I gotta be a freaking monster this time {Shawniël <3}

I gotta be a freaking monster this time

L’ébullition de ton corps était caressée par les énièmes rayons crépusculaires. La puissance de ta faim trop longtemps combattue te tordait les entrailles. Elle y semait le chaos, déchaînant la douleur au sein de ton estomac finissant par se ronger lui-même, alimentant ta folie imminente. Cette pulsion meurtrière, monstruosité de ta nature de wendigo t'affaiblissait avec voracité, t'aliénant à la vitalité de ce besoin de sustentation de chair fraîche. À demi transformé en cette terrible créature, tes cornes de cervidé surmontaient fiévreusement ton crâne et tes paumes s’évaporèrent en d'hideuses griffes. Un insupportable hurlement déchira l’air alourdi autour de ta personne. Griffant violemment le mur de cette ruelle reculée dans laquelle tu te trouvais, tu titubas, une aura menaçante jaillissant de ton corps décharné de ta transformation. Malheur à ceux se dressant sur ton chemin. Ils ne seraient perçus que comme de la vulgaire nourriture. Tu émis un second hurlement dont la douleur atteindrait sans aucun ceux les plus proches de l’étroitesse de cette ruelle.

De la chair fraîche ...

Ta voix était d'une menace oppressante et la cadence de tes pas saccadée par le tiraillement de cette faim presque apocalyptique. La vie d’autrui ne possédait désormais plus aucun sens au yeux de cet état transit dans lequel tu étais enlisé. Tu n'avais jamais été aussi esclave de ta propre personne, cette répugnante nature alimentant ta frustration d'une perfection incomplète.
La silhouette d'une ombre se mouvant brièvement sur les parois de la ruelle captiva furieusement ton attention. Tes prunelles luisantes de torpeur roulèrent dans tous les sens, à l’affût de cette présence tant désirée par ton esprit désormais détraqué plus que jamais. Ton corps se décida alors à surgir de la ruelle et tu la vis, cette victime à la chair semblant si tendre et goûteuse. Ton instinct de créature mythologique te poussa brutalement à t'élancer vers le malheureux jeune homme. Ton poids l’écrasa contre le mur le plus proche et tes canines vinrent à la rencontre de la délicieuse chair de son torse, s’y enfonçant goulûment.

Ton esprit eut l'impression d’exploser. Enfin ! L’afflux de liquide carmin, mêlé à la saveur de la chair si fraiche firent frétiller tes méninges. Quelques grognements de satisfaction retentirent contre le pectoral de la pauvre victime. Quelle immondice tu pouvais être à cet instant, sans cœur et effrayant. Entièrement déshumanisé, le pire pouvait fleurir de tes actes embaumés de pure folie. La violence à laquelle tes canines se retirèrent de la chair du jeune homme fut inouïe. Tes griffes gauches parcoururent horriblement le mur dans sa largeur en un sillon effroyablement irrégulier. Tes prunelles assaillirent celles de ta victime, violentes, furieuses et complètement folles ...

Feat Shawn ♥

— alexiël & shawn —

i gotta be a freaking monster this time

La douleur transperce ton corps. Rien n’a plus d’importance, tout ce que tu ressens c’est la douleur. Ton cerveau n’est plus capable de réfléchir, plaqué contre ce mur, une sorte de bête humaine collé sur ton torse, plantant ses crocs dans ta chair.
Tu essaies de te débattre, comme tu peux, tu ne sais pas comment, tu n’as pas tellement de force. Tu l’avais senti qu’une chose comme cela arriverait ce soir, tu t’en étais douté, tu avais eu ce pressentiment en tournant au coin de cette ruelle, mais tu n’avais pas eu le temps de réagir. La partie fae en toi savait qu’il était temps de faire quelque chose et tu te souviens de cette époque où tu remontais les terrains et enchaînait les paniers grâce à cette fameuse agilité et vitesse qui t’étaient caractéristiques.
N’y pensant pas une deuxième fois, essayant de faire abstraction de la douleur, tu prends appui et saute hors de l’emprise de la bête. Ses crocs déchirent ta peau alors que le sang se répand et la douleur et plus forte que jamais - cependant, tu es hors de ses griffes. Tu titubes quelques pas pour t’éloigner de ton agresseur, la main sur ta chair douloureuse. En cet instant, la seule chose que ton cerveau arrivait à se dire c’est que tu comprenais enfin tous les articles sur la douleur que les éléphants ressentait lorsque certains braconniers leur arrachait leurs défenses. Mais bientôt, le fil de ta pensée se perd et tu reviens à la réalité, la terrible réalité. Que pouvais-tu faire? “Qui… Que.. Que veux-tu?”

Ce sont les seuls mots que tu arrives à articuler avec les quelques forces que tu arrives à rassembler. Tu étais vraiment en mauvaise posture actuellement, et tu n’avais pas vraiment grandes possibilités de fuite ou de défense dans l’état où tu étais. Dans la pénombre de la ruelle, uniquement éclairée par une lampe à moitié cassée sur une corniche, tu étais piégé. Contre ta main, tu sentais le sang couler, et cela te faisait paniquer. Est-ce ici que tu allais mourir? Est-ce comme ça que tu voulais mourir? Non, non, non, tu ne voulais pas mourir ici. Tes cordes vocales s’activent une nouvelle fois : “QUE VEUX-TU?”, que tu cries. “TU VEUX ME TUER?” Tu respirais la rage, et pourtant tu te vidais de tes forces rien qu’en criant. Faire cela serait peut-être vu comme une forme de provocation pour la bête, mais pour l’instant tu n’en avais que faire. “QUI ES-TU?” Tu tombes sur tes genoux, tu ne peux plus tenir debout. Comment allais-tu sortir de cette galère?

I gotta be a freaking monster this time

Ce fut la libération lorsque tes crocs avides se plantèrent dans la chair de ta pauvre victime. Tes prunelles roulèrent avec délice lorsque le savoureux goût du carmin afflua le long de ta gorge et tes iris se dilatèrent de plénitude. Cette faim qui te mordait avec ferveur les tripes commençait à être peu à peu apaisée. La douleur frissonnante de l'homme à ta merci déforma tes lippes en un effroyable rictus satisfait. Il se débattit finalement et parvint à se déloger de ton emprise qui était pourtant poignante. Le goût si aphrodisiaque de la chair fraîche avait sans doute détourné ton attention. L'aura menaçante qui t'avait enveloppé se raviva lorsqu'il eut l'audace de s'éloigner de ton étreinte mortelle.

L'inconnu hurla à répétition son incompréhension et un rire névrosé de ta part retentit dans les airs. Tu te ris ouvertement de son désespoir naissant et surtout de toute cette terreur qui emplissait chacune de ses prunelles. Le savoir impuissant face à cette bestialité qui te rongeait les entrailles était un délice dont tu ne t'en passerais pas de si tôt. Tu prendrais le temps, tout ton temps pour le tourmenter dans cette ruelle étroite faiblement éclairée par le halo lunaire. Tu te rapprochas lascivement de lui. Aucune raison d'être brusque car la pulsion la plus violente avait enfin été rassasiée par le maigre morceau de chair qu'il t'avait offert en fuyant ta mâchoire acérée. Il ne cessa de quémander ton identité et tes objectifs. Ton sourire si malsain s'aiguisa. S'il savait ce que tu t'apprêtais à faire avec lui ce soir, il ne tiendrait peut-être pas le choc d'une telle violence.

Je suis un monstre de la nuit. Un wendigo affamé qui a hâte de se repaître de la chair fraîche que tu es je dirai et je dois avouer que tu es délicieusement succulent.

Ton rire porteur de frissons d'effroi retentit au creux de la noirceur de la nuit tandis que tes prunelles animées par cette faim qui te tiraillait les entrailles s'étaient posées sur le corps qui s'était décidé à chuter lourdement sur le sol. L'autre homme était désormais à genoux en face de toi et tu te demandas s'il aurait l'audace de te supplier de le laisser partir, de lui laisser profiter du cadeau si précieux qu'était la vie. Tes jambes s'actionnèrent et tu te rapprochas lentement de lui. Ta paume s'agrippa violemment à la chair fine de son cou pour le relever et le plaquer contre la paroi. Ta langue s'empressa de laper ce sang qui ne cessait d'affoler ton palpitant. Peut-être ne le tuerais-tu pas s'il restait sage.

Donne-moi ce que je désire et tu auras la vie sauve pauvre petite chose ~

hrp • ♥

— alexiël & shawn —

i gotta be a freaking monster this time

— Donne-moi ce que je désire et tu auras la vie sauve pauvre petite chose ~

T'as peur, Shawn. Dieu que t'as peur. T'as pas eu aussi peur depuis si longtemps.
La peur de mourir? Tu ne l'avais pas. La peur du vide, de la solitude, du tout et du rien? Tu ne l'avais pas. Habtiuellement, tu es vide, mais peut-être reste-t-il un creux d'humanité au fond de ton estomac ; ton estomac qui se tord et ta machoire qui se serre.
T'as du sang partout sur le corps, sur les mains, qui dégouline. T'essaies de tout retenir, maladroitement, comme si tu t'accrochais encore à la vie. T'as les yeux qui tremblent et les iris qui se brisent alors que ta vue se brouille. T'as l'impression que tu peux t'évanouir à tout moment, que c'en est fini de toi.
Mais t'avais pas prévu ça comme ça, toi. T'avais un plan pour ta mort, t'avais des schémas, des notes, des cahiers entiers. Tu peux pas mourir ici et maintenant.
Alors tu sers les poings et tu lèves la tête, dans un mouvement qui te fait frémir.

— Qu'est-ce que tu désires? Dis-moi.

T'as le coeur qui bat alors que tu dis cette phrase, t'as peur, Shawn. T'essaies de te caler contre le mur tant bien que mal sous la poigne de ton agresseur impromptu. T'as une main sur la sienne, dans un espoir de l'empêcher de t'étouffer, et t'as la deuxième là où il a planté ses dents.
T'as pas envie que ça s'finisse là, Shawn, t'as encore plein d'idées pour remplir tes carnets, t'as encore plein de traits à dessiner sur tes bras, t'as encore plein d'alcool à ingurgiter et plein de drogue à tester.
T'as encore l'espoir de t'en sortir. T'as ta matière grise qui tourne, qui s'embrouille, qui semble disparue. Tu fermes les paupières toutes les quelques secondes et tu te demandes si tu vas résister, être assez en vie pour assouvrir les besoins de la bête inconnue qui te faisait face. Alors tu rassembles tes forces, et tu luttes.

— Est-ce que je peux avoir au moins un prénom? Histoire de savoir qui va me tuer.

T'as pas le temps de te poser des questions, de réfléchir à ce que tu dis, à ce que tu fais, à ce que tu réponds.
T'es pas en position de faire ça, Shawn.

I gotta be a freaking monster this time

Tu t'attendais à ce qu'il continuait de se débattre pour s'extraire de l'emprise funeste que tu étais tout entier mais il eut un revirement de situation inattendu. Qui l'aurais-cru, qu'il serait capable de questionner la nature de ce désire qui te gangrénait insatiablement et contre lequel tu avais pourtant lutté de toutes tes forces jusqu'à cette nuit où tu avais atteint tes dernières limites. Il te fallait te repaître où tu perdrais la tête et tuerais quiconque se dresserait sur ton passage. Tu désirais la garder et être maître de cette pulsion si hideuse qui s'était éveillée. C'était d'ailleurs incroyable tu ne t'étais pas encore transformé en wendigo. Ta pauvre victime se serait doute évanouie face à tant d'horreur. La mâchoire ensanglantée, dégoulinante du carmin de ce jeune homme à ta merci, tu plantas ton regard devenu incandescent par l'ardeur de ta famine.

Il me faut encore de la chair fraîche pour apaiser cette faim immonde.

Tes doigts se crispèrent violemment sur la pulpe si tendre et doucereuse de son épaule, prête à rompre à tout moment à cause de la puissance de ta poigne. Accroché à lui, s'il décidait de s'échapper d'elle, il n'en ressortirait qu'en fiévreux lambeaux. Pourtant, il ne fuit étrangement pas l'appel du trépas et ton intérêt à son égard te piqua à vif. Peut-être serait-il capable d'atténuer ces pulsions qui te dégoûtaient, tant elles te rappelaient à quel point tu étais faible face à ses délicieuses effluves de vie. Tu n'étais rien d'autre qu'un dérobeur de celles-ci. Un monstre ambulant dévorant l'existence des autres pour perdurer. Tu pouvais ressentir un certain courage instinctif en lui bien qu'il te parut tout de même déroutant et presque irréel. Tu parvins à esquisser un rictus amusé entre deux soupirs erratiques et affamés et tu décidas de le tester pour voir jusqu'à où s'étendrait cette subite audace de sa part. Et ta pulpe accompagnée de ses os et de ses muscles se tordirent, se broyèrent douloureusement, t'arrachant d'horribles cris d'agonie.

Le jeune homme avait à présent la chance d'admirer ou de frémir face à ta véritable apparence rarement dévoilée à la clarté de la Lune. Un corps entièrement obscur de cervidé aux sabots dont le claquement faisait grincer les dents et au visage entièrement osseux, dépourvu de chair et d'orbites qui n'étaient que des creux sombres et désertés. Te voilà désormais embaumé d'une fragrance mortuaire et tu hurlas à en faire frissonner et crisser les oreilles car ton cri bestial déchira la nuit, semblable à de très aigus grincements métalliques. Tu planta tes creux à nouveau au plus profond des prunelles de ta victime, plus menaçant cette fois-ci. Demeurerait-elle toujours composée ?

Alexiël. Qui es-tu pour vouloir connaître mon prénom ?

Une voix profondément rauque s'était échappée de tes lippes, particulièrement effroyable et malaisante mais peut-être que ton interlocuteur n'en serait pas déstabilisé.

hrp • ♥

— alexiël & shawn —

i gotta be a freaking monster this time

Alexiël, tu t’en souviendras. C’est déjà gravé dans ta mémoire. T’oses plus parler, t’oses plus rien dire, parce que t’as peur qu’une parole de travers te condamne. « Je suis personne, me tue pas. » Il te fait peur, c’est un monstre. Il a changé, s’est métamorphosé, et maintenant t’es plus rien face à lui. T’étais déjà rien, alors maintenant… Tu peux rien faire, t’as pas d’armes, pas de force, pas assez de force pour courir et le distancer. T’es bloqué là, avec lui, peut-être pour les derniers instants de ta vie. « Me tue pas, pitié, me tue pas. » T’as les larmes aux yeux, tu veux pleurer mais rien ne sort, comme si tu n’avais déjà plus rien à pleurer. T’es fini, Shawn, tu vas y laisser ta peau, mais pourquoi ici?
Tu fermes les yeux, t’essaies d’oublier la situation mais le sang qui continue de s’échapper du bas de ton estomac.
T’es impuissant, Shawn, c’en est fini de toi.
Tu rouvres les yeux et tu le fixes, toujours spectateur du spectacle de ta mort. « Alexiël… Moi, je m’appelle Shawn. » Tu sais plus ce que tu fais, t’as jamais su ce que tu fais. Est-ce ça accepter la mort? Est-ce que t’en est vraiment arrivé là? « Je… J’pensais pas avoir peur de mourir un jour. Mais… Tu fais peur. J’ai peur de toi. Je sais pas quoi faire. Laisse moi vivre s’il te plaît. »
Et cette fois tu pleures, tu sens le désespoir dans tes tripes, et ça fait bien longtemps que t’as rien senti couler le long de tes joues. T’as peur, Shawn.
« Je ferais ce que tu veux, pitié. »

I gotta be a freaking monster this time

L'effroi lui pourfendait maintenant viscéralement les tripes et un sentiment de satisfaction vint t'envahir tant cela faisait longtemps que tu n'avais pas goûté à d'aussi délicieuses supplications de la part d'une de tes victimes. Le jeune homme dont le sang ne cessait de s'écouler de sa chair fraîche eut tout de même le courage de te répondre malgré la ferveur de la peur qui le foudroyait incessamment. Tu esquissas un rictus appréciateur en plus de constater qu'il préférait demeurer immobile sur place plutôt que d'avoir la lâcheté ou encore l'imbécilité de fuir. Il te plaisait bien, ce petit bout d'homme frissonnant prêt à tout pour la liberté de vivre. Ta langue vint se galvaniser une dernière fois du sang de cette proie méritante, pansant en même temps plus ou moins sa plaie de sa salive. Tu te reculas finalement afin qu'il puisse se sentir moins opprimé et tu continuas de détailler les traits défigurés par la torpeur de son visage.

Aide-moi dans ce cas à calmer cette faim qui me ronge les entrailles. Trouve-moi de la chair fraîche. En serais-tu capable ?

La créature que tu étais esquissa un effroyable sourire à en révéler toute ses dents aiguisées comme des rasoirs, prêtes à s'enfoncer de nouveau dans une chair onctueuse. Peu importe de qui pouvait-elle provenir tant qu'elle était fraîche car tu ne pouvais pas être un charognard. L'odeur de pestilence faisait fuir ton appétit et il t'arrivait de te rabattre en dernier recours sur des animaux pour tenter de calmer tes entrailles grondantes. Elles ne se taisaient néanmoins guère bien longtemps dans ce dernier cas. La chair des habitants bipèdes de sanctuary était beaucoup plus nourrissante et revigorante. Voilà pourquoi tu t'en prenait à eux sans scrupules lorsque tu n'arrivais plus à contenir tes pulsions meurtrières et affamées.

hrp • ♥

« Te... te trouver de la chair fraîche ? » Ta propre question se répercute contre les murs de la sombre et étroite ruelle pour te revenir en écho à multiples reprises dans les oreilles. Toute la scène qui se déroulait depuis plusieurs minutes semblait tellement irréelle, tellement improbable. Tu n'aurais jamais cru finir à moitié mourrant en face d'une sorte de bête mi-humaine qui, pour épargner ta vie, te demande de la nourrir. C'était surréaliste. Tant bien que mal, tu te redresses, toi qui est resté courbé jusqu'à maintenant. Ta main n'a pas quitté ta plaie, qui saigne par flots irréguliers. Tu n'as pas toute la nuit devant toi si tu comptes pouvoir soigner ça.
Par tous les dieux, tu n'aurais jamais dû sortir de chez toi cette nuit. Par tous les dieux, il semblerait que le karma n'ai pas fini de te faire payer ton imprudence. Tu te mets à marcher, aussi bien que tu le peux, clopinant quelques peu. Tu t'enfonces dans les ruelles adjacentes, priant pour tomber sur quelqu'un qui accepterait de t'aider, quelqu'un qui pourrait te renseigner, te sauver. Tu pourrais t'enfuir, mais tu as trop peur qu'Alexiël te retrouve dans la minute qui suit. Tu es terrorisé, et toutes les gouttes de sueur qui perlent sur ton visage blanchâtre en témoignent.
Tu croises quelqu'un, tu vois dans la lueur de ses iris qu'il te dévisage, qu'il te demande sans prononcer un mot si quelque chose ne va pas. Bien sûr que quelque chose ne va pas, rien ne va. Je saigne. Je vais mourir. J'ai toujours voulu mourir, mais je n'en ai pas envie ce soir. Il ne continue pourtant sa route et ne regarde pas derrière lui lorsqu'il te croise. Bordel, j'ai besoin d'aide. Une nouvelle personne croise ta route. Celle-ci se précipite vers toi, un regard alerte immédiatement collé sur son visage. « Je peux vous aider, jeune homme ? » « Il y a quelqu'un qui m'a blessé. J'ai besoin d'aide. Il lui faut de... de la chair fraîche. Sinon il va me tuer. »
Tu t'attendais à ce que la personne s'en aille, se mette à courir, mais au lieu de tout cela, elle sortit un couteau de sa poche, et commença a soigneusement découper sa peau. Manquant de déglutir, tu n'arrives même pas à hurler, dans l'incompréhension totale. Lorsque ton interlocuteur retire une partie de ses entrailles et les tend, tu ne sais pas quoi penser. « Régénération. Ca va se refermer. Maintenant, courrez. Allez lui donner. Je reste là et contacte le Castle of Heart en attendant pour qu'ils envoient une ambulance. » Tu hoches la tête simplement, un peu confus. Et quand tu repars en trottant, tu te dis que tu ne pourrais jamais assez remercier ce monsieur.
Il avait comprit, il avait comprit que te sortir d'ici serait inutile tant que la faim de ton assaillant ne s'était pas calmée. Est-ce qu'il était un mage? Il possédait le pouvoir de regénération, pourquoi pas celui de lire brièvement dans les pensées?
Tu te retrouves de nouveau dans la petite ruelle, face à Alexiël. « J'ai... j'ai amené ce que tu voulais. » Penserait-il que tu avais tué pour lui ramener ceci?

» we've gotta learn to get back (maxéo)
» I became a monster, please, bump me off • ft. Julian
» Time for a nap [PV Nelly]
» héra&atsuo ••• i play with a monster
» It's time || Lilain

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée