Then we meet again » Lilyanne | Jeu 23 Mai 2013, 22:22
Then we meet again
Lilyanne A. Strauss & Jasper M. Walker
Londres, Angleterre. J’avais décidé de passer du temps sur terre et plus précisément dans ce petit bout de pays. Je ne savais trop pour quelle raison, mais c’est là que je m’étais retrouvé. Avant de partir de Sanctuary of Heart, j’avais dû me dénicher une perruque noire que j’avais pris soin de bien installer sur mon crâne. C’était chiant, mais avec une couleur de cheveux comme la mienne, il était difficile de passer inaperçu surtout sur terre. Je n’avais donc pas le choix. J’aurais vraiment aimé avoir la particularité de pouvoir changer chaque partie de mon anatomie à ma guise. En ce moment, cela aurait été génial. Néanmoins, on se débrouille avec ce qu’on a, hein. C’était étrange de me voir comme ça. Je préférais des loin mes cheveux naturels. Pour les yeux, je n’avais pas le temps de dénicher quoi que ce soit pour les cacher. Si on le demandait, j’allais tout simplement répliquer que c’était des lentilles. Comme j’avais fait à chaque fois que j’étais allé sur terre. Rien de plus simple.
Je sillonnais les rues de cette ville plutôt adorable. Il m’arrivait parfois d’aller faire un tour sur terre afin de voir comment ça se passe chez les humains. J’avais joué avec eux quelque fois, mais bon, c’était avant. Quoi que… Un sourire se forma sur mes lèvres en y repensant. J’avais eu une aventure ici y’a quelques années. Bon, ça avait mal finit, m’enfin. J’étais incorrigible et je le savais. Par contre, avec les Sans Cœurs qui prenaient de l’expansion dans le monde des humains ça rendait l’exploration moins évidente. Se battre contre eux était bien, parfois. Seulement, je n’avais pas envie de me battre aujourd’hui. Ce qui était assez bizarre en fait. Je voulais juste profiter de cette journée et m’amuser, oh oui. Alors que je progressais à travers les rues, je m’arrêtai juste devant un édifice assez grand. Hm. Pourquoi ne pas y entrer ? Il devait certainement y avoir quelque chose d’amusant à faire là-dedans ou au moins quelque chose pour se distraire. Je levai la tête vers Shadow qui avait pris place dans un arbre tout près d’ici.
« Reste-là. Je n’en ai pas pour longtemps. » « Ne joue pas à l’idiot cette fois. » « Je vais essayer. »
J’entrai en observant tout ce qui se trouvait autour de moi. Un tas de boutiques se dressaient tout autour de moi Ah. Un centre commercial. Parfait. J’avançai en enfonçant mes mains dans mes poches. Ici, je pourrai très certainement faire un coup. C’est alors que mon estomac gronda. Bon, il me fallait trouver quelque chose à me mettre sous la dent. Je m’arrêtai juste devant un stand de chocolat et un grand sourire malicieux se forma sur mes lèvres. Je m’avançai et pris une boîte que cachai sous mes vêtements. Faute de ne pas avoir d’argent humaine ici… On se débrouille.
« HEY ! Qu’est-ce que tu fous-là toi ? Remet ça où tu l’as pris, immédiatement ! » S’éleva une voix.
Je sursautai et relevai la tête. Merde. Je m’étais fait prendre la main dans le sac. Un sourire se forma sur mes lèvres et je pris mes jambes à mon coup. Je filai à travers le centre commercial le plus rapidement qu’il m’était possible. Je jetai un regard par-dessus mon épaule et vis que trois hommes me suivaient. Il portait une bien étrange combinaison bleue. Les agents de sécurité sans doute. J’éclatai de rire en accélérant ma course. Je finirai bien par les semer tôt ou tard. Enfin, je l’espérais. Un endroit où me cacher. Un endroit. Vite. Si j’utilisais un portail pour rentrer tout de suite à l’île, je viendrais tout bousiller et je me mettrais encore plus dans la merde. Il y avait trop de témoins oculaires en ce moment. Je regardai une seconde fois derrière moi. Je les avais semés. Pour combien de temps ? Je n’en avais pas la moindre idée. Autant mieux me cacher. J’entrai dans une boutique comme si de rien n’était. Je marchais en direction des cabines en souriant.
« Que puis-je faire pour vous aider ? » Avais demandé une jolie vendeuse. Hm-hm. Pleins de choses, pensais-je. Mais je me contentai de lui répondre à la place: « Rien, ça va. Je suis avec une amie. »
Je m’avançai vers les cabines et tassai le rideau de l'une d’elle.
« Hey, chérie ! Alors qu’est-ce que ça… »
Je m’arrêtai aussitôt en voyant la personne qui se trouvait là dans la cabine. Je reconnaîtrais cette chevelure brune et ses yeux bleus entre milles. Lilyanne. Je ne m’attendais pas du tout à la croiser ici. Je n’étais pas contre le fait de la revoir, cependant. Elle était marrante à embêter et son esprit de contradiction m’amusait. Je me contentai d’éclater de rire et de m’approcher d’elle. Elle ne semblait pas vraiment heureuse que je débarque comme ça. Je m’en fichais complètement par contre. Je la détaillai de haut en bas et me composai un regard séducteur. Je me mordis la lèvre, déconnant.
« Hmm. Assez sexy comme ça, tu savais ? »
Je lui adressai un clin d’œil avec un sourire espiègle accroché aux lèvres. J’en profitai pour enlever la perruque que j’avais sur la tête. Avec elle, je m’en foutais de montrer ma vraie couleur de cheveux. Elle les avait déjà vu y’a quelque semaines. Lors de notre rencontre. Rencontre qui m’avait laissé de belles cicatrices. Je la regardai dans les yeux, l’air de dire "joue le jeu". C'était assez marrant de la croisé en de telle circonstance. Les rôles étaient maintenant inversés. C'était elle qui était à moitié nue désormais. Ce n'était pas pour me déplaire.
« Le hasard est le maître de l'humour » ► MAX ERNST
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Ven 24 Mai 2013, 06:09
« Then we meet again. »
Il y a de ces jours où on ne sait pas pourquoi on met les pieds en dehors de notre lit, aujourd'hui est exactement de ce genre de jours. Tu t'étais levé dans un soupire avant de t'annoncer à toi-même que cette journée allait être banalement identique à toutes les autres. Tu sortis du lit d'un bond en poussant ta princesse noire à côté de toi, te mettant à rigoler. Tu l'avais entendu son grognement de mécontentement, mais elle était toujours comme ça de toute manière, elle était impossiblement grogneuse. Tu lui donnas une légère pichenette sur le museau alors que tu quittais le confort moelleux du lit que tu possédais, tu te mis à courir dans la maison en sortant très rapidement de la pièce qui te servais de chambre. La panthère a tes trousses, tu courus dans la majorité de la maison jusqu'à ce que tu te laisses tomber dans le canapé du salon. Elle te sauta dessus pour te mordiller l'avant-bras droit alors que tu la repoussas violement. En moins de deux, la démone était à terre juste devant toi. Tu te mis à rire alors que Charlotte arrivait dans la pièce avec un déjeuné pour toi, comme elle le faisait toujours au moment où tu ouvrais les yeux. Lorsque finalement, tu attrapas les roties, tu en donnas une à ta panthère et te relevas du canapé. Au fond, tu n'avais pas vraiment plus faim que cela. Tu mangeas celle qui restait dans ta main avant de te mettre à marcher dans la maison, tes vêtements commençaient à être du passé. Tu avais besoin de nouveautées, de te sentir belle, tu avais besoin .. de nouveaux vêtements sympathiques, de vêtements que tu prendrais plaisir à porter.
« Je crois que c'est le moment pour un bon magasinage ! » « Oui, je le crois aussi. »
Tu annonças assez haut et fort à la famille que tu partais t'acheter de nouveaux vêtements, tes anciens ne te convenaient plus autant qu'avant. Ils faisaient partis du passé et ce passé, tu souhaitais l'oublier un peu. Tu te mis finalement à courir, courir à n'en plus finir jusqu'au seul portail que tu connaissais vraiment, tu courais encore et encore, Alexandra était à tes trousses alors que tu passais à travers le mur transparent.
Tu réapparus finalement, en plein coeur de Londres, cette ville magnifique où tu avais vécu une bonne partie de ta vie avec ton père. Rien que cette pensée te fis perdre ton sourire, mais tu étais revenue te refaire une garde-robe à la mode, et c'étais à Londres. Londres où tu savais que tu trouverais les meilleures fringues. En même temps, tu avais encore des réserves d'argent humains, tu en avais toujours gardé, mais en même temps, le vol ne t'étais pas inconnu. Tu t'étais habitués à voler dans les rues de Londres, c'était une ville que tu connaissais bien, tu savais où tu pouvais faire tes sales coups et où tu ne le pouvais pas. D'ailleurs, tu te dirigeais instinctivement dans les rues jusqu'au centre commercial où tu avais pour habitude d'acheter tes vêtements. La démone te suivais au mètre près en se cachant dans les plus petits coins d'ombre qu'elle pouvait trouver ; dès que tu posas les pieds devant le centre commercial, elle disparut carrément, mais tu savais très bien où elle s'était rendu. Elle était grimpé jusqu'au toit de l'établissement dans lequel tu avais pénétrée. Tu marchas doucement dans les allées que tu connaissais trop bien, même si les fringues avaient atrocement changer depuis le temps. Tu avais envie de te trouver quelque chose d'un peu plus sexy que tes fringues de garçon que tu pouvais porter quand ça te prenais. Maintenant, tu voulais quelques robes féminines, des jeans serrés, des hauts montrant ton ventre plat, oui, tu voulais peut-être qu'on te désir à nouveau. Une chance que la panthère n'était pas à tes côtés à ce moment-là, elle t'aurais rapidement remballé ta bonne humeur. Tu attrapas quelques morceaux de vêtements et tu allas jusqu'au fond de la pièce, qui n'était pas spécialement bondé.
Tu passas à côté de la demoiselle sans même faire attention à son look et à sa manière d'être, elle avait l'air d'une adolescente, et s'en étais sans doute une. Tu fermas le rideau de la cabine derrière toi et commença a enfiler différents vêtements avant de te regarder dans le miroir avec un sourire satisfait au coin des lèvres. Au fond, les vêtements que tu choisissais te faisaient toujours assez bien. Et peu importe ce que tu portais, tu étais toujours magnifique. Tu enlevais finalement les pantalons pour essayer les quelques robes courtes et fines que tu avais emporter avec toi. Tu attrapas une robe de sur la pile, mais une voix t'interpella, du moins, tu savais que ce n'étais pas à toi qu'elle s'adressait, mais elle venait de derrière toi. « Hey, chéri ! Alors qu’est-ce que ça… » Tu te retournas vers la personne et tu cessas de respirer durant quelques secondes, un peu plus et ton coeur s'arrêtait complètement de battre. Jasper, ce garçon que tu avais presque tué, pour finalement le soigné dans la même journée. Cette histoire avait été bien compliqué pour toi et suite à ça, tu avais passé une semaine entière a vagabonder pour extérioriser la douleur que tu ressentais. Rien que sa voix aurait du te mettre en alerte, mais non. Maintenant, il s'approchait de toi comme si tu étais une vieille connaissance. Il te regardait, puis tu réalisa soudainement que tu étais encore en sous-vêtements. Malaise. Tu regardas la robe noire serrée que tu tenais entre tes mains et te mordis légèrement la lèvre, qu'est-ce que tu pouvais faire en ce moment. « Hmm. Assez sexy comme ça, tu savais ? » Ça, c'étais pas obligatoire. Tu haussas légèrement les épaules en baissant les yeux à nouveau vers la robe. « Merci. » dis-tu simplement en serrant les dents. Des souvenirs brûlants revenaient à nouveau dans ton esprit, mais tu ne les laisserais pas refaire surface. Hors de question. Il te regardait .. comment est-ce que tu devais faire ça, hein ? C'étais retomber dans les bras d'Alexei, c'étais presque pareil. Ça ne te faisais définitivement pas plaisir, non. Tu restas en face de lui, glissant la robe du bas de tes jambes jusqu'à ta mince taille pour finalement placer correctement le bustier. Tu te tournas dos à lui, un sourire narquois au coin des lèvres.
« Tu veux bien m'attacher ça, mon amour ? » dis-tu en sifflotant presque les deux derniers mots.
Il voulait que tu joues le jeu ? Tu allais le faire, mais en t'amusant toi aussi, il était vraiment bête de ne pas profiter de cette occasion. Un sourire aux lèvres, tu poussas tes cheveux sur le côté pour être certaine que ce bêta d'homme ne ferme pas la fermeture éclair dans tes cheveux.
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Dim 26 Mai 2013, 06:09
Then we meet again
Lilyanne A. Strauss & Jasper M. Walker
Je continuais de la détailler des yeux avec un sourire narquois sur les lèvres. J’aimais beaucoup ce genre de revirement de situation. Le hasard avait parfois le don de bien faire les choses. D’ailleurs, ça pourrait me permettre de faire un tas de choses. Le genre de trucs qui ne feraient qu’augmenter mon amusement.
« Merci. »
Telle avait été sa réponse. Ah. Elle réagissait mieux que je l’aurais cru. Je devais sans doute être tombé sur une bonne journée pour croiser son chemin ou alors, elle voulait se la jouer sympa et m’aider à sauver ma peau. Je ne savais pas trop vers quelle option me pencher. Je l’observai enfiler la robe en penchant légèrement la tête sur le côté. Je trouvais ça franchement sexy. Ça me rappelait les nombreuses fois où je m’étais retrouvé dans une situation semblable. Quoi que, pas totalement. Habituellement, la fille ne s’habillait pas, c’était plutôt l’inverse à vrai dire. C’est lorsque Lilyanne se mit dos à moi que je sortis de mes songes.
« Tu veux bien m'attacher ça, mon amour ? »
Les deux derniers mots me firent froncer les sourcils sur le coup. La dernière fois qu’on avait pu m’adresser ces mots-là, cela datait de Molly. Cela faisait très drôle de les entendre à nouveau. Je savais pertinemment que ce moment, ils étaient loin d’être sincères. Il était beaucoup trop tôt pour ça d'ailleurs. Ce n’était un jeu qu’on jouait en ce moment. Cela n’empêchait pas cependant que quelques petits souvenirs remontent à la surface. Ils n’étaient pas douloureux certes, mais ça me rappelait à quel point elle avait été un fardeau cette fille-là. Elle n’avait pas servi à grand-chose en fait. À part peut-être assouvir certaines pulsions et m’apprendre à jouer de la batterie. En gros, ça c’était limité à ça. Ensuite, je l’avais planté-là. C’est salaud et je le savais. Mais c’était plus fort que moi et j’adorais ça. Mon plaisir passait avant celui des autres. Telle était la meilleure façon de vivre. Pourquoi se limiter à faire passer le plaisir des autres avant soi ? Faire ça, c’était absolument se priver. Je me rapprochai de Lilyanne en souriant d’un air où se mélangeaient la malice et l’amusement. Elle embarquait dans le jeu ? Parfait. On allait jouer.
« Mais bien sûr, ma belle chérie. »
À parler comme ça, la vendeuse de la boutique n’y verrait que du feu. Maintenant, la couverture était crédible. Ce n’était cependant pas une raison pour arrêter maintenant que ça pourrait devenir intéressant. Je me penchai légèrement vers elle et remontai doucement la fermeture éclair de la robe. Cette tenue lui allait assez bien. Lilyanne était une beauté, il ne fallait pas se le cacher. Néanmoins, elle était plutôt marrante à agacer. C’était un peu comme une rose et ses épines. M’enfin. Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer encore moins penser comme une poète, mais c’était l’exemple qui m’était venu à l’esprit.
« Tu sais, tu devrais vraiment l’acheter celle-là ! T'es magnifique, mais en plus, comme ça j’ai une vue directe sur ton décolleté ! Et ça, on dit pas non ! » M’exclamai-je.
Je regardai Lilyanne à travers le miroir dans la cabine qui se trouvait juste devant nous et lui adressai un clin d’œil. Un large sourire prit place sur mes lèvres. Je me retenais pour ne pas éclater de rire. Cela aurait tout gâché. Peut-être que ce que je disais la faisait fulminer, mais ça m’était égal. Je n’étais quand même pas pour mettre des gants blancs et encore moins lorsque je lui parlais à elle. De toute façon, elle finirait bien par s’y faire. Et puis, il fallait qu’on joue la carte du parfait petit couple. Ou pas. Ensuite, pour faire encore plus d’effet, je me penchai vers la poupée et posai un baiser sur son cou. Aussi bien y aller à fond. Et puis, tous les coups étaient permis. J’allais certainement recevoir la raclée de ma vie, lorsqu’on sortirait d’ici, mais ne pas sauter sur l’occasion était stupide. De plus que des baisers à cet endroit c’était franchement agréable. Je levai mon regard vers le miroir afin de guetter chacune de ses réactions. Je n’allais quand même pas manquer ça.
Comment tirer profit d’une telle situation ? En agissant comme je le faisais bien sûr. J’avais droit de la regarder en petite tenue et ça, ça donnait des points à cette journée. Finalement, j’avais eu une bonne idée de venir faire un tour sur terre. Il y aurait eu de nombreuses autres manières dont j’aurais pu tirer un avantage sur ce qui se passait, mais je ne couche pas au premier rendez-vous. Surprise. Ça vous surprend, hein ? C’est pourtant la stricte vérité. Les histoires d’un soir, c’est moche. J’avais toujours charmé toutes mes conquêtes sur plusieurs semaines. Ensuite, ça s’arrêtait là. Je leur montrais à quel point j’étais immonde et elles partaient d’elles-mêmes. Manipulateur ? Moi ? Du tout. Qu’on me déteste ou non, moi je m’en fiche au fond.
« L’autre robe, elle donne quoi, elle ? » Demandai-je d’un ton innocent.
J’étais assez curieux de voir l’effet qu’elle donnait sur elle. On ne disait pas non à pouvoir reluquer une jolie vampire. Ça non. J’espérais seulement qu’elle ne me chasse pas. Autrement, je louperais ma chance. Ce que je ne souhaitais pas particulièrement.
« Le génie, c'est de savoir saisir les opportunités.» ► Antoine Bernheim
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Mer 29 Mai 2013, 01:25
« Then we meet again. »
Qu'est-ce qui te prenais, sérieusement ? Tu le regardais avec ce sourire qui se valait tellement faux que tous les gens autour de vous deux te croirais surement éperdument amoureuse de ce garçon, qui .. Qui n'était rien à tes yeux. Lilyanne, il n'était rien à tes yeux. Tu te répétas ces simples mots durant quelques minutes avant de lui demander d'attacher la robe noire serrée que tu avais prévue acheter, mais maintenant qu'il était là, tu te voyais d'un angle bien différent. Tu regardais dans la glace en serrant légèrement les dents, tu ne savais plus si cette robe t'allais si bien en fin de compte. « Mais bien sûr, ma belle chérie. » Cette phrase te fit presque grincer des dents, qu'est-ce que tu faisais ? Tu ne bougeais pas en t'observant dans la glace avant de lever les yeux vers le garçon qui se tenait juste derrière toi après avoir remonter la fermeture éclair. Quelque chose clochait dans ton comportement, tu ne te sentais pas autant agressive que lorsque Lexie était à tes côtés, c'étais elle l'huile qui allumait la flamme qui brûlait au fond de toi. C'étais elle qui te poussait à bout et qui te rendait exécrable, même si ce mec .. il le méritait bien trop. Mais .. il n'en valait pas la peine en même temps. C'était compliqué à expliquer. « Tu sais, tu devrais vraiment l’acheter celle-là ! T'es magnifique, mais en plus, comme ça j’ai une vue directe sur ton décolleté ! Et ça, on dit pas non ! » Tu penchas doucement la tête sur le côté en serrant les dents, mais pas de colère cette fois, tu voulais juste t'empêcher d'éclater de rire vu sa stupidité. Qu'est-ce qu'il pouvait dire comme connerie lui dans une journée. Tu restas dans cette position jusqu'à ce que tu sentes quelques choses s'appuyer contre ta peau, puis de gros frissons parcoururent ta peau jusqu'à ce que tu te dégages de là, sans même réagir. Tu étais devenue une professionnelle du no react depuis le temps que tu faisais semblant de ne rien ressentir.
Non, il ne comprenait pas à quel point sa seule présence réussissait à te mettre dans un état épouvantablement faible. Chaque geste qu'il faisait te rappelait quelqu'un d'autre, sa présence qui n'était plus. Il te faisait vachement chier, mais tu ne réagis pas trop fortement pour le moment. Jouer le jeu était - semblerait-il - le meilleur moyen pour te dégager de ces sentiments qui revenaient toujours à la charge. Peut-être qu'en t'accrochant à une nouvelle personnalité, tu réussirais à chasser cette image de lui, ce visage si magnifique, ses yeux d'un vert si particulier. Tu pris une grande inspiration avant de fermer les yeux, l'espace d'un clignement de paupière, puis tu jetas un regard en direction du reste des fringues que tu devais essayer. « L’autre robe, elle donne quoi, elle ? » Tu lui adressas un sourire, qui donnait relativement joli sur ton visage angélique - ouais, malheureusement, c'étais rare les occasions où tu pouvais réellement sourire, où tu étais réellement heureuse.
« Attends, je te montre ça toute suite. » lâchas-tu avec un sourire.
Jamais, tu n'avais eu honte de l'apparence que tu avais. Ton corps avait cette perfection que les vampires avaient toujours eut, alors, tu n'avais pas honte de ta peau blême, de tes courbes parfaites, de tes formes quasi-parfaites. Tu t'étiras le bras dans ton dos avant de descendre la fermeture éclair et laisser glisser la robe noire jusqu'à tes pieds, un sourire aux lèvres. Les sous-vêtements noirs que tu portais, contrastait agréablement avec la blancheur de ta peau. Tu poussas cette dernière avec ton pied dans une pile de vêtement ; ceux que tu allaient acheter dès que tu sortirais de cette cabine. Tu attrapas la robe rouge que tu avais déposé sur un cintre avant de la regarder et de lever les yeux vers Jasper. Bien sur, il allait se rincer l'oeil , mais ça, il le faisait déjà depuis quelques minutes. Tu n'en avais rien à foutre. Tu enfilas la robe et te plaça juste devant le miroir avec un sourire au coin des lèvres. « Elle est pas si mal. » dis-tu comme si elle ne t'allait pas à ravir. En fait, elle contrastait agréablement avec la couleur de tes cheveux et tes yeux bleus ressortaient milles fois plus qu'avec tes vêtements habituels. Tu haussas les épaules et te retournas face à Jasper avant de t'avancer jusqu'en face de lui, à quelques centimètre.
« Qu'est-ce que t'en penses toi ? Ça me fais de jolies formes, nan ? » demandas-tu avec un sourire arrogant au coin des lèvres.
Il n'était pas seul à savoir jouer, tu avais presque pris des cours pour ça.
« Est-ce que ça fais, mademoiselle ? » « Oui, c'est parfait. » dis-tu en restant là. « Vous voulez que j'emporte ceci à la caisse ? »
Tu reculas légèrement et attrapa la pile de vêtement que tu voulais, puis ouvris le rideau pour les tendres à la fille qui bossait dans la boutique. « Merci » dis-tu en refermant le tissus derrière toi. Elle avait semblé choquée durant l'espace d'une minute qu'il soit avec toi dans la cabine, mais tu t'en avais rien a faire de son air. Si elle voulait le draguer, elle n'avait qu'à le faire, hein. Tu te retournas et t'accotas le dos contre le mur derrière toi avec de faire un sourire au garçon. Qu'est-ce que tu attendais ? Aucune idée, mais tu restais planquer là avec un sourire.
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Sam 01 Juin 2013, 09:05
Then we meet again
Lilyanne A. Strauss & Jasper M. Walker
Je donnerais cher pour la voir se dévêtir devant moi. Je ne sais pas ce qui adviendrait du reste, si elle allait vraiment me laisser la regarder, mais je pouvais au moins l’espérer. Elle était assez belle et ne pas la regarder était comparable à du gaspillage pur et simple en plus de ne pas rendre sa beauté à sa juste valeur. Je m’imaginais ce que donnerait la prochaine robe. Elle serait sexy. Il n’y a pas de toute là-dessus.
« Attends, je te montre ça toute suite. »
Un éclair de malice traversa mes prunelles et un sourire narquois resta gravé sur mes lèvres. Elle ne me chassait donc pas. Parfait. Le jeu pouvait maintenant continuer. Elle retira la robe et je pu regarder à nouveau chaque formes de son corps. J’adorais ça au fait. Mon regard la détailla dans toute sa splendeur. Un jour, je finirais bien par l’avoir. Oh que oui. Ce n’était pas de l’amour. C’était ce qu’on appelait plus communément du désir. Elle ne représentait que cela pour moi. Rien de plus rien de moins. Ensuite, je ferais comme à l’habitude et je ficherais le camp. C’était préférable à tout le reste. Si jamais elle tenait réellement garder contact… Je ne sais pas ce que je ferais. En fait, je ne voulais pas du tout penser à ça. C’est ce qui me rappela que je n’avais encore eu pas grandes réactions de sa part. Dommage. J’allais devoir travailler encore plus fort. Elle finirait bien par craquer. Bien sûr, Lilyanne était une coriace, mais je finirais bien par en tirer quelque chose. La dernière fois que l’on avait été en présence l’un de l’autre, j’arrivais très facile à lui décrocher certaines réactions, maintenant cela restait une chose ardue. Très ardue. Ce n’était pas pour me déplaire à vrai dire. Rien n’est plus agréable que la difficulté.
Finalement, j’eus enfin droit au résultat que donnait la robe rouge sur elle. Je me délectais du spectacle qu’elle offrait dans cette tenue ainsi que celui de son décolleté. Bah quoi ? J’étais un mec après tout ! Ça lui allait à ravir. « Elle est pas si mal. » Avait-elle commenté en parlant de la robe. Pas si mal ? On aurait pu dire que ce bout de tissus avait été spécialement fait pour elle. Elle était agréablement sexy là-dedans. D’autres pensées vulgaires me vinrent à l’esprit, mais pour les oreilles chastes, je me contentai de les garder pour moi. Elle était époustouflante et il était clair qu’elle le savait. C’est seulement ça gâchait un peu le tout, mais comment en faire autrement lorsqu’on est un vampire ? Ils sont faits pour vendre du rêve ceux-là ! C’est lorsqu’elle fut à quelques centimètres de moi que je pu encore mieux voir le résultat. Je résistai à l’envie de faire quelque chose de stupide. Si elle se mettait aussi à jouer, je n’étais pas pour céder à son jeu. En tout cas, pas le premier.
« Qu'est-ce que t'en penses toi ? Ça me fais de jolies formes, nan ? »
De jolies formes ? Vous voulez rire ! C’était… Indescriptible en fait. C’était positif bien entendu. J’ouvris la bouche afin lâcher une réplique lorsque la vendeuse vint demander si tout allais. Le regard qu’elle avait fait lorsqu’elle m’avait vu dans la cabine avec Lilyanne ne faisait bien marrer. Je m’en délectai même. Ce petit air choqué avait quelque chose d’agréablement plaisant. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une fille et un gars dans une cabine. Aujourd’hui, je me débrouillais très bien en ce qui avait attrait à la provocation. Au moment où la poupée recula vers le fond de la cabine, j’eus envie de la retenir, mais je la laissai faire ce qu’elle fait. J’aurais la chance de me reprendre la prochaine fois. Je savais très bien que ce n’était pas la dernière fois que l’on se voyait elle et moi. Je m’avançai vers elle en souriant malicieusement. Je m’arrêtai lorsque nos corps pouvaient presque se frôler. Je déposai mes mains de chaque côté de sa tête et plongeai mon regard dans le sien.
« Ça te fait des formes d’enfer, petite poupée ! »
Je lui adressai un clin d’œil en ne bougeant pas de là. Elle était vraiment de ce type de personne avec qui j’adorais jouer. Je me rapprochai d’elle et redéposai mes lèvres sur les siennes. Hm. Ouais, elles étaient aussi agréables qu’il y a quelques semaines. Je n’irais pas aller la comparer avec qui que ce soit, car bon, ça sert à rien et puis, c’est con tout simplement. Non, elles avaient un petit quelque chose. Mais ça faisait partit de l’image de la femme fatale. Un peu comme Pandore en fait.
« Ouais, toujours aussi agréables tes lèvres ! »
Mon sourire s’élargit en pensant que la vendeuse pouvait très bien m’entendre. Qu’elle pense un tas de trucs aussi louches les uns que les autres c’était un peu ce que je voulais. On finirait peut-être pas se faire mettre en dehors de la boutique à cause de ça, mais je m’en fichais. De toute façon, je crois que la sécurité du centre commerciale avait fini par m’oublier. Ma peau était sauvé, mais ce n’était pas une raison pour tout arrêté ça là.
« Si je ne me retenais pas pour t’arracher cette robe… »
Je la regardai droit dans les yeux assez intensément pendant quelque secondes avant d’éclater de rire. Cette fois, ça avait été plus fort que moi. C’était comme si je venais de retirer un masque en l’espace de quelques secondes. Ce n’était pas un changement d’émotion drastique, mais presque. C’était le genre de rire qu’il était difficile d’arrêter.
« Le coeur de l’homme se révèle dans la tentation. » ► Dietrich Bonhoeffer
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HRP:
C'est de la vraie merde, je suis désolée ! Si y'a de quoi, fais-moi signe ! ;)
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Mar 11 Juin 2013, 13:23
« Then we meet again. »
Tu le regardais s'approcher avec cette tête de prédateur approchant sa proie. Attends deux secondes, la proie, c'est toi. Tu ne réagis cependant pas et ne bouges pas d'un iota, omettant même un clignement de paupière de temps en temps. Vos corps se touchent presque, le tien émane d'une froideur indescriptible et la chaleur du sien vient presque t'écraser de son poids. Il te regardes. Tu le regardes. Tu ne bouges toujours pas, mais il dépose ses mains de chaque côté de ta tête. « Ça te fait des formes d’enfer, petite poupée ! » Il s'approchait encore un peu de te visage et l'envie insaisissable de lui foutre une baffe en pleine gueule remonta jusqu'à ton estomac en te serrant les tripes. Ses lèvres posées contre les tiennes te font à nouveau remonter une vague de sentiment que tu ne veux plus ressentir, mais c'est comme ça, t'y peux rien. « Ouais, toujours aussi agréables tes lèvres ! » Tu serras légèrement les dents en réalisant que tu avais fermés les poings tellement forts que tes jointures avaient légèrement blanchis. Tu y sentais même chacun des battements de ton coeur. Tu levas les yeux dans sa direction avec un léger sourire aux lèvres, tu ne répondis rien à sa remarque en te disant que les siennes te semblaient aussi brûlantes que les flammes qui régnaient en enfer. Ses baisés aussi difficile accepter que de l'avoir laisser partir. Tu baissas légèrement les yeux, toujours le dos plaqué contre le mur de la cabine d'essayage. Tu réfléchissais au passé, à ton passé, celui que tu refoulais à chaque secondes de ta minable existence, même si tous ses détails aussi insensés se faisaient une joie de revenir hanté ton esprit ravagée.
Tu relevas les yeux vers ce visage qui semblait si prédateur qu'il te surprenait à chaque fois où tu le regardais droit dans ses pupilles rouges. « Si je ne me retenais pas pour t’arracher cette robe… » Tu fronças légèrement les sourcils avant qu'il n'éclate d'un rire désagréable à entendre, pire que ceux des petites gamines qui se cours autour dans un parc. Tu serras légèrement les dents en le regardant, puis tu secouas la tête.
« Tu ferais un bien piètre acteur, monsieur l'ange. »
Tu étais blasée. Tu l'attrapas par les épaules pour le repousser un peu de toi, tu n'eus même pas besoin de serrer du plus fort que tu pouvais qu'il se retrouvait déjà à un mètre d'où toi, tu te tenais encore debout. Tu ferais bien d'apprendre à contrôler ta force, tu l'avais souvent laisser prendre le dessus dès que la colère venait frapper à ta porte et ça n'était pas toujours quelque chose de bon apparemment. Tu détachas du mieux que tu pouvais la robe dans ton dos en la laissant glisser jusqu'à tes pieds, puis tu la balanças plus loin d'un coup de pied. Tu eus à peine le temps de relever les yeux vers le garçon qui était - de cela quelques secondes - assez loin de toi pour réaliser qu'il était juste en face. Tes épaules persécutèrent raidement le mur derrière toi, juste avant que tu ne le regardes droit dans les yeux sans réellement comprendre. Son corps collé contre le sien te faisaient ressentir chacune des vibrations cardiaques, les nerfs et muscles tendus. Il était en colère, ça ne t'en prenais pas plus pour comprendre. « Ne redis jamais ça.» Un sourire apparût au coin de tes lèvres tandis que tu le regardais droit dans les yeux, un air de défi intense transparaissait dans tes yeux bleus.
« Ne me mets pas au défi. » lâchas-tu en retirant la poigne qu'il avait sur tes épaules.
Tu baissas les yeux vers les vêtements que tu ne portais pas, cette scène, aussi loufoques pouvait-elle semblé ne te donnais aucun avantage, bien que tu connaissais le terrain comme le fond de ta poche, tu n'avais pas l'intention de quitter la boutique sans tes vêtements, qui était à quelques pas de vous deux. Tu serras légèrement les dents en te tortillant un peu pour décoller ton dos du mur, mais la pression de son corps contre le tien te clouais là sans possibilité d'évasion. Peine perdue. « C'est quand tu veux, hein. » dis-tu en le regardant droit dans les yeux. Bon, tu l'avais peut-être un peu mis en colère, mais ce n'était pas une raison pour te démolir toutes les vertèbres du dos ; d'ailleurs, tu sentais l'odeur métallique du sang, ça sentais. Ça, c'étais génial. Tu avais une plaie ouverte maintenant, félicitation. Tu grognas silencieusement avant de te mordre la lèvre, puis tu le regardas sans toute fois bouger, ça n'étais plus le temps. Tu approchas légèrement ton visage, puis lui donna un léger baisé entre l'épaule et le cou, juste au milieu, un sourire aux lèvres. C'étais un des seuls moyens pour qu'il te laisse te défaire du mur dans lequel il t'avait encadré. Tu t'accrochas légèrement à ses épaules en plongeant ton regard dans le sien.
« Tu me pardonneras de toute manière. » dis-tu en te penchant à nouveau pour déposer tes lèvres directement contre les siennes, aussi douce que du miel.
Épouvantablement stupide ce geste posé, mais tu te collas volontairement contre la personne qui venait de te briser le dos en milles miettes - bon, peut-être pas, mais quand même, ça te faisais mal.
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Jeu 13 Juin 2013, 02:15
Then we meet again
Lilyanne A. Strauss & Jasper M. Walker
J’étais là à savourer cette petite victoire personnelle que j’éprouvais. Y’avait rien de tel au monde. Je prenais mon pied à la maintenir ainsi à ma merci. Un jour, je la tiendrais encore plus, croyez-moi. Ce n’était qu’une question de temps. Et de la patience dans ce domaine-là, j’en avais. Je souris alors que des frissons parcouraient son corps en entier. Nous étions en train de s’enfoncer dans un jeu que j’appréhendais à mesure que les minutes s’écoulaient et donc lequel je plaçais chaque pions à mon plus grand plaisir. F*ck ! Elle venait de se déprendre avec force et assez rapidement que je n’ai pas été capable de la retenir. Elle en profita même pour s’éloigner et pris au passage ses vêtements. Son regard croisa le mien et elle ne semblait pas de bonne humeur. Était-elle toujours aussi coincée que ça ? Si tel était-le cas, quelqu’un devait lui apprendre à se laisser aller. J’allais me faire un plaisir de la décoincer.
« Laisses-moi, Jasper. »
Je pu profiter de quelques minutes, très courtes furent-elles, à la regarder se revêtir. Merde. J’aurais voulu la voir encore plus longtemps en petite tenue. Je m’approchai d’elle et c’est alors qu’elle sortit de la cabine. Je roulai les yeux en soupirant. C’était maintenant raté pour le moment. J’allais me reprendre, mais rien n’empêchait que cela me faisait vraiment chier. Je jetai un dernier un regard à la trace de sang qui décorait le fond de la cabine. Les filles qui bossaient ici auraient du fil à retordre pour nettoyer ça. J’haussai les épaules. Elles étaient payées pour ça de toute façon. Je me retournai et me dirigeai à la suite de Lilyanne. La poupée venait de payer ses vêtements et quittait les lieux. La vendeuse semblait mal à l’aise et choquée de me voir débarquer d’un pas nonchalant en direction de Lilyanne. Mais j’en avais rien à foutre. C’était trop juste trop drôle de voir sa réaction. Je lui adressai un large sourire en continuant mon chemin comme si de rien n’était. Alors que je suivais Lilyanne, je la détaillais avec un sourire aux lèvres. J’étais loin d’en avoir finis avec elle. Tout ça, ça ne faisait que commencer. Quelques images défilèrent à mon esprit et je n’étais pas capable de retenir un sourire. C’était le genre de scènes qu’on ne montrait pas aux 18 ans et moins. Bah quoi ?! Faut savoir cultiver ses fantasmes et que voulez-vous, moi je m’arrange toujours pour les garder en bon état. Je me débrouille plutôt bien pour ça d’ailleurs. Y’en a qui les oublie ou qui y renonce, moi je saisi les opportunités et je ne lâche pas prise tant qu’il ne se réalise pas. Si c’est pas de la détermination, ça ! Justement, en ce moment le mien c’était cette jolie vampire au corps de rêve qui se trouvait tout juste devant moi. J’ai pas peur de l’avouer en plus. Un jour, je l’aurai et je la tiendrai sous mon emprise. J’espérais seulement qu’elle n’en redemanderait pas. Ça compliquerait les choses. Ça me plaisait lorsque c’était difficile et tordu, mais si elle s’accrochait, je serais dans la merde.
Nous étions maintenant arrivé face à un couloir assez étroit dans quel elle s’enfonça. Je continuais de la suivre et je me stoppai net quand j’ai vu qu’elle entrait dans les toilettes des femmes. Je ne fus pas long à réagir. J’haussai les épaules avant d’ouvrir la porte et d’entrer. Qu’on crie au scandale, moi je m’en fous complètement. Je ne devais pas être le premier gars à faire ça. Ça, j’en étais certain. Y’en a tout plein qui profite des plaisirs charnels dans des lieux comme ça, alors… Pas que j’ai essayé, mais des rumeurs ça se répands assez facilement. Je ne nommerai pas de nom, mais c’est ce que j’ai entendu dire. Dès que je suis rentré dans les toilettes, mon regard se posa sur Lilyanne. À voir sa tête, je doutais qu’elle avait envie de me voir, mais bon. On s’en fou. Je regardais la pièce et passai devant les sèche-mains avec un sourire au coin des lèvres. Je passai devant les toilettes et poussai sur les portes afin de vérifier qu’il n’y avait vraiment personne ici. Rien à déclarer. Parfait. Je me retournai vers Lilyanne.
« C’est pour moi que tu fais ça ? T’as pas besoin de te refaire une beauté, t’es déjà assez bien comme ça ! »
J’allais ensuite m’appuyer le dos contre le bout de mur qui se trouvait juste à côté du miroir où la poupée se contemplait. Je croisais mes bras en lui adressant un large sourire. Ce qu’elle était belle avec cette tête-là. Je venais quand même de rentrer dans les toilettes des femmes. Je méritais quand même une récompense, non ? C’était pas tous les mecs qui le faisaient. Y’en avait même qui avaient hontes. J’comprends pas pourquoi en fait. C’est comme aller dans un vestiaire de gym. Ouais, non. C’était peut-être pas un bon exemple en fait. Bref, on s’en fou. Je regardai de haut en bas la petite poupée avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Elle avait le don de mettre des trucs qui l’avantageait, vraiment. Ç’en était cruel. J’aimais jouer dur, c’était donc parfait.
« C’que t’es belle quand t’es contrariée, poupée ! »
Je lui fis un clin d’œil et je n’éclatai pas de rire. On pouvait presque dire que c’était une première. Mon regard passa d’elle, puis se détourna vers le plafond, comme si je ne trouvais plus d’importance à accorder à Lilyanne. C’était cruel dit comme ça, mais ça marchait avec les femmes. Quand on leur démontre un certain intérêt et qu’ensuite, on s’en fou, elles finissent par s’accrocher et je parle par expérience. Je n’ai jamais compris pourquoi ça fonctionnait, mais j’en profitais. Tant que j’obtenais ce que je voulais, c’était ça l’important. La façon dont je l’obtenais n’était pas prioritaire. Je faisais même dans les trucs tordu par moment. Le seul hic dans le cas présent, c’était que Lilyanne était une coriace. J’allais vraiment devoir travailler dur. Ce n’était pas de l’amour. Vraiment pas. Je la désirais. C’est très, très différent.
Je me redressai et j’allai me poster derrière elle et déposai mes mains sur le comptoir de chaque côté d'elle. Je la coinçais encore une fois aujourd’hui. Encore un point pour moi. J’étais plus grand qu’elle d’au moins une tête, si c’était pas un peu plus. Il était donc super facile de la regarder dans le miroir sans trop faire d’effort. Je lui fis un sourire où l’arrogance, le triomphe, l’amusement et ma petite victoire se reflétaient. J’adorais la mettre dans de telles situations.
« La séduction a toujours été une histoire de manipulation. » ► François Raux
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Mar 18 Juin 2013, 16:08
« Then we meet again. »
Il avait pas l'intention de te laisser dégager et ça se voyait rien que de la manière qu'il te fixait, comme si t'étais sa proie alors que nan, toi, t'étais la proie de personne, c'était acquis. En même temps, il fallait vraiment que tu dégages de ses bras, tu voulais juste attraper tes vêtements, puis dégager de la pièce, pour ne plus jamais le revoir. Cette façon qu'il avait de jouer avec toi te faisait rager, il te rappelait Alexei, mais en vachement moins gentil, en vachement moins .. tout, mais tellement exactement la même chose. Si tu l'emmerdais assez, peut-être partirait-il en lâchant tes pauvres émotions. Lorsqu'il t'attiras un peu dans ses bras, tu sentis la succion de ton dos contre le mur, ton sang allait avoir laissé une belle tâche rougeâtre contrastante avec le mur neige de la cabine. Tu grognas silencieusement en regardant Jasper droit dans les yeux en te demandant ce qu'il faisait, c'était à peine douloureux, mais ô combien désagréable cette sensation, le sang coulait dans ton dos à petite goutte qui te faisait frissonner d'horreur. Horreur de perdre tout ce précieux liquide, oui, mais aussi, désagréable sensation d'être souillée. Il cessa de t'embrasser, tandis que tu fronçais légèrement les sourcils, son regard plongé dans le tien, il venait de t'ordonner de te retourner. Merde. Il avait posé sa main dans une goutte de sang, sans doute. Tu restas cependant là, sans bouger, rien qu'à le regarder en te demandant ce qu'il pourrait bien faire de plus. « Retourne-toi, j’ai dis ! » Puis, il te tourna de force, tandis que tu roulais les yeux, ça n'étais qu'une petite plaie de rien. Du moins, ça semblait n'être qu'une petite plaie de rien, comparée à toutes celles que tu avais déjà eut. No-non, tu n'as jamais été une casse-cou, une bagarreuse, tu étais bien tranquille. « Tu t’es pas manquée, toi dis-donc ! » Là, il te pousse vers le fond de la cabine et même si t'as pas envie de faire ce qu'il veut, tu le fais quand même sans réellement savoir ses intentions. Bien sûr, il faut être un peu conne pour écouter à la lettre les paroles de quelqu'un qui veut nous tuer, puis nous faire souffrir, mais tu l'es, un peu conne, alors bon. Il te forces à t'accoter le ventre contre le mur, là tu vois la tâche de sang que tu as laissé, puis tu te dis que les dames de la boutique ne seront pas spécialement heureuses. Bon, elles vont bien comprendre que c'est ce malade qui t'as battue, puis tu vas passer pour la femme qui se fait battre, ce que c'est facile d'attirer la pitié des humains au fond. « Ça risque de piquer en un peu. » what ? Tu fronces légèrement les sourcils et avant même que tu n'aies le temps de poser une question, tu sens ton dos brûler comme si quelqu'un y avait mis le feu. Tu serras les dents, mais tu ne bougeas cependant pas. Un peu docile quand ça faisait ton affaire, tu restais là jusqu'à ce qu'il ait terminé et qu'il retire ses mains. Tu eus à peine le temps de prendre une grande inspiration que tu sentais son corps se presser contre le tien, le visage enfoncer dans le mur. Position trop agréable, quoi. Tes cheveux te chatouillent légèrement la nuque le temps que le garçon les pousse sur le côté. Il fous quoi, là ? Tu sens son nez se poser contre ta peau, suivit rapidement de ses lèvres. Plaisir désagréable. De nombreux frissons parcourent ton corps, tandis que tu restes immobile dans cette position sans vraiment savoir comment réagir. Tu ne peux pas, tu veux t'enfuir, t'en as marre qu'il joue avec toi. Tu ne veux plus jouer. Là, tu dois réagir avant de ne tomber plus bas que tu ne l'es déjà. Tu fermes les yeux et écoute ta respiration, deux, trois, quatre. Ton coeur bat plus rapidement que d'habitude, tu dois pas rester là. Avec ta super force et ta super rapidité, tu réussis à te sortir de là et te ramasser à quelques pas de lui, parce que la cabine fait pas vingt mètre carrés. Tu attrapes tes vêtements, en le regardant.
« Laisses-moi, Jasper. »
Sympathique, pas sympathique. Tu veux, tu veux pas. Non, c'est pas ça. Tu veux, mais tu n'veux pas qu'il joue avec tes sentiments. Right. Tu commences à t'habiller, quoi que c'est pas ce qui a de mieux vu les vêtements que tu avais choisi ce matin. Des mini-short, puis un chandail blanc dont le dos est transparent, laissait clairement voir tes sous-vêtements noirs. Bon, tu t'attendais pas à croiser une connaissance. Tu prends les vêtements qui reste dans la cabine et sors de celle-ci sans même le regarder, bon, tu sais très bien que vous êtes supposé jouer le coup du petit couple parfait, mais en même temps, pourquoi tu ferais ça pour sauver sa peau ? Tu t'arrêtes à la caisse avec le reste de tes vêtements.
« Nous avons entendus un vacarme dans votre cabine, êtes-vous correcte ? » « Oui, le total, c'est quoi ? »
Tu ne veux pas parler, tu veux juste t'en aller avant que les sentiments reviennent et que tu te sentes trop deg. Elle te dit combien ça coûte et tu payes sans rien dire. Là, tu vois Jasper arriver, alors tu commences à marcher pour sortir de la boutique. T'es obligé de lui faire face, parce qu'il a décidé de te faire chier et que c'est le meilleur moyen qu'il a trouvé. Tu vas finir par lui faire mal s'il t'énerve .. Il .. Il comprends pas ce qui se passe dedans toi et clairement, il veut pas comprendre. Tu ne veux plus le voir, mais il n'en a clairement pas terminé. Tu tournes dans un couloir étroit pour finalement entrer dans la salle de bain des femmes. Il n'aura quand même pas l'audace d'entrer dans cette pièce - bon, c'est vrai qu'elle est vide, mais .. C'est pas grave. Tu te regardes dans le miroir en secouant négativement la tête, tu peux pas te laisser faire, tu peux pas te laisser aller, parce que c'est du fake, parce qu'il joue. C'est un con, tu veux pas te tenir avec un con, tu le veux pas comme ami .. Tu voudrais être avec Alexei a cette heure .. Tu peux plus être heureuse maintenant. Tu soupires en fermant tes yeux, dans le plus grand des silences. S'il entres, tu le sauras.
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Ven 12 Juil 2013, 19:28
Then we meet again
Lilyanne A. Strauss & Jasper M. Walker
J’étais là à savourer cette petite victoire personnelle que j’éprouvais. Y’avait rien de tel au monde. Je prenais mon pied à la maintenir ainsi à ma merci. Un jour, je la tiendrais encore plus, croyez-moi. Ce n’était qu’une question de temps. Et de la patience dans ce domaine-là, j’en avais. Je souris alors que des frissons parcouraient son corps en entier. Nous étions en train de s’enfoncer dans un jeu que j’appréhendais à mesure que les minutes s’écoulaient et donc lequel je plaçais chaque pions à mon plus grand plaisir. F*ck ! Elle venait de se déprendre avec force et assez rapidement que je n’ai pas été capable de la retenir. Elle en profita même pour s’éloigner et pris au passage ses vêtements. Son regard croisa le mien et elle ne semblait pas de bonne humeur. Était-elle toujours aussi coincée que ça ? Si tel était-le cas, quelqu’un devait lui apprendre à se laisser aller. J’allais me faire un plaisir de la décoincer.
« Laisses-moi, Jasper. »
Je pu profiter de quelques minutes, très courtes furent-elles, à la regarder se revêtir. Merde. J’aurais voulu la voir encore plus longtemps en petite tenue. Je m’approchai d’elle et c’est alors qu’elle sortit de la cabine. Je roulai les yeux en soupirant. C’était maintenant raté pour le moment. J’allais me reprendre, mais rien n’empêchait que cela me faisait vraiment chier. Je jetai un dernier un regard à la trace de sang qui décorait le fond de la cabine. Les filles qui bossaient ici auraient du fil à retordre pour nettoyer ça. J’haussai les épaules. Elles étaient payées pour ça de toute façon. Je me retournai et me dirigeai à la suite de Lilyanne. La poupée venait de payer ses vêtements et quittait les lieux. La vendeuse semblait mal à l’aise et choquée de me voir débarquer d’un pas nonchalant en direction de Lilyanne. Mais j’en avais rien à foutre. C’était trop juste trop drôle de voir sa réaction. Je lui adressai un large sourire en continuant mon chemin comme si de rien n’était. Alors que je suivais Lilyanne, je la détaillais avec un sourire aux lèvres. J’étais loin d’en avoir finis avec elle. Tout ça, ça ne faisait que commencer. Quelques images défilèrent à mon esprit et je n’étais pas capable de retenir un sourire. C’était le genre de scènes qu’on ne montrait pas aux 18 ans et moins. Bah quoi ?! Faut savoir cultiver ses fantasmes et que voulez-vous, moi je m’arrange toujours pour les garder en bon état. Je me débrouille plutôt bien pour ça d’ailleurs. Y’en a qui les oublie ou qui y renonce, moi je saisi les opportunités et je ne lâche pas prise tant qu’il ne se réalise pas. Si c’est pas de la détermination, ça ! Justement, en ce moment le mien c’était cette jolie vampire au corps de rêve qui se trouvait tout juste devant moi. J’ai pas peur de l’avouer en plus. Un jour, je l’aurai et je la tiendrai sous mon emprise. J’espérais seulement qu’elle n’en redemanderait pas. Ça compliquerait les choses. Ça me plaisait lorsque c’était difficile et tordu, mais si elle s’accrochait, je serais dans la merde.
Nous étions maintenant arrivé face à un couloir assez étroit dans quel elle s’enfonça. Je continuais de la suivre et je me stoppai net quand j’ai vu qu’elle entrait dans les toilettes des femmes. Je ne fus pas long à réagir. J’haussai les épaules avant d’ouvrir la porte et d’entrer. Qu’on crie au scandale, moi je m’en fous complètement. Je ne devais pas être le premier gars à faire ça. Ça, j’en étais certain. Y’en a tout plein qui profite des plaisirs charnels dans des lieux comme ça, alors… Pas que j’ai essayé, mais des rumeurs ça se répands assez facilement. Je ne nommerai pas de nom, mais c’est ce que j’ai entendu dire. Dès que je suis rentré dans les toilettes, mon regard se posa sur Lilyanne. À voir sa tête, je doutais qu’elle avait envie de me voir, mais bon. On s’en fou. Je regardais la pièce et passai devant les sèche-mains avec un sourire au coin des lèvres. Je passai devant les toilettes et poussai sur les portes afin de vérifier qu’il n’y avait vraiment personne ici. Rien à déclarer. Parfait. Je me retournai vers Lilyanne.
« C’est pour moi que tu fais ça ? T’as pas besoin de te refaire une beauté, t’es déjà assez bien comme ça ! »
J’allais ensuite m’appuyer le dos contre le bout de mur qui se trouvait juste à côté du miroir où la poupée se contemplait. Je croisais mes bras en lui adressant un large sourire. Ce qu’elle était belle avec cette tête-là. Je venais quand même de rentrer dans les toilettes des femmes. Je méritais quand même une récompense, non ? C’était pas tous les mecs qui le faisaient. Y’en avait même qui avaient hontes. J’comprends pas pourquoi en fait. C’est comme aller dans un vestiaire de gym. Ouais, non. C’était peut-être pas un bon exemple en fait. Bref, on s’en fou. Je regardai de haut en bas la petite poupée avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Elle avait le don de mettre des trucs qui l’avantageait, vraiment. Ç’en était cruel. J’aimais jouer dur, c’était donc parfait.
« C’que t’es belle quand t’es contrariée, poupée ! »
Je lui fis un clin d’œil et je n’éclatai pas de rire. On pouvait presque dire que c’était une première. Mon regard passa d’elle, puis se détourna vers le plafond, comme si je ne trouvais plus d’importance à accorder à Lilyanne. C’était cruel dit comme ça, mais ça marchait avec les femmes. Quand on leur démontre un certain intérêt et qu’ensuite, on s’en fou, elles finissent par s’accrocher et je parle par expérience. Je n’ai jamais compris pourquoi ça fonctionnait, mais j’en profitais. Tant que j’obtenais ce que je voulais, c’était ça l’important. La façon dont je l’obtenais n’était pas prioritaire. Je faisais même dans les trucs tordu par moment. Le seul hic dans le cas présent, c’était que Lilyanne était une coriace. J’allais vraiment devoir travailler dur. Ce n’était pas de l’amour. Vraiment pas. Je la désirais. C’est très, très différent.
Je me redressai et j’allai me poster derrière elle et déposai mes mains sur le comptoir de chaque côté d'elle. Je la coinçais encore une fois aujourd’hui. Encore un point pour moi. J’étais plus grand qu’elle d’au moins une tête, si c’était pas un peu plus. Il était donc super facile de la regarder dans le miroir sans trop faire d’effort. Je lui fis un sourire où l’arrogance, le triomphe, l’amusement et ma petite victoire se reflétaient. J’adorais la mettre dans de telles situations.
« La séduction a toujours été une histoire de manipulation. » ► François Raux
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Re: Then we meet again » Lilyanne | Lun 22 Juil 2013, 20:40
« Then we meet again. »
Tu regardais droit devant toi, Lilyanne, un mince sourire aux lèvres, tandis que tu observais ton reflet dans la glace. Détestablement, il était toujours là à roder autour de toi comme si tu étais la meilleure proie qu'il pouvait avoir. Mais tu n'as jamais aimée qu'on te voit comme une proie facile, une femme qu'on peut avoir, simplement parce qu'on le désir. Tu ne fais pas partie de ce genre de femme qui font absolument tout ce que les hommes peuvent demander. Tu continues de fixer ton reflet dans le miroir sans broncher à la présence masculine de Jasper dans la pièce, pièce qui était vide avant qu'il entre. Ça t'énerve vraiment qu'il arrive à faire ce genre de chose, sans remords. En fait, il vient d'entrer dans la salle de bain des dames en se foutant carrément de ne pas être dans la bonne toilette. C'est chiant qu'il soit là. Tu fermes les yeux alors que sa voix s'élève dans la pièce, ses mots se répercutent contre les murs pour revenir à la puissance dix dans ta tête. Toutes les phrases qui sortent de sa bouche se gravent dans ta tête comme on grave dans un tronc d'arbre les prénoms de deux amoureux. « C’est pour moi que tu fais ça ? T’as pas besoin de te refaire une beauté, t’es déjà assez bien comme ça ! » T'as envie de lui crier par la tête que tu ne te met pas belle pour lui, que t'en aurais rien à foutre qu'il te trouve affreusement moche, mais en même temps, ce n'est pas spécialement le cas. J'ouvre finalement les yeux pour tourner la tête dans la direction du garçon, y'a quelque chose de pas net avec lui. Peu importe où tu regardes, il est dans les parages, il te regarde, il t'emmerde. C'est évidement fait exprès. « C’que t’es belle quand t’es contrariée, poupée ! » Il fait un clin d'oeil, juste avant de venir se mettre derrière toi. Encore une fois, l'homme t'emprisonne dans cette prison invisible, ces bras sont musclés et assez durs pour réussir à te tenir prisonnière pendant au moins quelques minutes. Tu n'as pas peur de sa force lilliputienne, parce que ta force surhumaine dépasse souvent celle des autres, puis ta rapidité est légendaire. Il y avait quelque chose dans son regard qui te disait de faire attention, qu'il te voulait comme proie. TU N'ÉTAIS PAS UNE PROIE.
« Ça m'énerve que tu m'considères comme une proie désirable, parce que tu m'auras jamais, jamais aussi facilement que ce que tu pourrais t'imaginer dans ta petite noix de cervelle. »
Tu regardes attentivement la tête du garçon dans le miroir qui se trouvait juste devant toi, jusqu'à ce que tu te décides à te retourner pour te mettre en face de Jasper. Il te regardait toujours droit dans les yeux, tandis que tu donnais une légère poussée sur tes pieds pour t'asseoir simplement sur le comptoir qui comportait plusieurs lavabos. Assise entre deux de ceux-ci, tu étais maintenant un peu plus à sa hauteur, face à face avec lui, tu le regardais, droit dans les yeux, à quelques centimètres de son visage. Ces traits de visages te rendait plus dingue que tu n'osais l'exprimer. Si jamais tu lui donnais ce qu'il voulait, est-ce qu'il te lâcherait finalement ? En même temps, ce qui se passe sur terre, reste sur terre, non ? Tu le regardais toujours droit dans les yeux, un mince sourire éclaira ton visage tandis que tu étais incapable de quitter ses yeux. Tu en avais marre qu'il te colle aux basket, tu avais envie de ne plus le voir, de ne plus penser que tu avais déjà été amoureuse d'un homme, d'un homme qui n'était maintenant plus. Tu ne voulais plus te dire, qu'il existait des hommes qui n'étaient pas comme Jasper, des hommes qui savaient aimer, des hommes .. qui était bons.
« Tu es détestable. » dis-tu simplement en faisant un sourire, un des rares.
En approchant doucement ton visage du sien, tu continuais de le regarder droit dans les yeux, tu posas simplement tes lèvres contre celles brûlantes de l'ange qui était devant ta personne. Tu passes tes bras par-dessus ses épaules, le tenant de cette manière un peu plus près de toi, alors que tu entoures ses hanches avec tes jambes. D'accord, la robe que tu portes à cet instant, n'est pas très approprié pour ce genre de position, aucune bretelles, assez courte, tes cuisses sont nues, tes épaules aussi. Désagréable comme chose à imaginer, qu'en deux trois manipulation, tu n'en a plus. Tu souris légèrement en reculant, pour le regarder droit dans les yeux, encore une fois. Tu n'as plus rien à dire, mais l'expression dans son visage est assez marrante pour que tu ne sois capable de garder ton sérieux, tu rigoles silencieusement en le fixant.