« Attends me dis pas que... Merde ! Les gars on se casse ! Y a un mec de la mafia ici ! »

De la mafia ?! Toi ?! Tu eus un instant de total ahurissement avant te regarder. Et oui, costume noir et chapeau. À part la couleur de tes cheveux qui virait sur le vert, tu avais effectivement l'air d'un membre de la mafia mais ça te donnait également une idée du niveau d'intelligence de ces gars. Enfin c'était aussi amusant.
Cependant, maintenant, tu avais un autre problème. Peut être que le premier type avait prit ses jambes à son cou malheureusement, ce ne fut pas le cas de tout le monde donc tu eus un soupir en murmurant :

« Il serait temps d'activer le plan B »

Ce fameux « Plan B » était simplement ta transformation en Raton-Laveur pour pouvoir arrêter d'attirer l'attention de ces gars sur toi et ça fonctionnait pas mal si bien que, lorsqu'ils arrivèrent en trombe, il ne virent personne car l'animal que tu étais devenu avait déjà filé jusqu'à la porte de l'entrepôt.
Maintenant, il y avait une question à se poser : sous cette forme, comment entrer dans une porte fermée. Bon... Pour une fois le Raton-Laveur allait se transformer en Bélier et défoncer cette porte. Malheureusement, tu n'avais pas la carrure impressionnante de cet animal même si tu finis par y arriver après plusieurs tentatives.
Sonné, tu arrivas par la grande porte sauf que là... Tu étais nez à nez avec deux Loups sous forme humaines. Euh... Tu poussas un petit glapissement avant de reprendre forme humaine et être à peu près – oui je dis bien à peu près – à la même hauteur qu'eux en souriant et te mettant une main derrière la nuque, nerveux :

« Euh... Salut... Désolé je passais simplement par là, j'ai été repéré par des types qui ont cru que j'étais un membre de la mafia, malheureusement je ne pense pas que tous l'ont crû donc je me suis réfugié là pour ne pas... Finir en omelette dirons nous »

Shizoku et l'art de s'inventer des excuses bidons. J'vous jure...
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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Dim 10 Aoû 2014, 23:27





















 ❝ Cry Wolf ❞
and shout at the devil ~



Cet inconnu, avant son arrivée plutôt fracassante, je l'aurais décrit comme une sorte de ninja, d'homme calme, de persuasif, intelligent, tout ça, quoi. Mon Dieu, si vous aviez vu ma tronche lorsque que je le vis faire son entrée... Mais avant cela, quelque chose d'autre me tracassait. Je demandai un pinceau à mon nouvel équipier, qui ne tarda pas et qui me le donna. Avec une phrase bien aimable.

« - Vous avez le pinceau que je vous ai donné monsieur ? J'espère que grâce à cet objet, on pourra avancer. Par contre, je ne sais pas qui tu es, toi.

- Qui je suis ne te regarde pas. Si tu lisais plus le journal, tu le saurais. Après tout, l'anonymat me va très très bien aussi. Surtout dans ce genre de situations. Enfin, essaie juste de me faire confiance. »

De souvenir, la touche la plus grasse était celle qui était la première à être utilisée. Grâce au pinceau et à une poudre plus ou moins démaquillante (à moins que ça ne soit un produit chimique quelconque), et je m'empressai d'en mettre à l'aide du pinceau trouvé. Je savais déjà quelque chose : que ça commençait par huit et que ça finissait probablement par sept. Restait à savoir si le deux ou le un passait en premier ou non... Je pouvais tenter ma chance, mais j'attendais malgré tout. Cet étranger m’intriguait, je voulais ne serait-ce que l'entendre dire quelque chose.

Micks, quant à lui, guettait. Il surveillait, et me faisait signe en cas de problèmes. Sa présence m'était bien égale. Je n'avais que faire qu'il ne soit là, ou non, bien que si je le perdais, je serais malgré tout, un peu mal... Perdre un être qui m'avait accompagné jusque là, aurait été quelques peu dérageant. mais bon, je devais bien attendre quelques peu.

Le loup à mes côtés n'avait pas l'air malin, et pourtant, il devait posséder une certaine mine d'intelligence. Pas l'intelligence dévolue, celle d'encaissement : deux types d'intelligence que j'ai toujours différencié, avec celle qu'on appellerait QI, ou autre. Moi-même, chez les communs, mon QI serait dans les alentours de 160. Je n'ai jamais su si c'était bien ou pas, mais pour être honnête, je n'en n'avais rien à carrer. J'avais passer ce test avec un vieux de la vieille, de la troupe de clodo, qu'on formait. Puis, vint ce jour où tout changea. Je restai nostalgique... Sans même penser à tout ces guignols qui nous poursuivaient, quand j'entendis une phrase que le louveteau avait sortit :

« - Je ne sais pas ce qui sent, mais ça me dit rien de bon. »

Ça ne me disait rien de bon, non plus, et je senti une odeur différente. Un rongeur, un raton-laveur, peut-être. Je ne connaissais pas les animaux sur le bout de la lettres, mais j'avais une idée de leur odeur, donc bon, je pouvais au moins me douter à quoi j'allais m'attendre (cette phrase se dit-elle ?). Puis cette odeur montait en puissance et n'avait plus rien à voir... Mais quoi ? Une force immense pouvait se dégageait... Seule ? Impossible... Puis mes barricades improvisées, ne furent pas très... Très... comment dire... Résistantes...

Un coup, deux coups, trois coups... Ils s'enchaînèrent les uns après les autres... Quelle galère, je vous jure. Je me demandais quelle chance j'avais, d'attirer deux ennuis exactement là où il ne fallait pas, et en plus, au moment le moins propice. Les chiens de gardes de ces lieux montèrent les marches une à une, en courant, quand je vis soudainement un bélier défoncer ces putains de barricades qui me semblaient soudainement très... faible... Et il se mit à raconter sa vit au bon moment.

« - Euh... Salut... Désolé je passais simplement par là, j'ai été repéré par des types qui ont cru que j'étais un membre de la mafia, malheureusement je ne pense pas que tous l'ont crû donc je me suis réfugié là pour ne pas... Finir en omelette dirons nous

- Sauf que si tu restes là, c'est en apéricube que tu finiras, bélier ou non ! »

Et instinctivement, je tapais la première combinaison qui me paraissait plausible. Bien vu, c'était la bonne. Je faisais signe au deux guignols de se mettre au monte-charge, pendant que les coups de feu s'enchaînèrent les uns à la suite des autres. Je pris la première bouteille d'alcool qui me vint à la main, et je la lançai vers l'entrée de la petite salle. L'alcool répandu, je me mis à mettre le feu à la pièce. Je n'avais pas le temps de causer les deux autre idiots à qui j'avais donner un ordre pour une simple question de survie. Mon beau fusil à pompe autour du coup, Je me mis à descendre avec eux, dans un endroit des plus glauques qu'il ne puisse y paraître.

Je ne voulais pas savoir ce que devenait ceux que j'avais laissé à leurs sorts, en haut. Mais une chose était sûre, c'est que j'étais loin d'être en position de force avec juste un gros calibre et un petit, en cas de chute de munitions. Je ne sais pas où nous allions débarquer, mais c'était pour le moment loin d'être rassurant. C'était sombre, et des gens s'activait. On allait pas être seul. Et ça, ça allait franchement être très très dérangeant. Je m'armais, tirant un coup en l'air, Micks me regardant d'un air joyeux, et il n'avait l'air de n'attendre qu'un chose : le début.

« --Mes chers amis, je suis là, ne vous en faites pas, vous ne sentirez pas vos douleurs. » Mes deux amis avaient l'air d'être armé. J'avais confiance en un bélier et un mec au katana. Ma transformation en loup se fit progressivement, puis mes yeux devenant brillant, je les regardais d'un air non chatoyant, leur disant le sourire aux lèvres :

« - Tout ce que vous voyez, qui porte un uniforme et un masque à gaz... Doit crever ! »

Et sur ces belles paroles, je me mis à courir, et à chercher ses personnes qui avaient détruit mon enfance. rien de bien compliqué. Elles se cachaient dans l'ombre, mais leurs pas était peu discret. Et à chaque pas que j'entendais, je tirais, et généralement, je visais juste. La jouissance, qui naissait en moi de tuer ces pauvre bougres. Quand ils étaient trop près, avec leurs lames, je me faisais un plaisir de leur déchiqueter leurs appareils génitaux.

Les minutes s'écoulèrent, et l'endroit qui ressemblait de plus en plus à une cave à vin, avait l'air quelques peu... Ensanglanté. Je ne voulais savoir comment mes coéquipiers s'étaient démerdés, mais je sentais qu'il en restait deux ou trois. Il me les fallait en vie. Je voulais des réponses. Le seul problème, c'est que je ne savais où ils étaient. Et dans cette cave qui me paraissait immense, je m'adressais à mes deux... pseudo équipiers :

« - Vous êtes en vie, les gars ? On a même pas fait les présentations... Moi c'est Ryan. Et toi, jeune confrère, qui es-tu ? Et toi, bélier ? »



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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Mar 12 Aoû 2014, 08:43



Cry Wolf
F E A T RYAN & SHIZOKU


Le gars disais d lui faire confiance, ouais pourquoi pas. Il n'était pas méchant après tout, il sentais beaucoup la cigarette, mon flair ne me trompait pas. Il devait être nerveux ou accroc, encore pire les deux. Quelle drôle de combinaison qu'il avait là. Je ne lui en dirait rien, je pense que nous aurons de quoi faire dans très peu de temps. Puis des coups de feus transplantèrent le silence qui régnait entre nous. Un homme aux cheveux verts passais par là, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais du mal à le croire pour le moment. Il expliquait un truc abracabrant. Je soulevais un sourcil, cet homme cachait un truc ou je suis un petit chaton. Conne je suis un loup, cette pensée me disait à quel point, il pourrait nous tromper. L'homme âgé à mes côtés disait qu'il finirai en apéricube, je n'aimais pas des masses ce morceau de fromage parfumé industriellement, mais bon, je comprenais le principe. Il tapait sur le clavier une série de chiffre. Après un signe de sa part, je rejoignait sur le monte charge, je me sentais comme Watson avec Basil, c'était sensationnel, faudra que je raconte ç a à quelqu'un. Bien sûr, je ne préciserai rien, je resterai dans le vague, mais cette expédition était très intéressante. Les armes faisait un vacarme pas possible, je n'aimais définitivement pas les armes à feu, je préférai de loin mon fidèle katana donné par mon maître. Il lançait une bouteille, le vacarme provoqué par cette dernière me faisait sursauté, puis le feu. J'avais finir en barbecue, c'était pas bon tout ça. La plaque se mettait à descendre, je prenais mon arme en main. Je ne savais ce qui nous attendait, mais ça ne sentais vraiment pas bon, mon instinct disait de fuir, mais je ne pouvais faire machine arrière puis, j'adorais trop l'adrénaline pour fuir. Je voyais le type se transformer en loup, un hybride loup, pas un loup-garou, je soupirai, je retrouverai un des miens et je sympathiserai avec. On devait tuer, je ne voulais pas être un meurtrier, mais je pensais que je n'avais pas le choix. Mon côté animal était content de tuer ses proies. On devait courir, m'aidant de mon art appris de mon maître, je tranchais les personnes à portée de mon arme. Le sang éclaboussant ma lame, combat entre arme à feu et arme blanche bien qu'inégal, se résultait par ma victoire écrasante, du coup sur une trentaine de personnes au moins, il restait deux ou trois types, quand l'homme loup trouvait le le moment idéal pour faire les présentations. Il se présentait sous le nom de Ryan.

-Je suis Atsuo, futur cuisinier dans un restaurant japonais. Je devrais nettoyer ma lame dès que je serrai rentrer, le sang sec rend mon arme moins tranchante.

Je prenais grand soin de cette arme, souvenir de mon maître qui plus est, elle était des plus utile, pourquoi devrais-je la mettre de côté ? Elle avait bien utile tout au long de ce combat, je lançais un regard à un voyou mettant ma lame sur son cou pâle. Je souriais en le voyant trembler comme une feuille, c'était planant d'être le prédateur, j'avais presque oublié cette sensation qui m’envahissait quand c'était le cas. J'avais hâte de voir ce que la suite avec cet homme allait donner, en tout cas, j'avais assez de matière pour faire une saison entière de Timon et Pumba, agent secret. J'étais en vie, mes jambes tremblant d'exitation, le souffle court à cause du combat acharné que j'avais eu, me blessant un peu, je saignais un peu, mais ce n'était pas grave. Je pouvais m'estimer heureux d'être en vie, et m'être pas transformer en passoire. Je pouvais sentir que je m'étais embarqué dans un truc trop grand pour que je comprenne. Les miens me manquaient par moments. Je soupirai doucement. Je tremblais, j'avais tué des humains et j'avais cela, mah, je pourrai en aider des autres plus tard. Je n'avais pas à m'en vouloir pour le moment. De toute façon, je n'avais que me défendre, ces types m'avait tirer dessus, donc j'étais en droit de les trancher de ma lame habille, pas autant que le maître, mais gracieuse quand même. Je souriais à nouveau à cette pensée.

-Même si la situation est un peu spéciale, ça fait plaisir de rencontrer un hybride loup, on est presque de la même race. Je pense que j'ai eu raison d'être curieux.

L'adrénaline, la peur, c'était un bon moteur pour perfectionner mes coups de lame.

CODAGE PAR CALI' POUR ATSUO. PAS COPIER MERCI. ♥





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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Sam 16 Aoû 2014, 17:06


 ❝Cry Wolf : Détendre l'ambiance en 10 leçons❞

feat : Ryan Peterson & Atsuo F. Kazuki

Tout alla vite, très vite, trop vite même. Pas le temps de faire les présentations que déjà tu te retrouvais embarqué dans un truc que tu ne comprenais pas... Enfin, pour une fois, ça te changeais de tes vols habituels et ça pouvait être mieux... Ou pas. À peine le temps d'expliquer vaguement la situation que l'homme âgé gronda que si tu restais là tu allais te transformer en apéricube.
Hola mais c'est qu'il savait manier l'ironie celui ci ! Qui avait dit que les Loups n'avaient pas d'humour quand ils le voulaient ? Enfin, pour l'instant tu devais avouer que deux Loups... C'était quand même un peu trop mais, apparemment, tu n'avais, malheureusement pas le choix. C'était eux ou les types armés :

« On peut dire que c'est une rencontre fracassante. Par contre à vous voir, je me sens idiot de ne pas être un Loup également mais que voulez vous, on ne choisit pas ses origines malheureusement. Ah et en ce qui concerne les apéricubes, si jamais on s'en sort faudra qu'on prenne l'apéritif ensembles un de ces jours histoire de renforcer les liens »

D'accord, tu racontais sans doute n'importe quoi mais c'était dans le but de détendre l'atmosphère qui te paraissait légèrement trop tendue. En même temps, au vue de la situation, il était normal que personne ne soit en mode « Bisounours » mais quand même, un peu de bonne humeur dans ce monde de brute ne faisait pas de mal.
Pourtant, tout s'enchaîna très vite. Le vieux Loup réussit à taper sur une machine et te poussas, le jeune Loup et toi dans un monte charge pour descendre jusqu'à une destination inconnue mais, apparemment, cela ressemblait à une cave à vin. Cool ! Rien de tel que de faire plus ample connaissance autour d'une boisson ! Enfin, pour le moment, il ne s'agissait pas de ça, bien au contraire même.
Les bruits s'intensifièrent et tu sentis qu'un combat n'allait pas tarder à commencer. Tu t'esquiva alors avec une parole :

« Dans ce cas, je vous dis bonne chance. Je n'ai jamais aimé combattre et, franchement, si je commence, je risquerais d'en prendre goût et de ne plus savoir m'arrêter donc autant ne pas commencer pour éviter ce genre de désagrément »

Parce que Hybride Raton-Laveur d'accord mais aussi avec une partie Démon... Et qui disait nature démoniaque disait un goût prononcé pour les combats et la destruction et, dans ces cas là tu avais également une personnalité démoniaque qui te rendait dingue de mort et, pour garder ta réputation intacte, tu espérais rester gentleman.
Le vieux Loup commença donc à se transformer et ce fut là que tu te posas des questions sur le plus jeune. Il s'agissait d'un Loup également mais... Pourquoi ne se transformait il pas ? Ne le pouvait il pas ou préférait il rester humain ? Tant de questions qui ne trouvèrent aucune réponse, sauf peut être avec le tranchant de la lame du Katana du jeune Loup.
Hola... Encore une fois, tu te sentis bien faible aux cotés de tes deux « compagnons » mais qu'importe, tu pouvais les regarder se battre, cela se révélait être intéressant, surtout qu'ils paraissaient en avoir l'habitude. Soudain, un mec te coinça par derrière et tu eus un sursaut. Rapidement alors, tu essayas de le déstabiliser puis pris ta forme de Raton-Laveur courant et zigzagant à travers les ennemis jusqu'à ce que tes deux « compères » les finissent. Le pelage ruisselant de sueur, tu trottina vers eux alors que le plus vieux se présentais.
Il vous demandais également si vous étiez toujours vivant. Tu t'ébrouais en secouant le museau avant de pousser un glapissement : oui, pour le moment, toi tu étais encore vivant et tu avais le droit à deux noms : Ryan et Atsuo. Prenant ta forme humaine, tu répondis :

« Tiens, c'est amusant on dirait une réunion de groupe, comme les alcooliques anonymes, alors à mon tour. Je m'appelle Shizoku et je vole de temps en temps mais, comme vous pouvez vous en douter, à moins que vous ne pensiez que les Raton-Laveurs aient des ailes cachées, je ne vole pas dans le sens voler dans les airs mais attention précision ! Je suis un gentleman et j'ai toujours détesté les effusions de sang pour mon bien »

Grand sourire et légère courbette, t'inclinant en avant ton chapeau a la main, alors qu'un miaulement étouffé se fit entendre : Miji pétrifié sur ton épaule semblait également vouloir se présenter
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Re: ACTE 0 / Cry Wolf | Lun 18 Aoû 2014, 18:47





















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Pourquoi pseudo-équipiers, me demandez-vous ? Pour la simple et bonne raison qu'uniquement un des deux m'avait aidé. Et ce n'est pas le bélier, contrairement à ce que vous auriez pu penser, non. Non, Le bélier, ou raton-laveur, que j'avais pu voir un bref instant pendant ces moments intenses de jets d'hémoglobine, s'était calé dans un coin à nous regarder. Cette espèce de petite fouine de merde. J'l'aurais bien mangé au petit déjeuner. En parlant de ça, je me demandai quelle heure il pouvait être. Puis les deux répondirent l'un après l'autre :

« - Je suis Atsuo, futur cuisinier dans un restaurant japonais. Je devrais nettoyer ma lame dès que je serrai rentrer, le sang sec rend mon arme moins tranchante.

- Tiens, c'est amusant on dirait une réunion de groupe, comme les alcooliques anonymes, alors à mon tour. Je m'appelle Shizoku et je vole de temps en temps mais, comme vous pouvez vous en douter, à moins que vous ne pensiez que les Raton-Laveurs aient des ailes cachées, je ne vole pas dans le sens voler dans les airs mais attention précision ! Je suis un gentleman et j'ai toujours détesté les effusions de sang pour mon bien »

Le premier était tout, sauf précis. Sincèrement, j'en avais rien à foutre qu'il soit dans un restaurant japonais, et sa lame, c'était son problème, et certainement pas le mien. Comme si j'allais m'occuper du sabre d'un bougre, qui, malgré tout, m'a aidé. Le deuxième, aux premiers mots avait l'air plus jovial et sympathique, mais la suite de sa phrase me laissa malgré tout perplexe... Un voleur, lui ? Un voleur qui n'aime pas se tâcher, c'est bien rare. Je pris les quelques cahiers que je mis de côté, avant d'entendre lune nouvelle parole réponse de mon confrère loup. Une parole, qui malgré tout, me fit chaud au cœur.

« - Même si la situation est un peu spéciale, ça fait plaisir de rencontrer un hybride loup, on est presque de la même race. Je pense que j'ai eu raison d'être curieux. »

Merci, devrais-je dire ? Je ne fis qu'un sourire, lâchant un simple bruit d'auto satisfaction, de plaisance, d'amabilité. Puis, la haine me remontait malgré tout. Se présenter en tant que voleur... Quel idiot.il pensait sans doute que nous en étions en voyant. Le stress. Le bruit des pas qui s'agitait au dessus de nos tête. Apparemment, la salle a été programmé de telle manière à ce que personne n'y entre de force, et seulement avec le code. Je ne voulais pas savoir qui maintenait ce sortilège en place, et franchement, je pense qu'il le fallait mieux. Je pris les trois derniers gars restant, encore en vie et je les attachai à des chaises, accrochant leurs poignant et les barreau avec des liens résistants, d'une corde pouvant supporter trois ou quatre tonnes. La marge d'erreur allait sans doute être suffisante. Et des pensées me trottaient de plus en plus. C e voleur, Shizoku. Était-il connu ? Si oui, je pourrais gagner de l'argent sur son dos, et laisser des personne en paix. Je pourrais commencer par entrer dans son jeu.

Micks, lui, observait. Il observait la situation, et comptait bien tout me rapporter une fois tout ce boxon généralisé terminé. Et après ? Il me sert, disons, pour finir mes compte-rendus en ce moment. Du coup c'est pas mal. Mais là, sur le coup, c'était bien plus que ça. Il pouvait reconnaître ceux qui ont voulu me tuer, étant plus jeune. Et autant dire que jamais de sa vie, il n'a été aussi catégorique. Enfin, du moins, depuis que je le connais, soit un peu plus de 20 ans.

Après de longues minutes de silence, où je profitai pour fouiller le corps des autres, ainsi que cette cave à vin qui avait l'air de contenir tout sauf du vin (car mon flair ne me trompe que rarement, je sais reconnaître de l'herbe et de la drogue à plein nez), mon fleur sentit autre chose que ces substances illicites. Je ne savais pas quoi, mais démanteler un réseau d'une telle envergure prendrait bien, tout seul, des mois, voir des années, sans parler que je n'était qu'un loup, et à part certains démons de bas niveau ou des bâtard démon, je ne pouvais pas grand-chose, ainsi que tout ce qui était créature "basique", hybrides, elfes, vampires, et tout ce bordel, ben, j'étais impuissant. En effet, je n'ai jamais eu la capacité de pouvoir tuer un ange, ou un démon de pure race. Et ça pouvait en être frustrant si ces bonhommes avaient des démons à tuer. Mais bon, qui sait ? il faut bien une première fois à tout.

Mais après cette réflexion, quelque chose me faisait peur, chez Shizoku. Enfin, pas vraiment peur, mais disons plutôt que c'en était inquiétant. Toute personne normalement constitués serait au moins surprise de voir autant de sang et de morts défiler les uns après les autres. Je ne dis pas que sa réaction n'était pas normale, mais.. En fait, si, sa réaction n'aurait pas dû inciter l'envie de se présenter d'une manière si.. Douce et propre, si j'ose dire. Démon. Mais pas de pur race. Ça me laissait une chance de l'avoir plus tard. En attendant, j'entrais dans son jeu, pendant que je parcourais la pièce, à la recherche de divers outils. plus ou moins douloureux en cas de torture... plus ou moins extrême.

« - Ainsi, tu es voleur aussi ? Confrère numéro deux, si j'ose dire. Tu me diras certains de tes plans ? Les miens sont tous à plat. »

Je n'attendais aucune réponse particulière, si ce n'est qu'avant qu'il puisse répondre, je m'exprimai une nouvelle fois aux deux garçons, leurs demandant avec une amabilité effrayante :

« - Essayez d'ouvrir toutes ces caisses de pinards, moi je vais m'occuper des trois messieurs, j'ai deux trois choses à leurs demander.  dis-je, avec une pince coupante à la main. Tout ce que vous trouverez, vous me le mettrez sur la table qui se trouve juste à côté du monte-charge. Et évitez de prendre quoique ce soit, on se partagera tout à la fin. Si un de vous s'échappe, il meurt. Et on est pas dans la rue, et je ne suis pas un idiot. Je sais si vous partez, ou non, ce que vous faites, avec quoi, et où, et si vous tentez de vous barrer, je vous le dis clairement, vous mourrez. J'ai encore assez de munitions et d'énergie pour exterminer l'armée qui nous attend quand on remontera. Parce que oui, on sera obligé de remonter. »

Je savais ce que je disais. Les égouts les plus proches étaient à 600 mètres, et on était loin du conte "Papa Noël qui aide les licornes à détruire les murs" (?). Mais bon. J'attendais patiemment les gardes se réveiller attendant une réponse de mon cher ami le voleur. Quand bien même il me répond un jour. Ma petite boule de poil bleue pouvait, quand à elle, surveiller les moindre faits et gestes de mes deux nouveaux copains. Toujours rester méfiant dans la vie. Et puis, malgré cette attente intrépide d'une réponse, je sentais déjà les odeurs de l'interrogatoire qui allaient se dérouler. Une odeur de sang, certes. Mais de plusieurs sang, unifiés dans un corps, un même estomac. Des cris aigus pour des corps trop pâles. Des visions d'homme moins dangereux que ce à quoi on s'attendait. Des douleurs de vampires.



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