▬ Knock knock is the little drop of rain lost | Ven 11 Déc 2015, 21:43
Knock knock is the little drop of rain lost
Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie.
C’est fou comme n’avoir jamais de chance c’est clairement voyant chez toi Statice. Tu ne peux clairement pas t’empêcher de finir toujours mal, encore une fois t’es dans un état lamentable perdu dans une ville qui ne veut clairement pas de toi au vu du temps. Chaque fois que tu sors de toute façon cela fini toujours mal, peut être que tu ne devrais plus du tout sortir en vrai ? Ce n’est pas une mauvaise idée en soi.
Statice voulait aller voir les fleurs, histoire de s’inspirer de celle-ci pour les motifs de ses gâteaux et des différentes couleurs. Bien que la dernière sortie dans la nature à mal fini avec des chasseurs, tu es heureusement sortie idem de ce guet-apens… Bien que certaine de tes blessures sont toujours présente. Mais, tu fais la femme forte qui veut tenter de faire tout comme une grande, pourtant tu aurais pu demander un peu d’aide, de la compagnie, mais non rien de tout cela. Mais, tu as pu acheter un livre sur les fleurs, ainsi que certain colorant et parfum et d’autre ingrédient que tu ne trouve que là-bas. Bien quand voyant l’heure, tu viens de te rendre compte que tu es très en retard de flâner dans un coin de Chloris.
Même si au fond tu paniques ton visage ne montre guère une émotion plutôt neutre, avançant rapidement donc vers un moyen de transport. Mais, tu as fini tout de même pas être beaucoup trop en retard, regardant le planning, tu te rends compte qu’il va être beaucoup trop tard pour rentrer au salon de thé pour le repas de Sora, Krig.
« Hum, et mon téléphone portable vient de me laisser tomber aussi. »
Détournant un peu le regard du tableau, la demoiselle se gratte un peu la joue pour réfléchir, bien que cela ne sert strictement à rien, car après tout cela ne fait que perdre du temps. Baissant juste la tête, la femme ressent comme un grand froid qui lui attire le regard vers le bras. Son ombre se distordant dans tous les sens. Laissant apparaitre un monstre qui ne t’effraye pas, mais plus ton compagnon qui fait fuir les passants qui ont eu peur.
« Yun-yun je t’avais dit de ne pas me suivre. -Tu sais très bien que je ne t’obéis pas quand je sais que tu n’es pas en état. »
Faisant une petite moue assez discrète, la bleue détourne le regard gêné. Bien qu’il est effrayant, ton affilé est une personne de grand cœur qui n’hésite pas du tout à vouloir tout le temps de suivre comme ton petit chien… Bien qu’ils soient ton affilé donc c’est tout de même un animal de compagnie… Bien qu’en plus t’es incapable de savoir sa race. Bien que dans tes souvenirs, tu l’as trouvé dans ta boutique à la squatter comme un fantôme, il t’avait dit qu’il a perdu son groupe et qu’il voulait vivre ici… Solitaire comme toi n’est-ce pas ?
« Tu devrais pouvoir voler jusqu'à la ville avec ta vitesse, je pense que ton aile devrait tenir le temps ? -Je ne sais pas. »
Roulant un peu des yeux, l’ombre pousse un étrange bruit qui ressemble à un soupir, puis il rentre dans ton ombre l’air de dire : comme tu veux. Jouant un peu avec ses doigts ne sachant pas du tout comment faire dans cette situation délicate. Autant écouter les bons conseils de Yun-yun, même si elle ne sait pas trop si c’est une bonne idée, après tout son affilé n’est pas la science infuse. Elle se conviant enfin de sortir ses ailes fermant tout de même par reflexe les yeux qui se crispe de douleur. Tournant un peu le regard vers ton aile gauche, tu remarques que cela a commencé à cicatrisé, mais qu’il ne faut pas trop forcer.
La pâtissières commence déjà à quitter le sol avec un peu de douleur et s’envole donc en direction la maison, bien qu’elle n’est pas remarqué le temps qui à décidé de lui dire non. Bien qu’elle est une grande vitesse, la pluie a vite fait de lui alourdir les ailes, de plus cela lui touche la partie sensible ce qui l’a fait un peu divaguer avant de changer de direction sans s’en rendre compte pour finir par esquiver de justesse un arbre bien qu’elle finit par rouler sur le sol, heureusement qu’elle ne volait pas haut. Restant quelques instants au sol le visage contre terre, la femme relève doucement son visage plein de poussière. L’ange a mal un peu au paume de ses mains, car la réaction humaine fait qu’elle a mit celle-ci devant-elle, elles sont légèrement écorché. Bien que d’un coup la demie-déesse ressent comme un spasme de douleur sur la gauche. Tournant son regard bleuté, elle remarque que sa blessure n’a fait qu’empirer, ayant perdu l’équilibre au vol, l’aile a touché le sol en première… Te mordant un peu la lèvre, tu examine ton aile blanche maintenant teinte de marron et de rouge qui fait totalement tâche à l’autre. Bien que la pluie qui commence à t’atteindre nettoie un peu mais est très douloureuse… Et en plus tes manches sont un peu déchiré, tu es si pathétique.
Boitant un peu, car chaque goutte qui touche ton aile que tu as sortie, étant donné que la blessure pique et brule pour que tu la rentre. Marchant un peu sans but trempé, la femme essai de réalisé ou celle-ci a fini, dans un village ? Tu vois quelques maisons… Tu es peut être allé un peu trop loin dans ton voyage qui a mal fini. Tu avais de plus en plus froid, mais en plus tu te sentais mal, donc tu devais tout de même faire quelques choses. Remarquant une lumière dans une maison un peu éloigné, tu décide de t’avancer un peu, bien que très hésitante. Poussant le portail tu arrives devant cette porte, un peu anxieuse, une apparence totalement ridicule et une aile blessée, la femme saisit l’embout de la porte en bronze pour le faire percuter celle-ci de façon à toquer… Bien que ton visage soit totalement neutre, tu hésites à partir, mais tu n’as pas d’autre lieu où aller sous cette pluie et la douleur est beaucoup trop intense pour te faire aller plus loin.
Coeurs : 74 Messages : 174 Couleurs : Raph s'exprime en mediumseagreen et Spirit réplique en sienna J'ai traversé le portail depuis le : 18/12/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya. Mon nom est : Raphaël Ilwan Matys Elosiam. Actuellement je suis : veuf et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Aoi Kaji de kiniro no corda et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo pour le vava et Bunny pour la signa ♥
Re: ▬ Knock knock is the little drop of rain lost | Dim 28 Fév 2016, 11:50
Le temps n’était guère clément aujourd’hui ; je le soupçonnais même de se dégrader d’ici la fin de journée. Et avec le mauvais temps venait aussi la fraîcheur. Je n’étais pas frileux, et je tombais rarement malade, heureusement. Mais depuis quelques jours, Spirit couvait quelque chose, certainement un mauvais rhume équin. J’avais augmenté le chauffage de son boxe en conséquence, mais il avait fallu faire appel à un vétérinaire pour que son état ne se gâtât pas. En plus d’être mon affilié et donc exceptionnellement lié à moi, Spirit était, je dirais, un ami, et la seule présence constante dans ma maisonnée, même s’il dormait aux écuries et ne pouvait pas entrer dans ma demeure. Je jetai un oeil au ciel ombrageux. Heureusement que j’avais emporté un poncho imperméable avec moi, sans quoi j’aurais risqué de finir trempé de la tête aux pieds, et certainement avec un rhume en prime. Car il ne faisait aucun doute que la pluie se mettrait bientôt à tomber. Dommage, moi qui était venu en volant, j’allais sans doute devoir rentrer à pieds d’ici peu…
Une petite sonnette tinta lorsque je pénétrai dans la pharmacie vétérinaire. J’attendis patiemment mon tour avant de me présenter devant le guichet, saluant au passage la pharmacienne, et tendis l’ordonnance que m’avait faite le docteur vétérinaire le matin même. Spirit avait beau être un affilié, il restait un animal, et comme tous les animaux, il pouvait tomber malade. Ce qui le mettait de mauvaise humeur, et pour le soigner il était toujours de mauvaise foi… Je lui avais pourtant dit de ne pas sortir à des températures négatives sans sa couverture. Mais monsieur n’écoutait que son orgueil lorsqu’il entendait le hennissement d’une belle jument. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Cependant c’était à moi de le soigner à présent, alors le vétérinaire, conciliant, m’avait prescrit le traitement le moins désagréable à administrer. Voici qui limiterait les sautes d’humeur de mon affilié. La pharmacienne me sourit et disparut un instant pour récupérer le médicament dans son stock, puis revint quelques instants plus tard. Je sortis de quoi payer et lui tendis les drachmes nécessaires. Et alors que je rangeais mon portefeuille, elle m’adressa un clin d’oeil. Auquel je répondis par un sourire cordial, à la fois gêné et excédé. Franchement…
Aussitôt sorti avec mon sac de médicament, je déployai mes ailes pour rentrer plus vite à la maison, car le temps se gâtait comme je l’avais prédis, et je préférais éviter une averse. Voler était une expérience unique. Je devais bien avouer que sans ma résurrection, je n’aurais jamais pu connaître cette sensation grisante de la vitesse et du vent qui me fouettait le visage, de l’air qui s’engouffrait sous mes plumes, ou encore de cette impression de légèreté infini. Être devenu un ange avait ses bons côtés, même si je regrettais mon ancienne agilité et ma vitesse de fae. Cependant je dus rapidement me poser car les premières gouttes s’annoncèrent. Je dus finir le trajet à pied, emmitouflé dans mon imperméable, à braver les intempéries pour la fierté d’un étalon des plaines. Étalon qui m’accueillit de fort mauvaise humeur.
- J’ai fait aussi vite que j’ai pu Spirit. Je te rappelle que sans ton entêtement nous n’en serions pas là.
Je passai outre ses bougonnements télépathiques et m’occupai de suivre le traitement recommandé par le vétérinaire. Spirit se laissa faire, bien que de mauvaise foi. Il faisait décidément un mauvais malade… Enfin, je vérifiai la température de son boxe avant de partir en fermant à clé. J’allais pouvoir me poser un peu. Aussitôt rentré dans la maison, après m’être débarrassé de mes affaires trempées, je mis un peu de musique -les Quatres Saisons de Vivaldi, de loin ma musique préférée, avec celles de Tchaïkovski. Je mis quelques bûches dans la cheminée avant d’allumer un feu pour réchauffer mes membres. Mine de rien, il faisait frais en cette saison. Je me dirigeai ensuite vers la cuisine pour mettre de l’eau à chauffer dans une grande casserole. Je sentais la soif habituelle s’intensifier… J’ouvris la porte de mon second frigo, celui contenant mes… réserves, dirais-je, et allais pour me saisir d’une poche de sang lorsque les coups sourds du heurtoir retentirent depuis l’entrée. Je suspendis mon geste, surpris. Je n’attendais aucune visite à cette heure-ci, et je trouvais étrange que des gens puissent sortir par un temps aussi peu clément… Je me demandais de qui il pouvait s’agir, et la raison d’une visite inopportune. Je refermai donc la porte du frigo et allai ouvrir la porte d’entrée. Je fus stupéfait de découvrir une jeune femme, à la chevelure d’un bleu profond, l’air désespéré et en mauvaise état. Je notai immédiatement la blessure à son aile. Il s’agissait visiblement d’une ange. J’eus un léger temps de réaction, sous le coup de la surprise. Puis je me repris.
- Ma pauvre, mais que vous est-il arrivé ? m’exclamai-je, un peu alarmé.
Bien évidemment, j’eus un instant d’hésitation à la vue du sang qui s’écoulait de sa blessure. Etait-ce prudent pour elle de la laisser entrer ? J’avais appris très jeune à me contrôler, mais le risque zéro n’existait pas…Mais la vision de cette jeune femme, blessée et à la merci des intempéries eurent raison de moi. Qui plus est, son visage me semblait familier… Je l’avais déjà croisée, sans doute à plusieurs reprises. Je plissai les yeux pour forcer ma mémoire. Je la revoyais avec un tablier, derrière un comptoir, devant des tables à prendre des commandes, à côté d’un jeune homme aux cheveux blancs… Sora. Oui, je me souvenais à présent, si je ne me trompais pas, il s’agissait de la patronne du Bonheur Sucré, où je me rendais de temps en temps pour prendre des nouvelles de mon ami. Je me penchai et tendis une main amicale.
- Vous êtes Mademoiselle Fallgaël je crois ? Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis Raphaël Elosiam, un ami de Sora. Venez vous mettre à l’abri. Je vais soigner votre aile et la bander.
Je la fis entrer dans ma demeure, ne lui posant pas plus de question sur la mésaventure qui lui avait valu une telle blessure. Quel hasard l’avait-elle conduit jusque chez moi ? Skyworld était pourtant loin de mon village. S’était-elle perdue ? L’averse avait dû la prendre par surprise. Je lui désignai le canapé.
- Je vous en prie, asseyez vous. Je reviens sous peu.
Sur ces moments, je disparus à l’étage, au sens propre du terme car j’avais la mauvaise habitude, chez moi, de me téléporter dans les différentes pièces de la maison, en particulier en cas d’urgence. Je récupérai une grande serviette dans la salle de bain, ainsi que la trousse de secours, plus une couverture dans ma chambre. Puis je réapparus devant elle et lui tendis la serviette.
- Tenez séchez-vous. Pardonnez moi, j’ai tendance à oublier que ce n’est pas habituel de voir quelqu’un disparaître d’un seul coup.
Je laissai échapper un léger rire, avant de regarder plus en détail la blessure de son aile. Elle ne datait pas d’aujourd’hui. Elle me paraissait même ancienne de plusieurs jours. Et si je ne me trompais pas, elle avait été faite par une balle... Il me paraissait surprenant qu’elle eût pu voler jusqu’ici.
- Si ce n’est pas indiscret, comment est-ce arrivé ? lui demandai-je en parlant de sa blessure, sans quitter son aile des yeux.