La fée aux cheveux rouges, comme les pupilles de cet homme, il y a quelques instants, se demandait bien pourquoi cet homme s'en voulait tellement. Comme si être ce qu'il était le tuait à l'intérieur. Regrettant sûrement son ancienne vie, cette vie ordinaire, loin de tous ces soucis actuels sûrement. Il parlait de son éloignements des autres vampires. Elle rit un peu. Quel drôle d'homme, comment pouvait-il comprendre ce qu'il était sans un appui. Il allait d’auto-détruire. Ça lui faisait de la peine. Et ce sentiment traversait ses pupille vertes. Elle s’inquiétait à son tour pour lui. Chacun son tour. Ce n'était pas un concours. Mais la demoiselle était de genre à vraiment s’inquiéter. Il lui parlait de son enseignement. Elle avait vu juste. Elle levait le poing, signe de victoire. On oubliait parfois que c'était une adolescente, presque adulte. Mais bon, elle avait droit d'être un peu relâchée. Il parlait un peu de sa terre natale, avec la même fierté que ceux de ton village. Si bien que la jeune femme n'était pas plus impressionnée que ça. Encore un merci, elle le faisait pour lui. Être blessé, ce n'était agréable que pour les gens un peu dérangés.
Il l'avait surprise en refusant ke chant pour extérioriser, se défendant que la dernière fois, il avait été surpris par son pouvoir. Elle sourit simplement.
« Pourtant j'ai utilisé un peu près la même capacité pour vous apaiser toi et ton affilié. Ce pouvoir et celui que j'ai utilisé sont peut-être pareil, essaye de voir quel émotion tu veux transmettre, la sérénité, la rage, la colère, tes émotions changeront la façon dont ton auditeur sera affecté. Peut-être que je m'endormirai pas. Si tu tentes pas, tu ne peux pas savoir. Je t'aides un peu. Et tu m'apprends ce que veux dire tes mots que tu utilise. Parce que a riz gâteau, j'ai pensé à un gros gâteau au chocolat, désolé. Pour moi, c'est comme parler comme un alien. Ou si je vous parlais le peu de Mandarin que je connais. »
Séréna ne perdait pas le nord, c'était comme retourner à l’académie, sauf qu'elle avait en face d'elle plus un maître d'arme, ce dont, elle n'avait pas besoin. Il devait pas savoir comment apprendre une langue. Il était peut-être pris au dépourvu par sa demande. Ce qu'elle pouvait être stupide. Elle se frappa le front, assez fort, manquant de s’assommer au passage. Elle sourit et posait sa main un peu gêné sur celle de l'adulte, pas trop longtemps, juste parce qu'elle n'avait que peu d'amis réel à cause de sa célébrité.
« Pardon, je devrais pas faire du forcing, mais apprendre à utiliser ce don a été un des meilleurs moment de ma vie. J'ai un peu l'impression de le revivre, c'est un peu bête. »
Séréna se mordit les lèvres une énième fois, elle n'était pas comme ça. Enfin normalement. Mais pourquoi c'était différent, elle n'en savait rien, peut-être qu'elle avait envie de s'amuser, comme une fille normale... être ordinaire était un luxe qu'elle se permettait en ce moment.
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Ven 29 Avr 2016, 16:38
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
Jijoujibakuniochiiru. être prit dans son propre piège, voilà ce que tu ressentais actuellement. En même temps, tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi même car tu avais trop parlé. Enfin, tu ne pouvais décemment pas laisser la demoiselle dans l'ignorance mais de là a trop en dire... Tu poussas un soupir en te demandant comment tu allais bien pouvoir t'en sortir même si, d'un coté, le naturel de Séréna était rafraîchissant pour toi, surtout lorsqu'elle fit le « V » de la victoire lorsque tu lui avais dis que tu étais plus maître d'arme qu'enseignant. Cela t'avais fais sourire et tu devais avouer que cela te faisais du bien. Pourtant, à présent, la demoiselle semblait vouloir t'inciter à chanter même si ce n'était pas clairement dit c'était ce que tu supposait en effet. Tu avais d'abord commencer par te « défiler » en te disant que ton auditoire allait sûrement s'endormir mais tu avais eu l'impression que Séréna avait prit cela comme une excuse alors que ce n'en était pas vraiment une. Puis, il y eut une sorte « d'échange de bons procédés ». Séréna te montrais comment moduler ton chant en fonction de tes émotions et toi tu lui apprendrais des mots dans ta langue. Soupirant, tu hochas finalement la tête en répondant :
« Wakarimashita. Faisons cela même si je ne garantis pas la qualité de ce que je chanterais. Cependant, je serais vraiment embêté si vous veniez à vous endormir... » Puis, concernant les mots et expressions tu répondis, en essayant de ne pas rire pour ne pas paraître irrespectueux envers la demoiselle : « Laissez moi vous expliquer : « arigato » signifie « merci ». C'est une expression de remerciement. Par la suite, et cela dépend du niveau de respect que vous souhaitez mettre, vous pouvez préférer de dire « arigato gozaimasu » qui veut dire « merci beaucoup » ou choisir une autre expression, beaucoup plus soutenue que les deux autres « domo arigato gozaimasu ». à l'avenir évitez d'essayer de détacher les mots même si, sans vouloir vous vexer, « à riz gâteau » me fais plus penser à un gâteau de riz plutôt qu'à un gâteau au chocolat »
C'était absurde mais en même temps c'était normal. La demoiselle ne connaissait aucun mot ni aucune expression de ta langue mais elle arrivait à produire ses propres déductions, ce qui était déjà un bon début. Tu ne savais pas pourquoi mais tu avais l'impression d'être revenu en arrière, lorsque Atsuo bénéficiait de ton apprentissage. Ce n'était pas simple pour le jeune loup au début mais à force de patience et de fermeté, mêlé à de la gentillesse, tu avais réussis à lui faire apprendre pas mal de choses. Peut être serait ce pareil avec Séréna ? Tu n'en savais rien mais tu étais désormais replongé dans ton « métier » d'enseignant et cela ne te déplaisais pas. Soudain, un bruit te fis légèrement sursauter : la jeune femme venait de se frapper la tête assez fort si bien que tu craignais qu'elle se soit assommée mais apparemment ce n'était pas le cas et tu eus un soupir de soulagement. Par la suite tu sentis sa main venir rapidement se poser sur la tienne mais tu étais tellement surpris que tu ne pensas pas tout de suite à te reculer. Elle s'excusait te disant qu'elle ne voulait pas faire du forcing mais que, pour elle, avoir apprit à maîtriser son don était la meilleure chose qui lui était arrivée. Finalement, tu acceptas en inclinant la tête :
« Hai, Séréna-san, j'accepte d'essayer de chanter pour vous mais je vous prierais d'être indulgente »
Fermant les yeux et prenant une grande inspiration pour commencer Cette mélodie
(C) MISS AMAZING
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Ven 29 Avr 2016, 17:21
La jeune femme était impatiente de l'entendre. Il lui parlait de sa future déception, elle fit la moue. Comme s'il s’attendait vraiment au pire. L'homme s'excusait même si elle allait s'endormir. Elle rit doucement. Vu qu'elle n'était pas affecté par son propre pouvoir, celui de l'adulte ne lui ferait peut-être rien. Puis il commençait à expliquer les mots qu'il avait utilisé, donc, 'était encore des remerciements. Elle rit, bien qu'un peu amère. La jeune fille ne sentait pas méritante de ces derniers. Mais que pouvait-elle y faire. Pas grand chose. Elle le comprenait un peu. Elle rit à dernière phrase qu'elle avait mal interprété. Quand son envie des mêlait à sa totale ignorance, on avait eu ce résultat. C'était donc ça être ordinaire. C'était à la fois rafraîchissant et effrayant. Puis après un moment il disait vouloir chanter. Elle applaudissait joyeusement. Son sourire ornait son visage. Il commençait à chanter, elle arrêtait de frapper dans ses mains pour juste l'écouter. Il chantait sûrement dans la langue natale. C'était beau. Il y avait quelques soucis de justesse, mais il avait les émotions. De la peine, beaucoup. Cet homme était triste. Elle s'endormait pas, mais elle essuyait quelques larmes. Elle savait pas de quoi il parlait, mais à la fin, elle se sentait comme toute la peine du monde était sortie de sa bouche.
« Vous voyez, pas endormie, mais j'ai pleuré comme une gamine. Belles émotions. Je peux comprendre qu'on aime votre voix. Un peu travaillé, vous ferez un bon chanteur. Mais d'après ce que j'ai pu sentir, ce n'est pas vraiment votre genre. La solitude vous pèse, mais vous vivez avec. Je n'ai pas compris un mots de ce que vous avez chanter, mais ça avait le mérité d'être joli. Les langues ont leur beauté, je peux comprendre qu'on ai envie d'apprendre la vôtre. »
Séréna le regardais, puis s'inclinait. Elle voulais faire ça dans les règles. Car même si la demoiselle pouvait paraître un peu dissipé, ce n'était pas vraiment le cas. Elle était attentive à tout ce qu'il avait dit ou non.
« Arigato Gozaimasou. »
Elle avait à peine appris ces mots que voilà, elle les utilisait. Certains dirait qu'elle le prononce un peu mal. Mais elle faisait un effort, vu qu'il en avait fait de même. Il avait eu peur qu'elle s'endorme, par contre son lié avait piqué un somme. Ce qui l'amusait. Si ça marchait différemment sur elle, c'était peut-être parce que c'était comme ça que marchait leurs pouvoirs. Si elle tenait ça de son père, lui tenait ça d'un changement brutal. Transformation. Cette idée lui filait les jetons. Elle ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter un peu. Pour cet drôle d'homme. Elle semblait à la fois si proche et si éloigné de ce personnage.
« Comment vous vous sentez à présent ? »
C'était une question purement rhétorique, afin de voir ce qu'il pouvait ressentir après s'être exprimer devant une inconnue. Une jeune fille bien maladroite qui ne connaissait pas grand chose de la vie et ça se voyait.
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Sam 30 Avr 2016, 11:15
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
Ikkiichyuu. Sentiments mélangés voilà ce que tu ressentais après avoir chanter la mélodie qui t'étais venu à l'esprit. Au départ, tu n'avais pas voulu le faire mais, finalement, poussé par Séréna, tu avais commencé quelques notes et tu ne t'étais plus arrêté avant la fin de la chanson, comme si quelque chose en toi voulait que tu continues. Ta voix tremblait quelques fois mais elle restait juste. Tu avais fermé les yeux, comme si cela te permettais de mieux t'exprimer. Malheureusement pour toi, tu ne pouvais pas « chanter avec le coeur » puisque celui-ci était mort depuis longtemps. Pourtant, tu arrivais à exprimer les sentiments que tu avais contenu depuis si longtemps. Arrivé à la fin de la mélodie, tu baissa la voix et ouvrit les yeux. Séréna ne s'était pas endormi mais tu pouvais voir des sillons de larmes couler sur ses joues. La demoiselle avait elle pleuré ? Tu t'en voulus aussitôt. Tu te rappelais du fait qu'il était incorrect de faire pleurer une femme sans bonne raison et c'est exactement ce que tu avais fais. Tu l'écoutas te dire que tu avais bien chanté même si ta voix méritait encore quelques rajustements au niveau de la justesse. D'après elle, tu pourrais devenir un bon chanteur mais elle avait deviné que ce n'était pas vraiment la voie que tu voulais suivre. Inclinant ton corps en avant, tu mis une petite minute à lui répondre :
« Arigato gozaimasu pour vos encouragements, Séréna-san demo... comme vous l'avez deviné, je ne pense pas faire carrière dans la musique ce registre est le seul que je connaisse. Vous ne vous êtes pas endormi mais je suis arrivé à vous faire pleurer et.. » Tu inclinas de nouveau le torse en avant, avant de reprendre : « L'on m'a appris qu'il est inconvenant de faire pleurer une jeune femme sans raison... honto ni... sumimasen... je ne veux pas continuer à vous imposer mes sentiments. Ce serait égoïste et cruel envers vous »
Tu restas un moment dans cette position inclinée, comme si tu attendais quelque chose, une parole de Séréna mais peut être était ce autre chose. À vrai dire tu n'en savais rien parce que la réaction de la demoiselle t'avais surpris : tu tu te serais volontiers attendu à ce qu'elle s'endorme, comme c'était le cas pour vos deux affiliés, mais pas à ce qu'elle pleure. Pourtant, elle te remerciais dans ta langue. D'accord, la prononciation laissait encore à désirer mais tu étais quand même ému même si tu ne comprenais pas pourquoi tu recevais de tels remerciements. Tu voulus répondre mais tu ne fis rien, comme si tu voulais prolonger ce moment sans montrer ton pessimiste habituel. Finalement, au bout de quelques minutes, tu te redressas en regardant la demoiselle pendant que celle-ci te demandais comme tu te sentais. Triste sûrement mais également soulagé quelque part, comme si le fait de chanter avait libéré quelque chose en toi et t'avais enlevé un poids sur la poitrine. Cela faisait il partit de la force de la demoiselle ? Tu n'en savais rien. Pourtant, tu lui répondis avec sincérité, dévoilant tes pensées :
« Eto... je pense comprendre ce besoin de chanter. Pour vous répondre, une partie de moi se sent soulagé même si une autre partie est toujours triste. Malheureusement, je ne pense pas faire disparaître cette tristesse. Elle restera toujours en moi et je devrais faire avec du moins... jusqu'à ce que mon corps n'arrive au bout de ses limites... »
C'était étrange de te voir te confier ainsi à une demoiselle que tu ne connaissais pas. Pourtant, c'était ainsi que tu fonctionnais et peut importe si Séréna te trahissais au final puisque tu te disais que tu n'avais plus rien à perdre
(C) MISS AMAZING
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Sam 30 Avr 2016, 11:50
Séréna était quelque peu nerveuse, parce que parler librement avec un inconnu, c'était aussi prendre le risque de voir ces mots étaler dans la presse. Elle n'avait rien contre les journalistes, mais elle aimerait être un peu tranquille. Malgré les larmes qui était venues, elle lui en voulait pas. La fée n'était vraiment rancunière, ce n'était pas maintenant qu'elle commencerait. Il ajoutait des trucs à son nom, celui qu'elle se donnait, celui qu'elle avait adopté. Elle n'avait pas honte de ses vrais noms, c'était juste l'artiste qui se cachait sous un masque. Il la remerciait puis s'excusait pour avoir fait ce qu'il avait fait. Elle secouait la tête. Elle pouvait que s'en prendre à elle-même. Elle lâcha un soupir en le voyant reculer, alors que ces sentiments avaient été sûrement longtemps emprisonnés dans son âme et lui faisait mal de leur griffes acérés. Il lui parlait de ce qu'il ressentait, avec douceur, elle écoutait ces mots. Elle avait à peine ouvert la porte trop longtemps fermé. Même s'il y avait en lui beaucoup de tristesse. Elle était sûre qu'il n'était pas que ça. Ce sentiment est souvent mélangé à d'autres. Comme toutes les autres. Il parlait de ses limites, la jeune femme souleva un sourcil avant de rappeler que la longévité vampirique n'égalait pas celle des mythologiques. Après tout certains dieux s'était épris de nymphes.
« Vous avez peur de la mort, c'est normal, moi-même, je la crains. Dites-vous que je garderai ces confidences pour moi seule. Mais votre tristesse m'as inspiré, ne m'en veuillez pas si cette dernière apparaît dans une de mes chansons. »
Elle rit doucement, puis se grattait le cou, se rendant compte de sa boulette. Elle venait de sous-entendre son travail. Elle savait qu'elle ne pouvait s'empêcher à penser à la musique, ça avait été toute sa vie après tout. Si l'heure était aux confidences, elle l'acceptait. Elle n'avait pas pu lui mentir, ce prof étrange de maîtrise d'arme qui parlait autant sa langue que le Sanctuarien. De quoi embrouiller tes sens. C'était d'ailleurs assez comique de le voir proche de l'anglais, c'était assez logique, même si à son humble avis, il était aussi trempé de grec ancien. La demoiselle sourit, la peine était une émotion commune aux être doté d'un bonne intelligence. Certains animaux en sont dotés.
« Maintenant que vous savez ce que ça fait de chanter, je pourrais être votre public, ou simplement utiliser les lieux comme celui-ci vous donner l'occasion de souffler. Seul le vent vous répondra. Eole s'amusera sûrement à déranger vos cheveux disciplinés. »
Elle rit doucement, sûrement que le dit dieu éternuerai à cause de ces mots, mais imaginer une divinité ainsi la fit rire. Ce n'était pas qu'elle se moquait, elle préférait Apollon, de toute manière. Quand bien même ce dernier n'en savait sûrement de ta naissance. Ça devait être un peu différent pour les déesse. Excluant d'office Héra. Elle caressait son lié, laissant la nature vivre sous ses oreilles, c'était beau. Cette mélodie, celle qu'elle voulait encore et toujours reproduire.
« L'essentiel, c'est vous accorder des moments de plaisir et mon apprentissage avec vous ne doit pas être contraignant, compris, Dites-moi quand vous en avez assez. »
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Sam 30 Avr 2016, 13:52
Séréna & Riku Myiujikaru sen'i
Koryo. étrangement cette jeune personne t'inspirais le respect. Enfin, en même temps, ce n'était pas difficile parce que tu étais quelqu'un qui ne jurait pratiquement que sur le respect d'autrui. Pourtant, Séréna semblait avoir quelque chose de plus. Peut être était ce parce qu'elle était une demoiselle que ce sentiment de respect était plus fort ? Quoi qu'il en soit, à mesure que tu parlais avec elle, tu sentais que tu te libérais d'un poids et tu te disais que cela rendrait peut être Atsuo fier de toi. Tu eus un sourire en ayant ce genre de pensées totalement hors sujet mais... rire te faisais du bien. Les larmes d'une demoiselle étaient quelque chose de difficile à supporter, pour toi. C'était d'ailleurs pour cela que tu t'étais de nouveau incliné : pour t'excuser du fait d'avoir été inconvenant avec elle, même si la demoiselle ne t'en voulais sûrement pas. Tu lui avais également parlé de 'tes limites. Effectivement, d'une une centaine d'années maintenant, tu ne serais sûrement plus de ce monde. La demoiselle semblait être persuadée de ta crainte par rapport à la mort. Tu voulus lui répondre par la négative mais tu ne le fis pas, sûrement parce que la réponse était plus compliquée que cela. Poussant un soupir, tu finis par lui répondre :
« J'aurais pu vous répondre que je n'ai aucune peur de la mort. Ayant déjà vécu quatre siècles, je pourrais l'attendre avec bonheur. Cependant... je crains que cela ne soit plus compliqué que cela mais je ne sais pas si j'ai encore le droit de penser comme un humain... »
Alors que tu commençais de nouveau a plonger dans tes pensées, tu entendis la jeune demoiselle dire qu'elle utiliserait sûrement les émotions présentes dans la mélodie que tu avais chanté pour une de ses chansons. Tu tiquas : ainsi donc, Séréna était chanteuse ? Tu comprenais mieux maintenant pourquoi elle t'avais tant incité à chanter. Tu eus un sourire légèrement désolé en lui répondant :
« Vos encouragements me vont droit au cœur Séréna-san demo... je ne sais pas si vous inspirer de la mélodie que j'ai chanté vous sera bénéfique... vous devriez plutôt chanter des mélodies plus vivantes » Puis, te rendant soudainement compte de ton erreur, tu la corrigeas aussitôt : « Sumimasen... je ne voulais pas me montrer aussi présomptueux avec mes conseils... après tout, si le chant est votre métier, vous savez sans doute, mieux que moi-même, les chansons qui vous seraient plus bénéfiques... »
Décidément, tu accumulais les bourdes et cela ne te ressemblais pas. Cette jeune personne t'impressionnais et tu te sentais gêné sans vraiment savoir pourquoi. L'avoir entendu te dire qu'elle s'inspirerait de toi pour une de ses chansons te rendait réellement ravi mais également embarrassé dans le sens où tu n'avais rien demandé. Cependant, tu fis comme si rien ne s'était passé, continuant à écouter Séréna dire qu'elle pourrait être ton public ou que tu pouvais encore utiliser ce genre d'endroit pour t'exprimer plus librement. Tu inclinas de nouveau rapidement la tête en signe de remerciement, avant de la relever. Tu aurais pu rougir d'embarras mais, heureusement, ta nature de vampire faisait que ton visage restait neutre, sans aucune rougeur marquant tes émotions. Elle vint également à parler d'Eole, le Dieu du Vent qui pourrait jouer dans tes cheveux à son bon caprice. Tu eus un sourire en sentant soudainement, comme par hasard, une bourrasque de vent qui balaya tes cheveux, dégageant ainsi ton front. Un peu surpris, tu répondis :
« Il semblerait que Eole-sama vous ai entendu Séréna-san. Heureusement, dans mon malheur j'ai la chance de ne pas avoir les cheveux longs » Ris tu en posant une main sur tes cheveux essayant, en vain, de les lisser. Puis tu repris, sur un ton légèrement embarrassé : « Je serais honoré que vous fassiez parti de mon public demo... étant chanteuse vous même, j'imagine que vous avez des journées chargées ? »
Effectivement, la présence de cette jeune femme était particulièrement rafraîchissante. Elle te faisais d'ailleurs penser à Atsuo dans une certaine mesure même si, évidemment, il s'agissait de deux personnes différentes. Séréna caressa ensuite son affilié tandis que la tienne était toujours allongée sur le sol. Elle ne dormait pas vraiment, ayant toujours un œil ouvert aux aguets. Pourtant, elle restait calme, comme si elle avait accordé sa confiance à la demoiselle qui te disais que le principal était de prendre du plaisir dans l'apprentissage. Aussitôt, une lueur de fierté brûla dans tes yeux rouges tandis que tu lui répondais :
« Que ce soit dans l'apprentissage de la langue, des coutumes de mon pays natal, comme dans celui du maniement du katana, tant que je serais aussi passionné pour les apprendre et les partager je le ferais. Je ne pense pas que j'en aurais assez un jour »
Terminas tu avec de la fierté dans la voix.
(C) MISS AMAZING
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Sam 30 Avr 2016, 15:50
La jeune femme était toujours surprise de son effet sur les gens. Elle aimait particulièrement le voir se détendre à son tour. Comme si rien d'autre n'existait. Ce qui était en partie vrai. Pourtant elle n'avait que cette rencontre par le pur concours de circonstance. Elle écoutait ce que cet homme disait. Il n'avait pas peur de sa fin, il l'attendait comme une vielle amie. Ne serais-ce pas finalement ça la sagesse. Mais avoir peur de mourir était commun aux races avec moins de longévité. Le poids de cette longévité trop grande solitaire.
Quand bien même elle avait voulu bien faire. Elle se retrouvait avec des refus. Elle se dit qu'après tout, c'était son choix. Il parlait de mélodies plus vivantes, il se mit à rire. Ces mots lui rapellait sa sœur qui était décédée. Ce qu'elle pouvait lui manquer. Elle entendait ses excuses, elle fronçait un peu les sourcils, bien qu'elle le faisait autant que lui, elle était surprise de l'entendre de la bouche d'un autre avec tant d'insistance. Il disait qu'au final c'était elle qui savait. Elle sourit simplement avant d'esquisser une tape amicale, avant de se dire que ce genre de geste était bien ridicule. Elle s'arrêta de rire quand il relevait ses mots sur les dieux grecs. Plus particulièrement celui du vent. Celui qu'on oubliait. Il se disait être chanceux d'avoir les cheveux courts. Alors qu'elle aimait avoir longs.
Ce qui la surprenait c'était son savoir sur ces journées digne d'être dirigés par un démon. Elle roulait des yeux. Elle s'accordait des moments pour elle toute seule, elle pouvait se débrouiller. C'était son emploi du temps, ne pas s'épuiser et se ménager, c'était la clé de son petit succès sur l'île.
Son discours sur l'apprentissage semblait le faire réagir, on voyait le prof qui sortait. Il y avait trois types d'enseignants, ceux qui adore ça, ceux qui s'en foutent et ceux qui sont sadiques, juste pour le plaisir. Il semblait être du premier cas. Il parlait de lui positivement, ce qui la rassurait. Au moins tout n'était pas noir dans son monde.
« Je n'ai pas besoin de la maîtrise d'une arme autre que celle que j'ai. Déjà que je n'aime pas me battre. Je préfère la solution pacifique, mais je sais que parfois, on n'a pas le choix. Quand au coutumes, ça serait un plaisir d'apprendre, je ne vous garanti pas d'être la meilleure élève du monde. Mais avec moi, vous n'avez pas besoin d'être un autre. Pas de masque, vous êtes, triste, bah vous avez le droit. Ne vous en faites pas pour les musiques plus vivantes, j'en ai dans mon répertoire, en mémoire de ma jumelle.Contente de voir sourire, c'est joli sur votre visage. »
Elle souriait, elle préférait être positive. Même si sa fin l'avait déchirer, maintenant elle était en paix avec d'autres âme dans le royaume de Hadès. Même si les enfers étaient rarement une promenade de santé. Elle n'allait rien dire de plus pour le moment. Juste profiter d'être ordinaire, malgré son métier découvert.
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Dim 01 Mai 2016, 16:01
Séréna & Riku Myiujikaru sen'i
Buusuto Cette demoiselle était véritablement synonyme de regain pour dans ta journée. D'ailleurs, elle avait réussis à te faire faire une chose que tu refusais toujours : te faire chanter. Avec elle tu avais eu l'impression de renaître de nouveau, un peu comme si elle était la petite sœur que tu n'avais jamais eu. Une personne avec laquelle tu pouvais totalement t'exprimer sans être jugé. Tu craignais toujours la ville et le monde qu'il y avait. Tu n'étais pourtant pas agoraphobe car le problème venait de toi. En effet, tu te sentais toujours incapable d'avoir un comportement normal envers les autres sans risquer de perdre tes moyens. Tu maudissais ta nature de vampire et tu la maudirais sûrement pendant le restant de tes jours mais au moins appréciais tu sincèrement ce genre de rencontre. IL y avait Atsuo évidemment mais la différence qu'il y avait résidait dans la nature du jeune homme. Un loup garou et un vampire ne devaient pas s'entendre et pourtant... Atsuo était le premier « contact » que tu avais eu avec le « monde extérieur ». Maintenant que tu avais rencontré Séréna s'était comme si un vent de jeunesse avait soufflé sur ta vie morose. De plus, elle semblait réellement être intéressée par la culture de ton pays natal et, comme tu lui avais déjà dis précédemment, tu lui apprendrais tout ce qu'elle désirait savoir avec plaisir. Tu n'avais jamais eu de petite sœur et une partie de toi était curieuse de connaître ce sentiment de responsabilité que tu pourrais avoir même si, d'après ce que Séréna te disais, la jeune demoiselle savait comment se défendre. Tu étais légèrement déçu mais également ravi qu'elle partage ta vision du pacifisme. Souriant donc plus sincèrement, tu pris la parole :
« Nani demo arimasen Séréna-san et, pour être honnête avec vous, je préfère enseigner le maniement d'arbre dans le but de défendre et non d'attaquer. Voyez l'arme que j'ai apporté avec moi » Tu portas alors ta main à ta ceinture et détachas ton katana, soigneusement protégé dans son fourreau finement travaillé : « J'ai appris à le maîtriser par force d'entraînement mais je ne l'ai jamais utilisé en combat réel. Pour moi, il s'agit seulement d'un instrument de protection. J'ai toujours refusé qu'il soit trempé du sang d'autrui, surtout s'il s'agit d'un combat inutile. D'ailleurs... » Tu poussas un soupir, ferma un instant les yeux en pleine réflexion avant de les rouvrir et de reprendre la parole, en regardant Séréna : « Je me demande si les combats et les batailles ont réellement une utilité ? »
En fait tu te posais plus la question à toi-même mais si Séréna avait une réponse, nul doute que tu écouterais ce que la demoiselle avait à te dire. Une nouvelle fois, comme si cela devenait une habitude, tu restas plongé dans tes pensées en regardant ton arme. À tes cotés, Hiruma avait finit par se mettre debout. La panthère commençait sûrement à s'ennuyer, pas vraiment habituée à rester sans rien faire. Lorsqu'elle vit ton katana, elle se mit aussitôt sur ses gardes mais d'une façon joyeuse, étant habituée à ce que ce geste signifie un entraînement. Tu eus un sourire puis, sur un coup de tête, comme si tu venais juste de te décider, tu te retournas de nouveau vers Séréna en lui demandant :
« Que diriez vous d'assister à un entraînement ? Rassurez vous, je ne sortirais pas la lame de son fourreau et je ne toucherais pas Hiruma. De toute manière, elle est habituée. Elle a finit par prendre ces instants comme un jeu entre nous. Sore wa anata o ki ni shinai nodesu ka ? » (Cela ne vous dérange pas?)
Peut être avec cela accepterais tu de jouer un nouveau rôle. Après le maître d'arme et le professeur, peut être pourrais tu être un grand frère ?
(C) MISS AMAZING
Invité Invité
Re: Fibre musicale | Dim 01 Mai 2016, 16:48
Séréna était un peu confuse, même si cet homme était le genre solitaire et refermé, il s'ouvrait. Étais-ce à cause d'elle ? Dans ce cas, c'était assez positif en fin de compte. Elle préférait qu'il n'ai pas à être un autre juste pour lui plaire. Il en fallait bien plus que ça. Il préférait de loin le maniement des armes, elle qui n'aimait pas, elle se retrouvait dans une impasse. La jeune fée lâcha un soupir, c'est qu'il était prêt à en découdre. Malheureusement pour elle. Elle grattait son cou, comment faire pour lui dire que violence menait à rien. Elle pouvait chanter. Mais qu'est-ce que ça lui apporterai, à part une déception dure et crue. Un vide immense faisait place dans son âme, ça lui faisait mal. Elle qui avait voulu le meilleur. La demoiselle se retrouvait avec un homme un peu têtu qui disait que le combat au final n'avait aucune espèce d'utilité. Elle était à la fois d'accord et même temps, pas tout à fait. En plus de ça, il voulait s'entraîner avec elle. Elle roulait des yeux. Il n'y avait donc aucune échappatoire à cette confrontation. Pourquoi toujours se battre, pour prouver quoi ? Fierté mal placée. Celle de l'homme à son adversaire. Elle était triste qu'il pensent comme les autres du village.
« Pourquoi se battre, franchement, je refuse, si c'est ça le prix de votre enseignement, je préfère aller voir d'autres personnes. J'ai eu assez de combats comme ça. Les sans-coeurs sont les seules créatures que je combattrait de mon arme, ne vous déplaise. Je vous déconseille fortement de tenter de m'attaquer par derrière, car même si je serait blessé, je serai plus rapide que vous. »
Dans la même idée, elle se levait, complètement vexée qu'on la prenne pour un mannequin d'entraînement. Elle n'était pas que ça. Qu'une guerrière, mais personne au final pouvait comprendre ses idées. Elle savait se défendre, mais attaquer ne faisait jamais partie de ses priorités. Elle mettait un élastique dans ses cheveux rouge et fit un chignon rapidement. Elle adressait un dernier regard à cet homme. Elle en avait de s'adapter à l'autre. Elle voulait pas se battre, et la gentille avait à ce jour mis des limites à ce trait de sa personnalité, qui était pourtant bien fort avant cela. Il était sûrement encore en elle. La chanteuse après tout resterai une femme de paix. Que la musique est sa vie entière. Elle lâchait un soupir.
« Je trouve ça dommage, je vous apprécies, mais l'esprit du combat réveille l’œil du tigre en toi. Sans faire de mauvais jeu de mots. Je sais d'avance de par ton expérience que le combat sera serré, car j'ai ma vitesse contre toutes tes parades. Sans vouloir me vanter. À une prochaine, en espérant apaisé autre chose qui torture ton cœur. »
Elle marchait, tenant son affilié de sa main, pour ne pas qu'il tombe stupidement. Elle avait des choses à faire, un emploi du temps à chargé à remettre en route.