Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l'espoir. ▬ Wangari Muta Maathai
La pièce était sombre, il faisait nuit au dehors. Tu étais allongée sur un lit d’hôpital, un homme aux cheveux verts à côté de toi, celui-ci se leva et se dirigeas vers la porte.
▬ Tu reviendras demain N ?
*FLASHBACK*
Tu étais sortie ce matin en vitesse pour faire un tour tu ne savais trop où Lyssea. Tu avais décidé seulement plus tard dans la journée. Tu t’étais d’abord dirigée vers le parc, faire un tour, avec le chant des oiseaux, mais tu t’étais vite lassé. Tu décidas, en milieu d’après-midi, de te rendre à l’hôpital, voir ton père qui s’était cassé le poignet. Tu te dirigeas donc vers le Castle of Heart, Lyssea, le centre de l’Île. Tu arrivas au pied des marches de ce dernier et tu les gravis. Une fois à l’intérieur tu cherchas l’hôpital des yeux, tu le trouvas finalement et tu y entras Lyssea. Tu demandas poliment au docteur où était la chambre de ton père et tu montas les autres escaliers pour t’y rendre, la chambre deux cents trente sept, c’est ici. Tu frappas et la voix rassurante de ton père te pria d’entrer. Il était allongé là, sur un petit lit, te regardant avec son regard bienfaiteur, Lyssea. Tu t’approchas doucement de lui et pris sa main de la tienne. Tu engageas la conversation, demandant si ça allait, quand les médecins lui on dit qu’il devait sortir et tout plein de questions comme ça Lyssea. Tu finis par prendre congé et tu refermas la porte de la chambre. Tu déposas des petits chocolats à l’accueil, pour que ton père les mange plus tard, étant donner qu’il a l’interdiction formelle du médecin de se goinfrer entre les repas, Lyssea. Tu ressortis donc de l’hôpital et te dirigeas vers la sortie, celle du Castle cette fois. Tu commençais à descendre les marches, quand tu glissas sur quelque chose dont tu n’eus pas le temps de découvrir l’origine, Lyssea. Tu dévalas les marches violement et tu sentis un « crac » au niveau du bras avant de t’évanouir.
Quand tu t’éveillas, Lyssea, tu étais dans une chambre d’hôpital. Elle était similaire à celle où tu avais vue ton père il y a peine... Il y a peine combien de temps d’ailleurs ? Cela faisait combien de temps que tu étais tombée Lyssea ? Tu n’en avais franchement aucune idée. Tu te redressas légèrement et là, ce fut la peur de ta vie. Un homme, disons une vingtaine d’année, était à ton chevet Lyssea, tu poussas un cri digne de la Castaphiore, qui aurait pu alerter tout l’hôpital mais l’homme posa un doigt sur ta bouche, signe qui voulait dire « Ne t’inquiète pas. »
*FIN DU FLASHBACK*
▬ Tu es sûr que tu ne peux pas rester encore un peu N ?
Tu voulais qu’il reste, tu avais besoin de compagnie, te ne voulais pas que N parte. Il t’avait tenu compagnie depuis ta chute, tu avas appris que c’est lui qui t’avais conduit dans ta chambre d’hôpital, et que c’est pour ça qu’il était là à ton réveil. Tu voulais rester en sa compagnie, au moins une heure ou deux heures de plus...
'enfant se nommait Lyssea, la pauvre enfant n'avait que douze ans. Douze ans... Le même âge qu'avait Kaori lorsqu'elle avait perdu ses parents. Niji regarda délicatement la douce créature qui lui avait répondu si faiblement, elle avait sans doute besoin de réconfort, de compagnie. On ne pouvait une laisser une enfant dans cet état. L'elfe pensa aux parents de la fillette, que faisaient-ils ? C'était dangereux de la laisser à l'hôpital, et de la laisser seule. Regardez à quoi cela mène : la voilà blesser, avec un bras casser. Heureusement avec la médecine avancée de l'île, demain matin elle ira mieux. Lyssea prit un cookie après que l'homme lui en ait proposé - et après qu'il lui ait prouvé qu'ils n'étaient pas empoisonnés - et en croqua un morceau. Elle était mignonne, avec ces deux yeux vairons. On aurait dit une jolie poupée de porcelaine. Soudainement, le visage de la petite fille changea, elle paraissait soucieuse. Le regard vairons de la fillette se perdait dans les yeux couleurs émeraudes de l'elfe qui ne l'a quittait pas non plus du regard. Puis, lorsqu'elle reprit son esprit, elle finit par répondre d'une petite voix :
▬ Pour ce qui est de ta question, N, oui je suis toute seule, ma mère travaille et mon père se fait soigner dans l’hôpital, à l’étage au dessous je pense.
Niji eut comme un pincement au coeur. Elle était belle et bien seule à cet instant. Sa mère devait s'inquiéter à présent, bien qu'elle travaillait. Sans doute devait-il l'appeler ou aller la chercher ? Il continua d'observer Lyssea du coin de l'oeil, cette petite était sans doute allée voir son père dans ce bâtiment. Etait-il blessé ? Malade ? Ce devait être dur pour une fille de son âge. Au moins, il restait éventuellement la mère. Cependant, lorsqu'elle mentionna sa mère, elle ne semblait pas très ravie. Elle venait de tourner la tête et regardait le plafond. Ses yeux se fermèrent, elle passa ensuite une main sur son front, le choc qu'elle avait pris sur sa tête avait du lui séquelles.
▬ Et toi N, tu es tout seul ?
Ce dernier esquissa un sourire chaleureux puis approcha sa main vers la tête de Lyssea. Une douce lumière dorée apparut : il usait de son pouvoir de guérison afin d'agir comme anti-douleur. Elle devait avoir horriblement mal à la tête, la pauvre enfant. C'était drôle car la question que venait de poser l'enfant était la même qu'il venait de se poser à lui-même à cet instant même. Oui et non. Il avait Reshiram alors il ne se sentait pas réellement seul. La solitude était souvent un sentiment qu'il éloignait le plus possible. Il arrivait à s'occuper étant seul ce qui faisait de lui un être à la fois solitaire mais également quelqu'un de bien entouré.
▬ Non je ne suis pas seul, tu es là avec moi.
Niji lui adressa un autre sourire. Ce n'était pas faux ce qu'il disait. Cette atmosphère si douce et candide que lui offrait cette petite l'apaisait. Il avait envie de penser à autre chose et de se reposer. Être en compagnie de cette enfant n'était pas si dérangeant que certains pourraient le penser. Finalement, il avait peut-être bien fait de choisir de rester avec elle.
▬ Je vis quelques temps ici à Skyworld car je suis stagiaire à l'hôpital. Je fais des études de médecine. Sinon, dans mon appart il doit bien y avoir mon dragon de frère qui sans doute, est en train de lambiner sur mon lit.
Reshiram, ce bon vieux Reshiram ! C'était un personnage ! Aussi têtu qu'une mule ! Niji le considérait comme un frère, un bon vieux frère avec qui il avait fait les quatre cents coup. Un être irremplaçable. Il faisait bien entendu parti de la famille ! Toujours là pour replacer correctement l'elfe lorsqu'il commençait se comporter de manière un peu déjanté. On pouvait vraiment voir une vraie complicité entre ces deux êtres si différents mais si proches.
▬ Veux-tu que j'appelle ta mère ? Elle va être morte d'inquiétude en rentrant. D'ailleurs, j'espère que ton père va bien.
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Re: promesses × niji | Mer 24 Juil 2013, 10:01
Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l'espoir. ▬ Wangari Muta Maathai
N jeta un furtif coup d’œil à la pendule, après t’avoir regardé toi, Lyssea. Finalement, il lâcha un léger soupir et vint s’assoir près de toi, il allait donc rester, Lyssea, quel soulagement pour toi.
▬ D'accord, je veux bien rester un peu. Au fait, je ne connais toujours pas ton nom. Quel âge as-tu ?
Tu tournas la tête sur l’oreiller, direction le plafond, avant de fermer les yeux quelques instants, ta tête te faisais mal, très mal, comme si un marteau tambourinait sur ton front, un réel enfer, Lyssea. Tu n’arrivais plus à rouvrir les yeux, comme s’ils étaient collés aux paupières, devenue lourde, Lyssea.
▬ Je me nomme Lyssea. J'ai douze ans, N.
Tu avais dis le tout d’une voix faible, d’une voix enroué et maladive, Lyssea. Tu te rendis soudain compte, que N, dans ton cœur, était passé au niveau supérieur, tu ne le vouvoyais pas, tu ne l’appelais pas Monsieur, une vraie première pour toi, c’est la première personne extérieure à la famille que tu tutoies, c’est incroyable, Lyssea. N sortit des cookies de son sac et t’en tendis un. Tu hésitais, fallait-il le prendre ? Ce serait de la politesse envers N, mais tu ne savais pas si tu avais la force encore d’attraper le cookie, Lyssea. Quand à lui, N croqua farouchement dedans.
▬ Prends, c'est gratuit, ce n'est pas empoisonné, cadeau de la maison... Tu es toute seule ? Quand je t'ai trouvé, il n'y avait personne d'autre. Tes parents doivent s'inquiéter à l'heure qu'il est.
Tu attrapas délicatement le petit gâteau au chocolat avant d’en croquer un petit bout, Lyssea. Non. Tes parents ne devaient pas s’inquiéter, ton père était ici, à l’hôpital, à l’étage inférieur, et ta mère, au travail, non, ils étaient sûrement déjà prévenus que tu étais là. Tu croquas la dernière partie du petit gâteau chocolaté avant de retourner ta tête de sorte que tes yeux soient en face de N, Lyssea. Tu le fixas un instant, cet instant fut comme figé, un arrêt dans le temps, tu plongeais tes yeux dans ceux de N, profondément, comme si tu pénétrais à l’intérieur de N, Lyssea. Soudainement, ce fut comme si le temps s’était remis en route, tu quittas un instant le regard de N, qu’avait-il dit déjà ? Tu es toute seule ? C’est ça. Tu devais répondre à sa question.
▬ Pour ce qui est de ta question, N, oui je suis toute seule, ma mère travaille et mon père se fait soigner dans l’hôpital, à l’étage au dessous je pense.
Tu étais venue plusieurs fois déjà dans le bâtiment pour rendre visite à ton paternel, alors tu savais à peut-près te repérer dans l’établissement, Lyssea. Tu tournas une nouvelle fois la tête, cette fois en direction du plafond, comme toute à l’heure, et tu repris ta position de toute à l’heure également, les yeux clos. Ton crane recommença à te faire mal, de plus en plus, le marteau cognait de plus en plus fort, tu ne sentais que trop ton crâne comparé à ton mal de crâne, le bras cassé n’était que de petits confettis, Lyssea. Tu te sentais de plus en plus mal, tu portas une main et tu la posas sur ton front, avant de rouvrir les yeux et de te retourner vers N, celui-ci te fixait avec un regard inquiet, mais une fois que tu t’étais retourné, la douleur avait cessé, comme par magie. Tu plongeas de nouveau tes yeux dans ceux de N, et le temps fit comme s’il se figeait une nouvelle fois, comme si le fait que tu croises ton regard avec N, comme si ce contact visuel avait le pouvoir d’arrêter le temps.
▬ Et toi N, tu es tout seul ?
La question était sortie toute seule de ta bouche, tu ne savais pas toi-même pourquoi tu avais posé cette question là, vu que N était sûrement majeur, ce n’était pas un problème qu’il se ballade seul, il est responsable de lui-même.
'enfant se nommait Lyssea, la pauvre enfant n'avait que douze ans. Douze ans... Le même âge qu'avait Kaori lorsqu'elle avait perdu ses parents. Niji regarda délicatement la douce créature qui lui avait répondu si faiblement, elle avait sans doute besoin de réconfort, de compagnie. On ne pouvait une laisser une enfant dans cet état. L'elfe pensa aux parents de la fillette, que faisaient-ils ? C'était dangereux de la laisser à l'hôpital, et de la laisser seule. Regardez à quoi cela mène : la voilà blesser, avec un bras casser. Heureusement avec la médecine avancée de l'île, demain matin elle ira mieux. Lyssea prit un cookie après que l'homme lui en ait proposé - et après qu'il lui ait prouvé qu'ils n'étaient pas empoisonnés - et en croqua un morceau. Elle était mignonne, avec ces deux yeux vairons. On aurait dit une jolie poupée de porcelaine. Soudainement, le visage de la petite fille changea, elle paraissait soucieuse. Le regard vairons de la fillette se perdait dans les yeux couleurs émeraudes de l'elfe qui ne l'a quittait pas non plus du regard. Puis, lorsqu'elle reprit son esprit, elle finit par répondre d'une petite voix :
▬ Pour ce qui est de ta question, N, oui je suis toute seule, ma mère travaille et mon père se fait soigner dans l’hôpital, à l’étage au dessous je pense.
Niji eut comme un pincement au coeur. Elle était belle et bien seule à cet instant. Sa mère devait s'inquiéter à présent, bien qu'elle travaillait. Sans doute devait-il l'appeler ou aller la chercher ? Il continua d'observer Lyssea du coin de l'oeil, cette petite était sans doute allée voir son père dans ce bâtiment. Etait-il blessé ? Malade ? Ce devait être dur pour une fille de son âge. Au moins, il restait éventuellement la mère. Cependant, lorsqu'elle mentionna sa mère, elle ne semblait pas très ravie. Elle venait de tourner la tête et regardait le plafond. Ses yeux se fermèrent, elle passa ensuite une main sur son front, le choc qu'elle avait pris sur sa tête avait du lui séquelles.
▬ Et toi N, tu es tout seul ?
Ce dernier esquissa un sourire chaleureux puis approcha sa main vers la tête de Lyssea. Une douce lumière dorée apparut : il usait de son pouvoir de guérison afin d'agir comme anti-douleur. Elle devait avoir horriblement mal à la tête, la pauvre enfant. C'était drôle car la question que venait de poser l'enfant était la même qu'il venait de se poser à lui-même à cet instant même. Oui et non. Il avait Reshiram alors il ne se sentait pas réellement seul. La solitude était souvent un sentiment qu'il éloignait le plus possible. Il arrivait à s'occuper étant seul ce qui faisait de lui un être à la fois solitaire mais également quelqu'un de bien entouré.
▬ Non je ne suis pas seul, tu es là avec moi.
Niji lui adressa un autre sourire. Ce n'était pas faux ce qu'il disait. Cette atmosphère si douce et candide que lui offrait cette petite l'apaisait. Il avait envie de penser à autre chose et de se reposer. Être en compagnie de cette enfant n'était pas si dérangeant que certains pourraient le penser. Finalement, il avait peut-être bien fait de choisir de rester avec elle.
▬ Je vis quelques temps ici à Skyworld car je suis stagiaire à l'hôpital. Je fais des études de médecine. Sinon, dans mon appart il doit bien y avoir mon dragon de frère qui sans doute, est en train de lambiner sur mon lit.
Reshiram, ce bon vieux Reshiram ! C'était un personnage ! Aussi têtu qu'une mule ! Niji le considérait comme un frère, un bon vieux frère avec qui il avait fait les quatre cents coup. Un être irremplaçable. Il faisait bien entendu parti de la famille ! Toujours là pour replacer correctement l'elfe lorsqu'il commençait se comporter de manière un peu déjanté. On pouvait vraiment voir une vraie complicité entre ces deux êtres si différents mais si proches.
▬ Veux-tu que j'appelle ta mère ? Elle va être morte d'inquiétude en rentrant. D'ailleurs, j'espère que ton père va bien.
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Re: promesses × niji | Mer 31 Juil 2013, 15:18
Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l'espoir. ▬ Wangari Muta Maathai
Niji te fis un grand sourire Lyssea, ce sourire embellissait son visage d’ange, son beau visage avec ses cheveux verts, couleur que tu trouvais magnifique, Lyssea. Il approcha ensuite sa main de ta petite tête d’enfant avant de la poser sur ton front, Lyssea. Une petite lumière dorée et tamisée sortait de sa main, un pouvoir de guérison sans doute, d’ailleurs tu te sentais déjà un peu mieux par rapport à toute à l’heure. Il avait l’air seul, oui, il n’y avait personne avec lui, peut-être son affilié quelque part dans une poche ? Peut-être au fond, c’est possible, Lyssea.
▬ Non je ne suis pas seul, tu es là avec moi.
C’était vrai au fond, vous étiez là, tout les deux, l’un en face de l’autre, toi allongé, lui debout près de toi, Lyssea, vous n’étiez pas seuls, tu n’étais pas seule Lyssea. Il y avait N, il était là, avec toi Lyssea, il acceptait ta présence, il ne te repoussait pas, comme la plus part des enfants de cette île. Ils te disaient que tu n’étais qu’une pauvre folle, que tu étais un monstre à cause de tes yeux si différents, ils te disaient que tu étais bizarre à vouloir tout savoir, la plupart des enfants de ton âge s’en fichait des livres, de l’école, mais toi tu voulais toujours en savoir plus et ils te repoussaient à cause de cela, Lyssea. N t’adressa un nouveau sourire chaleureux.
▬ Je vis quelques temps ici à Skyworld car je suis stagiaire à l'hôpital. Je fais des études de médecine. Sinon, dans mon appart il doit bien y avoir mon dragon de frère qui sans doute, est en train de lambiner sur mon lit.
Un dragon ? C’est drôle parce que les dragons d’après ce que tu savais étaient de grande taille, comment un dragon pouvait-il loger dans un appartement de Skyworld ? C’est impossible, Lyssea, comment N fait-il ? Une potion qui réduit la taille ? Le dragon peut-il se réduire tout seul ? C’est un mystère pour toi, tout ça, Lyssea. Tu observas N, il avait l’air pensif, il pensait sûrement à son « dragon de frère » comme il disait, là bas, dans son appartement, à Skyworld, à « lambiner » sur son lit, Lyssea. Toi, ta mère devait être sur le chemin du retour, ton père, en train de se faire poser son plâtre en dessous, avant de sortir de l’hôpital et de renter chez toi, chez vous, Lyssea. Ce sera à ce moemnt qu’ils apprendront que tu est là, à l’étage au dessus de ton père, toi qui est tombée et qui t’es cassé le bras, il vont se faire un sang d’encre pour toi, mais il ne fallait pas que tu les avertissent, ils prendraient un gros coup sur leur conscience, se disant « On aurait du veiller sur elle, on aurait dû rester avec elle... », non, tu ne pouvais leur faire subir cela Lyssea, ce serais de la torture, en plus ton père sortirais juste de l’hôpital, non, non, tu ne pouvais pas faire ça, Lyssea.
▬ Veux-tu que j'appelle ta mère ? Elle va être morte d'inquiétude en rentrant. D'ailleurs, j'espère que ton père va bien.
Non et re non. Tu ne pouvais pas les prévenir, même N ne te feras pas changer d’avis, tu ne peux pas leur faire subir ça, tu ne veux pas Lyssea, c’est trop de mal pour eux.
▬ Non ça va aller, merci N.
Tu ne pouvais pas lui dire pourquoi, non, il ferait tout pour te convaincre si tu le faisais, non non et non, tu ne feras rien subir de néfaste à tes parents, tu t’en voudrais, Lyssea, si tu le faisais. Mais en fait, c’est bizarre ce nom « N », c’est un lettre en fait, Lyssea. Est-ce que c’est vraiment le nom de N ? C’est plutôt bizarre de ce faire appeler par une simple lettre, très bizarre, Lyssea. Camoufle-t-il son prénom pour une quelconque raison ? C’ets peut-être ça, Lyssea, tu devais lui demander, mais cela pourrait paraître u peu indiscret de demander ça, se mêler de la vie privé des gens ne fait pas partit de la liste des bonnes manières que tu as apprise, mais tu te devais de le lui demander, tu ne pouvais pas rester bien longtemps comme ça dans l’ignorance, tu était bien curieuse, et cette curiosité l’emportait toujours, quoi que tu fasses.
▬ Excuse moi de te demander ça N mais je trouve ça trop curieux pour que ce ne soit qu’une simple coïncidence, c’est peut-être un peu indiscret mais je ne peux pas m’en empêcher, excuse moi si ça te gêne et si tu ne veux pas me répondre je comprendrais mais... Est-ce que N est ton vrai nom ? Je trouve ça bizarre que quelqu’un s’appelle par une simple lettre, N.
Oui tu avais cette mauvaise habitude de faire des questions de trois kilomètres, mais tu te devais de tout préciser à chaque fois, pour être sûre que ton interlocuteur comprennes bien ce que tu veux dire, de manière à ce qu’il n’y ait pas de confusions ou de mal entendus, Lyssea.
es parents. Comment aurait- été sa vie si ses parents étaient toujours en vie ? Sa mère, douce et raffinée l'embrasserait chaque matin, lui apprendrait tout ce qu'elle savait concernant les plantes magiques et médicinales. Son père, brave et joyeux, taquinerait son fils et l'inciterait à aller draguer les filles vu son physique de rêve. Non, l'elfe n'était pas parfait, sur le plan physique et mental. Personne ne l'était d'ailleurs. Même ces hommes qui se prenaient pour les plus beaux hommes du monde, plastique parfaite, musculature parfaite, mais dans la tête, c'était tout autre autre. L'elfe en avait vu et en avait rencontré. Des êtres malhonnêtes et exécrables qui s'amusaient avec les sentiments des autres sans le moindre scrupule. Ces gens là, Niji ne les appréciaient pas, enfin, il n'appréciait pas cette facette de leur personnalité. Sinon, il n'y éprouvait aucun intérêt et préférait s'occuper d'autre chose que de perdre son temps à les critiquer. Heureusement, dans ce monde, il existait des êtres d'un naturel gentil et honnête. Néanmoins, il est vrai qu'un monde avec gens toujours aussi biens et parfaits aurait été un monde plutôt ennuyeux et sans intérêt.
Lyssea semblait être une enfant pleine de compassion et de bon sens. Elle parlait de manière réfléchie et polie, le timbre de sa voix n'était ni trop aigu, ni trop grave. La forme de son visage, tout rond telle une poupée la rendait attendrissante. Ses yeux étaient sans doute ce qui interpellait le plus l'elfe. Un oeil rouge vif tandis que l'autre était d'un vert émeraude. Ce duo de couleur ne paraissait pas très harmonieux, de nombreuses personnes l'avaient sans doute critiquer à propos de cela. Il était rare de rencontrer des personnes aux yeux vairons, sur l'île, sans doute 0,1% de la population. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Niji les trouvait absolument magnifique. C'était joli et original après tout. Lyssea était une enfant, et l'elfe se demandait si ses parents allaient s'inquiéter du fait que leur petite fille ne soit toujours pas rentrée chez soi. En effet, la plupart des parents se seraient fait un sang d'encre pour leur progéniture. Comme les parents de Niji avaient du le faire avant de mourir.
▬ Non ça va aller, merci N.
Quelque chose n'allait pas, ou alors, elle ne voulait vraiment pas inquiéter ses parents. Était-ce la meilleure des solutions ? D'un autre côté, cela ne le regardait pas, il ne la connaissait pas, voire à peine. Ou alors y'avait-il une autre raison à cela ? Aucune idée. Peut-être voulait-elle se cacher de sa mère, ou alors elle ne voulait pas qu'ils s'inquiétaient. Ce soir, elle avait la possibilité de rentrer chez elle. Elle en avait eu la possibilité à son réveil, mais étant faible, il était préférable qu'elle reste un peu dans son lit histoire qu'elle se repose un peu. La chute qu'elle avait faite était d'une telle violence qu'elle était chanceuse de s'en être sortie avec des blessures superficielles qui seront rapidement guéries d'ici une semaine. Ah, les progrès de la médecine fascinaient toujours autant l'elfe. Après avoir pensé un instant à ce que pouvait faire son dragon, Reshiram, Lyssea lui demanda quelque chose à propos de son surnom. C'était un habitué de ce genre de question bien que la réponse différenciait par rapport à ses interlocuteurs.
▬ Excuse moi de te demander ça N mais je trouve ça trop curieux pour que ce ne soit qu’une simple coïncidence, c’est peut-être un peu indiscret mais je ne peux pas m’en empêcher, excuse moi si ça te gêne et si tu ne veux pas me répondre je comprendrais mais... Est-ce que N est ton vrai nom ? Je trouve ça bizarre que quelqu'un s’appelle par une simple lettre, N.
Comment pouvait-elle savoir qu'il s'agissait d'une seul lettre ? Elle aurait pu penser Haine. Bref, c'était sans importance, Niji la regarda et lui sourit tendrement. Elle devait être l'une des millième personnes qui lui avaient posé cette question récurrente. Quel était donc ce mystère autour de ce jeune homme ? D'ailleurs, à l'hôpital, soit on le surnommait N, soit on l'appelait Elwin. La plupart du temps, c'était le diminutif N qui sortait de la bouche des gens. Pourquoi seulement N ? Allez savoir pourquoi...
▬ Un homme entouré de mystères n'est-il pas plus attirant ?
Niji se mit à rire, il avait l'étoffe d'un charmeur. Un charmeur, pas un drageur. Oui, en effet, il était réputé pour son physique d'athlète mais aussi pour son caractère doux et gentil qui attirait beaucoup de jeunes filles. Non il n'était pas parfait, il n'était pas narcissique et égocentrique alors il se fichait complètement de l'apparence. D'ailleurs, malgré sa popularité, il n'avait toujours pas trouver celle qui ferait chavirer son coeur. Ou plutôt, il ne l'avait pas encore retrouvé. Tout en regardant la petite Lyssea il ajouta :
▬ C'est un surnom, mon père m'appelait comme ça. Sinon, tu as des frères et soeurs ? Qu'est-ce que tu aimes faire ? Ou plutôt, qu'est-ce que tu aimes ?
Il s'arrêta un instant. C'était sûrement un peu impoli de fuser une demoiselle d'une multitude de questions (bien qu'il n'y en avait que trois). Il se frotta un peu la tête puis continua :
▬ J'ai deux soeurs et deux frères. Ariel, Leah, Maximilian et Wilhem. Enfin, Ariel est ma soeur, les autres sont mes cousins.
Pour lui, Kaori, Haylei, Louka et Matthew étaient ses frères et soeurs. Ils ont toujours été une famille soudée, dans la vie et dans la mort. Les Harrington ont été d'un grand soutien lors de la mort de Destiny et Erwan. Leurs parents vivaient désormais en eux et la bonne entente entre les familles persistait toujours.
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