La forêt, depuis son départ de son village, elle n'y avait pas remis les pieds. Elle ne pouvait s'empêcher d'être très nerveuse, au point, qu'elle se mordait les lèvres. Ce qui allait faire sûrement râler les maquillages qui s'occupait d'elle avant chaque concert. Elle avait opté pour les yeux bleus, gardant sa chevelure rouge vif. Elle laissait assez rarement cette couleur, puis quand elle serait seule, elle laisserait ses yeux verts revenir. Elle était dans un endroit peu peuplé, autant profiter de cette absence de personne pour se laisser à chanter doucement. Elle murmurait des paroles en Sanctuarien, après tout être née ici lui donnait l'avantage de parler naturellement cette langue, celle que tout le monde parlait par défaut dans ces lieux. Même si l'artise vocale qu'elle est, pensait qu'elle pouvait s'ouvrir à d'autres langues et d'autres styles. Toujours penser plus loin, tel était les mots de son manageur. Elle sourit en voyant les petites créatures partir alors qu'elle marchait tranquillement, elle ne voulait pas leur leur faire peur. Mais Enrico n'était pas pour les rassuré. Le petit caïman bleu vif était perché sur son épaule droite. Il avait trop la flemme pour marcher. Ce qui fit rire la demoiselle quand elle le sentait gigoter. Sa peau fraîche détonnait avec la douceur du temps actuel. Il ne faisait pas chaud comme en été, mais c'était agréable. Surtout après un hiver comme celui qu'elle avait passé.
Elle passait dans cette clairière, celle qui avait vu sa jumelle mourir sous ses yeux, mais aussi la disparation de son meilleur ami. Elle sentit son cœur se serrer. Son chant s'amplifiait doucement. Pour calmer la blessure qui s'était ouverte dans son a^me. C'était pour se rassurer qu'elle faisait ce genre de choses. Pour tirer un trait sur ses vieux souvenirs qu'à présent elle vivait en ville. Mais la nature lui manquait, ce qui expliquait sa présence en ces lieux en ce moment. Elle écartait une branche et s'installa sur un tronc. Elle caressait brièvement l'arbre mort qui était couché sur le sol. Il n'allait pas s’effondrer sur son petit poids, et ce malgré son armure. Elle n'était pas surprises d'entendre des pas. Elle se demandait quel genre de chose pouvait arriver. Elle sifflait, une mélodie qui semblait venir d'ailleurs, sûrement de terre. Son cousin en écoutait souvent à l'appartement. Elle pouvait à la fois ressentir la joie et la tristesse de cet étrange morceau. Elle se levait, sentant son estomac lui réclamer bientôt quelque chose. Elle grimpait avec habilité dans l'arbre et cueillait le fruit. C'était sans compter sur la branche qui craquait dangereusement sous son poids. Elle n'eut pas le temps de partir de cette dernière, malgré sa vitesse féerique. Elle tombait, non pas sur le sol. Elle se massait le derrière. Cela ne faisait pas du bien. Elle grimaçait, en voyant une silhouette qui avait l'air humaine se découper dans la verdure.
« Mah qué que c'est bourdel ? -Je ne sais pas Enrico... -En plus tou est tombé comme cretigna. Tout ça pour manger sour place. »
Séréna souleva un sourcil et empoignait sa lance, prêt à se battre contre l'inconnu.
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Re: Fibre musicale | Mer 27 Avr 2016, 18:24
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
C'était un jour agréable. Le soleil brillait et tu pouvais entendre les oiseaux chanter à ta fenêtre. Malheureusement, ce n'était pas vraiment un temps pour toi alors, tu restais, du moins pour le moment, à l'abri sous un arbre à fermer les yeux et écouter le chant des oiseaux en poussant un soupir. Comme souvent ces temps ci, tu étais plongé dans tes pensées. Tu repensais à Atsuo et, inconsciemment, tu te demandais ce que le Loup faisait en ce moment. Connaissant ton élève, tu étais sûr qu'il allait bien et qu'il faisait sûrement les quatre cents coups quelque part. Tu eus un petit rire : oui, c'était décidément son genre d'agir comme ça. Hiruma était calmement allongée au soleil, profitant de la chaleur sans aucun problème alors que, pour toi, cette sensation n'était pas vraiment agréable mais tu faisais avec. Cependant, cet instant de tranquillité ne dura pas. En effet, la panthère ne tarda pas à se redresser, semblant avoir entendu quelque chose :
« Hiruma-chan ? Que se passe t il ? Qu'as tu entendu ? »
Comme si l'animal pouvait te répondre...tu n'eus pas le temps de réagir que déjà ton affiliée avait filé te laissant seul. Inquiet, tu te redressa vivement en soupirant et partit à sa poursuite. Malheureusement, bien que ton agilité pouvait égaler celle du félin, ce n'était pas le cas pour ta vitesse. Tu te demandais bien ce que Hiruma avait entendu parce que tu ne voyais rien qui pouvait attirer l'attention de la panthère, du moins pour le moment. Soudain, ton regard se posa sur un arbre et tu relevas la tête pour voir un chaton coincé dans les branches et qui miaulait à tout rompre. Le pauvre animal semblait terrorisé. Attendrit, tu regardas tout autour de toi pour ne trouver aucune trace d'Hiruma. Apparemment, ce n'étaient pas ces miaulements de détresse qui avaient attiré son attention. Tu eus un sourire en relevant la tête et en t'adressant au malheureux :
« Daijobu neko-chan J'arrive. Tu ne crains rien désormais. Reste tranquille, d'accord ? »
Mais l'animal poussa un nouveau miaulement terrorisé bien qu'il ne puisse plus bouger, s'accrochant comme il le pouvait à la branche sur laquelle il était coincé. Vérifiant que personne ne pouvait te voir, tu grimpas sur l'arbre avec agilité pour le rejoindre. Désormais commença donc un autre travail : celui d'être rassurant pour ne pas faire plus paniquer le chaton. Cela prit du temps mais à force de patience tu arrivas a avoir la confiance de l'animal qui accepta de venir dans tes bras. Tu restas un instant accroché à ta branche plongé dans tes pensées en te disant que, sur certains points, les animaux étaient plus intelligents que les humains dans le sens où ils ne semblaient avoir aucun à priori. Une fois l'animal fermement tenu dans tes bras, tu le collas contre ta poitrine et fit un bond pour atterrir sur le sol, accroupi. Tu déposas, par la suite, le chaton sur le sol et celui ci, sans doute par remerciement, vint ronronner un instant contre tes jambes avant de s'enfuir pour retrouver les siens. Tu eus un sourire :
« Satte. Maintenant, Hiruma-chan où es tu ? »
Non pas que tu t'inquiétais vraiment pour la panthère mais tu étais quand même intrigué par ce qu'elle avait dû entendre pour partir de cette façon là. Reprenant donc ta « quête », tu finis par trouver ton affiliée en arrêt regardant une clairière avec attention : apparemment elle avait découvert quelque chose. Regardant plus en détail, tu pus apercevoir la silhouette d'une jeune fille qui semblait grimper dans un arbre. N'ayant pas une vision très développée malgré ta nature de vampire, tu voulus avancer mais tu marchas malencontreusement sur une branche qui craqua sous ton poids. Aussitôt, Hiruma fut sur ses gardes et gronda. Étant persuadé d'avoir été repéré, tu te mis lentement à découvert alors que la panthère grondait toujours, même si tu voulus la réprimander :
« Yamette Hiruma-chan ! Onegai »
N'osant pas trop t'approcher, tu inclinas cependant ton corps en avant, dans un salut traditionnel, prenant la parole pour t'excuser même si une de tes mains s'était posée à ta ceinture où ton katana était accroché :
« Sumimasen ojou-san, je ne voulais pas vous faire peur. Rassurez vous, je ne cherche pas à me battre »
Tentas tu de la rassurer, le corps toujours incliné en avant.
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Re: Fibre musicale | Mer 27 Avr 2016, 19:51
La jeune fée se frottait le derrière douloureux quand elle entendit pas très loin d'elle une voix. Celle d'un homme. Il empruntait à langage terrien, quelques mots. Ce qui la faisait se poser un tas de questions. Que ces mots pouvaient signifier. En tout cas, chez lui, ça semblait aussi naturel que l'accent de son lié. Un drôle d'homme qu'elle avait près d'elle. Séréna serrait sa lance. Prudente. Elle se mit droite, ses cheveux rouge se soulevant un peu grâce au vent. Ses yeux verts revenus comme par magie. Comme si sa position d'attaque rendait ses costumes physiques inutiles.
Mais ce qu'il fit la rendait perplexe. Il s'inclinait, pour une raison inconnue. Elle se pinçait le bras pour voir qu'elle ne rêvait pas. Elle sourit. Elle n'était donc pas dans un songe. Elle soupirait de soulagement. Elle ne s'attendait pas à être en présence de quelqu'un. Elle ne comprenait pas kle début de ses mots. Ojou-san, ça se mangeait, c'était un animal ? C'était une formule de politesse dans une langue étrangères. Elle grattait le menton, songeuse. Sumimasen, c'était un truc en rapport avec les sumos ? Mais au moins la fin était compréhensible, il ne cherchait pas à se battre. Elle desserrait son poing qui tenait son arme.
« Euh... Merci, je ne cherchais pas le conflit non plus. Mais je n'ai pas compris le début de votre phrase. Vous parlez un dialecte terrien que je ne connais pas. Vous pouvez vous relevez, vous savez, vous finirez par avoir mal, monsieur. Je me présente Laura Alvina Gahumel, mais on me nomme Séréna, je préfère ainsi. »
Elle s'inclinait à son tour se demandant ce que ce geste pouvait signifier. Elle avait été élevé comme une guerrière, pas comme une demoiselle polie. Enfin, elle connaissait l'étiquette de l'île, pas la terrienne. La révérence, c'était quelque chose qu'elle savait faire. Mais s'incliner comme ça lui donnait l'impression d'être humble. Et elle avait fait tombé Enrico. Le petit reptile se mettait à danser en se plaignant en espagnol sûrement qu'il avait mal. Elle roulait des yeux. Elle avait l'habitude de sa façon de râler de son lié.
« Pardon pour lui, il tiens rarement en place. Je ne conseille pas à votre lié d'en faire son repas, il doit être indigeste. -Hey ! »
Séréna rit doucement, c'est dans ce genre de moment qu'elle pouvait se lâcher un peu. Elle se relevait, car ça faisait effectivement mal au dos. Ses pauvres lombaires en subissait déjà bien assez comme ça. Elle sourit face à cet homme. Elle n'avait aucune capacité pour détecter les autres races, donc, c'est naturellement qu'elle faisait confiance aux gens.
« Je suis tombée, tout à l'heure, j'espère n'avoir rien interrompu. »
Elle pouvait entendre le chant de la nature, le vent, les oiseau et les autres animaux. Le son de la vie qui parfois lui manquait dans son habitation actuelle. Elle se laissait emportée par la mélodie et la rejoins doucement en sifflant parfaitement. C'était pratique d'être la fille des dieux des arts dans ce genre de cas.
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Re: Fibre musicale | Mer 27 Avr 2016, 20:58
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
Tu étais rassuré, elle ne t'en voulais pas. Un léger sourire s'afficha sur ton visage lorsqu'elle te révéla ne pas avoir comprit le début de ta phrase. En même temps, tu t'exprimais en japonais qui était ta langue natale... pourtant tu faisais des efforts pour parler de manière à être compris d'un plus grand nombre mais... chassez le naturel il revient au galop... Tu pouvais deviner la perplexité de son expression même si tu ne pouvais pas savoir ce que cette jeune demoiselle pensait. Lentement, tu te redressas. Peut être t'étais tu montré trop poli ? Sûrement mais, cela encore était dû à une éducation basée sur le respect d'autrui et tu te faisais, encore et toujours, un devoir d'honorer les traditions de ton pays. Tu la vis desserrer son poing de sur son arme et tu fis la même chose, laissant légèrement ton katana de coté pour lui répondre :
« Pardonnez ces problèmes d'incompréhension. En vérité, je m'exprime dans la langue de mon pays natal. Je me nomme Riku Loreas Balikana mais vous pouvez m'appeler Riku. Je viens d'un monde appelé la Terre et d'un pays appelé Japon. À l'avenir j'essayerais de parler dans une langue plus compréhensible, Sérana-san... oh pardon... mademoiselle Séréna »
Cela t'avais échappé. Effectivement, malgré tes efforts, des mots de japonais arrivaient encore et toujours à se glisser dans ton discours, ce qui pouvait rendre la discussion. Puis, ton regard fut attiré par l'étrange animal au coté de la jeune fille. On aurait dit un espèce de crocodile miniature bleu qui dansait sur le sol en s'exprimant d'une drôle de façon. D'après Séréna, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter et elle conseillait même à Hiruma de ne pas en faire son repas, assurant qu'il ne serait sûrement pas digeste pour la panthère, ce à quoi le curieux animal répondit vous faisant sursauter toi et Hiruma qui poussa un grognement de surprise en montrant instinctivement les crocs. Tu la réprimanda aussitôt, gentiment mais fermement :
« Yamette Hiruma-chan. Calme toi » Puis t'adressant, par la suite, à Séréna : « Pardonnez cette réaction, sommes toute excessive d'Hiruma demo... elle n'a pas l'habitude d'entendre des animaux parler »
La panthère se calma légèrement même si elle ne pouvait pas détacher son regard du petit crocodile parlant. La jeune fille se redressa ensuite, t'ayant apparemment imité dans ton salut, ce qui tu fis sourire. Effectivement, pour ceux qui n'étaient pas habitués, rester dans cette position pouvait être douloureux pour le corps mais toi, tu y avais été habitué depuis ta tendre enfance. Un instant de silence se mit ensuite à régner entre vous deux et tu profitas de ce moment de calme pour laisser le vent jouer dans tes cheveux et respirer calmement, écoutant également Séréna te dire qu'elle était tombée tout à l'heure et qu'elle espérait ne rien avoir interrompu. Tu lui offris un sourire avant de lui répondre, poliment :
« Daijobu, ne vous en faites pas pour moi je ne faisais rien d'important. Pour vous en revanche, j'espère que votre chute ne vous a pas blessée ? »
Et voilà que tu t'inquiétait pour la santé d'une jeune demoiselle inconnue. Il y avait des instants, comme ceux ci, ou tu arrivais à te surprendre.
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Re: Fibre musicale | Mer 27 Avr 2016, 22:03
Séréna passait un moment à se demander ce qui se passait, entre l'homme qui s'excusait encore, ses soucis pour tenter de déchiffrer ces expression. La jeune fée avait à présent un nom à mettre sur cet homme Ricou. Bien qu'elle se doutait que ça s'écrivait pas comme elle l'entendait. Dans sa sa tête, c'était comme ça qu'elle l’interprétait. Il disait venir du Japon, c'était donc ça. La chanteuse sourit, c'était un joli pays d'après ce qu'elle avait entendu, bien qu'un peu loufoque. Il disait qu'il ferait un effort pour lui parler le plus normalement possible. Elle souriait à cette simple nouvelle. Il ne le faisait pas vraiment exprès. C'était juste une mauvaise habitude qu'il avait. Il parlait japonais par automatisme. Le fait que le gros félin fixait Enrico le fit grimper sur le dos de sa lié.
« Ouh Caliente, la bestiolleuh. »
Elle rassurait son caïman en grattant ses écailles bleues. Il sourit, bien content d'être à l'abri pour le moment. Le voilà qu'il s'excusait pour son lié. Elle pouvait comprendre l'agacement à propos d'elle quand elle agissait de la même façon. Ça devenait embarrassant. Elle sourit. Elle lui pardonnait, parce qu'elle le comprenait. Dans un certain sens, il étaient pareils. Tous les deux. Le gros animal finit par se calmer. Elle tenait toujours son arme, bien qu'elle n'aimait pas la violence. Elle savait que les animaux ne pouvait pas être arrêté par des mots une fois lancé. Quand bien même, il y avait ses chansons. Comme celle qu'elle sifflait en ce moment, en l'écoutant. La demoiselle s'approcha de l'homme et tapotait amicalement son épaule.
« Je vais bien, j'ai fait des chutes pires que ça. J'ai l'habileté de ma race, je suis une fée après tout. Cela aide dans ce genre de cas. Juste un mal au derrière, pas de quoi s'alarmer pour si peu. -Tout ça pour oune frrruité. -J'avais un creux. »
Le petit caïman s'accrochait à elle, il regardait d'un œil méfiant le prédateur. Il montrait ses dents. Qui pour la taille de l'affilié était assez impressionnante. La jeune femme se débarrassa de la poussière sur sa tenue. Un geste bien inutile quand on savait leur position actuelle n'aidait pas à une certaine propreté.
« Vous êtes bien gentil de vous inquiéter pour moi, vous êtes un homme bon. Bien que vos mots sont étranges, je m'y habituera. Je vous dérange si je chante un peu. Histoire de calmer un peu plus votre félidé ? »
Séréna disait ça d'une voix douce, celle qu'elle employait avec les personne qui le méritait, loin de son ton parfois désinvolte qu'elle pouvait adopté. C'était un signe de respect envers cet adulte qui semblait être là par pur hasard et que sa panthère n'était pas de bonne humeur. La demoiselle s'installa assise sur le sol, montrant sa confiance, bien que sa main n'était jamais loin de sa lance.
« Venez vous reposer avec moi un peu, vous semblez être un homme fort préoccupé, instinct féminin. On va dire que ça qui m'as soufflé cette idée. »
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Re: Fibre musicale | Jeu 28 Avr 2016, 15:08
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
Kimyou. La situation présente était étrange mais également drôle dans un sens. Effectivement, tu n'aurais jamais pensé te retrouver en présence d'une telle jeune fille possédant un affilié tout aussi original. Enfin ce n'était pas une si mauvaise chose car ça mettait un peu de piquant dans la vie. Le petit crocodile bleu parlant ne semblait pas tenir Hiruma en grande estime, ce qui était normal mais tu ne t'inquiétais pas pour autant : effectivement, même si elle était un prédateur, la panthère avait au moins l'avantage de connaître ses limites et il fallait dire que, pour le moment du moins, c'était la curiosité qui l'emportait sur l'éventuel désir d'en faire son repas. Tu l'avais observé monter sur l'épaule de la jeune femme pour se protéger alors que Hiruma penchait la tête sur le coté comme si l'animal voulait essayer de comprendre. Tu voulus prendre la parole mais tu te retins, sentant soudain un léger contact sur ton épaule et, même si la demoiselle ne cherchait pas à t'effrayer, tu fus quand même étonné. Non pas que tu aies forcément peur des gens, au contraire. En effet, tu avais plutôt peur de tes propres réactions. Enfin, cela ne t'empêchais pas de l'écouter parler d'elle en disant qu'elle avait l'habilité des gens de sa race. Apparemment, la jeune demoiselle était une fée. Tu eus un petit rire lorsque son affilié s'en mêla en disant qu'elle était tombée simplement parce qu'elle voulait attraper un fruit. Étrangement, cette complicité donna un air attendri à ton visage alors que tu prenais finalement la parole :
« Je vois. Je suis rassuré de savoir que vous n'avez rien. Effectivement, avoir une telle habilité peut vous aider en bien des circonstances. Malheureusement... en ce qui me concerne... je ne peux pas être aussi fier de ce que je suis... enfin plutôt de ce que je suis devenu... » Tu eus un petit moment de déprime avant de t'adresser au caïman d'une voix triste et envieuse : « Il est tout à fait naturel pour les êtres vivants de vouloir se nourrir, quitte à se blesser »
Tu étais envieux tout simplement parce que tu ne pouvais plus apprécier ne serait ce que la douceur d'un fruit. Étant devenu vampire, tu pouvais te nourrir normalement mais tu trouverais toute nourriture fade car ton organisme ne supportait que le sang. Tu continuais d'observer la demoiselle qui époussetait ses vêtements alors que son affilié montrait les dents. En réponse à cela, Hiruma fit de même mais n'attaqua pas, encore bien trop curieuse pour penser à chasser. Tu l'écoutais te dire que tu étais un homme gentil. Tu eus un sourire de politesse sans vraiment répondre car tu ne te considérais pas comme quelqu'un de gentil mais tu ne voulais pas lui faire de la peine. Elle te demanda ensuite si cela te dérangeait qu'elle chante pour apaiser Hiruma. Tu secouas la tête en répondant :
« Vous entendre chanter ne me dérange pas bien au contraire, mademoiselle Sérana. Quand à ma manière de m'exprimer, je pourrais vous apprendre quelques mots et expressions si cela vous dit » Tu te tus un instant, regarda Hiruma. La panthère répondit à ton regard en te regardant également puis t'adressas ensuite à Séréna : « Je ne pense pas que Hiruma-chan soit contre l'envie de vous entendre chanter. C'est une femelle très curieuse et un peu jalouse également » Tu entendis un grognement puis une légère douleur au niveau de la jambe car Hiruma t'avais « mordu » : « Yamette Hiruma-chan... je dis juste la vérité... ce n'est pas la peine de réagir comme ça... »
L'animal retira alors ses crocs de sa jambes bien que cela ne ressemble plus à des mordillements plutôt qu'à une réelle morsure. Quoi qu'il en soit, maintenant que la jeune demoiselle t'avais intrigué, tu avais hâte de l'entendre chanter. Pourtant, avant cela, elle s'assit sur le sol, sa lance non loin d'elle. Tu eus un petit sourire en te disant qu'elle adoptait la bonne attitude. En effet, dans l'histoire, c'était toi qui étais le moins honnête avec elle : elle t'avais révélé sa nature de fée alors que tu étais resté excessivement vague sur ta propre nature de vampire, qui pouvait être potentiellement dangereux voire fatale pour elle même si tu veillais à ce que rien ne lui arrive. Lentement donc, pour se mettre à sa hauteur et lui prouver que tu ne lui voulais aucun mal, tu t'assis également sur le sol, à bonne distance d'elle néanmoins, tandis que Hiruma s'asseyait également, le regard fixé sur Séréna à présent : apparemment, elle s'était lassée de fixer le petit crocodile sur son épaule. Un homme préoccupé ? Tu eus un mouvement surprit en la regardant puis en répondant :
« Shinpai otoko ? Vous trouvez que j'ai l'air d'un homme préoccupé ? Et bien... vous n'avez pas forcément tord je vous l'avoue Séréna-san... »
Tu eus un soupir en te mettant sur les genoux et regardant le ciel. Ce n'était pas vraiment un sujet sur lequel tu voulais insister mais si la demoiselle voulait en savoir plus, peut être accepterais tu de te dévoiler
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Re: Fibre musicale | Jeu 28 Avr 2016, 15:51
La demoiselle pouvait sentir certaines choses, par son expérience. Elle n'était pas empathe comme les mages. Mais parfois elle se le demandait. Comme si ce n'était pas un endormi. Comme ceux que les gens découvrais en venant sur l'île. Séréna voyait bien son soulagement, il s'était vraiment alarmé de sa situation. Elle se grattait le cou nerveusement. Elle était surprise de l'entendre se dénigrer. Même s'il n'avait pas choisi ce qu'il était devenu. Donc, il y avait trois choix possible dans la tête de la jeune femme, ange, démon et vampire. On pouvait avoir honte de deux derniers, assez peu du premier. Les anges étaient biens vus. Même s'il y a de beaux enfoiré dans cette race. Elle entendit la réponse de l'homme. Elle commençait à chanter doucement d'une voix douce, pour calmer le félin, mais aussi Enrico, qui avait sûrement fermé ses yeux rouges. Elle savait que les expressions de cet homme pourrait rentrer dans son vocabulaire, comme n'est que sortit qu'à de rares occasion, c'était mieux que rien. L'animal était jalouse, sûrement de la demoiselle. Il n'y avait pas de quoi, oui, elle n'était pas si moche que ça. Mais elle n'était pas un prix de beauté. L'animal finirait par lâcher la jambe de son maître apaisé. La chanson faisait son effet. Elle utilisait assez rarement ce don en fin de compte. Ne voulant pas qu'on l'aime à cause de sa capacité. Elle finit avec un grand sourire, même les animaux autour s'étaient calmés.
« Votre transformation, je suppose. Il y a sûrement des côté positifs à votre condition. Vous transporter votre passé, mais le laisser vous entraver n'est pas quelque chose qui vous apportera du bonheur. Tous les gens de l'univers ont une histoire plus ou moins sombre que la vôtre, qu'importe votre âge et celui que vous êtes aujourd'hui, j'apprécie votre inquiétude à mon sujet. Bien que votre félin et mon reptile, se cherche un peu. Il faut vraiment que vous me dites ce que vous voulez dire avec votre langue. J'étudie quelques langues terriennes en ce moment. Je me suis arrêté à l'anglais, car on disais que c'est une langue internationale, le mandarin, je suis assez novice d'ailleurs et le français. »
Il y avait une distance entre elle et cet homme, mais elle ne se sentait pas lcourage de combler cette dernière. Cet étrange personnage intriguait la jeune Séréna. Ses yeux verts regardant ses cheveux se balancer dans le vent et les yeux qui se perdait dans les cieux, comme s'il voulait rejoindre ces derniers. En tant que démon, il aurait pu. Mais il restait au sol, sûrement à cause de sa chanson. Elle espérait qu'elle avait mis un peu de lumière dans les ténèbres qui habitait son être. Comme son père s'occupait du soleil. Elle placerait de la lumière dans les cœurs des gens qu'elle croisait.
« Riku, puis-je vous demander de quoi vous avez tant honte ? Je suis sûrement trop curieuse et ne devrais pas me mêler de ça. Mais d'après mon passé, je sais ce que c'est de pas accepter ce qu'on est. »
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Re: Fibre musicale | Jeu 28 Avr 2016, 16:33
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
Heisei. Un vent de sérénité soufflait dans la clairière, sûrement dû à la chanson que la demoiselle chantait actuellement. Tu fermas les yeux, calmant ta respiration bien que ton cœur soit arrêté depuis longtemps. Assise à coté de toi, Hiruma avait finit par s'allonger et se laisser également transporter par la sérénité de cette mélodie. Pourtant, quelques minutes plus tard, tes paupières se rouvrirent tandis que Séréna cherchait à te rassurer en te disant qu'il y avait beaucoup de personne qui devaient composer avec leurs passés. Puis tu eus un petit sourire en te disant que tu avais certainement trouvé une nouvelle élève motivée pour apprendre ta langue. D'ailleurs, en y repensant, l'idée n'était pas si déplaisante que cela. Effectivement, tu avais bien réussi à « éduquer » un enfant perdu en lui apprenant le maniement du katana mais également une certaine manière de vivre alors... apprendre le japonais à Séréna ne devrait pas être si contraignant pour toi. Cependant... ton regard se posa sur le corps de la panthère allongée. Il faudrait également composer avec Hiruma. Tu ne plaisantais pas au sujet de sa potentielle jalousie. Déjà, elle avait du mal à se montrer devant Atsuo qu'elle connaissait cependant, depuis le temps que le Loup venait te rendre visite alors là... Enfin, tu étais habitué aux problèmes maintenant. Les mains posées sur les genoux, tu répondis à Séréna d'une voix calme :
« Choudo. Vous avez raison Séréna-san. J'ai beau vouloir laisser mon passé derrière moi, celui ci me rattrape toujours et mes regrets continuent et continueront éternellement à me hanter j'en ai bien peur... » Nouveau soupir avant que tu ne reprennes, en regardant la demoiselle dans les yeux, tout en veillant à ne pas paraître trop insistant : « Wakatta. Dites moi ce que vous souhaitez apprendre, j'essayerais de vous l'enseigner du mieux que je le pourrais. Après tout je suis un genre de professeur so... il s'agit de mon métier, en quelques sortes »
La demoiselle avait certainement remarqué ton regard plongé dans les cieux. De toute manière, tu n'avais pas forcément chercher à te montrer discret par rapport à ça. Bien que la chanson de Séréna s'était arrêté, tu avais l'impression que la mélodie continuait toujours, étant portée par le vent même si, à tes cotés, Hiruma commençait à se redresser. La panthère s'étira en poussant un grognement avant de s'ébrouer et de se rasseoir. Elle bailla, montrant les crocs un instant mais sans se montrer agressive. Tu eus un sourire qui se figea pourtant lorsque tu entendis Séréna te demander de quoi tu avais tant honte. Le schéma commençait d'ailleurs à te fatiguer : tu te dénigrais toi-même si bien que les autres se pensaient être dans l'obligation de te remonter le moral... tout cela devait cesser ! Oui, comme Atsuo te l'avais plusieurs fois répété, il fallait que tu te ressaisisse ! Malheureusement, c'était plus facile à dire qu'à faire : tu ne t'acceptais pas et, selon toi, tu ne t'accepterais certainement jamais. Pourtant, tu devais une réponse sincère à Séréna. Poussant un long soupir, tu fermas un instant les yeux pour les rouvrir par la suite, dévoilant à la demoiselle tes yeux couleur rouge vif ainsi que tes canines que tu avais fais volontairement pousser. Hiruma poussa un grondement, sur ses gardes mais tu te maîtrisais grâce à la chanson de la demoiselle :
« Pour répondre à votre question... voici ce que je suis devenu et dont je ne suis pas fier... »
Lentement, tu levas ta main à la hauteur de tes yeux, l'approchant ensuite de ta bouche aux canines allongées. L'instant d'après, tes crocs fondirent dans la peau tendre de ta main que tu mordis, les retirant quelques instants plus tard, les lèvres, comme le dos de ta main, ensanglantés. Certes, tu n'étais pas insensible à la douleur mais tu avais réussis à conserver un visage calme. Finalement, tu retiras ta main, même si quelques gouttes de sang s'écoulaient encore, tâchant l'herbe à l'endroit où tu étais assis. Tes yeux conservaient toujours leur éclat rouge vif mais il n'y avait aucune agressivité dans ton regard. Même ta voix était calme lorsque tu repris la parole :
« Jitsunotokoro, j'ai été mordu par un vampire il y a de cela 400 ans. Dès lors, je lutte constamment contre moi-même pour ne faire de mal à personne. Je ne me suis jamais accepté et je doute que je réussirais à m'accepter un jour... »
Déclaras tu d'une voix triste, pendant que ton sang traçait de fins sillons sur le dos de ta main
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Re: Fibre musicale | Jeu 28 Avr 2016, 17:03
La jeune fée était calme, heureusement, elle pouvait être plus active. Sauf qu'elle en sentait aucun désir en ce moment. Elle préférait rester tranquille aux côtés de cet homme combattant contre ces fantôme. Son passé, il lui revenait en pleine face, elle lâcha un soupir, comme si à chaque miroir, elle ne croisait pas le regard, celui que sa jumelle aurait eu pour elle. C'était pour elle que la chanteuse chantais des chansons plus rythmée. Il était blessé par ces souvenirs, comme tant de monde, elle aussi. Quand il disait qu'il pouvait lui apprendre, elle se mit simplement à rire, histoire de passer à d'autres choses. De voir le côté positif de ce moment à se complaire dans la nostalgie. Il était étrange, le fée rit doucement, être prof sans l'être, voilà qui était bien confus.
« Aye, aye, aye, faut savoir, Signor. »
Elle ne fit pas attention à l'intervention de son lié, il lui montrait quelques instants après ce qui lui faisait tant honte. Vampire. Un buveur de sang. Séréna n'avait rien contre eux. Tant qu'on la vidait pas de son essence vitale. Mourir, ça lui faisait peur. Ce qu'il fit la surprit. Elle écarquillait les yeux. Se mordre était une pure folie. Il allait se faire mal. Ça ne ratais pas, sa main saignais, l'odeur de son sang te faisait remonter de mauvais souvenirs, ces batailles qu'elle avait voulu éviter. Elle prit l'étoffe autour de sa hanche et saisi sans autorisation la main de l'homme. Elle soignait alors qu'il parlait de son passé en surface.
« Je vois, il n'étais pas nécessaire de faire ça, je vous ai un peu soigné. Les gens qui se prennent pour des vampires et qui en sont fiers sont souvent des gens bien arrogants. Comme si certains sang-purs ne l'était déjà pas assez. Parlez-moi de votre boulot, car je n'ai pas saisi, vous êtes enseignant, mais ce n'est pas comme on l'entends normalement, un peu comme les maîtres d'armes qui m'ont enseigner la maîtrise de la lance. Ai-je tord ? »
Parfois c'était pratique d'avoir été élevé pour le combat. Pour elle un enseignant ne se trouvait pas nécessairement dans l'académie Apollon. Cette école prenant le dieux qu'elle admirait et qui elle en voulait un peu. Mais que pouvait-elle y faire ? Pas grand chose. Elle lâchait un soupir, autant se concentrer à sa future tâche, c'est à dire apprendre. La jeune fée était une assez bonne élève, tant qu'on la poussait pas dans un sens qu'elle ne voulait pas. Comme tout le monde, elle avait ses limites. Elle avait bien serré le morceau de tissus.
« Je n'aime pas vraiment le sang couler. Pas contre vous, mais mordre pour faire une démonstration est bien inutile et au final nous as blessé tous les deux. Vous savez ce que je fais pour remédier à ce sentiment, je chante. Vous pouvez le faire aussi. Je vous promet, je ne suis pas une personne qui jugera votre façon d'utiliser votre timbre. »
Séréna le poussait gentillement, histoire peut-être de saisir quelques mots en japonais.
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Re: Fibre musicale | Jeu 28 Avr 2016, 18:52
Séréna & Riku Miyujikaru sen'i
Osowaru.Apprendre. Après tout, il ne te restais plus que cela. Enseigner et partager ton savoir, comme si tu avais besoin de te prouver à toi-même que tu avais au moins fais quelque chose de bien durant ta longue existence. Pourtant, tu n'étais pas professeur de métier et, comme le soulignait l'affilié de Séréna, il fallait savoir. Tu aurais voulu être samurai mais ce temps là était révolu. Désormais, tu ne savais plus ce que tu étais capable de faire, surtout avec cette nature que tu n'avais pas choisi. D'ailleurs y aurait il quelque chose que tu serais capable de choisir par toi-même sans que l'on ne te l'impose ? Tu l'espérais. Puis, il y avait eut cette « démonstration ». à présent, Séréna était au courant de ta nature de Vampire mais elle ne semblait pas te craindre ce qui, de ton point de vue, était plutôt étrange comme réaction. Effectivement, tu aurais pensé qu'elle se mettrait à crier, à s'enfuir où à prendre sa lance pour t'attaquer mais elle ne prit aucun de ses trois choix. Au contraire, elle avait déchiré un pan de tissu et, sans attendre ta réaction, avait bandé ta main ensanglantée. Tes yeux s'écarquillèrent sous la surprise et l'incompréhension : pourquoi s'embêter à soigner un Vampire ? Pendant qu'elle mettait le bandage sur ta main tu l'écoutais dire que les gens qui se prenaient fièrement pour des Vampires devaient être arrogants. De ton point de vue, ce n'était pas logique. Pourtant, en y réfléchissant bien, tu te demandais si la demoiselle n'avait pas déjà eu affaire à des « membres de ton espèce ». Ensuite, elle te demandais de lui parler de ton boulot car elle n'avait pas bien comprit le sens du métier d'enseignant. Poussant un soupir, sans avoir aucun mouvement de recul ce qui, venant de toi, était rare, tu lui répondis d'une voix calme :
« Sumimasen, je ne peux malheureusement pas vous donner mon avis sur les autres vampires car j'évite soigneusement de croiser « ceux de mon espèce » donc je ne peux pas savoir s'ils sont arrogants. Pour répondre ensuite à votre question à propos de mon travail, il est vrai que je me considère plus comme un maître d'arme plutôt qu'un enseignant dans une école demo...futatabi, je peux aussi bien vous enseigner la culture de mon pays, bien qu'elle prenne son origine dans un temps ancien, que le maniement des armes »
Effectivement, encore une fois, tu repensais à Atsuo. Avec lui, tu avais pris les deux casquettes : celui d'un maître d'armes mais également celui d'un enseignant et, en y réfléchissant bien, cette période ne t'avais pas paru aussi atroce que cela. Kaiki. étrange, normalement tu te serais vivement reculer pour rompre tout contact physique mais là tu restais calme. Ta main ensanglantée était toujours entrain d'être soignée par Séréna pour une raison que tu ne comprenais toujours pas. Soigner un inconnu pouvait être une cause tout à fait honorable mais... soigner un Vampire ? Tu frissonnas soudainement lorsque tu sentis enfin la chaleur de la peau de la demoiselle sur la tienne qui était gelée. D'ailleurs c'était également pour cela que les Vampires avaient besoin de sang : pour retrouver la chaleur que leurs peaux avaient perdu. En effet, le cœur des Vampires ne battant plus, le sang ne circulait plus dans les veines et la peau était froide. En fait, pour résumer, tu n'étais rien de plus qu'un cadavre vivant. Une nouvelle fois plongé dans tes pensées, tu ne t'aperçus pas que Séréna avait finit de serrer le bandage sur ta plaie. Par contre, tu l'entendis parfaitement t'encourager à chanter en précisant que personne ne se moquerait du timbre de ta voix. Tu retiras aussitôt un peu trop vivement ta main pour te reculer d'un pas. Si tu l'avais pu, tu aurais sûrement rougit d'embarras. Te raclant la gorge avec une étrange nervosité, tu commenças par remercier la demoiselle :
« Arigato gozaimasu... merci beaucoup pour le bandage. En revanche, pour ce qui est du chant... eto... sumimasen... désolé mais je ne suis pas sur... la seule fois où j'ai voulu essayer d'extérioriser mes sentiments par le chant, depuis que je suis devenu Vampire, il me semble que je n'ai réussis qu'à endormir ceux qui écoutaient... dakara... honto ni... ce n'est pas une bonne idée de m'entendre chanter... »
D'autres auraient certainement pensés que tu te défilais et ils n'auraient sans doute pas eu tord...