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 How to hide something so important. » JamesOliver

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How to hide something so important. » JamesOliver | Dim 21 Juin 2015, 18:15



JAMES & OLIVER


En ouvrant les paupières, je réalise soudainement que le ciel s'est obscurci pendant mes dernières heures d'immobilités. Il ne fait pas totalement noir, les nuages couvrent la majorité des étoiles qui auraient dû étinceler à cette heure, le ciel ressemble davantage à un amas de teinte grisâtre qu'un enfant aurait étalé sur une toile vierge sans y mettre un sens, sans donner de but précis aux teintes, aux couleurs argentés. Je pose la main sur mon bipeur et pousse une entière soupiré de découragement. Je n'ai pas encore osé jeter un coup d’œil vers ce dernier, je ne veux pas savoir qui m'a bipé. Je ne suis pas en état pour le savoir. Je sens à nouveau les vibrations de l'engin dans ma poche droite, puis j'ose observer le numéro qui s'inscrit sur l'écran lumineux. James. Si seulement il pouvait aller se faire voir, ce soir. Non. Je secoue négativement la tête, assez rapidement pour me chasser cette idée de la tête. J'ai résisté, je me suis battu contre mes pulsions toute l'après-midi, il était hors de question que je cède maintenant. Je ne céderais pas, même alors que j'ai appris que Juliette est vivante, qu'elle se tient debout, qu'elle a des sentiments, des émotions, je ne céderais pas, même alors que je viens d'apprendre qu'elle loge sous le toit des O'Malley. Je serre les poings en fixant un nuage plus foncé que les autres, je concentre toute mon attention sur ce détail alors que mes poings frappent l'un après l'autre contre le sol en pierre. L'odeur métallique du sang me monte au nez alors que des plaies s'ouvrent dans ma peau claire, je lève un poing devant mes yeux et j'observe silencieusement les gouttes rouges qui glissent le long de mon poing, descendant jusqu'à mon coude. Visiblement, ce n'était pas près d'arrêter de saigner. Encore une fois, le son désagréable de mon bipeur me fait sursauter, je frappe une dernière fois contre la pierre froide et pousse de tout mon poids contre mes bras afin de me lever. Il me faut évacuer ma colère et je n'ai pas l'impression que ce putain de machin cessera de sonner. D'accord, il veut me voir, il va me voir. Ma transformation en léopard est instantanée alors que je m'élance à toute vitesse à travers la montagne, j'y avais passé des heures à essayer de chasser mes idées noires en vain, maintenant il me fallait me rendre jusqu'à la ville. Je sens le vent caresser mon pelage alors que j'évite les arbres, les rochers, je fuis les sentiers pédestres et continue d'avancer à grandes enjambées jusqu'à arriver au quartier général du JOKER.

Je fonce dans la ruelle et m'arrête devant un conteneur, je connais mes faiblesses et l'une d'elles est que ma transformation ne me permet pas de garder mes vêtements, j'en planque toujours un lot derrière cette poubelle - et à bien d'autres endroits d'ailleurs. J'enfile mon pantalon noir et ma chemise rouge avant d'ajuster le collet, puis de pousser un très long soupire, parce qu'il faut que je me calme, il faut que je fasse sortir cette colère avant d'entrer dans l'appartement. Je me concentre là-dessus, puis une vibration attire à nouveau mon attention. C'est assez, j'en ai marre. Je grogne à voix basse et contourne l'immeuble à la marche rapide, comme si cela pouvait me permettre d'être plus en colère que je ne l'étais déjà. Je vais lui casser son putain de portable sur la tête à celui-là. J'entre dans l'immeuble et je me retrouve face à Améthyste qui me grogne dessus, elle veut que je me calme, mais je ne suis pas près de l'être. Je sors mon Beretta de ma ceinture et lui vise le crâne, la féline se pousse doucement de mon chemin ; elle me connaissait assez bien pour savoir que sous la colère je pouvais être imprévisible, faire n'importe quoi. Je regretterais plus tard, certes, mais sur le coup, ça n'aurait que très peu d'importance. Elle ne fait pas mine de me suivre pour me sauter dessus. Parfait. J'entre dans la pièce principale de l'appartement où je vois James, il est dos à moi et parle à voix basse, comme s'il s'adressait à quelqu'un qui n'était pas là, son portable était plaqué entre son épaule et son oreille et je sentais toujours les vibrations de mon bipeur dans la poche de mon pantalon. Je m'approchai en deux ou trois pas seulement pour lui arracher son portable des mains, je le fermai carrément - un peu trop fort peut-être et l'écran craqua sous la force. Je l'écrasai entre mes doigts, je sentis à nouveau l'odeur du sang me monter aux narines. Un picotement dans ma main, la vitre avait dû me couper, peut-être avais-je un morceau coincé dans la chair, mais j'étais trop en colère pour vérifier.

Oliver ▬ « Tu n'as pas pensé ... que si je ne t'ai pas rappelé, c'est que je n'avais pas envie d'être dérangé . »

Je sentais ma colère s'évacuer par les pores de ma peau, mais elle devait se lire sur les traits de mon visage. Mes yeux étaient très petits et je le fixais comme si je pouvais le tuer avec mon simple regard. Je lâche finalement les morceaux du téléphone que j'avais gardé dans ma main, comme si je l'avais oublié, qui tombent sur le sol. Je sens la colère monter en moi, elle me grimpe dessus comme une araignée, elle va m'avaler bientôt, bientôt je ne pourrai plus me contrôler. Pourquoi. Pourquoi est-ce que tu m'as faits ça, James ? Je serrai la mâchoire en fixant les yeux de mon meilleur ami, si c'était toujours ce qu'il était. Je ne peux plus, je ne peux plus simplement le regarder. Je grogne, puis je me lance sur lui. Il tombe sur le dos sous l'impact ou la surprise, puis je le frappe une ou deux fois sur la mâchoire, je ne me souviens plus combien de temps, je ne sais plus combien de fois j'ai frappé jusqu'à ce que je lâche, finalement, le morceau :

Oliver ▬ « COMMENT T'AS PU ? COMMENT T'AS PU ... ÊTRE CONTRE MOI. TU L'AS CACHÉ. TU NE VOULAIS PAS QUE JE LA VOIS ? TU NE VOULAIS PAS QUE JE SACHE ... PUTAIN, JAMES ! COMMENT T'AS ÉTÉ CAPABLE DE ME FAIRE UN COUP BAS COMME CELUI-LÀ ... TU POUVAIS PAS .. T'AVAIS ... T'avais pas le droit ...... »

Je le tenais par les épaules à présent, je le secouai, j'étais assis sur son ventre et je le tenais contre le sol avec ma force surhumaine - ce pouvoir était pratique, très pratique même. Je continuai de le tenir, je serrai le tissu de son chandail entre mes doigts alors que je ne cessais pas de l'observer, son visage. Puis ma vision se brouilla et je compris que des larmes coulaient sur mes joues. Je grognai et me relevai rapidement avant de m'éloigner, je ne voulais pas pleurer, je ne voulais pas être faible. Je n'en avais pas le droit, je n'étais pas faible, je n'étais pas fort, je n'étais pas puissant. Qu'est-ce que j'étais ? Qu'est-ce que j'étais devenu ? Je marchai quelques secondes avant de m'écrouler à genoux plus loin dans la pièce, dos à mon meilleur ami. Je ne voulais pas le voir, je ne voulais pas entendre ses explications, mais je n'avais pas la force d'aller plus loin. J'avais réussi à fuir toute la journée, maintenant je n'avais plus assez de courage pour le faire.


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James « Sirius » O'Malley
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J'ai traversé le portail depuis le : 01/04/2015 et on me connaît sous le nom de : H. Relyse Mon nom est : James « Sirius » Jack O'Malley Actuellement je suis : Célibataire, mais pour combien de temps ? Il paraît que je ressemble à : Sirius Black (Harry Potter) + Kougami Shinya (Psycho Pass) + Aaron Jonhson (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss AMAZING.
Re: How to hide something so important. » JamesOliver | Jeu 02 Juil 2015, 05:45


Can you feel my heartbeat ?
PV ✖ James & Oliver

Merde. Aujourd'hui j'avais donné rendez vous à Oliver à mon appartement pour lui parler de Juliette, afin de le lui dire directement. Malheureusement, il s'avère que durant mon absence, Juliette l'avait rencontré. Génial, je sens la catastrophe arriver. Attendant sans vraiment impatience l'arrivée d'Oliver, je jetai un coup sur l'heure qu'affichait mon téléphone et décidai finalement d'appeler Emma afin de me déstresser un peu. « Je sens qu'il va me casser la gueule Emma. » avais-je fini de dire lorsqu'Oliver pénétra dans la pièce. Je ne savais pas par quelle moyen il avait réussi à faire irruption dans mon appartement mais là n'était pas la question. Il prit mon portable et l'écrasa entre ses doigts. Super, j'avais réussi à me le procurer la semaine prochaine. Je levai les yeux vers lui et mon stress disparut soudainement.

▬ Tu n'as pas pensé ... que si je ne t'ai pas rappelé, c'est que je n'avais pas envie d'être dérangé.

Mais encore ? Je voyais dans son regard à quel point il avait envie de m'en coller une. Chose que je pouvais comprendre car cela faisait quelques jours que je gardais Juliette sous mon toit et que je ne le lui en avais pas parlé. Mais d'un côté, pourquoi devais-je me sentir obligé de le lui dire ? Il l'avait laissé tomber salement, comme un lâche, il ne semblait même pas ressentir quoi que ce soit le jour où il  apprit sa mort. C'est lui qui l'avait poussé au suicide. La Juliette que j'avais moi-même aimé. Et pourtant, je ne pouvais me résigner à le haïr. Je ne pouvais pas. Je n'y arrivais pas.

Bien sûr, même ton meilleur ami, celui avec qui tu avais les 400 coups, celui en qui tu avais fait entièrement confiance pouvait te foutre une raclée seulement par colère. J'étais tellement vexé et détruit par son attitude que je n'arrivais plus à dormir, je m'étais à fumer de manière excessive. Et encore, j'évitais les anti-dépresseurs qui pouvaient certainement avoir des impacts négatifs sur mon coeur. Je le regardai, droit dans les yeux. Depuis quand il se préoccupait autant de Juliette d'un coup ? Me suis-je énervé quand tu l'as laissé tombé ? Me suis-je énervé quand tu l'as laissé mourir. Sale égoïste.

Il me frappa, comme un demeuré. Je ne fis rien, surpris par son acte. Il me donna deux trois coups puis il lâcha mon col. D'un revers de la main j'essuyai le sang qui coulait de ma bouche tandis qu'Oliver me plaqua contre le sol. Ne suis-je pas moi même énervé ? Je ne devais pas me mettre en colère, mon coeur lâcherait. Or il venait d'allumer la mèche qui allait faire exploser la bombe.

▬ COMMENT T'AS PU ? COMMENT T'AS PU ... ÊTRE CONTRE MOI. TU L'AS CACHÉ. TU NE VOULAIS PAS QUE JE LA VOIS ? TU NE VOULAIS PAS QUE JE SACHE ... PUTAIN, JAMES ! COMMENT T'AS ÉTÉ CAPABLE DE ME FAIRE UN COUP BAS COMME CELUI-LÀ ... TU POUVAIS PAS .. T'AVAIS ... T'avais pas le droit ......

Je ne répondis pas, je n'avais pas envie de répondre tout de suite. Il exagérait, mais vraiment beaucoup trop. savait-il qu'entre temps j'avais fait une crise cardiaque ? S'était-il ne serait-ce qu'une seule fois intéressé à mon état de santé depuis ? Je ne bougeai pas d'un cil, mes yeux le fixant de mon air blasé. Je comprenais sa colère, sa douleur, mais c'était tellement égoïste. Finalement, les larmes montant aux yeux, il recula, me laissant respirer et cela me permit de reprendre mon souffle et de me relever.

Non je ne céderai pas à la violence. Je ne céderai pas. Jamais contre Oliver. Je me levai et me dirigeai vers lui tout en gardant une certaine distance de sécurité.

▬ Arrête de faire ton gamin. Tu parles d'un trahison, tu n'exagères pas un peu ? Qui est-ce qu'il l'a abandonné ? Qui est-ce qu'il la laissé mourir ? J'aimerai bien savoir. Tu parles d'un coup bas ? Comment dois-je prendre celui que tu m'as fait quand tu as laissé tomber Juliette ?!

Je m'approchai de lui, m'abaissant à son niveau et le prit par le col. La colère m'avait envahi, j'étais en rogne, je sentais mon corps brûler tant je ne me contrôlais plus. Je lui en voulais, je lui en avais tellement voulu concernant Juliette, concernant son égocentrisme. Tu tais bien fort que cela Oliver, ne pouvais pas-tu le voir ? Etais-tu devenu aussi aveugle ? Je le secouai à mon tour, je sentis des larmes chaudes couler sur mes joues. Où était mon meilleur ami ?

▬ Je me suis jamais énervé pour une fille. Je t'ai toujours passé avant moi. J'ai aimé Juliette, j'ai pensé à son bonheur. Toi tu le détruis entre tes propres mains et te voilà à pleurnicher en cherchant à rejeter la faute sur quelqu'un d'autre alors que tu en es toi-même le responsable ?! Grandis un peu bon sang. Ce n'est pas comme ça qu'on avancera... C'est TOI QUI N'AVAIS PAS LE DROIT.

J'avais levé mon poing fermé, m'apprêtant à lui donner une droite. Mais je m'arrêtai net et le lâchai, le jetant en arrière. Je ne voulais pas céder à a violence. Je ne voulais pas me laisser faire par la colère. Je fis alors demi-tour, plaquant ma main sur ma bouche, cherchant une solution, en vain. Je refis demi tour et continuai :

▬ J'ai eu une crise, je n'ai pas supporté son retour. J'étais à moitié mourant ! Est-ce que tu peux arrêter de penser à ton petit monde maintenant ? Juliette est perdue, je ne sais même pas pourquoi elle est revenue, elle s'est présentée à ma porte, je ne sais pas pourquoi non plus... Je n'en sais rien, ça ne fait que quelques jours qu'elle est là. Moins d'une semaine si tu veux savoir. Mais elle n'est pas ici.... Oliver. Tu as aimé Juliette, tu l'as toujours aimé. Arrête de te voiler la face.


Je pris place sur mon canapé et pris un mouchoir pour essuyer le sang coulant de ma bouche qui commençait à tâcher mes vêtements. J'attendis alors qu'Oliver se calme et vint discuter normalement. J'espérai qu'il le fasse. Mais il ne serait pas étonnant qu'il s'énerve encore une fois. Il est devenu si impulsif.
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Re: How to hide something so important. » JamesOliver | Lun 20 Juil 2015, 07:38


JAMES & OLIVER


Je m'étais éloigné lentement, puis rapidement avant de tomber, m'écrouler : j'aurais pu ramper et ça aurait eu le même impact. Il y eu un temps ou mes seules préoccupations étaient les autres, leurs bonheurs, leurs sourires, un temps révolu. Mon esprit était si torturé que j'avais du mal à penser à moi-même, je ne pensais qu'à elle : la vampire qui m'avait arraché à ma vie confortable, celle qui m'avait enlevé tout ce que je possédais. Elle m'avait changé, elle m'avait fait souffrir et je me vengeais. Ils ne me comprenaient pas et n'en seraient jamais en mesure : j'avais la soif de sang, la soif de chair, la soif de peur. Pour vivre, il ne me suffisait plus que de me nourrir, de respirer et de bien dormir. Maintenant, tout était tellement différent. Je réalisai soudainement que je ne respirais plus, mon coeur s'affolait, mon corps entier tremblait sous la colère que j'éprouvais toujours. Je n'avais pas fait attention à personne depuis mon retour, parce que j'avais du mal à éprouver quoi que ce soit autre que de la douleur, de la colère, mais j'avais vu juliette. J'avais vu ses yeux mornes, ses cheveux pâles et son teint verdâtre, j'avais vu sa posture de mendiante et je ne voulais plus jamais la voir ainsi.

« Arrête de faire ton gamin. Tu parles d'un trahison, tu n'exagères pas un peu ? Qui est-ce qu'il l'a abandonné ? Qui est-ce qu'il la laissée mourir ? J'aimerais bien savoir. Tu parles d'un coup bas ? Comment dois-je prendre celui que tu m'as fait quand tu as laissé tomber Juliette ?! »

Il me fallut quelques secondes avant que les mots ne se rendent jusqu'à mon cerveau tellement je m'étais bloqué dans mes propres pensées, mais il avait raison. S'il savait combien il avait tellement raison. J'avais abandonné, je l'avais abandonné au mauvais soin de la vie et elle était morte par ma faute. Je fermai les yeux afin de concentrer mon attention sur les battements fous de mon pauvre coeur alors que je l'imaginais encore, belle, douce, attentionnée. Je ne l'avais pas méritée, elle aurait dû vivre, elle aurait du être heureuse avec ou même sans moi. S'il pensait que j'avais cessé de penser à cette femme, c'était qu'il ne me connaissait pas encore aussi bien que je le croyais. Juliette avait été la seule dans mon coeur, depuis toujours et elle avait toujours sa place quand même bien je voudrais affirmer le contraire : je ne pouvais pas lui expliquer ça, il ne comprendrait pas. Je me sentis tirer vers l'avant, ce fut à ce moment que je décidai d'ouvrir les paupières et constatai que mon meilleur ami était vraiment en colère. Il me bouscula de l'avant à l'arrière sans obtenir de réaction de ma part, j'avais levé la main sur lui, il pourrait me faire ce qu'il voudrait sans que je ne bouge : je le méritais, en mille fois pire.

« Je me suis jamais énervé pour une fille. Je t'ai toujours passé avant moi. J'ai aimé Juliette, j'ai pensé à son bonheur. Toi tu le détruis entre tes propres mains et te voilà à pleurnicher en cherchant à rejeter la faute sur quelqu'un d'autre alors que tu en es toi-même le responsable ?! Grandis un peu bon sang. Ce n'est pas comme ça qu'on avancera... C'est TOI QUI N'AVAIS PAS LE DROIT. »

J'écoutais, parce que c'était la seule chose intelligente qu'il me restait à faire. J'encaissais, parce qu'il avait raison et qu'il m'énervait. J'observai son poing se lever dans les airs et attendit silencieusement qu'il tombe : cela ne se passa pas comme cela. Il se contenta de me pousser avec force et se releva avant de s'éloigner. Je regrettais de m'être jeté sur lui maintenant, mais à quoi bon lui en faire part ? En ce moment, mes excuses ne valaient pas grand-chose puisque la personne à qui j'en devais le plus ne se trouvait pas dans cette pièce. Je remarquai finalement - au bout de plusieurs minutes - combien mon ami avait l'air épuisé, il en avait marre de moi. Je me demandais, s'il avait vécu les mêmes horreurs que moi, serait-il plus enclin à comprendre ? Aurait-il était différent de moi ? Aurait-il les mêmes envies, les mêmes problèmes ?

« J'ai eu une crise, je n'ai pas supporté son retour. J'étais à moitié mourant ! Est-ce que tu peux arrêter de penser à ton petit monde maintenant ? Juliette est perdue, je ne sais même pas pourquoi elle est revenue, elle s'est présentée à ma porte, je ne sais pas pourquoi non plus... Je n'en sais rien, ça ne fait que quelques jours qu'elle est là. Moins d'une semaine si tu veux savoir. Mais elle n'est pas ici.... Oliver. Tu as aimé Juliette, tu l'as toujours aimé. Arrête de te voiler la face. »

Il n'en avait pas terminé, semblerait-il, mais je n'allais pas passer la journée à me faire reprocher de m'être fait agressé et d'avoir changé. Ne comprenait-il pas que si je m'étais éloigné, ce n'était pas par plaisir, c'était pour la protéger ? Non, il ne voulait pas s'ouvrir les yeux sur le danger que je représentais. Je poussai un très long soupire avant de me lever d'un mouvement brusque, parce que je ne savais pas le faire autrement.

« Tu as raison. »

Je croisai les bras sur mon ventre, debout face à celui qui venait de me reprocher tout ce que je me mettait déjà sur les épaules. Il ne s'était pas rendu compte combien il avait été méchant dans ses propos, dans sa manière de dire la vérité toute crue.

« J'ai aimé Juliette du plus profond de mon être et je ne cesserai jamais de l'aimer, es-tu heureux de l'entendre ? Je ne me voile pas la face, j'essaie d'être fort, j'essaie de me contrôler, mais ce n'est pas si simple que vous le pensez tous. Je n'y arrive pas, j'ai même peur de ne jamais y arriver. Crois-tu sincèrement que cela m'a fait plaisir de regarder la femme que j'aime me tourner le dos en pleurs, courir à en perdre le souffle, me dire que je ne pourrais plus jamais aimer personne, parce qu'elle était la seule qui importait réellement ? Non, ça n'as pas été facile et ça ne l'est toujours pas aujourd'hui d'accepter que cette vampire m'aies changé au point où je n'arrive plus à résister à l'envie de faire souffrir n'importe qui, n'importe quand. Je voulais la protéger et si tu ne comprends pas ça, c'est que tu ne le comprendras jamais. »

Je pris une grande inspiration et posai doucement ma main contre mon crâne qui commençait à me faire ressentir les effets secondaires de l'adrénaline en trop grosse quantité, puis je relâchai tous l'air de mes poumons avant d'aller m'asseoir à côté de James.

« Tu as vraiment fait une crise ? »

Oui, je me souciais réellement de lui, parce qu'il était cette personne qui me complétait bien, cette personne sur qui j'avais toujours compté dans les mauvais moments : si on excluait mes derniers problèmes. Je m'en voulais de ne pas avoir été à la hauteur ces derniers temps, j'aurais dû être présent pour lui, mais ... il n'avait pas tenté de me joindre, il ne me l'avait pas dit ... Cela en disait gros sur notre amitié, sur le sens qu'elle prenait maintenant ...
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J'ai traversé le portail depuis le : 01/04/2015 et on me connaît sous le nom de : H. Relyse Mon nom est : James « Sirius » Jack O'Malley Actuellement je suis : Célibataire, mais pour combien de temps ? Il paraît que je ressemble à : Sirius Black (Harry Potter) + Kougami Shinya (Psycho Pass) + Aaron Jonhson (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss AMAZING.
Re: How to hide something so important. » JamesOliver | Lun 20 Juil 2015, 23:44


Entends moi, fais rugir ta voix dans un ouragan et si tu le dois, détruis ce monde dans un hurlement
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J'étais énervé, bien plus que d'habitudes. Je n'arrivais plus à me contrôler, mes mains tremblaient à cause de la colère. Toutes ces choses enfouies depuis si longtemps en moi étaient ressorties de manière si violente que je me demandais comment mon cœur pouvait encore supporter cette explosion d'émotions. Ce qui m'énervait le plus c'était qu'il rejette la faute sur moi, me traitant de traître sans même réfléchir à ma situation. Bien sûr que je lui en voulais d'avoir laisser tomber Juliette de manière si brusque, sans lui accorder la moindre explication. Tu aurais dû être doux comme tu l'avais toujours été avec elle. Tu aurais dû. Je savais ce qu'il avait vécu même si je ne l'avais jamais ressenti, je le comprenais bien mieux que quiconque. Je savais qu'il n'avait pas le choix, que c'était pour la protéger. Mais je trouvais ça agaçant qu'il me reproche de ne pas lui avoir dit alors qu'il sait très bien que j'avais mal digéré la mort de Juliette et que la revoir vivante allait me causer une crise à cause de mon faible coeur. Toi est-ce que tu te mettais à ma place alors que je me mettais sans cesse à la tienne pour te comprendre ? Sors de ton monde.

▬ Tu as raison.

Cette phrase à moitié vrai que je sentais dans sa voix. Le genre de phrase qu'on énonce pour arrêter tout débat, toute lutte. J'étais agacé. Est-ce qu'il m'avait ne serait écouté une seule fois ? C'était tout comme réaction ? Voyons Oliver, tu étais bien plus expressif que cela. Comment pouvais-tu croiser les bras et répondre une phrase qui ne voulait rien dire alors que ton meilleur ami t'avait ouvert son coeur ?

Lisbeth. Habituellement je n'avais jamais besoin de personne. Mais j'aurai aimé que tu sois là pour m'aider. Ma golden girl. J'avais honte de moi-même depuis longtemps. Être amoureux de la petite amie de mes amis, c'était l'une des choses les plus douloureuses qu'on pouvait imaginer. Partagés entre l'amour et l'amitié. Malgré cela, je vous avais toujours passer avant mes propres sentiments. Tu sais Lisbeth, j'aurai aimé t'aimer comme Klaus t'aime. Mais je suis bien trop faible. Être aimé comme Klaus t'aime devait être une chose totalement incroyable et inimaginable. Voilà pourquoi je vous voue un profond respect, et particulièrement envers Klaus. Pardonne le. Il t'aime toujours. My golden girl.

▬ J'ai aimé Juliette du plus profond de mon être et je ne cesserai jamais de l'aimer, es-tu heureux de l'entendre ?

Je le sais ça Oliver, je viens de te le dire à l'instant. Mais comment as-tu pu lui dire de la manière la plus horrible qui soit que tu devais la quitter ? Ne pouvais-tu pas la conserver et l'éloigner de tout danger ?

▬ Je ne me voile pas la face, j'essaie d'être fort, j'essaie de me contrôler, mais ce n'est pas si simple que vous le pensez tous. Je n'y arrive pas, j'ai même peur de ne jamais y arriver. Crois-tu sincèrement que cela m'a fait plaisir de regarder la femme que j'aime me tourner le dos en pleurs, courir à en perdre le souffle, me dire que je ne pourrais plus jamais aimer personne, parce qu'elle était la seule qui importait réellement ? Non, ça n'as pas été facile et ça ne l'est toujours pas aujourd'hui d'accepter que cette vampire m'aies changé au point où je n'arrive plus à résister à l'envie de faire souffrir n'importe qui, n'importe quand. Je voulais la protéger et si tu ne comprends pas ça, c'est que tu ne le comprendras jamais.

C'est dans ces moments là que j'avais l'impression d'avoir perdu Oliver. Celui avec qui j'avais passé mon enfance, celui qui était toujours là pour moi, qui me comprenait seulement en un regard. C'était toi qui avait découvert le premier mes problèmes cardiaques.
Si tu me connaissais bien, tu saurais que je te comprends, je sais à quel point c'était dur pour toi. Mais ce que je te reprochai c'était d'avoir mené Juliette à sa propre mort.

▬ Tu as vraiment fait une crise ?

Je levai mes yeux vers lui l'air de dire "tiens c'est maintenant que tu te préoccupes de moi après m'avoir littéralement casser la gueule ?". Mais j'étais bien trop bon pour rétorquer cela. D'un revers de la manche, j'essuyai le sang qui coulait de ma bouche et sortis de ma poche un paquet de cigarette pour en allumer une. Je m'étais mis à fumer depuis qu'Oliver avait changé. J'étais stressé, angoissé, en colère. J'avais besoin d'un calmant. Oliver, si tu savais à quel point je m'en voulais de ne pas avoir pu te secourir à temps. Cela fait des années que ça me ronge et m'excuser aujourd'hui ne changera rien.

▬ Arrêt cardiaque de quelques minutes puis 41°C de fièvre, la journée au lit. Mais ça va mieux. Je suis reparti à l'hosto entre temps, accumulation de chocs. On m'a pris en charge, je pète la forme.

Premièrement ne touche pas à tes aiguilles.
Deuxièmement ta colère tu devras maîtriser .
Et surtout ne jamais oublier quoi qu'il arrive, ne jamais se laisser tomber amoureux , car alors pour toujours, à l'horloge de ton cœur la grande aiguille des heures transpercera ta peau, explosera l'horloge, imploseront tes os, la mécanique du coeur sera brisée de nouveau.

La colère est mal placée. Soudainement, mes jambes me lâchèrent et je m'écroulai sur le sol. Mon coeur me faisait mal. Bombe à retardement. J'accrochai de ma main libre mon coeur tout en tirant la chemise que je portais. J'avais l'impression qu'on le transperçait de milles lames. J'ai cru que j'allais mourir. J'haletai, respirant avec difficulté, de la sueur perlait sur mon front. J'essayai de me relever et m'adossai au mur. Coeur de merde, ne me lâche pas tout de suite.

▬ Ce genre de réaction là... C'était à peu près pareil mais plus long si ça peut te donner une idée. Ecoute Oliver, je sais à quel point ça a été dur pour toi. Je sais que tu l'aimes. Tu l'as toujours aimé, sinon tu ne serais pas venu me casser la gueule pour rien. C'est juste que, j'ai mal digérer la manière dont tu l'as quitté.

Je passais une main dans mes cheveux tout en soupirant. Je ne devais pas me remettre en colère, cela pourrait m'envoyer à l'hosto et ce n'était clairement pas le moment de montrer un signe de faiblesse. M'accrochant ) une chaise à portée de main, je me redressai et me postai devant Oliver.

▬ Je n'ai pas vécu de ce que tu as vécu. Mais sache que je comprends bien plus que n'importe qui. Je sais que tu es. Tu es différent dans un certain sens, mais tu restes mon Oliver. Concernant Juliette je n'en savais rien. Rien du tout. Crois moi, t'annoncer ce genre de nouvelle n'est pas chose facile pour moi. Surtout que je ne savais pas exactement comment tu allais réagir. J'avoue avoir pensé en premier à ce que tu me cognes. Chose faite.

Je m'assis enfin sur la chaise et croisai les bras après avoir déposé ma cigarette sur mon cendrier. Je me demandai comment s'était passé leurs retrouvailles. Cela n'avait pas dû être simple pour eux. L'un comme l'autre était déchiré par leur amour.

▬ Elle n'a pas changé... On dirait que le temps s'était arrêté pour elle lors de son absence.
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Re: How to hide something so important. » JamesOliver | Mar 21 Juil 2015, 03:22


JAMES & OLIVER


James était mon meilleur ami depuis toujours. Il était dans ma vie depuis toujours. Comment est-ce que j'avais pu changer au point de l'abandonner de la sorte alors qu'il réagissait aussi mal à cette tragédie que moi-même ? Il avait compris que cet événement allait me changer, il l'avait compris au moment où j'avais ouvert les yeux à l'hôpital, au moment où j'avais hurlé de douleur, ce moment où le manque de sang m'avait fait perdre la raison. J'ai commis mon premier meurtre cette nuit-là, mon premier meurtre au nom de cette soif insatiable de sang, parce que j'avais changé, parce que j'étais devenu un vampire. Chaque matin qui se levait, je devais me répéter que cela aurait pu être pire : j'aurais pu devenir un sans-coeur. Je me le disais sans cesse comme si cela pouvait me permettre de revenir à la raison, en vain, je ne serai plus jamais celui dont les parents étaient si fiers, celui qui a tant aimé, celui qui était toujours là pour ceux qui comptaient. Je commençais tranquillement à me rendre compte combien j'étais celui qui avait fait du mal aux autres avec mes bonnes intentions, mais nous savons tous que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Je regardais le visage pâle de mon meilleur ami et n'a pas de difficulté à le croire lorsqu'il m'avoua avoir fait une crise, son coeur était fragile et je ne l'avais pas épargné ces derniers temps. Je ne me sentais pas coupable, car je n'étais pas le centre d'attention de sa vie, il y avait bien d'autres raisons pour que son coeur arrête. Je posai la question en espérant avoir un peu plus de détails sur cet arrêt, même si je ne m'en sentais pas particulièrement coupable. Je me demandais simplement depuis combien de temps je l'avais laissé, depuis combien de temps je m'étais éloigné au point où il ne tente même pas de me rejoindre pour avoir ma compagnie à son chevet durant sa réhabilitation. Je me demandais depuis quand j'étais d'assez mauvaise compagnie pour qu'il me relaie au placard sans me demander mon avis, mais la réponse était évidente. J'avais changé.

« Arrêt cardiaque de quelques minutes puis 41°C de fièvre, la journée au lit. Mais ça va mieux. Je suis reparti à l'hosto entre-temps, accumulation de chocs. On m'a pris en charge, je pète la forme. »

Je n'aimais pas cette réponse, elle démontrait à quel point mon meilleur ami s'était éloigné émotionnellement de moi. Je pouvais le comprendre, mais le simple fait de ne le remarquer qu'aujourd'hui me posait problème. Il ne me faisait plus confiance et je ne comprenais pas pourquoi. Juliette avait été une cause se discute, de mésentente et il avait eu raison, je n'aurais pas dû la laisser tomber aussi froidement, mais c'était la seule solution qui s'offrait à moi. Ils ne comprenaient pas que je n'aurais pas pu l'éloigner suffisamment de moi, elle serait restée en me disant que tout irait bien, que nous allions tout arranger alors que c'était faux. Elle se serait entêtée et je l'aurais tuée. Disons que le résultat aurait été possiblement le même, mais peut-être ne serait-elle jamais revenue et nous n'aurions pas cette discussion en ce moment.

« Je suis désolé ... »

Avant même que j'aie terminé de lui expliquer pourquoi je l'étais, il s'écroula contre le sol en serrant sa main contre son cœur. Je savais ce que cela signifiait, j'empoignai mon portable prêt à composer le numéro des urgences qui cela ne lui passait pas. Je lui laissais une minute pour se remettre, pas une seconde de plus, je voyais la sueur dans son front qui reflétait la lumière, puis soudainement je réalisai que j'étais angoissé. Cette émotion que je n'avais plus ressentie depuis longtemps déjà, qui m'assaillait en me faisant débattre le cœur et trembler les mains. J'allais appuyer sur « call » au moment où mon ami s'adossa contre le mur, il semblait reprendre sa respiration.

« Ce genre de réaction là... C'était à peu près pareil mais plus long si ça peut te donner une idée. Écoute Oliver, je sais à quel point ça a été dur pour toi. Je sais que tu l'aimes. Tu l'as toujours aimé, sinon tu ne serais pas venu me casser la gueule pour rien. C'est juste que, j'ai mal digéré la manière dont tu l'as quitté. »

J'expirai tout l'air contenu dans mes poumons et baissai la tête, j'observai mes pieds sans broncher, parce que je savais déjà tout cela. J'avais eu de la difficulté à la quitter de cette manière, mais c'était la seule solution pour qu'elle ne cherche pas à me revoir, pour qu'elle ait suffisamment de peine pour me haïr : c'était ce que j'avais pensé en la laissant. Je ne me levai pas pour l'aider quand je vis qu'il se levait, parce que James est un homme fier et qu'il n'a besoin de personne pour se lever.

« Je n'ai pas vécu de ce que tu as vécu. Mais sait que je comprends bien plus que n'importe qui. Je sais que tu es. Tu es diffèrent dans un certain sens, mais tu restes mon Oliver. Concernant Juliette je n'en savais rien. Rien du tout. Crois-moi, t'annoncer ce genre de nouvelle n'est pas chose facile pour moi. Surtout que je ne savais pas exactement comment tu allais réagir. J'avoue avoir pensé en premier à ce que tu me cognes. Chose faite. »
« Ouais .. »

Je n'étais pas très fier sur ce coup, mais qu'est-ce que je pouvais faire, hein ? Je l'avais vu entrer chez lui, alors comment est-ce qu'il pensait que j'aurais pu réagir autrement ? Je savais qu'il avait aimé Juliette avant moi, je savais qu'il l'avait laissé à mes soins et la seule chose que j'ai trouvé à faire, c'est de la démolir, de la pousser au suicide en ne pensant qu'à son bonheur, raisonnement tordu pourtant vrai.

« Elle n'a pas changé... On dirait que le temps s'était arrêté pour elle lors de son absence. »
« Non, tu as tort. Elle a changé. Maintenant, elle n'aime plus la vie comme avant. Maintenant, elle ne sourit plus. Maintenant, elle n'est plus heureuse. »

Je baissai encore un peu plus la tête en enfouissant mes mains contre mon visage, je n'allais pas pleurer, mais la situation ne me permettait pas de réagir autrement que de me cacher. J'avais honte de ce qui s'était passé, mais je ne pouvais pas revenir en arrière pour tout changer quand même bien je l'aurais désiré.

« Je me souviens d'une jeune femme aux yeux brillants qui souriait, qui dansait sous la lune et qui aimait les longues marches sur la place. Une fleur rare qui n'avait besoin que d'un bon cultivateur pour la garder belle et épanouie : tu n'aurais jamais dû me confier cette tâche. Je me rends bien compte maintenant que je n'ai pas été à la hauteur, mais je donnerais ma mère en cadeau pour revoir ce regard accusateur qu'elle me lançait quand je payais l'addition au restaurant, ce sourire moqueur quand je faisais une bêtise et qu'elle en était témoin. »

Ma voix s'éteignait graduellement dans ma gorge, le dernier mot n'avait été qu'un bref soupire alors que les souvenirs d'une Juliette heureuse s'effaçaient dans mon esprit.

« Je dois réapprendre, James. »

Je pris une pause avant de retirer mon visage de mes mains et d'observer mon ami : nous ne devions pas nous disputer à nouveau ou son cœur s'affolerait et je ne raffolais pas d'un séjour en centre hospitalier. Je haussai les épaules en signe d'exaspération, parce que je ne savais plus par quel bout de chemin je devais commencer pour ma rééducation à la vie saine, plaisante, amusante, heureuse.

« Je ne veux pas rester celui-là, ce n'est pas moi, ça ne peut pas être tout ce qui me reste d'humanités. »

Non, parce que sinon, j'étais perdu à tout jamais.
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James « Sirius » O'Malley
James « Sirius » O'Malley
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J'ai traversé le portail depuis le : 01/04/2015 et on me connaît sous le nom de : H. Relyse Mon nom est : James « Sirius » Jack O'Malley Actuellement je suis : Célibataire, mais pour combien de temps ? Il paraît que je ressemble à : Sirius Black (Harry Potter) + Kougami Shinya (Psycho Pass) + Aaron Jonhson (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss AMAZING.
Re: How to hide something so important. » JamesOliver | Mar 17 Nov 2015, 22:46


Can you feel my heartbeat ?
PV ✖ James & Oliver

Elle qui était si joyeuse, pourquoi me montres-tu tes larmes désormais ? Toi dont le sourire ravivait ma joie, pourquoi à te voir, la désespoir m'envahissait ? Je n'étais plus celui que j'étais avant, toi non plus.  Je t'avais aimé, mais ces sentiments n'étaient plus. J'avais conféré les miens à Oliver dont l'amour dépassait plus que ce que je pouvais imaginer.

[Oliver] ▬ Non, tu as tort. Elle a changé. Maintenant, elle n'aime plus la vie comme avant. Maintenant, elle ne sourit plus. Maintenant, elle n'est plus heureuse.

Il avait enfoui son visage dans le creux de ses mains et moi je le regardais, furieux et compatissant à la fois. Oliver avait souffert, en tout point. Il n'avait pas à être blâmé comme moi je lui faisais subir. Il partit dans une description idyllique de sa tendre Juliet perdue depuis des lustres. Réveille toi Oliver, réveille toi. Ne te laisse pas bercer par ces illusions, elle-même en est morte. Il me disait qu'il devait réapprendre, réapprendre à quoi donc cher ami ? Vivre ?

Je n'osais pas lui dire que je ne pouvais rien faire hélas. Telle était la dure réalité. Seul Oliver pouvait le faire, seul lui pouvait rétablir la paix en lui. Il souffrait d'un conflit interne que seul lui pouvait résoudre. Ce n'était pas de la faiblesse ou de la lâcheté de ma part d'affirmer ceci, je le savais. Je connaissais Oliver mieux que quiconque. Je ne pouvais qu'être un outil, un instrument, un moyen pour qu'il atteigne la rédemption, mais je ne pouvais être le magicien qui d'un coup de baguette réglait les problèmes. Si seulement j'en avais été un. Si seulement.

[Oliver] ▬ Je ne veux pas rester celui-là, ce n'est pas moi, ça ne peut pas être tout ce qui me reste d'humanité.

[James] ▬ T'es con. Vraiment. Ollie Ollie... Les meilleurs amis, c'est fait pour ça pas vrai ?

Je m'étais essuyé la bouche même si une égratignure restait visible sur le coin de ma bouche, oeuvre d'Oliver. Je soupirai tout en étouffant un petit rire, car la situation m'amusait. On venait de se battre comme des gamins. Mais ces gamins étaient devenus des hommes après tout non ? Je m'adossai contre le mur et glissai jusqu'au sol en continuant de rire. Finalement, mon regard se perdit un peu, repensant à Juliet, Oliver et aux dernières années passées.

[James] ▬ Tu te rappelles du jour où on s'est battu pour de la merde ? Et bah aujourd'hui c'est exactement la même chose. Allez Ollie, on va surmonter ça... Non, TU vas surmonter ça. Honnêtement, tu es le seul à pouvoir résoudre ça.

J'esquissai de nouveau un sourire en sa direction, le rassurant un peu. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça. J'avais l'impression de retrouver mon Oliver. Avant que cette garce ne le brise.

[James] ▬ Reviens vers nous. Le JOKER a besoin de toi. Rodrick se fait énormément de soucis à propos de toi. Il me demande des nouvelles de toi à chaque fois qu'on se voit. Comme si tu étais son crush, décidément... Je ne suis pas devin, mais si tu m'expliquais ce qui ne va pas depuis un moment. On trouveras les premières pistes pour le "sauvons Ollie" !

Je ris de nouveau, tapant dans mes mains comme si cela avait été la blague du siècle. Je me levai et dans un élan de compassion et d'amour, je me vautrai dans les bras d'Oliver. Oui j'avais trébuché comme un idiot et lui étais tombé dans les bras. On aurait pu penser à un coup fait exprès comme du rentre dedans. Mais là, cela venait vraiment de ma maladresse dont j'étais doté depuis mon plus jeune âge. C'était une qualité selon moi. Pour mon cas.

[James] ▬ Ca fait plaisir de te voir, partner.


(C) MISS AMAZING.




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Re: How to hide something so important. » JamesOliver | Jeu 24 Mar 2016, 20:17


JAMES & OLIVER

J'arrivais à peine à m'expliquer comment tout ceci s'était réellement passé. Avais-je réellement sauté sur mon meilleur ami de toujours, le petit garçon dont j'avais la tâche de le ramener à la maison après les cours, celui avec qui j'avais faits les cent coups, celui qui m'avait tiré des ennuis, celui que moi, j'avais tiré des ennuis bien plus souvent qu'à mon tour. Comment est-ce que j'avais vraiment pu faire cela ? En venir à ce point, à le détester, à le haïr de tout mon cœur de ne pas m'avoir parlé de Juliette, de son retour parmi les vivants . Oui, j'avais réellement eu l'intention de le blesser, j'avais envie de lui faire autant mal que la douleur qui m'avait assailli quand j'avais croisé cette femme dans la rue, tel un fantôme sorti de mes pires cauchemars. Il m'en avait toujours voulu à voir brisé notre amour, de lui avoir fait du mal après avoir promis qu'elle serait toujours heureuse et je pouvais comprendre, je pouvais comprendre qu'il ne m'ait pas révélé qu'elle était vivante, qu'elle était ici. Mais c'était difficile à concevoir, difficile d'accepter, même si une partie de mon cerveau pouvait comprendre ce qu'il avait fait. Depuis ma transformation, j'avais toujours eu l'esprit contradictoire. Comme si j'étais séparé en deux à l'intérieur, Oliver intelligent qui n'a pas changé, Oliver fou a lié. C'était compliqué d'expliquer comment je me sentais, parce que cela changeait d'une minute à l'autre, d'une seconde à l'autre.

▬ « Tu ne peux pas me laisser seul, sinon je ferai des bêtises, comme toujours. » dis-je en baissant les yeux vers mon ami qui s'était laissé glisser contre le mur.

Je scrutais ses yeux, à la recherche de quelque chose que je trouvai, profondément enfouis en dessous de ce sourire. Il ne me mentait pas, je lui avais vraiment manqué. Il me souriait, comme avant, avant que je ne devienne celui-là, ce débile profond faisant peur mêmes à ses propres amis, ses amis qu'il avait depuis l'enfance, les seuls qui pouvaient vraiment le sauver de cette folie. « Je ne suis pas devin, mais si tu m'expliquais ce qui ne va pas depuis un moment. On trouvera les premières pistes pour le "sauvons Ollie" ! » Je lui fis un sourire, le plus sincère que j'avais faits depuis la dernière année, parce que ça me faisait chaud au cœur qu'il ses soucis toujours de moi.

Je ne m'étais pas rendu compte que mes amis m'avaient manqué avec le temps, qu'ils avaient créé un vide à l'intérieur que je comblais par les atrocités, comme s'ils m'avaient abandonnés alors que c'était moi qui avais fui. Il se releva et me fonça dedans, je le réceptionnai avec un peu plus de maladresse qu'autrefois, puis lui tapait quelques fois dans le dos amicalement. J'avais reculé de quelques pas afin de mieux regarder les dégâts que je lui avais infligés, je n'avais pas négligé sur la force (un de mes dons), j'en étais si désolé.

▬ « Désolé pour ta gueule. » dis-je simplement avant de me retourner pour regarder l'endroit qui n'avait pas spécialement changé depuis la dernière fois.

J'avais besoin d'un peu de temps, je venais à peine de comprendre que je voulais changer, que je ne voulais plus de cette torture de vie. Je jetai un coup d’œil à mon ami et me mordis la lèvre, je ne savais pas comment lui expliquer.

▬ « Si tu me laisses, je sais ce que je ferai et tu n'aimeras pas. Je n'ai qu'une envie depuis tout ce temps, de me venger. Et je sais où elle est. » avouais-je en faisant un demi-tour sur moi-même pour me retrouver dos à lui.

Peut-être que cela me libérerait, mais je perdrais le respect de mes amis, du JOKER, de tous ceux et celles avec qui j'avais grandi. Je ne voulais pas ça, mais je ne voulais pas dépendre de James non plus pour éviter de faire des conneries.




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