En cette fraîche mâtiné, il était là, assis tremblant alors de froid enveloppé dans un long manteau qu'il avait dérobé. L'hivers n'était pas encore là, mais faut avouer qu'il le redoutait déjà. Il devait songer à faire quelque chose, rester ainsi ne ferait que le tuer. Et ça, Wolfgang n'en avait pas envie. Quitte à mourir, autant le faire dans l'avion comme tout le monde, mais pas tous ça pour juste mourir de froid comme un con dehors. S'humidifiant les lèvres tandis qu'une légère buée s'était échappée de ses lèvres, son ventre se contracta. Il avait maigrit, il était moins bien nourris qu'avant mais alors quoi ? Il devait resté enfermé pour continuer à survivre ? Ou bien être dehors et se battre pour le faire ? Tu parles d'un choix. Ses cheveux avaient poussés, ils tombaient alors en cascades jusqu'aux omoplates, il semblait un peu sale, les cheveux en bataille. Faut avouer qu'avoir le plaisir de se laver ce n'était pas quelque chose qu'il avait pût beaucoup faire ces derniers temps. Son visage pâle digne d'un cadavre caché derrière cette chevelure d'un noir corbeau lui donnant alors l'air d'un zombie sortit tout droit d'un film d'horreur. Il s'était relevé, il n'arrivait pas à dormir, cela se remarquait aux cernes présentent sous ses yeux, le fait d'être toujours dans des endroits inconfortable ou d'avoir froid ne l'aidait pas à toujours bien récupérer, mais là, c'était la fin qui l'avait poussé à se relever pour chercher. Dans une ruelle, il vandalisait les poubelle, n'hésitant pas à tout mettre par terre pour chercher quelque chose qui serait mangeable sans le rendre malade.
Bien trop occupé à ce qu'il faisait, Wolfgang n'avait alors pas remarqué qu'on l'avait vu, bien trop préoccupé de savoir si le pain jeté était récent ou non et au vue de la dureté de ce dernier lorsqu'il le frappa, c'était pas mangeable. La poisse. Ce n'est que lorsqu’une voix d'homme s'éleva qu'il se releva, levant du coup la tête vers celui qui s'était approché de lui, manquant alors de retomber aussi sec. Tel un animal sauvage qu'on aurait surprit, il le fixait, d'un regard froid et dur, bien qu'au final seul un seul de ses yeux était visible. Comme prêt à se défendre malgré l'air aimable et souriant, Wolf n'arrivait pas à faire confiance. Sans compté qu'il était perdu, déboussolé et incapable de se rendre compte que la personne en face de lui n'était pas un humain, ces êtres qu'il déteste. Ces sens étaient décidément bien embrouillés.
...
Pendant quelque secondes, il n'eut aucune réponse ou réaction concrète, comme s'il n'avait pas entendu la proposition qu'on venait de lui faire. Mais ne t'en fais, ce n'est pas passé au dessus de sa tête au contraire. Mais en fait, il eut alors la drôle d'idée de finit de lui même l'espace qu'il y avait entre eux, remontant alors sa manche pour y dévoiler un bras qui semblait -oui semble il ne l'est pas complètement- mécanique. Pour d'une main le pousser pour tenter de le plaquer à un mur et de l'autre le menacer avec ses griffes de métal doré.
Toi. Donne ton argent. Tout ce que t'as l'humain.
Techniquement la phrase aurait pût être bonne, parfait pour dire précisément et fermement ce qu'il voulait, mais son ton n'y était pas, sa voix était rauque par la fatigue et manquait d'entrain et concrètement, cette main sur son épaule n'avait aucune réelle force. Seul son bras de métal était un potentiel danger, mais ce n'est qu'un gamin, il n'est ni entré et encore moins en parfaite santé. Pourtant, il était débile, pourtant il était con. Pourquoi ne sait-il donc pas prendre la mains qu'on lui tend ? Il fait pitié pourtant, son regard ne représente aucune haine malgré le mot humain craché à sa figure, il était vide et fatigué. Wolfgang, tu es minable et faible.