Pillé ou être pillé, tel est la question | Ven 13 Mar 2015, 21:54
Ce n'était la première fois qu'il venait venait ici. Il remettait comme il le fallait ses gants. Il ne voulait pas voir la vie de toute cette populace. Il allait encore finir par être touché en plein corps, pour avoir des cernes trop moches après. Il refusait purement et clairement enclencher sa malédiction. Pour lui, cela ressemblait plus à cela. On avait pas appris au jeune dragon à maîtriser tout ce qui faisait son être. Son pouvoir du toucher, il le contrôlait avec ces gants. Toujours fidèles. C'était la seule chose de qualité sur ce jeune homme. Il fronçait le nez et observait les alentours. Il devait faire vite. Car il devait se nourrir, surtout se procurer un nouveau foulard pour cacher son cou. Il savait que ces cicatrices faisait de lui un gars semblait avoir vécu un grand nombre d'aventures. Il caressait du bout de son doigt Boko.
« Sept, tu va encore revenir bredouille. »
Le jeune homme faisait la moue. Il avait des jours avec et des jours sans. Ce n'était pas rare pour lui de revenir sans avoir de quoi se restaurer et fouiller les poubelles. Cette vie, c'était la sienne, en attendant d'avoir des renseignements sur les pirates. Car il trouvait que sa forme de dragon pouvait servir. Lui qui autrefois avait honte de cette dernière. Remettait ses cheveux derrière son épaule. Son geste était habile. Il était prêt à piller. Un sourire venait se former sur son visage. Il sentait son cœur battre la chamade. C'était l’excitation du vol. cette sensation qui n'appartenait qu'à lui. Il se sentait comme fou. Il se mettait à courir aussi vite que ses jambes courtes le pouvait. Il se faufilait dans la foule un peu compacte. Il prenait tout ce qu'il pouvait. Mettant tout ce qu'il pouvait dans son manteau, puis un type au chapeau étrange attirait son regard. Ses yeux bleus disaient clairement qu'il allait lui dérober un bien précieux. Vu comme il était vêtu, il ne remarquerait même pas l'absence de cette dernière. Le garçon se frottait les mains, il pouvait se permettre cela. Il s'approchait de lui avec une discrétion digne des plus grand pilleurs. Il volait une montre à gousset. Il s'éloignait de ce type et commençait à examiner son butin. Seule la montre semblait précieuse. Sur cette dernière, une inscription, il plissait des yeux. C'était en anglais.
« A mon fils... -Sept, tu ne vas vendre cela. Cela une valeur sentimentale. -Rien à foutre, tu as vu comme il est zappé. Il doit être friqué jusqu'au dents. Alors sa montre. Il peut rêver pour que je lui donne. -Va pas te plaindre si tu est en danger. -Et toi si tu défaille tellement, tu as faim. C'est aussi pur toi que je le fais. -Un Point partout. »
September savait que sa situation n'était pas bonne pour Boko. Mais il remerciait chaque jour mentalement l'oiseau de faire partie de sa vie. C'était quelque chose dont il ne pouvait se passer. Le poussin se remettait sur sa tête. Il remettait le tout dans sa veste. Il devait filer. Il pouvait voir au loin le chapeau de ce type. L'autre finirait par remarquer l'absence de sa montre.
Dylan I. "Dust" Anderson Demi-Divinité fils d'Hypnos & Serpent marin & Elfe & Démon
Coeurs : 63 Messages : 102 Couleurs : #2ECCFA J'ai traversé le portail depuis le : 13/01/2015 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Dylan Isaiah Anderson dit Dust. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Allen Walker de D. Gray-man et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥.
Re: Pillé ou être pillé, tel est la question | Sam 14 Mar 2015, 16:58
Pillé ou être pillé, telle est la question. Balthazar & September « Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »
Balthazar soupire, éreinté. Pourquoi faut-il toujours qu'il supporte des clients comme celui qui venait tout juste de sortir? Un client capricieux, insatisfait de son travail, demandant une baisse du prix exorbitant. Cependant, le vampire, plus que qualifié pour ce travail, avait réussi à dissuader ledit client à baisser son prix. Il l'avait amadoué bien comme il faut avant de lui vendre ce pour quoi il se plaignait. Finalement, il était reparti satisfait de ses achats et du service offert par le vampire. Il enverrait ses amis faire un tour dans sa boutique de joaillerie. Entreprise familiale fondée par ses parents. Il en avait hérité à leur mort, il y a de cela environ 145 ans. Le fortuné vampire glisse sa main dans ses cheveux foncés et soyeux. Il en avait fini avec cette journée. Il était temps pour lui d'aller dehors et de profiter du temps.
Il empoigna son veston pour l'enfiler et mit son haut-de-forme en place sur son crâne. Il enfonça ses mains dans ses poches de veston pour vérifier que la montre-gousset que son père lui avait offert était bien là. Il l'oubliait toujours chez lui ces derniers temps. C'était un miracle qu'elle soit bien à sa place au fond de sa poche de veston. Quelque peu soulagé, Balthazar prit possession de son sceptre avant de mettre le pied en-dehors de sa boutique. Il ferma à clé avant d'entamer sa marche. Où voulait-il aller? N'importe où, en autant que cet endroit soit loin de sa vie. Il était las de ces choses depuis un bon moment. Sa vie était morne et ennuyeuse. Mais c'est un peu ce qu'il voulait, au fond. Le vampire déteste le contact humain et passe donc le plus clair de son temps à se promener seul et à rester dans son manoir à lire.
Ses pas le menèrent nulle part et partout à la fois. Il explora ce qu'il connaissait déjà depuis des lustres. Cette île n'avait plus vraiment de secret pour sa personne. Après plusieurs longues années à la découvrir, Balthazar en connaissait presque chaque recoin. Bien sûr, il évitait de se balader au marché noir et dans des endroits de ce genre. Même si de toute façon, ce genre d'endroit n'était pas à sa convenance, les gens du coin réagirait mal à son apparition et les chances de se faire voler étaient grandes. Il privilégiait donc des endroits un peu plus discrets comme la forêt ou les montagnes. Ou même son manoir que nul n'osait approcher. Depuis qu'il en avait hérité, personne n'y avait mis les pieds, sauf ses servantes et quelques vieux clients de ses parents. Depuis, cela avait bien changé et le manoir avait eu la visite d'une jeune demoiselle que Balthazar avait transformé.
Constatant qu'il était bien ancré dans ses pensées, le vampire revint à la réalité au niveau du Castle of Heart. Depuis combien de temps marchait-il dans cet endroit où de petits chenapans se risquaient toujours à voler les gens? Il ne savait pas, aussi décida-t-il de vérifier en enfonçant sa main dans la poche de son veston. Pour la trouver vide. Oh non. On n'avait pas vraiment volé sa montre-gousset si chère à ses yeux? Balthazar pinça les lèvres d'irritation en regardant autour de lui. Puis il le vit. Le garçon regardait sa montre un peu plus loin sur sa gauche. Le vieux vampire détestait se faire voler. Quelle avantage y avait-il à cela, d'ailleurs? Il n'allait pas laisser filer ce garçon avec sa montre certainement dans le but de la revendre. Il ne le permettrait pas. Le vampire se retourna au moment où l'autre jetait un coup d'oeil dans sa direction. Il lui laissait ainsi croire qu'il n'avait pas encore constaté la disparition de sa précieuse montre-gousset.
Balthazar le fila, se glissant aisément entre les gens. C'était presque comme si la gravité n'avait pas d'emprise sur son corps tellement il était agile. Au bout d'un petit moment, le vieux vampire décida qu'il était temps de freiner ce garçon. Aussi arriva-t-il à sa hauteur sans un bruit et sans que le voleur ne remarque sa présence. October glissa habilement son sceptre devant le jeune homme pour bloquer sa route. Ne disant rien, le sang-pur s'avança pour lui faire face avec sa froideur habituelle. Il dégageait quelque chose d'imposant, son aura laissant entrevoir la cruauté dont il était capable. Ce n'était pas pour tenter d'effrayer le jeune homme, c'était plutôt inconsciemment. Il posa son regard sur le blond, appuyant ses mains sur son sceptre contre le sol.
» Excusez-moi, monsieur, mais je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient en votre possession. Une certaine montre-gousset que vous auriez pris dans la poche de mon veston. Je vous prierais donc de me la rendre sur-le-champ, s'il vous plait.
On ne pouvait pas faire plus poli. Bien qu'il soit irrité par le vol éhonté de sa précieuse montre, October ne laissait rien paraître mis à part son calme habituel et sa politesse hors-norme. Il ne se laissait jamais emporter par ses sentiments et n'haussait jamais le ton devant les autres. Si ce garçon ne lui rendait pas gentiment sa montre, il allait employer la manière forte. Ou, à bien y penser, il tenterait de l'acheter. Le détaillant du regard, le vampire constata ses vêtements sales et en dans un état pitoyable. Il pouvait lui offrir à manger, des vêtements ou même de l'argent, s'il le voulait. En autant qu'il lui rende sa possession. Cette montre avait une très grande valeur sentimentale pour le vampire et il tenait à la ravoir. En acheter une autre serait facile, mais elle n'aurait pas la même importance aux yeux du vampire.
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Re: Pillé ou être pillé, tel est la question | Sam 14 Mar 2015, 17:51
Content de son butin, même si ce dernier était maigre sans la montre de ce mec friqué. Je regardais Boko, lui demandant silencieusement de se grandir. Ce qu'il refusait car la montre était précieuse comme il disait. Il lâchait un soupir. Il passait une main dans ses cheveux blonds avant de prendre la tangente, car oui, ce fichu gars le rattraperait. Et cela, il ne le voulait pas. C'était plus fort que lui, il voulait voler, pour lui et son ami. Son affilié était un ami. Puis un sceptre l'arrêtait dans sa route, il soulevait un sourcil. Il pouvait l'éviter. Il soulevait ses jambes enjamber la canne ou qu'importe l'objet. Puis le riche s'imposait à lui avec un air féroce. Les poils de sa queue se mirent à gonfler. Ce n'était pas bon signe pour lui. Il le fixait tandis que l'autre exposait son point vue sur son vol. Il en avait rien à faire. Il voulait retrouver sa montre. C'était beau de rêver. Il le regardait, espérant que sa voix ne se barre pas en plein milieu. Il respirait à fond. Il ne devait pas élever cette dernière malgré sa colère contre son organisme qui lui disait de dormir ou de fuir loin de ce sale type. Il n'écoutait que son courage.
« Pourquoi je te la rendrait, tu as vu comme tu es friqué, mec. Tu me cède ta montre et basta. -C'est celle de son père. -Rien à foutre. -Tu lui rends. -Va pas te plaindre si on a rien. »
Le garçon redonnait la montre. Depuis quand Boko lui disait que c'était mal. Lui qu'il l'avait laisser faire toutes ces années. Le voici qu'il criait car ce fichu type avait un bien qui appartenait à son paternel. S'en était écœurant. Il gardait la tête haute et la déposait dans la main de ce sale type. Il devait lui voler un truc, tiens, son chapeau. Au moins, il gagnerait un abri pour la pluie. Un sourire décorait son visage. Il caressait Boko qui prenait sa grande taille. Il sautait dessus après quelques échecs et prenait le chapeau.
« Par contre, je te prends cela. J'ai besoin d'argent pour me remettre e pleine forme. A la revoyure pauvre vieux. »
September le pensait tous ces mots. Ce garçon n'était pas du genre à être gentil, qu'est que cela lui avait apporter ? Rien, alors pourquoi l'être. Les gens le faisait chier et il montrait. Il appuyais sur les flancs du poussin géant. Il se mettait à courir avec son butin et le chapeau sur la tête. Car oui, au moins, il devait lui piller quelque chose. Il bifurquait dans quelques rues avant de se stopper. Il lançais le chapeau et le voyais atterrir sur un joli pot de fleur. Il le reprendrait plus tard. Il devait être rapide pour planquer le reste de son butin. Mais comble du malheur, sa queue se conçait dans une porte. Il Hurlait de douleur. Cassant sa voix.
« Le karma, Sept, le karma. -Ta gueule, Boko. J'ai mal... »
Dylan I. "Dust" Anderson Demi-Divinité fils d'Hypnos & Serpent marin & Elfe & Démon
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Re: Pillé ou être pillé, tel est la question | Lun 16 Mar 2015, 16:59
Pillé ou être pillé, telle est la question. Balthazar & September « Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »
Comme ce garçon avait l'air pauvre. Il faisait pitié à Balthazar à ainsi voler les gens pour survivre. Ça n'était pas sa faute à lui si ce sale mioche ne réussissait pas sa vie. C'est vrai que dit par quelqu'un dont tout a été déposé au creux de ses mains toute sa vie est un peu délicat. L'on pouvait voir les deux extrême se faisant face. D'un côté, le riche personnage, propriétaire de la montre-gousset chère à ses yeux et de l'autre, un garçon pauvre jusqu'à la moelle des os, voleur insouciant. Le vampire le regardait durement, laissant la froideur de sa posture faire son effet. Il avait aperçu sa queue derrière lui se hérisser à sa présence, signe indiscutable qu'il faisait son effet auprès de cet enfant qui ne connaissait rien à l'importance des choses. Comme cette montre-gousset qui appartenait à son père. Celui-ci la lui avait offerte juste avant son assassinat pour une raison que le vieux vampire aimait mieux taire. Il savait qu'il y avait une inscription sur celle-ci et espérait que le garçon n'avait pas eu le temps de la lire. Car quand c'est personnel, personne ne veut que quelqu'un d'autre le lise.
October le vit inspirer, comme pour contrôler une certaine colère qui gonflait sûrement dans son petit corps. Il en aurait presque rit, si cela n'avait pas été impoli. Ça lui faisait pitié d'être ainsi esclave de ses émotions. Le sang-pur avait de loin dépassé ce stade et il était le maître absolu de ses émotions. Il ne se laissait jamais envahir par une émotion telle que la colère et il n'haussait jamais le ton. Il ne perdait rien de sa politesse et de son irrespectueux respect quand il s'adressait à quelqu'un. Pour un homme aussi important que lui, il n'y avait pas moyen qu'il soit sujet à un scandale. Surtout concernant l'entreprise de joaillerie devenue sienne.
» Pourquoi je te la rendrait, tu as vu comme tu es friqué, mec. Tu me cèdes ta montre et basta.
Balthazar hausse un sourcil en observant ce mioche dont il supportait de plus en plus mal la vue. Comment lui parlait-il? Il avait été totalement impoli et le vampire ne supportait pas cela. Ça l'irritait, même s'il ne le montrait pas. Pas encore. Ce qu'il déteste les enfants. Même s'il pouvait être vieux, il avait l'apparence d'un enfant et October détestait ça. En plus de son impolitesse extrême, il gardait la tête haute en tendant la montre vers le sang-pur. Il était effronté et le vampire se ferait un immense plaisir de le remettre froidement à sa place. Ou en tout cas, lui apprendre qu'il lui devait respect. Il tendit la main pour que le mioche y dépose sa montre et une fois que ce fut fait, il referma ses doigt sur l'objet avec un certain soulagement. Bien qu'il eut été prêt à le payer, Balthazar n'en avait pas eu moins peur qu'il s'enfuit pour de bon avec son précieux objet. L'oiseau de ce gamin prit une taille plus grande et celui-ci grimpa dessus après quelques tentatives ratées. Malheur à lui, il décida de s'emparer du haut-de-forme de l'imposant personnage.
» Par contre, je te prends cela. J'ai besoin d'argent pour me remettre en pleine forme. À la revoyure, pauvre vieux.
Il s'enfuit avec son oiseau et Balthazar ne put s'empêcher d'être attristé, car, comme toujours, les hommes sont esclaves de l'argent et ils font tout pour en avoir. Le vampire ne sait pas s'il était esclave de sa propre richesse, mais cela faisait des mois qu'il n'avait rien dépensé. Comme quoi, on peut vivre sans argent. Ou peut-être était-il las d'en faire comme de l'eau? Peu importe, il était déçu. Aussi, rangea-t-il sa montre-gousset à l'endroit où ce mioche la lui avait prise avant de suivre la direction que l'autre avait empruntée. Ce n'était pas tant pour récupérer son haut-de-forme que pour lui mettre une bonne correction. La correction qu'il méritait pour être aussi arrogant. Seuls les gens comme Balthazar pouvaient se permettre d'être arrogant, car ils avaient une bonne raison de l'être. Ce mioche n'en avait pas.
Le sang-pur le suivit de loin tranquillement, sachant parfaitement où il allait. Ou allait s'en doutait-il simplement. Il avait retrouvé Diane dans cette forêt juste après qu'elle se soit enfuit de lui, mais cette fois, c'est différent. Balthazar mise plutôt sur une certaine chance que sur son lien avec ladite personne. Et il ne voulait avoir aucun lien, quel qu'il soit, avec ce garçon. Il bifurqua dans les rues jusqu'à le voir balancer son haut-de-forme dans les airs pour atterrir sur un pot de fleur. Sérieusement? Comme si le vampire ne pouvait pas atteindre facilement cet endroit. October entendit le gamin hurler de douleur et pensa que c'était bien fait pour lui. Parfois le hasard fait si bien les choses. Avec son agilité surprenante, le vieux vampire récupéra son haut-de-forme pour l'enfoncer sur sa tête. Ses pieds se posèrent à nouveau sur le sol et il s'approcha du garçon pour remarquer qu'il avait la queue coincée dans une porte. Oh, le pauvre. Balthazar ne ressentait aucune compassion.
» Eh bien, jeune homme, vous n'avez que ce que vous méritez.
Avec sa prestance habituelle, le sang-pur se positionna devant le gamin à une certaine distance.
» Dites-moi, combien vendez-vous ces pauvres choses que vous dérobez aux gens?
Il n'était pas tant curieux, seulement, il avait envie de savoir s'il s'en sortait avec ce qu'il volait lâchement aux autres. Sincèrement, October en doutait. Pour une fois, le vampire ne se présentait pas, jugeant inutile de perdre son temps en futilité. Il en avait déjà assez perdu comme ça à cause de ce mioche.
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Re: Pillé ou être pillé, tel est la question | Lun 16 Mar 2015, 20:21
September avait face au gars friqué. Il n'avait pas faibli, car il était un dragon, pas une de ces hybrides facile à dresser. Il n'était pas cela. C'était différent. Le blondinet serrait les dents tentant de se défaire de la prise de ce qui lui coinçait la queue, mais au lieu de s'en défaire, il empirait son cas. Il s'emmêlait, car le jeune garçon, malgré son habilité acquise par ses nombreux pillages ne lui avait enseigné à se défaire d'une simple nœud. C'était à peine si ce jeune homme pouvait lasser ses chaussures. Il avait l'habitude de le faire dans sa vie avant l'île, sa mère voulant pas toujours le voir, il les faisait assez rapidement. Il avait récupérer ses affaires, toutes ces affaires. S'en était agaçant. Il grognait un peu, ce type avait retrouver de sa superbe et faisait le malin devant lui. Il avait un sourire qui lui était propre. Il entendait l'autre lui dire que c'était bien fait. Réaction typique d'un enfant. Vraiment les adultes étaient bêtes aux yeux du garçons. Il se la jouait grand et cela avait des mots dignes d'un enfant de six ans. Il roulait des yeux. Il lui demandait si il vivait bien avec ces butins. Il se demandait si queue était comme cette d'un lézard. Avec son pouvoir c'était possible, il ne restait plus qu'à coupé, cela allait lui faire horriblement mal. Il portait ses mains sur ses étuis et sortais ses deux dagues qui faisait tourner entre ses mains. Il ravalait sa salive, il avait peur. C'était normal, il allait enlever une chose qui le rendait irrésistible.
« Pas grand chose, si vous vous voulez savoir. Mais bon, je ne pense pas que j'aurai une compassion de votre part. J'en veux pas de toute façon, vous êtes né avec une cuillère d'argent dans la bouche. J'ai choisi la rue pour ma sécurité, je suis trop jeune pour travailler et l'école, cet enfoiré me retrouverait. Alors vos boniments, vous pouvez les mettre là où je pense. »
September avait dit cela d'un voix faible, celle qu'il avait toujours eue. Brisée par tout ce qui lui était arrivé, il parlait peu, mais il n'allait pas par le dos de la louche. Pour rester dans les ustensiles de cuisines, choses qui ne toucherait sûrement jamais de sa vie. Comme beaucoup de choses. Mais cela n'effrayait pas notre jeune homme. Il vivait comme cela depuis un moment, il suffisait de voir comme il était vêtu pour s'en rendre compte, cela plus le fait qu'il avait besoin d'un tour au lac pour se laver un peu, il s'y rendrait en forme dragon. Il pourrait voler et y plonger. Il devrais sûrement prendre ses habits et de quoi les réparer, même coudre. Il savait le faire, car il y avait été contraint et forcé, surtout pour adapter ses tenues à sa particularité, celle qu'il coupé. Il respirait à nouveau. Il faisait tourner la lame. Il devait avoir une solution, il sentait son cœur battre avec force. Il serrait les dents. Il pouvait le faire. Il est un dragon, il était fort. Il coupait un petit morceau, la douleur était forte, et le sang coulait. Ce n'était pas comme un lézard. Son pouvoir de guérison arrêtait l’hémorragie en quelques minutes, ce qui l'épuisait un peu. Il sentait sa tête tourner et s'appuyait sur le mur.
« Qu'importe ce que je suis, un voleur et un gamin de merde ou juste un impertinent. Je n'ai jamais eu besoin de personne durant ces trois années. Je sais me débrouiller, ne vous déplaise. »
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Re: Pillé ou être pillé, tel est la question | Lun 23 Mar 2015, 23:14
Pillé ou être pillé, telle est la question. Balthazar & September « Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »
Alors que Balthazar jetait un regard peu amène à ce garçon, il constata qu'il avait réellement mal. Et puis, il était quoi, ce mioche, pour posséder une telle queue? Il avait de la difficulté à le déterminer, mais ce n'est pas pour autant qu'il le laissa paraître. Le vampire ne laissait jamais rien paraître de toute façon, son visage toujours fermé et froid. De loin, on peut penser de lui qu'il a l'air sympathique, jusqu'à ce qu'on s'approche assez pour voir sa prestance froide et son dos bien droit. Sa politesse n'avait pas d'égale et il affichait toujours cet air fermé et dur. Sa froideur en faisait frémir plus d'un, cependant, Lawrence savait qu'il n'avait pas cet effet sur tout le monde. S'il suscitait de la crainte chez plusieurs, il suscitait aussi de la haine chez d'autre. Il était tout ce qu'une personne pouvait rêver d'être avec sa richesse et sa politesse.
Le mioche fouillait dans ses étuis à la recherche de quelque chose. Avant qu'il ne se pose de question, le vampire le vit sortir deux dagues et les faire tourner entre ses mains. Il semblait aussi avoir peur. Peur de ce qu'il s'apprêtait à faire. Non, il n'allait tout de même pas se couper la queue? Cela fit redresser l'un des sourcils finement sculptés de Balthazar. Le sang-pur le trouvait vraiment idiot alors qu'il pourrait tout simplement demander de l'aide à sa personne en premier lieu. Certes, il ne l'aurait pas aidé et serait plutôt parti en le laissant se débrouiller, mais il le trouvait idiot d'en venir immédiatement à cette solution. Comme quoi il ne faisait confiance à personne d'autre qu'à lui-même. Mais l'orgueil est ce qui perdra les hommes.
» Pas grand chose, si vous vous voulez savoir. Mais bon, je ne pense pas que j'aurai une compassion de votre part. J'en veux pas de toute façon, vous êtes né avec une cuillère d'argent dans la bouche. J'ai choisi la rue pour ma sécurité, je suis trop jeune pour travailler et l'école, cet enfoiré me retrouverait. Alors vos boniments, vous pouvez les mettre là où je pense.
Il avait raison en affirmant qu'il n'aurait aucune compassion de la part de Lawrence. Il n'en voulait pas et c'était tant mieux. Peu importe si était né avec une cuillère en argent dans la bouche, le vampire doublement centenaire ne se reposait pas sur son argent. Et puis, il ne s'était attendu à ce que ce mioche lui déballe une partie de sa vie. Malgré tout ça, il monta d'un cran dans son estime quand il l'envoya bouler poliment. Comme quoi il n'était pas dépourvu d'éducation, comme il le lui avait d'abord fait penser. Le regardant hésiter, October sortit sa précieuse montre de sa poche pour y jeter un coup d'oeil à l'heure. Il soupira légèrement. Il était tôt. Trop tôt au goût du sang-pur. Il la rangea de nouveau pour voir que le mioche se coupait la queue. L'odeur du sang fit virer ses prunelles sombres au rouge caractéristique des vampires sous l'emprise de la soif de sang. Sauf que dans son cas, Balthazar n'était pas envahi par la faim. Il savait se contrôler de par sa nature de sang-pur, être supérieur. Non, l'odeur ne le faisait que saliver. Son sang le tentait, sans grand succès, par contre. Il gardait une parfaite maîtrise de lui-même.
» Qu'importe ce que je suis, un voleur et un gamin de merde ou juste un impertinent. Je n'ai jamais eu besoin de personne durant ces trois années. Je sais me débrouiller, ne vous déplaise.
La perte de sang l'avait fait s'appuyer contre le mur. Balthazar se trompait ou ce mioche tentait vainement de se vanter? Malheureusement pour lui, cela n'impressionnait pas le vieux vampire qui, pour sa part, avait dû se débrouiller seul pendant 145 longues années. Alors il était peu surpris.
» Heureusement pour vous. Alors vous pouvez faire bien des choses sans personne. Comme voler.
S'il le voulait, Balthazar pourrait l'aider en lui donnant de l'argent, sauf qu'il ne le voulait pas. Il n'avait pas pour habitude d'aider les gens, mais bien de les regarder s'enfoncer. C'est ce qu'il ferait avec ce microbe. Il le narguait un peu, mais fit comme si de rien n'était pour s'approcher jusqu'à une certaine limite.
» J'en oubliais presque les bonnes manières. Quel être perfide je fais. Permettez-moi de me présenter. Lawrence, pour votre plus grand déplaisir.
Il empoigna son haut-de-forme et fit la révérence comme le lui avaient montré ses parents à l'époque. Il se montrait poli, mais l'insultait en même temps. C'était un peu sa spécialité depuis le temps. Il se redressa après quelques secondes et offrit son sourire le plus faux au garçon.
» Veuillez m'excuser, mais j'ai du travail qui m'attend.
Et il continua son chemin. Il n'en avait cure de ce mioche. Aussi partait-il sans lui laisser le temps de se présenter à son tour. De toute façon, Balthazar ne faisait ça que par politesse. Il s'en fichait bien du nom de son interlocuteur.
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Re: Pillé ou être pillé, tel est la question | Mar 24 Mar 2015, 08:46
September avait toujours mal, il savait que cela partirait avec le temps, il avait eu pire que cela. Un sourire venait se peindre sur son visage. En temps que dragon, il avait senti que ce mec était un prédateur, comme lui, mais c'était différent. Son sang disait de pas trop s'approcher de ce mec. Cela tombait bien, car il en avait pas plus envie que cela. Puis merde, il aimait les filles, pas les mecs. Le jeune garçon, même s'il était dans la rue était un adolescent qui avait été poli toute sa chienne de vie. Maintenant qu'il n'avait plus de barrière, il disait des impolitesses sans s'en rendre compte. Il pouvait parler correctement, sauf qu'il en avait nullement l'envie, ni la volonté de faire plaisir à ce con. Le sang du gamin était bien loin de couler à présent. La plaie s'était refermée. Ce la lui lançait, il tentait de bouger sa queue, mais il sentait que cela ne faisait pas sans douleur. Ce type disait qu'il pouvait se débrouiller, il se disait qu'il se prenait sûrement pour Sherlock Holmes. Aussi surprenant, le voleur connaissait cet œuvre, il aimait toujours ces histoires, bien qu'à présent, il était du côté de la Némésis du détective. Il se présentait, l'adolescent riait, car il était aussi pompeux que son propriétaire. C'était purement de la moquerie de la part du jeune homme. Il pensait l'avoir blesser, sûrement, que c'était beau l'arrogance. Il s'excusait même d'avoir du travail.
« Mon cul, dit plutôt que cela te fait plaisir d'être loin, monseigneur se casse, tant mieux, quel nom d'aristo que tu as, c'est d'un cliché, mais soit. Je me casse, si tu crois avoir le mien, je te fourre le doigts dans l’œil jusqu'au coude. A la revoyure, espèce de sala rapiat. »
September voulait partir, mais la perte de sang l'avait un peu épuisé. Si pouvais dire quelque chose, c'est qu'il n'était pas faible. Il passait un moment à se tenir au mur, car il sentait qu'il en avait bien besoin. Il respirait à fond, la pierre froide l'aidant à rester conscient. Il savait qu'au retour au repère, il serait sûrement fatigué. Il n'avait pas mangé, la faim le réveillerait, encore. Il devait piller pour se nourrir. Il en avait besoin. Il soupirait, il devait oublié ses maux et voler. Il s'appuyait contre le mur et sortait pour monter sur Boko. Il lui souriait doucement. Il pouvait vler, même s'il chevauchait son animal.
« Allons-y, Boko. -Tu penses le revoir ? -Va savoir, ce n'est pas un ami de toute façon. -En auras-tu un jour ? -Je ne pense pas et j'en n'ai rien à foutre. Cela m'apportera rien. Juste un peu de nourriture. »
September commençait donc à piller ce qu'il pouvait, bien entendu, son butin n'était pas bien grand. Il le serait sûrement jamais. Qu'importe ce que l'on pouvait dire, il arriverait à se nourrir. Qu'importe s'il devait voler plus aujourd'hui. Il serait plus malin qu'hier.