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 Quand deux paumés se rencontrent [PV. Firenze]

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Anonymous
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Quand deux paumés se rencontrent [PV. Firenze] | Ven 11 Oct 2013, 20:26

Elle commençait petit à petit à se faire à cet endroit où la plupart des gens étaient gentils avec elle. En même temps, c'était pas vraiment difficile, elle aimait tout le monde et la seule personne avec qui elle pourrait avoir des problèmes ce serait Carter. Elle ne savait pas pourquoi il se montrait si méchant avec elle...
Allongée sur son lit, elle secoua sa tête. Non, elle ne devait pas penser à cela, elle était déjà bien trop occupée à chercher à qui appartenait la voix qu'elle entendait souvent ainsi qu'à retrouver ses anciens souvenirs. Joshua s'immisça dans les pensées de la petite, illuminant son visage d'un sourire. Dès qu'elle l'avait vu elle l'avait trouvé gentil, mais maintenant qu'il l'aidait à retrouver ses souvenirs, elle en était sûre. Personne n'était comme lui, c'était impossible. La pêche retrouvée, elle sauta de son lit, laissant ses cheveux lâchés pour une fois, puis se dirigea vers la porte. Elle sentit que Bear s'approchait d'elle.

Où est-ce que tu vas ?

Au parc, pourquoi ?

Je t'accompagne.

Alyson ne chercha pas à comprendre et sortit. Cela faisait longtemps qu'elle avait envie d'aller au parc pour se détendre et se promener un peu. Bien sûr, il y avait la forêt pour ça, mais la forêt était beaucoup trop sauvage pour ça. Ce serait plus un sentier découverte qu'autre chose.
Elle arriva bien vite au parc, souriant toujours et se mit à avancer en sautillant, saluant chaque personne qu'elle croisait, osant caresser quelques animaux qui lui semblaient amicaux. Malheureusement un des chiens ne l'était pas et, lorsque l'ange s'approcha de lui, il se mit à aboyer violemment, faisant tomber la jeune fille sur ses fesses. Les gens autour d'elle ne semblait pas avoir remarqué quoi que ce soit.
Peureuse comme elle l'était, elle se releva bien vite et se mit à courir, cherchant quelqu'un, n'importe qui qui serait en état de la protéger plus ou moins. Elle ne réfléchit pas vraiment et se cacha derrière la première personne qu'elle vit, agrippant ses bras de toute ses forces.
Quand elle sentit que le danger était écarté, elle jeta un coup d'oeil et sortit de sa cachette. Qui n'était autre qu'un jeune homme. Peut-être plus jeune qu'elle, mais qu'importe. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se mit à rougir et bafouille légèrement.

Oh... Ex... Excusez-moi. Je-Je n'ai pas fait attention, c'est juste que ce chien m'avait fait peur et...

Elle releva ses yeux qu'elle avait baissé l'espace d'un instant et se mit à sourire lorsqu'elle vit qu'il était réellement plus jeune qu'elle. Elle tendit la main, un léger sourire aux lèvres et des rougeurs encore présentes sur ses joues.

Au fait moi c'est Alyson et toi ?




Anonymous
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Re: Quand deux paumés se rencontrent [PV. Firenze] | Ven 11 Oct 2013, 23:53


Quand deux paumés


se rencontrent


[PV : Alyschtroumph =3]









Depuis qu'il travaillait chez le forgeron de la place du marché, Firenze était heureux. Oui, heureux, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire son état : Adamante passait le voir de temps à autres, et il aurait même juré voir Araon se détourner de sa direction d'origine pour aller faire réparer sa maudite rapière ailleurs. Araon était un si mauvais combattant qu'il arrivait à briser une rapière en mithrill trempé contre un mannequin de paille. La performance, il faut l'avouer, était de taille. Le jeune homme s'octroyait généralement le dimanche comme jour de repos. Sans aucune connotation religieuse, Firenze n'étant pas au fait des croyances des uns et des autres, il préférait tout simplement ce jour aux autres car en règle générale, il y avait plus de monde que jamais dans les rues. Et Firenze aimait voir du monde, courir dans les rues bondées, et exercer ses talents à gauche - à droite pour le simple plaisir de le faire en dehors du cadre de son travail.

Son choix de la journée s'était portée sur une balade dans le parc. Il avait eu un démêlé avec une brute épaisse qui n'avait apparemment pas apprécié que le blondinet tente de suivre un chemin balisé et le dépasse en trottinant. Firenze aimait bien jogger de temps en temps, mais il était tombé sur la mauvaise journée. Certaines personnes s'énervent pour un rien, et c'était la le cas de la boule de muscles d'un mètre soixante qui s'était calée bien solidement devant lui, et avait eu pour grand tort que de tenter de lui asséner un crochet à la machoire. Sitôt le coup parti, le corps de Firenze était devenu un bloc d'orichalque, qui avait eu l'effet souhaité sur le poing aux phalanges saillantes. Le craquement du métacarpe n'indiquait rien de bon pour l'agresseur, mais Firenze eut tout de même l'amabilité de lui confectionner une attelle de fortune, qu'il lui passa a la main avant de poursuivre son chemin. Certes, ce jeune homme musclé l'avait agressé, mais il n'en était pas moins un de ses congénères, et cette raison suffisait pour Firenze pour lui venir en aide.

C'est en poursuivant sa promenade qui Firenze eut droit à une deuxième étrangeté. Deux dans la même journée, c'était là le symbole d'un proche événement extraordinaire, même pour cet endroit! C'est à dire que le jeune garçon ne demandait pas grand chose, et à peu de personnes. Cependant, il avait une forte propension à aider tous ceux qui en avaient besoin. Et c'est pourquoi cette fois-ci, il ne se fit pas attaquer par un quelconque sac de muscles en mal d'adrénaline, mais il se fit interrompre en pleine expérience. Ayant récemment découvert qu'il était capable de doter des automates complexes d'une semi-conscience, il s’entraînait chaque dimanche à reproduire la forme de son corps dans de la glaise ou dans d'autres matériaux, à changer la matière en métal teinté recouvert d'une sorte d'épiderme ressemblant fortement, au toucher, à la peau humaine, ainsi que d'une pilosité capillaire toute aussi ressemblante, et à le faire agir selon une programmation de son choix. Le "véritable" Firenze était en plein milieu d'une grande étendue d'herbe, en train d'essayer tant bien que mal de toucher ses pieds avec la paume de ses mains, tandis que le véritable Firenze s'étirait à la suite de son Jogging, au pied d'un arbre. Le garçonnet ne perçut pas tout de suite que quelque chose clochait, cependant, il finit par s'en rendre compte lorsqu'il s'arrêta un instant de s'étirer pour regarder par dessus une branche qui lui masquait la vue. Une jeune fille -très jolie, d'ailleurs-, légèrement plus âgée que lui, s'abritait d'un canidé derrière le Firenze mécanique, qui, non programmé pour réagir à cette éventualité, avait tout simplement bugué, debout en plein milieu du champ.

-Oh... Ex... Excusez-moi. Je-Je n'ai pas fait attention, c'est juste que ce chien m'avait fait peur et...

Un sourire se dessina sur le visage du véritable Firenze. Son robot était si ressemblant que la jeune fille l'avait prise pour un véritable enfant. Un conte terrien traitait de ce sujet, s'il lui en souvenait correctement...Le titre "Pinocchio" revint à la mémoire du garçonnet, qui sourit de plus belle en se remémorant la couverture de cuir bleu, reliée avec du fil de soie doré. Sortant de son abri visuel, il s'avança silencieusement derrière la jeune fille. Dans sa tête se refaisait peu à peu la configuration de son automate, qu'il modifia mentalement, émettant un vrombissement imperceptible pour en modifier la mécanique. Le "Firenze de métal" fit doucement demi-tour pour adresser un sourire amical à la jeune fille, tandis que le véritable petit garçon était désormais presque contre elle. L'automate serra la main de la jeune fille, comme si de rien n'était. Mais ce fut le véritable Firenze, dans le dos de la jolie demoiselle, qui répondit d'un chuchotement, sa joue touchant presque celle de la jeune fille rousse.

-Au fait, moi, c'est Alyson, et toi?

- Firenze d'Orsable, pour vous servir, Alyson! Vous serrez la main à mon automate-clone, mademoiselle. Enchanté de vous rencontrer!


©image DeviantArt ~ Ann Frost©code Never-Utopia ~ Alzufen





Anonymous
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Re: Quand deux paumés se rencontrent [PV. Firenze] | Mer 23 Oct 2013, 11:22

Quand deux paumés se rencontrent

Le garçon s'était tourné vers elle, un sourire sur ses lèvres. La jeune fille lui répondit par un autre sourire, serrant sa main avec chaleur. Elle allait lui demander quelque chose d'autre, mais une chaleur sur sa joue et une phrase la fit sursauter et retourner brusquement.

— Firenze d'Orsable, pour vous servir, Alyson! Vous serrez la main à mon automate-clone, mademoiselle. Enchanté de vous rencontrer!


Oh. Un automate. Se retournant vers le « faux garçon » elle n'arriva vraiment pas à voir que c'était un robot. Même en se concentrant. C'est en souriant qu'elle regarda le vrai garçon. Oui il avait l’air quand même beaucoup plus humain. Elle tapote un peu le robot, une dernière fois, avant de s’avancer vers le petit garçon. Il avait l’air assez mature pour son âge, même si elle n’était pas vraiment en état de pouvoir juger les gens. Souriant, elle s’approcha un peu plus de lui, le détaillant. Il était tellement mignon ! La jeune fille avait envie de le prendre dans ses bras pour lui faire tout plein de câlins ! Mais elle se retint. Non, ce n’était pas le moment de craquer.

— T’es doué ! Comment tu fais ça ? C’est hyper pratique !

Elle s’était un peu emportée, mais c’est pas grave. C’est Alyson après tout. Elle résistait encore pour le prendre dans ses bras. Il était Why so cute. Elle résista quand même pour rester le plus normale possible. Sa main avait l’air d’avoir un bleu. Peut-être avait-il frappé dans quelque chose. En tout cas, ça devait sûrement faire mal. Alyson prit sa main et commença à l’examiner. Non, il semblait n’avoir rien de grave. elle lui lança quand même un petit regard inquiet.

— Est-ce que ça te fais mal ?

Alyson. Elle est trop gentille. Pourquoi s’inquiéter d’un simple bleu ? Ca ne sert strictement à rien. Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, elle est comme ça. Toujours à s’inquiéter pour la moindre blessure, si infime soit-elle. Se rendant ensuite compte que ce qu’elle avait dit était peut-être un peu trop, elle lâcha la main et rougit un peu, bafouillant quelques excuses.


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