[PV Ana] Sunshine (suite)

Ma nouvelle amie m'a donné rendez-vous un peu plus tard, ça me laisse suffisament de temps pour inventer un excuse à mon père pour ne pas rentrer maintenant. Parce que oui, mon papa il est vraiment à cheval sur les principes et rentrer pour manger, c'est le plus important à ses yeux. Je dois trouver quelque chose, pour qu'il me laisse partir, pour que je puisse aller à l'aventure avec Elise. Je veux vraiment y aller. Je ne suis jamais allée sur la terre, la seule chose que je peux faire, c'est de la regarder à partir de « la mer des nuages » et ce n'est pas ce qu'il y a de plus attrayant. Je me demande vraiment ce que je dois emporter là-bas. Mon arme ? Ce n'est peut-être pas une bonne idée, mais un couteau se dissimule beaucoup mieux. Je n'aime pas me sentir « nue », sans arme. Je réussis finalement à me rendre jusqu'à la maison, parce que Maximus me boude toujours en me disant que ce n'est pas une bonne idée et qu'en plus, il ne peut même pas venir. Parce que bon......... les hippogriffes, c'est pas ce qui cours les rues sur la terre à ce que j'ai compris. Je convaincs mon père que je dois me rendre en vitesse chez mamie, puis je quitte sans expliquer d'avantage. Mon lié me fait toujours laggle, mais pour ce que je peux y changer, je laisse passer pour cette fois. J'arrangerai les pots cassés en revenant. T'imagines pas la chance que j'ai. Je vais aller sur terre, ENFIN. Je vais voir de mes yeux ce que mon père m'a raconté depuis des années déjà. L'aventure, je l'ai dans le sang et ce n'est pas ma faute. Un jour, je vais surement finir par me lasser de ça, mais pas aujourd'huiiiiiiiiiiiiiiiiii. Alors, je me met finalement en route. Je porte des jeans, un chandail tout ce qu'il y a de plus normal, mais j'ai hésité. S'il fait chaud là-bas ? Style bikini et plage ? J'ai foutu dans mon sac un maillot de bain et une veste un peu plus chaude, une bouteille d'eau, mon portable et .. quoi d'autre ? Quelques bricoles utiles. Je suis 'fin prête à découvrir mon rêve. Je retournes donc rejoindre Elise, les yeux pétillants de bonheur. Bawai. J'ai tendance à agir et réfléchir ENSUITE, c'est un peu ma manière de faire et ça réussis, même si parfois j'regrette un peu. J'PENSE PAS QUE JE VAIS REGRETTER QUOI QUE CE SOIT AUJOURD'HUI. Oh ça non.

[ .... ]

Je prends la main d'Elise dans la mienne. Je ne sais pas où je vais attérir dans ce monde de fou. J'ai presque peur. Je ne me sens pas bien, j'ai un peu la nausée. C'est sans doute l'excitation, parce que maintenant que je suis là, je n'ai plus spécialement le droit de reculer. Parce que ça serais moche pour elle que d'avoir fait tout ces efforts, puis que moi, je dise non à mon plus grand désir du moment. Ouais, parce que les désirs, ça change d'un moment à un autre. Je me concentres donc, je ne sais pas sur quoi, puisque je ne sais pas où on vas. Où on vas ? ELIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISE !!??

[ .... ]

Le bruit. Les lumières. Je ne veux pas m'avancer plus. Je me sens complètement plus dans ma zone de confort. Ça fais peuuuur. Je ferme les yeux quelques secondes, laissant mon corps s'habituer à mon nouvel environnement. Il fait froid. J'ai emporter mon maillot pour absolument rien. Je prends mon sac à dos et farfouille dedans jusqu'à ce que je trouve ma veste que j'enfile rapidement sans un mot. Elise m'attrapes la main, je n'ai pas le temps de lui dire que je ne suis pas prête que je me retrouve déjà en plein centre d'une rue, de gens, de lumière. Je m'émerveilles sous ce spectacle de mouvement, de son, de lumière. C'est magnifique, c'est dérangeant, ça fais peur, mais surtout, c'est grandiose. Je n'ai jamais vu des bâtiment aussi hauts que ceux d'ici.

« Bienvenue à New York ! »

Je lui fais un bref sourire en continuant d'observer toutes ces merveilles en mouvement, c'est difficile de s'attarder sur des détails alors que tout ce passe trop rapidement. Ils ne prennent pas le temps de profiter ces humains, hein ? Je comprends maintenant pourquoi papa me raconte toujours que pour survivre ici, il faut courir contre le temps. Les gens passent à côté de nous sans regard, rapidement, ils ont tous l'air de courir et ça me fais presque sourire. J'aime ma vie. « Bon, il semblerai qu'on soit en plein hiver ici. Va falloir bouger si on veut pas attraper froids, tu viens ? » J'acquiesce légèrement de la tête en prenant doucement la main de ma nouvelle amie. C'est difficile de qualifier ce que je vois en ce moment. J'aime, ou je n'aime pas ? Certaines choses sont trop différente, je ne connais pas assez pour juger, j’imagine. J'aime apprendre, je vais le faire. Je commence doucement à marcher dans un direction quelconque.

« Tu veux m'expliquer pourquoi tous ces gens ont l'air de vouloir s'enfuir ? »

Parce qu'au fond, c'était un peu ça qu'ils avaient l'air de faire. Qu'est-ce qu'ils fuyaient ? Je ne sais pas, j'aimerais bien savoir pour fuir aussi. Nan, c'est faux, mais pas grave.


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HORS RP :
Désolée de l'attente. ;w;

Je regarde autour de moi en me posant deux milles questions, au moins. Personnellement, je ne comprends pas toute cette agitation, mais leur mode de vie est très différent du notre, hein. Mon père me dirait sans doute qu'une journée en forêt est aussi épuisant qu'une journée en pleine ville, dans celle-ci du moins. Je tourne sur moi-même en essayant de graver le moindre souvenir dans ma mémoire pour en parler avec mon père à notre retour sur l'île. D'accord, je sais qu'il se fâcheras sans doute et qu'il déverseras sa colère sur moi comme un ouragan, mais je me serai tellement amusée que je n'en aurais rien à faire. Ensuite, il me pardonneras et il écouteras mes récits, alors je suis bien mieux de me souvenir de beaucoup de chose.

« Ils ne fuient pas, ils sont juste très très pressés, comme toujours. Ils ont peur de perdre leur temps en trajet, faut dire que c'est très grand New York, et quand personne ne vole ou ne se téléporte, on peut marcher la journée sans arriver à l'autre bout de la ville, si on est a pied bien sur. »

J'haussai doucement les épaules en m'attardant sur une dame, pas une femme, mais réellement une dame. Sa robe est tellement serré que j'ai l'impression que mes yeux ressortiraient de mon corps si j'osais mettre quelque chose de la sorte. Elle parle avec quelqu'un dans son téléphone, puis elle passe juste à côté de nous et je ne peux pas décrocher mon regard de sur elle, c'est impossible. Je la suis des yeux, puis lorsqu'elle quitte finalement mon champ de vision, complètement enterré par les autres centaines de gens qui circulent, je me rends compte que son parfum de vanille à encore un goût dans ma bouche. Définitivement, le genre de personne que j'éviterais sur l'île.

« 'Puis fait vachement trop froid pour s'éterniser dehors ! »

Elle a raison, je commence à ressentir le froid sur le bout de mon nez et dans mon visage. Dans quelques minutes, je serai complètement gelée. Je me dis qu'Elise aurait peut-être pu choisir un lieu où le froid auraient été moins pesant ; ou simplement me le dire pour que je puisse me vêtir autrement. Hm. Je ferme les yeux, suivant la demoiselle. Je ne sais même pas réellement où je suis, alors je ne vais pas commencer à diriger, hein !? Sa main serre doucement la mienne alors qu'elle commence à traverser la foule. Je ne me sens pas à l'aise, mais je la suis quand même du mieux que je peux ; ça serait pas une superbe idée de perdre mon guide, hein. Je pose mon regard sur la petite bâtisse qui se trouve juste en face avec un magnifique sourire, il n'y a pas à dire, c'est merveilleux ça. On entre et automatiquement, l'odeur arrive jusqu'à mes narines alors que je souris toujours. Elise me tire doucement dans un coin de la pièce, puis on s'assoit. L'odeur, c'est magique. Je voudrais manger à peu près n'importe quoi puisque j'suis ici. J'ai rien pour payer ce que je voudrais, alors je ne dis rien.

« Il y a quelques endroits où j'aimerai t'amener, dont un en particulier, mais j'ai du mal à me situer. Alors en attendant, ça te dirait de goûter aux donuts américains ? »
« J'aimerais bien, mais ... je n'ai pas d'argent. »

C'était la pure vérité. Rien que l'odeur me faisait saliver, mais je ne pouvais rien faire. Je me contentai de croiser mes bras sur mon ventre, en regardant la demoiselle. Je rigolai silencieusement avant de lever la tête dans sa direction une nouvelle fois.

« En plus, si j'ose en manger, je ne pourrai surement plus jamais m'arrêter tellement l'odeur est mielleuse. »

Je regardai tous ceux qui étaient dans l'endroit avec un léger sourire. J'essayais de me faire des idées de leur vie en dehors de ce petit restaurant. C'était assez difficile, mais rien que l'idée me donnait un beau sourire au visage. J'aimais être cette personne qui souriait toujours devant l'inconnu, je n'ai jamais eut peur.

« On joue a un jeu, Elise ... Fais semblant de connaître ces gens et raconte moi leur vie, ça me ferais plaisir d'apprendre en riant comment ce genre de personne vivent .. ici. »

J'étais sincère.

Elise me pointe quelqu'un dans l'entré, je lui fais un sourire. Je suis toute ouïe à ce qu'elle vas me raconter, c'est quand même une drôle d'idée que j'ai eu là, mais ça passeras le temps.

« Tu vois le garçon là bas, avec la veste en jean ? Il fixe sans arrêt la fenêtre, puis sa montre. Il doit attendre quelqu'un, et vu comment il est habillé, c'est sans doute sa copine ! Il est jeune, peut être étudiant, et vu comment il a l'air de stresser, soit elle est très en retard, soit c'est son premier rendez-vous … soit il est vraiment pas très doué ... »

J'acquiesce silencieusement, elle a complètement d'accord, je crois un peu comme elle ; bien que je ne connaisse pas spécialement le mode de vie des gens ici ; c'est tout nouveau pour moi. Son regard change de personne, je la suis au centimètre près, toujours avec ce sourire aux lèvres. Ça n'as l'air de rien, mais je m'amuse comme une petite folle.

« Et la dame là bas, celle avec le chemisier crème, elle est entrée après nous, et elle s'est assise directement à sa place. Soit c'est une habituée de longue date, soit elle sait ce qu'elle veut. Je parie que ses passages ici sont chronométrés à la seconde près ! Vu comment elle est fringuée, c'est au moins une personne de marque, le genre chic et j'ai pas le temps, qui s'occupe de banque, ou gère je ne sait quel affaire. »

Une avocate, peut-être ? Mon regard s'attarde sur cette dame, qui est nettement mieux habillé que moi, bien que j'aie fait un effort cette fois. J'ai mis des jeans serrés, puis un chandail, rien que des vêtements que mon père m'a acheté, pas les fringues habituelles que je pique dans le tiroir de mon frère. Elle est classe la dame, mais je ne crois pas qu'un jour, j'arriverai à m'habiller de la sorte sans me dire que j'ai l'air d'une poupée. J'ai un visage trop enfantin pour me balader avec des vêtements féminin, on ne me prends pas au sérieux sinon ..

« Tiens, le rendez-vous est arrivé ! »

Je fronce les sourcils et me tourne vers la porte d'entré, tandis que le vent froid s'engouffre dans mes cheveux. Les bourrasques se rendent toujours jusqu'à moi, on ne diras pas la raison haut et fort quand même. Je fais un gros sourire à Elise alors qu'une dame s'approche de nous. Je me demande ce qu'elle veux, mais je fais semblant de rien. Elle demande ce qu'on a choisis. Je suis paumé, mais ma nouvelle amie réponds rapidement à ma place ; ce qui me rends nettement plus heureuse. Je n'aurais pas sut quoi prendre, vu que c'est elle qui paye, j'aime mieux fermer ma grande bouche. Lorsque la demoiselle s'en vas, je reporte mon attention sur ce qui nous entoure en souriant. J'ai ce sourire depuis mon arrivé sur la terre, je n'ai pas peur de l'inconnu, j'aime en apprendre plus, et le voir c'est encore mieux, je vous le jure.

« A toi maintenant ! Essaye d'imaginer la vie d'une personne, n'importe laquelle ! »

Je me mords légèrement la lèvre en regardant chacune des personnes dans la pièce, j'ai envie de lui faire une blague, une petite blague.

« OK. Alors, je te choisis toi, puisque tu es une personne ..... Nan, je rigole. »

Je lui fais un sourire et me concentre à nouveau sur les gens. Il y en a beaucoup quand même, alors je ferme les yeux, je lève mon doigt dans les airs, discrètement, et le bouge de droite à gauche avant d'ouvrir les yeux, je pointe une dame dans la file d'attente. Je la regarde attentivement en baissant mon doigt, je ne voudrais pas d'ennuis.

« Cette dame, tu vois comment elle est grosse ? C'est sur qu'elle a un bébé dans son ventre, puis l'enfant qu'elle tient par la main. C'est une maman de famille, elle doit être toujours pressé par son temps, après être allé chercher son enfant à la garderie, elle se prends un café pour décompressé de ses journées au travail .. elle doit toujours être stressée, comme tous les gens de cette ville ... »

Je me mords à nouveau la lèvre avant de détourner les yeux. Une maman de famille. Une maman. J'aurais pu choisir n'importe qui. Je lève les yeux au ciel, regardant le plafond de la pièce avant de lâcher un soupire, je déteste quand ma vie personne fait irruption, comme ça, sans que je le veuille.

« J'espère que ça seras pas trop bon ce que tu as choisis, sinon tu seras obligé de m'emmener ici plus souvent ! »

Je lui fais un sourire pour détendre l'atmosphère que j'ai plombé avec mon silence après avoir raconté l'histoire de cette femme. C'est pas ma faute si le mot « maman » me fait pensé à l'absence de la mienne.

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HORS RP ~
La relance est pas énorme, mais j'espère que t’arrivera à faire de quoi avec.