~L'arme de Paix~ [PV Vaan Dragonslayer]

Etant petite, j'ai toujours cru que l'usine faisait les nuages...

Ce soir, j’ai envie de sortir. Enfin j’ai besoin de sortir. Après avoir revêtu un long manteau noir, je siffle Pan qui arrive de justement à ma droite. Je le dirige droit vers la forêt et le laisse libre de choisir son allure. Après notre petite galopade, je me laisse glisser doucement contre le flan chaud de Pan. J’entends sa respiration ralentir progressivement tandis que j’essaye de comprendre la raison de sa frayeur. Un craquement retentit. Instinctivement je tournais la tête en direction du bruit. Il venait des ruelles sombres. Comme pour me rassurer moi-même, je dis à voix haute :

-Allez Pan, de toute façon on doit y aller.

Je remonte souplement sur le dos de celui-ci puis le presse doucement avec mes jambes.

-Allez mon grand.

D’une démarche souple, Pan repars, ses épaules roulant au rythme de ses foulés. Mais à peine à t-il mit une pate sur les pavés à moitié détruites de la ruelle, qu’une horrible créature sort de l’ombre pour se poster à ma gauche, me brandissant un pendule devant le nez. La chose me faisait étrangement penser à une sorcière, de petite taille, elle souriait d’un sourire des plus épouvantables.

« - Bonsoir jeune fille… sortit de la bouche de la sorcière… voudrais-tu m’acheter un de ces porte-bonheurs ?

Les objets étaient principalement de petits cranes ou de petits ossements. Je balaye le pendule de la main l’envoyant valser dans la boue tout en crachant à ses pieds.

-Rentre chez toi sorcière !

Mais l’horrible bonne femme parait déterminée. Elle s’approche de plus en plus de Pan tout en montrant la fourrure de Pan du doigt. Ces yeux se mettent à briller, et prenent air maléfique.

-Mais quel magnifique fourrure… vend la moi.

Alors qu’elle s’apprête à poser la main sur le flan de Pan, je lui envoie un violent coup de pied en pleine poitrine. La sorcière pousse un cri effrayant tout en me regardant, des éclairs dans les yeux.

-Ne le touche pas !

Mes yeux deviennent alors rouges sang alors que je montre les crocs. A la seule vue de mes canines blanches, la chose parait se recroqueviller sur elle-même telle une araignée. Je presse légèrement les flans de Pan, lui ordonnant de repartir. C’est dans un grognement qu’il reprit sa cadence lourde vers le fond de la ruelle. Je n’aime pas réagir comme ça. D’habitude, la seule vue de Pan fais déguerpir les badauds… Mais la vieille sorcière avait l’air déterminée. D’un certain point de vue, j’ai pitié de cette chose. Mais je n’avais pas le choix, malgré que ce ne sois pas dans ma nature… Plus loin, je vois un jeune homme adossé contre un mur, une bouteille à la main. Intriguée, je descends et ordonne à Pan de rester là. M’approchant du jeune homme, je découvre un beau visage entouré d'une dense chevelure noir en bataille. Par réflexe, je met ma main au niveau de son pouls pour savoir s’il allait bien. Je sens son cœur battre régulièrement. Sans pour autant enlever ma main, je croise son regard.

-Sa va ?

Je jette un bref regard à Pan qui commençais à simpatienter.

-Assis Pan.

L'ours obéissant, s'assoit sur le pavé. Je repporte mon attention vers mon inconnu, qui avait toujours l'air de me fixer. Je me permet de remonter une mèche qui partait devant les yeux du beau jeune homme. Je souris. Pourquoi? Je ne sais même pas... Soudain il clignae des yeux par deux fois et parait essayer de dire quelque chose. Je ne le quitte pas des yeux, le regardant avec insistance...

J'ai toujours cru aux coup de foudre mais ironiquement je ne contrôle que la glace

J’étais, comme chaque soir, dans un des bars des ruelles sombres, à boire et à écouter et regarder les différentes bagarres des personnes bourrées. Au bout d'un moment j'en eu assez vu , et surtout bu, et je sortis du bar, du moins j'essayai car a peine sortis je du m'adosser à un mur car sinon j'allais tomber comme une m**** par terre. Je fermai les yeux,m'assoupis et fis un étrange rêve: Une jeune femme, vu son "odeur" une ange ou presque, se baladant dans les rues. Je mémorisai chacun des trait de son visage et son apparence: Taille moyenne, peau légèrement matte, visage fin, yeux bleu ciel, de longs cheveux blond or; elle porte un slim noir et un blazer noir aussi.

Je me réveillais et tout en gardant un air de personne bourrer j'observai les personnes aux alentours au cas où je verrai cette femme. Tout d'un coup je l'aperçus un peu plus loin. Elle se dirigea vers moi, elle vérifia mon pouls, au cas où vu que j'étais toujours bourrer en apparence.

Sa va?

Elle jeta un regard à un ours à coté, qui devait être son familier, et lui dis de s'assoir. Elle souleva une mèche de mes cheveux qui cachait mes yeux et souris. Je clignai des yeux deux fois puis essayai de parler:

Saavajesuisbourrermaisçava...

Ce fut ce que ça donna... Je me relevai, en la dépassant de taille vu que j'étais à moitié assis, puis me repris:

Oui ça va, j'ai légèrement la gueule de bois mais sinon ça peut aller.

Je regardai si elle avait réussi à me comprendre et poursuivis:

Je m'appelle Vaan Dragonslayer et vous? Comment s'appelle une si belle jeune femme et que vient-elle faire des ces sombres ruelles?

Je lui parlai tout en continuant de l'observer, quelque chose me dis que je ne vais pas la lâcher avant de comprendre pourquoi j'ai fait ce rêve étrange...

J'ai tallé mon coeur de cristal car l'amour ne suffit pas

Soudain il cligne des yeux par deux fois et parait essayer de dire quelque chose. Je ne le quitte pas des yeux, le regardant avec insistance...

Saavajesuisbourrermaisçava...

Il se relève, sachant qu'il était à moitié assis et moi penchée sur lui, puis reprend:

Oui ça va, j'ai légèrement la gueule de bois mais sinon ça peut aller.

Légerement? J'allais le dire! Non mais regarder un peu se travaille! Un beau jeune homme, transformé en... alcolo ?!

Je m'appelle Vaan Dragonslayer et vous? Comment s'appelle une si belle jeune femme et que vient-elle faire des ces sombres ruelles?

Petit curieux! Mais tu as tout de même le droit à une réponse.

-Je m'appelle Helena Johnson mais appelle moi... Nell.

Dans un sourire mesquin, je découvre mes canines d'un blanc éclatant.

-Et se que je fais ici ne te regarde guère mon joli...

Mystèrieux jeune homme je dois l'avouer. Mais un peu de compagnie ne me gène pas, du moins pour le moment... Je jette un regard vers Pan puis le siffle. Obéissant comme toujours, l'ours se relève et se dirige vers moi. Souplement, je saute sur son dos, et demande doucement à Vaan:

-Tu veux bien m'accompagner?

J'attend qu'il monte à son tour sur le dos de Pan, puis je repars, laissant libre à mon familié de choisir son allure. Pan se prépare alors à galoper. Je sens les mains de Vaan se poser autour de ma taille, surement pour ne pas tomber. L'ours blanc s'élance. Je me laisse bercer par les longues foulées de celui-ci, qui galope interminablement entre les ruelles sombres. Je presse doucement les flans de Pan. Lentement, celui-ci ralentit le pas jusqu'à se stabiliser totalement. Une douce brise vient chatouiller mes cheveux, les faisait doucement valser le long de mon dos. Je lève les yeux vers le ciel sans nuage, observant les étoiles qui brillent tel des diamants. Puis, je me retourne alors vers Vaan pour croiser son regard. Etrangement, il n'a toujours pas retirer ses mains de ma taille.

-Je te dépose quelques par?

Ils ne faut jamais rêver d'une inconnue,
car vous risquez de ne plus rester sobre :D

-Tu veux bien m'accompagner?
-Mouais...
Elle monta sur le dos de son ours et attendit que je monte à mon tour, dés que je montai son ours se prépara à galoper. Je posai mes mains autour de sa taille au cas ou pour ne pas tomber et pendant que l'ours galope dans ces longes ruelles sombres, mon regard s'attarde sur Helena, je ne sais pas pourquoi mais je n'arrive pas à détacher mon regard d'elle. Comme si en moins d'une heure elle avait pris une importance certaine... Tout d'un coup elle se retourna et son regard croisa le mien, et le temps sembla s’arrêter... Je restait la, immobile, le regard fixé sur elle, pendant quelques secondes qui me parurent une éternité où, comme pour chaque personne que je peux considérer comme mes amis ou plus, chaque détails de son visage s'imprima dans mon esprit...

Je vis qu'elle remarqua que, sans faire exprès, je n'avais toujours pas enlever mes mains de sa taille. Je les enlevai et écoutai ce qu'elle allait dire:
-Je te dépose quelques par?
-Il y a bien un endroit où tu pourrais me déposer mais il est assez loin, il se fait tard et ce serai plus sur de rester ici pour la nuit et d'y aller demain.
Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle accepte mais j'avais un mauvais pressentiments si on allait vers chez moi.
-Bon moi faut que je marche un peu je reviens
Je descendis de son ours et m’éloignai un peu, mon manoir se trouvais dans la forêt mais je le sens mal d'y aller... vaudrais mieux que je rentre en volant mais je n'ai pas envie de la laisser, d'autan plus que je ne m'explique toujours pas ce rêve et cette rencontre.
En réfléchissant je sortis mon épée, la remit en "forme guitare" et jouai un petit morceaux qui me détendais. Puis cinq minutes plus tard, je sorti de ma "cachette" et retournai à coté d'elle et son ours et attendit sa réponse.

[Hors RP:J'ai pas mis ma couleur car sur se théme la elle ne se vois pas]

-C'est pas grave, je t’emmènerai comme même...

Je me retourne vers Pan. Esquissant tout de même un regard au jeune homme, je lui sourit par dessus mon épaule. Enfin je monte sur le dos de l'ours, qui se met à ruer au même moment.

-Doucement Pan, calme toi...

Je caresse l'encolure encore chaude de l'animal.

-Vaan, montre moi le chemin.

N'attendant pas sa réponse, je met Pan en marche dépassant le garçon au passage. Puis j'enfile la cape bleu nuit que j'avais emporté à mon départ. Seul quelques mèches doré dépasse de l'ovale de ma capuche. Doucement la pluie se manifeste, recouvrant le paysage d'un voile gris. Des cottons de brume apparaissent sa et là, nous empechant de voir correctement. D'un coup, Pan se stop brusquement, me désarssonnant et m'envoyant valser dans l'herbe. Je regarde si Vaan à remarquer. Apperement pas, temps mieux. Je ne voudrais pas me couvrir de honte devant lui. Je me relève et caresse le museau de l'ours blanc.

-Tu ni vois rien, hein?

Son regard bleu océan croise le mien. Je souris.

-Bouge-pas, je vais arranger sa...

Gracieusement, je déploi mes ailes blanches en essayant de ne pas froisser mes plumes. Leur clareté aveuglante forme comme une auré brillante autour de moi. Quelques peu génée par cette apparence, je m'élance dans les airs et essaye de disperser la brume du mieux que je le peu. Quelques battement suffisent à ouvrir la voie. Pan se met en marche. Je redescend et sans prendre le temps de les replier, je laisse mes ailes à l'air libre. La fourrure de Pan me caresse doucement les jambes. Je commence à avoir froid...