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 Voilà un secouage de prunier

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Voilà un secouage de prunier | Mer 22 Juin 2016, 19:37

Ruth savait à quel point c'était compliqué de chopper un élève, surtout quand ce dernier avait la tendance de prendre la fuite, tel un point dans un problème mathématique. C'était toujours drôle de remarquer que la vampire faisait ce genre de comparaison. Elle aurait pu utiliser une référence historique. Mais c'était céder à la facilité. Elle n'avait jamais eu la vie facile. Puis, elle aimait les autres matières. Bien qu'elle les enseigne plus, elle se préoccupait que de l'histoire. C'est comme ça qu'elle réfléchissait à un plan. Un littéraire, il suffisait pas de poser un livre pour qu'il se jette dessus. Elle n'était pas dans un dessin animé américain. Ce piège serait même pas digne de vieux coyote. Elle lâchait un soupir alors qu'une silhouette se détachait du groupe. Étant pas très grande, ce garçon était facilement deux, voire trois tête plus haut qu'elle. Mais comptant sur sa force surhumaine. Car il fallait bien que son pouvoir serve à quelque chose de temps à autre. À part pour démolir les portes. Et les tables ou autre chose à sa portée. Elle arrivait à sa hauteur, elle prenait un de ses vêtements et tirait.

« Ne bouge pas gamin, j'ai eux ou trois choses à vous dire. Il va sans dire que je vous lâcherai pas tant que je vous aurai dit ce que je dois vous transmettre. Ne pensez même pas à fuir, jeune homme, qu'importe votre race, je vous rattraperai, c'est d'une urgence capitale. »

C'est dans ce genre de moment qu'elle méritait son surnom de brute épaisse. Elle était souvent gentille. Mais elle n'aimait pas qu'on fasse n'importe quoi dans son cours. Elle n'était pas aussi cruelle que Caligula, mais soit. Le pauvre garçon était mal barré, très mal barré. Parce qu'elle est têtue comme une mule. Elle sourit doucement en voyant les autres étudiants s'éloigner de l'étrange duo qu'elle formait avec ce garçon. Elle était là aussi pour le secouer gentillement. Fin, sa méthode serait tout à fait discutable. Mais elle faisait toujours les choses comme elle le sentait. C'était son côté maman. Pour une qui n'avait jamais eu d'enfant jusqu'au dernières nouvelle. Sinon elle le saurait. Sans compter le fait qu'elle n'avait plus bu de sang de puis un moment. Une vampire à moitié affamé, c'est jamais bon à croiser. Elle encore moins qu'un autre. N'allez jamais lui dire que c'est à cause de son genre féminin, ça amènera à une mort certaine.

« Bien, donc, vous allez me suivre, sinon, je serai obligé de vous porter et vu votre taille, je risque de rencontrer pas mal de soucis. Je n'ai pas très envie de vous faire mal. Ce n'est pas mon but. Alors soyez sage. »

Le vouvoiement avec un élève, quoi de plus normal. Même si elle avait plus tendance à mettre du tu quand elle le pouvait. Elle restait jeune dans son esprit. Une femme d'un autre siècle tout de même, ça se voyait dans ces insultes ou ses tournures de phrases un peu étrange.
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Malek-Shawn Hsiao
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J'ai traversé le portail depuis le : 19/04/2016 et on me connaît sous le nom de : delgnvflue. Mon nom est : Malek-Shawn Hsiao. Actuellement je suis : célibataire et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Eiji Okumura, Banana Fish! | IRL Oh Sehun et à ce propos, j'aimerais remercier : (av) mua.
Re: Voilà un secouage de prunier | Mer 22 Juin 2016, 20:09


— ruth & shawn —
the cage is full, stay awake
T’aurais pas dû venir là, tu savais que t’auras dû ne pas venir comme tu avais l’habitude de le faire lorsque l’on te demandait de venir passer des tests de connaissances. C’est un point négatif des cours par correspondance : t’es quand même obligé de venir en cours pour passer les contrôles. Mais là y a trop de monde, y a toute ta supposée classe qui te fixe en murmurant sur ton passage. Comme d’habitude, ils t’ont oublié, et là ils se rappellent qui tu es. L’élève fantôme, l’élève jamais là. Tu fermes les yeux, bordel que tu supportes pas ces chuchotements et ces regards. T’as besoin de partir, tu dois te casser, qu’est-ce qu’il t’a pris de venir aujourd’hui? De toute façon, avec le nombre de tests que tu as déjà évités tu ne valideras pas ton année, tu passeras pas, et de toute façon, t’auras bientôt plus assez d’argent pour te payer ces études, alors t’arrêteras, tout simplement, et tu vivras de rien, du chômage. Bordel, casse toi Shawn, t’as rien à faire là. Tu te tournes, commence à marcher en sens contraire alors que les chuchotements s’intensifient. Arrêtez, arrêtez de parler. Tu regardes droit devant toi, et quelqu’un t’arrête, par le t-shirt, d’une poigne extrêmement puissante. Tu ne la regardes pas, tu te doutes de qui c’est : la prof.

T’aurais dû te douter que maintenant que t’étais là, ils allaient pas te laisser disparaître comme si tu n’étais jamais venu, c’était trop facile. Tu cherchais même pas à te débattre, t’avais juste envie d’être invisible, que tes camarades arrêtent de te fixer. Quand t’y penses, c’est la première fois que tu reviens dans un école depuis… beaucoup trop longtemps, 7 ans peut-être? Tu ne savais vraiment pas pourquoi tu avais fait ça. Peut-être avais-tu eu une poussée de confiance par rapport au fait que tu avais compris la leçon d’histoire - matière qu’enseignait la charmante madame qui te tenais pas le col. T’en as trop de ces poussées de confiance, faudrait que t’apprennes à te dire que ça va pas marcher. T’es pas fait pour sortir, t’es pas fait pour un établissement scolaire. T’es fait pour ton appartement et la solitude dont tu as si peur. Tu vois les autres entrer dans la salle devant toi, et tu vas les rejoindre, bientôt, tu vas t’asseoir avec eux, pendant une heure, ou deux tu ne sais plus. D’un côté, il n’y aura pas de bruit, pas de chuchotements, pas de bavardages, puisque personne ne parle dans ces tests. Elle te réprimande encore, et tu baisses la tête.

T’as de moins en moins envie de rentrer dans cette salle, tu perds tes moyens et tu sens que t’oublies toutes les notions d’histoire que tu as lues quelques heures plus tôt. Cependant, tu fait oui de la tête. « D’accord, d’accord, je vais venir mais… » Tu enlèves sa main de ton t-shirt doucement, et regarde autour de vous s’il n’y a personne. T’hésites. Si tu demandes, ils vont se poser des questions non? Pourquoi il fait pas comme nous? Il a un traitement de faveur? Connard. Tu frissonnes. Non, tu ne vas pas demander à avoir une table à part, non, tu vas affronter ta peur et… et probablement pleurer. Non. Tu ne dois pas, ne te montre pas, soit… normal. « Non, non, rien, je, j’y vais. » Tu commences à avancer vers la porte de la salle, tu jettes un oeil dedans. Ils sont tous installés, et parlent du sujet en attendant que tu entres et que Mme Pieter le fasse aussi. Tu ne peux pas, tu ne peux pas faire ça. Tu te retournes et te poses contre le mur à côté de la porte. « Je peux pas faire ça, je peux pas entrer. » Pourquoi t’as fait ça? Pourquoi t’es venu, bordel? Tu glisses le long du mur et poses ta tête entre tes mains. « Laissez moi rentrer chez moi s’il vous plaît, je peux pas entrer, je peux pas passer ce test. »




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Re: Voilà un secouage de prunier | Mer 22 Juin 2016, 20:34

Ruth sourit alors qu'il dit être d'accord pour venir, voilà une réponse qui lui plaisait. Elle montrait presque ses crocs de vampire. Elle resterait une suceuse de sang qu'importe ce qu'on pouvait lui faire. Elle ne bronche pas quand il dégage faiblement sa main. Elle l'enlève. Il n'avait pas la force de lutter contre elle. Elle garde un sourire joueur. Ce n'était pas un jeu. Elle secoua sa tête. Elle devait rester sérieuse. Ce qui ne l’empêchait pas de trouver cette situation des plus amusantes. Il a peur, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Elle retrousse son nez et fusille de ses yeux vers les autres élèves. Ce qu'elle s'apprête à faire n'est pas de leur ressort. C'est le sien. Ce qu'elle aimait avoir le contrôle comme ça. Elle aurait presque ri. Il est seul dans la salle. Les autres, elle les a fait dégagé à coup de laçage de craie dans la figure et vu sa force. Les petit amas de calcaire était une arme qui faisait très mal. Mais le garçon a juste peur. Elle le regarde tomber le long du mur. Elle lâche un soupir las. Elle connaît cette peur, bien qu'elle ne l'as pas vécue. Car elle avait toujours eu assez confiance en elle. Elle posait délicatement sa main sur son épaule.

« Il ne s'agit pas de test, je tiens à vous parler de vos cours, mais aussi la façon de vous comporter. Je suis là un peu pour combattre la peur qui vous habite. Vous n'allez pas laisser à ces idiots du village le pouvoir. Il faut vous lever. Je vais aussi parler de votre dernier devoir. Il est dans la moyenne, mais comporte quelques erreurs du à la votre scolarisation, je suppose. Prenez place, mais pas sur le sol. Bien qu'il est lavé régulièrement, il est souvent sali des chaussures grasses des gamins. »

Ruth ne lavait que chez elle et vu le bordel que foutait sa coloc, elle pouvait ressentir la douleur des madames ou des messieurs qui faisaient le sol et les classes laissées dans un état plus que moyen. Elle s’écartait un peu de lui regardait brièvement derrière la porte pour chasser les derniers curieux d'un regard qui tue. Elle riait doucement en voyant fuir. Son côté brute était pas mal connu. Malgré qu'elle n'avait pas frappé un élève, législation oblige. Enfin, aux dernières nouvelles, c'était comme ça. Puis dans son tiroir, un tas de téléphone portables. Heureusement qu'elle avait pris le soin d’insonoriser ce dernier. Bien que ça l'amusait de décroché à une personne inconnue et mettre dans l’embarras l'élève.

« Jeune homme faudra m'expliquer, vous n'êtes pas enfermé, vous pouvez partir, mais je vous déconseille pour le moment. Je risque de revenir vous chercher. Donc, je disais... Votre dernier devoir, vous avez une façon d'écrire particulière pour votre âge. Et secondo, j'aimerai de quoi vous avez si peur. Je ne mordrai pas. »

Le fait qu'elle était vampire était un secret de polichinelle. Tout le monde ou presque le savait dans l'académie.
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Re: Voilà un secouage de prunier | Mer 22 Juin 2016, 21:41


— ruth & shawn —
the cage is full, stay awake
La salle vide, la salle est vide autour de toi, et tu regardes Mme Pieter s’approcher doucement et poser sa main sur ton épaule. Tu l’écoutes tout t’expliquer; comme quoi ce n’est pas un test dont il est question, mais plutôt d’aide, et de revenir sur le précédent, et sur la question de ta scolarisation. Elle t’invite enfin à prendre place. Tu lèves la tête pour regarder les chaises vides, occupées jusqu’à il y a quelques instants. Tu commences à te lever, c’était pas si sorcier, d’aller s’asseoir, prendre place, pour l’écouter… critiquer? Critiquer, pas ce mot, pas ce mot. Elle ne veut pas critiquer, non ça doit pas être ça. Discuter? Plutôt oui, sûrement, tu l’espères. Tu finis de te mettre debout et avance vers la porte pour vérifier une dernière fois que personne n’en est resté à proximité. T’avais envie de voir personne, t’avais pas envie qu’ils viennent, qu’ils continuent de chuchoter quand ils te voient et qu’ils finissent par te frapper. Un vague souvenir te reviens, t’essaies de pas y penser, mais c’est compliqué, trop compliqué. Tu t’en vas te poser sur une chaise, troisième rangée, au milieu. Elle te parle encore, de ton dernier devoir et de ta façon d’écrire, elle dit qu’elle ne te fera pas de mal. T’as pas peur d’elle, t’as peur d’eux.

Tu hausses les épaules, tu la regardes. « Je… Oui je sais, j’écris… particulièrement? On peut dire “mal” je pense. » Effectivement, t’écrivais comme une mouche pouvait le faire avec ses pattes - ou quel était le dicton déjà? Mais c’était compréhensible, n’est-ce pas? Tu n’avais plus écrit depuis de longues années, ça te semblait comme il y a une éternité même. « J’ai plus vraiment l’habitude d’écrire vous savez.. J’écris à peu près autant que je viens ici, c’est à dire… jamais? » Tu baisses les yeux de nouveau. Bordel, qu’est-ce que tu te sens mal ici et cette salle t’es étrangement familière - elle ressemble à l’une de celle que tu avais eu sur Terre, il y a un moment déjà. Toujours ce groupe de mot qui revient, il y a un moment, il y a quelques années, encore et toujours des marqueurs de temps. En même temps, t’en manquait, de temps, mais d’un autre côté non. Trop perdu, trop mal à la tête. Vivement que tu quittes ce bâtiment, il te donnait la migraine. « Quel type d’erreurs? » Tu penches la tête légèrement, un sourire gêné prend place sur ton visage. « Je veux dire, sur ce dernier devoir? » Tu ne te souviens plus vraiment sur quoi il était - sur la dernière leçon sans doute, mais quelle était-elle?

Oui, tu faisais tout pour éviter le sujet de ta “peur”, mais tu n’avais vraiment pas envie d’en parler, et surtout pas ici, surtout pas dans cette Académie, pas dans un établissement scolaire. T’en avais jusqu’à la nausée. Tu ne sais plus trop quoi dire, alors tu restes quelques instants silencieux, en regardant autour de toi. Tu poses tes yeux sur la fenêtre et regarde le dehors. Bien que rempli de passants aussi grouillants que des fourmis dans une fourmilière, “le dehors” te semblait d’un coup beaucoup plus utopique que cette salle de classe froide et blanchâtre - assortie à la couleur de ton visage du moment. Tu viens frapper ta paume contre ton front. Putain que t’es con. T’aurais pas dû montrer autant de terreur, t’aurais même pas dû venir. Oui, tu ne cessais pas de te le répéter, mais tu ne pouvais t’enlever ces pensées de la tête. Toi qui faisait tout pour d’ordinaire cacher cette peur, ce mal-être et cette dépression - que tu haïssais ce mot - tu avais totalement craqué en passant les portes de cet immonde bâtiment. Il était temps d’entrer dans la phase de déni, n’est-ce pas? « Et de quelle peur vous parlez? »




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Re: Voilà un secouage de prunier | Mer 22 Juin 2016, 22:20

Ruth passait un drôle de moment avec ce pauvre garçon. Si elle avait moins soif, elle serait compatissante. Sauf que le sang viendrait hanter ses pensées trop vite. De façon vicieuse, tel un serpent montant progressivement sur son arbre. Les pattes de mouches, elle y était habitué. Il faut pas croire, être prof demandait une intelligence fine et une étude en graphologie. Sauf que certains se spécialisait dans cette matière, poursuivant des criminels. Elle ne voulait pas de ça. Elle écoute ces mots maladroits, à peine dit. Ils sortent avec peine de ses lèvres. Les siennes restent pareilles. Elle parlerait pour deux. Ce qui était déjà le cas. Mais bon, l'enseignante resterait une grande bavarde. Il lui demandait le type d'erreur. Elle mit la main sur la copie du jeune homme. Elle sourit doucement en revoyant cette dernière. Il avait vraiment du mal avec les gens en général. Alors qu'elle aimait se mêler aux autres. Elle était trop sociale pour son propre bien. La mort viendrait prendre cette jeune vie avant de prendre la sienne. C'était triste. Elle soupirait doucement.

« L'erreur vient sur la date, c'est une inversion des chiffre, mais aussi sur le nom, bien compliqué de l'investigateur de ce conflit qui a fait comme à son habitude des victimes innocentes. Je me doutes que c'est pas exprès. À moins que j'ai mal compris. Ce qui est plausible avec votre écriture... »

Puis après un moment de silence profond, si intense que la mouche qui volait était insupportable. Elle avait envie de l'écrabouiller de ses mains. Sauf que c'était particulièrement peu élégant et de bon ton pour la situation actuelle. Elle serait vive encore un moment. La peur l'inquiétait. Elle roulait des yeux. Elle s'avançait vers lui, ses yeux verts dans ceux de ce gosse. Pour elle, ces élèves étaient que des gosses. Même ceux de plus de vingt et un ans. Qui était la majorité à une époque qu'elle avait vécu.

« Je parle de celle que vous avez pour autrui. Elle ne vient pas de nul part. Faudra que vous en parliez et le plus tôt sera le mieux, sinon ça ne fera qu'empoisonner votre vie. Je sais que l'homme est un loup pour l'homme. Comme disait le vieux proverbe latin. Je ne vous en rien de me raconter cette histoire. Sachez ce qui se passe entre ces murs ne les quittera pas. Et même si un curieux écoute, il doit savoir que j'irai lui faire subir quelques tortures que faisaient les allemands en temps de guerre. »

Elle ne plaisantait jamais sur ce genre de choses. Elle avait eut une vie plus que mouvementée. Elle n'avait pas peur de ces enfants. Elle les respectait tant qu'eux le fassent aussi. C'était indéniable dont la façon dont tu traitait certains élèves. Bien qu'elle détestait les frottes-manches. Elle les repérait comme le dragueurs quand elle buvait. Repérable par leur flatterie hasardeuses. Elle restait ainsi attendant la réponse ou la fuite de ce garçon. Elle ne partirai pas sans avoir eu un semblant d'explication. Elle savait qu'elle pourrait le voir pleurer, il semblait sur le point de le faire à chaque instant. Comme un barrage craquelé par l’érosion.
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Re: Voilà un secouage de prunier | Jeu 23 Juin 2016, 17:10


— ruth & shawn —
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Tu serres les poings sur ta table, t’écoutes encore ta prof d’histoire te parler, t’expliquer tes erreurs sur le dernier devoir. Apparemment tu t’es trompé sur la date en inversant des chiffres, et sur le nom de celui qui avait lancé la guerre… Enfin tu n’écoutais qu’à moitié. Tes pensées étaient trop focalisées sur cette envie incontrôlable de sortir d’ici en courant, et courir jusqu’à chez toi d’ailleurs. T’avais terriblement besoin d’une clope maintenant, mais tu ne pouvais pas fumer ici malheureusement. Combien de temps allait on te retenir ici encore? Une heure? Deux? Trente minutes? Dix minutes? La dernière t’étonnerait, mais on pouvait toujours espérer n’est-ce pas? Tu te mordais les lèvres, l’envie de nicotine était si forte. Cette dépendance, c’est ça qui tue, c’est ça qui fait mal. En soi, fumer ne te détruisait pas, c’était ne pas fumer qui le faisait. C’était tellement ironique, drôle. Parce que c’est drôle, n’est-ce pas? Tu relèves les yeux et ton regard tombe dans celui de Mme Pieter, qui se lance dans une sorte de tirade sur ta peur des autres. Tu n’as pas peur des autres, si? L’abnégation, ta meilleure amie, ta seule amie. Tu attends qu’elle finisse de parler, ne relevant même pas la blague - ? - sur les tortures nazis. Attendait elle une quelconque réponse pour te laisser enfin sortir? Tu allais bien pouvoir trouver quelque chose à lui mentir, c’était ton domaine après tout, le mensonge.

Tu fronces les sourcils. « J’ai inversé des chiffres? J’ai vraiment pas une bonne mémoire dites donc. » Ramener la discussion sur autre chose que ta “peur” était déjà un bon premier pas. T’avais l’habitude de faire ça - dériver, changer de sujet, éviter une conversation, c’était ton quotidien ces temps-ci, depuis longtemps. Tu reportes ton regard sur la fenêtre, sur le soleil qui perce à travers les vitres et emplit la salle de sa douce chaleur. Il y a un oiseau qui passe en piaillant, et t’as soudainement envie d’aller voler avec lui - mais tu ne sais pas voler, toi, tu sais juste faire apparaître un aileron dans ton dos quand t’es mouillé, t’as pas des ailes comme les fées. T’aimerais bien pouvoir voler d’ailleurs, un jour, ça doit être bien. Aller frôler les nuages et se sentir léger, être libre, loin des autres. D’un côté, tu pourrais aussi faire ça dans la mer n’est-ce pas? Tu es un hybride dauphin après tout, mais à part te faire pousser un aileron tu n’arrives pas à aller beaucoup plus loin. Par exemple, tu ne peux absolument pas respirer sous l’eau, c’est un peu ridicule. Et puis tu en as honte de cet aileron, t’en veux pas. « Faites moi voir ma copie? Je pense que je peux me relire, je vais vous dire si vous avez mal compris. »

Tu attrapes la feuille aux caractères imprimés et plisse les yeux pour essayer de distinguer les lettres que tu avais écrites. Tu pouvais bien admettre que, effectivement, ton écriture était illisible et que même toi avait du mal à te relire - t’essayais plutôt de ta rappeler ce que tu avais écrit. Mais tu ne t’en souvenais pas, alors tu reposes la feuille et tu hausses les épaules. « D’accord, moi non plus j’arrive pas à me relire, alors disons que vous avez raison. » T’avais un sourire légèrement désolé sur ton visage, bien que tu n’en avais au fond pas grand chose à faire - ce devoir n’allait pas changer ta vie après tout. Le temps avait passé depuis que tu étais arrivé dans l'académie, peut-être une heure de temps, une heure et demie? Tu n’avais pas emmené de montre et ton portable ne pouvait pas être sorti maintenant - malgré ton envie de partir tu restais un minimum respectueux du cadre présent. « Une nouvelle fois, je ne vois pas de quelle peur vous parlez. » Tu ne penses pas pouvoir t’en sortir comme cela, c’était trop simple; mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas? « Et non, l’homme n’est pas nécessairement un long pour l’homme. » Tu te mis à réfléchir quelques instants; « Il est plutôt un démon, ou un parasite. »




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Re: Voilà un secouage de prunier | Jeu 23 Juin 2016, 17:41

Gardez ces insinuations pour elle seule, voilà le bon plan. Sauf que Ruth ne le suivrait pas. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'allait pas laisser cette lâcheté pourrir la vie d'un de ses élèves. Pas un des plus réguliers, certes. Mais elle aimait ces gosses. En tout bien, tout honneur. Elle ne sortait jamais de son cadre professionnel. C'était une employée comme on en fait plus. Elle soupirait doucement quand elle le vit encore et toujours éviter le sujet. Une manœuvre qui fonctionnait assez mal avec elle. Car ça l'agaçait. C'était la chose à ne pas faire parce qu'elle était déjà à fleur d'épiderme. Elle lui donne la feuille, tant qu'à faire. Elle n'aimait pas se faire mener en bateau. Elle grognait un peu lorsqu'il s'amusait à faire trois pas en arrière alors qu'elle avançait doucement. Elle devrait foncer. L'enseignante n'aime pas forcer de trop. Elle sait que si ce n'est pas elle qui percerait l'abcès de ses dents pointues. D'autres le ferait avec des méthodes encore moins douces que les siennes. Oui, elle était encore soft. Lui-même ne pouvait pas se relire. Elle roulait des yeux.

« Il faudra faire un effort pour votre écriture, si vous pouvez pas vous relire c'est assez grave. Arrêtez de me faire tourner en bourrique gamin. Je ne suis pas d'humeur à être une prof toute gentille et douce. Quelle horreur. En quoi est-ce un démon ou un parasite. Expliquez-moi votre propos. Vous vous voyez sûrement comme un parasite vu votre regard fuyant et vos hésitation à me dire ce qui se passe. Les autres sont des sortes de démons. Sachez que je connais des démons très fréquentable. Même plus sain que certains anges. L'école est un lieu où les personnalités vilains règnent en maître quasi absolu. J'ai été aussi élève. Et je m'en souviens. »

Elle parlait d'une époque révolue, où les coups étaient plus que recommandé. Bien qu'elle avait été éduqué par sa mère Trop fière pour la mettre avec les humains de la terre. Ou les autres races, après tout, Raphaël était en partie un des siens sans qu'elle le sache. La famille des vampire était grande. Mais il y avait pire, la famille divine. Elle prit une chaise et se mit à la hauteur de ce garçon. Elle voulait savoir au moins un peu ce qui le tourmentait. Elle dferait de son mieux pour qu'il devienne plus combatif. Qu'il ne serve pas de paillasson à loisir des autres élèves qui pensaient injustement que le monde leur appartenaient. Ces ce genre d'élève avec les quels elle était super sévère. Pire que Mac Gonnagal dans Harry Potter. Il fallait bien qu'elle vive dans son époque. C'est avec une certaine réticence qu'elle apprenait l'informatique.

« Je vous déconseille de détourner le sujet, surtout si vous voulez être tranquille pour retourner à vos occupations. Je ne tolérerai pas qu'un élève se transforme en tapis pour les autres. Qu'importe ce que vous avez prévu, sachez que vous faire du mal de n'importe quelle façon qui soit n'est pas bon pour vous. »

Alors qu'elle buvait plus que de raison, elle ressemblait à ses adultes typique qui disaient, fait ce que je dit, et pas l'inverse. Diminuer l'alcool, elle le pouvait. Juste que c'était la privé d'un plaisir qui lui restait.
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Re: Voilà un secouage de prunier | Jeu 23 Juin 2016, 18:41


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Tu l’écoutais faire ses tirades une nouvelle fois. Elle avait pris une chaise et s’était mise en face de toi, comme si elle menait un interrogatoire. C’était étrange, tu trouvais ça étrange, qu’une personne comme elle, qui voyait sûrement des centaines d’élèves par jour s’intéressent plus particulièrement à toi et veuille à tout prit savoir ce qu’il se passe dans ta tête. Mais toi, vas-tu le faire? Vas-tu lui dire tout ce qu’il se passe dans ta tête? Probablement pas, sûrement pas. Pourquoi dirais-tu un mot de tes pensées noires à une personne que tu as vue.. deux fois dans ta vie? Tu n’en avais pas envie, tu n’en avais même pas envie avec des gens que tu connaissais depuis plus longtemps, alors comment pensait-elle qu’elle t’extirperait un moindre mot sur ta condition? Tu baisses les yeux et joue avec tes doigts, même ça semblait plus intéressant que tout ce qui t’entourait présentement. Que tu avais hâte de partir, de retrouver ta nicotine et tes bouteilles, ta musique et ton appartement miteux, qui grince et qui craque. Tu te disais que tu passerais sûrement par le bureau du secrétariat pour te désinscrire. T’auras qu’à bosser dans un bar la nuit pour te faire quelques sous, ou peut-être que ce sera pire, tu te feras peut-être de la monnaie en faisant la manche, ou en jouant les escort-boy, qui sait, qui sait ce que l’avenir nous réserve? Pas toi, depuis bien longtemps, pas toi. Tu serais tout de même heureux de ne pas être à la rue, mais ça finira sûrement par arriver, non?

« Ecoutez, je vais être clair, je n’ai pas envie d’en parler. » Tu t’étais douté qu’elle n’allait pas te laisser tranquille, alors tu préférais mettre au points les choses, bien que tu le regretterais sûrement après - ou pas d’ailleurs. Ta voix était froide, aucune animosité, tu n’avais pas la force d’en insuffler. « C’est la deuxième, ou la troisième fois, que je rentre dans ce bâtiment et à chaque fois je me dis que je n’aurais pas dû. Les études ne sont pas faites pour moi, plus faites pour moi. Alors non, je n’ai pas envie de faire un effort pour mon écriture parce que j’écris jamais - pas plus de deux fois par an peut-être. » Toujours aucune fluctuation dans ta voix. Tu n’avais jamais su comment t’énerver, tu ne l’avais jamais fait et tu ne le ferrais jamais. Tu n’avais pas envie de t’énerver contre Mme Pieter, tu voulais juste rentrer, t’en allais loin de ce lieu toxique pour toi sans rien devoir à personne. « J’ai vécu des choses, dont je n’ai pas envie de vous parler, c’est trop tard pour y changer quelque chose. Surveillez donc les plus jeunes élèves, plutôt que moi. Si l’école est un lieu où les “méchants” dominent, que faites vous pour le changer? » Tu t’arrêtes là, n’ayant rien à ajouter, tu commences à esquisser un mouvement pour te lever, mais tu restes assis au final. « Je n’ai rien à vous dire, c’est tout. »




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Re: Voilà un secouage de prunier | Jeu 23 Juin 2016, 19:09

Ruth sourit en le voyant lutter pour ne rien dire, qu'il était mignon à se débattre ainsi. Il avait raison de lutter contre elle. Parce qu'elle était têtue. Elle rit doucement. Le voir dire des choses de sa voix posé disait clairement qu'il pouvait se lever au-dessus de ce troupeau que composait les autres. Elle était sûre de ce qu'elle avançait dans sa tête. Il disait que rentrer à l'école n'était qu'un supplice pour lui. Il lâchait prise, un de ses peines, elle la recevait en pleine figure. Elle restait stoïque, réagir maintenant pouvait être mal vu. Elle croisait ses bras sur sa poitrine. On lui faisait la leçon sur sa façon d'agir. Elle pouffait, parce qu'elle tentait vraiment de changer ce système ancien et chiant pour les gens un peu fragiles. Elle respire à fond en le voyant tenter de se lever puis abandonner son idée. Elle se lève par contre. Ses mains claquant avec violence sur le banc. Elle n'y avait pas mis sa force extraordinaire et ça se voyait.

« Rien, pourtant tu restes assis. Je me permets de te tutoyer. Tu penses que négliger tes études est un bon plan ? Parce que le système est comme ça ? Tu penses que je ne fais rien pour le changer ? Quel est mon pouvoir en tant qu'enseignante ? Il n'est pas grand. Te défendre ne fera qu’alourdir ta peine face aux autres. Tu va garder tes études, bien que tu viens peu souvent. Si je dois te faire des cours privé, je me déplacerai et te mettrait dans le crâne qu'un diplôme, ce n'est pas pour les culottes de la fiancé de Napoléon. Alors, si tu veux plus me parler, soit. Mais accepter la fatalité, je n'accepte pas. Comment séduire la personne que tu aimera si tu as un comportement comme ainsi ? Homme ou femme d'ailleurs. »

Ruth était ouverte, parce qu'elle avait vécu de belles histoires d'amour avec les deux sexe. Du coup, elle était très gay friendly. Utiliser des anglicismes dans sa façon de parler ou de penser lui fouttait la trouille. Elle soupirait avant de se réinstaller plus calmement, ses yeux étaient devenu plus sombre. La soif la rendait plus tranchante dans ses mots. Elle n'abandonnerai pas ce gamin. Qu'importe que ce dernier ne veuille pas de son aide. C'était son droit de se préoccuper de son cas. Comme celui de Cédrik. Elle avait cette tendance à vouloir prouver que les gens les plus faibles physiquement sont les plus fort mentalement. Souvenir d'un ancien amant à elle.

« Si je peux me permettre autre chose, tu es un garçon plein de qualité. Tu es un de mes élèves et je n'aime pas te voir ressembler à une bête qu'on amène à l’abattoir. Tu as de l'avenir dans ta branche. Malgré ton écriture brouillonne tes phrases sont bien construites. »

Oui, Ruth savait qu'il suivait le cursus littéraire. Comme ceux de sa classe. Ils avaient que peu à faire de l'histoire avec un grand H. pourtant, elle était pleine de choses à dire. De situations exploitables dans un livre. Ce qui avait été fait et sera fait encore. Même après sa fin.
Staff Innocent Shawn'articho

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Malek-Shawn Hsiao
Malek-Shawn Hsiao
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J'ai traversé le portail depuis le : 19/04/2016 et on me connaît sous le nom de : delgnvflue. Mon nom est : Malek-Shawn Hsiao. Actuellement je suis : célibataire et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Eiji Okumura, Banana Fish! | IRL Oh Sehun et à ce propos, j'aimerais remercier : (av) mua.
Re: Voilà un secouage de prunier | Jeu 23 Juin 2016, 19:50


— ruth & shawn —
the cage is full, stay awake
Tu sursautes légèrement lorsqu’elle frappe la table devant toi de ses deux mains, en comment à déblatérer une tirade entre tant d’autres. Ses paroles te donnèrent l’impression de durer une éternité. Tu en avais vraiment par dessus la tête d’être ici, et le fait qu’elle s’énerve sur toi alors que tu es loin de l’avoir fait te donnait comme une légère envie de t’en aller en courant de cet endroit - comme si tu n’avais pas déjà cette envie depuis plus d’une heure. Alors, tu te lèves toi aussi, plus lentement, calmement, et tu poses tes mains devant les siennes, en plantant ton regard dans le sien. Tu ne sentais toujours aucune pointe de colère, juste une rage froide, neutre, qui ne transperçait point ton visage. C’était étonnant que tu aies le courage de faire ça, mais l’aura de la pièce te poussait à faire des choses que tu n’avais jamais faites, et rien que le fait d’être là était extraordinaire, alors pourquoi s’en arrêter là? Peut-être était-elle plus âgée que toi - beaucoup plus âgée, c’est une vampire après tout - mais cela ne lui donnait aucun droit de lui donner des leçons sur sa vie et sur la façon dont il avait décidé, plus ou moins, de la vivre. « J’ai plein de qualités? En voilà une bonne nouvelle! Ça me fait plaisir, merci! » Tu roules des yeux et retiens un demi-rire sarcastique. « Non, non, non. En m’ayez vu deux fois dans votre vie vous ne pouvez pas me dire que j’ai plein de qualités, pour la simple est bonne raison que vous ne me connaissez pas. »

Tu ne lâches pas son regard, tu ne penses plus à rien, autour de toi, tout semble s’être volatilisé et tu n’es plus que seul dans le néant avec elle, rien qu’elle. Tu es lancé, qu’as-tu à perdre de toute façon? Rien. « Vous croyez peut-être que c’est le cas, mais croire connaître un élève qui a rendu deux copies en l’espace.. de quoi? 10 mois? En l’espace de 10 mois, c’est un peu fort de café si vous voulez mon avis. » Tu hausses les épaules. « Mais bien sûr que non vous ne voulez pas mon avis. Qu’est-ce que ça change à votre vie que j’ai une tête de bête menée à l’abattoir? D’ailleurs, j’apprécie le compliment, c’est gentil. » Dans ces moments, tu bénissais tes restes de sarcasmes, qui semblaient provenir d’une lointaine vie que tu n’es même plus sûr d’avoir vécu. « Je me rends compte que je n’ai plus envie d’étudier, j’en ai perdu le goût, et j’ai perdu le goût de plein d’autre chose dont je n’ai toujours et encore moins envie de vous parler. Alors qu’allez vous faire? Vous allez m’attacher sur cette chaise et ne jamais me laisser partir? Je n’y crois pas. Et je n’ai pas besoin que vous veniez chez moi me réciter des cours dont je me passerais d’entendre. » Tu te rassois et croise les bras. « Ici, un diplôme ce n’est rien, il y a des choses qui n’en demandent pas, je me débrouillerais, et ce n’est pas votre problème. Ah, et je ne recherche pas l’amour. »




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Voilà un secouage de prunier
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