You make me feel alive ~ ft. Faelyn

Dormir. C'était un action très importante dans la vie des êtres humains, et également dans celle de Faelyn. Et même si à cause de son travail et de son tout nouveau couple il avait moins le temps de pioncer qu'avant, il appréciait ces moments de repos à leur juste valeur quand ils pouvaient advenir. Surtout lorsqu'ils étaient communs avec ceux du garçon hyperactif qu'il avait choisi pour partager sa vie. Et ce qui était bien, et peut-être un peu étonnant quand on connaissait un peu le personnage, c'est que Julian, lorsqu'il dormait, il dormait profondément et ne s'agitait clairement pas autant qu'une fois le soleil levé. Du moins, il n'avait jamais été réveillé par des gesticulations intempestives ou par un lui-même ou un Julian tombé hors du lit.

Ce qui était également hautement agréable, c'était le matin. Ce moment où l'un des deux ouvrait les yeux avant l'autre et s'appliquait à le chouchouter. Aujourd'hui, visiblement, c'était le tour du roux, car alors qu'il rêvait de petits poneys roses, il sentit ses mains parcourir avec délicatesse son corps et ses lèvres se poser sur sa nuque. Pourquoi il lui tournait le dos, déjà ? Ainsi, le réveil fut des plus exquis. Il lui fallut encore plusieurs minutes pour correctement émerger et pour trouver la force de se retrouver pour profiter davantage des attentions matinales de l'homme qu'il aimait. Un bisou sur les lèvres, quelques caresses supplémentaires, et puis ses oreilles purent jouir des plus beaux mots qu'elles n'eurent jamais entendus. Un beau sourire vint ourler ses lèvres alors qu'il emprisonnait Julian dans une étreinte pleine d'amour.

« Coucou, mon chéri... »

C'était aussi atrocement cliché comme surnom, mais ça allait bien à l'hybride. Parce que Faelyn le chérissait comme la prunelle de ses yeux. Il était véritablement important pour lui, et désormais... bah il aurait presque du mal d'imaginer son existence sans sa présence adorable. Être en couple, c'était vachement chouette, en fait, surtout si on trouvait la bonne personne. Et il était intimement convaincu que ce garçon était la bonne personne.

Même si cette bonne personne l'abandonna lâchement pour aller prendre une douche. Et quoi ? Il ne l'invitait même pas ? Pas juste ! Il fit une moue adorable et lui dit qu'il l'attendait. Sauf que finalement, il changea d'avis.

Julian était parti et ses yeux tombèrent sur la manche de ce pull ignoble qui traînait sur le bord du lit. Ils avaient fait l'amour, la veille – même si au final, il était passé minuit quand ils avaient rejoint les draps après un bon repas – et leurs vêtements avaient été abandonnés vulgairement partout autour d'eux. Et puis... Tiens, un trou, il ne l'avait pas vu, celui-là. Il se redressa, un peu, et toisa l'objet d'un regard furieux. Ses yeux glissèrent sur le reste des habits du garçon et il les maudit intérieurement. En plus, Julian, ce nudiste, les avait oublié quand il était parti se laver. Ce n'était pas la première fois, mais ça serait bien la dernière !

Tout plein d'énergie, tout d'un coup à l'idée de ce qu'il allait faire subir aux vêtements de son amour, il se dégagea des couettes et roula toutes ces choses en boule. Puis tranquillement, et presque en sifflotant, il rejoignit le salon. Le feu était presque éteint et plutôt que d'utiliser du bois pour le raviver, ces horreurs se rendraient enfin utile. Hop, et un sous-vêtement chiffonné jeté. La couleur était vraiment moche, de toute manière. Hop, adieu le pantalon pas beau. Et... oh, tiens, Julian. Il venait d'arriver, pas encore complètement sec, les cheveux en pétard, et vraisemblablement paniqué. Et surtout, dans une tenue bien plus agréable à la vue que lorsqu'il était vêtu de ce qu'il était en train de brûler. Le pull rejoignit ses confrères dans les flammes et il lui offrit son plus beau sourire. Pour une fois, on aurait presque pu voir des petites cornes de démon sur sa tête. Il était bien fier de lui !

Et après un petit moment de surprise mêlé de déception, il le vit s'en aller en trottinant. Ses yeux se posèrent sur ses fesses qui s'agitaient au loin et il sourit. Bah ! De toute manière, il n'allait pas être attrapé en flagrant délit de mattage. De toute manière, Julian aimait bien en faire de même de temps en temps.

Il revint, tout beau, une poignée de minutes plus tard, et son cœur rata un battement, peut-être. Il avait l'impression... ouais, qu'il tombait amoureux pour la deuxième fois. Julian était beau, purée ! Et ainsi vêtu, il ne pouvait qu'apprécier. Ouais, être habillé correctement, ça lui donnait encore plus de charisme, encore plus... de tout, quoi. Après, c'étaient quand même ses vêtements à lui, mais il allait remédier à cela.

Aujourd'hui, journée shopping !

Il se laissa enlacer sans rien dire, riant lui aussi. A vrai dire, il n'avait pas vraiment pensé que Julian lui piquerait lui-même des vêtements, mais avec les autres qui brûlaient doucement dans la cheminée, c'était tout à fait normal. Cependant, cette initiative lui ressemblait bien et il trouvait ça vachement mignon. Il tourna la tête pour lui aussi embrasser sa joue, puis se retourna pour un baiser un peu moins délicat, et plus passionné.

« A vrai dire, je pensais surtout que c'était le jour idéal – regarde, le soleil brille – pour t'offrir de nouveaux habits rien que pour toi, pour que tu sois encore plus beau que tu ne l'es déjà ! »

Grand sourire. Il attendait les objections de Julian, mais il n'en aurait rien à foutre. Alors, pour ne pas l'entendre protester, il le planta là, lui signifiant tranquillement qu'une douche l'attendait lui aussi, pour être bien en forme pour cette superbe journée shopping !

Une douche, qu'est-ce que ça pouvait faire du bien ! Faelyn serait le dernier à cracher dessus, assurément. Bon, bien évidemment, une douche avec Julian, c'était encore plus agréable, mais le jeune homme avait déjà pris la sienne et puis... tant pis pour lui ! L'eau chaude qui coulait sur son corps était vraiment agréable et... bon, en fait, malheureusement, elle se refroidit quand même relativement vite vu que quelqu'un était passé avant lui et que les réserves d'eau chaudes n'étaient pas infinies. Ceci le motiva à sortir en grimaçant, pas vraiment content. Ce n'était pas le faute du roux, même si d'un côté ça l'était, et il n'allait pas lui faire tout un fromage pour cela. Doucement, il s'enroula dans une serviette de bain bien chaude en soupirant de satisfaction. Il rinça rapidement la douche et commença à se sécher, passant tout d'abord par la case « cheveux ». Désormais tout ébouriffé mais ayant le projet de se coiffer correctement pour être abordable auprès de son petit-ami désormais tout mieux vêtu, il glissa le tissu sur sa peau pour en retirer toute l'eau.

Jusqu'à ce que la porte s'ouvre avec une douceur qu'on ne nommera pas et qu'il sursaute, avec un petit cri. Ce n'était que Julian. Tout content, il entrait, des vêtements dans les mains, un sourire aux lèvres et se fichant comme de sa première chaussette de son intimité et des bonnes mœurs qui conseillaient de frapper avant d'entrer. Le roux était comme ça, tout simplement. Il fit pourtant mine d'aborder un visage quelque peu énervé, mais cette face s'effaça bien vite en voyant son air ravi. Qu'est-ce qu'il pouvait être mignon ! Il avait envie de lui sauter dessus pour lui faire un groooos câlin ! Ce gars était l'incarnation-même de la perfection à ses yeux. Même si bien sûr, il était loin d'être parfait.

Surtout qu'il avait crié comme un sauvage en poussant la porte. Aucune délicatesse, vraiment. Il se pencha cependant sur sa proposition de vêtements. Oh. Il reconnaissait. Le jeune homme l'avait complimenté, quelques jours plus tôt, quand ils étaient allés manger un bout, lorsqu'il s'était revêtu de cette tenue. Il sourit et ne dit rien, l'embrassant simplement pour le remercier de cette petite attention toute adorable qu'elle était. Il le laissa ensuite s'en aller, tout frétillant, pendant qu'il s'habillait et s'occupait de sa tignasse blonde. D'ailleurs, celle de Julian, elle commençait à devenir un peu longue, abîmée et mal entretenue. Il demanderait à un coiffeur à ce qu'on s'en occupe. Julian devait devenir un dieu de beauté. Déjà qu'il était franchement beau...

Il le rejoignit ensuite à l'extérieur. Puis avisa ses pieds nus en soupirant. C'était un peu agaçant de le voir se balader à longueur de temps sans chaussures. Il lui achèterait aujourd'hui deux paires. Et ça serait non négociable. Il allait finir par vraiment se faire mal si ça continuait ainsi. Des fois, il y avait des bouts de verres qui traînaient sur le trottoir, ou d'autres choses du même style. Il voulait d'un petit-ami en bonne santé. Imaginons s'il chopait une infection et qu'on devait lui couper le pied ! Quelle horreur ! Bien sûr, il l'aimerait toujours et s'occuperait de lui avec tendresse, mais ce serait beaucoup moins fun, et vachement triste.

C'est pour cela que quand il le rejoignit pour le tirer doucement vers la ville, il lui demanda de faire quand même attention où il mettait les pieds, tout en faisait lui-même l'effort d'un peu regarder à sa place. On n'était jamais trop prudent avec cet hybride tout feu tout flamme ! Mais bon sang qu'il l'aimait !  

Faelyn, au début tout enthousiaste à l'idée de tirer Julian un peu partout aujourd'hui pour lui faire plaisir se ravisa vite en voyant qu'en fait... le garçon était encore plus tout fou que lui. On aurait presque dit un petit chien. Pas étonnant vu sa nature hybride, mais bon... il se disait sérieusement que cette journée allait être vraiment éprouvante, qu'il devrait courir partout derrière son amant plein de vie et que ça ne serait vraiment pas facile. Cependant, il ne dit rien et se contenta de docilement le suivre. Même si la cadence était un peu trop rapide à son goût.

Ils entrèrent dans une boutique mais furent vite dehors. Le blond, petite poupée de chiffon, n'avait même pas eu son mot à dire. En plus, à ses yeux ça n'était pas vraiment cher ! Et puis s'ils voulaient de la qualité, il fallait en payer le prix, quand même. Faelyn serait très déçu si dès le deuxième lavage, leurs acquisitions finissaient dans un drôle d'état.

« Nous irons manger une glace, après ! » annonça-t-il alors qu'ils couraient presque dans la rue.

Pourquoi se presser ? Et cette glace, il en aurait personnellement bien besoin après toutes ces agitations. Avec une bonne boisson rafraîchissante ou même un peu chaude. Il ne savait pas vraiment. Il verrait. De toute manière, si l'infortune continuait de la sorte, ce n'était pas demain la veille que Julian serait en possession d'habits. Tant pis ! Si jamais, il se baladerait tout nu – il n'allait pas dire non même si c'était gênant. Puis il avait un beau corps, son rouquin bien aimé – mais resterait cloîtré à tout jamais dans la maison. Pourquoi ? Parce qu'il était possessif et qu'il était absolument hors de question que quelqu'un d'autre pose ses yeux sur la peau laiteuse de son roux. Point à la ligne. Bon, il divaguait un peu, sans doute. Julian ne finirait pas nu pour une durée indéterminée car il lui achèterait des vêtements, qu'il le veuille ou non.

Une boutique de chaussures, maintenant. Et là, ce n'est pas trop cher ? Parce que mine de rien, ils sont dans un magasin de qualité avec des prix bien plus élevés que les malheureuses drachmes à dépenser pour un t-shirt précédemment. Il ne comprendra jamais la mentalité un peu étrange du garçon. Mais ça faisait bien sûr partie de son charme.

Il revint vite avec une paire de chaussures. Tout le monde les regardait un peu bizarrement vu le bruit que produisait son amant et sa course entre les rayons, mais il ne s'en offusqua pas. Il lui prit la main, se retenant honnêtement de ne pas l'embrasser devant tout le monde tant sa tête adorable et joyeuse lui donnait des envies peu catholiques. Comme souvent lorsqu'ils étaient ensemble, en fait. Julian était bien le seul qu'il avait envie d'embrasser, de caresser, de se donner. Qu'est-ce qui pouvait l'aimer ! Il le guida avec douceur pour qu'il s'asseye et qu'il essaie les chaussures, lui donnant une lingette pour essuyer ses pieds sales. C'était plus respectueux.

« Tu peux demander à la vendeuse si tu veux plus grand, plus petit. J'arrive, trésor. »

Il lui donna un très rapide baiser avant de s'éloigner pour chercher une paire de pantoufles. Le sol de la maison pouvait être froid et si Julian tombait malade, ça serait dommage. Puis, c'était clairement plus hygiénique et moins dangereux. Il opta pour une paire toute mignonne avec des lapins et il retourna près du jeune homme en plein essayage pour lui soumettre sa trouvaille. Obligé, il ne repartirait pas d'ici sans cet achat essentiel. Quelle que soit la tête que tirerait Julian. Il lui fit tout de même un sourire aimable mais n'engageant pas à la discussion et aux contestations.

« J'ai choisi quelque chose pour toi, mon amour... »

Sauf que Julian n'eut pas vraiment la réaction qu'il attendait, mais c'était vraiment tant mieux. Il semblait ravi de sa trouvaille et un sourire s'afficha sur son visage alors que le roux s'agitait encore plus. Qu'est-ce qu'il pouvait être mignon ! En plus avec ses magnifiques cheveux ardents qu'il adorait tant, il n'avait qu'une envie ; le serrer de toutes ses forces contre son corps. Mais se retenir, toujours se retenir lorsqu'il était en public, pour ne pas gêner les gens autour avec des agissements embarrassants. Même si Julian n'en avait rien à battre vu qu'il colla un petit bisou sur ses lèvres, tout ravi qu'il était. Ses joues prirent immédiatement une teinte rosée alors qu'il donnait une légère tape désapprobatrice au garçon. Il n'écoutait que lui-même, vraiment ! Mais au fond, il n'était pas réellement énervé. Et deux secondes après, il le complimentait sur le port de ces adorables pantoufles. Désormais, il y veillerait, elles ne quitteront plus ses pieds lorsqu'il serait à la maison. Pareil pour les autres chaussures une fois dehors. Il garderait un œil sur le difficile hybride.

Une fois les essayages terminés, il passa en caisse. Il donna la somme conséquente représentant son achat sous le regard toujours un peu étonné de la vendeuse. Il lui fit un petit sourire d'excuse même s'il n'avait pas à s'excuser du comportement extraverti de son amant. Il l'aimait ainsi, de toute manière. S'il n'était pas ainsi, il ne serait sans doute pas tombé amoureux de lui. Il avait besoin d'un homme capable de prendre les devants, de le protéger, peut-être, de le combler par tous les moyens possibles – sauf financiers, mais ça, il en avait un peu rien à foutre – et... simplement de le rendre heureux. Julian était un solide candidat et il se disait que jamais il ne rencontrerait mieux que lui. Son enthousiasme lui faisait vraiment plaisir.

Après lui avoir fait enfiler ses chaussures pour ne pas qu'il se balade encore pieds nus, il donna le sachet contenant les pantoufles à Julian, parce qu'il n'allait pas porter ce qui n'était pas à lui – enfin il pourrait, mais ainsi, il éviterait les incessants « si tu veux, je peux porter le sac, ça doit être drôlement lourd ! » auxquels il était désormais habitué dès qu'ils allaient quelque part – et l'entraîna dehors après avoir salué la vendeuse. Maintenant, le plus important : les vêtements. Sans lui laisser plus le temps de papoter, il l'entraîna dans une boutique. Les Rois du Shopping version ange et hybride (et version couple mignon) c'était maintenant, sur Sanctuary TV !

Ayant un meilleur sens du style que son amant, inévitablement, c'est lui qui choisit les vêtements. Il le lâcha quand même, pour qu'il puisse de dégourdir un peu les pattes à l'intérieur de la boutique, lui disant quand même de faire attention. On ne savait jamais, avec ce jeune chiot. Il n'était pas sa mère, mais il prenait avec plaisir ce rôle de temps en temps pour s'assurer de sa sécurité. Mine de rien, il ne comprenait pas comment il avait pu rester aussi longtemps dans la rue, dans le froid. Lui serait mort depuis très longtemps.

Il revint vers le roux, tout sourire, plein de pantalons, de t-shirts, de pulls et de quelques vestes dans les mains. Il était temps d'essayer !

Faelyn avait fait, cet après-midi, de Julian sa poupée. Qu'il pouvait coiffer et habiller comme il le voulait. Enfin coiffer, ça n'était pas encore le cas, mais bientôt, Julian serait vraiment tout beau ! L'homme parfait dont il avait toujours rêvé ! Enfin parfait... il était tellement énergique qu'il renversait des vêtements sur son passage sans le remarquer ; il était obligé de passer derrière pour les ramasser, par respect pour le personnel. Un vrai clown, ce roux, vraiment. Il lui signala quand même de faire attention parce qu'il n'allait pas balayer toute la journée derrière lui. Il le laissa ensuite à ses essayages qui durèrent plusieurs heures. A chaque tenue, ou même à chaque pièce, il donnait son avis d'expert-pas-expert avec un sourire, approuvant ou désapprouvant le choix. Il voulait d'un amant beau et propre sur lui à la maison. Il serait le seul juge des choix de cet après-midi.

Une fois pas mal de choses sélectionnées, il sortit à nouveau l'argent et procéda au payement. Puis donna à nouveau les sacs à son petit-ami bien musclé par rapport à lui. Parce que mine de rien, comme disent certains, à côté, il avait un corps de faible. Mais ça ne le dérangeait pas, pour les raisons citées précédemment. Et parce qu'avoir ce beau jeune homme bien fait avec lui pour le couvrir au lui, c'était bien excitant. L'inverse lui aurait paru un peu bizarre quand même.

Ils marchèrent durant quelques minutes avant de dénicher – enfin plutôt ; que Julian remarque avec ses yeux de lynx – un marchand de glaces. Comme promis, il allait leur offrir cette petite gourmandise avant de se rendre chez le coiffeur pour refaire une coupe fraîche et moderne au garçon. Immédiatement, le plus grand de deux centimètres s'y précipita et il se demanda au passage s'il n'allait pas renverser la poubelle située à l'entrée. Ah si, trop tard. Il se dépêcha de ramasser en s'excusant parce que Julian n'avait pas vu, encore une fois, et attendit son tour pour avoir sa glace. Il avait bien sûr signalé qu'il paierait pour deux au vendeur. On lui apporta sa coupe à table, une fois assis en face du joyeux bonhomme qui partageait sa vie. Il le laissa dévorer son cornet tandis que lui prenait son temps. Il avait choisi plus de boules car il était éreinté et avait bien besoin d'un petit remontant. Il glissa sa main sur celle de son amoureux.

« Il faut que tu fasses attention, Julian. Depuis que nous avons quitté la maison, tu as renversé un nombre incalculable de vêtements et même la poubelle en entrant. J'ai tout ramassé pour toi, mais si je ne suis pas là, tu risques d'avoir des problèmes. Et sois un peu soigneux ! Tu as vu comment tu as jeté les sacs ? »

Allez, une petite gentille engueulade autour d'une bonne glace. Car de temps en temps, il fallait remettre les pendules du rouquin à l'heure avant qu'il ne détruise tout et qu'on détruise... ben sa tête quoi. On allait l'appeler Catastrophe. Il avala une nouvelle cuillère glacée.

« Mais cette bonne humeur te rend beau. Je t'aime, mon loup. »

Par contre, il en était sûr ; tous les loups étaient bien plus adroits que Julian. On lui avait menti sur la marchandise !