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 I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey]

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I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Sam 28 Mar 2015, 22:11




« I'm so sorry ... Not having held you in my arms»


Mal à la tête, c’est la première chose qui lui venait  en ce levant. C’est étrange comme c’est quelque chose qui vient rarement, mais fait super mal à sa petite caboche. Se frottant les yeux, la sieste n’a pas suffit pour la faire passer. Avançant doucement vers le point central du cirque, il est grand temps de se préparer !

Rose lui coiffe les cheveux pendant que June met ses lentilles violettes pour lui donner un côté fantasy, de plus ça va avec sa tenue donc autant ne pas les oublier ! Se frottant un peu le visage de poudre pour pas que le visage brille sous les projecteurs de la scène. Le corset bien serré, les bottes enfilé et le chapeau mis, la voilà toute prête pour le show. S’étirant doucement pour ne pas choper de crampe aux jambes, la femme lit le résumé du spectacle. Aujourd’hui Lyvion est la personne avant la pause, donc ça veut dire qu’une personne du public va venir. Le dompteur est toujours prévenu, pour qu’il choisisse le meilleur animal pas du tout dangereux, car finir avec une scène gore n’est pas du tout une bonne idée.

La tête tape encore plus fort, mais il faut faire comme ci de rien n’était, June doit mener le spectacle comme il faut, essayant de ne pas ruiner le maquillage sur son visage, elle regarde derrière le rideau la foule s’accroitre dans les tribunes. Mais,  elle n’est pas stressé, au contraire ! Elle n’attend que ça de faire sa princesse. Cette fois elle doit apparaitre tout en haut d’un pilier et sauter comme une star ! C’est ainsi que le show commence.

« LE SHOW VA COMMENCER ! »

Dit-elle en hurlant et disparaissant dans une lumière aveuglante ! Sa vitesse surcroit est tellement pratique pour disparaitre et apparaitre comme ça ! Regardant les mises en scène de chacun, apparaissant à chaque fin ! Laçant des boutades stupide, la tête semble ce calmer doucement. Un sourire sur les lèvres, voilà maintenant la suite que les gens on un peu peur, une personne du public va approcher le lion de Lyvion ! C’était un choix tout à fait judicieux, au moins il est bien élevé. Sa petite prestation fini, madame Loyal apparait à côté de lui le sourit au lèvre et levant la main !

« Tout le monde ! Celui qui a le numéro 54 ! Doit venir vers nous ! Promis, je le mangerais pas ♥ »

Riant un peu, tout le monde se hâte de regarder leur billet. C’est alors qu’elle voit une femme lever la main avec le billet, la demoiselle approche de la sortie de tribune. Mais, c’est alors qu’elle voit que la femme tient un enfant tout timide.

« C’est mon petit qui a gagné, mais il ose pas.  dit-elle en riant
-Oh trop choupi, vous en faites pas ! »

Le prenant doucement, le petit se laisse faire en serrant un peu contre June. Sentant comme une chaleur agréable, elle avance doucement avec un gamin qui semble avoir 5 ans au plus. Elle approche Lyvion et son lion, bien sûr tout est calculé, June a déjà fait ça. Le posant entre les deux et s’accroupissant à côté pour le rassurer. Elle tend la main vers le lion qui s’approche pour se frotter.

« N’est pas peur, c’est une grooosse peluche ! »

Le petit tend un peu la main, mais recule un peu de peur. Gonflant les joues, il approche bien convaincu et pose sa main en fermant les yeux. Les rouvrant étoiles dans les yeux, il frotte sa main en riant contre. C’est alors que June décide de le mettre sur son dos bien poilu. Pas très rassuré il essais de tenir.

« Aller fait coucou à Maman ! »

Dit-elle en lui pointant sa maman qui regarde un peu inquiète, il est quand même sur un dos d’animal féroce. Pourtant c’est bien une grosse peluche ! Il avance doucement en suivant Lyvion qui lui fait faire tout le tour. Le petit est vraiment heureux. Le tour terminé, June rit en regardant Lyvinou avec un grand sourire.

« C’est bon t’es papa Lyvion on l’adopte ! Félicitation ! C’est ton enfant… »

C’est ton enfant
C’est ton enfant
C’est ton enfant


C’est mot résonne d’un coup dans sa tête… Mettant sa main contre sa tête, elle voit de plus en plus flou… Reculant doucement… Elle se sent d’un coup très lourd et s’effondre en arrière. La lumière l’aveugle et n’arrive pas à  bouger. Se tenant la tête qui la fait souffrir de plus en plus, puis d’un coup ses bras se laissent tomber et ferme les yeux…

« June ! Oh, la moche, tu m'entends ? »

Elle sent une petite claque sur la joue, mais ne voit plus rien du tout… Son corps ne veut pas bouger, elle entend le public paniquer… Le petit pleurer, ses pleures résonne comme quelque chose d’affreux dans sa tête… Quelqu’un pleure…  

« June ? »

Son les derniers mots que tu entends de cet homme proche de toi… Avant qu’un silence ne se fait. Tout est noir, comme souvent dans ta mémoire tout est noir. Puis des cries se font entendre, elle entend un bébé pas loin… C’est quoi ce bébé ? Pourquoi un bébé ? Cherchant à voir quelque chose. Des paroles se font entendre.

Tu ne vas tout de même pas tuer un enfant !

Rose ? Pourquoi rose hurle-t-elle ? Elle n’a jamais entendu sa sœur hurler comme ça… Tuer un enfant ?

Ils ne la pas le méritent !
Laisse-les en vie....
Je refuse de voir cette horreur !
Laisse-moi m’en occuper…  … Je vais les faire disparaître autrement


Les pleures continue encore et encore… Se mordant la lèvre, June essai de comprendre ce qui se passe, bien que ce soit trop flou… A qui parle rose ?! Qui est cette personne qui parle ? Cherchant le moindre petit indice.

Tu peux lui donner un nom ?


Un silence assez long se fait sur le coup.  June aussi attend cette réponse. Mais comme pour la narguer, elle ne semble pas venir. Puis une image d’un bébé aux cheveux noirs apparait devant elle, il pleure encore… C’est lui.  Voulant approcher la main, il s’éloigne. June voulait hurler un prénom, elle avait envie de hurler quelque chose au bout de sa langue… Les larmes commencent à couler, pourquoi pleurer ? Pourquoi s’attacher à cet être ? Ce prénom semble ne pas vouloir sortir, la scène se fait sans son… June hurle un prénom qu’elle n’entend pas ! Le bébé disparait lentement devant ses yeux impuissants… Se sentant d’un coup tomber dans les ténèbres, tendant encore la main le plus qu’elle peut pour l’attraper…

« ALEIIIIIIIIIIIT ! »

Ouvrant les yeux d’un coup, la vampire respire rapidement… Sa poitrine prête à explosé, recherchant un point de repère quelque part… Faisant de gros yeux complètement paniqué. Qu’est-ce qui se passe ? Se frottant les joues, la femme sent bien que des larmes ont coulé.

Le premier rayon de soleil lui caresse la joue doucement. Se levant doucement, la femme titube un peu. Sa tête pleine d’image plus étrange que d’autre. Elle atteint la caravane de Rose… Ouvrant la porte assez fortement. Rose a fait un bond au point de se piqué le doigt de son aiguille.

« June ! Tu vas bien ?!
-Ro…Rosy
- Tu vas avoir froid dans cette tenue
-Rose….
-Oui June, tu es toute pâle qu’est-ce qu’il y a ?
-Est-ce que…. J’ai eu un enfant ?

Un silence ce fait assez pesant. Rose regarde June avec de gros yeux, alors que June la regarde comme terrifié.

«No...Non ! Bien sûr que non June ! Tu n’as pas eu d’enfant voyons !
-….
-Tu n’as jamais…Enfin voilà allé retourne te reposer dans ta caravane ! »

June se fait un peu pousser pour aller dans sa caravane. Pour la première fois, étrangement, June sentait le mensonge le plus douloureux de sa vie… Rose vient de lui mentir, elle n’a jamais coupé aussi vite à la conversation. Se mettant en boule dans son canapé, essayant de comprendre le pourquoi… D’après ce qu’elle a comprit, un homme voulait tuer le bébé… Le père ? June aurait eu une relation avec un homme qui ne voulait pas d’enfant ? Elle ne connait pas cette voix…  Se serrant les cheveux, essayant de comprendre le moindre  indice… Mais rien.

Avec beaucoup de difficulté, la demoiselle se lève pour aller dans sa salle de bain. Fixant le miroir en penchant la tête… Prenant un coussin pour mettre dans sa nuisette… Elle n’a pas le souvenir d’avoir eu un ventre si gros. Se frottant le ventre-coussin…  Puis le retirant en se frottant son propre ventre, aucun souvenir ne lui vient comme ça… Ses yeux vert  se regarde de plus prêt dans le miroir… Pourquoi rien ne vient ! Pourquoi !

« Il avait les cheveux noir… il s’appelle Aleit ? Oui je crois… mais il a quel âge ? Il est ….vivant ? Est-ce mon enfant… mais je suis qui à la fin… »

Se laissant glissé contre le mur en pleure, serrant son coussin de tout ce qu’elle peut avec un gémissement… Reniflant un peu, la femme se lève enfin pour aller s’habiller… Prenant toujours des habits tout aussi mignons qui ne font pas son âge. Sans prévenir qui que ce soit sur les ordres de Lyvion. La demoiselle enfile son manteau et part en courant du cirque vers la capitale. Malgré le temps qui semble de plus en plus noir. La femme court.

Arrivant devant une grande bâtisse, la demoiselle avale sa salive… Regardant tout les enfants qui court ici, passant le portail et scrutant le moindre… Non, aucun ne lui ressemble, la femme ouvre la porte pour aller à l’accueil..

« Excusez-moi… Vous n’auriez pas ou avez eu un enfant aux cheveux noirs du nom d’Aleit… Ca doit être un vampire.. »

La dame regarde dans son registre électronique, tapant des mots clefs pour aider dans la recherche. Mais un non de la tête se fait de la part de la dame. Détournant le regard, June hoche la tête et repart doucement. Le prochain est peut être le bon ? Regardant encore une fois le moindre petit qui court, non personne ne lui ressemble. Reposant encore cette question, le non c’est encore une fois fait.

C’est ainsi qu’avec sa grande vitesse, elle a fait presque toute les villes de SOH… Avec le même rythme, on regarde les enfants, on demande… Mais la réponse était la même tout le temps… Non. Sortant du dernier qu’elle avait trouvé qui était une église, la femme ferme le portail et avance comme un robot…  Sous cette pluie qui commence à se faire de plus en plus forte… L’orage gronde un peu au loin. Mais peut importe les gouttes de pluie qui se perle sur son visage, au moins cela fera office de larme. Est-ce qu’elle la rêvé ? Son esprit lui a joué des mauvais tours ?

Ouvrant la porte doucement pour rentrer dans une taverne au chaud… Trempée mais pas grave, la femme s’assoit à une table un peu seule... Tient c’est ici qu’elle c’est lié d’amitié avec Io… Lui ne doit pas avoir de soucis comme elle. Soupirant un peu et regardant le paysage sombre se faire laver par la pluie.

Un serveur l’approche avec un petit sourire, lui demandant ce qu’elle veut. June n’a pas envie de boire, mais si elle ne boit rien, la femme soupir et commande un verre de sang, après tout autant prendre un truc bon. Bien qu’elle en a peu envie. Voyant le verre se poser délicatement en face d’elle, c’est dans ses pensées qu’elle repart.

Pourtant, dans cette taverne mal famé, un mec assez relou vient s’assoir en face d’elle. Ce qui irrite un peu la demoiselle qui n’aime pas ça du tout. Un vieux pervers, c’est sur qu’il n’y a que ça. Avec cette pluie, tout le monde rentre ce mettre à l’abri de toute cette flotte !

« Salut poupée, t’es bien mignonne !
-….
-Alors on fait quoi de sa petite vie ?
-…ksss
-On s’énerve un peu ? Allons calme toi ! »

Il approche la main de celle-ci avec un sourire assez vicieux. June tourne le regard vers lui avec une tête complètement dépité. Lui saisissant le col assez violament, faut pas la chercher parfois.

« Essais juste de me toucher, et je vais t’apprendre l’effet que ça fait de ressembler a une éponge qu’on sert tellement fort que tu vas me supplier de te tuer ! »

Le mec semblait tout pale quand il a vu les crocs de la femme presque sortir pour se jeter comme lion enrager. Le lâchant et se rasseyant, la femme soupir longuement et regarde le reste des gens qui s’éloigne un peu. Encore une fois, June fait peur parfois. Au moins, ceux qui sont là on comprit qu’il ne faut pas s’assoir ici, au risque de souffrir. La Yield serre un son vêtement, c’est bien mignon de savoir hurler… Mais pourtant tu ne l’as pas trouvé…  Pourtant si tu savais pourquoi…




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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Sam 28 Mar 2015, 23:41

I'm so sorry... Not having held you in my arms
Tu t'éveilles dans une piaule enlacée de ténèbres. Pas une lumière ne filtre de la moindre interstice. Rien. Rien que le noir absolu qui t'englobe, qui te berce. Qui ne te permet pas de distingue quoique ce soit. Pas la moindre ombre. Pas même celle de ta main que tu rapproche de ton visage. Absolument rien. Juste le néant d'une pièce sans fenêtre, résolument close, sans lumière. Tu aurais presque l'impression de flotter, si tu ne sentais pas ton corps s'enfoncer dans le matelas de ton lit.

Quelle heure est-il ? Tu ne sais pas. Tu as perdu toute notion du temps. Une heure du jour ou une heure de la nuit ? Rien ne te permet de le savoir. C'est comme être dans une autre dimension. Un autre espace-temps. Mais tu as conscience de l'endroit où tu te trouves. Ta chambre. Ou  plutôt l'une de tes chambres. Celle que tu as aménagé dans une cave. Celle sans fenêtre qui te promet cette obscurité totale, perdue entre quatre murs de béton creusé sous le planché de l'entrée. Celle qui te rappelle, par ses ténèbres et sa froideur le petit débarras où ta mère t'enfermait, lorsque tu vivais encore avec elle à Berlin-Est.

Ton corps élimine les derniers résidus de morphine tandis que tu te redresses, déposant tes pieds nus sur un sol de ciment, tout aussi nu. Froid et irrégulier. Désagréable. Tu n'y prêtes pas attention et te relèves. Tu quittes la douceur du matelas et ton crâne rencontre la dureté d'un plafond trop bas pour toi. Tu n'es pourtant pas spécialement grand. La douleur brutale et lancinante se répands dans ton crâne. Tu n'y prêtes pas plus d'attention. Dans quelques secondes il n'en restera rien qu'un souvenir que tu as déjà oublié.

A tâtons, tu longes le mur sur ta gauche jusqu'à ce que ta main quitte le béton pour s'accrocher à un barreau de métal. Froid. Encore. Mais tout était froid ici. Le sol. Les murs. Ton cœur.

Tu t'accroches à ce barreau. A cette échelle. Et lentement, tu grimpes. Tu t'extirpes de cette chambre noire, de cette cave. Tu t'extirpes des ténèbres et ressort dans la lumière d'un couloir illuminé de trop grande fenêtres. Il faisait jour dehors. Pas un jour ensoleillé. Mais jour. Et pour toi qui sort des ténèbres, cette pâle lumière est aussi forte qu'un soleil.

Tu ressors. Tu refermes derrière toi la trappe, tu la scelles d'un tour de clé que tu pends à ton cou. Tes pieds nus arpentent le sol d'un couloir vide. Il n'y a rien ici. Rien à part toi. C'est chez toi. Une maison de solitude.

« Greta? »

Aucune réponse ne résonne à tes oreilles. Rien de plus que le silence. Elle a du sortir. Partir faire un petit tour dehors. Elle veillait sur toi, mais n'aimait pas rester avec toi dans les ténèbres. Elle restait au début. Puis s'en allait. Tout le monde s'en allait.

Tu ne la cherches pas. Elle reviendra. Greta revient toujours, elle. Tes pieds nus avancent sur le bois vernis. Tu avances vers l'entrée. Tu fixes la porte. Est-ce que tu veux sortir ? Tu ne sais pas. Peut-être. Peut-être pas. Ton regard se perd dehors. Sur le ciel pâle. Pas vraiment bleu. Pas vraiment gris. Tu te baisses. Tu enfiles une paire de chaussures. Tu glisses ton écharpe rouge habituelle autour de ton cou. Tu n'en n'as pas besoin, mais elle ne te quitte jamais. Ta main s'égare sur la poignée avant de la tourner. Tu sors. Tu ne refermes pas derrière toi. C'est inutile. Il n'y a rien auquel tu tiennes dans cette maison. Ce qui t'es précieux, tu le gardes sur toi. Où derrière cette trappe dont la clé pend à ton cou.

Tu erres sans but. Comme depuis des années. Tu ne sais pas où tu vas. Tu ne sais pas où tu veux aller. Tu avances juste. Tu percutes quelques personnes. Tu ne leur accordes aucun regard. A peine ta bouche formule-t-elle un « pardon » que tu ne penses pas. Une simple civilité. Tu avances simplement. Tu tournes parfois. Tu te perds dans des rues que tu connais.

La première goutte s'écrase lourdement sur le paver d'une ruelle. Tu ne l'entends pas. Tu poursuis ton chemin inconnu. D'autres gouttes s'effondrent du ciel. Quelques une s'échouent sur toi et tu lèves les yeux vers le ciel. Le ciel pâle. Plus gris que bleu.

Tu ignores la pluie. Tu continues. Et bientôt, c'est une averse qui s'abat sur toi. Des torrents de pluie. Une pluie qui pourrait presque te noyer. Tu n'y fait pas attention. Ce n'est pas quelque chose d'important.  Pourtant ta marche finit par s'arrêter devant une porte. Une large porte. Tu lèves les yeux. Tu lis. Taverne de Dionysos.

Tu avances. Tu entres à l'intérieur. La chaleur t'agresse la peau, toi qui est tant habitué au froid. Tu plisses les yeux. Tu as mal. Tu n'aimes pas la lumière qui règne ici. Tu n'aimes pas le bruit qui se fait entendre. Pourtant tu continus d'avancer. Tu entres dans cet endroit trop chaud et trop bruyant.

Tu avances d'un pas lent. Tes yeux regardes autour de toi, un peu comme si tu venais de te réveiller. Des tables. Des gens assis à ces tables. Un comptoir. Un homme derrière le comptoir. Tu voudrais un endroit tranquille. Un endroit désert. Mais à cause de la pluie, tout le monde s'entasse dans la moindre bâtisse.

Tu avances. Le bruit s’amplifie. Tu n'écoutes pas ce qu'il dit. Tu cherches un endroit où te tenir tranquille. Au moins le temps que la pluie cesse. Tu n'as besoin de rien d'autre. Puis le bruit s'arrête. Brutalement. Et tu en restes surpris. Tu étends ton regard vers un monde un peu plus vaste. Juste un peu plus. Et tu vois ce beau monde faire quelques pas en arrière. Tu ne sais pas pourquoi. Tu n'as pas écouté. Tu es resté dans ta solitude.

Tu les as vu s'éloigner de quelques pas. Tu as vu une jeune femme seule. Comme la raison de leur recul. Tu n'y fais pas attention. Il y a moins de bruit. Il y a un espace de tranquillité et de vide. Tu t'y engouffres. Tes pieds avancent sur le parquet trempé de la taverne. Tu avances jusqu'à la jeune femme et sans prendre garde au monde qui t'entoure, tu t'assois à une chaise d'écart qu'elle.

Tu ne l'as pas regardé. Tu n'as pas dit un mot. Tu t'es juste assis, et soudain tes yeux aussi noirs et vides que les ténèbres de ta chambre ont croisés les siens. Des yeux verts qui te rappelèrent quelque chose que ton esprit ne fut pas capable d'identifier. Comme un vieux souvenir immatériel. Un fantôme.

Tu ne sais pas pourquoi, ça fait un flash et ça fait mal. Tu détournes les yeux. Ta main vient remonter ton écharpe sur le bas de ton visage. Tu veux juste sécher et partir. Mais il y a encore quelque chose qui te retient, et ce n'est pas l'humidité flagrante de tes vêtements.
kingyo pour zephyy




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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Dim 29 Mar 2015, 18:39




« I'm so sorry ... Not having held you in my arms»


Est-ce qu’il va bien ? Est-ce qu’il est vivant ? Les questions sont de plus en plus frustrantes, June ne trouve aucune réponse à ces questions qui font mal… Quel âge il a ? Est-ce qu’il mange bien ? Est-ce qu’il souffre ? Le cœur qui bat dans le corps de June lui fait mal. Quelle maman pitoyable, incapable de se souvenir d’un enfant qu’elle a eu… Mais est-ce la vérité ?


Est-ce encore un piège des sans cœur qui la poursuit ? Ces images sont-elles les siennes ?! Est-ce qu’elle les à déjà ne serait-ce vraiment vu ? Le bébé qui pleure est-il réel encore ? Serrant sa robe, les cheveux dégoulinant d’eau froide… Il fait froid.  Elle a beau pensée fort, il ne répondra sûrement pas… Peut être qu’il ne se souvient de rien, ses yeux vert regarde le verre remplis de sang. Le bruit est insupportable, mais au moins on lui fout la paix dans son coin. Se frottant les épaules de façon à se réchauffer un peu, mais c’est aussi un froid dans son cœur qu’elle ressent… Peut être qu’elle aurait du en parler à Lyvion ?

Elle fait un non de la tête, elle ne veut pas encore l’embêter avec sa petite vie, déjà la soirée de shopping a mal tournée par sa faute… Sa suffit d’emmerder les autres comme ça avec ses problèmes. June est une adulte, c’est ce qu’elle se dit, voulant gérer toutes ses émotions toutes seule… C’est ridicule de ne pas se comprendre soi même…Idiote.

Buvant une petite gorgée, la femme se serre un peu les bras, pour chercher un tout petit peu de chaleur… Se mordant la lèvre avec juste l’envie de serrer un petit être qui pourrait être son bébé… Il est vivant… c’est ce qu’elle se répète encore et encore. Se frottant un peu les yeux, la femme détourne son regard de la fenêtre montrer un paysage triste, pour voir un peu dans la bâtisse ce qui se passe. Mais aussi vite que dis,  son regard percute un obstacle noir.  Le regardant de haut en bas… Ses cheveux était d’un noir corbeau, tout comme ses yeux en faites… June ne le lâcher pas du regard… Bien qu’elle ne sait pas trop pourquoi. Les yeux noirs, les cheveux noirs… Cette image la hante un peu plus encore. Il est lui aussi trempé jusqu’au os.

Non la vie n’est pas aussi sympas, lui rendre son fils comme ça ? Et puis quoi encore. Si la vie était si sympas, pourquoi ne lui dit-elle pas pourquoi ses souvenir sont comme du savon… qui on fondu sous la pluie appelé la vie. Pourquoi tout le monde fait comme-ci de rien n’était ? Ca ne va pas ! June ressaisit son verre à pied et boit un peu, histoire de se calmer. Voyant que le jeune homme ne prend rien, elle cligne des yeux.

« Si tu ne prends rien tu vas te faire virer d’ici. »

Avec un ton un peu mou et froid… C’est bien le moment de ce montré méchante. Mais ne rien savoir t’énerve. Soupirant un peu, comme dans un semblant de geste, tu lui pose un tas de pièce devant lui. Au moins lui ne fait pas chier comme le vieux pervers.  Bien que peut être c’est une punition pour toi-même ? Il est comme lui… Enfin en vingt fois plus grand.

« Puis vu la pluie qui tombe, ce n’est clairement pas le moment de te faire virer… »

Le bruit de la pluie résonne comme un écho pour appuyer tes paroles. Mais, cela ne lave pas ses souvenirs en miette… Aleit, tu es où ? Répond…

« …Ce temps est vraiment énervant, justement quand je cherche quelqu’un…Je n’ai pas le temps de rester ici… »

Dit-elle en se serrant les bras, dans sa rage bien a elle… Peut être qu’il était sur terre ! Il faut aller sur terre ! Mais, il y a des milliers d’orphelinat en tout genre…C’est foutu… Peut être que quelqu’un pourrait pirater des donnés ? Ou pire le trouver juste comme ça…en claquant des doigts. Baissant la tête, la femme n’a aucune idée de quoi faire… Se mordant encore une fois la lèvre jusqu’au sang. Bon, comme ce n’est pas classe, elle s’essuie un peu la lèvre avec son mouchoir qui se tient de rouge.

« Peut être que je vais devoir trouver une personne qui s’y connait en…Infor…matoque ? matique… Enfin… »

Le disant tout haut comme pour vider sa tête de toute sa pensée qui lui empêche de se détendre un peu, bien qu’elle ne veut pas perdre en mémoire le visage de ce bébé si doux… Aleit..



C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E




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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Dim 29 Mar 2015, 19:54

I'm so sorry... Not having held tou in my arms
Tu as prit place sur cette chaise. L'espace autour de toi est tranquille. Le bruit a reprit sa place dans le fond, mais tu n'y fait pas attention. Tu l'ignores. Tu t'inventes un silence. Tu viens de t'asseoir et déjà quelque chose te dit de partir. Tu n'es pas à l'aise. Tu ne sais pas pourquoi. L'absence de Greta ? Tes vêtements trempés ? Cet endroi trop chaud, trop lumineux, trop bruyant ? Ou cette femme ?

Tu ne la regardes pas. Tu ne la regarde plus. Tes yeux se sont posés sur un verre abandonné et s'y sont accrochés. Tu ne regardes rien d'autre. Ce n'est pas la peine. Tu es juste là pour attendre. C'est ce que tu supposes. Tes pas t'ont menés ici, mais tu ne sais pas pourquoi. Qu'est-ce que tu fous là ? Tu serais mieux ailleurs. Sortir dehors sous la pluie ne te gênes pas. Ce n'est que de l'eau. Tu attraperas peut-être un rhume. Un rhume peut amener à une pneumonie. Une pneumonie peut amener à la mort. Tu devrais peut-être ressortir.

« Si tu ne prends rien tu vas te faire virer d’ici. »

Dans un réflexe, tu relèves la tête.Tes yeux lâchent le verre pour s'accrocher à ceux de cette femme. Verts. Encore. La chimère revient sous tes yeux mais tu ne parviens pas à l'identifier. Tu laisses quelques secondes s'écouler. Tes yeux cherchent quelque chose. Ce qui te dérange.

Puis dans ton silence, tu détournes le visage et regardes le verre. Des bruits de tintement parviennent à ton oreille. Tes yeux dérivent jusqu'à un petit tas de pièces. C'est elle qui les a mise là. Tu ne sais pas pourquoi. Tu ne le lui demandes pas. Tu n'as ni envie ni besoin de savoir. Tu restes fermé dans ton silence.

« Puis vu la pluie qui tombe, ce n’est clairement pas le moment de te faire virer… »

Tu ne réponds rien. Tu n'amorces aucun geste vers les pièces. Ni pour les prendre, ni pour les repousser. Tu les laisses là et attends. Si on veux te virer, tu paieras. Si on te laisse tranquille, très bien. Tes yeux retournent sur le verre. Il n'a rien de passionnant. Il t'empêche simplement de regarder ailleurs.

Tu n'as pas envie de te perdre à regarder ton environnement. Ce n'est pas la peine. Il ne t'intéresse pas. Tu ne reviendra sans doute jamais ici. Tu as vu ce qu'il y avait à voir. Tu n'as pas besoin de plus de détails.

Tu ne veux pas regarder la femme qui se trouve à une chaise à peine de toi. Quelque chose ne vas pas avec elle. Ou avec toi. Non. Rien ne va avec toi. C'est chez elle que quelque chose ne va pas. Ses yeux. Ils te parlent. Ils te disent quelque chose. Mais tu n'arrives pas à trouver quoi. Tu ne veux pas la regarder. Ca reviendra. Tu veux juste oublier. C'est la chose la plus simple.

« …Ce temps est vraiment énervant, justement quand je cherche quelqu’un…Je n’ai pas le temps de rester ici… »

Ton silence s'en trouve perturbé. Mais tu n'y peux rien. Elle est dans ton environnement direct. Tu ne peux pas l'ignorer simplement. Encore moins quand elle te dérange autant qu'elle le fait. Tu pourrais aller ailleurs. Mais ailleurs, les individus parlent plus. Plus fort. Tu te trouves à l'endroit le plus calme. En compagnie d'une femme parlant seule.

Tu n'en fait pas cas. Tu continus ton observation. Tu attends simplement. Quoi ? Tu n'en sait rien. Qu'il se passe quelque chose, tout simplement. Que la pluie cesse. Que quelqu'un vienne vers toi. Pour te virer ou non. Que tes vêtements sèchent. Que tu attrapes la crève et meurt.

« Peut être que je vais devoir trouver une personne qui s’y connait en…Infor…matoque ? matique… Enfin… »
« Informatique. »

Tu as parlé sans y penser. Sans y réfléchir. Tu l'as entendu buter sur un mot et tu l'as corrigé. Ce n'était pas prémédité. Tu n'as pas détourner ton regard vers elle. Tu as simplement ouvert la bouche et parlé de ta voix enrouée et cassée. Tu ne sais pas pourquoi. Tu l'as juste fait. Simplement. Tu n'as pas l'intention de t'intéresser à elle, en dépit de ses yeux.

Une ombre couvre le verre. Tu relèves légèrement les yeux. Un homme. Il te demande ce que tu veux. Toi ? Tu veux mourir. Mais cette réponse n'est très certainement pas approprié. Ce que tu veux ? Tu ne sais pas. Tes yeux s'égarent sur ton environnement. Sur les verres. Ils s'arrêtent sur celui de la femme. Rouge.

« ...Du sang. »

L'homme repart. L'ombre disparaît. Les secondes immobiles s'écoulent. Il revient. Un verre rouge vient remplacer l'autre. Ta main se lève. Elle fait glisser quelques pièces vers l'homme. Il les prend et part. Tu avises les pièces restante. Ta main va les prendre et les déposer sur la table de la femme.

Tes yeux croisent ses yeux. Une troisième fois. Verts. Toujours. Tu connais ce vert. Mais tu ne sais pas d'où. Tu ne sais pas ou tu ne sais plus. C'est une certitude pourtant. Tu les as déjà vus. Tu te détournes. Tu te redresses sur ta chaise. Ta main vient prendre le verre. Ton visage sort de ton écharpe et tu y trempes les lèvres.

« Merci. »
kingyo pour zephyy




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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Lun 30 Mar 2015, 11:38




« I'm so sorry ... Not having held you in my arms»


Le bruit de la pluie était vraiment de plus en plus fort. Mais, comme d’un coup, le bruit de cette pluie s’éteint dans la tête de June. Son regard se fait un peu plus gros. Cet homme a une voix si faible et roque. Pourtant, ce n’est pas cela qui fait peur à June, enfin ce n’est pas non plus de la peur en soit. Plus de la surprise qu’autre chose.

Cet homme a prit du sang, il a les cheveux noirs, les yeux noirs. Est-ce que c’est ? Non c’est impossible quand même. Serrant un peu le poing, la femme respire un peu comme pour ce calmer, il ne faut pas lui faire peur quand même. Reprenant le reste de ses pièces.

« De rien. »

Normalement, June aurait presque réclamé quelque chose en échange, mais ce n’est pas sa mentalité en ce moment même. C’est un vampire à côté d’elle, cela n’a pourtant rien d’extraordinaire, mais pourtant son apparence, sa race… Le moindre petit truc perturbe la femme maintenant. C’est que la vampire ne se sent pas du tout bien en fait, elle veut tellement retrouver cette enfant, qu’elle le voit dans n’importe qui ? Ce n’est pas vraiment une bonne idée de voir dans n’importe qui, l’enfant qu’elle croit avoir. Buvant un peu pour se calmer, la femme le regarde encore… Il va peut être se demander si ce n’est pas une perverse. Bien que peut être…

La femme se penche un peu dans toute la discrétion. Peut être que ? June essaie de se rapproche de plus en plus pour renifler l’homme à côté d’elle. Une odeur familière ? Quelque chose qu’elle connaît ? Oui, il sentait clairement le sang, mais ce n’était pas son odeur à elle. Bien qu’elle recule vite un peu gênée de faire une chose pareil quand même. Tu t’insulte de crétine toi même, se rapprocher aussi prés d’un homme comme ça juste car tu doute de tout, c’est vraiment pathétique.

« Désolé… »

Bien que ce désolé n’est que presque soupiré, comme si c’était normal de renifler quelqu’un comme ça dans une taverne. Se mordant un peu la lèvre, peut être quand parler un peu pour soulager ton cœur, c’est peut être un moyen comme un autre.

« Vous me faites un peu pensé à quelqu’un… Je ne voulais pas faire peur… »

C’est en se grattant la joue que la demoiselle parle, peut être que ce soulager va l’aider à ne plus prendre tout le monde pour son petit.

« Enfin, vous me rappelez mon bébé… Que je n’ai pas eu le plaisir de garder je vais croire… »

C’est tellement flou, que la femme ne sait pas vraiment comment dire ça. Serrant un peu les dents, la vampire tente de se détendre un tout petit peu, bien que c’est assez dur sur le coup. Son cœur bat beaucoup trop vite, il souffre ? Elle ne sait pas vraiment.

« Oh… moi c’est June Yield… »

Un petit sourire un peu idiot, bien qu’elle ne sait même pas pourquoi elle lui parle à lui. C’est ridicule se dit-elle. Pourquoi lui parler comme ça à lui, le barman est là pour ça… Non c’est ce jeunot que tu as envie d’entendre, peut être pour te persuadé que ce n’est pas lui… Peut être que Aleit est en fait mort depuis bien plus longtemps que tu ne le crois…? Pitié non.



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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Lun 30 Mar 2015, 16:09

I'm so sorry... Not having held you in my arms
Tes lèvres trempent dans le liquide rouge que contient ton verre. Le gout du sang, vieux comme le monde, couvre ta langue. Tu souffles. C’est fade. C’est froid. Tu bois pourtant jusqu’à la moitié de ton verre. Tu le reposes sur le centre de la table et le fixes. Tes lèvres sont rouges et ta langue les recouvre un instant.

« De rien. »

Ton regard dérive un instant. Son verre rouge. Ses yeux verts. Perturbants. Tu as déjà vu ces yeux. Mais tu n’as jamais vu cette femme. Elle doit te rappeler quelqu’un d’autre. C’est la seule explication. Mais tu ne sais pas qui.

Tu ne sais pas d’où vient la gêne que tu ressens. Parce que tu ne te rappelles pas ? Parce que ces yeux sont associés à quelque chose de négatif ? Parce que cette femme ne devrait pas te rappeler cette autre personne ? Tu n’en n’as aucune idée. Tes yeux reviennent se poser sur ton verre.

Tu ne veux pas y penser. Ta main vient remonter ton écharpe. Encore. TU n’as pas envie de te pencher sur ça. Ce n’est sans doute rien d’important. Il n’y a pas d’intérêt à s’y intéresser. Tu ignores à nouveau son existence. Résolu à ne pas y songer. Ce n’est pas la peine. Et si réellement c’est important, ça reviendra. Les choses importantes reviennent toujours. Surtout quand il est trop tard.

Tu t’es replongé dans un monde restreint. Tes oreilles ont créées un silence tout relatif. Tes yeux se sont perdus dans la contemplation sans intérêt de ton verre, quand tu sens une personne proche. Trop proche. Tes pupilles se dilatent en un instant. Tu tournes la tête et croises ses yeux. Verts. Eternellement. Tu y penses trop. Ce n’est pas bon.

Tu regardes la femme reculer rapidement. Qu’est-ce qu’elle faisait ? Qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Tu essayes d’y réfléchir mais tu ne trouves rien. Tu forces tes yeux à dériver encore. Tu ne veux pas regarder ses yeux. Ils sont trop présents.

« Désolé… »

Tu hausses les épaules. Il n’y a rien à répliquer. Tes pupilles reprennent une taille normale alors qu’elles retournent fixer le rouge. Le rouge. C’est plus sain pour ton esprit que le vert. Ta main se tend et tu reprends le verre. Pourtant tu ne bois pas. Tu fais tourner le liquide dans son contenant. Teintant le verre de rouge.

« Vous me faites un peu pensé à quelqu’un… Je ne voulais pas faire peur… Enfin, vous me rappelez mon bébé… Que je n’ai pas eu le plaisir de garder je vais croire… »

Déclic. Le vert. Ca te revient brusquement. Tu sais d’où il vient. Tu sais à qui il te fait tant penser sans savoir qui. Tu mords ta joue brusquement. Ta main se crispe sur le verre. Inoffensivement . Ce n’est pas comme si ton bras avait la force nécessaire pour le briser.

Tu le portes à tes lèvres. Tu vides son contenu d’une traite. Voila pourquoi c’était si dérangeant pour toi. Tu n’aurais pas put les associer spontanément.

« Vous avez les mêmes yeux que mon père. »

Les mêmes yeux que sur cette vieille photographie abîmée. Oubliée tout au fond d’une boite, sous un tas de lettres et de photos. Les mêmes yeux verts. Tu n’aurais pas penser à associer cette femme à cet homme. Mais le mystère est au moins résolu.

« Oh… moi c’est June Yield… »
« …Lindsey Wagner. »

Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu t’es présenté à ton tour. Un réflexe peut-être. Pas que ce soit important. Tu aurais tout aussi bien put l’ignorer. Tu ne l’as pas fait. Parce qu’elle est une mère qui a perdue son enfant et toi un enfant qui a perdu sa mère ? Stupide raison. Ca n’a pas de sens. Ces yeux verts te font penser n’importe quoi.
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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Mer 01 Avr 2015, 16:41




« I'm so sorry ... Not having held you in my arms»


Ce jeune homme est vraiment bien étrange quand même, plus tu le regarde, plus il te semble tellement être lui. Ta tête semble vouloir te faire croire juste ce que tu as envie de croire peut être. Détournant le regard de lui, après tout trop croire c’est perdre la raison.  Serrant ses mains entre elle, la femme soupir un long moment, pourquoi être autant perturbé par une chose peut être pas réel.

Peut être que c’est son imagination qui joue des tours avec la demoiselle ? Cela n’est pas possible, June n’a jamais vu vraiment de bébé comme ça réellement, donc elle n’a pas pu l’imaginé avec des traits aussi bien distinct.  Ce n’est pas de la divagation ! Il doit vraiment exister, mais il doit être loin de tout ça… loin d’elle, loin de son cœur. C’est tellement dur de décrire tout le ressentit de la femme en détresse qu’elle est.

Au moins, il avait un prénom c’est sûr ?  Oui, mais pas celui qu’elle voulait entendre. Étrangement, madame loyale était assez déçus, mais l’espoir est assez ridicule en fait de croire à une chose pareil. Mais, il y a eu une petite réflexion qui perturbé un peu June, les mêmes yeux que son père ? La brunette cligna plusieurs fois des yeux, non tu n’es pas son père, tu es une femme ! Donc c’est impossible…

« Ah… d’accord. »

On sentait dans ta voix comme une tristesse passagère, tu aurais tellement voulu qu’il dise vous avez les même yeux que ma mère. C’est ridicule de croire vraiment, c’est plus douloureux qu’autre chose. Bien que pourtant, juste un peu y croire la soulager un peu de cette douleur qui reste dans son cœur.

« C’est dommage.. »

Oui, il fallait bien le dire comme ça, tu pensais tellement un petit court instant… C’est nul de penser ça alors que tu t’en souviens que d’une journée même pas, c’est presque égoïste de vouloir le retrouver que maintenant. Regardant un peu partout comme pour essayer de remettre ses pensées en place.

« Vous ressemblez pas mal a là personne que je cherche… il a les cheveux noirs et les yeux noirs… Ca doit être un vampire sûrement… Enfin, il n’était qu’un petit bébé, je n’ai que cela en souvenir. Je ne vois qu’un petit bébé qui a mon sang… Que j’ai même pas pu serrer… » un silence ce fait d’un coup « Il doit s’appeler Aleit, mais je ne sais rien… Ma sœur Rose veut rien dire, je suis sûre qu’elle sait quelque chose, mais qu’elle dira rien… pourquoi ? »

Une question sans vraie réponse, en fait n’y a pas de réponse à cette question. C’est juste une interrogation posée comme ça. Mais de toute façon, elle s’en fiche si réponse y a ou non. Un petit rire s’échappe des lèvres de June.

« Désolé, je dois vous embêter. »

Détournant le regard comme une idiote, la femme préfère ne pas imposer sa mauvaise conscience à d’autre personne. C’est sa vie, alors à quoi bon la partager, garde la donc avec toi, déjà qu’elle est en morceau ta vie, autant la garder précieusement…



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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Mer 01 Avr 2015, 19:46

I'm so sorry... Not having held you in my arms
Tu penses à ses yeux. Trop verts. Trop familier alors que tu ne les as jamais vu pour de vrai. Juste sur une vieille photographie qui avait plus de vingt ans. Une vieille photo au grain marqué et aux couleurs ternes et effacées par endroit. Mais tu sembles l'avoir regardé assez de fois pour réussir à les reconnaître en une autre personne. Ou est-ce parce que tu ne les connais pas assez que tu les confonds ?

C'est une bonne question. Qui n'a pourtant pas lieu d'être. Car tu es sûr de toi. Tu es sûr de reconnaître, et  non pas de confondre. Tu ignores d'où te viens cette certitude, mais tu l'as. Et ça provoque quelque chose en toi. Quelque chose que tu n'arrives pas à identifier. Peur ? Curiosité ? Autre chose ? Tu ne sais pas.

« Ah… d’accord. »

Son timbre de voix avait changé. Sans que tu ne puisses en définir la raison. Tu t'interroges. L'ignorer ? S'intéresser à elle ? Faire quelque chose ou rester immobile ? Dire quelque chose ou se taire ? Être actif ou passif ? Une question ridicule, lorsqu'elle traverse ton esprit. Tu es toujours passif. Tu l'as sans doute toujours été.

« C’est dommage... »

Ton regard se porte sur elle. Encore. Mais tu ne croises pas ses yeux. Et brusquement, tu la vois vraiment. Pas juste ses yeux. Elle. Son visage. Ses cheveux. Ses vêtements. Son maintien. Depuis combien de temps tu n'as pas essayé de détailler une personne en entière ? Pas juste une partie d'elle ou une image si fugace que tu l'oublies dans les minutes qui suivent ? Depuis quand est-ce que tu n'as pas regarder quelqu'un ?

« Qu'est-ce qui est dommage? »

Tu te mords la lèvre. Pourquoi est-ce que tu as parlé ? Pourquoi est-ce que tu l'as interrogé ? N'es-tu pas passif habituellement ? Ta curiosité d'habitude profondément endormie en toi vient de se réveiller. Et tu n'aimes pas ça. Tu ne sais pas pourquoi.

« Vous ressemblez pas mal a là personne que je cherche… il a les cheveux noirs et les yeux noirs… Ce doit être un vampire sûrement… Enfin, il n’était qu’un petit bébé, je n’ai que cela en souvenir. Je ne vois qu’un petit bébé qui a mon sang… Que j’ai même pas pu serrer....  Il doit s’appeler Aleit, mais je ne sais rien… Ma sœur Rose veut rien dire, je suis sûre qu’elle sait quelque chose, mais qu’elle dira rien… pourquoi ? »

Tu sais pourquoi maintenant.

Tes muscles se sont paralysés. Ton sang s'est glacé. Ton esprit s'est vidé. Tu ne bouges plus. Tu ne penses plus. Tes yeux ne voient plus et tes oreilles n'entendent plus. Puis résonne deux fois le bruit du verre qui se brise.

Aleit.

Rose.

Ta main se crispe sur ton écharpe. Ton sang repart. Et ton esprit est assailli. Tu dois avoir mal entendu. Mal compris. Tu dois comprendre de travers. Forcément. Ça doit forcément être ça. Ça ne peut pas être autre chose. C'est impossible.

Tu ne dois plus espérer. Tu te l'es dit. Tu te l'es promis. Tu te l'es juré. L'espoir fait mal. L'espoir raccroche à la vie. L'espoir est fou et l'espoir est menteur. L'espoir t'enlace et t'arrache le cœur. Pourtant, l'espoir ne tue pas. Pas de la façon que tu voudrais.

Tu poses sur elle des yeux que tu ne te rappelles pas d'avoir baissé. Tu ne comprends rien. Plus que jamais. Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Ta main se crispe encore. Ton cœur bat trop vite. Ça fait mal. Ça t'écrase.

Tu réfléchis à toute allure. Tu essayes de construire quelque chose de concret. De trouver une explication logique. Rationnelle. Tu as oublié que rien dans ta vie n'a jamais été rationnel. Tu cherches une explication. Et tandis que tu réfléchis, l'espoir rampe jusqu'à ton cœur comme un cafard. Il y creuse un trou comme un ver. Il l'empoisonne comme une araignée.

Et ton cœur espère. Ton cœur espère quelque chose que tu ne sais pas toi-même. Ton cœur espère quelque chose mais il ne sait pas quoi. Ton cœur espère et ton âme hurle. Elle hurle que non. Elle hurle que ton cœur ne doit pas espérer. Qu'il n'y a rien à espérer parce que tout ça n'a rien de logique. Tout ça n'est rien de plus qu'un rêve. Qu'une divagation. Que tu as mal compris. Ou que tout ça n'est qu'une immense coïncidence dans laquelle tu essayes de te reconnaître.

Pourtant. Aleit. Rose. Son fils. Sa sœur. C'est à la fois totalement logique et complètement invraisemblable. Entre ta raison et ton cœur, tu ne sais plus quoi croire. Et quand tu poses une nouvelle fois tes yeux sur elle, ce ne sont plus les yeux du toi de maintenant. Ce sont les yeux du toi d'il y a longtemps. Des décennies auparavant.

« Rose ? Comme Roselia ? Vous connaissez Roselia? »

C'est stupide. Ridicule. Ça n'a pas le moindre sens. Ta question l'est autant que la situation. Des Roselia, il devait y en avoir des centaines. Tout comme des Aleit. Non ?
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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Jeu 02 Avr 2015, 15:22




« I'm so sorry ... Not having held you in my arms»


Tu avais besoin d’en parler, c’est un peu comme une obligation, ton cœur n’arrive pas à tout contenir comme il le faut. Il a besoin de hurler, il a besoin de s’exprimer un peu de son incompréhension. Bien qu’il est besoin de savoir la vérité. Se mordant un peu la lèvre, à quoi cela sert de raconter ta vie à un inconnus ? Ah rien du tout.

Mais, le dire c’est comme l’aider à se rendre compte si c’est la réalité ou non. Bien sûr que c’est la réalité, mais dans ta tête est-ce la réalité ? Non, ce n’est pas la réalité, comment oublier qu’elle étai maman ? Son propre corps n’a pas le souvenir de cela ? C’est compliqué… C’est douloureux. Oublier un être vivant qui à le même sang que toi, oublier une partie de soi… C’est être un monstre.

Gardant la tête basse, son attention est vite attirée par une personne qui explose son verre. Eh bien, ton voisin a beaucoup de poigne. June regarde les morceaux de verre sur la table, ils sont tous orphelin ? Oui… Le sang qu’il a commandé qui coule sur la table avec un peu plus de mal comme il commence à coaguler un peu trop… L’odeur y est assez pesante pour beaucoup, mais cela ne dérange pas la vampire. Les regards se tourne vite fait vers eux, mais ils retournent vite à leurs préoccupations.

La demoiselle tourne son regard vers Linsdey, il ne va pas bien ? Il ne semble pas du tout bien oui. Clignant plusieurs fois des yeux, pourquoi il ne semble pas bien du tout. June ne sait pas quoi faire, est-ce qu’elle l’a énervé d’un coup ? C’est vrai que c’est soulant les gens comme ça, raconter leur vie d’un coup pour rien… Détournant un peu le regard, voilà que la voix rauque du jeune homme arrive.

« Rose ? Comme Roselia ? Vous connaissez Roselia? »

D’un coup, June était assez surprise, comment a-t-il fait le lien aussi vite ? C’est quand même pas tout les jours que quelqu’un devine aussi vite le vrai prénom de sa sœur. Penchant un peu la tête, la femme essai de comprendre, bien que la réflexion n’est pas du tout son fort, comme vu souvent, elle préfère agir que trop méditer à rien faire.

« Oui, C’est le prénom entier de ma grande sœur, elle a toujours était là depuis que ma mémoire est un peu en mauvaise état. »

D’habitude, tu aurais hurlé que c’est ta grande sœur, qu’elle est merveilleuse et tout ça… Mais, depuis ce matin, la demoiselle ne sait plus s’il faut la croire ou non, depuis ce mensonge… Pourquoi ? Elle a peur de quoi ? Le fils veut du mal ? Le père de l’enfant veut du mal à June ? Qui est cet homme ? C’est incompréhensible !

« Comment t’as fait pour deviner son prénom aussi vite… ‘fin son surnom fait pas aussi surnom que ça, parfois on croit que c’est son vrai prénom… »

Son regard interrogateur fixe le jeune homme aux cheveux d’encre noir. Peut être que c’est juste un fan ? Oui sûrement, c’est un fan qui à juste fait la déduction… C’est juste ça, depuis quand tu es aussi pessimiste June ? Ah oui depuis ce matin.

« Enfin, rien n’est important, faite pas attention… Ma vie est d’un compliqué. »

Le plus lointain souvenir qu’elle possède, c’est Rose qui arrive en la serrant fort et en pleurant. Elle sentait fort le sang, mais aussi pourquoi pleurait-elle ? June n’a jamais eu de réponse véritable… C’est juste blessant de ne rien savoir sur elle, June ne serait même pas capable de répondre à la question « Qui es tu ? »




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Re: I'm so sorry ... Not having held you in my arms [Pv Linsdey] | Ven 03 Avr 2015, 10:05

I'm so sorry... Not having held you in my arms
Tu ne sais pas quoi penser. Un coup du destin ? Une énorme coïncidence ? Le plus grand des hasards ? Tu recherches une explication plausible. Peut-être même complètement irrationnelle. Après tout, le rationnel n'a jamais fait partie de ta vie. Ça n'a toujours été que choses étranges. Des plus inexplicables.

Tu penses pourtant encore que tu as mal compris. Mal entendu. Mal interpréter. Que cette question n'a pas d'autre but que de te prouver que tu t'imagines des choses véritablement invraisemblable. Que cette femme parle d'une autre Rose. Rose est après tout un prénom répandu. Tu essais d'exclure le prénom ''Aleit'' de ton esprit. Une simple hallucination auditive. Ça arrive non ?

Tu penses à trop de choses. Sans t'en rendre compte, tu retiens presque ton souffle en attendant sa réponse. Dans les deux cas, ton cœur mourra. Soit d'un espoir éteint, soit d'un espoir trop lourd.

« Oui, C’est le prénom entier de ma grande sœur, elle a toujours était là depuis que ma mémoire est un peu en mauvaise état. »

Oui. La réponse est oui. Rose est bien Roselia. Coïncidence ? Tu ne penses pas. Tu ne penses plus. La première réponse enregistré, et ton esprit se bloque de nouveau. Arrêté net dans une nouvelle incompréhension.

Sa...grande sœur ? Tu relis dans ta tête toutes les lettres que Rose t'avaient envoyé. A raison de deux lettres par an pendant plus de soixante ans, cela faisait beaucoup. Mais tu les connais par cœur de trop les avoir lu. Et dans ta tête, le contenu de chacune d'elle se répète. Encore et encore. A la recherche d'une réponse qui ne vient pas.

Ta tante ne t'a jamais parlé d'une petit sœur. Jamais. Un petit frère oui. Mais jamais, jamais une petite sœur. Et complètement perturbé que tu es, tu ne sais plus ce que tu dois penser. Cette Roselia n'est pas la même pour toi et pour elle ? Est-ce que ta tante t'a mentit ? Ou oublié de mentionné une petite sœur ? Non. Elle ne peut pas l'avoir oublié.

Pas quand à quatorze ans, tu lui demandais si elle avait elle aussi une petite sœur. Comme la tienne. Elle avait dit non. Elle t'avait dit qu'elle n'avait pas de petite sœur. Pas comme toi. Alors au final. Soit vous ne parliez pas de la même Roselia. Soit elle t'avait mentit.

« Comment t’as fait pour deviner son prénom aussi vite… ‘fin son surnom fait pas aussi surnom que ça, parfois on croit que c’est son vrai prénom… »

Ton regard s'éveille. Il vient se poser sur la femme. Tu ne l'as pas deviné. Tu le connais. Si ta Roselia est la même que sa Roselia, tu la connais. Mais peux-tu seulement en être sûr ? Y a-t-il la moindre chance pour que oui, ce soit la même ? Pour que tu ne te trompes pas ? Pour que la logique s'enfuit une fois de plus pour céder sa place à l'irrationnel ?

Un nom te revient en tête. Aleit. Aleit et Roselia. Deux Roselia, ce peut être une grosse coïncidence. Deux Aleit et Roselia ? Quelles étaient les probabilités pour que deux personnes ayant ces prénoms aient un lien entre elles ? Tu ne sais. Mais dans l'immédiat, tu ne penses pas qu'il y en ait beaucoup. Et même aucune.

Et lorsque la femme te dit de ne pas faire attention à elle, il est trop tard. Quelques minutes plus tôt, tu l'aurais fait avec plaisir. Sans la moindre difficulté. Mais maintenant ? Ce n'est plus possible. Pas avec le nombre de questions et d'hypothèses qui se font de plus en plus nombreuse en toi.

Et l'espoir qui gonfle.

« Ma tante se nomme Roselia. »

Mais ta tante est-elle sa grande sœur ? Si oui, cela fait-il de cette femme ta tante ? Une nouvelle tante ? Ou autre chose ? Car parmi les scénarios qui s'agitent en toi, il y a les plus simples. Mais aussi les plus étranges. Les plus alambiqués. Les plus improbables et impossibles. Et pourquoi ? A cause de ses yeux.

Les mêmes yeux que ton père. Mais si elle est ta tante, la sœur de ton père, n'est-ce pas normal ? Roselia n'a pas les yeux verts. Loin s'en faut. Pourtant elle est la sœur de ton père. Que penser ? Que croire ? Tu ne sais pas. Tu te perds dans trop de théories. Et ses yeux ne t'aident pas.

Pourquoi ne pas croire le fait le plus simple ?

Que Roselia t'a mentit.
Qu'elle avait une petite sœur.
Que cette petite sœur est à une chaise de toi dans cette taverne.
Qu'elle est ta tante.
Et pas autre chose.
Pourquoi ?

Parce qu'Aleit.

« Qui est...Aleit? »

Ta voix s'éteint. Elle hésite. Bonne chose ou non de demander ? Ta voix tremble. Elle n'est pas assurée. Bonne idée ou non de vouloir savoir ? Ta voix a peur. Elle s'étiole.

Bien ou mal, tu n'arrives pas à décider. Mais tu veux savoir en dépit de tout. Aleit. C'est le nom que portait ton père du temps où il faisait la Seconde Guerre. Du temps où il fréquentait ta mère. Aleit. C'est ton prénom. Le second. Celui que tu tais. Car prononcer son second prénom n'a pas de sens. Car tu n'aimes pas ce prénom.
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