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| Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | |
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| Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Mar 16 Avr 2013, 14:04 | |
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Ruelles et claustrophobie « Les ruelles sont sombres la nuit » SamaïlGaiel traînait dans les ruelles sombres, elle n’avait absolument pas envie de dormir alors elle avait décidé de se balader et les ruelles sombres étaient un bon endroit pour rencontrer des gens surtout en pleine nuit. Elle se baladait donc dans ces ruelles qui formaient un vrai dédale impossible de passer de fois au même endroit à moins d’imiter le petit poucet. Elle tournait la où elle le pouvait c’est-à-dire aux coins des rues. Au bout d’un moment elle voulu rentrer chez elle, Gaiel ne rencontrait personne alors elle s’ennuyait. Elle essayait désespérément retrouver son chemin mais elle ne reconnaissait aucune des rues qui se ressemblait toutes. Elle commençait à prendre peur, elle découvrait qu’elle souffrait de grande claustrophobie et s’écroula de peur par terre, elle pleurait, personne ne venait. Les gens qui passait ce contentait d’un regard qui voulait dire « Elle est folle » et même sans parole elle le comprenait. Mais là quelqu’un passa et s’arrêta. Il s’agenouilla, la regarda voir comment Gaiel allait puis, subitement, lui donna une gifle. Gaiel se releva d’un bond, pourquoi l’avait-il giflée ? Elle le regarda avec des yeux consternés, puis, s’écroula en pleurant une nouvelle fois, sa claustrophobie la faisant souffrir. Le garçon se ré-agenouilla et s’approcha une nouvelle fois d’elle, Gaiel le poussa loin d’elle : « Ne me touche plus ! » Cria Gaiel Le garçon revint une nouvelle fois encore et la pris dans ses bars, Gaiel voulait se dégager mais le garçon serrait trop fort, même sa force surhumaine ne la tirerait pas de là. Puis le garçon lui donna une nouvelle gifle et s’éloigna. La claustrophobie de Gaiel revint encore une fois et elle tomba par terre une nouvelle fois. Les ruelles étaient trop petite en largeur et Gaiel ne supportait pas il fallait à tout pris qu’elle sorte d’ici, c’est là qu’elle eût une idée : se relever les yeux fermer et se diriger à tâtons. Elle le fit, elle sentait comme une brise, machinalement, elle accéléra, elle avait l’impression d’être suivie. Arrivée plus loin, un soudain mal de mer la prit, elle ouvra les yeux, elle était encore plus paumé qu’avant. Elle se retourna, le garçon l’avait suivie. Elle lui adressa un mot : « Pourquoi tu me suit ? » Demanda Gaiel Sa claustrophobie revint en même temps que son mal de mer et elle s’écroula, inconsciente.
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Mer 17 Avr 2013, 10:27 | |
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Ruelles et claustrophobie.
Samaïl adorait se promener la nuit. Les ruelles sombres étaient le lieu des mauvaises rencontres, des combats de rue, des viols, des vols, et autres sévices divers et variés, mais qu'importe? Il faisait bon, le soir, quand la lune croissait dans le ciel, quand quelques oiseaux volaient à sa lueur... La nuit, chacun l'entendait comme il voulait, mais c'était pour Samaïl un moment privilégié pour la réflexion et les balades, à l'abri du trop-plein de personnes qu'il y avait en journée dans la cité de Skyworld. Mais la nuit...La nuit, c'était la nuit, silencieuse et douce, inspiration des poètes et des meurtriers, heure de gloire des beaux vers et des corps déchiquetés, des amas pourrissants de chairs sanguinolentes, des textes que l'on dit, des textes que l'on chante, des coups, un a un portés sur les cadavres déposés à la hate sur une pile de déchets, des vers délicatement et intelligemment enchaînés sur le papier...Un bruit attira son attention. Samaïl ne fit pas de chichis. « Pourquoi tu me suis ? » Rire. Anton, sans hésitation. Ce pauvre fou d'Anton qui cherchait encore un sale coup à faire. Jamais capable de se retenir, cet imbécile...Il avait toujours un petit pois à la place de la cervelle puisqu'il venait de soulever de terre la jeune fille qu'il avait coincée dans une impasse. En se retournant, il fit face au russe qui n'avait aucune envie de le laisser passer. - A ta place, je ne ferais pas ça, mon gars.Anton faisait certainement deux têtes de plus que Samaïl, mais dans le coin, chacun savait à qui il ne fallait pas chercher de noises. Et les deux étaient dans la tête de classement. La tronche d'Anton valait tout l'or de monde : il hésitait entre le rire et l'interrogation. Qu'est-ce que foutait Samaïl par ici? C'était pas son coin habituel. En règle général, il traînait dans les tavernes alentour, finissait ivre mort dans une chambre avec quatre ou cinq gonzesses, mais jamais il ne se baladait dans le quartier sud-ouest. - Fais pas le con, Samaïl, je suis sur que ceux qui tiennent à elle cracheront leur or pour la récupérer celle-là. T'en dis quoi si je te propose un tiers?- Un. Tu la poses. Deux. Tu te casses.- Tu veux jouer à ça, gamin? Je ne suis pas venu seul, malheureusement pour toiPour sur qu'il n'était pas venu seul. Ils étaient cinq contre un, désormais. Le blond enleva ses gants. Puis son manteau, qui tomba sur le sol sans un bruit. Eh bien voila, ça allait encore l'obliger à aller le laver. Sa seule réponse fut de tendre sa main vers son adversaire direct. Les quatre autres? Rien à faire. Anton reposa la gonzesse par terre et nous voila face à face. - T'es encore plus con que dans mon souvenir, petit!- "Petit"? T'aurais pas du. Vous passez en sous-nombre!Effectivement, en un seul geste, huit Samaïl fantomatiques apparurent à ses côtés. Un don de sa mère, la magie de l'illusion. La marque sur son épaule non-mecanique, il l'avait depuis sa naissance, et elle correspondait à l'emblème de Mania, déesse de la folie. L'assaut des huit faux Samaïl contre les camarades d'Anton fut assez courte, mais le temps suffit au jeune homme pour s'élancer vers Anton, qui avait dégainé un kepesh plutôt long. Et le bras devint lame. Bretteur de talent, Samaïl n'eut pas à placer cinq passes d'armes pour désarmer son adversaire et lui clouer le bras au mur le plus proche. - J'te l'avais dit. T'aurais pas du m'appeler "petit".Coup de coude à la tempe, et le "dur à cuire" s'effondra. Effectivement, un coude en orichalque, ça calme quand ça frappe à la tempe. Un claquement de doigts et les illusions disparurent alors que Samaïl s'avançait vers les quatre hommes. Ils étaient essoufflés. Ereintés de se battre contre des ombres. Ils suaient, haletaient, ralaîent, crachaient...uppercut au premier, roundhouse kick au second, flying knee au troisième, et Samaïl attrapa les têtes des deux qui restaient pour les taper l'une contre l'autre, assommant leurs propriétaires du même coup. Ses pas résonnèrent sur les pavés alors qu'il allait ramasser son manteau. Il se plaça devant la jeune fille. Une minute. La lune brillait toujours dans le ciel. Cinq corps étaient au sol. Une douce brise faisait voler sa natte dans le vent. Au bout d'une seconde minute (qu'est-ce que ça passait lentement!) il s'osa a toucher l'épaule de la jeune femme de son bras d'acier, la secouant sans violence. - Oh, la belle au bois dormant, on s'réveille? Je vais pas rester là toute la nuit, et si ils se réveillent quand j'serais plus là, j'peux t'assurer que t'auras des problèmes quand à ta virginité et ton innocence! Davay, vstavay, nebol'shiye!- Spoiler:
Davay, vstavay, nebol'shiye! = "Allez, lève-toi, petite!
Crédit: Cali' in Epicode |
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Mer 17 Avr 2013, 11:54 | |
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Ruelles et claustrophobie « Les ruelles sont sombres la nuit » Samaïl Une main toucha son épaule et elle fut secouée délicatement. « Oh, la belle au bois dormant, on s'réveille? Je ne vais pas rester là toute la nuit, et si ils se réveillent quand j'serais plus là, j'peux t'assurer que t'auras des problèmes quand à ta virginité et ton innocence! Davay, vstavay, nebol'shiye! » Annonça une voix qui raisonnait dans sa tête Gaiel se réveilla doucement, ses paupières étaient lourdes, son corps pesait une tonne mais comment c’était-elle évanouie cette fois ? 5 hommes étaient allongés par terre, ils avaient l’air mal au point. Elle tourna ensuite la tête vers la personne au dessus d’elle. Cette personne avait les cheveux d’un blond éclatant, un blond merveilleux qui reflétait la lune. Elle essaya de se relever mais elle avait tellement mal aux bras comme si quelqu’un l’avait pressée à la manière d’une orange. Elle retomba donc au sol sans avoir pu faire un pas. Mais c’est là qu’elle y pensa, encore une fois après avoir essayé la manière humaine, elle pensa à ses ailes. Elle poussa fort contre le sol et s’envola, mais cette fois c’était son dos qui la transperçait et elle retomba par terre dans un fracas. « Bon, on dirait que je suis bloquée ici, autant faire connaissance. Tu t’appelles ? »Gaiel réfléchissait, pourquoi c’était-elle évanouie cette fois ci ? De plus elle devait se dépêcher de se remettre d’aplomb parce que si les hommes se réveillent, lui avait dit le garçon, elle pouvait dire adieu à sa virginité et à son innocence, ces hommes voulait-il vraiment la violer ? Elle essaya une nouvelle fois de se mettre debout mais rien à faire, elle était clouée au sol. « Tu veux pas m’aider à me relever avant que ces hommes se réveillent ? »Elle essaya une nouvelle fois de se relever toute seule mais rien à faire, elle avait mal partout et elle ne pourrait certainement pas fuir d’ici toute seule. Elle ressaya aussi avec ses ailes mais même cinéma, son dos lui faisait trop mal. « Il faut vraiment que tu m’aide là, je ne sortirait jamais d’ici toute seule. »
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Sam 20 Avr 2013, 01:21 | |
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Ruelles et claustrophobie.
Le bras métallique de Samaïl vint toucher son front dans une attitude désinvolte. Mais qu'avait-il fait a tous les dieux pour mériter ça? Infoutue de se relever, la gamine voulait en plus faire des politesses! Avec une délicatesse qui lui était propre, et après avoir ramassé son manteau, le russe répondit.
-'M'appelle Samaïl. Et j'crois que dans la catégorie "rencontres pourries", j'ai fait ma plus belle nuit. Cinq boulets et une demoiselle tellement vidée d'ses forces qu'elle tient pas sur ses pattes.
Et c'est avec cette même délicatesse que Samaïl, toujours serviable comme un prince charmant mais aimable comme une porte de prison, souleva la petite ange du sol. Autant le dire, il la fit se lever en la tirant vers le haut de son bras mécanique pour mieux la faucher aux genoux de sa main libre et la soutenir dans le dos de sa prothèse d'acier, et il se retrouvait donc à la tenir comme une petite enfant éreintée. Ça ne lui plaisait pas plus que ça, mais avec la bande de l'autre imbécile par terre, qui tenait en gémissant son bras qui pissait le sang, il valait mieux qu'il la sorte de là. Rares étaient les places existantes dans le quartier, d'où l'intérêt de connaitre la zone. Une fois qu'il en eut trouvé une à sa convenance, il déposa tranquillement la jeune fille sur un banc de bois, face à une petite fontaine, qui n'avait rien à envier à celles du centre-ville, mais qui avait tout de même son charme, faite toute de pierre érodée par les années et recouverte d'une fine couche de mousses et de lichens. Elle ne détonnait pas avec le reste du paysage : les maisons aux murs gris semblaient faites de pierres posées les unes sur les autres (c'était même le cas, bien qu'elles fussent consolidées à l'intérieur), et les pavés du sol se démarquaient clairement les uns des autres grâce à la végétation qui poussait dans les interstices. Un petit endroit tout à fait charmant, en somme.
-Mademoiselle ne s'est toujours pas présentée, sauf erreur. Pourrais-je enfin savoir qui est la personne qui se trouvait dans mes bras voilà bien une minute?
D'un geste de sa main naturelle, il transforma sa main mécanique en un gobelet qui complétait l'avant-bras de manière quelque peu hétéroclite, mais peu lui importait. A sa ceinture se trouvaient six petits tubes contenant chacun un liquide transparent ou légèrement coloré. A gauche, de l'alcool, à droite, un onguent qu'il avait bidouillé (on ne peut même pas parler de "fabriquer" tant il avait eu d'échecs avant d'arriver à son but) et qui se révélait sérieusement efficace contre le vertige, dont Samaïl était atteint depuis tout jeune. Après tout, c'était bien à peu près des vertiges qui touchaient la jeune ange. Il but à même la fontaine avant de remplir d'eau, ainsi que du contenu d'une des fioles d'onguent, le récipient improvisé qu'il avait dévissé du reste du bras, et de l'amener à l'ange assise. Le contenu avait pris une couleur proche de celle du mercure. Une couleur métallisée.
-Tiens, bois. Tu es aussi blanche qu'un suaire, ça te fera du bien. Il est toujours plus pratique de parler lorsque l'on a pas la gorge sèche. Et après deux malaises, c'est aussi relativement conseillé!
Cette fois-ci, un sourire illuminait son visage. Il se sentait heureux dans ce petit coin tranquille. La présence de l'ange ne le gênait pas, il se contentait d'attendre une réponse et de sourire. Il se demandait si les gens étaient toujours aussi méfiants, et donc si elle allait accepter de boire ce liquide que lui proposait un quasi-inconnu. Cependant, ce qui lui restait de bon sens lui dit qu'après tout, s'il venait de la porter contre lui sur près d'un demi kilomètre après l'avoir défendue, comme l'indiquaient les corps inanimés (peut être plus inanimés que ça, maintenant) à l'endroit où il la prit dans ses bras; après donc, l'avoir sauvée, si l'on résume, il semblait plutôt logique qu'elle comprenne qu'il ne lui voulait pas de mal. C'est donc confiant et d'une voix amicale qu'il lui proposa a nouveau à boire, toujours en souriant gentiment. Il lui semblait avoir raté un épisode. Peut-être que son côté amical avait perdu le contrôle pour quelques instants, un peu plus tôt? Il se le demanderait plus tard, ce n'était pas vraiment le moment propice à des questionnements de ce genre.
- Je parle sérieusement, tu devrais boire...
Crédit: Cali' in arrangé par Samaïl Epicode |
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Sam 20 Avr 2013, 16:27 | |
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Ruelles et claustrophobie « Les ruelles sont sombres la nuit » SamaïlIl se baissa pour attraper son blouson qui était par terre et lui répondit. « M'appelle Samaïl. Et j'crois que dans la catégorie "rencontres pourries", j'ai fait ma plus belle nuit. Cinq boulets et une demoiselle tellement vidée d'ses forces qu’elle tient pas sur ses pattes. »Alors il s’appelait Samaîl, hein ? Mais attendez ! Il venait de qualifier leur rencontre de « rencontre pourrie ». Il s’approcha d’elle et la tira vers le haut tandis qu’avec l’autre bras il la fit tombé en arrière pour la rattraper par derrière. Les gens qui l’avaient agressée était toujours au sol, gémissant comme des oies. Samaïl la transporta jusqu’à un banc en face d’une petite fontaine. Il la fit assoir dur le banc. Le quartier était sombre, les maisons étaient gris foncé, cela avait pour effet de ne pas rassurer Gaiel même si l’endroit était tout à fait charmant. « Mademoiselle ne s'est toujours pas présentée, sauf erreur. Pourrais-je enfin savoir qui est la personne qui se trouvait dans mes bras voilà bien une minute? »« Hum... Je m’appelle Gaiel monsieur Samaïl »Dit-elle en souriant et en penchant la tête sur le côté D’un mouvement du bras il transforma sa main en un gobelet. Il se leva pour aller boire. Il ramena une fiole à Gaiel, le liquide était d’une couleur grise, gris acier. « Tiens, bois. Tu es aussi blanche qu'un suaire, ça te fera du bien. Il est toujours plus pratique de parler lorsque l'on a pas la gorge sèche. Et après deux malaises, c'est aussi relativement conseillé ! » Avait-il déclaré Samaïl souriait ce qui rassurait particulièrement l’ange mais elle ne savait pas si elle devait vraiment boire ce liquide grisâtre. Il la sollicita de boire une nouvelle fois, Gaiel approcha le gobelet de ses lèvres puis l’éloigna, il ne sentait vraiment pas la rose, cela ne l’encourageait pas à le boire. « Je parle sérieusement, tu devrais boire... » S’enquit Samaïl Il avait l’air de se faire du souci pour elle. Gaiel décida finalement de boire ce liquide grisâtre et puant. Elle finit le gobelet en trois, quatre gorgées. A partir de se moment là elle sentit ses jambes redevenir légères et sa gorge était moins sèche elle pouvait maintenant s’exprimer sans avoir à se plier en deux. « Oh ! Merci monsieur Samaïl ! Mais quel est cette mixture ça soigne drôlement bien ! » S’écria Gaiel Elle se leva et parcourra quelques mètres en sautillant, elle se sentait légère. Puis elle eût une merveilleuse idée. « Oh monsieur Samaïl ! Une balade en aigle ça vous dit ? »...
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Dim 12 Mai 2013, 17:40 | |
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Ruelles et claustrophobie.
Samaïl souriait désormais. Elle semblait aller mieux quelques instants après avoir bu. Les plantes de Sanctuary of Heart regorgeaient d'une énergie incroyable, qui leur conférait des propriétés particulières. N'importe quel petit brin d'herbe avait sa vertu propre, et le russe avait appris à différencier des autres ceux dont les propriétés curatives lui permettraient de créer ce produit particulier à l'odeur relativement repoussante. Et ça, il avait beau essayer de faire des infusions, d'ajouter des essences de telle ou telle plante, rien n'y faisait. Enfin. Au moins, ça soulageait ses vertiges. Oui, Samaïl était sujet aux vertiges, passé une certaine altitude. Et si il n'avait pas en permanence un air blasé, on aurait pu voir sur son visage une expression d'horreur lorsque Gaïel lui proposa une balade en Aigle. Un aigle, ça vole. Donc ça va au dessus du sol. Donc il ne tiendrait jamais sans faire une crise de nerfs.
-Un aigle...il existe une quarantaine d'espèces de la famille des Accipitridae, que tu appelles "aigles". Des animaux majestueux, capables de records de vitesse. J'imagine que ton lié est un Aquila Chrysaetos...un aigle royal, pardon.
Et là, le vide. Comment refuser décemment ce qui s'apparentait pour elle à un présent et pour lui à un suicide? Il venait de massacrer quatre personnes sans scrupules, et s'il avouait son vertige, il était bien mal barré pour la suite. Son cerveau semblait bouillir d'activité. Extérieurement, il n'avait qu'un air pensif, comme intensément concentré par le ciel. Aucune boule de plumes à l'horizon. Son attention se fixa sur un mouvement infime au coin d'un bâtiment. Un œil doré,brillant, observait la scène, dépassant à peine de derrière un bâtiment. Sauvé par le gong. Enfin, ce n'était pas vraiment un gong. Il regardait désormais celle qui l'appelait (et intérieurement, ça le faisait bien rire) "Monsieur Samaïl".
-Vladyka! Arrête d'essayer de te planquer pour nous observer, espèce de sac à patates, on ne voit que toi, mon beau! Viens donc par là, que je fasse les présentations! Gaïel, je te présente mon lié, Vladyka, Vlad', Gaïel, une amie. Merci de ne pas la manger.
Sauvé par la peluche. Le grizzly s'avançait vers la place, démasqué. Il renifla doucement la main de Gaiel et grogna doucement en réponse à Samaïl l'air de dire "c'est noté". Sa seule intervention donnait à Samaïl une option de secours, une sortie, un échappatoire, bref, lui permettait d'éviter la si redoutée balade en aigle. C'était très gentil de la part de Gaïel de lui proposer ça, mais si il y avait bien une chose qu'il redoutait, c'était de passer par la voie des airs.
- Et toi, Gaïel,Une balade en Grizzly, ça te dit?
Crédit: Cali' in arrangé par Samaïl Epicode |
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | Sam 25 Mai 2013, 12:32 | |
| -Un aigle...il existe une quarantaine d'espèces de la famille des Accipitridae, que tu appelles "aigles". Des animaux majestueux, capables de records de vitesse. J'imagine que ton lié est un Aquila Chrysae… Un aigle royal. Pardon.
Samaïl avait l'air un peu dérangé par le fait de voler. Il regardait le ciel d'un air pensif comme pour observer la moindre bestiole qui bougerait dans le ciel. Il tourna soudainement la tête vers le coin d'un bâtiment mais Gaiel ne suivit pas son regard. Mais un grognement la fit sursauter. Samaïl la regardait à présent.
-Vladyka! Arrête d'essayer de te planquer pour nous observer, espèce de sac à patates, on ne voit que toi, mon beau! Viens donc par là, que je fasse les présentations! Gaïel, je te présente mon lié, Vladyka, Vlad', Gaïel, une amie. Merci de ne pas la manger.
L'ours était très impressionnant. Gaiel évita son regard pendant qu'il la reniflait. Angelo ne se montrait pas, une balade en aigle sans aigle cela risquait d'être compliqué.
- Et toi, Gaïel,Une balade en Grizzly, ça te dit?
Une balade… En grizzly ? Gaiel n'avait vraiment pas envie de monter sur le dos d'un grizzly, qu'est ce qu'il pourrait arriver ?
-Hum… Pourquoi pas.
Gaiel avait hésité un long moment avant de donner sa réponse, entre temps elle avait trempé ses cheveux dans l'eau de la fontaine et se les avait attachés en queue-de-cheval. Ce sera beaucoup plus pratique pour monter le grizzly. Elle s'agrippa aux poils de l'animal pour monter et s'accrocha à l'encolure.
-Il est doux…
Vladyka n'avait pas émit le moindre bruit quand Gaiel était montée.
- Alors tu vient, monsieur Samaïl ? |
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| Re: Ruelles et claustrophobie [Pv : Samaïl] | | |
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