Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Jeu 12 Nov 2015, 00:14
JuneLyv - Event n°5
« Life is a big bad joke. »
"Voici votre bijou ! Ne le perdez pas, il sert aussi de ticket d'entrée. En vous souhaitant une excellente journée au parc ♥ "
Lui dit l'employée, avec un ton trop enthousiaste et un sourire trop large. En la regardant on pouvait se demander si finalement, cet événement ne cachait pas une machination sournoise. Du moins c'était le cas pour une personne comme Lyvion : il trouvait une bonne humeur pareille trop suspecte pour ne rien cacher. Ou alors, elle cherchait à compenser le fait qu'il tire une tête de trois pieds de long. Vrai qu'un client avec un air pareil ça peut faire une mauvaise réputation, d'ailleurs la demoiselle devait se demander ce qu'il faisait ici. En tout cas, l'expression du jeune homme ne s'améliora pas lorsqu'il prit le bracelet. Il l'accrocha en silence à son poignet avant de s'éloigner, mains enfoncées dans les poches ; au final, il n'avait pas prononcé un seul mot. Durant la demi-heure qui suivit, l'acajou marcha sans y mettre la moindre envie. Les règles du parc voulaient que les visiteurs trouvent leur partenaire s'ils voulaient avoir accès aux attractions, certes, mais cela le contrariait. Finalement, il choisit de se poser sur un banc ; les bracelets avaient été ensorcelés de manière à s'attirer mutuellement et à savoir quand l'autre se rapprochait, non ? Dans ce cas il allait laisser à son camarade du jour faire tout le boulot. Flemme de chercher. Il fixa un moment la foule qui était en mouvement permanent, puis ferma les yeux, prêt à faire la sieste.
Pourquoi venir à un parc d'attractions, s'il était d'humeur massacrante ? Au départ, c'est Amel qui lui avait balancé cette idée tordue à la figure, en le présentant comme un défi histoire de lui forcer un peu la main. Autant dire que l'acrobate avait eu droit à quelques protestations, surtout qu'il s'était lui-même défilé en prétextant avoir autre chose à faire ce jour-là. Mais si Lyvion avait réellement souhaité ne pas venir, eh bien il ne l'aurait pas fait. Ce n'était pas son genre de se forcer.
Vous trouverez sans doute cela étrange, mais s'il préférait en général s'isoler, cette fois-ci notre australien avait choisi de passer sa journée dans la foule plutôt que seul dans sa roulotte. Quitte à se retenir toute la journée d'en prendre un pour taper l'autre, il lui semblait que ses nerfs seraient moins mis à vif ainsi que s'il se retrouvait à trop penser. Autrement dit : ça n'allait vraiment pas. Pour vous dire, le griffon s'était réveillé avant neuf heures ce matin-là, sans avoir mis le moindre réveil ou qu'on l'ait dérangé. Depuis quand n'avait-il pas été aussi matinal ? Trop longtemps pour qu'il s'en souvienne. Faut dire qu'en règle générale, qu'importe ce qui lui arrivait, il était capable de dormir toute la journée s'il le voulait. Mais récemment, cette dite règle n'était plus aussi véridique. Si le dompteur devait donner une estimation, il dirait que cela avait commencé quelques temps après qu'une certaine personne se soit faite attaquer durant des soldes nocturnes. Ou bien à la même période que ce voyage en France avec la dite cible d'assassinat. Ce qui était certain, en tout cas, c'était que son sommeil était encore plus perturbé depuis qu'elle avait déménagé.
Au début, cette nouvelle l'avait mis dans un état étrange : il n'avait pas réalisé tout de suite qu'elle allait vivre loin du cirque – loin de lui. Lyvion avait clairement considéré comme acquise cette proximité et ne pensait pas que cela changerait un jour. Avec un naturel qui ne lui avait encore jamais sauté aux yeux, il avait considéré qu'elle n'avait sa place nul part ailleurs qu'au cirque. C'est vrai quoi, Rose y était, et elles faisaient toutes deux partie de la troupe. Et même si elle avait une famille qui l'attendait à l'extérieur, comment pouvait-elle le savoir ? Elle était amnésique. Mais ce qui lui avait échappé, c'est que si elle avait intégré leurs rangs sans être pour autant maudite, c'était parce qu'à l'époque elle ne savait pas quoi faire d'autre. Et qu'avant cela elle avait bel et bien vécu, sans doute sous un autre nom, avec d'autres personnes. Dont un homme, de toute évidence, puisque celui qui l'avait convaincue de déménager n'était autre que son fils. Cela lui avait fait un choc, bien qu'il ne comprit pas pourquoi. Après tout, qu'est-ce que ça pouvait lui faire qu'elle ait une famille hors du cirque ? Au contraire, c'était cool pour elle. Cependant, seule sa tête était de cet avis. Parce qu'il avait été complètement désarçonné par cette nouvelle, durant les jours qui s'écoulèrent entre son annonce et le jour J, il avait passé le plus clair de son temps à dormir. C'était une méthode simple et efficace pour fuir, après tout, d'autant plus qu'il la maîtrisait parfaitement.
Puis elle s'était éloignée, aussi simplement que ça. Certes ils se voyaient encore lors des représentations et des répétitions, mais ce n'était plus pareil. D'une parce qu'ils avaient plutôt l'habitude de vivre quasiment sous le même toit, et de deux parce qu'un froid s'était installé entre eux. Ils ne s'adressaient pratiquement plus la parole, et quand ils le faisaient ça finissait en disputes bien plus violentes que leurs anciennes chamailleries enfantines dénuées de méchanceté. Le Drymärchen n'était pas vraiment ravi de cette situation. Mais qu'y pouvait-il ? Non seulement sa fierté – quelque peu puérile – l'empêchait de faire le premier pas vers la réconciliation, mais en prime il était toujours en colère contre elle. Enfin, « en colère » était un bien grand mot. Disons que le sang-mêlé lui en voulait tout en sachant que c'était sans raison valable, ce qui le frustrait encore plus, Du coup il ressentait le besoin d'évacuer sa rancune idiote et sa frustration envers lui-même dès qu'il la voyait. Et ce n'était pas mieux lorsqu'elle n'était pas dans les parages, parce qu'à chaque fois il rageait dans son coin en la maudissant. Résultat : il pensait à elle H24, était de mauvaise humeur H24, et la première victime dans tout ça était son pauvre sommeil. Sans compter que depuis le jour de son départ, il avait peur de ce qui allait apparaître dans ses rêves.
Donc oui, pour le coup, se paumer dans un parc blindé de gens et faire quelques tours de montagnes russes lui paraissait tentant. Du moment que cela lui permettait de se changer un peu les idées, tout lui allait. Et puis d'abord, tout était de sa faute. Qui donc ? June, évidemment ! Si elle n'avait pas déménagé, tout irait pour le mieux, leur relation n'aurait pas changé, et... Lyvion fronça les sourcils. Rien à faire, ses pensées retournaient constamment vers elle s'il ne les contrôlait pas. C'était vraiment épuisant, à force, surtout qu'à cause de ça il s'était en quelque sorte retrouvé à réfléchir et se poser des questions, et que les débuts des réponses le faisaient craindre la suite. À croire qu'elle faisait tout pour l'irriter (même si ce n'était pas vraiment de sa faute si vous voulez mon avis, c'est juste qu'il est con). Quand est-ce que l'autre bouche-trou allait arriver, bon sang ? Ça commençait à bien faire, cette attente.
Pile quand le jeune homme se posa cette question, il sentit via son bracelet que la personne en question n'était plus très loin. Il se mit donc à fouiller la foule du regard, en espérant qu'au moins ce ne serait pas une chochotte qui refuserait de faire les attractions à sensation forte. Il se leva, avança dans la direction que semblait lui indiquer la magie contenue dans le bijou, pour finalement s'arrêter net en apercevant une certaine demoiselle. Celle-ci ne l'avait pas encore remarqué. Lyvion se rapprocha encore, le plus discrètement possible, en priant pour que ce ne soit pas elle sa partenaire. Malheureusement il fut obligé de l'admettre : c'était bien avec elle qu'il allait devoir passer sa journée. A croire que c'était pas son jour de chance.
« Dites-moi que c'est une blague. »
Son ton était loin d'être gai, et il avait parlé assez fort pour que June le remarque et se retourne. À son poignet pendait un bracelet identique au sien. Tout compte fait, passer sa journée à se gaver de bonbons chez lui aurait été un meilleur plan ; on lui avait attribué le pire binôme possible.
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Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Lun 07 Déc 2015, 01:53
Life is a big bad joke.
June E. H. Yield Lyvion E. Drymärchen
Tu voulais profiter d’un moment entre fils et maman, mais pourtant tu étais toute seule devant le portail en soupirant. Tu n’avais pas pensé qu’il devait être occupé, ou même qu’il n’était pas très bien. Quand t’as tenté de lui demander, il était clairement à l’article de la mort, c’est un comble pour lui… Bah ce n’était qu’un mal de tête qui ne se soigne pas comme ça grâce à son pouvoir, c’est bien dommage.
Mais, déjà qu’il a le teint très pale, là c’était limite si l’aspirine n’étais pas bronzé a côté. Donc, notre petite June ne pu avoir le plaisir de faire une sortie famille avec son petit, voyant clairement qu’un coup de vent va clairement le mettre K.O, voir même une petit brise tellement. Bien qu’elle veuille vraiment y aller, c’est fou comme tu ne peux pas t’empêcher de vouloir quelques choses comme une véritable égoïste que tu es. Jouant avec ses cheveux, la femme se regarde dans le miroir en fixant sa silhouette en cherchant une imperfection. Comme toujours, le visage est impec, la tenue est parfaite bref toujours aussi jolie n’est-ce pas ? Normal, étant une grande star, il faut toujours être parfaite, peu importe la raison ! Pour dire que tu te mets des masques ainsi que plein de crème. Bien que tes gênes t’aident aussi à maintenir cette beauté que tu tiens énormément.
Bien qu’au cirque ils ne comprennent pas ce pourquoi tu t’embête autant. Enfin, depuis que tu vis hors de chez eux, tu es totalement énerver pour un rien. La moindre remarque t’énerve et t’horripile, c’est fou comme la distance t’aide à comprendre certaine chose de certaine personne. Marmonnant un peu en mettant un serre-tête dans tes cheveux. June devient de plus en plus ronchon en pensant au cirque, mais comme d’habitude, tu nies un peu le fait que ce soit ta faute s’ils sont aussi stupide que tu le dis, surtout un.
Bien que pourtant, tu étais devant ce portail avec ce bijoux, c’est sûr que tu voudrais tomber sur un de tes fans ou autre extravagance, peut être même un beau jeune homme qui ne veut qu’une chose te draguer pour te prouver que tu es la plus belle, enfin tu as toujours besoin d’être reconnu comme attirante par tous, ce qui en fait un défaut aussi, mais peu importe. La vampire avance pour aller s’enfoncer dans la foule en essayant de voir si cette magie marche vraiment, après tout peut être que c’est un fake et qu’il faut trouver par toi-même.
Pourtant, bien que tu cherches en tentant de te mettre sur la pointe des pieds, tu restes toujours une naine que la foule esquive de peu, à croire qu’il te remarque même pas 2 secondes avant de t’esquiver. Gonflant un peu les joues, elle tente tout de même de vite trouver ce coéquipier qui semble totalement introuvable… Peut être qu’il n’est même pas là ? C’est le pire. C’est alors qu’elle ressent quelques chose se rapprocher, ce qui l’a surprend tout d’un coup. Regardant partout, elle n’arrive pas à voir cette personne qui est censé être toute proche, jusqu'à ce que l’intelligence la touche et se retourne.
« Dites-moi que c'est une blague. »
Sur toutes les personnes existantes, tu aurais presque voulu Amel, mais non. Tes yeux remplis d’étoiles vient de finir en ciel couvert sans rien, tu étais limite blasé. Une journée gâché par sa présence, c’est super non ? Baissant un peu le regard, la femme remarque ce pendentif qui est identique à toi, une tête de chaton trop mignon. C’est alors que la vampire au sang pure, n’eut son cœur qui n’a fait qu’un tour.
« Bon bah je rentre ça ira plus vite nah. »
Tu voulais tout de suite avoir le dernier mot, car tu ne voulais pas le voir, surtout pas lui. Pourquoi ? Car tout simplement c’était comme ça depuis des mois et qu’elle refusé totalement l’idée d’être avec lui plus de 10 seconde, car la 3éme guerre mondial va naitre ici maintenant.
kingyo pour lyria ♥
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Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Mar 22 Déc 2015, 02:25
JuneLyv - Event N°5
« Life is a big bad joke. »
Cette journée s'annonçait sous les meilleurs auspices, non ? Le ciel était dégagé, la température agréable, et les gens souriants. A croire qu'ils étaient très heureux d'être là, à se faire comprimer de toutes parts par d'autres qui les ignoraient royalement, dans une file d'attente interminable ou une foule d'individus s'agitant dans tous les sens pour trouver leur binôme. Ici, c'était effet boîte à sardine. Le griffon ne voyait vraiment pas ce qu'il y avait de plaisant à tout cela. A vrai dire, il n'arrêtait pas de se demander pourquoi il était venu. C'était évident que les gens allaient rappliquer en entendant parler d'une fête particulière, ils n'avaient rien d'autre a faire de leurs vies - ni de choses plus importantes à faire que s'amuser. Ah qu'ils, étaient chanceux : ils pouvaient se payer le luxe d'être décontractés. Se rendaient-ils seulement compte que leur bonheur les rendait presque nonchalants ? Les voir se pavaner comme si de rien n'était, en montrant toutes leurs dents comme un paon montre sa queue, le dégoûtait. Tous des imbéciles heureux qui n'avaient pour la plupart jamais connu de problèmes. Ou du moins, c'est ce que sa mauvaise humeur le poussait à penser.
En général, Lyion n'était pas aussi sensible aux preuves manifestes de bonne humeur. Il les ignorait tout bonnement, ou les tournait en dérision pour faire déchanter, mais ne ressentait pas une forte envie de faire pleurer ; aujourd'hui, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer que tous ces sourires étaient affichés pour se moquer de lui. Ça lui donnait envie de passer ses nerfs sur ces étrangers. L'ironie de la situation les faisait tant rire que cela ? Ou bien voulaient-ils encore plus l'enfoncer en lui montrant que eux n'avaient pas à se plaindre de leur sort ? Ce n'était ni l'un ni l'autre, bien sûr. Et notre dompteur n'était pas non plus le centre du monde, quand bien même il avait l'impression qu'on l'avait propulsé sur une scène de cirque pour faire de lui un clown contre son gré. Tout cela, il le savait parfaitement. Mais n'étant pas dans son état d'esprit normal, le jeune homme inventait des intentions aux autres et les prenaient pour argent comptant ; entre la réalité et ce qu'il voyait à travers sa rage, il ne faisait plus de distinction.
À cela venait s'ajouter un sentiment diffus de confusion : en général, Lyvion ne s'énervait jamais au point d'en être dans tous ses états pendant plusieurs jours. Pourtant, cette fois-ci, il l'était au point que son jugement était faussé. Y'avait de quoi se demander où était le problème. Mais comme l'acajou n'assumait jamais rien, il répondrait que le seul souci, c'est June. Pourtant, n'importe quel crétin pourrait voir que son propre égoïsme ainsi que son déni jouaient aussi un rôle. Qu'est-ce que ça faisait de lui, alors ? Un homme en manque, tout simplement ; un homme qui n'arrivait pas à s'habituer à cette distance nouvelle entre eux. Il la vivait mal, la prenait mal, la voyait mal. June se plaisait si peu que ça, au cirque ? À ses côtés ? Qu'elle démissionne carrément de son poste, alors. Elle n'avait plus rien à faire avec eux, avec lui. Que cette sangsue miniature aille voir ailleurs si le sang était plus savoureux, cela leur ferait des vacances. En tout cas, notre Drymärchen ne s'en porterait que mieux. Quitte à ce qu'ils s'éloignent, autant que ce soit net et définitif non ? Comme ça il pourrait tirer un croix sur leur lien, l'oublier et passer à autre chose. Vraiment ? Non, c'était juste ce que l'acajou se disait pour se rassurer. Pour se persuader qu'au fond, il ne tenait pas tant que ça à elle.
La vérité c'est qu'il l'avait déjà dans la peau, trop profondément pour qu'elle ne ne le quitte un jour. La sang-pur était pour lui une espèce de virus dont la présence grandissait chaque jour, envahissant son être entier, et contre lequel aucun remède n'existerait. Lyvion avait beau penser qu'un énième « rien à foutre » suffirait à faire passer son malaise, à se protéger de toute blessure, cette fois-ci il n'en réchapperait pas aussi simplement. Il ne pouvait pas rester indifférent, tout en la regardant partir quelque part où tendre la main ou parcourir quelques mètres ne suffirait pas à l'atteindre. Mais l'australien ne voulait pas non plus souffrir de cette séparation qui s'opérait. Ni s'avouer ce qu'il éprouvait à son égard, car ce sentiment était synonyme de faiblesse pour lui. Il avait vu sa mère perdre la raison et ses deux parents mourir pour cette idiotie. Le dresseur se retrouvait donc face à un choix : l'aimer ou s'aimer. Soit il acceptait ses sentiments et par conséquence sa faiblesse ainsi que sa frustration à l'idée qu'elle vive loin, soit il niait tout jusqu'au bout au risque de la perdre. Car d'un point de vue réaliste, à force de s'entêter dans cette direction, ils ne pourraient que creuser toujours plus le fossé apparu entre eux.
Voilà à peu près la situation de Lyvion, quand il posa les yeux sur June. Comme vous pouvez le constater, tout allait parfaitement bien (hahaha). Cependant, les choses pouvaient encore évoluer n'est-ce pas ? Quand la brunette se retourna, faisant légèrement jouer ses jupons, et posa de grands yeux remplis d'espoirs sur lui pour finalement afficher une mine déçue... Le jeune homme se sentit vexé. On se demande bien de quel droit, après tout il avait lancé les hostilités. Que voulez-vous, la voir aussi bien apprêtée pour une simple virée au parc d'attractions, et avec un regard aussi lumineux en prime, lui donnait l'impression qu'elle se portait parfaitement bien. Qu'il était le seul d'entre eux à être assez con pour penser à des trucs inutiles. Qu'elle avait facilement réussi ce que lui galérait à faire : passer à autre chose. Qui sait, peut-être attendait-elle quelqu'un mais que les bracelets ont été mal distribués ? Vu comment elle s'était pomponnée, ce ne serait pas étonnant. N'empêche que cette éventualité ne plaisait pas au demi-démon.
Dans tous les cas, June n'était pas spécialement heureuse de le voir. Il serra les dents en pensant fortement que c'était réciproque, tandis qu'elle prenait la parole. « Je l'aurais déjà fait si c'était possible. Tu crois que ça m'amuse, de perdre mon temps à te parler ? » Répondit-il sèchement, du tac au tac. Pourtant il n'en pensait pas un seul mot. Cependant, dans sa rage, cette réponse lui avait échappé. Quand Lyvion réalisa qu'ils étaient déjà en train de se battre, il soupira en passant une main dans ses épis indisciplinés, en regrettant son impulsivité. Un silence lourd pesa entre eux durant deux secondes environ, avant qu'il ne reprenne la parole. « Ecoutes, ce n'est pa- » « Ooooooh, je vois qu'une paire vient de se former ici ! » ….. WHAT. Elle sortait d'où, cette employée ? Il ne l'avait pas du tout vue venir. Et puis d'où elle les interrompait en pleine conversation ? Mais avant que les deux artistes n'aient le temps de réagir, l'employée les poussa tous les deux en leur enjoignant de bien s'amuser, le tout avec un large sourire.
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent, un peu contre leur gré, face aux premières attractions. Ils restèrent encore une fois muets un instant. Lyvion soupira, déjà fatigué par cette journée qui ne faisait pourtant que commencer. « On est obligés de passer la journée ensemble, que ça nous plaise ou non. » Il avait dit cela sur un ton boudeur mais résigné, avant de se décider à baisser le regard vers June. « Mais dis-moi... Tu avais rendez-vous avec quelqu'un peut-être ? Dans ce cas, je suis terriblement désolé que tu soies coincée avec moi. » Ou pas. On devinait rapidement à son intonation excessivement mielleuse et son sourire en coin qu'en vrai cela lui ferait plaisir, puisque dans ce cas-là, la journée de la demoiselle était foutue. Cela dit, il ne fallait pas s'arrêter aux apparences : dans sa voix se cachait un soupçon d'amertume, subtilement associée à une pointe de jalousie. S'était-elle trouvé quelqu'un aussi vite ? Au fin fond de lui-même, Lyvion se sentit pris d'un vertige. C'était une chose si elle vivait simplement avec son fils, mais si en plus la vampire rencontrait quelqu'un, il serait perdu. Et surtout, aurait envie de l'arracher pour la garder. Car n'oublions pas, il était terriblement égoïste.
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Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Mer 17 Fév 2016, 11:18
Life is a big bad joke.
June E. H. Yield Lyvion E. Drymärchen
Sur combien de chance tu avais de finir devant lui, cette personne que tu boudes depuis trop de temps. C’est sûr que d’un coup, tu voulais tout de suite rentrer à la maison juste pour ne pas voir sa tête de blasé. Pourtant, t’as pas eu le temps de faire deux pas, qu’il la fait déjà cette tête qui te sort par les yeux. Au moins, vous êtes d’accord ensemble que votre journée est gâché. Donc tu voulais tout de suite partir, après tout autant ne pas continuer à le voir si c’est pour être tout de suite sur les nerfs.
« Je l'aurais déjà fait si c'était possible. Tu crois que ça m'amuse, de perdre mon temps à te parler ? -Eh bah tant mieux. »
Tu tourne la tête avec ton air parfaitement boudeur, tu ne peux pas du tout le supporter. Depuis ton déménagement, tu te sens clairement à l’écart, mais la c’est pire qu’être accueillis comme du poisson périmé. Bien qu’elle veuille partie, la réflexion de Lyvion la fait rester quelques secondes de plus, créant un silence tellement lourd qu’il va écraser le parc en ce moment même.
« Ecoutes, ce n'est pa- » « Ooooooh, je vois qu'une paire vient de se former ici ! »
Ton regard se glisse sur la femme qui vient s’incruster. Elle n’a pas remarqué qu’elle dérange ? La vampire la regarde terriblement énervé, si elle était assez forte, cette employé aurait volé loin dans le ciel comme une Team Rocket digne d’un épisode de Pokémon. Mais, heureusement pour elle, la demoiselle n’a pas cette force pour. En plus, cette femme se permet une petite folie en les poussant grand sourire sur le visage pour s’amuser, c’est fou comme t’aimerais VRAIMENT cette force là tout de suite, pourquoi aucune force de la nature se ramène pour ce fantasme.
La café au lait, la femme regarde toute les attractions, c’est fou comme tu as envie, mais pas envie. En fait, tu pourrais être heureuse si monsieur pic pouvait partir loin de tout, loin de toi. Bien quand même temps ce n’est pas non plus trop de colère qui t’habite comme devant les filles des soldes où toute femme deviennent un monstre assoiffé de vêtement. Ahem. La demoiselle ne sait clairement pas quoi dire, être objective ? Etre toujours froide ? Trop de choix, mais pas envie de se décider maintenant. Enfin, laissons L’HOMME à faire le premier pas, de toute façon, tu ne veux pas lui parler.
« On est obligés de passer la journée ensemble, que ça nous plaise ou non. »
Tu sens son regard azuré sur toi, le pire cela te provoque un petit frisson.
« Mais dis-moi... Tu avais rendez-vous avec quelqu'un peut-être ? Dans ce cas, je suis terriblement désolé que tu soies coincée avec moi. »
Ton regard dépité, June ne sait clairement pas quoi dire entre partir outré, ou lui en mettre une. Son sourire est terriblement menaçant, enfin, moqueur, mais menaçant pour la femme. Elle en a marre d’être toujours l’objet de ses moqueries stupides et gamines. Devient un homme Lyvion ? Non, elle ne dira pas cela comme ça, quoique… Autant répondre maintenant que de laisser ce pauvre homme en suspense.
« Tu fais partie de ceux qui croit qu’une femme se fait jolie pour un autre et juste pas pour elle. Ah oui, t’es un homme tu ne peux pas comprendre. Surtout toi.»
Tu tournes les talons blasé. Bien que tu t’en veux d’une réponse si froide de ta part. Pourquoi tu réponds comme ça au tact au tact. June se mord un peu l’ongle en faisant attention de ne pas ruiner trop sa manucure, cela serait idiot de la gâcher pour lui. Bon, tu vas te résiner à passer la journée avec ce duo infernal ? Tu ne sais clairement pas si tu ne dois pas tenter de te pendre avec les cordes des peluches surprise ou te jeter sous les rails d’une montagne russe. Croisant les bras comme pour remonter ta poitrine, tu regardes la tête un peu lever vers l’homme.
« Tu veux faire quoi monsieur simple d’esprit ? »
Aussi idiot et stupide l’un que l’autre, peut être que vous alliez comprendre le pourquoi ? Ah non. Vous êtes trop bornait pour ça.
kingyo pour lyria ♥
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Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Dim 17 Avr 2016, 20:45
JuneLyv - Event N°5
« Life is a big bad joke. »
Depuis quand s'opposaient-ils autant ? Ils s'étaient déjà disputés, bien sûr. Tellement de fois qu'ils ne les comptaient plus. Après tout ils avaient longtemps vécu tous les deux au cirque ; dans ce cadre et avec leurs caractères respectifs, garder une relation calme plusieurs année était impossible. Mais ils s'entendaient bien, au fond. Chacun s'était attaché à l'autre à travers de petits détails et les moments qu'ils avaient partagés. C'est pour cela que jusqu'ici, leurs prises de tête n'avaient jamais duré : ces mavaises passes n'avaient jamais réussi à prendre le dessus sur cette affection qu'ils partageaient, pourtant bien dissimulée derrière leurs railleries quotidiennes. Mais cette fois-ci, la fracture était sévère. Étrange, n'est-ce pas ? En étant éloignés l'un de l'autre, ils devraient avoir moins de chances d'être agacés par les défauts de l'autre, ou même de se lasser – donc moins de chances de se taper sur les nerfs. Pourtant ils étaient devenus copains comme chien et chat, après le déménagement de June. À croire que s'ils n'habitaient pas ensemble, plus rien n'allait.
Mais ce n'était pas la raison exacte, n'est-ce pas ? Allons, qu'est-ce qu'il vous arrive, vous traversez votre crise d'adolescence ? Ridicule. Oui, Lyvion les trouvait ridicules tous les deux. À faire toute une scène au beau milieu de la foule, à la manière de ces couples dont il se moquait si ouvertement. Si c'est pour vous hurler dessus comme ça, séparez-vous hein. Et allez vous disputer ailleurs aussi, vous faites trop de bruit. Ah oui, monsieur n'aimait pas qu'on l'importune, tremblait d'envie à l'idée d'encastrer ces tourtereaux qui piaffaient à lui en crever les tympans. Et pourtant, le voilà qui les imitait. Qui se disputait avec June non pas comme un gamin avec sa camarade de classe, mais comme un homme avec sa copine – ou son ex. Cette comparaison lui traversant succinctement l'esprit, suffit à ce qu'il s'enfonce violemment les ongles dans la peau de ses paumes. Il la fusilla du regard, colérique et ravageur. Elle allait payer. C'était à cause d'elle, s'il ne se reconnaissait plus. D'elle, que Midona se moquait si facilement de lui désormais. D'elle encore s'ils étaient en train de s'afficher en public avec une scène digne d'un mauvais feuilleton. Tout était de sa faute.
« Mieux vaut être un homme incapable de comprendre les femmes qu'une pauvre gamine avec un QI à deux chiffres. »
Elle lui tourne le dos, lui détourne le visage en se mordant la lèvre inférieure. Qu'est-ce que June avait voulu sous-entendre, hein ? Qu'il était idiot, ou qu'il ne la connaissait pas ? Cette seconde hypothèse le troubla. Lyvion pouvait nier assez facilement être idiot. Par contre depuis que la jeune femme avait retrouvé son fils, qu'elle était partie du cirque, il n'était plus certain de la connaître. Il n'avait jamais connu cette maman, cette femme accomplie à la vie remplie. Et ça le dérangeait. Ils étaient proches, non ? Depuis quand ne savait-il pas tout d'elle ? La vampire ne lui avait jamais parlé d'une progéniture. Pourtant, ça n'avais pas dû tomber du ciel. D'autant plus que l'acajou avait senti, quelques jours avant l'apparition de Lindsey, que quelque chose la troublait. Il avait préféré ne pas lui demander, autant parce qu'il ne voulait pas s'en mêler si elle voulait réfléchir seule que parce que dans son esprit, si elle avait besoin d'en parler, alors elle viendrait le trouver. Étrange comme les convictions s'effondrent rapidement, aussi rapidement que changent les cœurs. Oh, pourtant le sien était constant entre tous ses trompe-l’œil ; il progressait de plus en plus vers cette petite brune. Tombait toujours plus pour elle. Cette chute, il n'en voyait pas la fin.
Son regard se perd dans une contemplation aveugle. Ce qui les entoure lui importe peu. Tout ce que Lyvion souhaite, c'est retrouver son oreiller. Oublier ce début de journée catastrophique. Il s'efforce de respirer lentement pour retrouver un peu de contenance. June finit par briser le silence pesant entre eux en lui laissant le soin de choisir une activité. Il soupira, avant de daigner tourner les yeux vers elle. Une idée lui vint alors, et l'australien eut un sourire en coin. Puisqu'ils étaient ici, autant en profiter non ?
« J'ai bien une petite idée. »
Sans lui en dire plus il se mit en marche, les mains dans les poches, certain qu'elle le suivrait. Pas qu'elle avait le choix, n'est-ce pas ? Dire qu'avant son déménagement, elle le traînait partout par le bras. Désormais ils marchaient à un bon mètre l'un de l'autre. Dans d'autres circonstances le jeune homme lui aurait peut-être même pris la main pour ne pas la perdre, mais ce jour-là, plutôt mourir. Il ne voulait pas céder à la tentation. Cela reviendrait à baisser les armes, donc à s'avouer vaincu.
Ils arrivèrent près de l'une des rares attractions aquatiques du parc, et plus particulièrement encore, celle qui arrosait le plus. Puisque June n'avait pas de raison particulière pour avoir soigné son apparence, elle n'aurait pas peur de ruiner un peu ses cheveux et sa tenue n'est-ce pas ? Lyvion se plaça dans la file d'attente et se tourna vers elle, toujours armé de son sourire en coin pour étouffer ce qu'il pensait et ressentait au fond. Le cacher aussi bien à elle qu'à lui-même.
« Ça te va ? »
Qu'importe, il ne lui demandait pas vraiment son avis. L'attente lui parût longue. Pourtant la file progressait bien ; tous les visiteurs ne s'étaient pas encore rués sur les attractions, attendant encore leur binôme. Mais il n'avait jamais été patient, encore moins avec les gens. Cependant le jeu en valait la chandelle, alors le sang-mêlé prit son mal en patience sans rien dire. Et en évitant soigneusement de regarder dans la direction de la demoiselle.
Leur tour vint après une vingtaine de minutes. Comme promis par le bouche-à-oreilles, après avoir été secoués de toute part, ils ressortirent trempés jusqu'aux os. Les gouttes d'eau s'échappant de ses épis étaient retenues prisonnières par ses cils, dérangeant par là même sa vision. Lyvion attendit d'être au soleil pour sécher un peu sa frange, avant de se frotter les yeux.Cela fait il se tourna vers June pour admirer un peu son œuvre. Au lieu de le satisfaire, ce qu'il vit le surprit. L'immortel n'avait pas pensé que les vêtements de la brunette pourraient être plus transparents que prévu une fois mouillés. Désormais ils lui collaient au corps, laissant en partie voir ses sous-vêtements au travers de leur tissu fin. L'espace de quelques secondes il resta là, planté comme un con, à la regarder comme s'il ne l'avait jamais vue avant et qu'elle venait subitement de lui demander son numéro.
Si ça n'avait été que les vêtements transparents, il se serait bien repris. En aurait profité pour enfoncer le clou. Mais il fallut qu'à ce moment-là, deux garçons profitent de la vue en passant. Lyvion entendit l'un siffler doucement, l'autre commenter à voix basse, frustré de s'être retrouvés avec un mec. Et avant même de réfléchir il leur fit comprendre d'un simple regard qu'ils feraient mieux de tracer, avant d'y perdre les yeux. Pourquoi est-ce que ça l'irritait tant, que d'autres hommes la regardent ? Il souffla bruyamment, aussi agacé par ces deux crétins que par lui-même. Puis rejoint la jeune femme en trois foulées, la prit sans délicatesse par le poignet, et la mena jusqu'à l'une des cabines de séchage spécialement placées à la sortie de cette attraction. Le jeune homme fouilla frénétiquement ses poches à la recherche d'une pièce à insérer dans la machine.
C'était paradoxal. Le but n'était pas d'aider June, mais de lui faire la misère justement. Pourtant le voilà qui lui payait même ce service. Qu'est-ce qui lui prenait ? Croisant les bras, Lyvion se décida à prendre la parole.
« Voilà pourquoi je veux pas comprendre les femmes. Vous mettez des vêtements fins n'importe quel jour de l'année, au risque d'attirer des types pas nets, alors que vous avez pas forcément les moyens de les repousser. » Il tourna la tête, ne voulant pas en voir plus. C'en était déjà trop. Un peu plus et il allait la prendre dans ses bras. Et puis, au fond, n'était-ce pas de sa faute à lui, qui lui avait forcé la main ? Non, le Drymärchen ne voulait pas le voir sous cet angle. Ne voulait pas se sentir responsable de quoi que ce soit, surtout vis-à-vis d'elle. Pourtant, il avait provoqué cette situation ; pourtant il le savait. « Toi en tout cas, tu ne les as pas. » Pourtant, il s'inquiétait pour elle, veillait sur son bien-être ; pourtant il n'en montrait rien, continuait de la blâmer - de la critiquer.
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Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Lun 16 Mai 2016, 14:21
Life is a big bad joke
Mon Lyvinouuuu ♥
Il t’énervé de plus en plus, pourquoi tant de colère de ta part ? Ce n’est clairement pas du tout le genre de la maison à s’énerver sur autant de détails totalement futile en vrai. Mais, depuis ton déménagement, tu ne peux carrément pas t’empêcher d’être comme ça. La jeune femme ne pouvait pas s’empêcher d’être comme ça, même si cela avait un certain goût d’amertume. Cela était écœurant de te sentir si mal, mais à la fois si en colère, en vrai, y avait pas de raison… Aucune ? Tout simplement, tu étais aveugle. Vos pics n’étaient que méchancetés, pour n’importe quoi, c’était de la méchanceté pure.
« J'ai bien une petite idée. »
Au moins, fallait profiter de cela comme on le pouvait non ? Tu voulais un peu t’amuser, juste un peu. Bien que tu n’aimes pas du tout le ton de cet homme aux mauvaises idées parfois. Te mordant un peu la lèvre, tu décides tout de même de le suivre, après tout, même si tu le déteste, tu pourrais bien lui donner ta vie en vrai.
Car tu lui accordes il n’empêche une confiance aveugle.
Bien que quand vous arrivez vers le manège, tu ne t’attendais pas du tout à voir une attraction aquatique, clignant des yeux, tu ne savais pas vraiment si c’était celle-ci ou non. Levant un peu la tête pour être sur que c’est bien dans la même direction que vous regardez, vous vous trouvez bien devant celle que Lyvion a décidé de faire. Vous êtes dans la file d’attente, il se tourne vers toi avec un sourire en coin qui ne te rassure pas beaucoup. Ca parole était encore plus tranchante que les autres, juste t’amuser, tu ignoras sa question. Tournant le visage vers l’attraction qui te rassure de moins en moins en vrai. Avançant parmi la foule, tu n’avais pas vraiment vu le temps passer. Te pinçant un peu la lèvre inférieur, June ne sait pas du tout quoi penser, sa tête sent bien le malaise de ses pensées, pourtant une autre partie de sa tête lui dit que tout va bien se passer, c’est Lyvion non ?
Qu’est-ce que tu peux bien être stupide parfois.
Vous êtes monté, vous avez passez un soi-disant bon moment, puis tu es redescendu de l’attraction. Trempé jusqu’aux os. Ta robe était trempée, ta coiffure trempée, tout ton maquillage que tu as pris du temps à faire ruiner. Tout ce temps que tu as perdu pour être juste jolie, vient d’être bousillé en une fraction de seconde. Tu te frotta un peu le visage, l’eau était coloré par ton mascara, ton eye-liner qui était totalement partie sur tes joues. Ton lissage vient tout aussi d’être ruiner pour laisser paraitre quelque bouclette rebelle… Tu voulais juste être jolie.
Tu te frottas juste les yeux, tu te sentis un instant encore plus faible. Tes pupilles te pique, tu les sens de plus en plus s’humidifier, tu sens tes paupière papillonner de plus en plus. Jusqu'à ce que tu sentes ton poignet se faire tirer d’une force bien connue, tu finis dans le séchoir pour les vêtements. Comme quoi les gens croient que c’est amusant d’être trempé. Tu entendis le bruit de la pièce de Lyvion rentré dans le mécanisme, pour l’enclencher.
« Voilà pourquoi je veux pas comprendre les femmes. Vous mettez des vêtements fins n'importe quel jour de l'année, au risque d'attirer des types pas nets, alors que vous avez pas forcément les moyens de les repousser. »
Faire confiance à cet homme ? Il ne comprend pas le désir de juste vouloir être jolie… Juste plaire au regard des gens, juste être l’occupation de quelques secondes de personne, même inconnus, juste être belle pour le monde, la vie, pour soi-même. Est-ce que c’est si compliqué que ça de vouloir comprendre ça ? La jeune femme ne le regarde même pas, elle sait très bien que c’est peine perdu de vouloir parlementé. Tu n’as plus envie de chercher la petite bête, tu t’es fais bouffé là. Tu n’écoutes même plus ce qu’il dit, tu es juste ailleurs, essayant d’imaginer ton physique.
Le bruit vient de se stopper, tu descends de ce séchoir. Bien qu’il y a un miroir, par habitude stupide, tu regardes un peu ton état, peut être que c’était juste sadique de mettre une chose pareil dés la sortie de ce truc. La vampire cligne des yeux, les vêtements c’était pas mal, enfin un peu froissé. Cependant, quand ton regard remonte peu à peu, tu ne pouvais voir qu’une vision d’horreur. Tes cheveux étaient totalement entrain de se battre pour aller dans n’importe quel sens. Ton visage était dégoulinant de noir de ton maquillage. Le pire, cela a séché un peu, tu frottes un peu, mais peu importe. Tu n’étais plus jolie. Tu étais une femme qui vient juste de perdre tout son travail dont elle était fière en une fraction de seconde.
Est-ce que c’était un crime de vouloir être jolie ?
Posant la main sur sa joue, en continuant de frotter l’horreur. La jeune femme ressentit encore ce problème aux yeux, bien que cette fois, il n’y a pas de mouvement de la part de l’homme pour te stopper, tu te tournas vers lui, sans te rendre compte que tes larmes viennent de couler, tu le regardes avec tant de tristesse. Comme ci tu cherchais pourquoi tu étais puni. Tu baissas d’un coup la tête, tu ne voulais même pas savoir. Te frottant un peu les yeux, en essayant de te calmer, cela te fait mal, cela est douloureux au fond, t’aurais juste voulu rester chez toi si c’était le cas.
Toi qui voulait t’amuser, te voilà entrain de pleurer comme une enfant, enfin, plutôt une jeune fille qui vient de se prendre un rateaux de la part de son amour d’enfance. Cela fait mal, si mal que la femme ne prend même pas la peine d’avancer.
Est-ce qu’elle était juste censée rire au fait d’être trempé ?
Tu ne pensais pas Lyvion si méchant que ça, est-ce que c’était voulu ? Est-ce que c’était par pur hasard qu’il a choisit cette attraction ? Tu ne savais pas du tout si c’était vrai ou faux tout ça. Mais, tu n’avais plus du tout envie de bouger, tu voulais juste disparaitre en ce moment même.
Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Lun 16 Mai 2016, 21:02
JUNELYV - EVENT N°5
« Life is a big bad joke. »
Elle n'a pas l'air rassurée dans la file d'attente, et ça t'amuse. Tu réalises pas à quel point elle serre les dents, à quel point elle ferme les yeux. T'imagines même pas la confiance qu'elle te porte. Parce que pour toi, il n'est pas question de confiance ; pour toi, seuls l'égocentrisme et la fierté ont voix au chapitre. La magie des bracelets, aussi, parce qu'elle vous forçait à rester ensemble. Tu te rends pas compte que si elle te suit, c'est moins par obligation que parce que c'est toi et personne d'autre. A toi, un pauvre con incapable de gérer ses émotions, elle avait accordé sa confiance. Et tu l'avais piétinée sans hésitation. Mais t'en savais rien, évidemment. T'as pas accordé une once de réflexion à ses sentiments.
Dire que tu pensais vraiment avoir eu une bonne idée. Que ça lui apprendrait, à cette gamine. Mais de vous deux qui était le plus gamin ? Tu n'en étais plus sûr. T'étais plus sûr de rien, à part de cette douleur dans ton torse. T'avais mal, mal de la voir aussi vulnérable, mal des regards qu'on lui adressait, mal de ce regard qu'elle te refusait. Mal de la manière dont elle fuit son reflet. Tu ne dis plus rien, toi qui pourtant n'en rates jamais une pour l'ouvrir. Pour une fois tu te contentes de la regarder, un peu penaud sans savoir pourquoi, et surtout effrayé par l'idée de la blesser encore. Ça, tu ne le voulais surtout pas. D'elle, tu ne voulais pas te moquer. Tu ne voulais pas non plus la voir souffrir. Tu voulais juste prendre une revanche – une revanche pour quoi, pour être partie du cirque ? Elle avait le droit de mener sa vie comme bon lui semblait pourtant, et à une époque t'aurais tout donné pour partir comme elle l'a fait. Ce qui te pesait vraiment et que tu n'admettais pas, c'est qu'au fond t'aurais aimé qu'elle reste pour toi. Juste pour ta sale gueule d'égoïste.
C'est vrai, tu ne comprenais rien aux femmes. À quoi ça sert de passer une heure à se préparer le matin, d'entasser les couches de crème et de maquillage, pour tout retirer le soir ? C'était ridule, non ? Sans compter que les produits de beauté qu'elles collectionnent coûtent une fortune. Vraiment, tu n'y voyais aucun intérêt. Tu ne voyais pas en quoi c'était important d'être jolie, comment ces poudres pouvaient influencer leur estime personnelle ou Zeus sait quelle autre ânerie. Mais tu voyais bien l'état dans lequel June était et tu comprenais que c'était de ta faute. Pour la première fois, tu lui avais réellement fait mal – au point qu'elle n'osait plus bouger ni parler. Son manque de réaction t'a interpellé, pendant que vous séchiez, tu t'étais donc décidé à la regarder. Depuis, tu te tenais à carreaux. T'aurais préféré ne jamais la voir comme ça. Elle était tellement plus belle lorsqu'elle souriait, qu'elle se jetait dans l'instant avec toute la vie qui animait son petit corps, qu'elle marchait le menton relevé pour scruter le monde de son regard vivace. Et tu pensais sincèrement, en ton for intérieur, qu'elle n'avait besoin d'aucun artifice pour être attirante dans ces moments.
June c'était une ravissante lumière, un rayon de soleil qui avait toujours su dégeler ton cœur figé. Il avait fallu que son éclat se ternisse pour que tu sentes enfin sa chaleur. Quel crétin, vraiment. Tu ne peux que te traiter de tous les noms lorsqu'elle baisse la tête – qu'elle courbe l'échine face à elle-même, les épaules soudainement voûtées par la honte. Les poings crispés et la canine enfoncée dans la langue, tu restes aussi immobile que la jeune femme, attendant vainement qu'elle esquisse le moindre geste. Tu ne demandais pas à ce qu'elle te regarde ni qu'elle t'adresse la parole, juste qu'elle te rassure, te montre qu'elle ne comptait pas sombrer. Pas à cause de toi. Mais les secondes s'étirent jusqu'à devenir des minutes interminables, et vous êtes encore là, plantés devant ce fichu miroir contre lequel t'avais envie d'écraser tes phalanges. Derrière tes côtes, les battements de ton cœur sont de plus en plus douloureux.
Finalement un visiteur te bouscule en sortant du séchoir, puis s'excuse rapidement. T'aurais répliqué en temps normal, mais là, t'as juste envie de t'enfermer dans ta roulette pour passer le reste de la journée à dormir. Avec un peu de chance, au réveil, cette situation se serait transformée en mauvais rêve. Mais il était encore temps. Tu voulais y croire, que tout pouvait encore s'arranger. Pourtant rien n'y fait, lorsque tu t'approches d'elle, chacun de tes gestes est dénué de toute force.
Arrivé à ses côtés tu attends un instant, guettant la moindre réaction. Rien. Tu lâches un léger soupir en fermant les yeux, retires ton gilet et le place sur sa tête. Si elle ne voulait pas qu'on la voit ainsi, là c'était réglé. Tu scrutes ensuite les alentours pour repérer une petite fontaine isolée. « Viens. » Dis-tu avec une douceur qui ne te ressemble pas. Joignant le geste à la parole tu lui prends délicatement la main, comme si tu avais peur de la fissurer – oh c'était le cas, t'avais peur qu'il lui arrive quoi que ce soit maintenant. A croire que t'étais bipolaire vu comment tu l'avais forcée à faire cette attraction plus tôt.
Une fois arrivés à l'espèce de robinet public tu la lâches enfin et reprend la parole. « Là. Si t'as pas de mouchoir ou de truc du genre tu peux te servir de mon gilet comme serviette. » Par chance, il était fait d'un tissu doux. Et puis pour ce que t'en avais à cirer, elle pouvait bien se faire plaisir. C'était une autre raison pour laquelle la psychologie féminine t'échappait : tu te préoccupais pas du tout de tes vêtements. Bon, t'aurais peut-être un peu froid c'est vrai – le climat d'Australie te manquait parfois. Mais si se nettoyer le visage l'aidait à se sentir mieux, tu ferais avec.
Tu relèves la tête pour t'assurer qu'il n'y avait personne. Heureusement vous n'étiez pas dans le coin le plus fréquenté du parc. Cependant tu aperçois rapidement un enfant, accompagné de sa maman. Et son visage t'interpelle – ou plutôt, ce qu'il y a dessus. Pour toi qui ne savait plus que faire, ce fut l'illumination. « Attends-moi là j'en ai pas pour longtemps ! » Lui intimas-tu précipitamment avant de courir pour rattraper le duo mère/fille. Tu pris juste le temps de leur poser une question avant de repartir à grandes foulées dans la direction qu'elles t'avaient indiquée.
Tu courais toujours lorsque tu revins vers June avec un sac de boutique. Tu posas les mains sur les genoux en reprenant un peu ton souffle, avant de te redresser pour lui tendre le sac. « Tiens. » Elle ne fut pas assez réactive à ton goût, ainsi tu ramenas le sac vers toi avec agacement et en sortis le contenu pour ensuite tendre à nouveau le bras. « Voilà ! T'es contente ? C'est bien du maquillage non ? » Pourquoi soudainement ce ton sec ? Parce que tu digérais pas d'avoir acheté un truc pareil, Lyvion. Dans ta main se tenait une boîte à maquillage pour enfants. T'étais vraiment con, en fait.
Sans attendre qu'elle ne saisisse le paquet tu le poses sur la fontaine et t'appuies sur celle-ci, en te tenant les reins de l'autre main. « T'aurais pu dire quelque chose avant qu'on fasse l'attraction quand même, ça nous aurait évité ce bordel. » Ajoutes-tu sans la regarder. Ta rage était de retour, bien que moins féroce. T'avais compris que c'était de ta faute, même si tu mourrais avant de l'avouer - et la mort pouvait encore se brosser avec toi.
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Re: Life is a big bad joke ♔ JuneLyv | Mer 24 Aoû 2016, 21:18
Life is a big bad joke
Mon Lyvinouuuu ♥
Comment tu pouvais être aussi idiote de faire confiance comme ça ? Sérieusement, depuis ton départ tu as bien compris que tu serais seul, c’est comme obligé que tu te renfermes sur toi-même, au fond t’as toujours était seule. La demoiselle ne sait plus du tout quoi faire que regarder le monde clairement la pousser à terre, ce n’est que du maquillage, mais au fond, c’est un plaisir de vouloir plaire, c’est quelques choses que tu apprécies, alors pourquoi te retirer juste le droit d’être jolie ?
Peut être que ça non plus tu n’as pas le droit, c’est ainsi que la vie se fout de ta face. Pas le droit d’être jolie, pas le droit de savoir ce que tu es, c’est fou comme on t’autorise rien du tout. Au fond, tu devrais te laisser pousser par la vie et finir la tête dans le sol pour te cacher, belle image. Pourtant, au moment où tu aurais voulu partir en courant, tu finis avec un tissus sur la tête à l’odeur bien connu de la femme, ce parfum est le siens, ce compagnon d’infortune. D’une délicatesse presque trop étrange venant de sa part, il te saisit la main et te fais comprendre qu’il faut le suivre, ce que tu fais.
Vous avez fini assis sur le bord d’une fontaine, tu étais totalement désarmé devant lui en vrai, tu ne savais pas du tout ce qu’il voulait faire, te montrer au monde que tu es une personne totalement faible et stupide ? Est-ce qu’il va encore se moquer de toi encore ? Au fond, tu ne sais pas du tout si tu dois partir en courant ou prendre les flèches de moquerie en pleine poire, au fond tu ne sais même pas pourquoi tu es ici, pourquoi tu existe en ce moment même dans ce lieu, tu aurais mieux fait de rester enfermé chez toi, oui, ce que tu aurais du faire. Mais tu es encore ici, est-ce qu’il y a vraiment quelque chose qui te retient ici ? Levant un peu la tête, tu croise le regard bleuté du jeune homme qui te rappel qu’il a de très beaux yeux bleu, oui, tu ne l’avais jamais vraiment pris le temps de te plonger dedans, mais voilà ce qui arrive à te donner une raison de pas partir, où juste une excuse.
« Là. Si t'as pas de mouchoir ou de truc du genre tu peux te servir de mon gilet comme serviette. »
Tu serrais un peu le tissus en question, tu ne savais pas du tout quoi faire, c’est comme ci on t’avait retiré tout envie de quoique ce soit, tu n’es pas possible June, ce n’est que de la peinture ? Non, c’est juste que ta propre confiance en a pris un coup assez violent. Et cela fait très mal n’est-ce pas ?
« Attends-moi là j'en ai pas pour longtemps ! »
Tu le vois partir, il vient de quitter ton champ de vision, tu ne sais pas du tout ce qu’il va faire. Peut être qu’il ne reviendra pas ? Il doit tellement t’en vouloir d’avoir choisis une famille que tu découvre du jour au lendemain que lui que tu connais depuis plus longtemps, ça t’apprendra on va dire. Serrant un peu plus le tissus, tu te frotte le visage, tu ne sais pas quoi faire, rester la comme dans les drama avec juste espoir qu’une averse arrive pour que tout le monde s’en va, pour qu’on ne te voit plus, pour juste être en paix. C’est limite une pensée un peu trop dépressive, cela ne te va pas June. Tu n’as pas de miroir pour regarder si les traits noirs ont disparut de tes joues, mais au moins tu as un peu retiré certaine marque trop voyante, mais tu imagines encore cette bouille immonde que tu dois tirer.
C’est alors qu’il revient devant toi, l’air d’avoir couru un marathon, cela ne te fait papillonner des yeux de le voir revenir ainsi, bien que tu remarques d’un coup un sac plastique, tu ne sais pas ce qu’il y a dedans. Bien que tu n’as pas vraiment le temps de comprendre que le Mytho te tends le sac.
« Tiens. » Mais tu attendais une explication, mais…« Voilà ! T'es contente ? C'est bien du maquillage non ? »
Penchant un peu la tête, tu vois bien une boite assez jolie, mais sur le coup, ce n’était pas du tout ce qu’il pensait Ce n’est qu’un rustre idiot en vrai, la jeune femme affiche une mine déconfite par la présence de cet objet entre les mains de Lyvion, est-il aussi idiot ? Il faut bien croire qu’il n’y connait rien du tout aux femmes, cela ne fait que confirmer au moins. Ne jamais lui confier de courses féminine à cet homme, surtout pas. En plus, lui-même semble s’énerver, car il ne comprend pas ?Car il se trouve ridicule ? Tu ne le comprends pas trop en vrai. Le pire c’est que lui s’énerve quand toi tu te renferme dans ta coquille, quel duo bien stupide.
« T'aurais pu dire quelque chose avant qu'on fasse l'attraction quand même, ça nous aurait évité ce bordel. »
Il s’énerve tout seul ? Tu ne sais vraiment pas comment prendre cela. Est-ce qu’il s’énerve car tu ne vas pas bien à cause de sa bêtise ? Il est le genre de personne à ne pas du tout assumer sa faute, cela se remarque bien que celui-ci semble cacher sa faute de façon tout à fait idiote, ce planquer derrière une rage… Bien que tu es tout aussi énervante à faire ta mine de chien battue en vraie.
« Car je te faisais confiance? »
C’était dit et fait, tu l’as dit d’une toute petite voix presque trop timide. La jeune femme ne le regardait même pas, elle ne savait pas du tout sa réaction et en avait un peu peur en vrai, c’est le genre de moment que June voudrait bien fuir, mais en vrai elle est comme figé sur place. Tu te saisis de la boite pour la mettre dans ton sac, n’allons pas vexer le démon, déjà qu’il est beaucoup vénère.
« Merci, c’est gentil. »
Puis ne pas dire qu’il c’est royalement planté en vrai, cela serait amusant, mais ce n’est pas du tout le moment de se moquer de lui, il semble vouloir que tu ailles bien, même si cela est maladroit, cela semble si mignon de le voir faire ce qu’il peut pour juste un sourire de ta part, un bien être qui semble plus lui plaire que la mine de chaton qui a pas eu son bol de lait. Tu affiches un petit sourire timide, bien que tu sois un peu attristé, tu affiches ce sourire que recherche l’homme, pourquoi ? Tu ne sais pas, peut être qu’il ne veut pas qu’on le pointe du doigt comme fautive de ta mine abattue ?