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 Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥]

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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Dim 07 Sep 2014, 21:44



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Où nous n'étions pas si jeune que ça...


Athéna était une femme de savoir, soit quelqu'un qui préférait clairement étudier, ou même parlementer. On va dire qu'elle était loin d'être une femme violente par exemple. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était du genre à ne jamais agir de peur de se fêler un ongle ou autre. Au contraire, je vous rappelle qu'au final elle représentait deux choses. La Sagesse, quelque chose de calme, posé et silencieux. Mais également la Guerre, je crois que dans ce cas là, il n'y a pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre hein. Et dans le cas présent, notre Déesse avait certainement décidé qu'elles avaient suffisamment parlé. Il était temps d'agir, d'être sûr de ce qu'on avance. S'il y a bien une chose qu'Athéna insupporte, c'est au final débattre sans être sûre de rien au final. Et dans le cas présent, ne pas savoir si ses suppositions étaient bonnes ou mauvaises allaient finir par franchement l'agacer. Et c'est là qu'Athéna est un maître dans l'art, quand quelque chose l'irrite, tant que sa patiente o'combien grande tient bon, on ne le remarque pas. Pour preuve, elle s'était même laissé aller à un fou rire. Même s'il faut avouer qu'il y avait de quoi rire. Je pense que même si Aphrodite était bien au courant de la relation entre Arès et sa sœur, elle ne pouvait même pas vraiment imaginer à quelle point leur relation était compliqué. On les appelaient les rivaux, mais du point de vue de la blonde ce n'était même pas correcte en fait. Il n'était même pas assez bien pour être considéré en tant que tel, son Oncle Poséidon serait par exemple un bien meilleur adversaire, c'est du moins l'impression qu'elle avait eut lorsqu'elle s'était plus ou moins battu avec ce dernier pour la ville d'Athènes. Mais cet Idiot d'Arès devait très certainement se voir comme un adversaire, quelqu'un là pour l'affronter et tenter de gagner. Chose qu'il n'avait jusqu'alors réussit à faire. Et ce n'est pas prêt d'arriver tout compte fait... Un rival n'est-ce pas censé donner un peu de challenge ? Si. C'est du moins ce qu'elle pensait. Il était donc parfois amusant de le faire tourner en bourrique, mais on va dire que son entrain à la compétition le rendait également très collant et exaspérant. Aaaah ma chère Aphrodite, la blonde ne lui en voudrait pas si elle s'était entichée de lui, ce serait puérile comme réaction, mais elle aurait certainement du mal à voir la chose. Le temps ferait son affaire certainement.

Mais c'est pour cela qu'elle avait préféré se lever pour pouvoir se rendre compte de la chose en direct. Il était évident que cela serait bien plus efficace que toute roulade avec des étoiles pleins les yeux hein. On ne peut lui en vouloir, sa pauvre sœur n'est visiblement pas comme Athéna et préfère trouver l'amour. Non. Mieux, on pourrait dire qu'elle est capable de tomber amoureuse, ce qui lui fit se demander si notre femme était génétiquement faites pour ne pas pouvoir l'être ou si elle avait un mental tellement d'acier que passer au travers ce genre de chose pourtant naturel était facile. Finalement, bien qu'elle ne puisse comprendre ce sentiment, la blonde se disait que tant que la personne était satisfaite et heureuse, c'était tout ce qui comptait hein. Manquerait plus qu'on doive se forcer. C'est finalement avec une Aphrodite toute heureuse de l'idée -en même temps le contraire aurait été étonnant- qu'elle se leva pour pouvoir la suivre. Ne se gênant pas pour répliquer, soulignant le fait qu'elle avait réussit à la faire rire. Ce à quoi elle lui répondit avec son simple sourire en coin habituel.

« Habitude à ne pas prendre ma chère sœur. Ton défis serait maintenant de réussir à me sortir une idiotie qui me ferait tout autant rire.»

En partant du principe qu'elle avait pour capacité de rire intérieurement tout en affichant juste un sourire en coin. Je vous souhaite bien du courage. Bien que n'étant pas du genre tactile, elle accepta cependant le rapprochement de sa sœur cadette. On va dire... Que tant que cela ne devenait pas une habitude cela allait. Elle n'était pas une sauvage non plus. L'incitant avec un simple « par ici » à la suivre, la demoiselle avançait d'un pas rapide. C'est dans ce genre de moment qu'on se rend compte qu'Athéna est en fait bien plus vive qu'on ne pourrait le penser en la regardant si calme et délicate dans le moindre de ses mouvements. Restant en extérieur, la blonde entraîna la brune à travers les jardins. Contournant les bâtiments elles arrivèrent alors au niveau des terrains où les Dieux étaient libre d'apprendre, ou même manier pour le plaisir diverses armes. Profitant du fait qu'elle était littéralement accrochée à elle, Athéna la guida alors pour se retrouver derrière quelques buissons et armes. Bon. La question était de savoir si Simplet était bel et bien là. Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant de voir ce dernier débarquer comme une bourrique en furie pour s'acharner sur un pauvre mannequin fabriqué pour l'occasion. Ce dernier devant certainement s'imaginer en train de fracasser Athéna. Elle souffla.

« Il y a bien que les mannequins pour le faire gagner. Avant de tourner la tête vers Aprhodire. Alors est-ce lui ?»

En fait. C'était à se demander pourquoi elle posait la question, puisqu'elle le verrait certainement rien qu'en la regardant. Oh pourquoi ? Peut-être le fait que le Dieu de la Guerre ait décidé d'avoir pour accoutrement rien du tout en haut ? C'est cela, torse-nue. Au moins, on va dire qu'il ne salissait pas inutilement des vêtements... Oui. Il faut le dire, c'est inutile ce qu'il fait, puisque ce n'est pas en frappant plus fort avec son épée qu'il arrivera à battre notre -jeune- femme. En espérant qu'il ne les remarque pas, cela ne serait que peu arrangeant qu'elle doit assister à leurs « disputes ». Pour ne pas dire qu'elle aurait carrément peur que sa pauvre sœur ne le prenne contre elle, ou même ne décide de s'éloigner pour ne pas la blesser. Mais non, aucune raison n'est-ce pas.. ?
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Mer 10 Sep 2014, 16:16



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Il fût un temps.
f e a t ; athéninja ou athéneko-chou ♥

O
n dit que les relations amoureuses sont souvent favorisées au détriment de certaine amitié. Ayant pas mal d'années – de siècles ? – d'expérience devant elle, Aphrodite avait pu vérifier ces propos... Et ils étaient assez fiables, malheureusement. Les relations amoureuses peuvent amener la jalousie d'autrui, nous faire adopter une attitude inhabituellement détestable et créer quelques tensions. Certain proches préfèrent  nous laisser vivre notre vie de notre côté, choisissant ainsi de s'éloigner, tandis que d'autres nous soutiennent. Aphrodite se demandait de quel côté serait sa sœur si jamais son voleur de cœur était bien Arès. Elle n'avait certainement  pas envie de se fâcher ou de s'éloigner de sa grande sœur, et cela pour plusieurs raisons. La première, simplement, était qu'Aphrodite n'avait pas d'aussi bonne relation avec ses autres sœurs ou bien même les autres déesses. Jalousie, disputes, caprices... Autant Aphrodite que ses interlocutrices étaient en tord. Et bien qu'elles se supportaient, ce n'était pas toujours de bonnes relations. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, notre déesse de la Beauté n'apprécie pas vraiment les disputes – bien qu'elle soit souvent à l'origine de celles auxquelles elle participe. Ensuite, deuxièmement, Aphrodite s'était toujours bien entendue avec Athéna. C'était sa grande sœur, celle qui l'écoutait, qui tentait de la comprendre – je suppose – et avec qui elle pouvait parler des heures. Peut être que notre déesse ne l'affiche pas aussi évidement qu'elle le voudrait, mais elle aime parler de tout et de rien, écouter les récits de vie, partager ses impression. Aphrodite est dans de la communication et tente de répandre au mieux tout l'Amour qu'elle contient en elle – de différentes façons évidement. Alors si Athéna venait à sortir de sa vie, à qui pourrait-elle parler ? A qui irait elle se plaindre ? Elle n'avait jamais parler aussi précisément de ses petites histoires, de son monde, qu'avec sa sœur. Et ce n'était pas avec Artémis que cela arriverait... Cette autre sœur avait beau être aussi blonde que la déesse de la Sagesse, Aphrodite n'était pas vraiment en bons termes avec elle. Et puis, dernièrement, Athéna était un modèle. N'oublions pas qu'Aphrodite commença à la fréquenter pour lui ressembler, apprendre de son savoir – et en prime être la chouchoute de papa. En dépit d'être devenue la petite préférée, elle avait trouvé quelque chose de bien plus merveilleux et précieux : une relation incassable ! Enfin, presque. Jamais elle n'en avait douté avant aujourd'hui. Mais c'était avant qu'elle ne croise le regard de cet inconnu.

Franchement, ce serait cliché qu'un garçon se mette entre les deux déesses. Mais tout était encore possible. Athéna avait l'aire de vraiment détesté Arès. Et Aphrodite pouvait le comprendre, elle même n'était pas en bons termes avec tous ces demi frères et sœurs. Aussi, elle ne les connaissaient pas tous... Il faut dire que notre déesse de l'Amour n'était pas un grande aventurière. Elle se contentait des jardins, des endroits les plus clames de l'Olympe, de sa chambre dans son petit monde. Elle allait quelques fois faire un tour chez les Hommes, elle qui les aimait beaucoup, mais c'était tout. Enfin, en plus de l’Atlantide où elle avait passé une grande partie de son enfance dans les jambes de sa tante. C'était comme une seconde maison pour elle. Enfin. Tout cela pour dire que ce n'était pas étonnant que notre déesse ne connaissent pas tous les membres de sa famille. Certain n'avaient jamais attiré son attention. Mais il n'était pas trop tard... Après tout, peut être qu'elle avait fait la connaissance d'un de ses demi-frères aujourd'hui. En tout cas, elle allait à sa rencontre au bras de sa  chère sœur, Athéna. Athéna qui étonnement supportait le fait que la brunette soir accroché à son bras. Aphrodite n'allait pas se faire prier pour en  profiter. Tout petits geste tendre, doux ou affectueux était à saisir. Bien qu'Aphrodite pouvait être dure dans ses paroles, elle restait une personnes très tendre et douce. Être tactile, câliner, se frotter contre quelqu'un, elle adorait cela. Elle adorait partager tous ses sentiments pas le biais de tendresse ou douceur. Évidement, elle s'adaptait selon les personnes, comprenant que tous ne fonctionnaient pas comme elle. Mais Aphrodite restait à l'Affût de tendresse et d'Amour. En même temps, n'était-ce pas normal pour  la déesse de l'Amour que de rechercher cela ? Pourrait-on réellement croire en une déesse célibataire, une déesse qui ne vivrait pas d'amourette, qui ne comprendrait pas ce que c'est, qui ne connaîtrait pas cela ? Non, personne. Elle perdrait toute crédibilité. L'amour est difficile. C'est une vérité. Mais... Ce sentiment cachent beaucoup de belles choses que l'on ne peut comprendre qu'a deux, que si l'on tombe amoureux et qu'une histoire s'écrit entre deux personnes. C'est pour cela que l'Amour n'était pas évident à gérer. Mais telle était la devoir de notre déesse, il avait bien fallut qu'elle s'accoutume à ses pouvoirs pour ainsi être le plus utiles ou objectives possibles. Revenant au présent, Aphrodite rigola à la rétroflexion de sa sœur :

«  Tu veux dire que c'est même mission impossible ! » ui répondit-elle du tac au tac «  Enfin, moi, je viens de réussir ~  »

Un délicieux sourire s’installa sur les lèvres de la plus jeune qui demanda ensuite par quel chemin aller. Elle se laissa guider par sa grande sœur jusqu'à ce qu'elles atteignent les terrains d’entraînement en passant par les beaux jardins. Aphrodite préféraient fréquenter les jardins, elle n'était... Pas souvent aller sur ce genre de terrains. Étonnant non ? La déesse de la Sagesse profita qu'Aphrodite soit accrochée  à  son bras pour les cacher derrière un buisson et quelques armes. C'était une très bonne idée. D'ici, les deux déesses avaient une parfaite vision du terrain et donc de ses occupant. Elles n'avaient donc plus qu'à patienter, attendre que Monsieur veuille bien montrer le bout de son nez. Tout était calme pour l'instant. Ce qui permit à Aphrodite de repartir dans ses pensées sans s'en rendre compte. Puisque aucune des deux ne c'était décidé à parler – de toutes manières elles étaient cachées donc il ne fallait pas qu'elles se fassent repérer – il était simple pour notre déesse de sa laisser aller dans le doux monde de l’imagination. C'est impressionnant le nombre de chose que l'on peut faire avec l'imaginaire, et comment il pouvait nous permettre de nous  couper du monde. Aphrodite n'avait même pas remarquer l'entrée fracassante du Dieu de la Guerre sur le terrain. Athéna avait donc bien fait de prendre la parole, interrogeant sa sœur pour ENFIN savoir si il s'agissait bien de lui. Ainsi, elle réveilla sa sœur, qui échappa un « Hein ? » assez discret avec de se focaliser sur le terrain et reconnaître le séduisant jeune homme – torse nu qui plus est, au plus grand bonheur de notre déesse – qui s'attaquait au mannequin. Alors son visage s’illumina à cette merveilleuse vision. Le sang lui monta presque au joue, déposant une légère teinte de rose sur ses joues habituellement crémeuses.

«  C'EST LUI ! » s'écria Aphrodite qui ne faisait déjà plus attention à la discrétion. Elle continua  plus discrètement, même si on sentait l'excitation dans sa voix  «  Athéna, Athéna, c'est lui ! Il est là ! Alors, c'est bien lui ? C'est bien Arès ? »

Elle avait posé cette question avec toute l’innocence du monde. Et puis, elle n'avait pas entendu sa sœur lui poser exactement la même question... De plus, elle n'était pas discrète du tout, avec son en pointant le jeune dieu du doigt, bras tout étendu, évidement, ce qui rendait le buisson parfaitement inutile. A moins bien sûr que les buissons de l'Olympe ait des bras... Mais j'en doute.




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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Jeu 11 Sep 2014, 19:55



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Où nous n'étions pas si jeune que ça...


Le moment de révélation était enfin arrivé ? Oui. Enfin on peut dire ça comme ça en effet... C'est peut-être une bien grande façon de voir les choses, mais disons que c'était actuellement le soucis dans l'esprit d'Athéna. Et qui dit soucis dans sa tête, dit être résolu rapidement ! C'est pourquoi elle l'avait traîne rapidement mais discrètement pour aller voir son rival. Pour le coup elle ne le croisait pas par hasard, ce n'était pas lui qui venait la voir pour la défier, ou alors elle ne venait pas juste pour l'ennuyer pour passer un peu de temps. Non rien de tout ça. On va même dire que dans l'esprit de notre Déesse cela devait se résumer à un aller retour vite fait bien fait. Non pas que se prendre la tête avec cet Idiot était ennuyant mais... En fait si. Parfois ça l'étais vraiment. On va dire quand elle n'était pas d'humeur il ne fallait pas chercher plus loin en fait, et actuellement Athéna préférait largement avoir la compagnie de sa sœur que de son frère en fait. D'ailleurs ses réponses et son ton changent totalement de son humeur lorsqu'elle est avec lui. Soit elle se contentera d'être un peu cynique ou moqueuse, sinon elle l’envoi paître vite fait bien fait. C'était bien une chose dont elle avait le secret... Mais la logique voudrait qu'elle n'ait pas à faire ce genre de chose non ? Il suffisait de rester discrètes, au vu de l'activité de ce dernier, cela ne devait pas être bien dur. La tête appuyée sur sa main, donnant alors l'impression qu'elle était appuyée sur quelque chose même si c'était du vide en dessous. Athéna regardait la brune, scrutant sa réaction. Elle aurait pût en rire en la voyant s distraite et revenir sur Terre vite fait bien fait lorsqu'elle l'interpella. Mais elle se contenta d'un sourire en coin. Irrécupérable cette Aphrodite, il ne lui fallait pas bien longtemps pour se disperser. A moins que cela ne soit Athéna qui ait une capacité de concentration hors norme... Ou les deux en fait.

Fixant rapidement la personne désigné par notre Déesse, elle garda le silence, eh oui, des fois que ses paroles la déconcentrait... Ou. En fait non, ses paroles devraient certainement lui passer totalement au dessus de la tête en fait. Bien trop préoccuper à l'admirer ? C'est du moins l'impression qu'elle eut en voyant sa sœur cadette le fixer avec le sang lui montant aux joues pour colorer ces dernières d'un couleur qui était adorable. Lui donnant alors l'impression qu'elle était une petite fille qui redécouvrait ce qu'était l'amour, bien qu'elle soit déjà tombée tant de fois amoureuse. Mais... Peut-être que cette fois-ci c'était vraiment différent non.. ? En fait elle aurait pût garder le silence, Athéna était désormais sûre d'une chose, Arès était le voleur de cœur de cette affaire. Bon. Au moins elle était fixé, mais ce n'était pas vraiment la meilleure des réponses qu'elle pouvait avoir. Pourquoi lui ? Pourquoi un demeuré comment lui? Et si la jeune Déesse décidait de prendre partit de son nouveau Grand Amour au détriment de sa sœur ? Bon, disons que sur le principe cela ne changerait pas grand chose et n'empêcherait pas la Déesse de la Sagesse de gagner. Mais ce serait... Ennuyant ? Oh... Bien que ne montrant qu'assez peu ses ressentis vis-à-vis des gens, donnant parfois l'impression de les snoober ou de les regarder de haut si on ne la connaissait pas, et pourtant elle apprécie réellement certaines personnes. Et cette sœur en faisait partie... On va dire qu'en général Athéna ne s'attirait pas les foudres de grands monde dans la grande Famille qu'est le Mont-Olympe, à quelques exception près, mais elle avait parfois quelques liens un peu particulier. La rendant alors un peu plus douce peut-être, moins amère. Et perdre une de ses sources ne lui ferait pas que du bien. Son regard azure c'était d'ailleurs perdu sur sa sœur cadette. Certainement qu'elle mettrait les pieds dans le plat rapidement pour en être sûre. N'étant pas du genre à tourner autours du pot, mais pas tout de suite, il fallait partir avant. Et sans se faire remarquer. Ce qui... Était visiblement quelque chose compromis au vu de la réaction quelque peu excessive et vive de la plus jeune. D'ailleurs la tête d'Athéna pourrait être assez marrante à regarder, comme dépitée, elle était restée immobile alors que la main d'Aphrodite dépassait allègrement du buisson pour le montrer du doigt en demandant si c'était bien Arès, et que c'était lui. Ok, on repassera pour la discrétion. Dépitée, Athéna semblait figée, un peu plus et on pourrait facilement l'imaginer se frapper le front avec la paume de sa main en fait. Mais au lieux de cela, elle resta parfaitement droite, les sourcilles levés à la regarder faire... Elle aurait volontiers laisser s'échapper un « c'est une blague ? » mais elle se retient... A la place elle souffla.

« Aphrodite... C'est bien lui mais on devait être discrète...»

C'était dit sur un ton de résignation, puisque de toute façon l’intéressé avait forcément entendu la voix d'une femme venant de ce buisson qui était maintenant munie d'une magnifique main qui le pointait. Oui, parfaitement discret tout ça. Arès en tant que polie et homme perturbé dans ses actions d'agacement à l'encontre d'un ennemis imaginaire, râla demandant à la personne de se montrer. Ah... Tapotant son front de son index comme si elle imaginait en une fraction de seconde toutes les actions possibles, avant de finalement sortir de son trou, non sans tirer cette brave Aphrodite avec elle ne la tirant par le poignet. Eh oui, c'est à ce moment là qu'on remarque qu'il faut se méfier des apparences, elle a réellement de la force... D'ailleurs elle préférait être vu avec elle que se faire prendre seule à le « stalker » puisque ce n'est de toute façon pas quelque chose qu'elle aurait fait d'elle-même...

« Bonjour à toi Arès ! Visiblement tu intrigues Aphrodite, comme tu es quelqu'un de mal éduqué au point de ne pas te présenter, je me suis permise de lui montrer qui était son propre frère !»

Sourire en coin, son regard se posa sur Aphrodite pour voir sa réaction maintenant qu'elle était face  son grand amour. Que dis-je, l'homme de sa vie même ! Non sans voir son jeune frère s'agacer rien qu'à sa venue, lui indiquant qu'il n'était pas nécessaire qu'elle vienne, Aphrodite seule serait de toute façon une bien meilleure compagnie. En même temps quand on ne supporte pas quelqu'un, tout le monde est forcément mieux ! Ce à quoi elle répondit du tac au tac. Bienvenue dans leurs querelle Aphrodite... Elle n'avait qu'un petit aperçut de comment ils se parlaient... L'une calme mais qui frappe terriblement juste avec des mots, l'autre un peu plus... Vulgaire ? Sinon il se contente d'être plus vif et de se défendre.

« Je ne comptais pas rester. Son regard se posa sur sa sœur, il était bien plus doux quand elle lui parlait. Tu comptes rester ici ou bien ?»

En fait. Cela l’ennuierait beaucoup que sa sœur reste là. Non pas qu'elle n'en avait pas le droit, mais elle souhaitait rapidement parler avec elle maintenant qu'elles étaient au point sur l'identité de son amour. Et rapidement. Surtout avant qu'elle ne se lance à la conquête de cet homme et que ce dernier ne lui raconte bien des choses sur Athéna. Bon, aucun des deux n'est réellement objectif, mais Athéna serait franche avec sa cadette, elle n'avait pas l'âme d'une menteuse. Arès était fort heureusement assez calme, assez pour ne pas la provoquer en duel ou autre comme parfois il le faisait, cela l'arrangeait. Il se contentait de râler en marmonnant, indiquant qu'elle ferait mieux de vite partir avant « qu'il ne s'énerve vraiment », mais oui, on sait tous qu'il peut être sérieux...~
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Dim 14 Sep 2014, 02:02



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Il fût un temps.
f e a t ; athéninja ou athéneko ** ♥

C
e n'était pas le première fois qu'Aphrodite tombait amoureuse... N'est-ce pas ? Elle avait passé des journées entières, des nuits entières aux côtés d'homme et de femme qu'elle avait réellement aimé, n'est-ce pas ? Aphrodite avait la tête dans les nuages. Elle ne comprenait pas elle-même que cette nouvelle « rencontre » la retourne à ce point. Elle avait l'impression de n'être qu'une petite fille qui découvrait ce qu'était l'Amour... Mais elle en était bien loin de tout cela, n'est-ce pas ? Après tout, elle était l'incarnation même de l'Amour et de la Beauté, elle ne pouvait donc que connaître les ressentis, l'émotion de tomber amoureuse, non ? A priori. Ces  petites joues rouges, qui rendait cette merveilleuse et excellente séductrice si innocente, étaient bien présentes pour lui prouver le contraire. La déesse de l'Amour avait senti le sang lui monté aux joues, installant une petite zone de chaleur. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait été dans un pareil état. Je pense qu'Athéna ici présente pourrait elle-même vous l'assurer – elle avait d'ailleurs l'air de bien s'amuser de cette situation. Le fait d'avoir revu cet homme confirmait bien ses dires : elle était réellement tombée amoureuse. Et cette fois, elle était tombée bien bas ? Cela faisait longtemps qu'Aphrodite ne s'était pas retrouvée dans de telle états pour un Homme. C'est de cette manière qu'elle conclue que toutes ses précédentes conquêtes n'étaient peut être que des jeux. Notre magnifique demoiselle s'amusait à charmer des inconnus. L'Amour était une sorte de jeu pour elle, un jeu qui se basait sur de la séduction. C'était comme cela qu'elle faisait craquer toutes ses conquêtes. Et c'était un franc succès à chaque fois : elle finissait toujours pas obtenir ce qu'elle voulait soir une belle nuit d'amour avec son amante ou son amant. Certaines histoires ne duraient qu'un temps alors que d'autres avaient perduré. Mais tombée dans les bras d'un Humain n'était qu'une malédiction. Ils étaient périssables, elle ne l'était point. C'est la raison pour laquelle notre déesse jouait aussi facilement avec eux, elle savait que ça ne pouvait pas durer éternellement. Évidement, elle pourrait vous affirmer que certaine fois ce n'était qu'un divertissement pour passer ses nuits et son ennui aux côtés de quelqu'un, mais en réalité, chaque personne avec qui elle passait sa nuit restait inscrit en elle. Comme une sorte de tatouage invisible sur sa peau. Certain prenait plus de place que d'autres, mais le résultat était le même... Et cela l'embêtait quelque peu, l'obligeant à finir tragiquement ses jeux. Finalement, elle ne s'attachait pas plus que cela à eux, elle ne vivait pas LA grande histoire – et, au passage, était devenue professionnelle en matière de mensonge. Aucunes de ses histoires ne rentrait dans les critères du grand Amour – celui que les humains cherchent définitivement à connaître avant de rejoindre le royaume des morts. Des amourettes, peut être, mais pas le grand Amour. Aphrodite venait de recevoir LA claque du grand Amour. Celle qui l'avait fait tombé bien bas. Et qui lui avait donné cette claque ? Un magnifique dieu de la Guerre, le fils légitime d’Héra et de Zeus, son demi frère, le rival d'Athéna : Arès. Un parfait inconnu à ses yeux jusqu'aujourd'hui. Un parfait inconnu qui l'hypnotisait complètement... Si bien qu'elle n'avait pas entendu la question de sa sœur clairement, même si sa voix l'avait fait sortir de son état de trans.

Évidement, cette descente sur Terre – ou l'Olympe  plutôt – fut un peu violente. Aphrodite n'eut plus conscience de la situation, du fait qu'il fallait être discrète, qu'elles étaient cachées, et que le sujet de leur observation avait beau être à quelques mètres il allait certainement les entendre si elles montaient d'un ton ou s'agitaient. C'est ainsi que son bras se hissa en dehors du buisson pour le pointer du doigt, assurer sa sœur que c'était lui et que la déesse de l'Amour demanda à sa grande sœur si c'était bien son fameux rival – parce qu'évidement, elle n'avait pas entendu clairement qu'il s'agissait d'Arès. Athéna lui fit la remarque : il fallait être discrète. Aphrodite mit sa main sur sa bouche, la regardant afin de s'excuser. On aurait dit une petite fille, un fois de plus. Mais Aphrodite avait-elle réellement déjà été mature ? Avait-elle réellement grandit et quitter son statut de princesse ? Non. Séductrice, joueuse, parfois enjôleuse, mais adulte, pas encore. Du coup, grâce à la discrétion de la plus jeune des déesses, les deux sœurs furent obliges de se révélé, l'admiré leur demandant de se montrer. Aphrodite s'applaudit mentalement pour n'avoir su se tenir. M'enfin, il était trop tard pour regretter. Et puis... Il fallait voir cela positivement : c'était une manière de s'approcher, de l'observer de plus près. Elle esquissa un grand sourire. Elle était déterminée à le charmer, lui aussi. Elle était déterminée à lui faire tourner la tête, à le faire tombé amoureux d'elle comme il l'avait fait. C'est donc avec un petit sourire charmeur qu'elle se fit tirer hors du buisson par Athéna et sa super-force. Athéna prit la parole, la présentant et lui indiquant le pourquoi du comment elles en étaient venues à se cacher derrière ce buisson. Aphrodite semblait... Tout à fait différente. Elle contenait toute son excitation, préférant l'observer calmement – en apparence – avec ce regard qu'elle savait si bien faire. Elle resta silencieuse, préférant observer et laisser les deux autres dieux interagir. D'après ce qu'elle avait compris, ce n'était pas la peine de se mettre entre ces deux là, une fois qu'ils étaient partis, on ne pouvait les arrêter. Et Aphrodite n'était pas du genre à mettre son nez dans ce genre d'histoire bien qu'Athéna soit sa sœur préférée et Arès le mystérieux voleur de cœur, celui qui lui avait volé son cœur. Enfin, ce n'était qu'une expression. Son cœur était encore bien présent dans sa poitrine, elle le sentait taper à cent à l'heure alors qu'elle observait de près Arès. Tout  à l'heure, elle avait sentit même en étant loin de lui qu'il dégageait une force surhumaine et un charisme remarquable. Maintenant qu'elle était aussi proche de  lui – à quelques pas seulement – elle ne pouvait que confirmer cela. Elle esquissa un sourire amusé lorsqu'il rétorqua à leur sœur qu'Aphrodite seule serait bonne compagnie. Ce à quoi Athéna répondit du tac au tac. Aphrodite finit par rigoler légèrement, elle n'avait jamais réellement vu sa sœur agir comme cela, la situation l'amusait plus qu'autre chose – elle était vraiment sur une autre planète... Enchaînant, la déesse de la Sagesse indiqua qu'elle ne comptait pas resté, et dirigea son regard sur la déesse de la Beauté afin de lui demander ce qu'elle comptait faire : rester et se présenter à l'Homme de sa vie ou bien continuer de papoter avec sa sœur. A vrai dire, Aphrodite aurait été tenté pour la première option, mais elle savait que ce n'était pas raisonnable. Il fallait qu'elle se retienne si elle voulait tenir tête à ce merveilleux dieu. Elle avait hâte d'en savoir un peu plus sur lui, de le connaître personnellement, mais préférerait que cela se fasse selon ses règles et non grâce à l'intervention de sa sœur. D'autant plus que la déesse de l'Amour savait qu'elle ne pourrait éviter le sujet d'Athéna avec Arès à présent, bien qu'elle ne souhaitait pas lui cacher, elle préférerait en parler une fois que cette « première rencontre officielle » soit un peu passé. Et puis, ce monsieur était en train de s’entraîner, Aphrodite n'oserait pas le déranger. Pas maintenant. Aphrodite afficha son plus beau sourire, histoire de détendre atmosphère, afin de répondre, voyant qu'Arès s'impatientait :

«  Je n'oserais pas interrompre un tel entraînement, je pense que l'on ferait mieux de continuer notre ballade, non ? A moins que vous souhaitiez réellement régler vos comptes, ce en quoi je doute. » Elle détourna son regard d'Athéna pour le poser dans celui d'Arès «  Pardon pour ce gêne, nous n'allons pas rester plus longtemps. »

Aphrodite fit ensuite un petit signe à sa sœur, l'attrapant par le bras afin de la conduire or des  terrains, reprenant leurs route comme si de rien n'était, adressant un dernier sourire à l'élu de son cœur en espérant le recroiser rapidement afin de se présenter dignement et faire ample connaissance. A la manière d'Aphrodite bien sûr. Évidement, avant cette prochaine rencontre, elle se devait d'en savoir un peu plus sur lui. Les deux déesses marchèrent pendant quelques minutes, silencieusement, en attendant de sortir de la vue du Dieu de la Guerre, s'engouffrant une nouvelle fois dans les jardins de la cité. Une fois qu'elles furent assez éloignées, Aphrodite ne pu retenir  son excitation plus longtemps : elle serra le bras de sa sœur frottant sa tête contre son épaule :

«  Oh,  merci, merci, merci, merci !  » répéta-t-elle.

Oui, Aphrodite était bien contente que sa très chère sœur lui ai permis de revoir Arès, qu'elle le lui présente et qu'elle lui en dise un peu plus sur lui. D'ailleurs, Aphrodite était sûre et certaine qu'Athéna avait encore beaucoup de chose à lui raconter à son sujet, et elle serait prête à tout entendre. Même si les propos de sa sœur ne serait pas forcément objectifs en vue de la relation qu'ils entretenaient. Mais qu'importe... Apprendre à connaître quelqu'un par l'intermédiaire d’autrui n'est pas vraiment la manière la plus objective de faire les choses... Aphrodite serait mettre de la distance entre cela et ce qu'elle allait vivre plus tard – parce qu'elle était bien décidé à recroiser sa route. Elle se demandait d'ailleurs si Arès était dans le même cas qu'elle ? Elle espérait. Athéna n'avait même pas idée de ce qu'elle avait fait pour Aphrodite. D'ailleurs, cette dernière se détacha de sa sœur, sachant qu'elle finirait pas l'embêter à rester aussi longtemps accroché à elle. Elle savait que le fait qu'elle se soit entiché d'Arès ne soit pas la meilleure des choses pour leur relation, mais que pouvait-elle y faire ? Elle n'était résolue à abandonner aucune des deux. Et cela, elle devait le dire à Athéna, trouver les mots pour le dire. C'est ainsi qu'elle continua :

«  En plus d'avoir recroisé l'Homme de ma vie, j'ai pu te voir en plein action... J'imagine que ce n'est rien comparé à d'habitude, n'est-ce pas ? » Aphrodite rigola«  Enfin, cela n'a pas d'importance, grâce à toi, j'ai pu  poser un nom et profiter d'un beau spectacle ! Merci encore ~ »

Le spectacle ? La dispute ? Non. Le torse nu du jeune dieu, n’abusons pas. Aphrodite n'est pas le genre à  se délecter de chaque dispute, elle préfère l'inverse : la tendresse et l'Amour. Maintenant que les deux déesses étaient certaines qu'Arès était bien la prochaine cible d'Aphrodite – a moins que cela ne soit l'inverse ? – elles allaient pouvoir parler sérieusement; Du moins, c'est ce que pensait Aphrodite, elle avait voulu se retrouver de nouveau seule à seule avec sa grande sœur pour l’écouter – une autre de ses passions. Il faut dire qu'Athéna était toujours de bon conseil et elle était franche. Aphrodite était certaine qu'en parlant avec elle, elle n'aurait de problème de jalousie... Qu'elle pourrait elle aussi être sincère.




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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Mer 17 Sep 2014, 19:18



« Il fût un temps »

Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] - Page 2 1408904066-tumblr-n6sm09x4u21rkuwozo1-500
Où nous n'étions pas si jeune que ça...


Se donner en spectacle ? Non franchement, très peu pour elle hein. Que vous le croyez ou non, Athéna n'est pas du tout le genre de femme à aimer se pavaner à la vue de tous juste pour le plaisir ou montrer à tout le monde qu'elle est la plus belle ou la plus intelligente hein. De toute façon, elle ne prétendait pas au titre de la plus belle bien qu'elle ne soit pas désagréable à regarder, quant à son intelligence... Disons qu'elle avait assez d'intelligence pour justement penser que se croire tout puissant est une preuve de faiblesse ? Hm hm. Mais on s'éloigne du sujet de base là je crois. En fait je voulais parler du fait qu'Athéna se serait bien gardé d’offrir un aperçue de ses discussion sans queue ni tête avec Arès, du moins si l'ont peut réellement appeler ça discussion.. C'est limite un jeu pour elle ! Mais disons que cela n'avait rien d'un amusement là tout de suite. Mais soyons sérieux deux minutes, puisqu'ils étaient tous là si bien réunie, il fallait pas penser que la Déesse de la Sagesse aurait justement la gentillesse de rester en retrait ou même de partir en courant. La fuite ? Non. En guerre on peut faire un replie Stratégique, elle l'accorde, mais on ne le fait que lorsqu'on est en position de faiblesse, je vous laisse imaginer l'affront que cela représenterait pour elle de fuir. Qui plus est il y avait en prime un spectateur à tout ça, sa jeune sœur. Non, pas question qu'elle ait une telle impression d'Athéna. Il faut dire que cela serait totalement contre sa nature. Pourquoi se retenir ? Tout le monde sait que le naturel revient au galop. C'est pourquoi elle charia son frère comme elle avait l'habitude de le faire, même si la conversation était bien plus courtes que d'habitude. Ce qui n'était pas un mal. Cela pouvait durer tellement de temps comme ça... Jusqu'à ce qu'elle finisse par se lasser et partir la tête haute, ou le voir lui partir pour aller faire ses nerfs ailleurs. Puisqu'il lui arrivait de temps à autre de savoir qu'il serait de toute façon moins fort qu'elle. Bien qu'affichant un air amusé à la tête d'Aphrodite d'ailleurs, la Sagesse donnait cependant la nette impression que son sourire était moqueur mais dans le sens mauvais. Ce sourire narquois qu'elle fait si bien, discret mais qui veut tellement en dire... Il ne faut pas se tromper pourtant, ce sourire, Arès est presque le seul à l'avoir assez régulièrement. Il faut dire que cet Idiot est le seul à avoir d'entrée de jeu épuisée sa patience...  Dans un sens cela rendait leurs relation assez particulière et inédite... Il faut de tout pour faire un monde, c'est ce que la blonde se disait pour tenter de s'auto convaincre qu'il fallait de toute façon faire avec. C'est un Dieu, elle n'était pas prête de s'en débarrasser.

Finalement, ce fût sa jeune sœur qui lui permit plus ou moins de rompre leurs débats. Arès râlait comme à son habitude, mais pour ne fois, il eut l'intelligence de ne pas chercher à en remettre une couche. Notre Déesse se contenta de le regarder tout le long avec un sourire en coin. Oui. Ils allaient partir.  Et de suite, les deux même que ! Même si ce n'était même pas une victoire à ses yeux, nul doute que la présence de leur sœur y était quelque chose pour calmer si rapidement le Dieu réputé pour être une vrai tête brûlée doublée d'une tête de mule. Ce n'est que partie remise, même la blonde ne pensait même pas pouvoir s'entendre avec un jour, c'était un irrécupérable selon elle ! Et dire qu'Aphrodite s'était entiché de lui.. Enfin, Athéna est généralement partante du principe que chacun peut se gérer, reste à savoir commence cela se passera entre eux ? Si histoire il y a, mais ça, elle ne doute étrangement pas des charmes de sa sœur pour le faire tomber dans ses filets... Se laissant une nouvelle fois se faire attraper par le bras, à une allure bien moins rapide que si c'était elle qui avait menée la barque, les deux Déesses s'éloignèrent, laissant la brunette regarder encore un peu la musculature du jeune homme ? Qu'elle se fasse plaisir. Ayant fait vœux de chasteté éternel et sans regret, la demoiselle ne s’intéressait guère à ce genre de chose, mais respectait les choix des autres en général -tant qu'on venait pas critiquer les siens cela s'entend.- Une fois plus loin, hors de la vie de Simplet en somme, une caresse étrange se fit sentir sur son bras dénudé. Il faut l'avouer, n'ayant pas d'amant, ou que peu de marques d'affections physique, un frisson se déclencha chez la jeune femme lorsqu'elle la vit se frotter tendrement le visage contre elle... La Déesse aurait été un peu plus émotive, peut-être aurait-elle éprouvée de la gêne pour cela. Mais à la place, elle se contenta de la regarder faire. Un sourire léger, presque imperceptible sur ses lèvres, mais présent tout de même. Elle souffla tout de même doucement, prenant tout de même la peine de lui tapoter la tête à ce moment-là.

« Allons allons, ce n'est rien. Ce n'est pas comme si je le voyais jamais.»

Eh oui hélas, à croire qu'il fait exprès d'être toujours dans ses pattes. Ou alors les deux se connaissent au final tout de même un minimum, et savent donc se retrouver...Allez savoir. Toujours est-il que miss pile électrique était maintenant encore pire. Voir son grand amour ne l'avait pas arrangé, mais cela peut se comprendre non.. ? La remerciant d'avoir pût le voir, d'avoir pût mettre un nom sur ce visage de bel inconnu. Ben que soulignant avec amusement les quelques propos que les deux Divinités rivales s'étaient échangés. Cela lui arracha un sourire moqueur, comme si c'était l'un de seuls sujet à réellement la faire réagir, dans le sens amusement ? Oh oui... Elle était plus forte qu'elle et là ! C'était bien quelque chose qu'elle aimait souligner... Ce n'était pas comme si c'était une nouveauté mais tout de même.

« Oh, c'était bien court comme « conversation ». Mais ta présence n'y doit pas y être pour rien... D'ailleurs, elle alla lui donner un très léger coup de coude aux côtes. Je pense que tu lui fais bonne impression.~»

Cela lui fit soudainement penser que... Finalement, cela pourrait être aussi amusant de savoir comment ce grand dadet se comporte lorsqu'on le drague ? Si ça se trouve il fait bien moins le fière... Hm. Non sans compter profiter de sa sœur ou gâcher son histoire, il va sans dire qu'elle voulait être au courant de tout. Étant du genre à ne pas parler pas détour pour demander quelque chose, Athéna reprit en se redressant, un sourire plus doux, reprenant même ses légers tapotement sur la tête. En fait, on pourrait dire que c'était une habitude chez elle de faire ça chez les quelques personnes qu'elle apprécie réellement. Comme si c'était une marque d'affection physique décente pour elle.

« Ne t'en fais pas va, tant que tu ne te retourne pas contre moi à cause de ce que cet Imbécile pourrait dire sur moi, je ne cesserait pas de te parler. Elle aurait volontiers ajouté que c'est un amant comme les autres mais... Allez savoir, elle préféra se taire sur ce point.  Je veux en revanche tout savoir. Que comptes-tu fais alors ? Il est à ton goût à ce que j'ai pût voir, tu veux le draguer ?»

Comment ça on dit les choses un peu trop directement ? Mais pas du tout ! D'ailleurs il n'était même pas sous-entendu que notre demoiselle pouvait justement connaître des choses sur lui qui pourraient se révéler intéressantes pour quelqu'un qui désire lui plaire. N'est-il pas mieux de connaître la personne ? Comme on dit, on est proche de ses amis, mais encore plus de ses ennemis... La Déesse en avait d'ailleurs profité pour placer ce qu'elle penser sur cette relation, ne voulant pas de mal-entendus par la suite... L'invitant alors à la suivre pour marcher d'un pas plus lent, les deux demoiselles pouvaient désormais profiter de ce somptueux jardin, après tout, il est là pour ça, et en plus, il n'y a aucun risque de pluie. C'est pas beau ? Non, c'est juste le Mont-Olympe rien de plus.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Dim 21 Sep 2014, 22:22



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Il fût un temps.
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C
omme l'avait indiquée Athéna, Aphrodite connaissait Arès depuis bien longtemps puisqu'il faisait parti d'une des seules personnes à pouvoir faire sortir la déesse de la Sagesse de ses gong – pour ne  pas dire la principale personne. Cette personne avait toujours intriguée Aphrodite, comment pouvait-elle provoquer de la colère chez la plus sage des déesses ? Enfin, colère était peut être un grand mot – ou trop faible allez savoir. Néanmoins, de toutes les heures passées à discuter, un des seuls sujets sur lesquels Athéna s'arrêtait pour parler d'elle et de ses sentiments, c'était bien Arès. Preuve ultime qu'il lui courrait quand même sur le haricot, qu'il occupait son esprit... En écoutant toutes ses histoire, aussi courtes soient-elle, Aphrodite s'était toujours dit que cela devait être marrant de les regarder se disputer et se défier. Elle n'avait jamais vraiment oser le dire clairement à sa sœur, hormis pour plaisanter, mais elle le pensait vraiment. Athéna était douce avec sa petite sœur. Attentive, à l'écoute, souriante... Aphrodite ne l'avait jamais vraiment vue s'emporter, et il faut dire que ça l'intriguait, la troublait. Mais, elle n'avait jamais eu l'occasion ou l'envie de la suivre pour en savoir plus. Aphrodite était intéressée, mais elle connaissait les limites et respectait l'intimité des autres – du moment qu'elle n'avait rien à en tirer. Mais, dans la situation présente, Aphrodite n'allait pas se gêner pour les observer. Même si je dois avouez que le jeune homme avait plus attiré son attention, cela ne l'empêchait pas d'écouter leur conversation. Si on pouvait appeler ça comme ça. Alors cette, notre belle brunette connaissait sa sœur, elle savait qu'elle pouvait manquer de tact, être froid voire cassante, mais elle l’aimait comme cela. Il faut dire qu'elles se connaissaient depuis longtemps, qu'Aphrodite avait eu le temps d'apprendre à la connaître et de se rendre compte que ce petit côté froid n'était en fait que bienveillant. Athéna n'était pas le genre de déesse à avoir de mauvaises intentions, pas avec Aphrodite. Certes, elle avait parfois cassé  l'égo de notre déesse de la beauté, mais elle s'en était remise, comprenant le sens des paroles de sa sœur – et puis l'égo d'Aphrodite était suffisamment grand. Les paroles d'Athéna étaient toujours réfléchie. Donc il était impossible de réellement lui en vouloir. Même si Aphrodite n'hésitait pas à lui dire quand elle avait été blessée. Mais tout finissait par passer. La déesse de la Beauté n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, elle était plutôt l'inverse même. Rancunière, prête à vous mordre toujours et encore plus tant que les choses ne vont pas dans son sens. Très mature n'est-ce pas ? Non, elle a simplement de la poigne, elle sait comment se défendre seule. Elle le fait simplement à sa manière. Était-ce la bonne ? Était-ce la mauvaise ? Aphrodite n'avait pas pris le temps de réfléchir à tout cela, cette solution était devenue une évidence : depuis toute petite, elle était La Princesse. Et les princesses font des caprices pour obtenir ce qu'elles veulent et ne changent pas d'idée facilement. Athéna était peut être un des seules  personne à ne pas avoir trop affaire avec les caprices d'Aphrodite. A moins qu'elle aussi ne soit tombée dans les filets de la déesse de l'Amour ? Qui sait... Après tout, on parlait de la Déesse de l'Amour, celle a qui on ne dit non que dans de très rares occasions – autant en amour qu'en n'importe-quoi d'autre ! Ce qui n'arrangeait en rien ce côté-ci de son caractère. Mais Aphrodite était bien trop dans sa bulle pour se rendre compte de tout cela, elle se contentait d'en profiter. Et d'ailleurs, dans la situation présente, bien que cela soit de sa faute si elles se retrouvaient  toutes les deux démasquées, Aphrodite n'éprouvait aucune culpabilité. Au contraire. Elle était satisfaite : elle voyait enfin sa chère sœur en pleine action. Évidement, puisque Aphrodite faisait grâce de sa divine présence, elle se doutait bien que les échange entre son voleur de cœur et sa chère sœur devait être... inhabituellement clame ? Quelques piques, quelques gentils petits mots... En réalité, Arès et Athéna avait plus eu l'air de se chamailler, comme des enfants. Enfin, c'était l'impression qu'avait eu la déesse de la Beauté. Cela l'avait fait sourire intérieurement.

Athéna avait coupé court leur petite conversation. Elle avait demandé à sa sœur si elle souhaitait resté ici ou bien repartir avec elle – Aphrodite comprenait qu'elle ne souhaite pas s'éterniser ici. Elle s'était donc accrochée à son bras, s'était excusée pour le dérangement – car tout cela était de sa seule et unique faute (elle le savait mais s'en fichait éperdument) – puis était repartie avec sa sœur, calmement... Enfin, c'est ce qu'on aurait facilement pu croire si jamais la scène s'était arrêtée ici. Une fois dans les jardins, suffisamment éloignée, Aphrodite s'emporta. Elle s'était déjà retenue assez longtemps, alors elle explosa, se permettant même de caresser sa tête contre l'épaule de sa chère grande sœur. Elle aurait certainement pu se délecter du léger sourire sa sa chère sœur à se geste, mais elle était partie dans ses remerciements. Aphrodite était ravie d'avoir pu revoir le beau Arès. Grâce à elle – bien que ce n'était pas prévu – elle avait pu l'observer un peu plus, mais surtout de près. Car Aphrodite n'avait pas encore eu l'occasion de la faire. Cela ne faisait qu'un jour qu'elle le connaissait. Évidement, elle avait prévu de partir à sa rencontre dans les jours qui suivaient, mais... Cela s'annonçait compliqué. Maintenant, elle savait où elle pourrait le retrouver, même si ce n'était pas l'endroit idéal – il fallait y aller, et ce n'était pas du tout le genre  le lieux qu'Aphrodite fréquentait. Maintenant tout était possible, plus facilement. Des remerciements étaient donc la moindre des choses... Même si Aphrodite se doutait d'Athéna n'en attendant pas. D'ailleurs, la réponse de sa sœur vient confirmer ses pensées, ce qui fit sourire Aphrodite tout en profitant du geste affectif de sa sœur : un tapotement de tête. Aphrodite avait un peu l'impression d'être un petit animale, mais elle s'en fichait. Athéna n'était pas vraiment douée en matière de gestes affectifs. Encore un point sur lequel elles s'opposaient. Ne faisant aucun commentaire là dessus, elle préférait plutôt s'attarder sur les quelques échanges des deux Dieux de la Guerre, arrachant un sourire moqueur à sa sœur. Athéna lui fit remarquer que cet échange avait été court, et qu'Aphrodite y était certainement pour quelque chose. Après un petit coup de coude, elle ajouta que la déesse de la Beauté avait fait bonne impression. Aphrodite rigola :

« Tu le penses ?  » demanda-t-elle avec un air – faussement – surprit « J'en suis absolument certaine ! A qui ai-je déjà fait mauvaise impression ?  » demanda la jeune déesse en enroulant une mèche de ses  cheveux autour de son doigt.

Il est vrai qu'Aphrodite n'avait jamais fait mauvaise impression. Elle pouvait entrer en scène telle une furie, les regards qui se posaient sur elle ne remarquaient que sa beauté. Cette beauté semblait faire abstraction à ce qu'elle était réellement, mais en même temps, elle faisait aussi partie d'elle. Aphrodite avait toujours vécu comme cela. Si elle faisait  mauvaise impression, c'était certainement à cause d'une jalousie sans nom qu'elle pouvait faire naître dans certains cœur. Mais une fois de plus, cela voulait dire quelque chose : elle était la plus belle. L'incarnation même de la femme, n'est-ce pas ? C'était son rôle d'être belle, non ? Elle savait le jouer à la perfection, elle avait des années d’entraînement. Tout comme en amour. D'ailleurs il allait falloir qu'elle voit comment procéder. Habituellement, les premières rencontres ne sont pas aussi hasardeuses. Enfin, non, pas les première rencontres... Les premiers échanges. Habituellement, Aphrodite s'arrangeait pour que les premiers échanges paraissent hasardeux. De son côté, elle avait au préalable anticiper les choses. Mais cela avait peut d'importance. Aphrodite s'abandonnait à ce rituel en temps normal, cela marchait à la perfection avec les mortels. Ils tombaient à chaque fois dans le panneau. Au final, était-ce vraiment de l'Amour ou juste en soudaine envie d'être en couple ? Une chose était sûre, c'est qu'avec Arès, il était peut être trop tard pour ce genre de stratégie.

Athéna coupa sa sœur dans sa réflexion. Les paroles qu'elle lui déversa semblait irréelles. Athéna n'était-elle pas en train de dire qu'elle s’inquiétait pour leur relation maintenant ? Aphrodite trouvait cela absolument touchant. Elle se retenue de lui sauter dessus – après tout, elle était déjà agrippée à  son bras – en sentant son cœur s'emballer. Une chose était sûre, c'est que cette journée était pleine en émotion  pour la petite brunette qui ne prendrait même pas la peine de répondre oralement pour le moment à sa sœur. Comment pouvait-elle penser cela ? Aphrodite ne détacha pas se tête de l'épaule de sa grande sœur, l'écoutant ainsi continuer. Comment allait-elle s'y prendre avec Arès ? Alors comme ça Athéna était intéressée ? Pas qu'habituellement elle ne posait pas cette question – évidement non, Aphrodite aimait réfléchir en compagnie de sa sœur – mais on ne parlait pas de n'importe qui. Après tout, maintenant que les deux sœurs savaient qu'Arès était l'heureux élu d'Aphrodite, elles auraient pu changer de sujet. Mais cela n'avait pas l'air de gêner la déesse de la Sagesse. Au contraire, elle était très intéressée ? Finalement, peut être qu'Athéna ne le détestait pas tant que cela... si ? Posant son doigt délicatement sur sa bouche, Aphrodite réfléchit. Mais puisque ce n'était pas son domaine d’expertise que de réfléchir silencieusement, elle ouvrit vite la bouche :

« Évidement, qu'il est a mon goût, comme tu dis. Mais cette vision était peut être encore... Mieux que celle de toute à l'heure.  » elle marqua une pause, guidant sa sœur dans différents chemins du jardin.« Draguer ? Peut être. Charmer, c'est sûr. C'est une des choses que je sais le mieux faire après tout, et je pense que cela marche sur lui, non ?  »

Aphrodite ajouta à ces quelques paroles un ultime clin d’œil puis se mit à réfléchir. Elle avait une fâcheuse tendance à vouloir en savoir trop sur les personnes qu'elle décidait d'approcher – oui parce que c'était elle qui décidait. Elle avait donc du mal à procéder autrement. C'était donc plus rassurant de s'enticher d'un mortel qu'elle observait pendant des heures, voire des mois. Ainsi, elle faisait « connaissance » avec lui, elle savait comment le faire tomber dans ses filets en un claquement de  doigt. Avons tout de  même qu'elle ne doutait pas qu'il se passerait la même chose avec Arès.

« Je pense que je ne pourrais pas passer des heures à l'observer, comme je le fais avec ces chers habitants de la Terre. Surtout si je suis aussi discrète qu'aujourd'hui...  »

Aphrodite n'avait jamais réellement de plan en tête. Certes, tout n'était pas naturel, comme je vous l'ai déjà dis, mais elle laissait tout de même passer en elle une passion. Après, dans certain cas, elle était obligée de faire autrement, voire même de faire l'inverse.

« Donc, peut être que ne rien faire serait la meilleure des choses ! Après, si tu as quelques informations croustillantes à son sujet, je ne suis absolument pas contre ~  » ajout-elle légèrement, telle une adolescente amoureuse.

Aphrodite flottait sur son petit nuage, au sens figuré du terme. Elle n'était plus vraiment dans sa bulle, mais n'en n'était pas tout à fait sorti quand même.




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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Jeu 25 Sep 2014, 18:44



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Où nous n'étions pas si jeune que ça...


Maintenant qu'Arès n'était plus en jeu, il était temps de régler cette histoire avec Aphrodite. Savoir comment elle se situait face à tout ça, maintenant qu'elle avait pût remarquer que cette rancœur entre les deux Divinités était loin d'être fictive. Même si Aphrodite était du genre à donner beaucoup d'importances aux relations amoureuses, contrairement à sa sœur aînée, une nouvelle fois leurs caractères s'opposaient totalement. L'une en avait cruellement besoin, tandis que l'autre aurait tendance à vous dire que vouloir à ce point une âme sœur est inutile, qu'on peut se suffit à soit même. Vision de la chose un peu particulière, ne nous permettant en revanche pas vraiment de douter de la volonté d'Athéna, étant donné qu'elle n'a jamais regretté son choix là-dessus. Mais attention, je ne traite pas Aphrodite et toutes les femmes de faibles, ou les hommes en fait, ils sont bien pareils. Certains le sont à causes de cela c'est un fait, pour d'autre c'est une force. Chacun appréhende la chose à sa façon. L'important n'était-il pas de respecter le choix de l'autre ? Ces deux sœurs en était le preuve tout de même, être capable de s'entendre alors qu'elles ne partagent pas vraiment toutes ces choses en commun. Pour ne pas dire qu'au contraire, bien souvent les conversation portaient sur des sujets presque insoupçonnées. C'est vrai quoi ! Qu'est-ce que la blonde pourrait en avoir à faire de ces histoires d'amourette éphémère ? Bon ok, bien des choses sont courtes comparés à leurs existences divine, mais voilà, concrètement ? Rien. Voilà. Mais elle l'écoutait, s’intéressait à sa façon. La réprimandait quand elle en avait envie, ou alors glissait alors de temps à autre un conseil. C'est peut-être orgueilleux de dire qu'elle représentait très bien la Sagesse, mais c'était le cas... Dans un sens elle ne serait pas une bonne Déesse... Eh oui, ici aussi fais de la philosophie ! En même temps vu qu'il s'agit là des pensées d'Athéna c'est presque obligatoire. Son esprit devait être bien calme comparé à celui d'Aphrodite encore toute retournée par cette rencontre. Pour ne pas dire qu'elle était aux anges, remerciant son aînée qui à son sens n'avait pas vraiment fait quelque chose...?

Tentant de la calmer pour engager une conversation, la jeune femme lui lâcha une taquinerie, et sa sœur ne manqua pas d'y répondre, affirmant avec assurance qu'elle était certaine de lui faire de l'effet de pouvoir le faire tomber dans ses bras. Hm. On pourrait dire qu'elle c'était attaquée à une cible un peu plus haute cette fois, puisqu'il s'agissait là d'un autre Dieu  et non d'un simple mortel et pourtant, tapotant quelques secondes son index sur son menton, la demoiselle ne doutait pas du tout de sa réussite. Son très léger sourire d'ailleurs montrait son approbation d'ailleurs. Affirmant qu'il était encore plus à son goût, devait-on en déduire qu'elle était encore plus amoureuse de lui ? Ce qui lui fit se poser une question qu'on pourrait trouver idiote à l'époque, mais pas dénuée de sens quand on regarde l'époque actuelle hein. Arès était-il un simple amour de passage comme d'autres ? Pas selon elle. Déjà c'était un Dieu, c'était plus simple pour elle mais... Une intuition féminine dirons-nous. Et la jeune femme démontrait en avoir un plutôt bon. Mais elle n'est pas devin non plus, et ne pouvais prédire les réactions de cet idiot, mais étrangement elle pouvait plus ou moins deviner ce qui lui plairait... Moui. Aphrodite serait sans nul l'ombre d'un doute son type de femme. Lorsqu'elle affirma qu'elle ne pourrait l'observer autant que les habitant d'en bas dirons-nous, surtout au vu du manque total de discrétion dont elle faisait preuve, la blonde se pencha alors légèrement pour s'appuyer sur l'épaule de sa sœur avec son coude. De là elle souffla presque à son oreille. Non ce n'était pas un secret, il n'y avait personne autours d'eux de toute façon. Mais on va dire que c'était également une façon de montrer qu'elle avait tout de même une attitude un peu spécifique selon les personne, et la brune faisait partit des membres de sa famille auxquels elle tenait.

« Le charmer ? Oh, il reste un homme classique dans sa tête je ne doute nullement que tu puisses le faire tomber dans tes filets. Je compte sur toi pour me tenir au courant de votre avancé, je doute que ce soit lui qui me le dise. Avant de ricaner, bien que gentiment, doucement. Tu peux l'observer si ça t'amuse en fait, si tu te fais voir, ce n'est pas ça qui va le rebuter. Au contraire.»

Elle le connaissait son rival. Oh que oui. Et Arès est loin d'être un type timide, au contraire, il avait un peu trop tendance à se faire remarquer et ne pas avoir peur du ridicule. En même temps il serait assez mal partit s'il en avait peur vu le nombre de situations loufoques où il peut se mettre. D'ailleurs la cadette semblait bien retenir le fait qu'Athéna le connaissait bien, demandant si elle pouvait lui donner des informations croustillantes ? Hm. Pas vraiment, pas trop. Levant la tête vers le ciel, la jeune femme s'accorda quelque instants de réflexion. Que dire d'Arès si on met de côté le défaut le plus évident et agaçant à ses yeux, c'est à dire son manque total d'intelligence. Hm. Il n'est pas patient mais ce n'est qu'un détail, Aphrodite était toute aussi vive que lui. Hm... Rebaissant son regard vers elle, la jeune femme se détacha d'elle pour hausser les épaules. Il est assez classique en fait, c'est certainement pour cela qu'elle ne voyait pas en lui un bon rival, il est bien trop simple à comprendre et à anticiper.

« Arès est un homme assez classique, il ne devrait pas te poser de problème en fait. Suffit d'entretenir son égo assez souvent et de le caresser dans le sens du poil pour que ça colle bien. Après tu t'y connais certainement sur le sujet.»

Sourire en coin, il était évident que des deux Aphrodite était celle qui savait certainement le mieux sortit les bon mot quand il fallait quand quelqu'un l'intéresse. Athéna pourrait en faire de même, mais elle préfère visiblement dire ce qu'elle pense. Ce qui n'est pas forcément au goût de tout le monde. Hors quand on veut charmer, c'est un jeu, la personne nous plais, on passe donc au travers de bien des choses et il n'est pas bien difficile d'entretenir gratuitement et de façon spontané l'égo de cette personne. En fait, quand on est amoureux, on devient se transforme pour cette personnes, et ce sans aucun effort puisqu'on l'aime. C'est bien un côté de la chose qu'elle trouvait intriguant, elle qui regarde ceci avec un œil si terre à terre... Finalement elle croisa les bras en bombant légèrement la poitrine, comme pour paraître plus imposante. Prise d'une curiosité soudaine, quitte à perdre du temps à ne rien faire « d'intelligent » va-t-on dire, heureusement qu'elle ne faisait pas que ça de sa vie hein. Athéna voulait en apprendre un peu plus.

« Mais dis moi. Montre moi ou explique moi comment tu comptes procéder. Tu t'y connais, tu ne dois pas y aller sans réfléchir un peu. Je n'ai jamais eut l'occasion de tomber sur toi en pleine action. Finalement elle sortit sur un ton d'amusement.   Cela ressemblerait presque à une tactique de guerre ton affaire.»

… Ahah ! Quelle humour cette Déesse, en même temps elle n'était pas une incarnation tactique de la guerre pour rien hein ! Certains pourraient la trouver particulière dans sa façon de penser, mais elle savait qu'Aphrodite l'avait accepté en tant que tel il y a longtemps. Ah... Elle et sa façon de voir les choses, c'est amusant. Heureusement qu'elle peut l'être, comme quoi, elle possède quelques facettes tout de même.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Lun 06 Oct 2014, 00:00



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f e a t ; athéninja ou athéneko ♥

A
rtémis. La jeune déesse de la Chasse faisait partie des personnes avec qui Aphrodite aimait débattre pendant des heures – enfin plutôt se prendre la tête – à propos de l'Amour et de la sexualité. Ce qui n'était pas amusant avec sa cadette, c'est que la petite blondinette n'était pas très  ouverte d'esprit. Du coup, les deux sœurs pouvaient se crêper le chignon des heures durant sans arriver au moindre accord. Et Aphrodite trouvait cela assez marrant. Leurs débats étaient stériles, c'était juste pour embêter l'autre qu'elles s'aventuraient dans ce genre de conversations. Enfin, la faute était plus du côté de la déesse de la Beauté. Elle avait toujours pris un malin plaisir à embêter sa petite sœur – oui, dans le fond, elle était quand même assez puéril, finissant par aller chercher la petite bête sans que sa jeune sœur ne lui ait rien fait. C'était devenu divertissant. Même si parfois elle ressortait des conversation rouge de colère. Elle était du genre à s'emporter quand elle parlait d'Amour, vous voyez le genre, non ? En même temps, une déesse de l'Amour qui serait totalement insensible à ce sentiment ne mériterait pas sa position. Donc, afin de bien jouer son rôle, notre brunette s'abandonnait aux jeu de ces passions qu'elle considérait comme un  art et n'hésitait pas à affronter ses opposants philosophiques. Et Artémis était un très bon terrain d'attaque : il était invariable. Le jour où la cadette de la magnifique déesse se laisserait convaincre n'était pas encore venu. Et ne viendrait certainement jamais. Elle était tellement fermée d'esprit... Les premières fois où Athéna avait tenté ce sujet de conversation avec Aphrodite, cette dernière s'était demandée si  ce genre de conversations ne tourneraient pas mal étant donné que la déesse de la Sagesse avait elle aussi fait choix de chasteté. Cela intriguait Aphrodite. Elle ne comprenait pas ce choix. Mais tout c'était parfaitement bien passé avec sa grande sœur. Et c'était peut être aussi pour cela qu'Aphrodite la respectait autant aujourd'hui. Il était assez rare qu'elle respecte des personnes aussi différentes d'elle – si on peut dire cela comme cela. Alors certes, Athéna et Aphrodite n'avait pas grand choses en commun, mais elles n'en n'étaient pas moins très proches l'une de l'autre après des siècles et des siècles de bavardages en tout genre. Je ne pense pas avoir souvenir d'une conversation tabou entre les deux. Aphrodite mettait souvent  sa colère ou son emportement de côté quand elle parlait à sa grande sœur, elle la regardait avec quelques étoiles dans les yeux, tentait de comprendre ses positions. Dans tous les cas, elle la respectait, elle et ses choix donc. Même si elle n'était pas vraiment d'accord avec. La parole et la tolérance avaient des places tout à fait légitimes dans leurs relations, même si elles se chamaillaient souvent. Il faut dire qu'Aphrodite avait la chance de voir sa sœur sous un autre angle que la petite sérieuse, celle qui réfléchissait, qui réussissait. Elle voyait aussi la femme surprenante qu'elle pouvait être, celle qui taquine, envoi des piques, fait réfléchir. Celle qui peut se montrer « câline » ou attachante – même si c'était à sa manière. C'est d'ailleurs ce qui laissait pensé la déesse de l'Amour que c'était encore plus mignon comme cela. Après tout, chacun avait sa manière à lui de démontrer ses sentiments. Alors que ça soit un câlin ou un tapote sur la tête, pourquoi chipoter ? C'était un geste affectif. Et Aphrodite en était assez fan. Elle aimait les observer, les décoder. Ils avaient beaux êtres différents, les significations restaient souvent les mêmes. Aphrodite les comprenait parfaitement. Elle savait voir ce genre de choses. Alors que sa sœur ne lui fasse qu'une simple caresse sur la tête – comme on le ferait à son petit chien – elle s'en contrefichait. Elle savait ce qu'il se passait dans la tête de sa sœur à se moment précis : elle lui montrait qu'elle l'appréciait. Et puis, peut être plus important pour Athéna que n'importe quel geste, il y avait les paroles. Et quand la déesse de la Sagesse entamait et partageait des sujets intimes avec sa petite sœur, Aphrodite savait qu'elle était appréciée.

Une fois de plus, aujourd'hui était une preuve de cette attention mutuelle entre les deux sœurs. Athéna s'étant une fois de plus laisser entraînée dans les histoires d'amour de sa chère sœur. Allant même jusqu'à s'être fait repérer par son principal rival. Si tout cela n'était pas adorable. Aphrodite, quand à elle, avait pu confirmer l'identité du bel inconnu qu'elle avait croisée ce mâtin  même – ce qui l'avait mis dans un bel état. Le revoir n'avait pas bien arranger les choses non plus, mais c'était une chose  à prévoir. Elle en était ressortie toute agitée. Tellement agitée qu'elle ne faisait même plus attention aux limites personnelles de sa sœur, l'ayant fermement attrapée par le bras et se frottant à elle. Bon, si Athéna n'en avait pas voulu, elle aurait très bien pu s'écarter de sa sœur. Aphrodite aurait compris que ce genre de petits gestes n'étaient pas les bienvenus. Mais Athéna ne dit rien. Elle laissa sa cadette faire à son plus grand plaisir – même si en vu de la situation, elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'elle faisait. Elle était amoureuse, il ne fallait pas trop lui en demander. Elle n'était pas prête de redescendre de son petit nuage. Comme elle le disait, Aphrodite était plutôt confiante – en même temps, elle n'était pas réputée pour se poser beaucoup de question, surtout lorsqu'il s'agit de son physique : elle pouvait séduire n'importe qui, n'importe quoi. Donc, sa petite plaisanterie n'en n'était pas vraiment une. Juste une piqûre de rappel. Mais il y avait tout de même une chose qui embêtait bien notre chère déesse de la Beauté dans le cas présent : elles s'étaient fait repérée. Et cela n'était pas vraiment censé arriver. Aphrodite ne l'avait jamais envisagé dans les quelques plans qu'elle avait eu le temps de mettre en place jusqu'à ce qu'Athéna intervienne dans son histoire. Pas de reproche là dessus, non. Aphrodite était toujours contente de parler avec sa sœur, de se faire écouter, conseiller, qu'on lui pose des questions, qu'on s'intéresse à elle. Mais elle n'avait pas prévu d'aller à la rencontre de cet  inconnu. Enfin, pour le moment, elle n'allait pas vraiment s'en plaindre. Elle nageait encore dans le bonheur. Athéna avait d'ailleurs demander à sa sœur comment elle pouvait s'y prendre, comment Aphrodite allait-elle faire  pour arriver à ses fins. Évidement, la déesse n'allait  pas changer ses plans. Elle n'avait jamais fait le vrai premier pas dans la plus part de ses relations. Elle attendait toujours que sa Proie tombe dans ses filets. Elle préférait attendre, se languir, échanger quelques regards avant d'attaquer à son tour, quand évidement sa proie s'approchait finalement d'elle. Hum... Oui l'amour c'est un peu comme un jeu, chacun à ses règles et ses techniques. Aphrodite préférait attendre. Elle savait qu'elle finirait pas obtenir ce qu'elle voulait. C'était une femme forte, une charmeuse. Elle faisait craquer tout le monde. La déesse rigola donc quand sa sœur s'approcha d'elle pour lui susurrer à l'oreille qu'elle n'avait pas de doutes : Arès était un homme comme les autres. Aphrodite afficha un petit sourire en coin. Elle le savait. Et c'était bien pour cela qu'elle n'allait pas changer de technique. Pourquoi changer quelque chose qui marche de toutes façons ? Elle rigola de plus belle quand sa sœur lui demanda de tout lui raconter. Évidement. Aphrodite l'avait toujours fait jusque là, pourquoi changerait-elle ? Parce qu'Arès était le rival de sa sœur ? Non ce n'était pas une bonne raison. Athéna était plus ou moins intéressée par les histoires de cœur de sa petite sœur, mais elle n'en restait pas  moins attentive. Et puis, peut être qu'elle verrait Arès d'une autre façon à travers les histoires d'Aphrodite ? Qui sait... Athéna enchaîna, encouragent sa sœur à se faire remarquer par Arès. A priori, plus elle se ferait remarquer par  le dieu de  la Guerre, plus Aphrodite lui plairait. Une fois que sa sœur eu fini, elle  prit la parole, tournant la tête en sa direction, lui tapotant le dos délicatement :

« Évidement que tu seras tenue au courant de toutes les avancées. T'ai-je déjà  laisser attendre  pour avoir la suite d'une de mes histoires ? » Aphrodite lui sourit. A croire que ses histoires d'amour n'étaient là que pour divertir sa grande sœur tel une pièce de théâtre. « Après, vois-tu, je ne cherche pas vraiment à me faire remarquer de cette manière... »

Aphrodite afficha un petit sourire en coin avant de s'écarter de sa sœur. Elle la reprit par le bras et continua de marcher à ses côtés. Elle n'avait pas vraiment d'idée où aller. Qu’importait. Les jardins étaient parfaits pour une petite promenade, cela faisait longtemps que les déesses ne s'étaient pas retrouvées en ces lieux. Autant en profiter pour se dégourdir les jambes tout en expliquant une de ses méthodes habituelles. Cette fois-ci, notre déesse de l'Amour allait devoir se débrouiller autrement. Elle était dans une situation un  peu plus glissante, dirons-mous. Qui aurait pu croire qu'elle était aussi calculatrice ? Cette fois, elle ne pourrait l'être autant... Donc, pouvait-on vraiment dire que cette fois était spéciale ? Ne sachant pas répondre à cette question, la déesse la laissa en suspend dans sa tête et se concentra sur les paroles de sa sœur. Ces paroles qui la firent de nouveau rire : si l'amour consistait simplement à caresser l'autre dans le sens  du poil, l'histoire serait simple !Non, il fallait être un peu plus intime, mais Aphrodite ne commenta pas vraiment les propos de sa sœur. Il est vrai que ce sentiment devait être un peu difficile à comprendre quand  on le voyait de l'extérieur. Même si Athéna n'était pas si intouchable : après tout, l'amour avait bien des sens. Aphrodite pouvait dire qu'elle aimait sa sœur, et que sa sœur l'aimait sûrement en retour. Donc certes, une relation fraternelle n'était pas aussi intense et passionnelle qu'une relation amoureuse mais cela restait de l'Amour aux yeux d'Aphrodite. Cette dernière préféra laisser sa sœur enchaîner.  Athéna posa quelques questions, à croire que cette histoire la remuait elle aussi, au niveau intellectuel : elle avait envie de comprendre comment les choses comptait se passer, comment Aphrodite allait faire pour avoir Arès dans ses filets. Très crue comme expression, on fait plus romantique, mais autant aller à l'essentiel. Si Aphrodite affirmait que ce serait Lui qui tomberait, elle se gardait bien de dire qu'elle était déjà tombée dans ceux du Dieu. Il est plus simple de dire que l'on part dans un jeu gagnant. Plus rassurant aussi peut être. Aphrodite rigola à la petite blague de sa sœur :

« Mais oui ! Maintenant que tu le dis, c'est presque ça ! Il y a bien une histoire de conquête, même si on ne s'y prend pas vraiment de la même manière je suppose... Ou peut être pas pour les même intention, même si le mot « conquérir » marche dans les deux contextes. » Cette réflexion la fit rigoler. Aphrodite prit quelques seconde pour réfléchir à la manière dont elle allait répondre à toutes les demandes de sa sœur avant d'enchaîner : « Oui évidement que je vais réfléchir avant d'agir ! Mais je ne sais pas si élaborer des plans d'attaque très précis soit la bonne idée. Tu sais, je suis la première à conseiller à mes chers fidèles qu'il ne faut pas trop réfléchir, mais en réalité, c'est assez difficile de faire autrement. On est poussé à réfléchir par une envie très simple : plaire, séduire. Et quand on plaît, la « guerre » est à moitié gagnée. »[/b]


Aphrodite s'étonnait à parler de comparer la guerre à l'Amour. Mais peut être que la comparaison était assez juste finalement. Mais il n'était pas possible d'établir des règles très stables lorsque l'on parle de l'amour, de drague... Ce sont des terrains aux barrières tellement floutées que les règles ne peuvent qu'autant l'être. Mais comment dire cela à Athéna ? Aphrodite savait qu'elle comprendrait peut être plus les choses si elle continuait dans les comparaison à la guerre, mais ce n'était pas son domaine d’expertise. Et elle ne voulait froisser sa sœur.


« Après, je ne m'y connais pas vraiment en matière de guerre, mais si je devais pousser un peu la comparaison, je dirais que dans les histoires d'amour il n'y a pas vraiment de perdant ni de gagnant. Tous les camps donnent de leur personne, de leur histoire, de leur  personnalité. Tous les camps laissent quelque chose dans une histoire d'amour. Il n'est pas simple de prévoir nos coups longtemps à l'avance car l'amour c'est aussi de la spontanéité. Être qui l'on ait. Alors les technique ne sont que superficielles. Là pour faire jolie, pour apprendre à se connaître d'une certaine façon. Enfin... je dis cela, mais il n'y a pas vraiment de règle. Après tout, beaucoup le dise, l'Amour n'est là que pour mettre un peu de bazar dans nos vie non ?  » Aphrodite se coupa nette laissant ses joues se teinter de rouge,. Elle s'était un peu laissée emportée. Elle n'avait pas l'occasion de parler aussi facilement de ce qu'elle pensait de l'Amour. « Enfin, tout cela  pour te dire que je ne sais pas véritablement comment m'y prendre. Je ne pense pas changer de technique. Il faut être soi  »

En disant cela, Aphrodite se demanda si elle avait réellement laisser quelqu'un voir qui elle était Vraiment ? A chaque humain rencontré, elle s'était faite passée pour une autre... Cela comptait-il quand même ?




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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Dim 12 Oct 2014, 16:35



« Il fût un temps »

Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] - Page 2 1408904066-tumblr-n6sm09x4u21rkuwozo1-500
Où nous n'étions pas si jeune que ça...


S'il y avait bien quelque chose qui différenciait totalement les deux femmes mis à part leurs caractère totalement différent, ce qui n'est déjà pas si mal en soit hein. C'est ce qu'elles représentaient. Aprhodite est la Déesse de l'Amour, et de la Beauté, quelque chose de beau, de peut-être un peu puéril si on regarde bien l'état dans lequel les gens amoureux sont. Mais de totalement pacifiste, voir même irréfléchi. Car bon, quand on aime, on a beau vouloir garder la tête sur les épaules, si on éprouve un fort sentiment pour quelqu'un, on peut rapidement en perdre la tête en fait... Totalement. Athéna, c'est la Déesse de la Sagesse, quelque chose de calme, réfléchit, ne pas se laisser emporter par les sentiments. Ce qui est le contraire de l'amour. Je ne parle pas de la drague mais bel et bien du sentiment amoureux. Et puis c'est sans compter l'autre chose que notre Déesse représente, la Guerre. La violence, la Stratégie, mais pas pour faire tomber quelqu'un dans ses filets, d'avantage pour gagner, il se doit d'il y avoir un perdant et un gagnant. Il y a même des morts, des sacrifice... Et pourtant. Je pense que les deux pouvaient partager certaines choses en commun ? Après avoir été assurée qu'elle serait tenu au courant de cette histoire, il était de toute façon inconcevable qu'elle ne soit pas au courant, il s'agissait là de sa jeune sœur favorite qui s'était entiché pour son pire ennemi, son pseudo rival. Cet homme capable de l'énerver lorsqu'il y mettait vraiment du sien tellement sa stupidité l'agaçait... Est-ce qu'elle ne souhaitait pas voir ces derniers ensemble ? Oh. Athéna n'était certes pas des plus ravis de voir ces deux gens pouvoir potentiellement beaucoup se rapprocher, pour un temps court ou qui le sera un peu moins. Mais qu'allait-elle faire ? Elle n'était que la Déesse de la Sagesse, sa sœur aînée là pour la conseiller, ou autre. Mais pas sa mère. Et puis même, un mère ne devrait pas avoir ce genre de rapport avec sa fille. Aphrodite était bien assez grande pour faire ce qu'elle voulait, faire ses propres choix. Tant qu'elle n'était pas mise de côté, elle comptait sur la maturité que sa jeune sœur pouvait avoir pour faire la part des choses. Et puis, être Déesse de la Sagesse ne signifiait pas tout savoir. N'est-ce pas justement une preuve de sagesse que de savoir qu'on est pas infaillible ? Si certainement. Et puis comme elle l'avait sous-entendu à sa sœur, ce n'était pas vraiment son domaine de prédilection l'amour. C'est pourquoi la blonde qui n'était pas du genre à hésiter à poser des questions, lui demanda comment elle voulait s'y prendre. On va dire que notre pauvre Athéna ne pouvait se faire qu'une idée purement théorique de ce qu'est l'amour, voir même un peu trop stratégique. On n'est pas parfait, il fallait faire un choix, faire comme tout le monde ou le vœux de chasteté, certes elle ne vivait pas ce genre de relations amoureuse, éphémère ou non, mais c'est un choix qu'il faut respecter, car elle ne le regrettait pas. A croire que vivre les histoires de sa sœur à travers ses récits lui suffisait à comprendre ne serait-ce qu'un peu ce qu'elle pouvait vivre. Elle n'était pas Déesse des art, mais notre demoiselle pouvait se montrer particulièrement imaginative.

C'est pourquoi elle garda le silence, suivant la marche imposé, bien que cela ne soit qu'un rythme de croisière digne d'une balade classique que toutes femmes pourraient faire dans un jardin. Si les jeunes femmes étaient habillées de façon un peu plus riche et lourd, on pourrait se croire dans un jardin d'aristocrate, mais cela n'existe pas encore à cette époque. Donc on va faire sans cette comparaison -même si je l'ai quand même faite ahah!-. C'est assez marrant, mais au final, vu comment Aphrodite commençait a expliquer ce qu'elle faisait et surtout comment elle voyait l'amour, Athéna pût dans un premier temps s'imaginer un champ de bataille. Si ce n'est que ça elle connaît hein ! Quoi ? Non l'amour n'est pas vraiment un champ de bataille comme la femme avait l'habitude de le voir ? Ah... Ok... Tant pis hein, Athéna aurait pût se montrer experte soudainement dans le domaine amoureux hein. Mais non. Au lieux de cela, elle eut le plaisir de faire la découverte d'une Aphrodite plus sérieuse peut-être, pour ne pas dire qu'on pourrait classer cela comme de la manipulation, même si les rougeur que cette dernière laissait voir sur ses joues et son comportement en présence de l'élu de son cœur nous permettait de rapidement mettre cette fausse idée de côté. Elle réfléchit. En fait. On pourrait même dire que dans ce domaine Aphrodite lui semblait alors semblable à elle ! Savoir jusqu'où il faut réfléchir sans pour autant croire que tout passe par la réflexion, mais également que se contenter de foncer tête baisser comme un bourrin n'est pas forcément la meilleure des solution. Finalement, l'Amour serait une sorte de Guerre mais différente ? C'est d'ailleurs une réflexion qu'elle se lâcha à elle-même à voix basse alors qu'elle l'écoutait l'air songeuse.

« L'Amour est une sorte de Guerre mais en différent.. ? Si c'est la spontanéité qui prime c'est dans ce cas le domaine de prédilection de ce cher Arès...»

Car oui. Des deux Divinités de la Guerre, il était le côté bourrin et spontané de la chose. On ne peut lui reprocher de ne pas avoir du courage, de ne pas être honnête même. Il agit comme il le pense rien de plus. Mais hélas, quand il est question de Stratégie, la force brute n'est pas la meilleure chose à faire. C'est une conversation fort enrichissantes, une comme elle aime particulièrement. Comme quoi, il ne faut se fier aux apparences, sa sœur semble douce et naïve à ne vivre que d'amour et d'eau fraîche, mais comme on dit, il existe bien des formes d'intelligence au même titre qu'il existe plein de formes de stupidité. Elle finit par dire, une fois la conclusion de sa sœur faite. Comme quoi il fallait rester soit même ? C'est en effet le mieux à faire, il n'était pas nécessaire de s'y connaître en amour pour le savoir, mais rien qu'en amour amical ou fraternel, Athéna n'apprécie guère la comédie. On chasse le naturel et il revient au galop. Si on apprécie quelqu'un c'est pour ce qu'il est, pas pour ce qu'on veut qu'il soit. Un rire doux s'échappa de ses lèvres alors qu'elle passa sa main dans ses cheveux pour défaire le chignon qu'elle avait pour habitude de faire, laissant alors ses cheveux tomber, ou plutôt la longue natte tomber.

« C'est amusant. Tu parles comme une tacticienne de Guerre presque alors que tu parles de son opposé, l'Amour. Tu dis ne pas t'y connaître en matière de guerre, mais moi je ne m'y connais pas en amour. Et ce que tu me dis me semble à la fois pareil mais aussi totalement différent. Serais-tu une guerrière dans l'âme ?»

Elle appuya ses paroles d'un clin d’œil. Aphrodite était certainement une guerrière à sa façon. C'est sûr. Mais le sentiment amoureux est quelque chose qui lui semble à la fois si simple et si complexe... C'est presque idiot d'en parler ainsi, mais ce serait presque un bon sujet d'étude... Elle tendis un bras en avant, une forme en jaune en sortit. Un papillon tout fait de flamme. De là elle ajouta, désignant le petit être volant et délicat qui volait autours des deux femmes. Il ne risquait pas de mettre le feu aux alentours va...

« Arrête moi si je me trompe. Mais, de ce que tu m'en dis l'Amour me semble être comme ce papillon. Quelque chose de simple et léger, voir même de beau. Mais aussi dévastateur et complexe que l'élément que cet étrange animal est composé. De là elle finit par conclure avec un sourire en coin. Une Déesse de la Sagesse peut toujours apprendre des choses, même de quelque chose d'aussi naturel qu'est le sentiment amoureux.»

N'est-ce pas poétique ? En tout cas, cette conversation l'a mettait de bonne humeur, lui faisant totalement oublier et mettre de côté cette « discussion » faite avec Arès plus tôt.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Mar 14 Oct 2014, 02:02



flashback
il fût un temps.
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P
ouvait-t-on réellement comprendre l'amour par le biais d'autrui ? Par de simple histoires que l'on nous raconte ? Pouvait-t-on comprendre l'amour sans le vivre ? Aphrodite elle-même avait beau s'être penchée sur la question, elle n'avait trouvé de réponse claire. On a tous entendu parler de l'amour, cette chose qui anime en nous une flamme sans nom, cette chose qui nous fait agir bêtement, spontanément, instinctivement, naturellement... Cette chose qui portait un nom, qui avait une définition, mais qui était cependant impossible à définir proprement tant cette définition était subjective. Chacun se faisait son opinion de ce qu'était l'amour, chacun le vivait à sa façon, chacun le ressentait à sa façon. C'était quelque chose de personnel, d'unique, d'indescriptible. Enseigner ce qu'est l'Amour, une tâche bien compliquée à exécuter. C'était tout aussi difficile d'en parler, pour les mêmes raisons d'ailleurs. C'était quelque chose qui nous tombait un peu dessus, un sentiment nouveau, que l'on expliquait que difficilement. Tout était dur à expliquer : le déclique, le ressentit, la passion, l'envie de s'abandonner à l'autre ou de lui résister... L'amour était complexe et divers. Trop personnel pour être généraliser en une seule théorie. D'ailleurs, de la théorie sur un sentiment, était-ce la bonne chose à faire ? La science, le savoir, ne sont-ils pas plutôt habités par la rationalité ? Si c'était le cas, il fallait trouver un autre sujet d'étude, il n'y avait moins de rien rationnel que l'amour. Ce sentiment vous renversait, mettait le bazar dans vos idées, dans vos sentiments, dans vos actes avant même que vous n'en ayez pris conscience. C'était un sentiment qui faisait peur, qui nous déstabilisait mais qui provoquait tant de bonheur... Un bonheur incomparable, incontrôlable...Tomber amoureux, comme on entendait souvent, c'était comme vivre un rêve éveiller. On a l'impression que le temps s'arrête. Qu'on s'est prit la claque la plus lente, la plus douce et la plus déstabilisante qu'on n'avait jamais eu. Inexplicable était donc bien le mot. Mais pourtant,  on retrouve dans les couples régulièrement les mêmes codes. Il y avait toujours ces touchés, ces regards, ses soupires... Les mêmes manières de s'observer, les mêmes réactions face à certaine situations... Cela donnait presque l'impression que l'amour était quelque chose de codé. Quelque chose que l'on nous avait tous enseigné, tout apprit. C'est vrai, en quoi était-ce personnel si on faisait comme tout le monde ? La question était parfaitement justifiée. Aphrodite avait foi en l'amour, mais cela ne voulait point dire qu'elle ne voyait pas toux ces codes. Ces codes qui faisait de son art quelque chose de rationnel finalement. De plus structuré, de plus rassurant, de plus rationnel.  Alors oui, le sentiment amoureux, en général, était  bien compliqué à comprendre. Rien que pour cette fameuse question de filiation. La famille du grand Zeus en était un parfait exemple. Tous ses enfants ne s'entendaient pas entre eux. Alors si ce n'était pas le fait qu'ils étaient tous frères et sœurs qui les liait, qu'était-ce ? Une certaine forme d'amour. Mais un amour qui ne marchait pas à tous les coups puisqu'il arrivait que l'on « n'aime » pas son frère ou sa sœur – c'était assez fréquent dans la grande famille. Un amour qui était capable de faire en sorte d'Athéna et Aphrodite s'entendent alors qu'elles étaient en beaucoup de points opposées. Et pourtant, elles se supportaient parfaitement, elles étaient même devenue très intime. Et cela grâce à une force mystérieuse.

Aphrodite regardait sa grande sœur alors qu'elle réfléchissait. Elle tentait certainement d'imaginer ce qu'était ce sentiment si mystérieux, ce sentiment dont sa petite sœur lui parlait tout le temps. Aphrodite était la championne pour raconter ses histoires d'amour, pour les présenter de la meilleure  manière possible – ou de la pire, tout dépendait du contexte finalement. Car si l'on devait étendre la comparaison entre l'Amour et la Guerre, je pense qu'il ne faudrait pas oublier de parler des histoires d'amour qui finisse mal... Peut être... Que l'on pouvait dire ce qu'était comme avoir miser sur le mauvais cheval ? Parfois on croit connaître son ennemi, on anticipe les coups et on se rend compte que la bataille ne va pas être égalitaire, que l'on va y laisser sa peau. On pouvait très bien laisser sa  peau dans une histoire d'amour. La violence de l'amour était équivalente à celle de la guerre : elle n'avait pas – ou peu – de limite. On se venge par amour, on se détruit par amour, on se tue par amour. Or, la vengeance, la destruction et le meurtre ne sont-ils pas des références au vocabulaire de la guerre ? Aphrodite aurait voulu partager tout cela avec sa sœur, mais elle ne savait pas si sa comparaison était vraiment efficace. Elle n'était pas comme Athéna, elle n'était pas experte de la guerre. Elle connaissait simplement ce que l'on en entendait – et observait quelque fois aussi, car il n'y a  pas que de l'amour sur Terre et Aphrodite était facilement intéressée  par quelque chose. Aphrodite hocha la tête lorsqu'Athéna lui demanda si c'était une sort de guerre mais en différent. Si par différent elle entendait avec des intentions quelques peu différentes : oui. Elle sourit après lorsqu'elle évoqua Arès. Décidément, il n'était jamais loin. Si il était habile dans ce domaine, peut être que l'Amour lui parlerait rapidement, peut être était-ce déjà le cas. Comme il en était avec Aphrodite...

La déesse de l'Amour était contente de pouvoir parler de cette manière avec sa sœur. C'était certainement la première fois qu'elles avaient ce genre de conversation. Il faut dire qu'Aphrodite était un peu superficielle, elle n'allait pas souvent fouiller au fin fond de ses pensées pour répondre aux questions qu'on lui posait. Même avec Athéna, bien qu'elle cherchait tout de même à converser avec elle. Non, plutôt à l'écouter, apprendre de sa sagesse. Aphrodite adorait qu'on lui compte des histoires, des morales en tout genre. Il n'était donc pas étonnant qu'elle aime parler avec la déesse de la Sagesse qui savait toujours lui dire des mots justes. Des mots qui ne faisaient parfois pas du bien mais qui débloquaient bien des choses dans l'existence de notre déesse. A croire que l'Amour avait quand même besoin d'une Raison. Aphrodite se fit cette réflexion tout en observant sa grande sœur rire alors qu'elle défaisait son chignon. Oh, Aphrodite aimait quand sa sœur se laissait un peu aller comme cela, elle lui avait toujours dit : ce chignon faisait stricte, pourquoi le garder constamment quand on a d'aussi beaux cheveux. Bon, ils n'étaient pas encore comme Aphrodite aurait voulu les voir, mais cette tresse, c'était beaucoup mieux que ce chignon. La grande déesse de la Sagesse donna ensuite un bref compte rendu des paroles d'Aphrodite – elle avait l'art pour faire cela, Aphrodite n'était pas du tout synthétique – et  ajouta une petit blague accompagnée d'un clin d’œil. Aphrodite était obligée de répondre sur le même ton :

« Qui aurait cru que nous occupions le même rôle, hum ? Bon pour des intérêts tout à fait différent, mais tout de même ! » Aphrodite rigola, elle ajouta tout de même : « Mais, tu sais... Je ne pense pas que l'Amour et la Guerre soient si éloignées que cela... Évidement sur quelques points, oui, mais voilà. »

Aphrodite se concentra ensuite sur le petite papillon qui venait d’apparaître. Une création de sa chère sœur. Aphrodite les avait toujours trouver adorable, mignon. Petite, elle demandait toujours à Athéna de les faire apparaître parce qu'il était merveilleux : leurs flammes dorées attrapaient le regard, captivait l'attention de la déesse de l'Amour qui, alors émerveillée, avec des étoiles dans les yeux. En fait, je parle au passé, mais les étoiles dans les yeux d'Aphrodite n'avait jamais réellement disparue. Certes elle était grande, elle avait « apprit » à se « tenir » mais... Son émerveillement ne la quittait pas. Et ne la quitterait certainement jamais. Cela faisait partit de sa fameuse personnalité. Athéna désigna le petite être du doigt : elle reprit sa comparaison. Aphrodite l'écouta attentivement. Elle ne put s'empêcher de rire, la comparaison était... Si poétique et si vraie ! Aphrodite applaudit sa sœur préférée :

« Et bien ! Je ne savais pas que tu t'étais mise à la Poésie ! » rigola-t-elle premièrement « Ta comparaison est tout à fait appropriée, ce papillon étant fait de flamme, et étant... si mignon... » Aphrodite marqua une petite pause, le temps d'une brève réflexion. « Pour reprendre ce que je disait tout à l'heure. La Guerre et l'Amour ne sont pas si différent, symboliquement parlant, si ? La couleur touche, le feu... tu ne penses pas ? »




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Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥]
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