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 « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven

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Elliot S. McKenzie
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
« Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Sam 05 Oct 2013, 23:27

« Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein? »

Quelques mots qui passent en boucle dans mon crâne. Dans mon esprit, mon chuchottement resonne, comme une voix hypnotisante et agaçante à la fois. J'ai l'impression de sentir la chaleur de sa main dans la mienne. Pourtant je sais que c'est faux. Il n'est pas avec moi. Je suis seul, perché sur le toit du plus haut bâtiment de la ville fleurie. Je sais bien qu'il n'y a personne à côté de moi, mais souvent je me plais à penser qu'il est là, assis à mes côtés, mysterieux et bienveillant. Plusieurs fois j'ai cru qu'il était à côté, et à chaque fois que je tournais la tête, mon regard se posait sur un corbeau. Sven. Il avait tout du corbeau. D'une beauté envoutante. On sait qu'il peut faire mal mais inlassablement on vient vers lui. Oh oui, Sven m'a fait mal. Nos nombreuses séparations me déchiraient le cœur. Encore et encore. Toujours plus fort. Le voir avec d'autre gens me procurait une jalousie incommensurable. Je suis une ordure possessif. Mais une ordure possessif qui aime tant qu'il en devient malade, tellement omnubilé par sa simple présence qu'il aurait fait n'importe quoi pour lui. Pour le voir une demi-seconde. On dit que l'amour rend aveugle. Elle m'a rendu fou.

Je secoue vigoureusement la tête. Mon cœur se ressert au fur et à mesure que ses yeux phénomenaux me reviennent en tête. Je ferme les yeux. Ne penser à rien. Ne pas penser à lui. Je finis par ouvrir les yeux et les poser sur mon vernis turquoise. Celui qu'on avait acheté ensemble il y a des années. Mon visage se fait triste. Elle m'envahi peu à peu, comme les larmes qui menacent de couler sur mes joues. J'essuie mes yeux, passe une main dans mes cheveux, dans ce geste qu'il a tellement fait, allongés côtes à côtes la nuit. Son visage, sa présence, tout en lui me hante. Tout me rapporte à lui. Bruit sec. Je me gifle. Le corbeau s'envole. Je le regarde étirer ses ailes, les battre et décoller du sol. Je le regarde s'eloigner, jusqu'a ce que la tache noire ne disparaisse derrière un arbre. Derrière un portail. Un portail de lumière blanche nous a séparé. Quelle ironie. Ce qui devait changer ma vie a brisé mon cœur et mon âme. Je balance les jambes dans le vide avant de m'y élancer. Le sol m'attire, je tombe, et je vole.

Le vent effleure mes joues, comme des doigts delicats caressant ma peau. Les paysages defilent lentement. Chloris defile lentement. Mes cheveux se confondent avec le ciel, mon tee-shirt avec les nuages. Seul mon jean serré ressort, trahissant la présence d'un demi-dieu vers le ciel. Je vole, doucement. Les souvenirs envahissent mon esprit, les larmes envahissent mes yeux et mes joues. Je me mord la lèvre. Si je perd mz concentration je vais chuter. Je respire. L'air entre dans mes poumons et y ressort. J'entend les battements rapides et reguliers de mon cœur. Boum-boum. Boum-boum.


Boum-Boum.


Mon cœur rate un battement lorsque mon regard tombe sur quelqu'un. Quelqu'un avec des cheveux noirs comme les corbeaux. Quelqu'on dont la présence a semblé arrêter le temps. Quelque secondes. Il n'y avait plus rien. Plus rien sauf un regard azur dans ma tête. Je perd le contrôle de mon don et chute de plusieurs dizaines de mètres. Je ne sens rien arriver. Mon esprit est happé par la peur et l'envie. Mon corps est happé par l'eau glacé dans laquelle je tombe. Le choc termal me fait frissoner, pourtant je n'ai pas froid. Je tombe. De plus en plus profondement, dans l'eau, d'une source qui m'est inconnue. Je n'ai même pas la force de bouger. Mes yeux sont écarquillés, pourtant je ne vois pas la surface s'eloigner. Je vois à peine une main la traverser et se tendre vers moi.




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Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Ven 11 Oct 2013, 17:51


FEAT. ELLIOT
1367 MOTS

« Smile for be loved »
« - Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein?
- El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour.  »

____________________________________


Ta nuit fut agitée.  Au point de t'étouffer. C'est l'effet de la culpabilité. Du désir. De ton envie. D'un manque. Un appel au secours qui provient du plus profond de ton être. Il te manque. Sa présence. Son sourire. Ses yeux. Son contact. Ton corps le réclame.

Ce soir était une soirée différente. Tu n'as rien fait de particulier. Toi, qui, d'habitude vagabonde toute la nuit. Jusqu'à ce que l'aurore viennes caresser ton visage. Non. Ce soir, tu avais envie de dormir. Sans plus jamais te réveiller. C'était loin de n'être qu'une envie de mourir, comme ces pathétiques personnes qui abandonnent la vie à chaque petite épreuve. Toi, c'était plus que ça. C'était toujours plus que « ça ». C'est un désir profond de t'endormir et de succomber dans ton profond sommeil. Tu ne souhaites, tout simplement pas ouvrir les yeux une nouvelle fois sans sa présence à tes côtés. Contre toi-même, tu sais qu'il est devenu ton poison. Ce soir plus que d'autres, tu penses à lui. À vous deux. Les souvenirs t'ont retrouvé. Te hantent. Es-tu arrivé à ta propre limite ?

En arrivant tu n'as même pas pris la peine de te déshabiller. Tu t'es étalé sur ton lit comme si tu étais la personne la plus blasée du monde en ce moment. Pendant un court instant tu respires péniblement dans les draps noirs de chez toi, avant d'arrêter toutes actions et fermer tes poumons. Pendant un certain temps, tu es tenté de laisser place à ta conscience, lui laissant faire ce qu'elle désire. C'est alors qu'elle emplit ton crâne de souvenir. Tout est bleu. Tout a toujours été bleu. Tu auras beau dire ce que tu veux, cette couleur te ronge de l'intérieur, bien qu'elle soit également ce qui t'apaise le mieux. Ton corps se manifeste, il t'ordonne de lui donner de l'air, mais perdu dans tes pensées, tu ne lui prêtes pas la moindre intention. Heureusement, Devin est là. Bien que cacher, il veille toujours sur toi. Ces longues plumes noires, envoûtantes, viennent caresser tes cheveux. Tu te relèves difficilement et vient t'adosser à ton oreiller. Ton corbeau, aussi noir que la pièce où tu te trouves, te regarde dans les yeux, tu sais très bien ce qu'il veut, mais il ne te posera jamais de question. Il n'a jamais été curieux. Tu finis par retirer ton haut, tes chaussures et te glisser sous la couette en fermant les yeux. Morphée t'attends.

Cette nuit aurait pu être aussi simple que ça. Il a pourtant fallu que ton inconscient viennes troubler ta nuit. Perdu dans une grande prairie, sous un ciel d'un bleu époustouflant, tu les vois au loin. Tu es calme et reposer. Pourtant, une angoisse nait dans ton coeur, une boule se forme dans ton ventre alors tu accélères le pas. Pour te rapprocher d'eux le plus vite possible. Soudain tu sens ton corps défaillir et ton espace se fissurer. Tu es habillé de noir et du sang coule sur tes bras. La scène qui a révélé ton côté démon se reproduit, sauf que les victimes sont beaucoup plus importantes. Ton rêve te détruit. Tu perds ton légendaire sang-froid et tu te réveilles en hurlant son prénom. Tu transpires, ta gorge te brûle. Tes muscles sont contractés et tu ne parviens pas à oublier la scène précédente. Comme un mauvais pressentiment tu te dis que tu prends peut-être trop de temps à les retrouver, le pire scénario pour eux te vient en tête. Tu as besoin de prendre l'air, de respirer, de calmer ton coeur. Tu te lèves d'un coup, réveillant au passage ton fidèle allié. Une fois tes chaussures mises, tu enfiles un débardeur et un gilet. Puis, tu cours. Tu suis ta route, tu te défoules, sans savoir où tu vas. C'est le destin qui te guide.

Tu ralentis peu à peu la cadence et reprends ton souffle. Tes mains tremblent, tic nerveux. Tu serres les points et ferme les yeux. Ne pas penser à ça. Ils vont bien. Sauf que tu n'en sais rien, tu le souhaites, l'espères. C'est dans ces moments-là que tu te dis que tu n'aurais jamais dû les laisser partir. Enfin, c'est bien beau de penser ça. Seulement voilà... Qui étais-tu pour les empêcher de suivre leur route. Un ami proche ? Peut-être beaucoup plus pour un des deux, en attendant, c'était leurs choix ; tu n'avais aucun droit. Tu te mords la lèvre inférieure, un peu filet de sang si échappe ; un goût amer se propage dans ta bouche. Alors que tu t'étais arrêté, tu recommences à avancer.

* DEVIN Ҩ Tu t'es calmé ?
SVEN Ҩ ...
DEVIN Ҩ Alors sois plus attentif Sven.
*

Tu sais très bien que Devin ne parle pas pour rien. Il y a donc forcément une raison à ses paroles. Sauf que tu as la tête bien trop embrouillée pour réfléchir. La migraine te guette. Ta réaction est simple, automatique. Tu regardes le ciel. Tu regardes toujours le ciel. C'est là que le temps s'arrête. L'espace d'un instant, le monde a arrêté de tourner et des sentiments de joie, de soulagement et d'envie sont montés en toi. Il est là.

Il est enfin là. Tu n'as pas le temps de réaliser que tu le vois chuter avant d'entendre un bruit d'eau. Tu te lances à sa poursuite, il est dans l'eau. L'eau d'un lac peut-être, tu n'en sais rien, tu t'en fiches, la seule chose qui t'importe c'est lui. Tu ne le vois pas remonter à la surface. Tu retires ton gilet et plonge dans le liquide glacé, tendant la main... Il ne l'attrape pas et s'enfonce bien trop rapidement. Presque inconsciemment tes grandes ailes noires se déploient difficilement dans l'eau et avec un coup d'aile tu arrives à l'attraper et à ressortir de l'eau immédiatement. Au clair de lune, une boule noire apparait, c'est toi et lui dans un cocon, dans votre cocon. Tes ailes vous protègent de tout. Du Monde. telle, une sphère privée, personne ne peut vous déranger.

Tu étais déjà bien haut lorsque tu repris tes esprits, réalissant que l'objet de tes désirs était bel et bien dans tes bras. Tu te poses, je ne sais où, mais la nature vous enture. Tu ranges rapidement tes ailes et l'allonge au sol. Ses paupières sont closes. Tu n'hésites pas un instant et vient lui faire du bouche-à-bouche. Quelques instants après, il te crache à la figure toute l'eau qu'il a pu avaler contre son gré. Ce n'est pas le plus romantique baiser de retrouvailles que tu connaisses, mais tu t'en contentes, l'important c'est qu'il soit enfin là. Au fond de toi, tu connais la joie que cela te procure.

En attendant qu'il se réveille, tu t'assoies à côté de lui et glisse ta main sur sa joue. Tu ne réalises pas encore totalement qu'il soit enfin là, devant toi. Lorsque tu le sens frissonner sous tes caresses, certainement mort de froid avec ses vêtements trempés. Tu te lèves et prépare un feu, tu ignores si c'est interdit ou non et en vrai, tu t'en fiches, puis tu te rapproches à nouveau de ton ex et viens retirer son haut. Au fond de toi tu te fais rages. Ta patience est mise à rude épreuve. Devin arrive et te rapporte ton gilet, que tu places sur le torse du bel endormi. Retirant ton t-shirt également et venant placer les vêtements mouillés près du feu, tu t'allonges près d'Elliot. Que tu as tant recherché. Ton regard azur se perd et le contemple, un sourire parut presque naître au coin de tes lèvres.

Le hasard fait bien les choses. Tu n'attends plus qu'une chose, que la belle au bois dormant ne se réveille.
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Couleurs : LightSteelBlue
J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Dim 13 Oct 2013, 17:50

« Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein? »
« El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour. »
Sourire.
« Rien que ce que tu dis me met déjà sur la piste. Le mien est eternel aussi. Je t'aimerais toute ma vie. Et plus encore. »

La violente douleur au fond de ma poitrine, celle qui était apparu à mon arrivée sur l'Île - mon départ des E-U -, revient d'un coup me marteller le cœur. Cette fois-ci, elle semble plus douce. Plus supportable. Le néant m'envahi, je ne sens plus rien à part cette eau glacé dont j'ai l'habitude. Mes yeux sont clos. Je suis dans mon inconscient. Inconscient dans lequel le néant est perçé de souvenirs et d'yeux bleus. De doigts entrelacés. De paroles. Et de promesses non-tenues.

La réalité me tire. Violemment, elle me ramene dans mon corps, dans ce corps inanimé. Ma conscience reprend les devants. Je sens des lèvres sur les miennes. Des lèvres douces et chaudes, à la fois sensuels et terriblement attractivant. Je me retins de l'embrasser, non parce que je n'en ai pas envie - je connais si bien ces lèvres - mais parce que toute l'eau que j'ai avalé me remonte dans la trachée puis dans la bouche. Allongé sur le sol - l'herbe? - je n'ai plus d'autre choix que de tout cracher. L'eau glacée vide mon organisme alors que je tousse, les yeux clos et le visage sur le côté. Je suis frigorifié. Autant par la douche improvisée que sentimentalement. Je voudrais ouvrir les yeux. Mais mon corps n'en a pas décidé ainsi, et je replonge.

Il n'y avait que le cui-cui des oiseaux et le bruit des flammes qui brisaient le silence. J'ouvre doucement les yeux. Je vois vaguement le ciel, mais des arbres m'entourrent. Où suis-je? Je n'en sais rien. Je sens l'herbe me chatouiller le dos et me rend compte que je suis torse-nu. Mon jean déchiré est encore trempé. Je sens un vetement posé sur mon torse, sec et chaud. Il n'est pas à moi. Je ne le vois pas mais l'odeur de son proprietaire m'ennivre les narines et sert mon cœur. J'ouvre doucement la bouche, laissant échapper un très leger gemissement. Je tourne la tête sur le côté. Des abres qui s'étendent à perte de vu. Mon regard fait un 180° et tombe de l'autre côté. Sur des yeux d'un bleu profond, d'un bleu si intense qu'il hypnose, d'un bleu qui donne envie de se noyer dedans.

Le temps s'arrête une seconde fois. Le visage parfait que j'ai tant de fois retracé dans mon esprit se trouve devant moi. Ces cheveux que j'ai tant de fois voulu toucher aussi. Et ces lèvres que j'ai tellement embrassées. Il est là. Sven. Allongé à côté de moi, torse-nu, ce torse parfait qui me faisait fantasmer. Le regard posé sur moi, il m'observe. J'ai l'impression de vivre un rêve. Un rêve magique, avec plus d'amour qu'une petite gamine de 6 ans ne peut l'imaginer. Je le fixe de mes yeux ciels. Je detache mes yeux des siens et parcoure son nez, ses lèvres étirées en un curieu sourire. Ses lèvres si attirante que si j'aurais pu, je me serais jeté dessus. Mais je ne peux pas. Je ne peux plus.

« ...Sven? »

Rien qu'un chuchottement. Pourtant j'ai l'impression qu'il m'arrache la gorge. Je cligne des yeux et me redresse lentement, comme hypnotisé. Sur les coudes puis assis en tailleur. Le tissu glisse de mon ventre mais je n'y prete pas attention. Elle est focalisée autre part. Il n'y a plus rien autour de nous. Je me tourne vers lui, avec un visage interloqué. Je suis choqué. Un sourire incertain et completement idiot se dessine sur mon visage.

« C'est toi, Sven? »

Evidemment que c'est lui. Il n'y a personne d'autre dans cet univers qui m'attire autant. Qui me met dans cet etat. Mon sourire se fait un peu plus normal et je m'approche doucement, avec trop de monotonie pour avoir le total contrôle de moi-même. Mes doigts effleurent sa joue. Le contacte me fait frisonner, une decharge parcoure mon corps. Je continue de sourire en le regardant, et ouvre la bouche sans vraiment le vouloir.

« Ça faisait long...temps! Je ne savais pas...que tu étais...venu sur l'Île... »

Mon sourire vacille mais continue de se maintenir. Des larmes coulent sur mes joues sans que je ne m'en apperçoive. Elles perlent jusqu'à mon menton avant de se fondre dans l'herbe, dans la terre. Ma main quitte la joue du brun et passe sur la mienne, stoppant quelques secondes le flot de larmes. Mon sourire s'évanoui.

« Tiens? Pourquoi je pl...eu... Huh... Sven... Huuuuhuhuhu »

Les larmes reviennent d'elles-même et se déversent a flot sur mes joues. Les mains calées de par et d'autre de ma tête, je sanglotte. J'hurle. Je pleure. J'ai mal. La tristesse envahi totallement mon organisme, masquant à moitié la joie immense de le revoir. Il est à côté de moi. Là. Ce n'est pas un rêve, et pourtant je ne trouve rien d'autre à faire que de pleurer.




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Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Lun 14 Oct 2013, 16:45


FEAT. ELLIOT
1332 MOTS

« Smile for be loved »
« - Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein?
- El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour.  »
Sourire.
« - Rien que ce que tu dis me met déjà sur la piste. Le mien est éternel aussi. Je t'aimerais toute ma vie. Et plus encore.
- Moi aussi, c'est une promesse. »


____________________________________

Tu sais, habituellement, tu aurais regardé le ciel. Tu aurais pensais à lui. Fermant tes yeux et bloquant tes poumons. C'est moments-là, tu  les connais par coeur. Depuis le temps que tu les ... Que tu le recherches. Tu as toujours dis rechercher tes deux ex-colocataires, mais au fond de toi, tu sais pertinemment que seul Elliot t'intéressait. Comme cette promesse que tu ne parviens pas à oublier, mais que vous n'avez pas su tenir. Peut-être bien qu'Elelonor n'était qu'une excuse en plus, bien que tu l'aimes également.  Seulement pas de la même manière.
Tes yeux posé sur son visage, tu le détailles, bien que tu le connaisses déjà entièrement. Et jamais tu ne pourras l'effacer de te mémoire. Il est incruster à jamais dans ta cervelle et dans ton coeur principalement. Néanmoins, il peut toujours avoir changer, le temps à passé.

La fatigue se fait sentir. Tu as beau être un bel spécimen, ton teint pâle et les légères cernes sous tes billes azurées montre que tu ne parviens toujours pas à t'endormir paisiblement. De toute façon, tu n'as jamais su dormir tranquillement, sauf avec lui. Alors que tes yeux se ferment, apaisés par la vue de celui dont tu as tant rêvé, un gémissement t'en empêche. La belle au bois dormant se réveille doucement, lentement. Tu le vois tourner la tête d'un côté, puis de l'autre et là, vos regards se croissent. Le temps d'un instant, le temps s'arrête. Comme dans un rêve. La réalité s'éloigne et tu n'as pas envie de la rattraper. Puis, un petit « Sven » se perds dans le soupir du vent. Tout comme toi, il est hésitant. Vous vous demandez tous les deux si cela est bien réel. Bien sûr que ça l'est. Enfin.

ELLIOT Ҩ C'est toi, Sven ?

Un petit rire étouffé s'échappe de ta bouche, bien sûr que c'est toi. Il n'en existe pas deux des Sven. Encore moins des comme toi. Tu te contentes d'un hochement de tête pour réponse. Parler n'as jamais été ton fort, même avec Elliot. Tu te contentes de montrer ce que tu veux dire. Pourtant tu as toujours été plus bavard avec lui qu'avec n'importe qui. Son sourire y'avait fait fondre. Au fond de toi, le désir te menaçait. Tu le voulais, tu l'as toujours voulu, mais aujourd'hui tu ne peux plus. Cette décision de vous séparer définitivement ne t'a jamais vraiment satisfait ... À vrai dire, tu n'as jamais voulu que ça se termine ainsi, mais vous n'aviez plus le choix. Chacun prenait bien trop de place pour l'autre et ça devenait dangereux. Dangereux sentimentalement parlant.

Son sourire enfantin et joyeux laissait place à un sourire plus banal, plus normal et toi, tu continuais de le regarder. Presque de manière amoureuse, tout ça derrière un air pratiquement impassible. Montrer tes émotions n'a jamais été ton fort. Et pourtant, au fond tu es ... Heureux. Oui, voilà, heureux. Même si tu as un petit pincement au coeur. Tu ne peux avoir les retrouvailles que tu souhaitais, que tu espérais ... Que tu as tant rêvé.

ELLIOT Ҩ Ça faisait long...temps! Je ne savais pas...que tu étais...venu sur l'Île...

Plusieurs mois effectivement. Après leur départ, tu ne les as pas suivit. Tu es rester sur la Terre. Tu ne pouvais pas revenir sur l'île. Pas encore ; tu n'en avais pas le courage. Tu n'oses l'avouer, peut-être par fierté, mais tu ne peux pas avouer être craintif. Le passé pourrait te rattraper et rien sur l'île ne valait vraiment la peine que tu restes. C'est ce que tu pensais au départ, puis tu pensais de plus en plus à ton ex et au fait qu'il te manquait. Mais aussi à Eleonor. Tu les imaginais face aux sans-coeurs. Tu voulais les revoir pour te rassurer. Qui plus est, ils étaient devenus tes repères. Tu tenais à eux plus qu'à n'importe qui. Tu ne répondis pas et le laissa continuer de parler, toi tu le regardais toujours et lui aussi. Ses expressions, ses traits. Et sa main sur ta joue.

Sous son contact, ta peau se réchauffait, tu frissonnais légèrement, car son touché t'avait manqué. Alors qu'il était assis et te regardait, tu en faisait de même, tout en restant allongé. Sauf que tu n'as rien prévu. Son sourire disparu, tu vis les larmes perler ses joues. Sa main quitta ta joue et retrouva sa main. Pour cacher ses larmes. Se demandant pourquoi il pleurait. À vrai dire, tu ne comprends pas non plus, mais cela t'arrache le coeur.

Tes pulsions augmentent et te tirailles de l'intérieur tandis que tu fais rages pour ne pas lui crier ta joie de le revoir et l'envie de l'avoir à nouveau pour toi seul. Voir la faiblesse d'Elliot t'a toujours plu. Pour la simple et bonne raison que tu t'es toujours sentis privilégié. Ses larmes coulantes, s’écrasantes au sol. Ses cris, sa détresse. Elle te désarme. Tu n'as jamais su comment réconforter les gens. Son torse encore un peu mouillé et luisant à la lueur du feu. La tension devient palpable, difficile, tentante. Il fait que tu te contrôles, te protèges. Alors d'un geste presque trop naturel, poussé par un élan d'affection, tu te relèves et prends doucement ton gilet, évitant soigneusement sa peau. « Nous ne sommes plus ensemble. » cette phrase résonne, encore et encore et elle te bloque. Tu n'as jamais été doué en amour, tu es même particulièrement maladroit avec tes sentiments. Tu ne sais pas quoi faire. Tu n'as jamais su quoi faire ; c'est un domaine où tu n'excelles pas.
Tu fais glisser le gilet sur les épaules de ton ancien amant et tu enlaces tes bras autour de lui. Tendrement. Une de tes mains se faufile dans ses cheveux, plus longs que les tiens. Un geste qui se veut rassurant. Vos corps se touchent, t'apportant un bonheur, un plaisir que tu tentes de dissimuler. tu attends

Et tu attends. Tu attends qu'il se calme. Cela ne t'a jamais dérangé, avec toi, il a toujours pu se lâcher, se décompresser. Tu as toujours promis d'être là. Promesse que tu n'as pas pu ou su tenir, mais que tu tiendras ce soir, jusqu'à ce que ses larmes s'évanouissent. Jusqu'à ce qu'il soit apaisé, calmé. Et pendant que ses larmes se déversent, qu'il hurle sa détresse, les souvenirs t'envahissent. Vos moments passés ensemble. Une phrase t'échappe, contre ta volonté.

SVEN Ҩ Je t'ai enfin retrouvé.

Tu resserres ton entrante, sans pour autant lui faire mal, seulement pour le réconforter davantage. Ta main continue de caresser ses cheveux, comme tu l'as si souvent fait dans le passé. Et comme tu le feras autant que tu le pourras dans le futur. Tu t'éloignes un peu et implante ton regard dans le sien. Vos iris reflètent ceux de l'autre. Vos pupilles sont pures, trop. Elles reflètent un bleu envoûtant, perturbant, hypnotisant. Tu fonds littéralement, mais te contrôles.

Tu issues une larmes, puis deux. Ton regard se veut doux, il lui dit de se calmer, que tu es là. Que maintenant, tu es réellement là. Tu fais passer tes paroles avec ton regard expressif. Sauf que tu ne contrôle absolument pas l'instant présent. Vos visages se rapprochent trop dangereusement, alors tu tentes une esquive. Tu poses ta tête au creux de son cou et soupir. Trop de bouleversements sentimentaux. Tu as besoin de souffler et tu es fatigué? Qui plus est, tu n'as jamais aimé l'eau. Les bains de minuit encore moins.

SVEN Ҩ Tu.. Pourquoi est-ce que tu pleures, qu'est-ce qui ne va pas ?

Tu veux changer cette ambiance, lui redonner le sourire, mais tu es troublé. Tu veux comprendre sa détresse... Bien que toi-même tu en connaisses une en ce moment. Tu l'as cache simplement.

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J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Mar 29 Oct 2013, 16:53

« Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein? »
« El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour. »
Sourire.
« Rien que ce que tu dis me met déjà sur la piste. Le mien est eternel aussi. Je t'aimerais toute ma vie. Et plus encore. »

« Moi aussi, c'est une promesse.»
« Oui, une promesse...Je la tiendrais, elle. » [/i]

Les larmes continuent de couler sur mes joues, bercées par les pitoyables sanglots que je fais. Franchement, je suis nul. Pitoyable. J’avais l’air d’une fillette, à pleurer autant. Mes mains devenaient presque plus mouillées que mes joues, alors que je restais courbé vers le sol. Je mis quelques instants à remarquer le tissu posé sur mes épaules, et relève doucement la tête. Qu...Ma tête plonge droit contre le torse nu de mon ancien amant, se calant contre son coeur. Sa chaleur me fait frémir alors que son odeur me remplit le cerveau et me brouille l’esprit. Le contacte de ses bras contre mon dos me tire brutalement vers la réalité, dans laquelle je continue de pleurer, les larmes roulant sur mes joues avant de perler contre les abdominaux parfaits du brun. Le main qui se glisse dans mes cheveux, qui les caresse dans l’espoir de m’apaiser, me fait me mordre la lèvre: combien de fois dans le passé a-t-il fait ce geste-là? Tant de fois que ça en est devenu une particularité. Lui seul peut caresser mes cheveux.

« Je t'ai enfin retrouvé. »

La phrase, même si elle semble être sorti toute seule, résonne dans mon esprit. Mon coeur se ressert, ma lèvre manque de saigner. Je sens son étreinte de resserer autour de moi. Le dos de mes mains touchent sa peau, de même que le haut de mon propre torse, ma joue blottit contre sa clavicule. Il m’a tellement manqué. On dit toujours qu’on ne remarque la valeur des choses que lorsqu’on les perd, et je pensais savoir que Sven était plus précieux que tout ce que j’avais. J’avais tord, Sven était tellement plus que ça.


Mais ça, c’est finit.


Oui. C’est finit. ça fait mal de l’avouer, mais il y a peu de choses qui me lie à lui à présent. On est plus ensemble. La période où on était amant, où on se cachait dans les ruelles et dans le dos de Léo, c’est finit. Cette période appartient au passé, quand bien même il m’arrive de la regretter. De me dire que quelque part, cette période était bien. Mais ça fait trop mal de ressasser le passer, alors je préférais me taire et sortir dans les bars. Oublier et fuir, c’est tellement plus simple.

La réalité m’avait donné comme une gifle. Je n’avais plus aucun droit sur lui, on était chacun libre, et à force de pleurer, je le mettais mal à l’aise. Tout ce qu’il venait de faire pour moi avait dut lui demander tellement d’effort pour prendre sur lui-même. Je suis vraiment un salopard. Mes larmes commencent à se stopper, plus parce que je me force que si j’étais vraiment calmé. Il s’éloigne doucement, je me retiens de m’avancer. Stop. Je ne dois pas. C’est bon, on est plus ensemble. Je redresse le regard, il plonge le sien dans le mien. Je frémis et soupire légèrement. Mes larmes se font de moins en moins présentes. Il en essuie quelques unes du bout des doigts, dans le même geste que j’ai fais il y a quelques minutes. Nos regardent restent plongés dans celui de l’autre plusieurs secondes. Enfin, j’ai perdu la notion du temps de toute façon. Il se rapproche. Son visage du mien. Les battements de mon coeur s'accélèrent. Semblent de plus en plus bruyants. Je n’entend plus que ça, maintenant. Je fixe ses lèvres, résistant à l’envie de coller les miennes. Non, c’est mal. On a plus le droit, maintenant. Sa tête dévie et vient se poser sur mon épaule. Il ne voit pas mon regard à la fois triste et soulagé. Je sens son souffle contre ma peau, me faisant frissonner.

« Tu.. Pourquoi est-ce que tu pleures, qu'est-ce qui ne va pas ? »

Je manque de sursauter, et laisse mon regard retomber sur son dos. Je pleures, Sven, de la joie de te retrouver. Mais aussi de la tristesse sans mesure de ne pouvoir t’embrasser, de savoir que nous ne sommes plus ensemble. Savoir que nous deux, c’est finit, comme ces nombreuses fois où nous avons silencieusement rompu. Tu sais bien que j’ai encore peur de te perdre. Tu sais bien que je t’aime, peu importe le temps qui passe, peu importe les centaines de kilomètres qui peuvent nous séparer. Que même si j’essaie de t’oublier dans les bras d’autres hommes, ça ne sera jamais la même chose. Rien ne pourrait être pareille que toi; Je t’ai donné mon coeur de toute manière.

« Ce n’est rien... »

Un chuchotement, pourtant je suis sur qu’à cette distance, il entend. Mes dernières larmes ont séchées sur mes joues, mes yeux ont perdu de leur éclat. Je glisse mes mains sur le haut de son dos, avant de me raviser et de les faire grimper jusqu’aux épaules. Doucement, sans la moindre force, je décolle le brun de moi et m’éloigne, sans relever le visage. Je ne peux pas, je ne veux pas voir son expression, ses yeux, là, maintenant. Je sais que ça va me faire du mal. Je sais que là, c’est à lui que j’en fais, à le rejeter ainsi. Et j’en suis désolé, mais je ne peux juste pas profiter ainsi. On a plus le droit, Sven. Tu t’en souviens de cette soirée-là, lorsqu’on s’est dit “Tout est finit”? Moi, oui. C’est étrange comment je me souviens autant de ça que de nos baisers.

« Désolé pour ça, je sais pas c’qui m’a pris. »

En fait je sais très bien, mais je préfère me taire. Je relève la tête et le regarde sans vraiment le voir, laissant un sourire - aussi ficitif soit-il - se dessiner sur mon visage. Ô combien faux et forcé. Qu’importe, je ne peux pas faire mieux pour le moment. Mais de toute manière, j’ai l’habitude de faire ça. C’est juste qu’avec Sven, je n’arrive pas à trouver un moment où je lui ai menti. Je secoue intérieurement la tête.

« Hem. ça faisait un moment, tu as l’air de te porter bien! Comment ça se passe pour toi? Enfin, je veux dire, t’as filé des USA, tout ça... »

Pendant un instant j’avais hésité à lui dire que j’étais passé le voir  il y a quelques temps. Puis j’y ai renoncé. ça ne sert à rien. Au fil du temps j’ai finis par le connaitre. Si je le lui dit, ça ne lui ferrait que mal. Rien d’autre. Alors je préfère me taire et laisse couler l’eau sous les ponts, même si cette eau vitale doit percer mon coeur pour s’en aller.




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Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Ven 31 Jan 2014, 15:08


FEAT. ELLIOT
1332 MOTS

« Smile for be loved »
« - Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein?
- El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour.  »
Sourire.
« - Rien que ce que tu dis me met déjà sur la piste. Le mien est éternel aussi. Je t'aimerais toute ma vie. Et plus encore.
- Moi aussi, c'est une promesse. »
« - Oui, une promesse...Je la tiendrais, elle.
- Moi aussi ... mais Elliot, je t'en pris, quoiqu'il arrive, n'oublie jamais que je t'aurais sincèrement aimé. Que la place que tu as dans mon cœur te sera éternellement réservée.»


____________________________________

Le temps est capricieux. Le temps ne s'écoule jamais comme on le veut. Tu le sais mieux que quiconque et ce dernier à décider de te reprendre cet instant précieux. Mettant fin à cette tendresse maîtrisée. Renferment ton amour dissimulé. Pourtant, malgré les caprices du temps, il y a une vérité que tu te rappellera éternellement, qu'aucune épreuve ne pourra te retirer. Tu l'as vraiment aimé et tu l'aimeras certainement jusqu'à ton dernier souffle. Qu'importe vos décisions, qu'importe ses propres sentiments et tu es sûr d'une chose. Il en est de même de son côté. Ce qui peut être idiot ... car cela va à l'encontre de votre séparation.

ELLIOT Ҩ Ce n'est rien...

Un murmure qui se perd dans ta tête. Non. Ce n'est pas rien comme il tente de te le faire croire ou comme il essaye de s'en persuader. Tu sais ce que ses larmes cachent, malheureusement, tu ne peux rien y faire. Ce sont les conséquences de votre décision commune. De toute manière, tu ne saurais pas quoi dire, pas quoi faire. Alors tu te tais, comme tu sais si bien le faire. Puis, tu sens ses mains, parcourant ton dos, le temps d'un court instant, tu penses qu'il va les laisser là, en haut de ton dos. Au fond, tu l'espères, ce serait comme défier le temps, lui montrer que ce moment vous appartient et qu'il ne pourra pas y toucher. Sauf qu'il finit par te repousser gentiment. Une fois encore, tu as perdu face au temps, il a eu ce qu'il voulait ; il a volé votre moment.

Il s'éloigne, l'ange de tes rêves s'éloigne loin de toi. Ses larmes ont cessé. Même si le connaissant, tu sais pertinemment qu'au fond elles continuent de couler. Tout comme les tiennes qui sont prisonnières à l'intérieur. Tu n'avais jamais souffert de cette manière et pourtant tu pensais que votre séparation avait été la chose la plus douloureuse. Il faut croire que les retrouvailles font quatre fois plus mal. Tu le regardes, tu as besoin d'un contact, même visuel, pourtant tu te perds. Tu ne parviens pas à trouver ce que tu cherches et ton cœur se serre. Alors, contre ton gré, tu te résignes et t'éloignes à ton tour, lui laissant rompre le contact. C'est peut-être une belle erreur, mais tu n'as pas la force de l'en empêcher, car tu sais que votre promesse a été briser.  

ELLIOT Ҩ Désolé pour ça, je sais pas c’qui m’a pris.

Toi non plus. Pourtant il est celui que tu connais par cœur. Dans un coin, au fond de toi, caché, il y a cet espoir qui te hurle les raisons de cette réaction. Il te permet d'espérer. Espérer que peut-être ... il y a encore une chance. Que votre promesse n'est pas tout à fait fanée. Que malgré tout, malgré vos choix, il y a encore un espoir. Un espoir d'avenir pour un souvenir qui aurait dû perdurer. Néanmoins tu sais que les choses ne se passent pas comme on le veut. Tu sais que ce n'est pas aussi facile et que vous ne retournerez pas ensemble. Cette réalité te brise de l'intérieur, mais tu dois le cacher, ne surtout pas montrer que cela t'affectes, pour toi, pour lui. Vous avez besoin d'avancer ... peut-être chacun de votre côté, même si ces derniers mois t'ont prouvé le contraire. Sans lui, rien n'est plus pareil. Toi-même tu es différent. Tu redeviens cette coquille vide que tu étais à votre rencontre. Il t'a considérablement fait changer et c'est exactement pour cette raison que ton amour pour lui ne pourra plus se dissiper.

ELLIOT Ҩ Hem. ça faisait un moment, tu as l’air de te porter bien! Comment ça se passe pour toi? Enfin, je veux dire, t’as filé des USA, tout ça...

Son sourire te poignarde de l'intérieur. Tu le connais tellement bien que tu sais parfaitement lorsqu'il fait semblant ou non. Là, il se force, il essaye de s'en sortir, il souffre autant que toi. Tu respectes ça, s'il veut changer de sujet, tu le feras, après tout, il y a des choses à ne pas dire ou du moins pas tout de suite. Une excuse, vite, tu ne peux pas lui révéler la vraie raison de ta venue sur l'île. Lui annoncer que tu es venu le retrouver ne ferait qu'aggraver les choses. Après tout, à l'heure d'aujourd'hui, ton acte n'a plus la moindre importance. Ce n'est qu'un désir, une envie, purement égoïste. D'un coup, tu te rends compte à quel point tu as été maladroit. Le chercher ... a été ta plus grosse erreur, car tu n'as pas un instant pensé aux sentiments que cela provoquerait ; de la douleur, principalement.

Tu cherches un soutien. Tu ne sais pas quoi dire, pas comment réagir. Peu de fois tu t'es senti aussi vulnérable, mais tu dois à tout prix ne rien laisser paraître, même devant lui. Tu le mettrais mal à l'aise. Un silence s'installe et tu tournes le regard. À l'intérieur, c'est une véritable tempête, une tempête sentimentale. Tu sais que tu es être très sensible dès l'instant où un sujet te touche. Elliot est le rare qui arrive à te faire ressentir autant de chose, à te rendre si vivant, mais également si faible face à toi-même. « Calme-toi. Respire, tu t'es préparé à cet instant tous les jours depuis ce soir-là Sven. » les paroles de Devin pénètrent ta boite crânienne. C'est vrai. Tu ne dois pas paniqué, ne pas laissait ton incertitude te guider. Pourtant, même avec des mois de préparation, tu es sans défense et complètement débutant. Alors tu soupires, te ressaisit et reportes ton attention à ton ancien amant.

SVEN Ҩ On fait avec. L'air de l'île me manquait ... la terre me polluait de l'intérieur, il était préférable que je reviennes.

C'est ton excuse la plus crédible, celle qui te correspond le mieux. Elliot connait ton mépris pour les humains, pour cette pollution qu'ils engrainent sans cesse. Il t'a plus d'une fois vu avec ton masque. Surtout au départ. C'est donc ta meilleure issue de secours, celle qu'il sera le plus susceptible de croire. Même si au fond, ce n'est qu'une excuse parmi tant d'autres. Tu le sais mieux que quiconque. Bien que très peu bavard, tu as toujours été particulièrement pipelette avec lui. Il est l'un des rares à avoir le droit a autant de paroles de ta part. De plus, tu n'as pas l'air de bien te porter, contrairement à ce qu'il peut penser, tu es complètement dévasté. Sauf qu'il vaut mieux ne pas s'attarder sur le sujet.

SVEN Ҩ Et puis, je voulais voir comment tu... vous vous en sortiez. Toi et Leonor.

Tu finis par te relever et t'étirer, pour ensuite regarder la pleine lune. Eviter son regard est peut-être ton dernier espoir pour te calmer ou pour contrôler un minimum ce qui se passe au fond de toi. Tu n'as pas vraiment le courage de lui demander comment ça se passe pour lui, ce qui lui apporte son voyage sur l'île, s'il a revu sa demi-sœur ... parce que tu as peur qu'il arrive très bien à vivre sans toi. Que ce que tu as ressenti ses derniers temps, il ne les a pas ressentis, qu'il a réussit à tourner la page. Même si c'est que tu souhaites, pour lui, même si sa réaction précédente te montre que non. Il y a cette appréhension. Cette crainte. Alors, tu te renfermes, une nouvelle fois. C'est mieux ainsi.



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Elliot S. McKenzie
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Sam 29 Mar 2014, 15:48

« Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein? »
« El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour. »
Sourire.
« Rien que ce que tu dis me met déjà sur la piste. Le mien est eternel aussi. Je t'aimerais toute ma vie. Et plus encore. »
« Moi aussi, c'est une promesse.»
« Oui, une promesse...Je la tiendrais, elle. »
« Moi aussi ... mais Elliot, je t'en pris, quoiqu'il arrive, n'oublie jamais que je t'aurais sincèrement aimé. Que la place que tu as dans mon cœur te sera éternellement réservée.»
« Je sais. je n’oublierais jamais. Mon coeur, je te l’ai donné à mon anniversaire, alors, tu peux le garder... »

Je commence à stresser d’avantage. Le silence s’était imposé autour de nous, de sorte que je n’entende plus que mon coeur continuer de battre à rythme soutenu, un peu trop rapidement pour une situation normal; évidemment. Il tourne le regard, la tête, je le sais, je le sens, sans même oser relever la mienne pour le regarder. Je continue de fixer l’herbe recouvrant le sol, comme si elle était plus intéressante que ses yeux d’un bleu fascinant, les traits de son parfait visage; plus intéressante que lui. Comme si c’était possible. Je ferme les yeux une fraction de seconde pour effacer ces pensées qui ne me feront rien d’autre que du mal. J’ai été si égoïste, autant l’être jusqu’au bout, jusqu’à refuser de souffrir. Le soupir qu’il relâche, quasi-imperceptible, je tilt immédiatement et me retiens de me redresser à son écoute.

« On fait avec. L'air de l'île me manquait ... la terre me polluait de l'intérieur, il était préférable que je reviennes. »

C’est vrai. Je n’avais jamais oublié, après de si longs mois, le point de vu de Sven sur la Terre. Après tout, elle n’était pas totalement faussée: aussi vaste qu’elle soit, cette planète était polluée à excès, tant que des fois il m’arrivait de me demander comment pouvoir vivre dans cet environnement, et je m'apercevais que la vision de Sven, qu’auparavant, au début de notre rencontre, je trouvais excessive, était légitime, surtout pour un elfe comme lui, avec un sens de la nature aussi poussé. Avant ma mort, je me fichais pas mal de ça, mais mon long voyage en Alaska, là où l’air est aussi pure que la neige, m’avait ouvert les yeux sur le degrés d’impureté de l’air Etat-unien. Aussi loin que mes souvenirs avec lui me parviennent, mon ancien amant avait toujours eut un masque à gaz, ou deux, voir plus, qui lui donnaient un côté aussi mystérieux que sexy. Un nouvel objet de tentation pour lequel j’étais tombé, jusqu’à aujourd’hui ramper sur le sol.

Je redresse finalement la tête, risquant un coup d’oeil à son visage, quitte à en mettre un à mon coeur. Rapidement, de loin, j’aurais pu dire qu’il n’avait pas changé. Que depuis que j’avais franchi le portail, lâchant sa main, dans ce geste que j’ai tellement regretté par la suite, il n’avait pas changé d’un pouce. Mais en regardant mieux, de plus près, plus attentivement, il avait...maigri. Un peu, mais il avait maigri. Ses traits s’étaient très légèrement creusé. Comme les miens. Et tout à coup, j’ai senti la culpabilité m’envahir, comme une immense vague qui emporterait tout mes autres sentiments. La culpabilité de l’avoir laissé seul sur Terre, alors que c’était loin d’être ce dont il avait besoin. Ce dont on avait besoin. Comment lui avouer être resté deux semaines en dépression intense après mon arrivée sur l’Île et ma rencontre avec Désirée? Hors de question.

« Et puis, je voulais voir comment tu... vous vous en sortiez. Toi et Leonor. »

Leonor. Je sursaute légèrement en entendant le nom de ma blondinette de belle-soeur, zappant par la même occasion l’erreur du brun. Cette fille était en parti la raison de notre séparation, mentale et physique. Jamais de ma vie, je n’aurais auparavant dit qu’une fille pouvait m’influencer. àa aurait été une erreur. Leo, la seule famille qui me restait, à par un père que je n’avais jamais vu, était bien trop précieuse pour que l’abandonner soit une option. Et ce même en tournant le dos à Sven. Sur le coup ça ne m’avait pas paru si absurde que ça: Ma soeur devait être paniquée et perdue en terrain inconnu. Mais c’était Léonor, la fille qui brave les tempêtes de neige au coeur de l’Alaska. Et puis c’était une mordue. Elle pouvait se débrouiller seule. Je me suis alors rendu compte compte de la seule chose que j’aurais dus faire: rester aux Etats-Unis avec Sven. Et je ne l’ai pas fait, et je nous ai brisé le coeur. A tout les deux.

C’est de ma faute.

Pire, je n’avais pas retrouvé ma soeur. Tout ce voyage pour rien. Elle était restée cachée, quelque part où je ne parvenais pas à la trouver, alors que ça faisait plusieurs mois que j’habitais Skyworld. Je secoue la tête.

« Leo...j’ai pas réussis à retrouver sa trace. » Je soupire, comme vaincu. « Des mois que je la cherche. Elle est sûrement pas à Skyworld, mais je sais pas où la chercher du coup... »

Je baisse la tête. Elle me manque. Terriblement, de jour en jour, j’ai envie de la retrouver, en ouvrant ma porte, de la voir, les mains sur les hanches, un faux air énervé gâché par le pétillement de ses yeux émeraudes, dans ses vêtements légers exhibants ses longues jambes aussi pâles que ma peau. Et plus j’y pense, plus j’en rêve, plus la blondinette se transforme en brun ténébreux. Qui me manquait, peut-être plus.
Il se lève. Je ne le regarde pas directement mais le devine. Il se lève et s’étire, et je retiens mes pulsions uniquement grâce à mon don. Parce qu’il est terriblement attirant et que je me retiens de lui sauter dessus. Ce qui est loin d’être la solution. Je reste au sol, mais ramène mes jambes contre moi et les entour de mes bras, faisant attention à garder le gilet sur mes épaules. Et je finis par relever la tête.

« Et...de ton côté? Je ne pensais pas que tu reviendrais...enfin, tu...t’avais l’air...réticent à l’idée de revenir, donc...Mmh, je me suis peut-être fait des histoires... »

Je baisse imédiatement la tête pour la bourrer contremes genoux. mais quel idiot! A m’embrouiller avec mes propre mots, je suis vraiment pitoyable. Comment j’ai fais pour en arriver là? Tu t’es brisé tout seul le coeur. Je sais.Je sais bien que c’est de ma faute si on en est arrivé là. Les responsabilité, c’était pas mon truc. Tout ce que je voulais, c’était la liberté: cette petite chose si précieuse qui m’avait tant de fois été arrachée. Mais des fois, je me demande si la liberté est compatible avec Sven. Je sais pas. Et si jamais non, que choisir? Quelque part dans mon coeur, une petite voix me répête sans cesse la réponse, et je refuse de l’entendre, préférant la noyer sous les cris de plaisir d’autres hommes. Et elle hurle, elle hurle pour se faire entendre, alors que je refuse de voir la véritée en face.

Je l’aime.

HR¨: OH T'INQUIETE, QUESTION RETARD JE SUIS PAS MAL NON PLUS Q___Q sorry ;; et je veux bien pour la nuit, hihihi 8) //PAN//




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Re: « Smile to be loved » ☆ Elliot & Sven | Ven 30 Mai 2014, 12:36


FEAT. ELLIOT
2559 MOTS

« Smile for be loved »
« - Tu sais, Sven. J'aimerais bien que le monde s'arrête de tourner quelque temps. Que tout s'arrête. Sauf nous deux. Rien que toi et moi. Je t'aime, Sven. Tu sais ça, hein?
- El' ... Si le monde s'arrêtait de tourner, je ne le laisserai pas redémarrer. L'éternité ne me suffirait pas pour te prouver mon amour.  »

Sourire.
« - Rien que ce que tu dis me met déjà sur la piste. Le mien est éternel aussi. Je t'aimerais toute ma vie. Et plus encore.
- Moi aussi, c'est une promesse. 
- Oui, une promesse...Je la tiendrais, elle.
- Moi aussi ... mais Elliot, je t'en pris, quoiqu'il arrive, n'oublie jamais que je t'aurais sincèrement aimé. Que la place que tu as dans mon cœur te sera éternellement réservée.»
- Je sais. je n’oublierais jamais. Mon coeur, je te l’ai donné à mon anniversaire, alors, tu peux le garder...

Petit rire. Il s'approche alors de lui, lentement et viens frôler ses lèvres des siennes. Ses doigts glissent à sa nuque et caressent ses cheveux.
« - Je t'aime.»
L'embrasse.
Leurs langues entament une valse, douce, lente, sensuelle. Du désir, de la passion et de l'amour.
C'est leur histoire.
« - Aime-moi.. aime-moi et ne me lâche jamais Elliot.. j'ai besoin de toi.»
Un désespoir intense formulé en quelques mots. Bercé de crainte, entre deux souffles.

____________________________________

Tu es fatigué. D'un coup, tu as les paupières lourdes. Tu te refuses à laisser paraître le moindre signe de ton état de fatigue. À vrai dire, voir son visage t'a tellement soulagé. Tu pensais à lui tous les jours en te demandant s'il était toujours en vie. Tu es venu le chercher, après des mois de frustration qui t'ont empêché de tenir ne serait-ce qu'une seule nuit correcte. Tu aurais pu venir plus tôt, mais non seulement tu avais la frousse, mais en plus tu voulais connaître tes limites.. connaître vos limites. Au final, sans lui, tu n'arrives pas à grand-chose et même si c'est un secret qui concerne ton ancien amant, tu comptes bien l'emporter dans la tombe sans jamais le mettre dans la confidence. Il faut absolument que tu redeviennes maître de toi-même, que tu ne sois plus guidé par tes émotions alors tu secoues la tête et ferme lentement les yeux. En essayant de ne plus prêter attention à ton ex. Puis tu attends, tu attends qu'il te réponde. En espérant qu'il le fasse vite ou tu risques de t'endormir. Dans un coin de ta tête, des images défilent. C'est Elliot et toi, le soir - ou plutôt durant la nuit - allongés complètement nus dans ton lit aux Etat-Unis. Il était toujours très bavard, ainsi il t'empêchait de t'endormir en te parlant durant des heures, jusqu'à ce qu'il s'endorme lui-même. Sauf qu'à ces moments-là, toi tu avais perdu tout envie de dormir, alors tu baladais ton regard et tes doigts de ses cheveux bleus à sa nuque, puis sur son torse jusqu'aux cuisses. Tu guettais ses réactions, alors qu'il était complètement inconscient. C'était comme ton rituel, contempler ce que tu considérais - et considères toujours - comme la septième merveille du monde. Puis tu finissais par venir effleurer ses lèvres, il répondait régulièrement à ce baiser de bonne nuit avant de sombrer définitivement dans les bras de Morphée, tandis que tu finissais par le rejoindre toi aussi en admirant son superbe visage.

ELLIOT Ҩ Leo...j’ai pas réussis à retrouver sa trace.

Tu t'es laissé envahir. Les souvenirs défilent un à un et tu serres légèrement les poings. Tous ses souvenirs sont tellement agréables ! Pourquoi donc as-tu ce goût amer ? Tu ne vois peut-être que ce qui te plait, mais ton inconscient, lui, sait que dernière ses belles toiles se cachent des tableaux plus sombres. Comme vos incessantes séparations et toutes ces fois où tu as été voir ailleurs, quand lui en faisait de même pour tenter de vous oublier mutuellement.
La phrase d'Elliot te fait revenir à toi et chassent tes souvenirs précieux, bien que douloureux. Leonor est une jeune fille que tu as su apprécié avec le temps et que tu admires de part son caractère déterminé, son courage implacable mais également pour cet enthousiasme pétillant qui ne l'a quitte jamais. Tu sais pertinemment que le bel ange t'a manqué plus que n'importe qui, mais ce n'est pas pour autant que la petite blondinette n'existe pas. Elle te manque elle aussi, mais tu sais très bien que la chercher n'est pas utile, elle sait parfaitement ce qu'elle veut et saura vous retrouver lorsqu'elle aura réussit à trouver ce qu'elle cherche. C'est une gamine indépendante. « Elle a toujours été particulièrement forte à cache-cache. » Devin, non loin, perché sur sa branche écoute votre conversation et ses souvenirs à lui remontent également. S'il était rare qu'il se montre aux autres, il avait su apprécier la jeune mordue et aimait particulièrement jouer avec elle. Tant qu'il pouvait voir la cadette user de son intelligence. Ce qui avait parfois le don de t'agacer réellement. Ton affilié ne pouvant que te parler à toi, dans ta tête, tu devais donc jouer les interprètes.

ELLIOT Ҩ Des mois que je la cherche. Elle est sûrement pas à Skyworld, mais je sais pas où la chercher du coup...

Un long soupire t'échappe. Soupire qui en dit long sur ce que tu penses. Lorsqu'elle a voulu partir seule, tu n'étais pas d'accord. Oh non, pas du tout, mais vous avez discuté. Peut-être durant une heure ou deux. Rare était les fois où vous parliez si sérieusement elle et toi. Si bien que tu avais déballé plus de phrases quand un an et demi de vie commune avec la demoiselle. Elle avait finit par te convaincre, parce que ce qu'elle voulait avant tout, c'est aussi ce que tu désirais ; tout ça était pour le bien d'Elliot. En partant tous les trois, vous seriez encore rester au même point, même pour un nouveau départ. Leonor est une grande fille, tu ne te fais pas de soucis pour elle. Tu jettes un regard vers un arbre, où tu sais que Devin est. Puis une petite phrase t'échappe.

SVEN Ҩ Alors laisse-la venir te trouver d'elle-même.

Parfois, il faut savoir faire preuve de patience. La patience fait partie de tes capacités, pas de celles de ton ancien amant. C'est peut-être pour cette raison que tu parviens à la laisser tranquille, car si elle voulait laisser Elliot mener sa vie, elle voulait également s'occuper de la sienne. Il n'y a qu'avec lui où tu n'as pas su être patient... Du moins, seulement durant quelques mois. Et encore.
Il commence à faire sombre, un peu frais, bien que le froid ne dérange pas le beau brun qui arpente les rues. Sa capuche rouge sur la tête, les mains dans les poches, la droite jouant avec le ruban de son achat. Il traverse les rues sombres, à l'écart, détestant la foule. Il arrive à un parc, il doit le traverser pour arriver à son appartement. Redoutant de voir son colocataire. Il sait qu'il sera seul, la blondinette à décidé de les laisser seuls pour l'anniversaire du bleu. C'est ce qu'il redoute, voilà maintenant des jours - voir plus - que le ténébreux démon a envie de l'irrésistible ange. Il ralenti le pas, passe vers le chemin central, les têtes se tournent à son passage. Quelques femmes tentent même une approche, mais il les ignore. Les humains sont vraiment ce qu'il déteste le plus. Peut-être plus que la pollution. Arrivé à l'appartement, il entre et découvre le bel étalon allongé sur le canapé. La pièce est tamisée, seulement éclairée par le faible couché du soleil. Il s'installe à côté du très beau garçon et leurs regards se croise. Il se perd dans ses prunelles similaires aux siennes. Ils restent ainsi, à se contempler, un moment avant que l'elfe ne reprenne ses esprits.

Tu ne sais pas pourquoi, mais ce souvenir s'impose à toi. Près du feu, tu regardes les flammes danser, elles sont grandes, belles, majestueuses. Tu les contemple, avec un gout de trop peu et te replonges dans ton inconscient, tu t'éloignes du véritable Elliot que tu as si longtemps cherché pour retrouver celui du passé.
Il plonge la main dans sa poche, en sort la boite, lui jette et se relève pour s'en aller. La tentation est trop forte, il n'en a pas l'habitude. Il doit partir, à tout prix. Le fils d'Hermès n'est pas du même avis, il vient attrapé sa manche. Surpris, Sven glisse sur le tapis et par un concours de circonstances incontrôlées, se retrouve au dessus de l'objet de ses fantasmes. Ses yeux s'écarquillent, il semble paralysé. En lui, une chaleur se réveille, à la fois douce et douloureuse... Le temps s'arrête. Il laisse les deux anciens amants se perde dans un tourbillon d'émotions, qu'aucun n'ose franchir. « Dis-lui que tu l'aimes. » ce n'est pas son affilé qui parle, mais sa conscience qui cri ce que le brun ne peut admettre. Trop longtemps resté replier sur lui-même, il ne peut pas croire qu'il soit tombé pour l'ange, c'est trop terrifiant à réaliser, alors il se tait. Il laisse le silence prendre le relais et reste plongé dans les yeux océaniques si spectaculaires. Puis l'ange vient caresser sa joue et la barrière qu'il s'était lui-même imposée se brise, se fissure, il se penche et l'embrasse, sa main à la taille de son désir. Le temps ne redémarre toujours pas et ils restent ainsi un moment, lèvres contre lèvres. « Bon anniversaire... » glisse le beau brun en coupant le baiser.

Tu sens monter en toi une vague de chaleur. Tes membres tremblent légèrement et les larmes pourraient presque perler, mais tu les en empêches et secoues la tête. Ce jour-là, tu avais été en proie à tellement de délicieuses émotions... ces retrouvailles ébranlent ce magnifique souvenir. Tu as, tout d'un coup, le besoin de le voir. Il est réellement là, alors que fais-tu, si loin de lui ? Que fais-tu à fuir l'homme que tu cherches du regard depuis des mois ? Tu te rapproches, t'assois en face de lui et tu le contemples... en évitant ses yeux. Tu n'es pas prêt pour une confrontation visuelle. Tu transpires légèrement et te rends compte que ce souvenir te met au tapis. Tu as besoin de lui. Tu as toujours eu besoin de lui. Bien avant ce soir-là, où tu lui as voler son cœur en échange du tien. Sous ton gilet, son torse te déstabilise, jamais tu n'aurais pensé qu'il pouvait te faire plus d'effets qu'il ne t'en faisait déjà... il faut croire que cette séparation de plusieurs mois n'était rien comparée à ce que vous avez déjà vécu. Cette peau si blanche ranime une nouvelle fois tes souvenirs.
Le brun retourne à ses délicieuses lèvres qu'il a tant voulu goûter, sa langue se fraie un chemin entre ses dernières et vient rencontrer sa jumelle. Commence un ballet endiablé. Le tension est palpable et bien vite, il en réclame d'avantage. L'ange ne reste pas de marbre et comme le démon-elfe, il s'impatience. Sven remonte son genou et presse son intimité, tandis que sa main se faufile sous son haut et parcourt son torse. Ses caresses lui procurent un bien-être qu'il ne saurait d'écrire, la douceur de la peau de demi-dieu le rend fou. Fou de désir. Fou de passion. Fou d'amour. Il rompt le baiser et vient chatouiller son cou de sa langue. Mordillant par-ci par-là la chair soyeuse et enivrante qu'il rencontre. Il presse leurs corps et sent son entre jambe devenir douloureuse, mais cette sensation lui plait plus que d'ordinaire et il poursuit son chemin. Passe sa main dans les cheveux du fils d'un dieu et revient capturer ses lèvres. Suçotant et torturant sensuellement ces dernières. La fièvre le monte à la tête et ...

ELLIOT Ҩ Et...de ton côté? Je ne pensais pas que tu reviendrais...enfin, tu...t’avais l’air...réticent à l’idée de revenir, donc...Mmh, je me suis peut-être fait des histoires...

Le rêve vire au cauchemar. De nouveau. Tes yeux s'écarquillent instantanément. Ceux qui, il y a deux secondes à peine, étaient empli de désir, de tendresse sont à présent voilés de peur, de haine. La rancœur.. contre-toi même. Cette culpabilité qui te ronge de l’intérieur. Cette nuit de rêve disparaît. Par réflexe tu regardes tes mains et le sang apparaît. Terrible illusion de ton inconscient. Ta vue se trouble et tu te rappelles, tu te rappelles de tout. De cette meilleure amie que tu as eu, que tu as aimé comme une sœur, que tu as rendu folle... que tu as fini par tuer. Le visage de ton père te hante, ses paroles te poignardent le cœur. Les démons, les elfes, ton père ou même ta mère. Tu as toujours rechercher ne serait-ce que leur amitié, leur attention et tu ne t'es attiré que leurs haines. Si tu ne voulais pas revenir sur l'île céleste, c'est parce que tu sais pertinemment que tu n'as fait que des erreurs ici, que du mal autour de toi. Et ce danger, aujourd'hui menace celui qui te fait ressentir ce que tu cherches depuis enfant ; l'amour.

Ton sang se met à bouillir dans tes veines, la colère te guette, elle va faire de nouveau de toi, un pantin. Tout ça parce que tu es incapable de te contrôler, de te pardonner ou de laisser tranquille l'homme que tu aimes. À cet instant, tu te dis que tu es bien pathétique. Tes iris virent légèrement au rouge, alors tu baisses la tête, calée entre tes mains, cachée cette sombre partie de toi est ta priorité. Tu souffles, Devin, lui, se concentre sur toi, te murmure ce qui pourrait peut-être t'apaiser. D'un ton calme, du moins tu essayes, tu réponds.

SVEN Ҩ Comme ?

Ta voix sonne fausse, tu tentes tant bien que mal de vider ton esprit, mais c'est difficile. Plus difficile que tu ne le pensais. Parce qu'il est là et qu'à ses côtés tu as toujours eu du mal à rester maître de toi-même. Bien que tu aimes Elliot, tu n'as jamais parlé de ton passé, jamais répondu à ses questions. Tu souhaites enterré ton histoire, alors la déballer à l'ange ne fait pas parti de tes projets. Tu soupires et tes mains jouent timidement avec tes cheveux, tu ne relèves pas la tête, pas encore. Tes yeux ne sont beaux que lorsqu'ils sont semblables à celui du demi-dieu.

SVEN Ҩ C'est plus difficile que je le pensais...

Dans un murmure presque inaudible tu restes assez évasif. Tu ne lui relèves pas complètement qu'il est difficile pour toi de rester à ses côtés, que malgré votre décision, ces mois d'absence, tes sentiments restent les mêmes. Tu as tant de fois essayer de te trouver quelqu'un, quelqu'un de différent de lui. Pourtant, très généralement, c'est son nom qui s'échappait de tes lèvres et tu aurais voulu te filer des gifles. Tes sourcils se froncent. Oui, tu t'es préparé à ce moment depuis leurs départs. Oui, tu pensais être prêt. Oui, même s'il te manquait tu étais persuadé que tu parviendrais à le laisser... à le laisser vivre sa vie, mais la tienne... c'est lui. Comment faire pour trouver un équilibre qui ne vous fera pas souffrir, alors que vous êtes incapables de tourner la page ? Tu te demandes s'il a la réponse. Toi, tu ne l'as pas. Dans cette situation ambiguë, dans cette tornade de sensations, tu ne sais qu'une seule chose.
Tu l'aimes.

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