Lost in the wood - Flashback young Atsuo

Trempé, j'avais beau me secouer l'eau pesait sur mes vêtements, le souffle court, je regardais la forêt, un frisson me parcourrait, c'était la première que je retournai dans la forêt depuis que cet homme étrange m'as pris sous son aile. Il me disait prendre le long couteau pour survivre. Je n'avais jamais eu besoin de cela. Ce couteau était si lourd qu'il me ralentissait, mah cela me permettait de me faire des muscles. Je posait mes mains sur un arbre, elles étaient encore menue pour mon âge. Elles grandiront un jour. Je regardais la forêt, j'avais envie de pleurer, mais je me retenais, j'avais assez pleuré pour ma famille. Je pouvais pas me transformer en loup, j'allais perdre le couteau de cet homme, vu comment il m'avait crié dessus quand je l'avais perdu l'autre jour, il valait mieux que je le garde. Je sentais un lapin au loin, excité comme un puce, je me mettais à le poursuivre avant de me prendre le pieds dans le long couteaux. Je commencçais à pleurer, pas que la chute soit particulièrement douloureuse, mais j'étais perdu, cet homme étrange me faisait peur, mais il était gentil, parfois j'avais envie de de le mordre, si fort, je comprends qu'il veut pas me voir, je suis un méchant garçon. Je suis un tueur, je suis vilain. Je frappais le sol, essayant de calmer mes pleurs, la pluie se fit plus forte, tapant dans mon dos avec force, je ployais sous cette puissance écrasante. venait me surprendre redoublant mes pleurs, j'avais peur. Si peur, me laver était si compliqué, je me devais de le faire car mon odorat développé ne supporterai pas que je sois sale. Je reniflais avant de me lever. Je relevais la tête, me rappelant ce que disait maman de sourire quoi qu'il puisse arriver. Je me dirigeais vers un abri, mais je n'étais pas seul, une dame blonde était là sous le toit fais de rondelles de sapin, je le sentais grâce à mon flair. Je tremblait, trempé, encore plus que tout à l'heure, le froid allait me faire avoir un rhume. Je mettais mes bras autour de mon corps. Peut-être si je l'approchais, mon côté méchant voudrait la couper en morceau, mah je dois tester, je dois voir si je suis vraiment un méchant garçon. Je m'approchais de la dame qui faisait facilement deux fois ma taille. Ses cheveux dorés semblait briller. Elle était belle. Mon sourire s'agrandissait, je n'osais la toucher tellement elle semblait jolie. Je regardais mes mains pleines de boue, je suis sale en plus d'être tout mouillé. Elle sentait le laurier, je reconnaissais cette odeur entre mille. Maman loup m'avait dit que les laurier était plein de vertu, là sa simple odeur apaisait mon cœur meurtri. Je suis si près d'elle, mes joues s’empourprèrent. Je détourais la tête.

-Madame, vous sentez bon. Je partirai quand la pluie sera finie, je suis un vilain garçon et je n'ai pas envie de vous faire du mal.

Je prenais un peu de distance pour pas lui faire mal.

Pas le temps de me reculer plus que je me retrouvais entouré de bras,salissant la robe de cette dame. Je voulais bien me dégager mais la grande me tenait fermement, je n'étais pas assez fort pour me défaire de cette étreinte, alors au lieu de lutter plus longtemps, je laissais une partie de moi décidé à ma place et la la serrai du mieux que je pouvais, mes bras ne faisaient même pas le tour de sa taille. Mes mains allait s'accrocher à ses hanches. Elle disait d'une voix douce que je pouvais pas faire de mal, j’écarquillais mes yeux du couleur brune, presque caramel. Elle me demandait si j'étais perdu, si mes parents sont là. Je me mordais les lèvres doucement. Je la regardais.

-Si, je suis méchant, si veux mordre le monsieur qui me prête son toit gentillement. C'est vilain, le monsieur est gentil et moi j'ai envie de lui faire du mal. Ce n'est pas les bons garçons qui font ça. Un peu madame, ma pluie me fait perdre mes repères olfactifs. Je finirai par me retrouver, je me retrouve toujours, pardon, j'ai sali votre robe. Je suis tout sale. Mes parents sont plus là, ils ont disparus. Je les ai cherchés, mais ma meute n'est plus, je suis le seul. Excusez-moi, je vous prends votre temps. Je vais tenter de trouver un autre abri.

Mais la pluie me faisait peur, rendant mes jambes tremblantes. A peine, je mettais un pied dehors, j'étais repris par ma peur. Je respirais à fond essayant de la calmer, que disait le monsieur à propos de l'eau. J'ai oublié, ah mince faudra que je lui demande. Je regardais la dame, ses cheveux d'ors s'accordait avec sa voix, elle semblait tellement irréelle que la toucher la rendait présente sur les lieux. Je me sentais un peu honteux de dire tant de choses pas bien sûr moi, je devais me présenter. Voyons comment dois-je m'y prendre Je ne savais pas. Autant le faire comme d'habitude, si je le fait mal, je corrigerai pour les fois suivantes. Le monsieur de montagne disait que je devais apprendre des mes erreurs. Le long couteau étant sur mon côté droit. La dame ne pas vouloir mon mal, pas m'en servir, tant mieux, je réussirait encore à me prendre les pieds dans ce truc de toute façon. Je tentait d'essuyer la boue sur mes habits déjà sales. Je regardais mes mains instants. Elles étaient encore plus sales.

-Je suis Atsuo Kazuki, je suis un Hybride loup-garou et j'ai dix ans.

Dis-je fièrement en lui présentant mes doigts. Je lui lui souriais avec toute mon innocence enfantine. Je rangeais mes mains dans mes poches. Les cachant à cette dame. Je rougissais un peu, cela me gênais un peu d'être avec une personne si gentille depuis Maman loup, personne ne l'étais pas vraiment, même le monsieur de la montagne, pourtant je mangeais comme une personne normale sans m'en mettre partout. Il me donnait des trucs pour vivre en dehors de la forêt, cet endroit où j'avais perdu ma famille.

Elle posait cs questions, je papillonnais des yeux. Pourquoi j'avais envie de mordre le monsieur, je ne sais pas, c'était quelque qui me disait de le faire, comme si c'était dans mes gênes, ce que je comprenais pas vraiment, sachant que maman ne m'avais jamais expliqué qui était nos ennemis naturels, mais elle ne les aimait pas. Donc mon corps avait fini parles reconnaître. Elle demandais si monsieur s'occupait de moi. Je pensais que oui, alors je hochais la tête positivement. Elle avait posé ses mains sur mes épaules. Elle me disait de pas partir, j'allais attraper un rhume, elle parlait comme ma maman. Je souriais comme un con. Elle me disait de venir jouer avec elle, je disais oui, mais de suite. Je sautais un peu sur place, les yeux pétillant de joie. Elle commençait à m'essuyer comme un maman, je rougissais furieusement. Son front contre le mien, je me sentais gêné par ce geste. Elle disais son nom et ce qu'elle était, un nymphe.

-Oh, c'est pour cela que tu sens bon, tu et une nymphe, waouh, j'en ai rencontré une, je suis vachement chanceux. Il pleut fort, je n'aime pas trop l'eau... Je peux rentrer ?

Je rentrai lentement dans la cabane. Je fermais la porte, le monsieur de la montagne disait toujours de la fermer. Je regardais l'intérieur, c'était grand pour les yeux d'enfants que j'avais. Curieux, j'allais voir les environs et tombait sur un fruit dans un plat. Je le prenais doucement entre mes mains. Je commençait à courir avant de me prendre les pieds une énième fois, la pomme roulait aux pieds de la dame. Je relevais comme si rien n'était, ce n'était pas la première fois que je tombais comme cela, cela serait pas la dernière. Je m'approchais d'elle et lui tendais la pomme.

-Tenez Madame, c'est pour vous. Faut manger, j'ai faim aussi. Monsieur de la montagne, il aime le poisson, mais il mange pas, il est bizarre, il me regarde parfois avec des yeux rouges, ça me fait peur, alors j'essaye de me défendre avec ce long couteau, mais je ne suis pas doué alors je finis par tombé comme il y a un instant. Elle doit être toujours bonne )à manger, c'est vrai que certain nymphe sont des arbres, maman me l'avais dit, d'ailleurs, vous ressemblez à ma maman mentalement pas physiquement, elle avait les cheveux noirs comme moi.

Je rougissais, voilà que me mettais à parler pour rien dire. Je tenais la pomme en rougissant timidement. Je balançais mes pieds dans le vide, c'est vrai qu'il faisait plus chaud, l'eau ne tombait plus sur mon visage. Je regardais dehors avant de voir un éclair. Je sursautais avant de me planquer sous la table en couinant. Pas que j'ai peur des orages, mais celui-là me surprenait. Je restais un moment sous la table. Avant d'en sortir et chercher quelque chose pour nous réchauffer. Je voyais une couverture, mais était trop haute alors m'aidant du grand couteau, je la faisais tombé, me retrouvant dans le noir.

Elle me souriait, je ne pouvais que lui sourire avec force. Cette dame était gentille. Elle me touchait les mains, une nymphe c'est toujours gentil comme cela ? Je n'en savais rien. En tout cas cette dame était gentille, et moi j'avais fait des choses pas très gentille. Elle me regardais, je me sentais si petit pour elle. La femme me disait de manger et de ne pas s’inquiéter pour moi. Elle avait soulevé la couverture, alors que je tentais de m'en débarrasser sans trop de succès, mes joues rouges, je respirait normalement à nouveau. Je me retrouvais bien vite sur le canapé, dans ses bras, vraiment comme maman loup. Elle me disait que j'étais proche de maman. Je baissais la tête, c'est vrai que je n'avais pas parlé de papa loup. Ses questions étaient un peu bizarre, dans mon esprit c'était flou. Je fouillais dans ma mémoire pour retrouver Papa, mais rien, juste un loup sombre qui jouait avec mes frère et moi. Si j'avais vraiment faim, elle disait que je pouvais tout manger, sauf que ce n'est pas juste. Je gigotais dans la couverture. Je la regardais curieux, cette dame était un peu triste, je posais ma main sur sa joue en souriant simplement.

-Belle dame ira mieux avec un repas. Moi je vais toujours mieux après avoir bien mangé. Papa loup s'occupait de moi et mes frères, c'est un peu flou dans ma tête, ça fait un moment que je les ai plus vus, ils me manquent parfois, mais je mangent et tout va bien alors je vais faire quelque chose pour que la jolie madame se sente mieux.

Bien que j'étais trop petit pour atteindre les armoires, je n'abandonnais pas, au contraire, je grimpais sur les meuble comme je pouvais. Je n'avais pas l'agilité des elfes. Je manquait quelques fois de tomber, mais souriant, j'arrivais à me tenir un peu près correctement. J'ouvrais une armoire et tombait sur un tas de choses que je n'avais jamais vues. Je plissais les yeux. Je commençait à peine à savoir lire correctement. J'arrivais à déchiffrer l'inscription tout fier.

-C'est de la farine, madame de la farine !

J'étais fier de ma lecture parfaite. Je riais avant de tenter de la prendre dans mes mains mais elle m'échappait, heureusement elle était fermé, ce qui n'empêchait pas une mèche de mes cheveux sombre être blanche comme neige. Je souriais avant de voir ce que je pouvais faire avec. Je devais me souvenir ce que monsieur faisait pour moi. Je réfléchissait, avec les fruit, je pouvais les couper avec le long couteau. Je ne savais que faire, même si j'étais autorisé à le faire, après tout c'était à la dame qui sentait bon tout cela. Je me stoppais, assis sur le plan de travail. Je réfléchissais.

-Madame, je peux cuisiner ? Mais je préviens je ne suis pas aussi fort que ma maman ou comme le monsieur de la montagne. Madame doit sourire, parce vous êtes belle quand vous le faites.

Je riais comme un fou, j'étais excité comme une puce. C'était la première fois depuis longtemps que je me sentais désiré, ça me faisait plaisir.

Je n'étais plus seul, bientôt la dame vint me rejoindre à mes côtés, apparemment, je faisais les choses mal. Je souriais, il est vrai que je n'étais pas le meilleur cuistot qu'il soit, mais je devais bien me débrouiller. Cette dame semblait savoir ce qu'elle faisait, donc, je l'observais car elle avait peur que je me fasse mal avec le couteau, mah, ce n'était pas grand chose, je suis un homme, je suis fort, je peux me blesser, ça guérira avec le temps. Je regardais avec attention tous ces geste, très fasciné par ce qu'il se passait sous mes yeux. C'était quelque chose que je ne pouvais pas me lasser. Elle avait un bon coup de main. Elle mit la tarte au four, elle sentait déjà horriblement bon pour mon odorat de loup. Elle disait de sa voix douce qu'il fallait attendre avant de me prendre dans les bras. Je souriais amusé par cette présence. Elle était câline, moi j'aimais bien les câlins, j'en avais pas eu depuis longtemps, alors je profitais de ceux-là. Je tournais ma tête vers elle, elle était vraiment grande. Mes yeux bruns se baladèrent sur la personne qu'elle était, comme maman, gentille et douce. Je ne pouvais pas avoir peur dans ses bras.

-D'accord, j'attendrai, Daphné. Je vous appelle Madame, mais vous avez un nom, il n'est pas très agréable que vous tout le temps madame. Les adultes n'aime pas que je les nomme par leurs prénom, alors je me suis habitué à cela.

Je la serrais son odeur était enchanteresse, elle m'apaisait doucement, je baillais légèrement, j'avais bien sûr faim, mais la pluie, la peur, la tentative de cuisine, tout cela m'avait épuisé. Je me collait un peu contre elle. Je ne savais pas si je pouvais dormir comme cela, je me frottais les yeux avant de poser un regard un peu dans les vapes vers elle. C'était un gentille dame, je voyais pas le mal de dormir là, mais je devais la prévenir, je devais être un bon garçon demander avant de le faire, combien de fois je m'étais endormis sur les genoux du monsieur dans la montagne et que parfois il me disait d'une voix douce que j'aurai pu prévenir et que cela serait mieux que je dorme dans mon lit. Étais-ce du à mon côté loup que j'avais l'habitude d'être avec quelqu'un qui faisait que je dormais mieux avec quelqu'un tout près. Peut-être. Je haussais les épaules.

-Daphné, ça vous dérange pas si je fais une sieste, je suis un peu fatigué. Je suis désolé, je me réveillerai pour la tarte, promis car à l'air vraiment délicieuse. Merci de vous être occupé de moi.

Je frottais à nouveau mes yeux,retenant comme je pouvais mes bâillements. Je ne voulais pas qu'elle m'en veuille parce que j'avais envie de dormir, donc je luttais contre mon envie de dormir pour le moment. Après tout j'étais dans ses bras, même si c'était tentant, je ne devais pas faire l'égoïste. Mes petites mains virent s'accrocher à ses vêtements et mon nez collé à son ventre.