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 I do not Know -Pv Lyvion

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Anonymous
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I do not Know -Pv Lyvion | Jeu 22 Jan 2015, 22:15



•••I do not Know•••



Freya posait un regard sur l'ensemble du cirque avec un sourire, les couleurs chatoyante lui faisait plaisir. Elle souriait comme une enfant, innocente comme elle était pourtant. Quelque chose la perturbait depuis un moment. Surtout depuis sa rencontre à nouveau avec la vampire de la nuit. Elle se mordait doucement les lèvres, il ne lui restait plus qu'une chose, demander à Lyvion. C'était lui qui savait plus d'elle, qui pouvait la conseiller au mieux. Elle aimait bien ce garçon-là avec Amel, comme ils étaient amis, elle trouvait cela bien pour elle. Au moins, elle n'avait pas à être entre deux feux. Elle s'avançait puis s'arrêtait, les jambes tremblantes. Elle devait lui dire sinon elle saurait jamais ce qui se passait dans sa tête. Cela commençait à être lourd à porter pour l'adolescente, elle devait savoir et Iorek ne savait pas ce qu'elle ressentait. Elle mettait un main sur sa poitrine, respirant calmement. Ses tremblements ne voulaient pas cessé, pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle parlait à son ami, le sujet était-il plus grave. Elle ne comprenait plus, elle était perdue. Elle avançait jusqu'à une cage. Elle s'appuyait un peu sur les barreaux, l'animal féroce dedans sentant sa peur se mit à grogner. Elle sursautait et lâchait un petit cri avant de tomber sur ses fesses sur le sol dur. Cela faisait mal. Elle se relevait doucement et se frottait les fesses. Elle trouvait cet endroit plus effrayant que la dernière fois, parce qu'elle avait quelque chose d'important à dire. La peur la rongeait de l'intérieur. Elle arrivait donc devant le lieu où devait se trouver Lyvion, sauf qu'elle le voyait pas. Paniqué, elle se mettait à nouveau à trembler, bien qu'à présent ses larmes avaient rejoins ses tremblements. Désemparée, elle commençait à pleurer. Elle voulait revoir son ami. Mais rien, absolument rien, puis elle voyait quelque chose de brun dépassé de la botte de paille. Elle n'osait voir ce que cachait cette dernière, pourtant elle le devait. Elle devait savoir ce qu'il l'attendait avec ses sentiment. Elle s'approchait et voyait bien que c'était lui, mais il dormait. Elle se mettait assise à ses côtés, ne sachant pas comment s'y prendre. Elle attendait simplement, elle se calmait pendant ce temps là. Profitant de la respiration lente de son confident. Elle sourit, elle sortait son collier, elle pensait à cette vampire, elle aimait bien, un peu comme une maman, protectrice et un peu distante de ce qu'elle était pour elle une seconde protectrice, elle ne savait pas, mais elle l'aimait bien, puis il y avait ces filles. Elles les regardait, elle avait peur bien sûr, mais elle les regardait pour son seul plaisir. Elle se mettait à rougir de toute ses forces. Freya jouait avec ses mains, incapable de faire bien plus. Elle se retrouvait un peu embêtée.

-Livyon... S'il te plaît, je peux te parler, c'est important, désolé, si je te réveille, vraiment désolé, je ne voulais pas. Si tu veux, je te laisse dormir. Je sais que c'est précieux pour toi.

© Afterlife





Anonymous
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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Mar 27 Jan 2015, 22:16






Freya & Lyvion
« I do not know. »



Les journées n'étaient en ce moment pas de tout repos, pour Lyvion. Lui qui était de nature paresseux, avait pour une fois de bonnes raisons de faire la sieste. Non parce qu'en règle général, le simple fait de se gaver de bonbons pouvait lui servir d'excuses : la digestion c'est fatiguant, vous comprenez. Et puis s'il fallait justifier chacune de ses siestes, alors qu'à la base elles étaient un moment de plaisir accessible à tous, rien ne l'obligeait en revanche à se fouler pour vous convaincre de le laisser tranquille : que vous soyez pour ou non, ce n'était pas ça qui allait le faire renoncer à ses pauses. Si vous êtes pas contents, bah vous n'avez qu'à vous laisser aller un peu et faire comme lui, vous verrez que vous serez moins stressés.
Bref, le fait était qu'en l'espace d'une semaine, pas mal de choses s'étaient passées : June s'était faite attaquer alors qu'ils se baladaient dans un quartier commerçant (et beaucoup de choses étranges leur avait compliqué la soirée), il avait fait une drôle de rencontre avec un nouvel arrivant très casse-pieds (mais qu'il avait déjà presque oublié, je vous assure que l'amnésie sélective est tout un travail sur le long terme, sans ses cent ans d'expérience il ne la maîtriserait pas aussi bien) et s'était coltiné beaucoup de gens durant les heures d'ouverture du cirque et ses virées.

Ça vous donne peut-être envie de rire, mais quand on était un solitaire comme lui, les bains de foule c'était éreintant. Surtout quand les gens ne savaient pas se tenir, parce qu'on se faisait bousculer de tous les côtés et qu'il y a beaucoup trop de bruit. Cependant, ce qui l'avait le plus fatigué était sans conteste sa péripétie avec June, pour différentes raisons. Parce que le griffon s'était battu, évidemment,  mais aussi parce qu'il avait peu paniqué.  Oui, vous avez bien lu : Lyvion avait perdu son calme, même si cela n'avait pas été flagrant pour ceux qui ne le connaissent pas bien. Que s'était-il passé ? Pourquoi avait-il ressenti une telle envie de protéger la vampire ? Il n'en savait rien. En revanche, il savait qu'il s'était décidé à ne plus jamais ressentir cela, à ne plus jamais s'attacher à quelqu'un au point que sa protection devienne une priorité. Eh bien voilà qui était raté, ça avait carrément été pire qu'à l'époque. D'ailleurs, si le courant passait aussi bien avec Amel, c'était aussi parce qu'il savait que l'elfe pouvait très bien se défendre seul donc qu'il n'aurait à intervenir qu'en cas d'absolue nécessité. Est-ce que cela voulait dire que pour l'Australien, June était une faible demoiselle sans défense ? Elle lui avait pourtant déjà démontré le contraire, et il reconnaissait volontiers sa force de caractère ainsi que sa capacité à se débrouiller malgré son petit gabarit. Il lui accordait même,mais ne l’avouerait jamais, qu'elle pouvait faire peur à certaines personnes.

Ce qui nous fait revenir à la question : alors pourquoi ? Que lui arrivait-il ? Rah, que Lyvion détestait de genre de questions, il avait l'impression de ne pas se connaître entièrement. Ce n'était pas dans ses habitudes. Il aurait bien pensé à autre chose, mais à chaque fois qu'il essayait, ses pensées revenaient automatiquement à ce sujet. Un peu comme on ne peut s'empêcher de gratter un bouton de moustique parce qu'il nous démange.
Pour y pallier, et puisque récemment l'acajou n'avait pas eu son quota de sieste quotidien, il dormait encore plus en faisant encore moins attention au lieu ou à l'heure. Les bancs publics, l'herbe bien fraîche, une branche d'arbre, les toits, les cafés... Ses sévices étaient nombreux en ce moment, d'ailleurs il avait croisé Lei plus fréquemment que d'habitude.
Voilà comment le dresseur s'était retrouvé à dormir au milieu des fauves. Enfin pour détailler un peu plus, il était venu s'occuper du lionceau prématuré [aussi évoqué au début tu rp avec June], et s'était endormi en même temps que la boule de poil après lui avoir donné le biberon. À croire que le sommeil était communicatif, surtout celui des petits.

Easter était donc en train de dormir paisiblement, une peluche à la respiration régulière entre les bras. Son sommeil était léger, mais il était bien parti pour ne se réveiller qu'à l'heure du dîner car peu de gens s'aventuraient dans le coin en-dehors de certains horaires, d'une parce que c'était un peu en retrait par rapport aux roulottes et de deux parce qu'il n'y avait ici que des fauves, or rare étaient ceux qui s'amusaient à leur rendre visite souvent – que ce soit aux résidents des cages, ou à celui qui s'occupait d'eux.
Cependant, ce jour-là devait être une exception confirmant la règle. Il devait être dix-sept heures, lorsque de faibles grognements et un cri perçant le tirèrent de son repos. Le jeune homme crut reconnaître l'animal et la demoiselle en cause, mais ne réagit pas pour autant, préférant se dire que son inconscient s'était un peu agité. En se basant sur cette supposition, il put se rendormir sans souci.
Enfin presque, car quelques minutes plus tard il sentit une présence approcher doucement, hésiter, puis s'asseoir à ses côtés. Le sang-mêlé, à la voix qu'il avait entendue plus tôt, devina sans mal qu'il s'agissait de Freya ; mais n'ayant pas envie de montrer qu'il était réveillé – flemme –,  il fit mine de dormir en attendant de voir ce qu'elle allait faire. Si c'était important elle savait qu'elle n'avait pas à hésiter pour le réveiller, sinon elle le laisserait finir – ou plutôt reprendre – sa sieste.

Et évidemment, le Drymärchen avait raison. La jeune femme patienta un moment, sa respiration se calant sur celle du faux dormeur, avant de prendre la parole sur un ton embarrassé. Quand elle eut fini, il laissa échapper un mince et inaudible soupir, puis ouvrit doucement les yeux et les porta sur elle. Enfin, notre démon releva le menton, pour dévoiler entièrement son visage qui jusqu'ici était à moitié camouflé par une écharpe, et le tourner vers elle. Non pas qu'il faisait particulièrement froid, mais il aimait bien dormir avec quelque chose autour du cou pour garder sa tête chaude, et puis il venait tout de même d'un pays où le climat n'était pas froid.
A peine eut-il posé le regard sur sa jeune collègue, que Lyvion devina qu'effectivement, le sujet était d'importance : elle semblait déboussolée, perdue. Et lui avait décidé de l'aider, alors il ne pouvait pas l'envoyer bouler quand il la voyait dans cet état.

« Avec un ton pareil tu me ferais presque peur, Freya. » Dit-il d'une voix légèrement pâteuse. C'était ironique, cependant, voilà un bout de temps qu'il ne l'avait pas vue aussi sérieuse et perdue. Il marqua alors un temps de pause, en fronçant les sourcils et plissant les yeux. Lyv' venait juste de se réveiller, ses sens – dont la vue – et ses capacités mentales n'étaient pas encore totalement opératifs. Lorsqu'il remarqua ses yeux encore bouffis, ses traits quelque peu tirés, son ton se fit plus sérieux. « Wow, ça c'est une mine affreuse. Il se passe quoi ? N'hésites pas, tu sais que tu peux tout me dire. » Un mince sourire étira subtilement ses lèvres avec un mélange d'humour et de complicité. « Même des noms d'enfoirés, j'adore les victimiser. » Alors que lui-même en était un, parfaitement, vous savez bien qu'on a peu de chances de s'entendre à ceux qui nous ressemblent trop quand on a un caractère comme le sien. Bref. Tandis qu'il parlait, le lionceau niché entre ses bras s'agita quelque peu, notre métis se mit donc inconsciemment à le caresser - avec douceur pour ne pas le réveiller.
N'empêche, il était bien gentil avec elle. Cela dit c'était son choix de veiller sur cette âme sensible, vous vous doutez certainement que l'y forcer aurait été impossible.


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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Mer 28 Jan 2015, 07:52



•••I do not Know•••



Freya n'avait pas vu le lionceau, après tout, il était un peu caché par l'homme à la chevelure brune. Il était si minuscule, elle s'étonnait de voir un petit si rikiki. Elle le regardait, il dormait paisiblement sur Lyvion, elle souriait, sous ces côtés gros nounours, cet homme était un tendre. Mais elle retrouvait bien vite ses doutes, tout de de même, il n'était pas facile pour elle de faire sans ses questionnements, elle ne se comprenait pas. C'était vraiment trop compliqué pour elle. Une vague de sentiments, cela lui faisait peur, plus que les garçons, plus que la foule quand elle se baladait. Elle attendait un moment avant que le dompteur daigne lui répondre. Il lui signalait qu'avec son ton, il ne pouvait que croire en la gravité de la situation. La sang-mêlée mordait doucement ses lèvres, elle ne savait pas que cela c'était entendu si clairement. Elle passait une main dans ses cheveux un peu gênée par ce qui lui arrivait. Elle voulait comprendre ce qui se passait dans sa tête, elle ne pouvait pas le dire à Amel, c'était cet homme son confident, celui qui l'écouterai attentivement et lui donnerai des conseils. Elle voyait bien que Lyvion prenait son temps pour se réveiller. Elle passait un moment encore à se questionner, puis il la regardait, son étonnement suivi de ses paroles... Elle ne s'était pas regarder dans un miroir, elle se sentait vraiment trop étrange, elle s'était demandé pourquoi elle ressentait cela. Même Iorek ne la comprenait pas. Le garçon réaffirmait sa place de confident auprès de l'adolescente. Elle était rassurée l'air de rien, elle avait douté qu'il veuille bien garder ses secrets, après tout la jeune fille pouvait être chiante avec ses découvertes, sa perte de mémoire n'aidant pas du tout. Il menaçait déjà ceux qui la rendait comme cela. La jeune fille prenait un peu peur, car c'était elle la seule responsable. Elle tremblait de tout son être. Elle savait que Lyvion était fort, elle ne faisait pas le poids.

-C'est ma faute si je suis comme ça, je me pose des questions, ça me préoccupe. Tu sais que j'ai du mal avec les gens, il m'as fallu tout un temps pour faire confiance aux gens du cirque, bien que certains me font encore peur, mais là n'est pas ce qui me préoccupe. Bah j'ai déjà remarqué qu'avec les femmes, je semble avoir moins de problèmes, elles me font moins peur, bien que certaines sont effrayantes. Je me sens plus à l'aise, et quand j'en vois certaines, mes joues deviennent chaudes. Est-ce que c'est normal. Tu crois que je suis malade, si je suis malade, qui fera le clown à ma place, et si il était meilleur que moi, me trouverais-je sans boulot ?

Freya en grande parano voyait que le coté négatif de ce qui lui arrivait, elle aimait être clown, le rire des gens apaisait son cœur, elle aimait l'entendre, bien qu'elle s'habille de façon un poil provocante, la jeune fille était tout sauf accessible pour n'importe qui. Elle se mordait doucement les lèvres à nouveau, elle avait dit tout un tas de choses. Elle sentait son cœur qui battait si fort. Puis elle serait le poing contre sa poitrine, l'air de rien elle n'était pas plus avancée, elle avait parlé de la plus grande chose qui occupait son esprit, pourtant elle ne sentait aucune différence. C'était un peu trop pour la jeune fille. Ignorant que l'amour était la cause de son tourment actuel. La jeune fille était encore tombée vraiment amoureuse, elle avait des coups de cœurs pour des filles. Voyant Roxanne comme une sœur, Kana comme une bonne amie et elle se trouvait-elle jolie ? Elle ne savait pas, elle se sentait pas moche, ni superbe, elle se sentait parano et normale, sa poitrine, sa taille, tout semblait être à la bonne place. Elle fermait quelques secondes, tentant de calmer son cœur qui battait la mesure dans sa poitrine. Elle repirait, son calme ne voulant pas venir. Elle ne trouverait pas la solution, Lyvion devait l'aider, mais il avait d'autres à fouetter sûrement, sans faire mal à ce pauvre petit lion, elle n'était pas méchante, quoique, elle avait exploser ce pauvre lapin, elle pouvait être méchante. Méritait-elle ce qui lui arrivait. Elle serrait si fort que ses jointures blanchissaient.

-J'ai quoi Lyvion, dis-moi, j'ai peur, je deviens un monstre...

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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Dim 01 Fév 2015, 15:30






Freya & Lyvion
« I do not know. »



Lyvion était le confident de Freya. Ce n'était pas le genre de casquette qu'il endossait souvent, ni même qu'il appréciait : loin de lui l'altruisme, il n'était pas un désespéré prêt à minauder en faisant semblant d'être un type bien juste pour s'attirer la pseudo-amitié de quelques gens prêts à y croire. La peur d'être seul, de ne pas être apprécié, ça n'existait pas chez lui. Et de son avis, il se faisait peut-être moins de relations en étant simplement lui-même qu'en jouant le jeu du gentil, mais elles étaient bien plus solides. Après tout, que peut-on bâtir de durable sur une base de mensonges et de faux-semblants ? Ces miroirs étaient voués à se fissurer, ces voiles à se déchirer ; la vérité à transparaître sous l'image déformée, celle-là même qui avait attiré quelques personnes. Mais dès lors que celles-ci se rendaient compte qu'elles n'avaient pas eu affaire au vrai nous, à moins qu'elles aiment notre côté manipulateur, tout était perdu. Quant à espérer que la supercherie pourrait continuer longtemps, c'était faire preuve de naïveté. Il viendrait toujours un moment, un simple instant décisif, ou notre trop-plein de confiance en la solidité pourtant inexistante de notre quotidien nous fera commettre une faute. Ou sous l'effet d'un puissant saut d'humeur, nous perdions le contrôle. L'usure aura toujours raison de bâtisses en carton, et souvent, plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions.

Lyvion, il ne jouait pas ce genre de jeu. C'était trop fatiguant, trop con, trop hypocrite. C'était pas lui. Après comme chaque règles celle-ci avait ses rares exceptions, limitées aux moments où il avait envie de tourner quelqu'un en ridicule, mais c'était rare qu'il ait recours à cette méthode.
Faisait-il semblant, avec Freya ? On pourrait le croire. Après tout, disons-le clairement, elle avait de quoi lui hérisser les poils avec son inconscience et sa faiblesse. Quand le griffon avait participé aux guerres mondiales, puis à la mort de ses deux protégés, il avait assimilé deux leçons : la faiblesse est synonyme de mort, et on ne peut pas conserver sa dignité si on a pas la force pour. La faiblesse était un mal absolu, à ses yeux, d'où sa répugnance envers ceux qui avaient le malheur de lui en montrer. Oui, il pourrait très bien jouer les gentils confidents-conseillers histoire d'endormir sa méfiance, mais n'être derrière cette amabilité qu'un sale manipulateur cherchant à la mener droit dans le mur. Ou bien un salaud de première, qui n'en ratait pas une pour se servir de ce qu'elle lui confiait et ainsi lui faire perdre toute l'estime que les autres lui portaient, tout en riant d'elle. C'était dans ses cordes.

Cependant, notre dresseur de fauves n'était pas comme ça avec sa collègue. Il l'aidait avec toute la sincérité qu'il lui était possible de rassembler pour aider les autres. Elle était l'une des rares personnes à avoir ce privilège : bénéficier de sa protection, tout en entrant dans la catégorie des gens qu'il n'aimait habituellement pas. Ce qui la rendait différente? Son amnésie.
Freya n'était pas la première personne amnésique qu'il rencontrait. Le propre père de Lyvion en avait été victime. Il avait passé plusieurs mois à côtoyer cet homme à la fois familier et inconnu, à se poser des questions troublantes, pour finalement commettre l'erreur de l'inciter à rencontrer sa femme – enfin la mère de notre protagoniste. Cela avait mené à la mort quasi-simultanée de ses deux parents, dont un qui s'était suicidé après avoir tué l'autre, qui essayait de l'empêcher de se faire du mal. Bref, c'était toute une histoire. Autant dire que sur le coup ça avait été un choc pour lui, qui à l'époque n'était pas le froid jeune homme qu'on connaît. Résultat il avait pris la fuite et s'en était voulu un moment. Désormais notre australien ne ressentait plus ce poids sur son estomac, cette boule dans sa gorge, mais il n'avait certainement pas oublié. Il savait que l'amnésie pouvait détruire des vies, des âmes.

S'il s'était mis à aider Freya à la base, c'était pour cela – et un peu en mémoire de son père. Puis au fil du temps il avait appris à la connaître et à l'apprécier, et maintenant ils étaient amis. Notre Drymärchen savait que même si elle retrouvait un jour la mémoire, il ne lâcherait pas ses casquettes de confident et conseiller pour autant. Il les garderait aussi longtemps que nécessaire.
Ce rôle qu'il avait endossé, c'était justement ce dont elle avait besoin ce jour-là, quand elle s'était assise près de lui. Easter ne savait pas encore ce que la jeune femme avait, mais rien qu'en voyant son expression, il l'avait compris. Ainsi il l'avait invitée à vider son sac, qu'elle ne se dise pas qu'il se sentait obligé de l'écouter – ce qui serait totalement faux, comme déjà dit, le forcer à faire quoi que ce soit était presque impossible. Ensuite, ne restait plus qu'à l'écouter calmement.
Après qu'il l'ait rassurée en réaffirmant son rôle de confident, elle avait pris la parole pour déverser un flot de paroles dont le débit prouvait bien qu'elle était désorientée. Ce n'était sans doute pas rare pour les personnes ne se souvenant de rien, car c'était un peu comme repartir de zéro, se rebâtir. Or, comme durant l'enfance, il fallait passer par des périodes de doute où on se cherchait, sans savoir où donner de la tête dans ce vaste monde et cet océan d'émotions. Lui n'osait même pas imaginer ce que ça faisait, de ne pas savoir qui on est, d'oublier tout un pan de sa vie et l'expérience allant avec.

Quand Freya eut fini, Lyvion la regardait encore dans les yeux. Il ne l'avait pas lâchée du regard un seul instant alors qu'elle parlait, car voulait se montrer présent. Le calme qu'il affichait contrastait de manière presque burlesque avec la panique émanant de sa jeune interlocutrice, cependant, ce n'était pas pour autant que le sang-mêlé se fichait de ce qu'elle racontait. Et puis quel bienfait cela apporterait-il, qu'il se mette dans tous ses états ? Pourquoi même le ferait-il ? Ce n'était pas lui, qui était perdu ; lui était chargé de l'aider à retomber sur ses pieds, à retrouver un peu sa voie. Il n'avait pas à paniquer, je dirais même que garder son calme était selon lui une meilleure manière de l'aider à relâcher un peu de pression.

« Un monstre ? Tu dis ça alors que tu vis avec des gens comme Crimson, Amel ou moi ? Eh bah. Mais bref. »
Lâcha-t-il sur un ton suggérant que la vraie question était « tu te fiches de moi ? C'est quoi ces conneries ? ». Puis l'acajou marqua une pause, prenant son temps pour réfléchir un peu et trouver ses mots. Quand ce fut chose faite, il continua tout en sortant un paquet de mikado, qu'il tendit à Freya quand il se fut servi.
« Je pense avoir une idée de ce qui t'arrive. » Une très bonne, oui, mais nous ne développerons pas. Bon, et ensuite ? Well il n'avait pas le Charme de son meilleur ami, mais même sans ça, Lyvion savait qu'il n'était pas une mocheté – loin de là. En tant qu'homme, il pouvait faire son petit effet sur la gente féminine. Et pour le coup, il était bien décidé à s'en servir.

« Aies confiance, tu crains rien. » Lui intima-t-il, tout en déposant une main sur la joue de Freya et en s'inclinant vers elle jusqu'à ce que seule une poignée de malheureux millimètres séparent leurs lèvres, le tout sans lui laisser le temps de réagir. Le griffon savait que la confiance n'était pas la spécialité de la demoiselle, sa seule solution pour qu'elle ne le repousse pas direct était donc de la prendre par surprise.
Les paupières à moitié closes, il la regarda à travers ses cils avec un regard cuisant ; ce genre de regard, il savait le faire depuis longtemps, mais récemment certaines choses s'étaient produites qui l'avaient rendu bien plus efficace. Bien plus vrai. Il resta dans cette position quelques secondes, avant de s'éloigner un peu.
« M'en veux pas, j'étais obligé. » Oh que si le jeune homme avait le choix, seulement il n'était pas vraiment dans son état normal. Il passa ensuite une main dans ses cheveux, glissant ses doigts parmi eux, avant de reposer son bras près du lionceau et de prendre une bouchée de mikado. « Alors, qu'est-ce que tu as ressenti ? Est-ce que tu as eu envie de fuir ? Est-ce que par hasard, tu aurais préféré que je sois une femme ? Ah, si ça peut te soulager, tu peux me frapper et m'insulter avant de répondre. » Ca n'aurait pas beaucoup d'effet sur lui, de toute façon.
Bref, Lyvion était prêt à parier que la réponse à sa dernière question était oui, tout simplement parce qu'il était déjà prêt à parier que le souci de Freya, c'était une attirance pour les femmes – ce qui n'était en soi pas un vrai souci, mais devait être perturbant pour elle. Mais avant d'aborder cela, il voulait entendre ses réponses, en espérant ne pas l'avoir trop bousculé.


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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Dim 01 Fév 2015, 17:09



•••I do not Know•••



Freya était bien sûr rassurée d'avoir Lyvion dans sa vie, il était spécial, mais qui ne l'était pas dans ce cirque. Être quelqu'un de normal était une rareté, mais comme le disais Iorek, il y a rien de passionnant à être comme tous les autres, car elle comme les autres, tout le monde avait sa façon, d'être, son passé. Le sien était effacé, elle n'avait rien fait pour le retrouver, elle avait essayé une fois, très vite arrêtée par Iorek, son affilié, l'ours portant parfois une armure, elle regardait le jeune homme, enfin d'apparence, savait-elle son côté intemporel, elle savait certaines choses sur lui, mais est-ce que les autres aussi le savait pour son amour pour les sucreries, inutile de nier que cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Elle l'observait souvent, pour s'assurer qu'il allait bien, elle savait pourtant que le dresseur était fort. Il restait calme face à la panique de la jeune fille. Pourtant on pouvait sentir son stress, ses émotions transpirer de ses pores. Lyvion lui disait de ses mots un peu dur, mais l'adolescente s'était faite à ce ton de sa part. Au début elle avait eu sûrement peur, c'était flou dans sa tête, elle se souvenait à peine ce qui lui était arrivé lors de son entrée au cirque. Elle ne savait plus. Si elle oubliait son présent, que restait-il de son avenir ? La jeune fille secouais la tête, non elle se souvenais de ses comics, ces livres étranges qui avaient été mis dans sa roulotte. Le garçon disait savoir ce qu'elle avait. La clown le regardait un peu surprise, la solution était si simple que cela ? Elle ne savait pas. Elle le fixait avec intérêt comme si il allait lui dire tout ce qui se passait dans sa tête. Mais il ne faisait rien de tel , ils étaient si proche, la jeune fille n'avait pas reculer, elle lui faisait beaucoup confiance. Il lui avait dit qu'elle devait l'avoir, elle y croyait naïvement. Elle sentait son souffle contre ses lèvres, elle était un peu perturbée. Il avançait pour toucher ses lèvres, non, elle ne devait pas le faire, elle eu à ce moment un flash, elle retenait son cri. Elle reculait vivement. Elle voyait que l'homme reprenait sa friandise favorite. Elle se tenait un peu à l'écart, se tenant la tête, elle revoyait des flashs, entendait des rires, ces bruits étranges et glauques. Elle entendait à peine la question de l'homme. Elle devait se calmer, elle respirait doucement. Reprenant son calme en faisant cela. Il le regardait. Elle s'avançait, et pour la première fois, elle donnait une gifle à quelqu'un. C'était une première depuis sa perte de mémoire, la jeune fille était bien trop craintive pour le faire en temps normal. Elle avait eu peur, à cause de lui, c'était revenu. Elle était sur la limite de pleurer, mais elle ne le faisait pas. Elle était un peu outrée.

-J'ai eu peur, je les ai revu de ta faute, j'espère que tu es content, vraiment Lyvion, je t'adore. Mais là c'était vraiment pas le moment. Ce n'était pas désagréable, sans souvenirs. Je sais pas ce que cela ferai avec une fille.

Ce qui était sûr c''est qu'elle avait d'autres baisers, mais cela ne c'était pas très bien passé. Elle se mordait les lèvres, pourquoi son passé revenait qu'en ce genre de moment. Elle ne pouvait s'empêcher de comprendre Iorek et sa résistance à rien lui dire. Elle était déjà pas très bien, et voilà que ces images venant de son passé lui revenait, elle avait une chose horrible. Elle sortait ses ailes et le mettait autour d'elle, histoire de se rassurer seule. Son confident avait fait là la plus connerie qui soit. Elle devait à nouveau lui faire confiance, c'était pas gagné, pourtant elle savait qu'il était un putain d'enfoiré. D'où elle sortaient ces mots, elle les avait ni vu, ni lu. Sa mémoire avait laissé échapper quelques brides, elle pensait à son public, il rirait, elle respirait, elle était à présentbien loin de ces soucis. Il le fixait.

-Pardon, c'est parti tout seule, j'ai pas compris non plus. Lyvion, tu crois vraiment que je pourrai le faire de mon plein gré sans avoir ces images dans ma tête ?

© Afterlife





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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Dim 08 Fév 2015, 17:10






Freya & Lyvion
« I do not know. »



Ce n'était pas rare que Lyvion se montre volontairement blessant par pur plaisir. Ou plutôt par envie, car il était du genre à penser que pour se faire plaisir, il fallait laisser ses envies s'exprimer. On pourrait croire que le jeune homme le faisait toujours exprès, mais ce n'était pas exact : parfois, ses paroles ou ses gestes étaient en fait des réflexes, qui après coup l'amusaient plus ou moins. Plus que moins en général, certes. Au final, ces réflexes étaient très adroits, ils démontraient qu'à force il pouvait se montrer chieur sans même avoir à y réfléchir maintenant.
Cependant, il lui arrivait aussi de faire une bourde. De blesser alors que ce n'était vraiment pas son but, au contraire. Oui parce que parfois l'acajou se mettait en tête de filer un coup de main, voyez, c'est juste que peu de gens pouvaient en témoigner (la plupart étaient morts, car ses actes de générosité se faisaient de plus en plus rare au fur et à mesure que les années passaient). Lui qui sous ses airs bourrins contrôlait très bien ses faits et gestes quand ils avaient pour but d'être désagréables, pouvait se montrer très maladroit lorsqu'il s'agissait d'être gentil. Mais en même temps c'était aussi une question d'habitude ou d'entraînement. En plus si vous voulez mon avis, c'est plus facile de garder une bonne maîtrise quand on veut blesser quelqu'un que quand on veut l'aider, tout simplement parce qu'on a pas à se retenir ou à prendre de précautions.

Pourquoi est-ce que je vous dit tout cela ? Parce que Lyvion n'est pas doué haha.
C'est vrai, quoi. Quelle idée d'approcher Freya de si près ? Il savait très bien, qu'elle avait peur des hommes. Qu'elle n'appréciait pas qu'ils l'approchent. Alors que l'un d'eux fasse mine qu'il allait l'embrasser,  évidemment que ça allait la crisper. Mais le dresseur l'avait quand même fait, sans penser à chercher une autre manière de procéder ; il s'était dit qu'elle lui en voudrait sûrement, mais que comme il n'irait de toute façon pas jusqu'au bout, ça irait... Pourtant il avait déjà vu de ses propres yeux la demoiselle réagir violemment pour moins que cela. Peut-être s'était-il laissé aveugler par la confiance qu'elle lui portait, et qu'il venait bêtement de mettre en péril. A croire qu'il lui arrivait encore d'être naïf après plus d'un siècle d'existence. C'était pourtant parti d'une bonne intention, notre sang-mêlé avait pensé lui fournir ainsi une solution claire et nette au souci pour lequel elle était venu le voir. Mais même les bonnes intentions peuvent causer du tort si on ne sait pas s'y prendre, et lui pour le coup s'y était vraiment pris comme un pied. Faudrait vraiment qu'il retravaille certaines de ses méthodes, certaines sont un peu trop « choc », quand bien même il aime quand les choses sont claires et rapides.

Résultat des courses ? Une belle gifle bien cuisante. Quand Freya s'était approchée de lui avec une drôle d'expression Lyvion avait instinctivement deviné ce qui l'attendait et s'était comme promis laissé faire, parce qu'il savait qu'elle avait le droit de lui en mettre une. C'était mérité. Il savait qu'il s'était comporté comme un goujat, en revanche, il n'avait pas imaginé que son acte aurait des conséquences aussi désastreuses. Ce n'est qu'en voyant le regard de Freya, que le griffon mesura l'ampleur de son erreur.
Vint ensuite une réplique de la brunette. Lui resta silencieux (ou plutôt bouche bée, même si sa bouche n'était pas ouverte) jusqu'à ce qu'elle s'isole avec ses ailes, comme pour ne plus le voir, qu'elle était revenue à l'époque où elle craignait absolument tout, qu'elle ne demandait que de la solitude. Les lèvres d'Easter s'affinèrent devant cette vision, avant de laisser échapper un « Freya... » solitaire, qui resta en suspens entre les deux jeunes gens en attendant d'être suivi par d'autres mots.
Mais ils ne vinrent jamais. Il ne les trouva pas. Alors le silence les remplaça, désagréable vide saturé par un sentiment de désorientation. Quelque chose était en train d'évoluer, dans ce désert fertile. Et lui, ne trouvant rien à dire face à cela – ne trouvant pas en lui l'honnêteté de s'excuser pour sa bêtise –, baissa les yeux vers le petit être niché contre lui. Être buté et fier n'avait pas que du bon.

Finalement Freya reprit la parole, sans sortir de sa loge de plumes qui étouffait sa voix déjà faible. Dans un premier temps Lyvion tourna les yeux vers lui en gardant le visage penché, puis bascula la tête vers l'arrière pour la laisser reposer sur son dossier improvisé, son regard détaillant sans le voir le ciel de printemps. Quelques mèches glissèrent sur son front, le chatouillant au passage pour certaines et venant gêner ses yeux pour d'autres. Un soupir, et le voilà redevenu l'imperturbable salaud de service qu'il était. Y'a pas à dire, on se sent plus léger quand on évite de trop prendre les autres en considération. Mais dans le cas de Freya, c'était un peu tard pour soudainement se désintéresser d'elle.

« Pourquoi tu t'excuses ? Je t'ai dit que tu pouvais m'en foutre une, tu l'as fait, point. Et si je savais ce que tu ressentirais avec une fille, je serais devin. Au final je peux très bien me tromper.... Gosh, j'ai l'impression de parler à un tas de plumes, tu veux pas les ouvrir ou les faire disparaître ou je sais pas quoi ? » Dit-il, mais au fond, le démon savait qu'il n'avait aucun droit de le lui demander. C'était... Une pitoyable tentative d'alléger l'atmosphère ? Ouais, nan, faut pas pousser. Cela dit il plaça une main devant ses yeux, qui commençaient à lui faire mal à force de regarder un ciel trop lumineux. « Mais pour moi, si les femmes te font cet effet, c'est qu'elles t'attirent. Physiquement, je veux dire. » Prendre des gants ? Pfeuh, c'est pour les femmelettes voyons, lui mettait toujours les deux pieds dans le plat et s'en fichait bien d'éclabousser les alentours. De toute façon, elle l'aurait bien découvert un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre ; autant être honnête, donc.
Cela dit, sans décoller l'arrière de son crâne de la botte de paille, notre Drymärchen déposa sa main sur le sol et tourna le visage vers Freya. « Des souvenirs te sont revenus, c'est ça ? Lesquels ? » Étrangement, il se doutait que ce n'était rien d'agréable, elle n'avait donc aucune raison de lui en parler ; pouvait-il encore se dire son confident ?


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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Dim 08 Fév 2015, 18:18



•••I do not Know•••



Freya avait honte, pourtant, il avait mérité, le bougre, cette claque. Mais rien ne servait d'épiloguer sur le geste de l'adolescente. Il était inutile d'en faire plus que cela. La jeune fille s'était isolée dans son monde, à qui faire confiance si son confident lui faisait des coups pareil, tout ce qu'elle avait construit, se retrouvait balayé comme après une attaque de monstre géant. Elle tremblait un peu, car la peur venait la percuter avec une violence folle. Elle était en même temps en sécurité et en danger. Cette situation était étrange pour la jeune fille. Elle entendait à peine son nom, il était seulement soupirer par cet homme. Il avait tout rasé, comme si le surfeur d'argent avait gagné face aux quatre fantastiques. Elle respirait à fond, l'air était vicié, car filtré par ses ailes grises, entre le blanc et le noir, un mélange entre ses deux origines. Elle respirait toujours, espérant que cette fois, elle pourrait se calmer. Elle aimait bien Lyvion, mais comme Iron man ou spider man, il utilisait les mots un peu trop facilement, faisant pas attention aux conséquences de ces actes. A cette simple pensée, la jeune fille avait un léger sourire. Ce n'était pas grand chose, juste un effort de sa part. La pauvre jeune fille était encore sous le choc. Ces images lui étaient revenu, comme le bouffon vert, créant l'effroi auprès de l'adolescente à la peau foncée. Comme Spiddy, il lui disait franchement qqu'elle avait bien fait de le frapper. Pourquoi se sentait-elle coupable ? C'était la question qu'elle se posait en ce moment. Il parlait vraiment comme l'homme-araignée, elle ouvrait un peu ses ailes, encore méfiante, ses yeux montrant encore des traces de larmes toute fraîche. Puis il parlait de son attirance physique pour les femmes. Elle se mordait les lèvres doucement, plus elle y pensait, plus les mots de Lyvion avait du sens, si elle aimait les formes d'une femme ? Et de tout de façon les hommes lui faisaient peur, tous, sauf, le gars du parc, Lyvion et Amel. C'était les seuls aux yeux de Freya qui n'étaient pas effrayant, dans les garçons. Pourtant elle devrait se méfier de ses deux amis de cirque. Mais la demoiselle était entré dans le cercle très fermé des amis de ces deux-là sans s'en rendre compte, comment s'y était-elle prise ? Nul ne le sait, mais la jeune femme touchait la corde sensible de ces deux-là. Elle laissait échapper un rire, ce n'était pas vraiment drôle, mais pour Freya, cela l'était car elle voyait son confident avec le costume rouge et bleu de Spiddy. Pui il lui posait la question qu'elle aurait préférer éviter. Elle respirait à fond, ses souvenirs, ils étaient laids, si affreux. Elle tremblait rien que d'y penser.

-Des visages, ils riaient, ils me touchaient, je les sentais partout sur mon corps, vraiment partout, je me sentie si salie, ils s'amusaient. Je pense que je me suis battu comme je le pouvais. Après c'est flou, une lumière bleue à mes côtés, puis plus rien. Je fais souvent un rêve ou un homme plus foncé que moi ris et me dit des choses, j'entends pas ce qu'il dit, mais j'ai peur, je veux fuir, mes jambes ne peuvent plus bouger.

Freya avait toujours peur, comme une évidence son passé était pas beau, elle le savait bien, ces flashs étaient toujours les mêmes, il avait que ces visages, sans savoir ce que c'était, la jeune femme revivait des moment de la perte de son innocence de façon sale et inconvenante pour en parler à jeune public. Alors la jeune fille remettait ses ailes à leur place, c'est-à-dire dans son dos, pas visible. Elle ne savait pas par quelle magie ce genre de choses était possible sans qu'elle se blesse et saigne. Cela devait être du à sa nature. Elle restait tout de même à bonne distance de son ami, quand bien même elle lui avait pardonné, la jeune fille avait repris un peu de sa parano parce geste. Un moment qui avait été fait sans arrière pensée. Elle respirait à fond. Elle regardait le petit animal, il n'avait pas beaucoup bougé depuis le début, il avait écouté les mots de l'adolescente. Ces mots qu'elle avait dit à son ours sans qu'ils les comprennent.

-C'est juste physique, mais dans mes comics, il parle aussi de sentiment, en suis dépourvue à cause de mes peurs ?

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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Sam 28 Fév 2015, 17:49






Freya & Lyvion
« I do not know. »



Freya n'avait rien d'une mauvaise personne. Elle faisait partie des rares artistes « fréquentables » du cirque, les seuls obstacles à sa socialisation étant sa peur et sa timidité. Seulement, être un saint ne suffit pas pour être à l'abri des caprices de la vie. Chacun peut à tout moment être victime d'une cruauté bornée d'idiotie et sombrer dans les facettes les plus sombres du cœur, emmené par le poids de l'irrationalité de ce monde. En vivant certaines expériences, n'importe qui peut changer pour le pire.
Freya était saine d'esprit, selon Lyvion, cependant il était vrai que sa paranoïa dépassait de loin la moyenne. Cela était en soi un indice : pour que ce trait de caractère particulier soit hors normes, il devait bien y avoir une raison. Une expérience particulière, refoulée dans ses souvenirs égarés, mais assez marquante pour s'exprimer au-delà de cette barrière qu'est l'oubli. Si un tel démon se cachait dans sa mémoire, serait-ce une bonne idée qu'elle la retrouve ? D'aucun pourrait argumenter que grâce à l'amnésie, ce traumatisme ne la faisait plus souffrir. Ils auraient tort, du point de vue de notre griffon. Était-elle vraiment libérée des chaînes de son passé, alors que la demoiselle pouvait trembler comme une feuille en présence d'inconnus ? Et que faisait-on de la confusion provoquée par ce passé manquant ? Ce n'était pas si simple que cela. Maintenant, peut-être que ces gens étaient des idéalistes aveuglés, ou que lui avait une vision trop dure de la réalité.

Mais il y avait une chose sur laquelle nous sommes sans doute tous d'accord : nous ne méritons pas forcément les coups que le sort nous porte. Était-ce le cas de Freya ? Si sa personnalité actuelle était la même qu'avant son amnésie, alors les chances que non étaient élevées. Tant qu'elle n'aurait pas retrouvé la mémoire, ils n'auraient aucun moyen d'être fixés.
Et quand ce sera chose faite, ce n'était pas sûr qu'elle vienne en parler au dresseur de fauves. Après tout il venait de lui causer du tort, vous parlez d'un bon confident... Ses performances laissaient à désirer actuellement. Lui qui n'avait vraiment pas cherché à lui faire du mal au fond, risquait bien de perdre sa confiance à cause de sa maladresse. Le laisserait-elle garder son rôle, alors qu'il venait de lui prouver qu'il n'était pas fiable à cent pour cent ? En tout cas, sa camarade et amie accepta d'écarter ses ailes quand Lyvion le lui demanda, c'était déjà pas mal. Son visage était encore humide de larmes, mais ça il s'en était fortement douté donc ce ne fut pas un choc ; en revanche, pourquoi ce petit rire qui lui échappa ? Il avait haussé un sourcil étonné, avant de reprendre la parole et fatalement poser la question gênante. Un jour il apprendrait le tact, ou même à ne pas se comporter comme un confident sans être sûr de l'être encore – ou de le rester.

Le fait qu'elle lui réponde était assez encourageant, elle était encore prête à lui parler. Tout aurait été pour le mieux, si ce que Freya lui raconta n'était pas aussi sombre.
Tandis qu'elle relatait ses visions, une ombre était venue planer sur le visage du Drymärchen. Peut-être que la jeune femme n'était pas certaine de la signification qu'avaient ces images ou les mots qu'elle employait, cependant lui savait parfaitement ce qu'ils induisaient. Et ça n'était pas pour lui plaire. Il était capable de commettre bien des horreurs, en revanche agresser une femme de cette manière était hors de question. Et qu'on ait pu infliger cette torture à Freya le mettait en rage. En même temps, ce n'était jamais plaisant d'apprendre qu'un de nos proches avait vécu pareille épreuve... D'ailleurs, maintenant qu'Easter était au courant, il s'en voulait d'avoir agi de cette manière – oui, c'était rare mais pas impossible que sa conscience se réveille de temps en temps. Quelle boulette monumentale, sérieux, ce n'était pas étonnant qu'elle se soit coupée de lui un moment Elle avait toutes les raisons du monde de reprendre toute ou une partie de sa confiance.
Quand sa collègue eut fini de raconter les bribes qui lui étaient revenues, il détourna le regard d'elle un instant. « Ces souvenirs... » Il rabattit brusquement les paupières devant les yeux en se stoppant dans son élan.

L'idée avait été de demander si elle savait ce qu'ils signifiaient, or il se rendait compte qu'il n'était pas capable de lui faire ça juste après que ces images lui soient revenues et qu'il ait fait le con. Alors à la place, le jeune homme dit : « Non rien en fait. J'me disais juste que ces types doivent pourrir dans les Enfers à l'heure qu'il est, c'est bien fait. Tu n'as plus à avoir peur. Et puis au pire, y'a des gens ici qui ne resteraient pas les bras croisés s'il t'arrivait quelque chose. Imagines quelqu'un tomber sur June, Kana ou Ashura en voulant te faire du mal ? J'pense qu'il fuirait vite. » Il avait fait exprès de prendre un ton plus léger pour évoquer cette éventualité et de ne citer que des femmes, pour aider la miss à se détendre un peu – bien que lorsqu'il prononça le nom de June, ses pensées dérivèrent irrémédiablement vers cette dernière l'espace d'une fraction de seconde.
Un petit pouffement ironique lui échappa alors, puis il conclut par « Bref, t'es en sécurité ici. » Du moins, si l'un des artistes ne commettait pas de faute haha.

Ils changèrent un peu de sujet par la suite, pour retomber sur celui qui avait lancé leur conversation – et qui était la raison pour laquelle elle était venue le trouver. Quand Freya lui posa la question des sentiments, Lyvion mit un moment à l'assimiler, car dans son esprit il n'y avait pas de lien entre les peurs et l'apathie. Puis une fois qu'il avait compris ce qu'elle voulait dire, il lui fallait encore formuler une réponse.
« Je pense pas. Mais parfois, on peut être attiré par le physique de quelqu'un sans ressentir quoi que ce soit. Un peu comme... » Il se tut en cherchant un exemple avant de continuer. « Comme on peut aimer l'aspect d'un gâteau, mais pas son goût. Ou alors, en trouver un bon sans que ce soit notre favori. » Nouveau silence, cette fois-ci dû au fait que son esprit avait encore divagué vers une personne particulière. Dans un geste réflexe, l'acajou se gratta distraitement la joue du bout de l'ongle. Jamais il n'avait connu ça, c'était pour lui une déroutante... Sensation ? Obsession ? Un déroutant sentiment ? Quoi qu'il en soit, après s'être éclairci la gorge, il finalisa sa réponse par « Tu n'es pas vide de sentiments, personne ne l'est. Hadès est bien tombé amoureux de Perséphone, tu te souviens ? » Oui, même le roi des morts réputé pour sa froideur était au fond doté d'un cœur. Il était simplement bien caché. Quant au démon... Il n'était pas une machine et le savait parfaitement.

Cela dit, en sentant le lionceau remuer contre lui, Lyvion baissa le regard. La petite peluche venait de se réveiller, un long bâillement laissant entrevoir tout l'intérieur de sa gueule lui échappa avant qu'il ne se mette à fixer le dompteur avec des yeux ronds comme des billes, la tête légèrement penchée et les pattes repliées contre son ventre à l'air. Décidément, ces petites créatures étaient adorables, on ne dirait pas qu'elles allaient se transformer en redoutables prédateurs. Si ça se trouvait, Freya allait suivre la même évolution : tout d'abord innocente, puis forte comme un lion. M'enfin, dans ce cas, c'est que le cirque aurait eu une mauvaise influence sur elle à la longue.
Sur un coup de tête, l'australien attrapa le petit fauve par les aisselles et le plaça juste devant le visage de Freya. « T'as vu comment c'est mignon, à cette âge-là ? On dirait Simba au début du Roi Lion. Tu peux le prendre dans tes bras, si tu veux. » Un petit sourire étirait ses lèvres ; quand on parlait sucreries ou animaux – surtout de ses fauves dont il était fier –, il pouvait se montrer plus enthousiaste qu'en règle générale.
Une fois que la brunette eut récupéré l'animal, Lyvion replia la jambe droite de manière à y appuyer le bras correspondant, qui se retrouvait ainsi tendu et retenu uniquement par cet appui. Sa main gauche, elle, alla fouiller dans le paquet de mikado posé entre nos deux protagonistes. Il grignota un bâtonnet enrobé, quelque peu songeur, en attendant de voir si son interlocutrice avait quelque chose à dire ou non.


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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Sam 28 Fév 2015, 19:53



•••I do not Know•••



Freya était à bonne distance de Lyvion, tout de même, il y avait de quoi être perturbée. Elle mettait une main sur sa poitrine. Elle respirait à fond, se calmant comme elle pouvait. C'était une manière de faire comme les autres. Elle ne fouillait pas dans sa mémoire, elle ne voulait pas revoir ces images, c'était trop horrible pour elle. Elle était plus à l'abri de ses plumes grises. Elle avait retrouvé un semblant de bonne humeur, pas question qu'elle le perdent de sitôt. Elle voyait bien la grimace de son ami, l'air de rien ,c'était pour elle, un ami, ce genres de personnes faisaient des erreurs et ont leur pardonnait, un peu comme Harry Osborn pardonnait à l'araignée, fin selon les arcs. Cenétait pas simple de suivre sa passion par moment. Elle voyait à peine la rage de son ami. Pourtant elle pourrait la remarquer. Elle s'essuyait les yeux, effaçant les traces de ses larmes. Toujours présentes sur ses joues. Elle ne pouvait rien faire contre cela. Elle avait eu peur. Rien que cela, mettait une sécurité entre elle et lui. Il tentait de parler, mais il était sûrement en train de penser aux souvenirs de l'adolescente. Il ne devait pas. Il se ravisait, comme si lui aussi voulait oublier sa que la mémoire de la métisse cachait sous sa chevelure sombre, chocolat noir presque. Elle l'écoutait, il disait qu'il méritait les Enfers. Elle souriait doucement, elle retrouvait un peu l'homme en qui elle faisait confiance. Il la rassurait en utilisant les bons mots. Ils étaient toujours juste pour elle. La jeune fille avait un vrai beau sourire pour lui. Il avait raison, les filles du cirque étaient fortes, donc, elle aussi. Au moins un peu. Il était rassurant. C'était comme cela qu'elle appréciait son confident. Maintenant que le sujet était plus léger, elle pouvait souffler un peu. Il disait des choses en le comparant à un gâteau. Elle sentait son ventre réclamer un peu de nourriture. Parler de gâteau lui faisait cet effet. Elle gardait sa bonne humeur. Il disait que même les dieux aimait, c'était cool. Ils avaient des sentiments, comme eux, les gens de l'île, du cirque. Puis le félin commençait à bouger. Elle papillonnait des yeux. Il avait une bouille trop mignonne. La jeune fille le regardait avec une espèce de fascination. Elle le vit de plus près car Lyvion lui tendait l'animal. Elle tendait la main et touchait sa fourrure, c'était doux. Elle prenait doucement quand il proposait de le tenir. L'animal était adorable. Elle souriait grandement, comme une enfant avec un chat. Elle le se tenait dans ses bras, sa poitrine servant d'appui pour la petite tête de l'animal. Elle caressait l'animal, et voyait que Lyvion mangeait ses Mikado.

-Merci, Lyvion, il est trop mignon, en effet. Pour l'amour, je vais juste m'y faire quand cela arriverait et pas me poser de questions. C'est pas Simba son nom, rassure-moi. Je suis contente d'avoir retrouver mon confident tel que je le connaissais. Il est vrai que j'ai eu peur, maintenant ça va, contente de voir qu'au fond tu reste toujours toi. Même si je suis perturbée. Je t'adore Lyvion.

Elle gardait le lion entre ses bras, car elle n'allait pas sauter avec lui. Il était si petit comparé aux autres lions. La clown avait l'habitude des fauves de son ami. Si bien que pour elle, un chat était fort petit. Elle avait un ours comme affilié. Donc question place, il en prenait pas mal. Il enfouissait son nez dans la fourrure de l'animal, il sentait un peu, mais ce n'était pas grave. Elle gardait son sourire, un sourire que seul Freya avait le secret. Il était plein d'innocence. Il était là pour son ami et son animal. Tellement adorable. Il était son confident, son erreur, elle lui pardonnait, à présent. Elle passait une main sur le corps du félin, ce dernier était content, il fermait les yeux. Il était presque endormi à nouveau, elle le mettait sur ses genoux, il pesait son petit poids, l'air de rien. Elle ne le redonnait pas à son ami pour autant, elle aimait bien, ce petit lion.

-Je te pardonne, Lyvion, être ami, c'est parfois faire des erreurs et j'en fait plus que toi.

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Re: I do not Know -Pv Lyvion | Dim 15 Mar 2015, 13:26






Freya & Lyvion
« I do not know. »



Ah, l'amour. Ce sujet a si souvent été abordé aux quatre coins du globe, aussi bien par les mendiants que par les poètes en passant par les chefs d'état, qu'on est en droit de se demander s'il n'est pas épuisé depuis belles lurettes. Pourtant, bien que ce soit contradictoire, il avait encore de beaux jours devant lui : beaucoup de couples allaient se former à l'avenir, et encore plus de jeunes gens célibataires rêveraient du grand amour. C'était niais, abrutissant, ça donnait envie de se moquer de ces gosses, mais le fait était qu'on avait pas fini d'entendre parler de ce sentiment qui fascinait les foules et faisait chavirer des peuples entiers (on se souvient tous que Troie est tombée à cause d'une femme).
Pour Lyvion, c'était une notion très vague. Il lui était arrivé d'apprécier énormément quelqu'un, en revanche il ne lui semblait pas avoir déjà été amoureux. Et cela ne le frustrait ni ne lui déplaisait pas : il avait vu les effets néfastes de ce que certains qualifient de douceur, quand sa mère avait sombré dans un état secondaire. Était-elle si attachée à son mari qu'elle en était devenue dépendante, et que sa longue absence avait crée en elle un manque puis une grande frustration quand elle avait découvert qu'il était devenu amnésique ? Quoi qu'il en soit, notre dompteur se disait que si c'était ça l'amour, alors il s'en passerait volontiers.

Du moins, c'était son opinion auparavant. Mais certains événements récents avaient commencé à l'ébranler : à son insu, la manière dont il pensait à June avait quelque peu évoluée. Si Lyvion pensait plus souvent à elle depuis quelques temps, ce n'était pas seulement parce qu'elle avait été en danger – ça datait d'avant s'il y réfléchissait bien –, mais bien parce qu'il tombait lentement pour elle. Ne lui restait plus qu'à s'en rendre compte, ce qui ne se produirait qu'après que ses sentiments aient pris un peu plus d'ampleur. Pour l'instant, il était simplement intrigué par la manière dont ses pensées s'orientaient si facilement vers la vampire.
Cela dit, tant qu'il était aveugle à son propre amour, alors tout ce qui était en rapport avec n'était rien de plus que légendes urbaines et supposition. Comment pouvait-il donc affirmer l'existence d'une chose aussi intangible, tant qu'il n'en aurait pas réellement goûté la saveur ? Disons que parfois, mieux valait affrimer ce dont nous ne sommes pas certains plutôt que de tenter d'être réaliste en disant quelque chose – quoi que ce soit – qui nous paraisse indéniable. Car dans certaines situations, on attendait de nous des paroles rassurantes et convaincantes plutôt que des secousses. En général le jeune homme préférait pourtant ces dernières, n'étant pas très altruiste, mais il savait Freya fragile et ne voulait pas lui faire cela.

En plus, dans une certaine mesure il arrivait même à s'auto-convaincre de la véracité de ses propos. C'est qu'ils contenaient une certaine part de véracité, non ? Après tout on ne pouvait pas dire qu'il avait inventé l'histoire de Perséphone et Hadès.
M'enfin, le principal, c'est que ses paroles semblèrent faire effet : son visage portait encore les traces de ses larmes, mais elle se détendit assez pour retrouver le sourire. Lyvion n'allait pas s'en plaindre, cela le soulageait quand même que Freya se soit un peu remise. Il se sentait un minimum coupable du mal-être qu'elle avait ressenti et du fait que des souvenirs désagréables aient fait surface. C'était aussi pour détendre l'atmosphère qu'il lui passa le lionceau d'ailleurs, car avoir un petit animal chaud et adorable qu'on peut caresser près de soi était très bon pour les nerfs. En plus celui-là était particulièrement mignon.
Quand le fauve se nicha dans ses bras hésitants, notre dompteur pensa qu'il semblait apprécier la présence de la brunette ; ce n'était pas étonnant, car les jeunes félins étaient très sensible à ce qu'on pourrait qualifier d'aura d'un individu, or la sienne respirait l'innocence et l'inoffensif. Dans son cas à lui c'était particulier, l'un de ses pouvoirs lui permettait de se faire facilement apprécier des animaux et en plus il était en partie griffon.

« Il a l'air de bien t'aimer », dit-il, alors que l'animal luttait pour garder les yeux ouverts.

Par la suite, la jeune femme montra qu'elle n'avait pas perdu le sens de l'humour en demandant si le petit s'appelait Simba, ce qui ne manqua pas d'amuser Easter. Elle le remercia aussi et dit être contente de le retrouver, des paroles qui le firent réaliser à quel point il s'était comporté bizarrement. Pour qu'une personne le connaissant bien dise cela, il devait y avoir une raison. Mais même s'il était intrigué, l'acajou choisit de ne pas s'y intéresser maintenant – le ferait-il plus tard, là est la question. En tout cas, elle lui soutira un bref et mince sourire en disant qu'elle le pardonnait et qu'elle faisait plus d'erreurs que lui. C'était très adorable de sa part, on dirait qu'elle tentait de lui remonter le moral alors qu'à la base elle était venue lui demander conseil pour un souci. Bref, une nouvelle preuve qu'il avait perdu un boulon, fallait le faire.

« Nan il s'appelle Kovu. Simba, c'est son père. » Oui Lyvion était un grand fan du Roi Lion, un souci ?
Bref, il ramena ensuite ses jambes pour s'asseoir en tailleur, les mains juste au-dessus des chevilles, avant de continuer. « Bah tu sais, j'suis tellement génial comme mec que tu peux qu'aller mieux avec moi dans les parages. » Son haussement d'épaules et son air caricatural laissaient deviner que ce n'était qu'une blague ; on ne le remerciait ni le lui parlait pas comme ça tous les jours, alors autant en profiter non ? « Je blague. En vrai, c'est tant mieux si tu angoisses moins. » C'était son rôle, après tout.
Lyvion se frotta alors le crâne en déviant le regard, hésitant un instant à poser la question qui lui trottait dans l'esprit, avant de se lancer. « Mhh, tu trouves que j'ai changé ? Ou c'est juste parce que je me suis comporté bizarrement ? » Son air était à la fois curieux et sceptique, il se demandait si son comportement était vraiment devenu inhabituel et, si oui, à quel point. Qui donc pourrait l'avoir remarqué ?


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