Coeurs : 98 Messages : 328 Couleurs : IndianRed & violetred J'ai traversé le portail depuis le : 29/01/2012 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Lei Naël Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : Toma (Amnesia) + Hunter Parrish (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même
since you've been gone ((lucialei)) | Mer 28 Juin 2017, 18:51
flash-back, juste avant le NaoLeiNoah
luciano&lei
since you’ve been gone
Il retient son souffle le temps d’un instant avec l'infime espoir d’un mouvement entre ses doigts. Mais les aiguilles refusent de bouger, comme elles s’en abstenaient depuis tant d’années. Il ne sait plus quand elles se sont arrêtées, quand est-ce que la montre s’était cassée. Peut-être qu’elle n’avait jamais marché. Peut-être qu’il avait oublié. Les feuilles se brisent sous ses pas à mesure qu’il avance, qu’il s’enfonce ou qu’il s’éloigne -les notions étaient abstraites au milieu de nul part. La tête vide et le coeur plein, les minutes semblaient s’allonger alors même que le soleil déclinait. C’était une de ces journées où les souvenirs sont douloureux. Une de ces journée où les visages réapparaissent dans les coins de rue, où l’on croit reconnaître des bruits de pas dans le silence des absences. Dans ces silences qui déchirent les oreilles. Lorsque chaque ombre prend la forme d’un cauchemar et le temps semble basculer, il s’enfuit pour se perdre et tout oublier. Il est là où le paysage est fait d’ocre et de vert, où la lumière se fraie un chemin parmis le feuillage des arbres pour tacher le sol de cercles d’or. Lei marche à l’aveuglette les doigts encastrés dans le métal d’un souvenir, d’un jour où le ciel a pleuré ce qu’il lui avait pris. Les épaules affaissées, il perd de sa carrure, perd de son assurance. Il est fatigué, Dieu qu’il est fatigué. C’est dans ces silences qu’il entend la montre marcher. Mais il n’y a que les oiseaux. Que le chant des moineaux. Et les cris. Ceux des souvenirs. Tout est toujours immobiles et le vent s’est retiré. Aucune montre ne marche et aucun coeur ne bat, rien que les doigts sur l’écorce et les mouvements des insectes. Et le bruit de la rivière, celle qui traverse son village et s’étend jusqu’à la mer de nuage. Ses pas se dirigent vers elle avec la grâce d’un fantôme, le silence dangereux de ceux de son espèce. Il frôle la terre jusqu’à sentir l’odeur. L’odeur du passé. Et des nuits devant la cheminée. L’odeur de la pluie contre sa peau. Et la silhouette qui se détache de la rivière et semble arrêter le temps, couper le souffle et terrasser sa raison. La montre s’échoue sur les feuilles et aucune aiguille n’esquisse de mouvement.
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Re: since you've been gone ((lucialei)) | Mer 28 Juin 2017, 20:20
since you’ve been gone lei & luciano
Le paysage vide, la nature imposant sa verdure, le cri des oiseaux dominant pleinement l'atmosphère bruyante, les faisceaux lumineux de notre belle étoile réchauffer l'environnement en parfaite harmonie avec ce beau temps.
Plus ont pénétré à l'intérieur, et plus l'ambiance devenait dense. La forêt elle-même posséder une aura presque indescriptible, c'est comme si une fois à l'intérieur. On ne reviendrait jamais à la vie, et pourtant elle laissait une belle image, une végétation aussi verte que mes pupilles. De la floraison étalée presque partout et des animaux à l'apparence peu commune, ils étaient drôles à observais. Pourtant j'en voyais tous les jours mais ici, ils sont l'air spéciaux.
Je m'engouffrais petit à petit sans connaître mon chemin, mais je sais pertinemment que de toute manière, je pourrais m'envoler et retrouver facilement ma route, je ne me faisais pas énormément d'inquiétude à ce propos. Mes bruits de pas retentissent au moment même où mon regard fixes une rivière au loin, une eau aussi bleue qu'un océan tout entier, des nénuphars, des insectes survoler cette rive qui couler.
Le bruit du fleuve apaisant mes oreilles beaucoup plus que les oiseaux eux-mêmes. Bizarrement, ce souvenir me remonta à la tête, j'ai perdu la vie à cause de cet élément, mon cerveau s'excita me montrant une image de moi en cadavre comme s'il avait filmé ce moment même. Les yeux écarquillés, je secouais la tête par pur réflexe avant de baisser ma garde au sol. Un simple contentement pour continuer d'avancer jusqu'à ma destination choisit. Mes phalanges qui saisissez mon katana viennent le poser sur l'herbe à côté de moi.
C'est aux tours de mes genoux de prendre contact avec le part terre, et je me mis à fixer intensément la couler d'eau avant d'y pénétrer une main et étaler le liquide contre mon visage. C'était agréable, très agréable je me sentais "réveiller", mon reflet reflétée à travers le flot. Une seule phrase me traversa l'esprit quand je me regardais. « C'est donc moi qui déprime comme ça ? Est-ce vraiment moi ? » Le cœur se serrant, le regard fixant le sol, ce fut sa seule réponse. Le silence. Les mains venant agripper le tissu de sa cape pour cacher son visage à travers la capuche, ses jambes se croise en tailleur. Luciano était tenté de se baigner à l'intérieur mais d'un autre il voulait aussi dormir, faire une sieste juste à côté de la coulée d'eau pour être apaisé par le bruit qu'elle laisser entendre.
Coeurs : 98 Messages : 328 Couleurs : IndianRed & violetred J'ai traversé le portail depuis le : 29/01/2012 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Lei Naël Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : Toma (Amnesia) + Hunter Parrish (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même
Re: since you've been gone ((lucialei)) | Jeu 29 Juin 2017, 20:56
luciano&lei
since you’ve been gone
C’était un retour de douzaines d’années en arrière. Une myriade de souvenirs qui défile devant ses yeux, la sensation que l’air s’engouffre trop vite au creux de sa gorge. L’hésitation de tout ce qu’il a cru depuis si longtemps, et les mots les plus réalistes, ceux qu’il se répète pour ne pas se briser, encore, encore, avec des faux espoirs et des attentes à la fenêtre. Luciano est mort. Il s’était éteint sous la pluie et sous le poids de son corps pétrifié; Il n’était pas là; C’était les souvenirs et les espérances.
Et si
Et si Lei bouge est-ce que tout disparaîtra? Tout était magie et tout pouvait disparaître. Rien n’était sûr sur ces terres; Un seul mouvement et il pouvait se réveiller et oublier. Un seul faux pas et le cauchemar pouvait surgir de cette silhouette. Et si. Et si il était réellement revenu? Il s’avance sans respirer. Un. Deux. Trois pas. Le parfum le prend à la gorge -le sien- et ses mains tremblent. Ses bras tremblent. Son corps tremble. Les émotions le submergent avec une violence qu’il ne sait contenir. Parce qu’il avait tant à lui reprocher et tant à lui avouer. Il voulait le gifler autant que l’embrasser. Pleurer, autant de joie que de peine. Il met du temps à retrouver sa voix, une fois fausse et brisée, hésitante et terrifiée. Luciano. Et juste comme ça, rien que mettre un nom sur un instant, et la réalité le frappe. Il voulait voir son visage. Il voulait s’assurer, il voulait être sûr qu’il s’agissait de lui. Qu’il se retourne avec son sourire et ses mêmes yeux confiant, et cet air de toujours savoir ce qu’il pensait. Qu’il se retourne et lui dise qu’il est rentré. Et terrifié, Lei tremble imperceptiblement, effrayé d’effrayer, effrayé de savoir si rien ne sera plus comme avant. Parce qu’il avait tourné la page, parce qu’il avait réussis à faire son deuil, parce qu’après trop d’année à attendre il avait trouvé autre chose. Et si Luciano revenait. Et si Luciano se retournait et souriait Il ne savait plus à quoi se raccrocher.
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Re: since you've been gone ((lucialei)) | Jeu 29 Juin 2017, 21:37
since you’ve been gone lei & luciano
Il était là, perdue, ses pensées se mélanger, le silence lui donner un hélan de nostalgie, sa dépression reprenait le dessus entre mille et une questions, tout ça en restant le plus calme et silencieux. Seul le bruit de la rivière l'apaiser et le transporter loin de la réalité, mais il fus interrompu au moment même ou une ombre surgit au dessus du reflet que laisser voir le fleuve.
Cette silhouette était grande, accompagner de cheveux doré, malheureusement elle était encore beaucoup trop loin pour être parfaitement distinguer, sa curiosité lui jouer un mauvais tour qu'il redressa son visage avant qu'une avalanche d'émotion lui explosa en face. Un ascenseur émotionnel, un arrêt sur le temps et un regard perdue dans le sien. Le sien, ce regard et cette ombre appartenait à Lei, son ami. Celui qu'il aurait aimer retrouver dans de meilleurs conditions.
Son corps trembler, ses mains trembler, ses jambes se mettent à peser des kilos, il se reculer, tétaniser, effrayer et pétrifier. Il ne savait pas quoi dire, il était.. Chambouler, chambouler à l'idée de revoir ce qui lui était précieux, et tout ceci n'était pas une illusion d'optique, il était bien réel. Il se trouver dans le même état que lui, un état indescriptible.
Et même si il était convaincu, sa réponse fus le silence, Luciano se retourner, enfouissant son visage dans sa capuche, et quelques secondes après il eu le courage de prononcer à voix basse ses quelques mots.
« Je suis terriblement désolé.. »
Il s'en voulait, il culpabiliser, il culpabiliser tellement de l'avoir laisser là, sans rien dire, d'être parti. De ne pas avoir eu le courage de revenir à lui pour dire qu'il était encore là, vivant, en bonne santé. Il s'en voulait, encore, est-ce que Lei malgré ça a réussi à retrouver le bonheur ? Où il l'avais perdu à tout jamais ? Des questions sans réponse. Luciano n'était plus le même, il était inquiet mais à la fois bouleverser par les événements. Qu'en est-il de tout de ça ?
Coeurs : 98 Messages : 328 Couleurs : IndianRed & violetred J'ai traversé le portail depuis le : 29/01/2012 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Lei Naël Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : Toma (Amnesia) + Hunter Parrish (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même
Re: since you've been gone ((lucialei)) | Dim 02 Juil 2017, 16:05
luciano&lei
since you’ve been gone
Il y a l’attente interminable, celle qui lui coupe le souffle et étouffe son coeur, celle qui ne dure pas si longtemps que ça au final. Peut-être pas assez peut-être un peu trop, mais quand les yeux se croisent c’est l’univers qui s’écroule, son univers froissé reconstruit de ses mains abîmées. Et dans les yeux de Lei l’incompréhension et l’hésitation se mêlent; et dans les yeux de l’autre la peur Luciano recule et dans ses yeux il y a tellement d’émotions qui font vaciller Lei, tellement de non-dits et de et si ui font trembler ses doigts d’une autre manière. Comme si il avait peur de lui comme s’il voyait ce que Lei observait dans les vitres polies. Le contact se brise quand il baisse les yeux et Lei sursaute imperceptiblement. Tout revient au présent et l’instant se brise, le poid du moment abaisse ses épaules et alourdit ses jambes. Il n’y avait pas de moment magique, pas de disparition et aucune intuition. Luciano était terrifié quelques mètres devant lui et lei ne savait que faire. Je suis terriblement désolé... Désemparé. Il s’attendait à beaucoup de choses, mais pas à ça. Il n’était pas habitué aux situations de ce genre. Pas les retrouvailles. Il les connaissait. Mais celles basées sur l’hésitation, celles basées sur la terreur et l’affection. Il n’avait pas l’emprise sur ses émotions comme il aurait aimé, il n’avait pas l’assurance dont il se couvrait chaque jours au plus profond de lui-même. Et Luciano le connaissait plus que ça. Luciano le connaissait trop pour ne pas distinguer réel et illusion et toujours toujours toujours il se sentait fatigué de se cacher en sa présence. Alors il était juste là. Perdu. Désemparé. Sans réfléchir il s’avance, un pas. Deux pas. Ses jambes ne le portent plus; il s’asseoit. Moins de deux mètres le séparent des yeux verts, moins de deux pas séparent sa main de son visage. Mais il reste immobile et redécouvre ses traits. Luciano? Elle était un peu plus douce, sa voix. Un peu plus attentionnée, un peu plus pressante, plus assurée. Comme s’il voulait son attention, qu’il tourne les yeux vers lui et voit le pardon sur son visage. quel pardon Il ne savait pas s’il pouvait. Il ne savait pas s’il pouvait à nouveau faire confiance à ceux qui écrasent son âme, parce qu’ils sont nombreux et même s’il savait à quel point il aimait les gens, à quel point il l’aimait lui, oublier était parfois un peu trop compliqué. Il aimerait pardonner et donnerait tellement pour la bonté de le faire. Mais Lei est fatigué. Mais Lei veut attendre de savoir, parce que Luciano doit avoir une bonne raison, parce qu’il croit encore à ses excuses et ce qu’ils avaient vécu, quoi que ce soit. Où étais-tu? C’était un peu rauque, un peut briser, avec cette touche détruite qui dissimule maladroitement tout les pour m’avoir abandonné, pour ne jamais être revenu quand je t’attendais.
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Re: since you've been gone ((lucialei)) | Dim 02 Juil 2017, 17:08
since you’ve been gone lei & luciano
Il donnait cette impression d'être terrifié de le revoir, il donnait l'impression de vouloir fuir, ce qui était pourtant le cas mais sa conscience lui faisait comprendre que fuir ne servira qu'à aggraver les choses. Il n'était pas question de ne pas assumer, mais ses émotions le submerger à tel point qu'il voulait éclater en sanglots mais quelque chose l'en empêcher. Et ce quelque chose, c'est le peu d'espoir qui reste en lui.
Les pas se rapprochèrent au fur et à mesure, mais ses pas n'étaient pas normaux, c'est comme si une personne vide se rapprocher, comme si elle plonger dans une illusion d'optique. Et pourtant il était bien réel, mais il donnait l'impression de n'être qu'un clown et pas lui mais une copie conforme exacte. Était-ce ce qu'il pensait ? Est-ce qu'il avait entendu ses paroles qui était réellement sincère ?
Son visage se tourna, sur sa gauche se trouva Lei, à genoux, à quelques mètres de Luciano, sa main tenter tant bien que mal d'essayer de le toucher mais il se trouvait loin de lui. « Luciano » le seul mot qui lui échappe de la bouche. Le Phoenix continuait de trembler, encore tétanisé à l'idée de cette retrouvaille qui le chamboula entièrement, « Où étais-tu? » À cette question, son cœur se serre, mais la vérité devait éclater tôt au tard. Il ne savait pas comment s'y prendre, il ne savait pas comment aborder ce sujet mais ce qui le terrifier, et l'effrayait. C'était sa réaction, allait-il bien agir ? Le pardonner ? Ou l'abandonné parce qu'il a trouvais meilleur ailleurs ?
Son cœur bat et ses yeux se plissent, fixant instantanément le sol en fuyant tout regard maladroit envers Lei. Sa voix tremblait, elle était cassée et il répondit d'une voix très basse. Laissant entendre le ruissellement de l'eau coulée.
« J'ai été ressusciter, un mois après ma chute. J'ai été mort, j'ai réellement senti mon crâne se fracturer et mon corps tout entier, Hadès m'a redonné la vie en concluant que j'ai fait de bonnes actions. J'ai longtemps voulu te revoir, te dire que j'étais là mais je ne savais pas si l'idée était bonne. Je ne te trouvais pas, j'ai préféré abandonner en me disant certainement que tu vivais ta vie paisible et que tu me pensais réellement mort. De loin, je priais tous les jours que tu continuais d'être heureux. »
Ce fut dur pour le jeune homme qui juste après avoir révélé la "vérité", sentait sa gorge se serrer. Résister à cette envie . Ce n'est ce qu'il compter faire à présent, lutter contre ses émotions qui lui prenait le dessus. Il l'a retrouvé, sain et sauf, en bonne santé, peut-être ? Mais il était à deux mètres de lui et à présent, il ne compte pas le lâcher. Quoique sa peur soit le rejet, ça lui ronger de l'intérieur de ne pas savoir si Lei compter ou pas l'abandonne.
Luciano se retourne entièrement, de face à lui, lui sourire était encore trop difficile. Mais ses petites jambes lourdes se soulever, avec tant de mal, il ramper jusqu'à lui, traversant le courant d'eau qui mouille son jean et la moitié de son bassin. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour son trésor ? Se tremper pour lui. En face à face, ses yeux se perdaient dans les siens, le même jour qu'au champ de bataille, ce souvenir lui remonter à la tête, le jour de leur première rencontre qui n'était qu'un simple échange de regards. Ses bras viennent s'enrouler autour de sa taille et sa tête contre son thorax, son cœur battait aussi vite que le sien et il pouvait sentir que lui aussi était dans le même état. Il tremble, tout comme lui tremblait de peur. Cet enlacement se résumer à un câlin, un câlin qui n'a plus ressenti depuis longtemps, sa chaleur et son parfum lui manquer terriblement, Luciano voulait pleurer dans ses bras, lâcher tout ce poids lourd qu'il a enduré depuis trop longtemps, et qu'il le rassurait mais il ne sait pas ce que sera sa réaction.
Ma t-il oublier ? Est-ce qu'il va me rejeter ? A-il tourner la page ? N'a-t-il plus besoin de son aide ? Est-ce que Luciano à baisser dans son estime ? Ce fut les milliards de réponses qui trotte dans sa tête
« Je suis devenu un immortel.
S'enfouissait contre lui, resserrant encore plus l'étreinte avant de prononcer quelques mots qui le faisait lâcher des perles qui coule le long de ses joues.