Coeurs : 44 Messages : 123 Couleurs : skull — indianred
oathkeeper — mort. J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
❝ sick of all these people talking // jared | Sam 30 Avr 2016, 20:50
SICK OF ALL THESE PEOPLE (TALKING) SICK OF ALL THIS (NOISE)
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Réveillée par miracle dans sa propre chambre et non dans celle d'un joyeux luron ravi d'avoir tiré son coup l'année dernière, Midona reste d'une humeur exécrable — le genre explosif, qui lui fait retourner tous ses meubles d'un coup de vent. Le genre qui lui arrache le contrôle sur le moindre de ses dons ; cornes, griffes, crocs et queue de dragon exhibés, elle s'enfonce dans la salle de bain une bonne demi-heure, avant de réaliser que le vide intersidéral de son frigidaire nécessite de nouvelles courses.
Et qui dit courses dit contacts sociaux ; frisson glissant dans sa colonne vertébrale, elle sentirait presque le serpent de la flemme se lover contre ses clavicules et lui susurrer de faire jeûne pour une journée. Déchirée entre l'appel de la bouffe et celui du canapé, elle finit par s'abandonner aux joies d'un bain et y élabore différentes stratégies. Si longtemps qu'elle ne sort de l'eau qu'une fois la descente du soleil entamée.
Début d'après-midi, probablement l'un des pires horaires possibles pour faire ses courses — pourtant elle sort, armée de son éternelle canne, d'un sac et d'un taux négatif de motivation. Et elle traverse la rue en ignorant royalement le bruit des murmures, frappant doucement le sol du bout de son guide. Et elle compte les pas, frôle les murs, cherche l'antre démoniaque avec le désespoir d'un condamné à mort.
« — Mamzelle, j'peux vous aider ? — Ouais, en me foutant la paix. J'suis occupée, dégage gamin. »
Elle a cette tendance instinctive à repousser toute aide extérieure, l'envie de massacrer les organes génitaux de tous les inconnus qui cherchent à la guider — sûrement animés de pitié et cherchant à se repentir d'un nombre pharamineux de péchés. Et aider une aveugle ne remboursera certainement pas les années de débauche, que les choses soient claires. Dégainant un sourire éclatant et suintant d'hypocrisie, elle se tourne vers les grommellements de l'inconnu rejeté et ronronne un « va te faire foutre » ravissant, avant de s'engouffrer joyeusement dans le magasin.
Consciente que l'insulte a plus été gueulée que ronronnée, elle repousse une mèche brune et affronte les jugements plus ou moins silencieux ; se dresse face à l'adversité avec la prestance d'une reine déchue. Cersei Lannister n'a qu'à bien se tenir — et les vieilles expressions dégueulasses de dégager du vocabulaire français. Une fois satisfaite par des achats aux inscriptions en braille effleurées de long en large, elle s'extirpe de la petite foule de vieux en pleine crise d'hypoglycémie et s'autorise une pause à côté du bâtiment ; poussant un soupir à en générer une tempête.
Appuyée sur sa canne comme une personne âgée se tenant sur ses trois pattes, elle remet douloureusement le sac sur son dos et retire ses lunettes de soleil, l'une de leurs branches se glissant sous son col. Elle lève inutilement les yeux vers le ciel — contemple le vide en savourant la chaleur du soleil ; se languit de celle d'un frère rouge, rouge à en pleurer de l'hémoglobine.
Et quand elle reprend la route après une fraction de secondes de réaction, elle rentre irrémédiablement en contact avec un nouveau Stan parmi tant d'autres, grognant un juron du bout des lèvres. « — Bordel de merde, fais gaffe à la route garçon. » Glissant deux saphirs délavés vers ce qu'elle suppose être la tête du coupable ; reniant toute once de culpabilité dans cette affaire de bousculade. Elle crèverait d'encore se battre, d'ajouter quelques semblables à la constellation de cicatrices couvrant son corps courbaturé.
Sourire à la provocation dissimulée, l'innocence éclatant sur son faciès pâlot — elle repère déjà les connecteurs sensoriels, comme pour les éteindre un par un. Comme pour arracher les sens à un parfait inconnu, sans raison valable. Midona.
J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: ❝ sick of all these people talking // jared | Sam 16 Juil 2016, 19:48
Sick of all these people talking
I.-Jared « S. » W. Snow feat. M. « Skullkid » Valkyrie
Tout simplement un mec albinos doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
- Qu'est-ce qui m'a prit de sortir aujourd'hui?
Ce n'est qu'un simple grommellement, mais les personnes les plus proches de moi me lancent un regard interrogateur que j'ignore purement et simplement. J'en ai rien à foutre qu'ils m'entendent, parce que je les hais tous autant qu'ils sont. Mon poing se serre sur le manche de mon ombrelle.
- T'as jamais vu ça, une ombrelle, toi? Dégages!
Et je bouscule la personne devant moi qui me dévisageait si ardemment. Elle en manque presque de tomber le cul au sol. Non, mais les gens ne savent plus vivre de nos jours. Aussitôt qu'ils voient un être sortant de l'ordinaire, ils se sentent obligés de le fixer en murmurant des paroles indignes. Comme si nous ne devrions pas exister. Qu'ils aillent se faire foutre! Continuant mon chemin en murmurant des insultes à tour de bras, je me rend enfin jusqu'à ma destination.
- Non, mais qu'est-ce que c'est que ça? Tu vends toujours un aussi grand merdier?
J'empoigne un panier de cerises pas très belles, puis un autre et un autre encore.
- T'appelles ça des cerises, toi? Hein? Pas moi, en tout cas!
Et je lance le dernier panier de cerises que j'avais empoigné. Celui-ci éclate au sol et les cerises roulent en tous sens. Voyant le marchant protester, je passe mon bras par-dessus le comptoir pour lui empoigner le col de son chandail et l'approcher à un pouce de mon visage. Serrant les dents, je tente de me contenir du mieux que je peux. C'est pas facile avec la nette impression que ma schizophrénie va éclater, mais j'essaie.
- La ferme, toi! C'est pas ma faute si t'es pas capable de vendre des cerises dignes de ce nom! Alors tu restes derrière ton comptoir et tu la fermes gentiment ou j'te crame, c'est clair?
Et je le repousse violemment avant de tourner les talons. Après plusieurs foulées, je m'arrête et fouille dans la poche de mon pantalon pour y sortir mes cigares adorés. Je ne voulais pas fumer aujourd'hui, mais tant pis. J'en coince un entre mes lèvres et m'empresse de l'allumer. Prenant une bouffée, je me calme aussitôt. L'effet que ça me fait est juste incroyablement inquiétant. J'en suis dépendant, on va pas se le cacher. Je tente de briser cette dépendance en mangeant des cerises. Car les cerises, c'est la vie, vous savez. Y'a qu'avec ça que je peux me calmer dans des situations comme celles-ci. Je l'ai découvert y'a pas longtemps. Sauf que lorsque je n'arrive pas à avoir des cerises, je me rabat aussitôt sur mes cigares. Oh, j'adore en fumer, mais mon humeur en dépend beaucoup trop à mon goût.
- Ça va mieux? - Ouais, comme toujours avec mes cigares, tu le sais. - En effet. Je suis désolé que tu n'aies pas pu avoir de belles cerises, Spencer. - Ouais.
Je remerciais Black de ne prendre la parole que maintenant, car j'aurais pu le trucider s'il l'avait fait plus tôt. Enfin, façon de parler, hein. Mais qui sait ce que je peux faire quand je suis dans cet état? Personne ne le sait. C'est pour ça que j'avais quitté l'appartement de Gretel aujourd'hui. Car sinon j'aurais pu lui faire des choses que j'aurais regretté par la suite.
Soupirant, je me dirige un peu plus loin. Ça ne prend pas de temps que j'aperçois quelqu'un un peu plus loin. Une meuf. Je m'approche, parce que je suis intrigué par son comportement. En approchant, je vois la canne à sa main et comprend de suite. Elle est aveugle. Du moins, c'est ce que je crois. Je me plante devant elle et observe ses prunelles décolorées, signe évident de sa cécité. Puis elle décide de reprendre sa route et me fonce dedans. Bon, c'était pas l'idée du siècle de me foutre devant elle, mais bon. On fera avec, hein. Comme toujours.
- Bordel de merde, fais gaffe à la route garçon. - Oh, moi, j'ai pas bougé d'un pouce, mamz'elle.
Et je tire une nouvelle bouffée de mon cigare. À croire qu'elle n'a pas plus d'odorat. Ou bien, elle n'y a pas fait attention.
- T'inquiètes, j'suis pas là pour avoir pitié de toi. C'est juste que tu m'as fait penser à un bon ami à moi qui souffre aussi de cécité et j'ai voulu en avoir le coeur net sur ta condition. Généralement, les personnes atteintes de cécité sont beaucoup plus abordables qu'un individu normal. Tu sais, ces personnes ne me jugent pas, au moins. Et j'en fais de même.
Peut-être qu'elle m'enverra me faire foutre, mais j'en ai rien à cirer.
- Question que tu me prennes pas pour quelqu'un de parfaitement normal qui a du culot pour dire ça, je t'informe d'entrée de jeu que je suis albinos et que je dois donc me promener avec une ombrelle pour me protéger du soleil, ce qui attire beaucoup les jugements des autres.
Histoire qu'elle ne me confonde pas avec ces tarés d'êtres "ordinaires". Je fais un pas de côté et laisse un sourire étirer mes lèvres. Un de ces sourires dénués d'émotions.
Coeurs : 44 Messages : 123 Couleurs : skull — indianred
oathkeeper — mort. J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
Re: ❝ sick of all these people talking // jared | Ven 22 Juil 2016, 17:30
SICK OF ALL THESE PEOPLE (TALKING) SICK OF ALL THIS (NOISE)
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« — T'inquiète, j'suis pas là pour avoir pitié de toi. C'est juste que tu m'as fait penser à un bon ami à moi qui souffre aussi de cécité et j'ai voulu en avoir le coeur net sur ta condition. Généralement, les personnes atteintes de cécité sont beaucoup plus abordables qu'un individu normal. Tu sais, ces personnes ne me jugent pas, au moins ; Et j'en fais de même. » Et si c'était un meme, elle incarnerait le pokerface ; une journée qui commençait mal, une journée qui se poursuit sans qu'elle ait pu s'y préparer. C'est pas contre lui, pas plus que c'est contre qui que ce soit en fait — elle a juste envie de rentrer chez elle et, en même temps, ça lui semble terriblement dangereux. « — Généralement, les personnes non-atteintes de cécité ont la langue beaucoup moins pendue qu'un individu anormal. Tu sais, je juge ces personnes ; et ils en font de même. » Smirk. Ils pourraient se réveiller.
« — Question que tu me prennes pas pour quelqu'un de parfaitement normal qui a du culot pour dire ça, je t'informe d'entrée de jeu que je suis albinos et que je dois donc me promener avec une ombrelle pour me protéger du soleil, ce qui attire beaucoup les jugements des autres. » « — Oh, pauvre chaton. C'est vrai, ne pas supporter le soleil c'est au même niveau que ne jamais être capable de le voir. » En temps normal, elle aurait simplement ignoré les remarques et aurait tracé son chemin.
Sauf qu'on n'est pas en temps normal, plusieurs facteurs rendent Midona particulièrement nerveuse ; il fait trop chaud, elle a faim, elle est fatiguée et elle atteint une phase dans sa vie où partir de l'île lui semble être une idée absolument ravissante. Alors non, elle peut pas simplement ignorer. « — A toutes. » Est-ce qu'il se fout de moi ? « — Tu déconnes là, non ? » Sourcil arqué, ses crocs ressortent dès qu'elle ose grimacer ; trop sec, pour être appelé un sourire.
« — Ok, récapitulons. Petit un : j'te rentre dedans parce que t'as pas la décence de t'écarter du chemin d'une aveugle. » Index levé, le majeur vient lui tenir compagnie (et Dieu sait qu'elle rêve d'abaisser l'index). « — Petit deux : tu me sors tout un speech sur ton absence de jugement et m'annonce que tu connais un autre aveugle. » L'annuaire. « — Petit trois : tu m'parles d'un problème qu'on considère généralement personnel, soit l'albinisme. Alors soit t'as désespérément besoin d'un psychologue, soit tu veux désespérément boire un verre avec moi — j'déconne, soit dit en passant, mais si tu captes pas c'est pas grave ; tout le monde perçoit pas la virtuosité de mes sarcasmes en temps voulu. »
Elle pousse un soupir, fait craquer ses phalanges en refermant simplement la main. Arête du nez frotté entre le pouce et l'index, fatigue palpable. « — Comme je suis gentille, je vais prendre le « à toute » comme une blague et rayer l'option « démonstration de stupidité profonde ». Alors maintenant, venons-en au fait : qu'est-ce que tu veux ? Tu te sens si mal d'être obligé d'sortir avec une ombrelle que tu cherches quelqu'un de pire que toi ? C'est quoi le problème, elle est rose bonbon et décorée avec des rubans ? » Elle éclate de rire et fait tinter sa canne contre le sol. « — Personnalise ton attirail, je sais pas. Teins-la en noir, en rouge, en bleu, j'en sais rien ; colle-lui des trucs menaçants, fais en sorte que les gens te cassent pas les couilles. » Midona, elle, préfère les envoyer bouler — ça émoustille son ego.
« — Je suis pas une aveugle normale ; si tu crois que tous les handicapés sont abordables parce qu'ils sont diminués, qu'ils ont besoin d'attention ou pour quelque raison que ce soit... crois-moi, t'es bien plus méprisant que tous les fils de putes qui chuchotent quand j'passe devant eux, collée au mur. » Et sa langue claque contre son palais ; agacée, mais plus trop énervée.
J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: ❝ sick of all these people talking // jared | Dim 07 Aoû 2016, 15:56
Sick of all these people talking
I.-Jared « S. » W. Snow feat. M. « Skullkid » Valkyrie
Tout simplement un mec albinos doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
Moi? Con? Parfaitement. Je le sais et je l'assume. Parfois, je dis des choses sans aucun sens, je déblatère et je l'assume, bordel. J'ai dit que je ne jugeais personne? Je l'ai dit ou pas, bordel? Non, je n'ai rien dit de tel, alors pourquoi elle me rabâche ça? Je m'en bats les steaks qu'elles jugent les autres et que les gens en fassent de même. Je le sais, car je suis l'un des premiers à le faire. Bon, c'est vrai que j'en ai marre de me faire juger, mais ce n'est pas pour autant que je ne les jugent pas en retour. Elle me faisait bien rire, la p'tite. Faut dire que je suis assez con dans l'ensemble; on aurait presque dit que je voulais qu'elle me prenne en pitié alors que non, c'est pas ça du tout. Peut-être que je voulais lui donner l'occasion de pouvoir me juger sur ce que tout le monde me juge et non sur ce que je ne suis pas? J'en sais rien, bordel. Tout ce que je sais, c'est que ces paroles, bien que complètement stupides, sont sorties toutes seules de ma grande gueule de dégingandé. Alors que je m'éloignais lentement, je sentis sa frustration avant même qu'elle ne s'exclame. Cela m'arracha un sourire. Parfois, faut être con pour attirer l'attention.
- Tu déconnes là, non? Ok, récapitulons. Petit un : j'te rentre dedans parce que t'as pas la décence de t'écarter du chemin d'une aveugle. Pas faux. Petit deux : tu me sors tout un speech sur ton absence de jugement et m'annonce que tu connais un autre aveugle. Petit trois : tu m'parles d'un problème qu'on considère généralement personnel, soit l'albinisme. Alors soit t'as désespérément besoin d'un psychologue, soit tu veux désespérément boire un verre avec moi — j'déconne, soit dit en passant, mais si tu captes pas c'est pas grave ; tout le monde perçoit pas la virtuosité de mes sarcasmes en temps voulu. - Pour ton information, l'albinisme n'est pas un problème, c'est une particularité génétique. Ce n'est pas non plus personnel puisque tout le monde peut le voir et du coup, tout le monde le sait au premier regard. Alors non, ça ne nécessite pas l'aide d'un psychologue et au grand jamais je ne boirai un verre avec toi, même si tu déconnes. Tes sarcasmes ne sont pas non plus virtuoses.
Si elle pense vraiment que l'albinisme est un problème, c'est qu'elle ne sait pas ce que c'est. Bordel! Tout le monde sait que c'est une particularité qui se caractérise par un déficit de mélanine dans le corps. Pour ma part, j'ai une absence presque totale de mélanine ce qui rend ma peau blanche et mes yeux rouges. J'imagine qu'il faut en être atteint pour se renseigner sur le sujet.
- Comme je suis gentille, je vais prendre le « à toute » comme une blague et rayer l'option « démonstration de stupidité profonde ». Alors maintenant, venons-en au fait : qu'est-ce que tu veux ? Tu te sens si mal d'être obligé d'sortir avec une ombrelle que tu cherches quelqu'un de pire que toi ? C'est quoi le problème, elle est rose bonbon et décorée avec des rubans ? Personnalise ton attirail, je sais pas. Teins-la en noir, en rouge, en bleu, j'en sais rien ; colle-lui des trucs menaçants, fais en sorte que les gens te cassent pas les couilles.
Je hausse un sourcil. Ses idées sont pas mal, quand même. Sauf que mon ombrelle est déjà noire. Et oui, peut-être qu'inconsciemment, je cherche quelqu'un de pire que moi. J'en sais rien. J'agis toujours avant de penser, ce qui n'est pas ma plus grande qualité. Non, c'est plutôt un bon gros défaut. J'en suis truffés, de ces défauts.
- Je suis pas une aveugle normale ; si tu crois que tous les handicapés sont abordables parce qu'ils sont diminués, qu'ils ont besoin d'attention ou pour quelque raison que ce soit... crois-moi, t'es bien plus méprisant que tous les fils de putes qui chuchotent quand j'passe devant eux, collée au mur.
Bon, d'accord, j'admets ne pas avoir été une lumière sur ce point. Je me rapprochai donc d'elle.
- Bon, écoutes, je suis désolé. J'ai la merveilleuse capacité d'agir avant de penser. Ma voix est remplie de sarcasme, mais je crois qu'elle le captera assez bien. Je suis con, je le sais, on me le répète sans cesse, mais je ne voulais pas insinuer que les personnes atteintes de cécité sont plus abordables parce qu'elles sont diminuées ou quoi que ce soit d'autre. Même si c'est ce que mes paroles ont insinuées. Non, vous êtes plus abordables, car vous êtes plus intelligents que les gens en général - t'en as la preuve avec moi. Je suis sûr que tu es plus intéressante que n'importe qui d'autre. Au fait, moi, c'est Spencer.
J'ai acquis la capacité de m'excuser à cause de Gretel. J'ai appris que de reconnaître ses tords pouvaient aider dans certains cas. Tout comme dans celui-ci. Sauf que je ne m'excuse qu'une seule fois. Me confondre en excuses n'est pas acceptable et ça ne sert à rien de toujours le répéter. Une seule fois, généralement, ça suffit.