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 ❝ i fade away // midethan

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Sang-Mêlée Dragon & Mordue

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Midona P. «S» Valkyrie
Midona P. «S» Valkyrie
Sang-Mêlée Dragon & Mordue
Coeurs : 44 Messages : 123
Couleurs : skull — indianred
oathkeeper — mort.
J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
❝ i fade away // midethan | Mer 11 Mai 2016, 12:47

I WAS AS PURE AS A (RIVER) BUT NOW I THINK I'M (POSSESSED)
Des coups de crocs lâchés dans le noir, du sang qui brille et des gémissements qui s'éteignent ; elle sent toute l'existence qui s'échappe, coule dans sa gorge et le long de son menton. Elle savoure avec dégoût le goût de l'hémoglobine, les griffes plantées dans les épaules du brave inconnu et le visage caché dans sa nuque — avec quelques mètres de distance et une myopie sévère, ils pourraient être pris pour deux amants fougueux.
Avec une vue précise et un peu de jugeotte, c'est un assassinat.

Et c'est la troisième fois qu'elle se retient trop longtemps, jusqu'à ce qu'une fois la première goutte avalée elle puisse plus s'en empêcher. La troisième fois qu'elle entend clairement les battements de coeur ralentir, après qu'elle ait eu le plaisir de frôler la jugulaire du bout de la langue ; et pourtant elle parvient à s'arrêter ce soir-là, elle repousse le pauvre d'un coup de poing et s'enfuit dans la nuit, ses vêtements explosant dans un bond – le dragon éclatant comme pour se convaincre qu'elle était encore la même, que rien n'avait changé.
Foutaises.

La gorge nouée et les membres tremblants, assise au milieu de son pieu elle s'était jamais sentie aussi mal depuis des semaines — et les effets de la drogue se dissipent au fur et à mesure que le soleil se couche, lentement mais sûrement. La journée passée à comater dans ses draps, après un sommeil dévoré par des terreurs nocturnes ; elle a envie de gerber, de s'ouvrir le bide pour en sortir tout le poison qui fermente tranquillement dedans.
Elle a envie de s'arracher la jugulaire, ne serait-ce que pour voir ce qui s'en échappe.

Et plutôt que d'admirer l'impureté de son hémoglobine gelée elle contribue à son empoisonnement à coups de seringues plantées dans les veines, de pilules glissées sous sa langue comme dans ses verres — elle abandonne probablement le peu de clarté qu'il lui restait, verrouille mollement la porte de son vieil appartement. Les déambulations commencent, au coeur de la nuit elle crache le contenu intégral de son estomac au coin d'une jolie rue pleine de couleurs aussi factices que le sourire collé à son visage.

Elle sait plus trop quand est-ce que ses tremblements l'ont pris ; quand son corps a décidé qu'elle avait atteint la limite niveau substances illicites. Et elle le saura sûrement jamais, elle se posera même pas la question dix ans plus tard, peut-être parce qu'elle sera morte, peut-être parce qu'elle aura perdu la mémoire — ou peut-être parce qu'elle s'en battra les couilles avec le je m'en foutisme d'une suicidaire.

Les lèvres essuyées du revers de la manche elle compte ses pas, s'accroche aux murs sans savoir si elle s'écorche les mains sur la pierre glissante ; elle n'en fait pas dix qu'une odeur, une couleur et une présence trop familière ose apparaître devant ses yeux. Fière allure qu'a la dragonne, les cornes exposées à la lumière de la lune, les griffes recourbées comme pour s'auto-déchirer et les yeux éclatés, soulevant des stries noires par manque de sommeil.
Elle lève la tête sans même chercher à feindre le désintérêt, sent ses muscles se contracter sous la pression et sa gorge chercher instinctivement des bouffées d'air, de quoi perdurer au milieu de tout le vide qui l'entoure.

« — Salut Ethan, j'tai manqué ? La voix aussi tremblante que le reste de son corps, elle vacille quelques secondes, un rire secouant ses frêles épaules. Réponds pas, j'ai pas envie de savoir. Il fait beau, hein ? T'as une jolie couleur ce soir. Ou ce matin, je sais pas. »

Son rictus s'adoucit pour devenir le sourire d'une infinie tristesse qu'elle gardait pour ses derniers instants — à croire qu'elle la sent arriver, l'ultime seconde. « — Ah, t'es la dernière personne que j'voulais voir. Mais c'est pas l'insulte qu'elle chuchote, plus le soulagement qu'elle souffle ; la dernière qu'elle voulait voir, avant de fermer les yeux. Les dernières étincelles de couleur, avant de se faire dévorer par ce qui coule dans ses veines. C'était débile, comme jeu, tu penses ? Moi j'ai bien aimé. J'ai trouvé ça enrichissant. Quoi qu'un peu dégradant. Alors, d'après toi, c'est quoi mon vrai prénom ? »

Deux pas, avant que ses genoux ne la lâchent.
Deux pas, et quelques mots.
« — J'y arrive plus. »
Et elle sent pas vraiment l'impact, s'écroule sur le sol dans un nouveau tremblement.
HRP ptn ça fait trop égoïste comme post aha
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Re: ❝ i fade away // midethan | Mar 26 Juil 2016, 17:17

“ skullkid & opium ♦ and fade away with you „



Le tableau triste à mourir.
Le bruit sordide de la pluie qui s'abat sur le pavé froid, la nuit trop sombre qui couvre les pas hasardeux, les lumières faibles dévoilent chaque recoin de ton crâne attaqué par les céphalées. La cigarette se consume entre ton index et ton majeur droit, ça fait plusieurs secondes maintenant que tu ne la portes plus à tes lèvres. Tu regardes seulement. Observe silencieusement la décrépitude atrocement redondante de l'enfant - femme squelette devant toi. Tes yeux se plissent et ta bouche ne laisse échapper le moindre son.  » Salut Ethan, j'tai manqué ? Le souffle court dans sa voix étreint ta gorge. L'ironie perpétuelle te frustre d'autant plus que son visage fermé laisse exprimer un sourire qui t'étonne. » Réponds pas, j'ai pas envie de savoir. Sans s'en rendre compte - ou peut-être que si en fait elle porte le premier coup. Ça tambourine contre ta poitrine. Criant que si, au fond, elle t'avait manqué. Le jeu, l'inconnu, son corps peut-être et tout le reste qui allait avec cette mise en scène macabre sur un fond de mensonge chronique.

» Ah, t'es la dernière personne que j'voulais voir. Comme si le silence pouvait devenir plus lourd encore, tes épaules se creusent, les traits tirés se radoucissent presque immédiatement. » C'était débile, comme jeu, tu penses ? Complètement stupide. Absolument malsain. Profondément pathologique. Insensé. Beaucoup d'adjectifs abjects auraient pu qualifier la situation qui s'était instauré sous leurs personnalités borderline. C'était la falaise sous leurs pieds qui s'était effrité avant de s'effondrer lourdement à la toile des non-dits de leur dernière rencontre. Pourtant c'est ta main qui se tend vers elle, comme un réflexe, la chute attendue jusqu'à ce que ses genoux lâchent et que tes bras récupèrent sa carcasse ensanglantée sur le sol glacial. Sans la moindre réflexion supplémentaire sur la situation pitoyable, les sirènes des secours retentissaient alors que tu la maintenais contre toi. Tu cherchais quoi ? Tenir ce qui était un peu à toi, juste ces soirs -là ; apaiser la froideur de son corps ; te convaincre que c'était purement physique sans engager tout le reste. Un peu tout à la fois peut-être. L'enfant égoïste ne lâche son sien que lorsque les médecins lui demandent pour une prise en charge professionnelle. Le gamin capricieux et son jouet favori.

Bip. Bip.
Le seul tintement de la machine capte ton attention, tandis que tes yeux restent fixés sur son visage abîmé. L'expression indéchiffrable vissé au corps, tu restes prostré, fermé, grave dans un mutisme presque affolant de ta part. Les poings fermés et le dos courbé, tu n'avais pas bougé depuis plusieurs minutes ou heures peut-être bien. C'était l'inquiétude mélangé à la frustration de la fin de votre jeu sans que tu aies gagné honnêtement. Tu n'avais pas le moindre mérite à découvrir la vérité inscrite sur un bout de papier administratif. » Midona. Ta seule réponse à ses yeux qui s'ouvrent sur le vide, comme à l'habitude. » Honnêtement, je préférais Valhalla. Valhalla le dernier nom qu'elle t'avait donné. Valhalla à l'alcool, l'insoumise qui résiste à ta chair avide de la sienne, Valhalla la seule récompense de ton attente interminable dans un bar miteux à la débauche aussi prononcée que votre propre déchéance. Valhalla qui te manque et qui t'appelle, par le seul mystère de ce qu'elle était et le renouveau chaque soir entre les mêmes draps souillés. Tu ne bouges pas vers elle un instant. Mais laisse échapper un rire nerveux. Avant de te taire. Les secondes silencieuses glissent entre vous jusqu'à ce que tu brises le silence dans un ton plus grave. » Pourquoi ? Pourquoi beaucoup de choses. Pourquoi ne pas t'avoir poursuivie la dernière fois ? Pourquoi ne pas avoir continuer fièrement le jeu malsain ? Pourquoi avoir capituler ? Pourquoi toi ? » Je te pensais plus solide que ça. La fin de ta phrase se coince dans ta gorge et reste à peine perceptible. Mais c'est ton regard qui la fixe sans interruption que tu n'arrives plus à détourner.
©clever love.
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J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
Re: ❝ i fade away // midethan | Jeu 11 Aoû 2016, 16:39

I WAS AS PURE AS A (RIVER) BUT NOW I THINK I'M (POSSESSED)
Dans les films, pendant les comas, les personnages rêvent. Ils se rappellent de leur vie d'avant, ils ont des flashs sur leurs meilleurs souvenirs, ou la personne la plus importante qui leur sourit à la gueule. Dans les films, les comas c'est presque agréable, comme s'ils tombaient dans un lit à plumes et qu'on leur caressait la tête, comme si c'était doux d'être à mi-chemin entre la vie et la mort.
Midona, elle, elle voit rien. Plus aveugle que jamais, enfermée dans une cage noire, au milieu d'un univers tout aussi noir – des bruits lointains de voix brouillées, ou l'inverse, elle sait pas trop. Et surtout, son propre palpitant, qui devrait battre. Qui devrait battre à l'en assourdir ; mais qui lâche pas une seule pulsation, comme pour lui dire qu'elle était morte, qu'elle allait jamais se réveiller et que lui, il s'en foutait.

« — Midona. » Et c'est ça qui le serre, le palpitant — que tu prononces son nom à l'instant où ses paupières se relèvent inutilement, que tu lui offres la réponse qu'elle attendait. Elle entendrait presque le jeu se briser, la partie s'achever ; le dernier pion est posé et ce sont ses lèvres qui éclatent dans un maigre sourire. « — Honnêtement, je préférais Valhalla. » « — Si tu cherches bien entre mes jambes, tu la trouveras p'tête. » Jamais assez mal en point pour que ses sarcasmes ou ses sous-entendus ne soient étouffés ; jamais assez intelligente pour fermer sa gueule quand elle en a besoin. « — Pourquoi ? » « — C'est le titre d'une chanson de Sniper, ça. »

Elle sait pas trop ce qu'elle essaye d'accomplir en esquivant tout le sérieux de la situation — se redresse lentement, les articulations douloureuses et l'odorat agressé par les effluves permanentes de merde, de pisse et de vomi qui règnent dans la chambre. Les hôpitaux l'ont toujours dégoûtée, mais quand c'est elle l'internée, ça lui semble encore pire. « — Je te pensais plus solide que ça. » Le rictus toujours présent s'estompe, la fierté au torse bombé se fait éclater par une demi-douzaine de mots balancés au milieu du silence.

« — Fun fact, tu t'es planté mon tendre. » Ca lui fait un mal de chien d'admettre qu'elle avait rien de solide, qu'elle s'apparentait plus à un éclat de porcelaine qu'à une balle de plomb. « — Pourquoi t'es encore là ? T'aurais pu partir, laisser un mot que j'aurais jamais lu, et on en serait resté là. » Les prunelles, vides, plantées droit devant elle, comme si elle fuyait la source de ta présente ; elle aurait pas pu le lire le mot, et elle le sait. Tout comme elle sait que t'en es conscient, après tout qui ne le serait pas ? « — Pourquoi. Une jolie question, tiens. »

Pour pleins de choses. Elle était fatiguée, fatiguée de jouer et peut-être même un peu de vivre. « — J'tépargne le speech de l'immortelle en déclin, c'est pas super. J'en avais marre. » Marre d'être là sans que ça soit vraiment le cas, marre de plus pouvoir ne serait-ce que toucher les autres sans voir ce qu'ils voient, c'est à dire l'Enfant Squelette, dans toute sa splendeur. « — Skullkid est morte, mais faut croire que Midona s'accroche. » Elle est aussi soulagée que terrifiée à l'idée d'avoir survécu à un truc pareil. Ils ont dû lui vider l'estomac une, deux, trois fois, non ?

« — Arrête de m'fixer, j'ai l'impression que t'essayes de me brûler. » Même sans te voir, elle sentait ton regard sur elle ; et ça la met mal à l'aise Midona, d'être étudiée comme ça. Surtout par toi, surtout par quelqu'un qui l'a vu au plus mal et au plus haut — et ça lui fait peur, d'être connue comme ça, alors qu'elle ne sait pratiquement rien de toi. « — Ils ont dit combien de temps ils allaient me garder ? J'ai pas envie de voir un psy, ou un truc du genre. » Obtenir des médocs allait devenir encore plus chiant et ça, c'est une très mauvaise nouvelle. Elle déglutit et se renfonce dans le lit, définitivement pas à son aise dans un tel environnement.

« — Bon, j'suppose que t'es pas resté pour rien, alors dis-moi tout. Qu'est-ce que tu veux, Ethan ? »
HRP //
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