Coeurs : 36 Messages : 64 Couleurs : #5E648E & Plum J'ai traversé le portail depuis le : 21/07/2016 et on me connaît sous le nom de : delgnvflue. Mon nom est : Théordore-Ambrose De Hastings. Actuellement je suis : célibataire et paumé. Il paraît que je ressemble à : Craig Tucker, South Park - Dylan Sprayberry (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : (av+signa) kuru swag, (cs) warriors.
we've gotta learn to get back (maxéo) | Mer 21 Juin 2017, 19:35
— Maxime & Théodore —
we've gotta learn to get back
Son sac sur le dos, une clope au bec ; c'était ainsi qu'il rentrait tranquillement de l'Académie, le nez plongé sur son portable. La journée avait été longue, les cours affreusement interminables, les bavardages incroyablement incessants. Il n'était resté que très peu aux côtés d'Aristote et Oliver aujourd'hui, il n'en avait pas eu envie. Il avait mangé seul, ignoré tout le monde, n'avait pas contredit un seul prof. Il était fatigué, il avait mal - mal à la jambe, ou plutôt à la prothèse. Plus le temps passait, plus il était déterminé à faire payer ceux qui s'étaient vengés de ses parents sur lui. Mais, plus le temps passait, moins il en était capable, et semblait se vider de ses forces. Il avait marché de l'académie au quartier résidentiel de Skyworld et en avait eu pour un petit moment. Il se baladait entre les pâtés de maisons, en cherchant une bien particulière - une maison biscornue, une maison tournée, une maison à l'air cassé. Il la trouve enfin.
C'était la maison de sa bonne amie Maxime. Il la considérait plus comme une soeur que comme une amie d'ailleurs. Elle avait été là dans les moments difficiles, l'avait aider à se relever après son accident, lui avait offert une apprentissage dans sa boutique. Sans elle, il ne serait pas là où il est aujourd'hui. Il s'approche de la porte d'entrée après avoir monté les quelques petites marches du devant. Il hésite avant de toquer, il ne sait pas si elle est là. D'habitude, elle y est, s'occupant de diverses inventions ou réparations, alors pourquoi s'inquièter? Il cogne trois fois contre la surface de bois, elle s'ouvre d'elle-même. L'habitation était effectivement légèrement particulière - elle était, d'une certaine façon, en vie, autonome. La dernière fois qu'il était venu, le hall était remplacé par le salon ; aujourd'hui ceci était normalement. Par contre, quelques oiseaux métallique volaient d'eux-mêmes. Théodore admirait Maxime pour le génie dont elle faisait preuve en inventant ces incroyables petits gadgets magiques.
Il se balade dans les corridors aux looks aléatoires, cherchant l'hôte de la maison. Si la porte s'était ouverte, elle était très probablement là. Il avance à petits pas. Finalement, il finit par voir le dos de sa proche au loin. Il se met à avance plus vite, s'approche d'elle, écarte les bras pour la câliner par surprise mais lorsqu'il les referme il ne fait que tomber sur une chaise vide. Il se rattrape en extrême vitesse balançant sa main contre la grande table au devant. Un peu sonné, il se tire sur ses deux pieds - un de chair et un de métal. Il inspire profondément et expire avec une point d'énervement. Son regard change de neutre à un peu blasé. « Bon. », lance-t-il simplement. Il s'approche de l'arche délimitant la pièce, place ses mains en porte-voix, s'appuie contre le mur.
— Maxime ! Si tu sors pas tout de suite de l'endroit où tu t'es planquée et que tu supprimes pas la vidéo de moi qui me pète la gueule tout de suite, j'te jure que je démissionne!
Il la connaissait un peu trop. Il était certain qu'elle l'avait vu arriver et lui avait joué ce petit tour pour lui souhaiter... la bienvenue? Sûrement, elle était un peu farfelue.
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Re: we've gotta learn to get back (maxéo) | Mar 27 Juin 2017, 21:25
WE'VE GOT TO LEARN TO GET BACK
(( THÉODORE & MAXIME ))
Maxime n’arrivait plus à sortir de son lit. Ce n’était pas tant qu’elle n’en avait pas envie –au contraire, si elle pouvait se bouger, sortir des draps et reprendre tout ce qu’elle avait laissé de côté ces dernières semaines, ça l’arrangerait fortement. La poussière s’amassait sur les meubles, elle n’avait quasiment pas avancé sur ses inventions, et depuis trois semaines, pas un seul nouveau croquis n’était venu maculer les pages vierges de son carnet d’idées. Parfois Blackjack grimpait sur le lit pour l’en tirer, parfois elle avait l’impression que la maison elle-même s’agitait dans tous les sens pour la forcer à se sortir de la léthargie dans laquelle elle s’était enfermée. Mais chaque fois qu’elle essayait de faire quoique ce soit, c’était une paire d’yeux couleur grenat au regard froid qui la fixait dès que le rideau de ses paupières se refermait lors d’un battement de cil. C’était insupportable, savoir qu’elle avait froissé Ethan au point qu’il parte de chez elle sans plus de cérémonies et ne pas parvenir à deviner ce qui avait été la cause de sa colère. C’était insupportable. Il l’avait presque embrassée, elle ne savait pas pourquoi, elle ne comprenait pas pourquoi, et son coeur et son esprit s’emballaient tellement à chaque fois qu’elle y pensait qu’elle en avait parfois le tournis. Alors passer ses journées à dormir pour s’épargner tout ce chamboulement, c’était la meilleure solution qu’elle avait trouvé. Et dire qu’elle avait presque réussi à oublier l’incident avec Clyde…
Un bruit de fracas résonna jusqu’à sa chambre, et elle se leva en sursaut. Elle suspecta Blackjack et ses étranges habitudes de chat mais un coup d’oeil au pied de son lit lui indiqua que non puisqu’il dormait paisiblement par dessus la couette. Qui était-ce dans ce cas ?
« Maxime ! Si tu sors pas tout de suite de l'endroit où tu t'es planquée et que tu supprimes pas la vidéo de moi qui me pète la gueule tout de suite, j'te jure que je démissionne ! »
La fille d’Héphaïstos fronça les sourcils, moins perturbée par la présence de Théo chez elle –même s’il n’était pas trop venu ces derniers temps– que par cette histoire de vidéo. De quoi pouvait-il bien par— oh merde. Elle aurait pu se gifler elle-même pour avoir été aussi négligente.
Aussi vite que possible, elle enfila de quoi avoir l’air présentable devant un adolescent de quinze ans et se précipita là où elle avait oublié de désactiver le vieux piège qu’elle avait tendu dans l’atelier deux ou trois semaines plus tôt pour surprendre son apprenti –c’était parti d’un élan d’espièglerie fraternel, mais les problèmes et les histoires de garçons avaient complètement évincé ce détail de son esprit, jusqu’à aujourd’hui. Quelle abrutie, sérieusement.
« Théo ! fit-elle en débarquant dans l’atelier, les cheveux hirsutes, les yeux gonflés de sommeil et le visage encore froissé d’avoir passé tant de temps au lit sans vraiment s’y reposer. Tout va bien ? »
Bien sur qu’il allait bien, elle l’avait construit elle-même ce piège, il ne pouvait blesser personne. Mais elle était tellement à fleur de peau ces derniers temps qu’un rien suffisait à l’inquiéter.
Coeurs : 36 Messages : 64 Couleurs : #5E648E & Plum J'ai traversé le portail depuis le : 21/07/2016 et on me connaît sous le nom de : delgnvflue. Mon nom est : Théordore-Ambrose De Hastings. Actuellement je suis : célibataire et paumé. Il paraît que je ressemble à : Craig Tucker, South Park - Dylan Sprayberry (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : (av+signa) kuru swag, (cs) warriors.
Re: we've gotta learn to get back (maxéo) | Mar 27 Juin 2017, 21:46
— Maxime & Théodore —
we've gotta learn to get back
— Théo ! Tout va bien ? — Bien sûr que tout va bien! Mais va falloir m'expliquer c'que ce truc foutait là et... Eh, c'est quoi cette gueule?
Il s'était stoppé net dans sa phrase lorsqu'il avait remarqué l'étrange tableau peint sur le visage de la rousse. Elle avait l'air épuisée ; quelques mèches de ses cheveux vadrouillaient, ses yeux étaient légèrement bouffis comme si elle ne s'était reposée depuis des lustres et les traits de son visage avaient un teint gris, morne, éteint. Le demi-mage n'avait pas l'habitude de la voir dans cet état. Habituellement, elle était quelqu'un de souriante, de presque exentrique, à sauter de jouer pour n'importe qu'elle petite vis pénétrant dans un morceau de feraille. Plus imporant : elle venait probablement de sa chambre et n'était en train de rien construire de notable sur l'établi, ce qui inquiètait particulièrement Théodore. Remettant son bonnet en place, ce dernier s'approche de la demi-déesse et s'interroge, la fixant un peu plus, comme s'il essayait de l'analyser. Il se concentre, ouvre son coeur. Cela pouvait sembler niais, mais il se focalisait sur son pouvoir d'empathie pour comprendre la situation, mais il ne la comprenait pas.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé?
Maxime n'était pas du genre à se mettre dans tous ses états pour un rien, bien qu'elle devienne très en colère lorsqu'elle ne réussissait pas à construire quelque chose, mais c'était plus un trait particulier des inventeurs qu'un véritable trait de caractère. Théodore détourne les yeux quelques instants, regarde la pièce, ses recoins, ses meubles ; de fines particules de poussières se regroupaient un peu partout. N'avait-elle plus fait le ménage depuis la dernière fois qu'il était venu? Cette dernière visite remontait-elle à si longtemps que ça? Il essaie de s'en souvenir. Les dernières semaines avaient été très chargées pour lui, entre certains examens de fin de trimestre et autres petits détournements. Oui, cela faisait bien un bon mois qu'il n'avait pas remis les pieds dans la tortueuse maison. Ses iris reviennent croiser celle de son amie.
— T'as pas fait la poussière depuis combien de temps? J'vais finir par te prêter une partie des bonniches de mes parents parce que ça va plus là, hein.
Faisant quelques pas en arrière, il sort une des chaises de sous la grande table, y passe ses mains pour enlever un mouton de saleté et une toile d'araignée, puis fait de même avec une deuxième chaise. Un air un peu plus grave, « Viens t'asseoir. », il lui indique l'assise libre. Il n'était pas chez lui, mais c'était tout comme - il y avait vécu pendant quelques mois en même temps, il en connaissait bien pas mal de recoins (bien que certains soient sûrement inexplorés, même pour Maxime). Une fois ses vagabonderies balayées, il revient vers la rousse.
— Explique moi s'teuplaît, parce que ça t'ressemble absolument pas c'qui s'passe là et j'aime po ça.
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Re: we've gotta learn to get back (maxéo) | Mer 28 Juin 2017, 23:26
WE'VE GOT TO LEARN TO GET BACK
(( THÉODORE & MAXIME ))
« Bien sûr que tout va bien! Mais va falloir m'expliquer c'que ce truc foutait là et... Eh, c'est quoi cette gueule ? »
Maxime eut une seconde d’incompréhension avant de réaliser ; elle devait avoir une mine horrible. Elle fronça les sourcils tandis que ses joues prirent une teinte rouge sous l’embarras et d’une main elle tenta d’arranger comme elle le pouvait sans trop en avoir l’air sa crinière désordonnée.
« C’est rien, t’occupes, elle bougonna à mi-voix –mais il ne l’avait peut-être pas entendue. — T'as pas fait la poussière depuis combien de temps ? Il enchaîna après avoir balayé la pièce du regard avant de reposer les yeux sur elle. J'vais finir par te prêter une partie des bonniches de mes parents parce que ça va plus là, hein. — N’importe quoi. — Viens t’asseoir. »
Maxime soupira, gênée par l’attitude de l’adolescent –ou plutôt gênée de son incapacité à cacher ses troubles dignes d’une gamine pré-pubère devant celui qu’elle voyait presque comme son petit frère. Tu parles d’une adulte. Pourtant elle s’exécuta mollement, en s’installant sans grande conviction sur le siège que lui désignait Théo.
« Explique moi s'teuplaît, parce que ça t'ressemble absolument pas c'qui s'passe là et j'aime po ça. »
Et voilà, elle avait décroché le pompon –maintenant c’était les autres qui s’inquiétaient pour elle, elle qui faisait sûrement toute une histoire pour pas grand-chose. Ça n’était pas que des broutilles à ses yeux, mais qui sait, elle avait toujours été désespérée par la solitude et le manque affectif depuis que sa mère l’avait quittée, alors c’était peut-être pour ça qu’elle n’arrivait plus à se situer entre ce qui était légitime, et ce qui était exagéré. En fait, Maxime avait du mal à se retrouver tout court en ce moment.
Elle replia les genoux en posant les pieds sur l’assise du siège et croisa les bras sous son menton, un peu pour se donner contenance, un peu aussi pour ne pas avoir à trop regarder Théodore dans les yeux, embarrassée qu’elle était. Elle tenta néanmoins de lui offrir un maigre sourire qui visait à le rassurer –en vain, certainement.
« Te prends pas la tête pour moi va, c’est rien. Je suis juste débile, c’est pas la peine de t’inquiéter pour si peu –elle acheva sa réponse sur un léger rire sans joie et se mordit la lèvre inférieure, frustrée d’être si peu crédible, de ne pas savoir mentir même pour épargner des soucis à ses proches. »
Et leva le nez vers lui, avec une envie profonde de changer de sujet au fond de l’esprit.
« Ça faisait un moment que t’étais pas venu dis donc, t’étais très occupé à l’école ? T’as passé des examens ? » S’il te plaît, épargne-moi le ridicule et n’insiste pas.
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Re: we've gotta learn to get back (maxéo) | Jeu 29 Juin 2017, 09:39
— Maxime & Théodore —
we've gotta learn to get back
Lorsque Maxime est enfin sur la chaise à côté de lui, Théodore est légèrement mal à l'aise. Que se passait-il donc pour que sa « soeur » ai l'air aussi fatiguée, aussi mal au point, et aussi... vieillie? Il la voit se mettre en boule contre le dossier, il la voit éviter son iris. Néanmoins, la rousse affiche un maigre sourire - qui est loin d'appaiser le demi-mage, puisque c'était l'étirement de lèvres de la demie-déesse le moins sincère qu'il n'ai jamais vu.
— Te prends pas la tête pour moi va, c’est rien. Je suis juste débile, c’est pas la peine de t’inquiéter pour si peu — Tu sais qu'c'est l'genre de phrases qui font qu'les gens s'inquiètent encore plus, hn?, lâche-t-il dans la précipitation, avant de se ressaisir : et puis t'es pas débile hein.
Le rire qui s'échappe de sa gorge à la fin de leur court dialogue est loin de rassurer l'adolescent, dont le sang ne fait qu'un seul et rapide tour. C'en était presque terrifiant. Il y avait définitivement quelque chose qui clochait chez elle, et sa veine tentative d'esquiver la question était légèrement risible, mais Théodore ne disait rien - il se muait dans le silence, qui était plus lourd que jamais.
— Ça faisait un moment que t’étais pas venu dis donc, t’étais très occupé à l’école ? T’as passé des examens ?
Cette fois, elle avait levé la tête pour le regarder, confirmant bel et bien à l'autre qu'elle cachait quelque chose ; mais avait-il vraiment envie de le savoir? Probablement pas. Si Maxime s'employait à si peu habilement cacher ce qu'elle cachait, c'était sûrement que ce n'était réellement pas si grave que cela. Mais alors, pourquoi la mine de déterrée? Pourquoi la poussière? Pourquoi aucune construction? Son cerveau s'embrouillait trop pour une soirée post-cours. Il se mit à réfléchir à la question de la rousse, et commence à faire un petit résumé de ses dernière semaines à lui raconter - il était vrai qu'il avait eu beaucoup à faire ces derniers temps.
— Ouais, j'ai eu quelques gros contrôles de fin de trimestre, des travaux pratiques, des révisions sur le temps scolaire pour les exemens de fin d'année qui sont... plus que bientôt maintenant.
Il se lève à la fin de sa phrase, dépose finalement son sac un peu plus loin sur la table, ne se rendant compte que maintenant qu'il ne l'avait pas encore fait, et s'avance vers l'autre pièce, celle où il avait déclenché le piège quelques minutes plus tôt, en arrivant. Attrapant une des petites boîtes à outils et quelques matériaux, il se met à bricoler, l'air de rien, histoire de se vider un peu la tête de détendre l'atmosphère qui s'était épaissie depuis ses quelques questions. Il ne sait pas trop ce qu'il cherche à construire, mais en tout cas : il le construit.
— J'me suis dit que vu qu'ça faisait longtemps, j'allais passer un peu par chez toi, dit-il en utilisant un petit tournevis avec précision, j'avais enfin un peu d'répis, c'était l'occasion.
Il se lève de nouveau, s'approche de Maxime avec un petit sourire, les deux mains sur les bouts dépassant de son bonnet.
— Blackjack est pas là? C'vieux ronchon vient toujour me gueuler dessus d'habitude. Enfin, tant pis, j'vais pas m'plaindre. J'suis pas chez moi mais c'est tout comme donc : tu veux un truc à boire?