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 ❝ stand up and scream // ruth

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Sang-Mêlée Dragon & Mordue

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Midona P. «S» Valkyrie
Midona P. «S» Valkyrie
Sang-Mêlée Dragon & Mordue
Coeurs : 44 Messages : 123
Couleurs : skull — indianred
oathkeeper — mort.
J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
❝ stand up and scream // ruth | Ven 25 Mar 2016, 19:13

STAND UP AND (SCREAM) WHILE THE REST OF THE WORLD WON'T MAKE A (SOUND)
Boom. Son coeur éclate dans sa poitrine, en réponse au changement d'apparence – l'animal s'envole dans une poussée sur ses pattes arrière, porté par le vent. Mais l'euphorie s'éteint à l'instant où son instinct s'éveille, le claquement de mâchoires au loin la fait vite déchanter et Midona accélère Midona tente de foncer, de distancer d'éventuelles créatures surnaturelles. Elle qui n'a connu que les petits animaux, vagues prédateurs d'oiseaux qui osaient à peine sauter dans l'espoir d'atteindre sa queue – bien vite balayés par sa taille.

Elle les sent s'approcher et la tension s'empare de toute sa faible carcasse, ses pattes naviguent dans le vide alors qu'elle s'élève un peu plus, qu'elle sent les nuages l'entourer de leur douce présence ; les grognements la poursuivent et la lune apparaît une fois la première couverture de brouillard dépassée. L'aveugle navigue en poussant quelques cris de repérage, cherchant un endroit où se poser en sécurité – à peine a-t-elle soufflé le second qu'un coup de griffe s'abat sur son flanc, crissant contre les écailles jusqu'à fendre la peau.

Elle se sent tomber et le vent lui fouette le visage, ce vent qu'elle n'arrive ni à contrôler ni à utiliser – ce vent qui ne la porte plus, qui l'entraîne vers le sol si rapidement qu'elle s'en ferait couper par l'oxygène. Ses propres serres s'accrochent aux gêneurs et les placent en amortisseurs de quelques poussées, elle compte rapidement les secondes et quand l'impact fait vibrer ses os, elle garde la mâchoire fermement close, seules ses articulations craquant de la chute. L'odeur de mort lui violente les narines, mélangée au sang et à la haine pure – leurs couleurs l'envahissent et elle prend à peine le temps de reprendre sa respiration, avant de se faufiler au milieu des montagnes, de chercher une grotte où elle constaterait les dégâts probablement superficiels.

Boom. Son coeur qui tambourine sous les traits de fourrure verte, les crocs serrés dans la douleur et quelques lourdes gouttes d'hémoglobine coulant contre son échine, contre la roche de son abri. Elle y lèche ses plaies, n'osant reprendre forme humaine pour faciliter la guérison de peur de sentir ses os se rompre sous la transformation ; elle finit par sortir de sa cachette pour reprendre sa route et ses griffes se plantent dans le sol à chaque pas et l'instabilité lui fait tourner la tête.

A force de tenter le diable, elle aurait dû se douter que l'inconnu la rattraperait ; les bestioles dont elle n'a pas connaissance, larges prédateurs célestes qui auraient peut-être pu l'avoir en ayant un ou deux membres supplémentaires. Mais c'est un sourire qui décore sa large gueule rougie de sang d'avoir trop mordu ses babines, un sourire dévoilant crocs et langue pendante et elle en pousserait un énième cri d'avoir senti l'adrénaline parcourir toute sa personne lors de cette chute juste assez haute pour troubler l'ordre de ses articulations craquantes.

Et c'est quand elle retrouve un chemin plus ou moins fréquentable qu'elle sent ton odeur, qu'elle perçoit ta présence et que ton parfum l'emplit de haine. Ça n'a jamais été que viscéral, un besoin de faire souffrir un représentant d'une race qu'elle méprise autant qu'elle craint – vampires, vous l’écœurez. Alors elle abandonne le dragon pour laisser place à la brune, ne se vêtant que d'un short et d'un t-shirt par pudeur. Le rictus déchire ses lippes encore tâchées de sang sec, elle n'essaye même pas de se cacher et son regard croise peut-être le tien lorsque ta couleur lui apparaît.

Un violet qu'elle trouve immonde, si sombre qu'elle le confondrait avec tout le noir qui l'entoure et pourtant si prenant qu'elle rêve de l'effleurer de ses griffes, d'en déchirer les contours ne serait-ce que pour savoir si tes congénères sentent cette douleur. Quelques pas et elle enjambe une partie du vide qui vous sépare, son ton s'adoucit lorsque son expression se durcit.

« — Sangsue. »

Ces buveurs de sang, vagues insectes se délectant du mal qu'ils propagent. Pas de salutations en soit, elle n'assène qu'une caresse fendant l'épiderme de ta joue pâlotte – et elle attend ta réaction, petite blondasse, elle attend que tu la haïsses peut-être, que tu la fasses souffrir sûrement, que tu ripostes sans nul doute.
Ses plaies s'en rouvriront. Elle n'en aura cure et se prouvera que même blessée elle est au-dessus de toi – et d'un claquement inutile de ses doigts fluets elle t'arrache la vue, te plonge dans la même obscurité que celle dans laquelle elle est plongée depuis sa première inspiration.

« Pas un lieu pour les suceurs de sang, ici. Tu te souviens de moi, j'espère ? J'ai horreur qu'on m'oublie. Rire, pause. Elle te tourne autour, effrontée. J'espère que tu vas bien, depuis le temps. »

Mensonges.
HRP couleur : indianred ; c'est pas top pardon
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Ven 25 Mar 2016, 20:11

La nuit tous les chats sont gris et les gens déambule sans aucun bon sens. Elle faisait partie de ce monde. Bien qu'elle avait voulu en sortir de cet univers à moitié fermé. La vampire avait un rire amer, depuis un petit moment, un insecte s'amusait à la baisser plus bas que terre, mais qu'importe. Sa verve était là pour briser son statut de victime. En gardant en tête que cet acharnement n'était pas étranger à sa race.K Elle buvait le sang, comme nombre de ses semblables. Que pouvait-elle faire pour cesser ce flux vital à sa vie. Ce qui maintenait son existence dans ce monde pourri. Elle n'avait pas envie de succomber sans se battre au moins un peu.

L'enseignante buvait, de l'alcool, par habitude, mais aussi pour apaiser ses souvenirs. La boisson était un exutoire commun à pas mal de mortel. Elle l'était aussi dans un certain sens, mortelle. Elle marchait aussi droit qu'elle le pouvait. Oubliant parfois le bon sens ou la direction. Elle voulait juste rentre chez elle. Se coucher et profiter de ces moments que les enfants nommait vacances. Alors que ces moments la plongeait dans une solitude si lourde qu'elle avait déjà commencé à peser sur ses épaules. La demoiselle commence avec ce ton froid. Elle l'attendait presque, sa détractrice qui s'amusait sûrement à voir ce côté créature de la nuit, profondément maléfique. Elle fait la grimace. En presque deux siècles de vie. Elle espérait mieux comme insulte. Elle lui parle, son venin s'étale sur le sol alors que ces yeux verts ne renvoie que son ennui. Elle l’entends rire, elle n'as aucune envie de s’esclaffer. Elle a le culot de lui demander si elle allait bien. Alors un rire amer percent ses fines lèvres, révélant parfois ces maudites canines qu'elle n'aimaient pas.

« Je sais que le fond de ta pensée m'as déjà envoyé sous terre, en compagnie de ce cher Hadès. Me demande pas si je vais bien jeune fille. C'est une chose qui t'es complètement étranger. Vu que je ne mérite que la damnation de ma race. J'oublie que peu de choses. Ta présence est quelque chose d'actuel. Pour t'effacer, il faudrait un gros tonneau de rhum pur. »

Ruth n'était pas sûr que son cerveau même imbibé de cette quantité énorme d'alcool occulte la présence devant elle. C'était comme un de ses soldats qui avait oeuvrés pour ces guerres. Elle ne plaçait pas cette jeune fille dans un de ses officiers qui s'était fait hués lorsque la justice avait voulu se faire. Elle lâche un soupir, décidément, elle n'avait pas assez bu. Elle était obligé de supporter cette haine, d'y répondre avec toute la flegme dont elle pouvait faire preuve.

« Et encore pas sûr qu'il trouble assez le paysage. Comme je suis à me soucier de celui avec je communique. Je te signale que les torchon que tu porte actuellement ne te protégeront pas des microbes qui courent. »

Ruth était décidément trop gentille, elle ne voulait pas qu'on lui reproche d'avoir été qu'agressive envers cette personne dont elle pouvait entendre toute la haine. Ce qui était chiant quand on était télépathe et même sans ce pouvoir elle pouvait l'entendre. Cette haine. La même qui avait conduit les humains à se déchirer. Forte et s'imposant dans un cerveau.
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Sam 26 Mar 2016, 11:26

STAND UP AND (SCREAM) WHILE THE REST OF THE WORLD WON'T MAKE A (SOUND)
Tu pues l'alcool et elle en rirait à gorge déployée si on ne lui avait pas inculqué les bases de la vie en société ; alors elle se contente d'un sourire narquois, le genre qui dévoile aussi bien crocs que sarcasmes à venir.

« — Je sais que le fond de ta pensée m'a déjà envoyée sous terre, en compagnie de ce cher Hadès. Me demande pas si je vais bien jeune fille. C'est une chose qui t'es complètement étrangère. Vu que je ne mérite que la damnation de ma race. J'oublie que peu de choses. Ta présence est quelque chose d'actuel. Pour t'effacer, il faudrait un gros tonneau de rhum pur.
— Jeune fille, sérieusement ? Ma chérie, j'suis probablement dix fois plus âgée que toi et pourtant tu ne me montres ni respect ni admiration – je suis déçue, si déçue Blondie. »

Une moue vient remplacer son rictus alors qu'elle fend de nouveau le vide de quelques pas fluets, qu'elle fait monter une légère brise ; témoignage de la colère qu'elle maîtrise avec beaucoup de difficulté, de sa propension à péter les plombs dès que l'odeur de la mort sanglante s'infiltre dans ses narines sensibles.

« — Et encore pas sûr qu'il trouble assez le paysage. Comme je suis à me soucier de celui avec je communique. Je te signale que les torchons que tu portes actuellement ne te protégeront pas des microbes qui courent.
— Han, merci Maman, j'te rappellerais quand j'en aurais quelque chose à foutre. Dis-moi, tu serais assez souple pour t'enfoncer la tronche dans le fondement ? »

La violence verbale lui a toujours fait plus de bien que les coups de griffes, qu'elle ne rechigne pas malgré tout. Et quand elle s'approche, qu'elle vient passer une main sur ta joue trop pâle, son rictus revient, s'élargit à l'instant où ses serres fendent la peau, l'effleurent cruellement dans l'unique but d'attirer ton attention.

« — Tu pues l'alcool, sérieusement laves-toi les chicos avant de sortir. C'est dégueulasse, même une goule voudrait pas te rouler une pelle. Elle s'écarte, souple, te tourne autour comme un prédateur primaire ; elle aime ces moments où toute sociabilité s'efface, où elle peut laisser libre cours aux instincts qu'elle tait depuis sa tendre enfance – loin, si loin. Et ces cheveux, mon Dieu ces cheveux sont d'un gras. Pour un cadavre, tu transpires la vie. Répugnant. » Ronronnant, elle tire une mèche comme pour l'arracher, sans concrètement s'agripper à la tignasse.

Réagis, bordel.

Elle n'aime pas te savoir dans les vappes, Blondie. Se rendre compte que toute ton attention n'est même pas focalisée sur son arrogante personne et que t'es suffisamment bourrée pour qu'elle soit peut-être capable de te briser quelques os sans même que tu réagisses. Midona fulmine de tout son être, haïssant l'alcool pour la première fois de sa vie – détestant ton état trop amorphe à son goût.

« — Ah, Blondie, tu enchaînes les déceptions. Trop déchirée pour pouvoir te concentrer sur moi, hein ? J'pourrais en profiter pour t'arracher le coeur, si je le désirais vraiment. Elle porte une main à sa propre poitrine, le froid dressant le duvet sur sa nuque et ses bras. Viens, on va te faire prendre une douche, c'est insupportable. »

Tout sourire elle t'agrippe le bras et y met toute sa force, ses susurres s'accompagnant d'une forte bourrasque pour t'engager dans la bonne direction. « Puisqu'il nous faut attendre que le ciel se découvre, puisque notre étoile brûle juste devant nous... Elle fredonne en t'entraînant, quelques mètres à peine en dehors du chemin sec – suivant l'odeur et le doux bruit de quelque rivière gelée. Puisqu'il ne reste que l'espoir, et quelques souvenirs désolée je n'ai pas su faire, je n'ai rien su te dire... » Et elle tente joyeusement de te jeter dans la légère étendue d'eau, y mettant toute sa force et sa conviction.

« — N'oublie pas d'y plonger la tête, Blondie. Et décuve, c'est chiant. »
HRP ruth peut résister et ne pas tomber à l'eau, hein. :B
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Sam 26 Mar 2016, 14:28

Elle ne sait même plus ce qui l'avait mené ici. Sûrement ses pieds qui avaient marcher à s'en épuiser. Elle préférait de loin être ailleurs. Mais la vie n'était pas juste avec elle. Elle réagissait, elle disait être plus âgé qu'elle ne l'était. Question maturité, elle était plus adulte que celle qui lui faisait face. Le respect se méritait. Clairement, cette demoiselle qui crachait son venin en était loin de le mériter. C'était triste. Comme si longévité dont elle pouvait faire preuve n'effaçait pas la haine. Son insulte sur sa couleur de cheveux la faisait presque rire. Blondie, quel manque d'originalité. Elle ne se laisserait pas faire. Car elle était pas le genre de fille à se faire marcher sur les pieds. Elle avait son caractère. Elle écoutait que d'une seule oreille ce qui sortait de sa bouche, telle une mitraillette vidant ses munition le temps qu'elle s'exprimait. Heureusement, ta longue vie t'avait paré d'un gilet pare-insulte infantile. Elle avait un rictus sur le visage. Le fait qu'elle était imbibé d'alcool rendait le tout supportable. Évitant de se défouler comme elle le faisait avec elle.

« Pas sûr que j'ai envie d'embrasser une goûle, déjà que je me vois mal avec un de mes semblables. »

Ruth pouvait entendre des insultes, encore sur ces cheveux. Dire qu'elle en prenait soin. Le fait qu'elle s'acharne prouvait qu'elle manquait de ressource, c'était tellement regrettable. La transpiration, sérieusement, elle n'avait pas trouver mieux. Elle restait debout fièrement, écoutant les insultes avec attention très mitigées. Le fait qu'elle prends une mèche de ses cheveux la faisait un peu grogner. Tel un animal. Elle n'était pas assez déchiré pour rester sans rien faire. Quel malheur pour elle. Comme si son apparition faisait d'elle une personne importante. Même elle, avec son métier de transmettre le savoir aux jeunes gens n'était pas importante. Juste une personne qui vivait dans ce monde. Comme si elle pouvait arracher son cœur. Elle riait un peu, car sa façon de se défouler surelle était risible. Elle se moquait un peu. Elle voulait la jeter. Cette femme voulait la jeter comme un déchet qu'on abandonne dans une rivière. Sa force était à peine celle qui pourrait la faire vaciller. Une force qui n'était pas commun aux mortels. Ce qui indiquait qu'elle pourrait être une adversaire de choix dans le tir à la corde. Elle avait tenté de la faire plonger dans l'eau. Alors stoïque, elle restait là. Elle était revenue sur ses jambes. Fière de ton coup, elle saluait un public invisible.

« Je n'ai pas assez cuvé, vois-tu. Sinon je serai tombée. Si moi j'ai besoin d'une douche, je crois que ce qui t'attends est plus imposant. Un bain ne te ferait pas mal. Tu as plus de sang sur toi que je peux en boire quand j'ai soif. Je ne suis pas tombée à l'eau comme c'est navrant pour toi, n'est-ce pas ? Moi j'ai bu et j'assume. Sache que je me lave régulièrement les dents, ne t'en déplaise. Brûler une école, même si ce n'est qu'une chanson pour te distraire, ce n'est pas très intelligent. Déjà. »

Ruth n'aimait pas qu'on dénigre l'école, il fallait dire que c'était son lieu de travail. Elle aimait être enseignante. Même si elle était confrontée à la solitude. La vampire avait quand même eu l'audace de se défendre un peu. Apparemment, elle attendait ça comme une certitude. Qu'elle réponde à sa verve, à ses insultes qui étaient toutes sauf flatteuses. Avec le même enthousiasme. Sauf qu'à force de s'acharner comme cette fille le faisait. Elle y gagnait que son profond ennui face à cette situation.

« Et Blondie ? Tu n'as pas plus ringard comme insulte? »
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Jeu 31 Mar 2016, 13:00

STAND UP AND (SCREAM) WHILE THE REST OF THE WORLD WON'T MAKE A (SOUND)
Plus les secondes passent, plus tu parles et plus elle décroche, désintéressée par tes discours. Poussant le vice jusqu'à bâiller en plein milieu de ta tirade, elle prend le temps d'essuyer ses yeux aussi morts que fatigués – et son sourire s'élargit à mesure que tu t'enfonces dans des répliques inutiles.

« — Moi j'ai bu et j'assume. Sache que je me lave régulièrement les dents, ne t'en déplaise. Brûler une école, même si ce n'est qu'une chanson pour te distraire, ce n'est pas très intelligent. Déjà.
— T'as un morceau de substance verte non-identifiée entre les dents. »

Nonchalance.
Et Midona éclate de rire, après avoir siffloté les dernières notes de son couplet ; quelque peu déçue de ne pas t'avoir fait tomber à l'eau malgré sa force, elle se requinque bien vite en entendant tes mots et ses griffes s'accrochent à ton col, elle t'attire vers elle et ronronne, vicieuse.

« — Si j'te les arrachais, tes dents, tu crèverais de soif, mh ? Et j'ai dit étoile, pas école, donc t'es gentille mais tu fermes ta gueule ; le monde tourne pas autour de ton éducation sadomasochiste et encore moins autour de ton cul. Et pourtant, Dieu seul sait qu'il aurait beaucoup à faire, avec ça. Sérieusement, ton tour de taille, c'est l'équateur nan ? »

Les tirades d'adolescente et elle n'attend même plus que tu mordes à l'hameçon, se contente de se divertir par tes expressions, les réactions brûlant dans ton violet dégueulasse. Lâchant le vêtement dans un geste dégoûté, elle rit une énième fois à ta remarque sur son surnom affectueux et elle y dévoile toute sa dentition elle s'en tiendrait les côtes par simple provocation – par simple divertissement.

« — Si j'avais douze ans, j'répondrais qu'il est à ton image : il donne envie de gerber. Et son soupir déchire l'air comme il fend ses lèvres, les pics de douleur de ses coupures la déconcentrent elle crève d'envie de les gratter de les rouvrir ou peut-être simplement de s'arracher la peau si ça pouvait arrêter de l'emmerder. Ceci dit, ton absence de réaction — couplée au départ de ta répartie, j'me demande avec qui tu l'as trompée pour qu'elle te quitte… la connerie, peut-être ? — me laisse aussi bien déçue qu'ennuyée. Histoire que ton cerveau mort saisisse, en gros, tu m'fais chier. »

Et elle sait que c'est inutile, tout autant que de s'acharner sur une petite blondinette sous prétexte qu'elle était née avec la soif du sang. Une famille de sangsue parmi des millions d'autres, sans même compter les mordus – ça la dégoûte rien que d'y penser, ça lui donne le délicat désir de broyer ta nuque entre ses griffes. « — Ah attends, j'ai une hypothèse, et elle tient la route. Jadis, t'avais un semblant de répartie, un bout d'intérêt et, ô miracle, de la réactivité. Vous formiez un ménage aussi instable qu'incongru, mais tout fonctionnait ; sauf qu'un jour — mettons pendant ta puberté, d'ailleurs est-ce qu'un sang pur a ses règles ? J'imagine bien une petite sangsue essayer de s'auto-lécher à la Marilyn Manson — y a la connerie qui se pointe au coin de ton esprit. Pause, pour que tu suives ses réflexions. Réactivité et répartie s'en vont immédiatement, dérangées par connerie. L'intérêt sombre en dépression et se suicide : il te reste que la connerie. Résultat, tu noies ton chagrin dans l'alcool. »

Claquement des doigts pour illustrer ses propos, tout en parlant elle passe un coup de langue sur sa lèvre inférieure, coupée. L'hémoglobine, ça dérange, bordel.

« — Autre possibilité, disons une alternative ; derrière ton apparence de professionnalisme outrageant, t'es une vraie traînée avec plus de visiteurs entre les cuisses qu'une aire d'autoroute. »
Et elle rit, une énième fois.
HRP //
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Jeu 31 Mar 2016, 14:20

Elle parle pour rien dire, c'est lassant. Elle l'énerve un peu. Pas assez pour lui envoyer des vacheries dignes d'une enfant. Ruth est presque admirative de sa retenue. Ça la ferait presque rire. Sauf qu'elle n'en avait aucune envie. Elle haussait simplement les épaules. Un morceau de substance verte entres ses dents, vu qu'elle ne mangeait plus solide en ce moment, c'était impossible. Elle était sûrement trop loin dans son acharnement pour voir la vraie personne en face d'elle. Quelle ironie, celle qui voulait être remarqué ne faisait même pas attention à elle. Elle a de la force, elle le savait, mais la peur était une chose qui l'enseignante avait combattu, la seule qui lui restait ironiquement, c'était celle de mourir seule. Elle écoutais à peine ces mots dits à l'arrachée. De casser tes canines, il y avait tellement de vampires que les gens se sont adaptés ici, sur cet île. Elle passait à son tour de taille. Elle rit, parce qu'elle était loin d'être grasse, comme la plupart de ses semblables. Son insulte lui glisse dessus, comme la pluie sur les plumes d'une canard. Elle s'attaque à une chose futile. Elle laissait ses mots être qu'un simple insecte qu'elle laissait passer. Elle pouvait critiquer son manque e réaction, la vampire savait que l'ignorance était parfois pire que la réponse. Ça voulait dire que la personne en face d'elle ne méritait même son intérêt. Elle est maligne. Mais elle n'aimait pas comment elle lui parlait, malgré tout. Elle la critique, de sa voix aiguë. Elle lâchait un soupir. Elle provoquait en vain.

« C'est tout ce que tu as trouvé ? Me traîner dans la boue en m’accusant de quoi encore ? De traînée. Il parait que tu es plus âgée que moi, donc, si j'étais toi, je me dirais que tu as vu plus d'hommes que moi-même. Soi-disant pour une aînée, tu te comporte pire que la personne que j'apprécie beaucoup. Vois-tu si réagis pas trop à tes égarements, c'est que tes arguments sont d'un ridicule au pas possible. La vie d'un sang-pur ne te regarde en rien. Mais en tout cas, celui qui s’abaisse à se boire se conduira tout seul à l’aliénation. Seul les plus désespérés font ça. Avant de dire que j'en suis proche, car je suis sûre que tu le dira, tu es tellement prévisible... Sache que je ne suis pas une bête, et donc je sais quand il me faut me nourrir. Tu n'es pas tentante pour un sou. Ta peau est abîmée. Comme une pomme qui aurait trop traîné sur la table. »

Oui, elle avait beaucoup parlé, il fallait dire qu'elle s'était retenue tout ce temps. Parce que contrairement à elle. Ruth était polie. Elle pouvait rire autant de fois de sa tête. La dame aux cheveux dorés n'était pas vexée. Il lui fallait plus que ça. Les allemands lors des interrogatoires étaient plus insultants que ça. Surtout envers elle. Mais le passé était bien là où il était. Et son devoir c'est de le transmettre aux jeunes afin qu'ils ne fasse pas la même erreur qu'elle avait commise. Ses mains étaient couvertes de sang, pas celui de ceux qu'elle avait bu. Mais ceux de ses camarades. Ça faisait mal. Oui, elle était sûrement trop chiante, trop peu réactive. Juste parce qu'elle avait roulé sa bosse. Elle n'allait pas laisser cette gamine, car à ses yeux. Cette femme l'était. Qu'importe son vrai âge. Il fallait justifier son amitié avec le dieu de la guerre. Enfin, si on pouvait nommer emmerder un pauvre type un moyen pour se faire des amis. Mais soit. L'odeur de son sang la répugne, elle s'est mordue exprès. Une créature mythologique, quel gâchis.

« Du sang qui s'étalera en plus sur ce sol déjà nourris par d'autres pertes. Tu cherches à attirer les miens dans l'espoir de trouver quelqu'un qui te permettra de te défouler encore plus. Contre qui tu aurais une excuse pour se bagarrer comme deux enfants. Un peu loin de la ville pour tenter une chose pareille. Quel manque de perspicacité de ta part. »

Ruth pouvait presque en rire, elle se contente de renifler avec un air de dégoût, pour marquer que même si elle se blessait, elle s'abaisserait pas à boire le sang qu'elle versait aux quatre vents. De quoi ennuyer les dieux de ces derniers.

« J'aime l'alcool, mon chagrin n'as rien avoir avec ça. J'ai fini de pleurer les personnes que j'aime depuis une dizaines d'années. Que veux-tu, je suis sensible aux vices humains. Comme tout mortel. »

Ruth, provocatrice. Elle posait sa main sur sa tête et frottais avec une force un peu supérieure à la moyenne. Heureusement qu'elle contrôlait ses pouvoir. Y compris sa télépathie qu'elle savait inutile pour le moment.

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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Ven 01 Avr 2016, 10:29

STAND UP AND (SCREAM) WHILE THE REST OF THE WORLD WON'T MAKE A (SOUND)
Déglutit. Y a comme un déclic au milieu du brouillard de son esprit cassé, mortifié par les pics de douleur ; elle aurait pu garder son calme si tout son corps ne se sentait pas menacé depuis plusieurs heures, s'il n'avait pas assimilé la chasse de plus tôt aux courses-poursuites destinées à fuir ses geôliers. Elle n'aurait probablement pas perdu toute retenue si tes jolis discours n'avaient pas été agrémentés d'un geste aussi méprisant que platement douloureux.

« — Tu cherches à attirer les miens dans l'espoir de trouver quelqu'un qui te permettra de te défouler encore plus. »

Cette fâcheuse manie d'imposer des réactions, de justifier les actes de Midona à travers une puérilité presque outrageante – elle ne dit rien, se complaît dans un silence dénué de tout respect et son sourire s'étale fièrement le long de son visage assombri. Le calme avant la tempête, qu'ils auraient dit en voyant ses yeux morts briller d'une terne lueur, rare éclat de lumière au milieu de son faciès. Elle se sent mal, la traumatisée ; mal d'être ainsi accusée, pratiquement acculée par des affirmations aussi fausses que déplacées.

« — J'aime l'alcool, mon chagrin n'a rien à voir avec ça. J'ai fini de pleurer les personnes que j'aime depuis une dizaine d'années. Que veux-tu, je suis sensible aux vices humains. Comme tout mortel. »

Elle claque des doigts, provoquant son joli pouvoir. Et elle te rend aveugle, dans un dernier sourire. Elle utilise toute sa concentration pour enlever chacun de tes sens, ne laissant que l'ouïe, pour que sa voix te berce. Et elle éclate de rire, se soustrait à ton emprise fluette et – et ses serres reprennent place sur ton col, son autre main se ferme en un poing griffu et elle l'abat sur ton visage pâle une deux cinq fois, chacune plus sèche, chacune plus haineuse et sans jamais que son sourire ne s'efface. Elle recule bien vite cependant, essuyant ses doigts sur son t-shirt.

« — Désolée, t'avais une mouche sur la gueule. J'en ai la phobie, tu vois, c'est incontrôlable. Nouveau coup de langue sur sa lèvre inférieure, elle soupire. Maintenant, t'es gentille, tu fermes ta gueule. Autant te le dire de suite, chacune de tes jolies affirmations était fausse. T'as foiré de A, à Z, en passant par l'alphabet grec et tous ceux japonais. Bien joué, sombre conne. »

Elle aurait pu en rire, elle aurait pu rester dans cette ambiance moqueuse de vieille sarcastique grincheuse mais l'envie est passée, le désir de provoquer laisse place à celui d'arracher cette saloperie de tête blonde du reste de son corps tout aussi mort que les yeux de Midona.

« — Bon, on reprend à la source. En sachant que j'ai probablement dix fois ton âge, si on prend mes plans cul et qu'on divise leur nombre par dix – si tu veux une calculette, ta gueule en est une suffisante, si tu veux mon avis – alors peut-être que le résultat sera supérieur au tien, certes. Mais mon hypothèse restait que tu n'étais qu'une petite salope et, encore une fois si tu veux mon avis – en fait, que tu le veuilles ou non je m'en bats les couilles avec une putain de poêle en fonte – ton attitude me conforte dans cette idée. Le venin sort avec plus de ferveur que les prières d'un pasteur en pleine messe du Dimanche, plus elle parle et plus sa langue claque contre son palais, plus ses syllabes sont sifflées et ses s se noient, roulent dans sa bouche. Ensuite, ma chérie, tu devrais chercher dans un dico la signification de sarcasme, parce que franchement, j'ai l'impression de parler avec une demeurée – cela dit, c'est sûrement le cas. Second degré, ça te parle ? »

Soupir désabusé, elle se sent ennuyée d'être à tes côtés – ton absence d'humour la rendrait folle, si elle en avait quelque chose à foutre. Mais son ton devient plus grave, plus menaçant et oh, son sourire disparaît dans l'instant.

« — Et fais pas comme si tu connaissais mes réactions, mes raisons ou encore quoi que ce soit me concernant de près ou de loin. Tu sais rien de moi ma puce, pas plus que j'en sais sur toi – à la différence près que, moi, je m'en balance. J'ai jamais cherché à attirer les tiens, ils peuvent crever la gueule ouverte avant que j'tente la moindre incantation pour les faire venir à moi. Pour te faire une idée, j'préfère me faire enfoncer un porc-épic enragé dans le rectum que d'avoir un suceur de sang collé à ma jugulaire. Tout en parlant, elle tapote la veine en question – avance de quelques pas. Soulevant le vent autour d'elle, à mesure qu'elle avance dans son discours. Jamais l'un d'entre vous ne me mordra ; ni toi, ni ta sœur, ni ta mère ni même quelque membre de ta putain de famille de consanguins. Allez vous faire enculer. »

Elle tourne autour de ta jolie tête blonde, sans te toucher ; lâche son emprise sur tes sens en claquant une ultime fois des doigts, avant que l'air la berçant ne se propulse dans ta direction pour te faire tomber.
« — Bordel, vous m'cassez les couilles à affirmer sérieusement que j'fais ça par besoin d'attention. J'ai pas besoin d'la vôtre, pas plus que j'ai besoin de te faire du mal ou de me foutre de ta gueule. J'fais ça par plaisir et, ma poule, t'aurais été une petite humaine insignifiante que j'taurais brisé la nuque à l'instant où t'aurais ouvert ta gueule de dinde épileptique. »
HRP ça va midona s'énerve pas trop m d r
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Mar 05 Avr 2016, 10:40

Ruth n'avait pas gardé son sang-froid, en même temps, elle n'étais pas connue pour être la plus tempérée des personnes. Elle préférait de loin être celle qui s'écraserait pas devant elle. Mythologique ou pas, ça ne changeait pas sur le fait qu'elle ne laisserait pas cette femme, ou cette loque lui rouler dessus avec son rouleau-compresseur. Elle parlerait encore, prétextant encore des choses la mettant en tort. Tout ça pour avoir raison, quel manque probant de maturité. Contrairement à cette folle, elle assumait ses actes. Elle plissait les yeux, la lumière n'avait jamais été son allié. Surtout le soleil... Mais ça, c'est une autre paire de manches. Elle frappe, mais la douleur n'est rien. Elle est là, mais la vampire a vu pire que ça. Elle s'excuse faussement, elle l'entends, le mensonge dans ses paroles. Elle voulait sûrement qu'elle se taise, juste par pure contradiction et parce qu'elle était une bavarde, la pire de toutes. Elle argumentait, mordant à l'hameçon de sa propre provocation. Elle mettait un point final à son discours haineux en mettant sur le tapis, le sarcasme. Le second degré. Comme si elle n'avait pas le choix. D'accepter ses remarques, simplement. Comme si elle était le savoir. Tiens, voilà une piste pour riposter. Elle n'aime pas les vampires, l'enseignante reste impassible, pas comme si elle n'avait pas l'habitude de sa manière de faire. Elle lâche un soupir, il est las.

« Je dois avouer que tu tapes dur, pour une crevette. Le second degré, je le comprends. Mais je ne penses qu'il est bien loin des mots que tu prononces, vu que tu me déteste, moi et ceux qui comme moi s'abreuvent du sang. Tu as beau avoir dix fois mon âge, question maturité, j'ai vu mieux et de la part de gamins. Ce n'est pas un peu de vent qui me fera tomber par terre. Il faudrait que ce cher Eole te donne un coup de main. Mais question sagesse, nous sommes rien face à Athéna. J'en viens à plaindre ce qui te sers d'image pour illustrer tes insultes. Me taire ? Ma chère, tu te lèves pas assez tôt pour ça. »

Elle provoque, elle sait qu'elle aura une réaction, ça fait un moment qu'elle n'as pas envoyé de vacherie. Encore là, elle est raisonnable. Car elle savait que tout donner ne servait à rien pour le moment. Elle n'irait pas jusqu'à dire des choses comme les siennes, elle n'était pas comme ça. Puis, bien qu'elle était loin de ses élèves. Elle avait appris à leurs côtés de pas trop réagir aux insultes. Comme quoi son boulot, malgré ses mauvais côtés était utile pour faire face. Il lui en fallait plus pour qu'elle s'énerve. Oui, elle était loin d'être en colère. Elle laissait cette demoiselle s'acharner. Si ça permettait de déchaîner cette haine, elle était volontaire. Si ça rendait d'elle une masochiste, qu'importe. Elle savait que ce n'était pas le cas. Elle préférait de loin être celle qui était témointe de cette haine, ça aurait été sa mère. Elle serait déjà entrain d'essayer de la tuer. Question fierté, elle était encore plus que toi, c'était celle qui lui avait appris à être ce qu'elle était. Ne pas se laisser faire.

« Tu vas encore frapper ? Il y a d'autres moyen pour exprimer toute cette violence qui t’habite, si une pauvre conne comme moi, c'est ce que tu penses, ne le nies pas. Je pourrais vérifier, mais pas envie pour le moment. Y arrive, toi en dix fois mon existence devrais avoir une dizaine de façon de faire. Tu as choisi la facilité. »

Ruth eût une pensée amusée pour certains de ses élèves qui diraient qu'elle avait basculer dans le mauvais côté de la force. Elle n'était pas aussi sage que ces personnages fictifs. Elle guidait en parlant de passé. C'était une manière de faire. Elle pouvait être utile comme inutile. Elle avançait sur ce chemin, semant les graines du savoir dans ces jeunes qui étaient bien l'avenir qu'elle. Bien plus que cette dragonne qui s'acharnait sur elle. Bien qu'elle vivrait sûrement après elle. Comme c'était navrant. Elle restait là et croisait ses bras. Ses blessures, elles pourraient les soigner plus tard. Ce n'était pas le premier coup qu'elle recevait.
Sang-Mêlée Dragon & Mordue

Fiche de personnage
Capacités & Armes:
Relations & Commentaires:




Midona P. «S» Valkyrie
Midona P. «S» Valkyrie
Sang-Mêlée Dragon & Mordue
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oathkeeper — mort.
J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
Re: ❝ stand up and scream // ruth | Mer 13 Avr 2016, 11:57

STAND UP AND (SCREAM) WHILE THE REST OF THE WORLD WON'T MAKE A (SOUND)
« — J'en viens à plaindre ce qui te sert d'image pour illustrer tes insultes. Me taire ? Ma chère, tu te lèves pas assez tôt pour ça. »

Le faciès décomposé dans un superbe pokerface, elle laisse quelques secondes s'écouler avant d'éclater de rire, étalant toute sa dentition pointue. Tes paroles la touchent avec à peu près autant d'intensité que si t'avais fait une réflexion sur la météo et elle en ronronnerait d'excitation, la dragonne.

« — Si tu l'dis. »

Mais elle se rend bien vite compte qu'elle n'éprouve plus aucun plaisir à susurrer des vacheries – lassée par ton absence de répartie elle s'ennuie des joutes verbales dignes de ce nom qu'elle aurait menées avec d'autres.
Alors elle cesse.
Elle s'étend en quelques soupirs et moues ennuyées ; l'amusement s'est effacé à l'instant où t'as ouvert ta jolie bouche et elle t'en aurait arraché les crocs pour te voir pleurer, saigner et peut-être mourir à ses pieds. Mais Midona n'est pas le genre de personnes qui trônent dans l'excès, nourrissent leur rancune sans se fier à ce qui les entoure. Et elle a conscience que c'est aussi utile que d'offrir une paire de mitaines à un putain de manchot – et elle a conscience que ton mépris l'énervera bien plus vite que n'importe lequel des coups qu'elle pourrait recevoir.

« — Tu vas encore frapper ? Il y a d'autres moyen pour exprimer toute cette violence qui t'habite, si une pauvre conne comme moi, c'est ce que tu penses, ne le nies pas. Je pourrais vérifier, mais pas envie pour le moment. Y arrive, toi en dix fois mon existence devrais avoir une dizaine de façon de faire. Tu as choisi la facilité. »

Ca tique dans son esprit et ses griffes poussent instantanément sur ses doigts, lui ouvrent les ongles comme pour lui intimer de te déchirer la gorge d'un coup de serres. Mais elle se contente d'un sourire presque poli et son excitation redescend si vite qu'elle-même en serait surprise ; elle passe à côté de toi sans même chercher à te regarder dans les yeux et dépasse son corps à peine blessé par ses poings, ennuyée.

« — T'as la capacité d'attention d'un putain de moustique, c'est aussi relou que de parler avec ma grand-mère. Et pourtant, t'as l'âge d'un puceron. J'imagine même pas à quel point tes cours doivent être chiants, pauvres gamins forcés de supporter Blondie. La tête secouée d'un air infiniment triste, elle lève une simple main griffue comme pour te saluer. Va crever. »

Et elle avait été habituée au répondant d'Ike, à l'explosion des vampires qu'elle avait déjà fait chier tantôt – elle s'était accoutumée à des joutes verbales si intenses que cette discussion lui faisait l'effet d'une petite salade au milieu d'un McDo, d'un chocolat à l'alcool au milieu d'une boîte de Lindt et d'un tas de comparaisons similaires. La démarche légèrement boitante à cause des blessures couvrant son corps maigrelet, elle pousse le vice jusqu'à sortir un paquet de clopes de la poche arrière de son short et s'en grille une en traçant son chemin, refroidie par votre conversation.
HRP bon beh du coup on peut arrêter là x)
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Re: ❝ stand up and scream // ruth | Jeu 14 Avr 2016, 20:00

Ruth étais habitué à ces mots, blasé par cette haine qui sortait de livre encore plus vieux qu'elle. Des choses vraies et des choses fausses. Tout ça parce que le sang, chose précieuse pour la vie était la nourriture. Comment verrait un végétarien accompli un grand carnivore, ni rien, ni plus qu'un monstre sans cœur. Elle n'avait aucune répartie digne de ce nom, aucun autre argument pour valider son besoin de voir la race de la blondinette être remise plus bas que terre. Elle avait beau vociféré, tout ce que la prof récolterai, c'était un beau mal de tête. Celui qui l'encouragerait à rester chez elle plus ou moins au calme. Elle parlait de ses cours qu'elle jugeait ennuyeux. Elle souleva un sourcil. Elle voulait vraiment savoir, qu'elle se mette à étudier au lieu de voir le monde sous le prisme de ce prisme vieillot.

Elle Partait en boitant, alors une réflexion vint à son esprit. Ne voulant ne plus la quitter. Elle se grille une cigarette. Elle rit simplement.

« Arrangée, madame la mythologique qui veut faire sa fière. Tu te demandes pour mes cours, sachent qu'ils sont appréciés par la plupart des étudiant, car contrairement à notre discution, je me donne le moyen d'intéresser mon auditoire, ce qui n'est pas le cas avec toi, vu que de toute façon, tu te balances de ce que je dis. Au lieu de t'entraîner à la danse des canards. Tu ferai de trouver d'autres sujet que ta haine, sur ce, je me tire. Et pour mourir, crois-moi, ce n'est pas prévu. »

Elle sautait sur ses pieds alors jugeant rapidement la situation, elle faisait son chemin marchant rapidement, ce n'est pas comme si elle était pressée. Elle avait d'autres à faire que donner une énième leçon à une gamine qui ne voyait rien en elle que ce qu'elle était censée être. Comme si tous les loup-garous, ces ennemis naturels étaient des sacs à puce. Les jugements que dépeints les autres sont durs à faire partir, une tâche persistante de cette société. Mais que pouvait-elle y faire. Elle préférait nettement rentrer, elle avait d'autre dragon à fouetter, pure façon de laisser cette femme loin d'elle sans frapper. la violence ne menait qu'à la violence. Elle sifflait un air récent, celui qu'elle avait entendu tant de fois dans les couloirs, celui que les étudiants écoutaient en groupe en disant des choses qu'elle avait parfois du mal à saisir. Ces jeunes avec leurs langues codés. Un peu comme des Léonard de Vinci. Ce qui devait beaucoup innerver ce cher prof de Sanctuarien. Il devait en voir des vertes et des pas mures.

C'est un peu moins déchiré qu'elle était sortie de la montagne, un long chemin l'attendait, alors, elle préférait de loin se fier aux transports en commun, se fondant dans la masse de personnes. Ce qui n'était pas si facile, quand on avait le charme naturel. Parfois, ce qu'elle pouvait maudire ce côté de sa race. Normal ne faisait pas partie du critère de beauté de ceux qu'elle pouvait dire les siens.




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