Élégance du corps et de l'esprit [avec Némésis]

Le temps s'écoule et aucune journée n'en ressemble à une autre à la capitale. C'est simple, il y a tellement de décors différents au sein de cette ville qu'il est difficile de s'ennuyer. De plus, mes ailes d'anges me permettent de voyager librement, en faisant toutefois attention à ne pas percuter d'autres personne en plein vol bien entendu. Aujourd'hui, la boutique était fermée, comme chaque weekend, ce qui me laissait généralement le temps de rechercher quelques pierres précieuses afin qu'elles soient incrustées dans mes créations, mais j'avais encore assez de pierres pour tenir quelques semaines, selon mon estimation de vente. Je pouvais donc pleinement profiter de mon repos hebdomadaire. Cela tombe bien, j'ai entendu par le bouche à oreille qu'il y avait une représentation dans un cirque. Désirant m'amuser et découvrir l'ambiance qui se cachait derrière de telles festivités, je décidais donc d'y faire un tour. Seulement, un choix cornélien se prononçait face à moi : Quelle tenue mettre quand on se rend à un cirque. Je n'y suis jamais allé, je sais brièvement à quoi ça ressemble, mais de là à savoir quelle type d'ambiance et de personnes je vais rencontrer, il y a tout un monde. L'élégance devait avant tout rester mon maître mot, mais me rendre dans un lieu populaire avec une tenue élaborée pourrait faire tâche. J'optais donc pour une veste à col blanche avec des boutons brodés afin de rester élégant, tout en étant moi excentrique. Pour le bas, je gardais un pantalon de costume noir, afin de faire un contraste, sans pour autant être victime d'une faute de goût.

Une fois parti de chez moi, je me rendais donc à vol d'oiseau à ce fameux cirque dans les plaines en dehors de la ville. Après avoir payé ma place et être entré à l'intérieur du chapiteau. Il y avait une odeur assez singulière, une odeur d'animal sauvage, et les gradins étaient plutôt petit, mais je n'allais pas me plaindre, si c'est un spectacle populaire, alors je dois m'adapter à cela. Le spectacle commença et mes yeux s'émerveillèrent. Il y avait des tours de magie qui, malgré que tout le monde possède un pouvoir ici, m'avaient épaté, des clowns, des dompteurs, mais ce qui m'a le plus impressionné, que dis-je, je dévorais du regard chaque mouvement gracieux et élégant de cette acrobate, comme si la gravité n'était qu'un mot pour elle, quelle finesse, on dirait un ange sans ailes à la vue de cette légèreté. Mes yeux pétillaient à la vue d'une telle chorégraphie, jamais je n'ai vu une telle chose auparavant, cette manière de rendre les mouvements de son corps aussi artistique m'avait bluffé. Je regardais, les étoiles plein les yeux, ce final des plus ravissants.

L'animation étant terminée, je décidais toutefois de prendre un risque, après tout, je ne faisais rien de mal, je voulais juste voir cette acrobate et lui faire part de mon ressenti sur sa prestation, son élégance. Je m'introduisais donc dans les coulisses avec la plus grande discrétion possible. Mon regard jeta son dévolu sur une porte entre-ouverte d'une pièce qui, à priori, était vide. M'approchant de la porte, je jetais un bref coup d’œil à cette ouverture et j'ai pu distinguer avec étonnement, le corps d'une femme en train de se changer. Devant la surprise, je ne pus m'empêcher de lâcher un petit cri d'étonnement et de reculer instinctivement, trébuchant sur un objet avant de tomber au sol. Une chose était désormais sûre, j'étais repéré et je risquais surtout de passer un sale quart d'heure, se justifier d'un tel acte s'annonce très difficile et mes chances de pouvoir complimenter l'acrobate de manière crédible sont désormais quasi nulles.

Ma chute attira l'attention de la personne à l'intérieur de la pièce, j'étais définitivement foutu, elle allait me voir, appeler la sécurité et mon plan tombera à l'eau. Quand je vis la jeune femme sortir, mes yeux se fermèrent instantanément, la voyant en simple tenue d’Ève. Par tous les Dieux, elle devait être bien en colère pour être sortie sans même prendre le temps de s'habiller. Je ne voulais pas en voir davantage, je n'ai jamais vu de femmes nues d'aussi près et la situation n'était définitivement pas propice à m'y intéresser. Elle m'attrapa la main et me tira de force vers les coulisses, fermant la porte derrière elle et me plaquant contre celle-ci. Que voulait-elle faire? Qu'allait-il advenir de moi? Je rouvrais alors mes yeux lentement afin de découvrir que son visage était proche du mien, très proche, trop proche pour des personnes qui venaient de se connaître, ce n'était pas du tout ce qu'un gentleman ferait, d'ailleurs, qu'est ce qu'un véritable gentleman ferait lors de cette situation? Pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi? Je sentais son souffle chaud contre ma peau, cela me faisait battre le cœur à la chamade, qu'est ce que je dois faire, qu'est ce qu'elle va faire? Je restais immobile, l'écoutant.

-Petit coquin. Ce n'est pas bien d'espionner les gens quand ils se changent.

Je voulais tant lui dire le contraire, que c'est parce que j'ai adoré son numéro, sa prestation, que sa grâce et son élégance m'avaient envoûté durant ce spectacle, mais lorsque je sentis son corps se serrer davantage contre le mien, ainsi que le contact de sa main sur mon torse, mon sang ne fit qu'un tour, rougissant. J'étais pétrifié, je ne savais pas ce que ce qui se passait actuellement, tant de sentiments se mélangeaient en moi que je ne savais plus quoi penser. Elle me toucha ensuite la joue de ses douces mains fines et habiles, celles dont elle se sert pour faire ses superbes numéros. Me faisant tourner la tête, je vis son visage à quelques millimètres du mien. Je sentais le souffle chaud qui venait de ses lèvres qui étaient si proches des miennes, m'embrassant presque. J'avais envie de les goûter mais je ne devais pas, un gentleman ne se rabaisserait pas à de telles choses, je devais résister à cette tentation, pour mes valeurs. Par respect pour elle, je ne me suis concentré que sur son visage et ses cheveux roses. Elle avait des yeux bleus ou verts, c'était assez difficile à distinguer, ce qui était très particulier à voir. Apparemment, me voir ainsi lui faisait plaisir, à en juger par son sourire. Elle recula alors, enfila alors une robe qui était à sa portée. Mon cœur battait si fort que je reprenais mon souffle pour reprendre mes esprits et ne pas la regarder se changer. Aussitôt qu'elle ait finie de se changer, je la regardais de nouveau. Diantre! Sa robe était fine, si fine qu'on pouvait presque tout apercevoir. Rougissant de plus belle, je levais donc mes yeux rapidement afin de la regarder et de me concentrer uniquement sur son visage et sa crinière rose. Elle s'adressa alors de nouveau à moi, ne semblant pas être en colère.

-Que me vaut cette visite? Ai-je un admirateur secret?

Ayant repris mes esprits, j'hochais alors la tête, tentant alors de justifier mes actes. J'étais encore déboussolé par ce qui venait de se passer.

-Je... Oui, j'ai vraiment ... adoré vous voir dans votre numéro, c'était si gracieux et élégant, vous êtes l'essence même de la grâce, c'était si beau! Je suis content d'avoir fait tout cela pour vous voir!

Pensant à ce que je venais de dire, je revins sur ses paroles, anxieux.

-Mais je voulais pas non plus vous observer dénudée, j-je le jure! C'est un accident, j'a- j'avais juste envie de vous rencontrer et d'en apprendre plus sur vous. Désolé pour cela, par tous les Dieux, j'aurais jamais osé faire ça! Si j'étais comme ça, je n'aurais pas mes ailes actuellement. D'ailleurs, j'ai presque cru que vous étiez un ange vu votre légèreté et votre manière de faire comprendre que la gravité n'était qu'un mot pour vous.

J'espère que je ne l'ai pas vexé avec ce que je venais de dire, après tout, je ne voulais vraiment pas la voir dénudée, je voulais respecter son intimité, pas paraître pour un pervers.

Au fur et à mesure de mes explications, la jeune femme avait haussé son sourcil, bien que son regard semblait dire autre chose, mais je devais sans doutes me faire des idées. Elle était souriante et s'était approchée de moi avec la même grâce qu'elle avait lors de son spectacle. Cette femme était assez unique, elle était aguicheuse et élégante, elle dégageait une beauté externe unique, très significative. En la regardant, je me questionnais sur quel bijou lui irait le mieux, et avec quelle pierre précieuse. Je pensais à un saphir ose ou à une émeraude, c'était l'un des meilleurs choix. Cependant, je devais me reconcentrer sur les gestes de la jeune femme et surtout, sur ses paroles qu'elle allait prononcer.

-Je vais te montrer quelque chose qui te fera certainement comprendre des choses

Elle me fit ensuite dos afin d'enlever sa robe et de nouveau se retrouver en tenue d’Ève. Je pouvais donc regarder son dos sans aucune contrainte, après tout, un dos n'est pas un endroit pudique, c'était tout ce qu'il y avait de plus classique, non? Sur ces pensées plutôt rassurantes, je regardais alors les cicatrices localisées aux mêmes endroits où se situent actuellement mes ailes, comprenant alors avec effroi ce qu'elle voulait dire et la bêtise que j'avais prononcé auparavant. Elle avait perdu ses ailes d'une manière qui a dû la faire souffrir et le fait de lui avoir parlé de ma race lui a probablement fait remémorer de vieux souvenirs. Quel idiot j'ai été sur ce coup, mais je ne pouvais pas savoir qu'elle avait subi un tel malheur. Je n'osais pas imaginer ma réaction si mon corps se voyait retirer le bénéfice de ma résurrection. Elle remit progressivement sa robe avant de boire un verre d'eau, sa crinière rosée qui était relevée par ses gestes retomba progressivement. C'est alors qu'un grand chat avec de longues oreilles vint voir l'acrobate, cela devait être son animal de compagnie ou son affilié. Un sourire attendri se dessina sur ses lèvres, cet animal la rassurait et l'apaisait, elle semblait avoir un bon fond, mais j'étais curieux de savoir comment a-t-elle pu perdre ses ailes, si elle était innocente. Suite à cela, elle confirma alors mes pensées.

-e suis une ange déchue, c'est la raison pour laquelle tu as eu cette impression. Même si ma partie féline m'aide grandement à être gracieuse

Elle caressa l'animal qui s'était blotti contre ses jambes. Des ronronnements se firent entendre dans toute la pièce. Je n'avais pas d'animal de compagnie mais cette scène était particulièrement touchante et adorable.

-Et puis, c'est quand même dommage de ne pas avoir profité de ma nudité pour me reluquer. J'aime bien qu'on me regarde.

Je ne savais pas trop quoi en penser, après tout, je l'ai regardé tout le long du spectacle sans la quitter des yeux, je n'avais vu qu'elle. Après... la regarder totalement nue, c'était contre mes principes, je ne pouvais pas le faire... mais si j'avais son autorisation, est-ce que j'étais toujours un gentleman? Après tout, j'ai son feu vert, et si je ne le faisais pas, est-ce que ça serait une impolitesse? C'est la première fois que j'étais confronté à ce genre de situation, une femme qui demande à ce qu'on la regarde nue, c'est inédit. C'était encore confus dans ma tête, mais je devais néanmoins lui répondre. Souriant légèrement avec un ton neutre, je pris la parole.

-Je ... désolé de vous avoir fait rappelé de mauvais souvenirs, ce n'était vraiment pas le but... c'est vraiment injuste à votre égard, ce qui vous est arrivé. En ce qui concerne le fait de vous regarder nue... je ne suis pas très adepte de ce genre de choses...

A l'instant ou j'avais terminé cette phrase, je me suis rendu compte que j'avais dit quelque chose qui aurait pu être vexant. Voulant éviter de la rendre triste à nouveau, je repris de plus belle, avec un débit de parole plus rapide.

-Ceci dit, vous êtes très belle, je vous le jure, c'est juste que je n'ai jamais vu de femmes dénudées auparavant, je n'ai jamais eu de quelconques relations ou aventures avec des femmes, c'est tout, ne le prenez pas mal!

Reprenant alors mon souffle afin de me calmer, j'étais encore hésitant de fait de regarder autre chose que son visage angélique si je puis dire. Les formes les plus intimes d'une femme, c'était encore quelque chose de très nouveau chez moi, je n'ai jamais pris le temps de m'intéresser à ça, j'étais davantage adepte des histoires plus romantiques. Néanmoins, si je devais regarder son corps dénudé, je devais faire les présentations. Je rougissais légèrement à l'idée de la revoir nue.

-Si vraiment l'idée de vous regarder nue vous fait plaisir ... je peux essayer ... mais avant, j'aimerais me présenter... Je m'appelle Marc, Marc Amethys, je suis gérant d'une joaillerie au sein de la capitale.

Je ne sais pas si j'étais naïf au point de penser que de me présenter l'intéressait ou si son seul plaisir était juste de me voir rougir, mais elle n'était vraiment pas méchante, c'est impossible, pas après ce que je venais de voir. En tout cas, elle s'était approchée de nouveau approchée de moi avec grâce et élégance, cette personne était mystérieuse, mais terriblement hypnotisante. Je me questionnais si j'avais bien fait de venir à sa rencontre, mais il était bien trop tard pour faire machine arrière. Voulant satisfaire une curiosité, je me retrouve face à une multitude de questions dans mon for intérieur...

Elle me regardait, d'un air sérieux, n'osant pas dire autre chose. Son histoire devait être tragique et plutôt sombre, je ne devais probablement pas m'en mêler si je ne voulais pas attirer ses foudres. Elle semblait de nouveau ailleurs, je me demandais même si elle m'avait écouté, mais cela ne me dérangeais pas, la jeune femme avait sûrement ses propres combats à mener, inutile de la secouer pour un rien, elle reviendra à elle-même plus tard. Je la vis revenir sur terre au moment où son sourire amusé et désarmant était de retour, était-ce mes déclarations qui lui avaient rendu ce sourire? Cela ne me disait rien qui vaille, je sens que je vais de nouveau me faire taquiner, cela devenait gênant, d'être dans l'embarras ainsi. Puis vint les présentations où j'appris que son nom était Némésis, ou plutôt un surnom, je ne sais pas, après tout, Zéphyr était bien mon deuxième prénom, donc cela n'était pas impossible. La jeune femme s'était rapprochée de moi pendant que nous nous échangions nos noms, réduisant au possible la distance entre nous deux avant de me prendre la main avec douceur, m'emmenant sur le canapé.

Après m'être assis, je la voyais partir vers un mini-frigo, sortant alors deux bouteilles d'eau, m'en offrant une et la remerciant pour son geste. C'est alors qu'à peine revenue, elle s'installa à côté de moi, bien trop près de moi. Je la sentais, si proche de moi, elle avait pris mon bras pour le coller contre sa poitrine. En réalisant ceci, mon bras était paralysé, figé, bien moins souple que lorsque j'utilise mon pouvoir. Elle jouait de nouveau avec mon inexpérience et ma timidité envers les charmes de la gente féminine. Je suis un ange innocent tandis que Némésis baignait dans la luxure, mais était-ce si étrange que cela? Les anges peuvent avoir des comportements différents suite à l'obtention ou à la perte de leurs ailes, et si ce comportement était dû à la tombée de ces membres si distinctifs de notre race? Je sentais aussi son souffle chaud sur mon cou, le même souffle chaud que tout à l'heure, qui avait le don de me faire oublier tout ce à quoi je pensais. J'étais vide, submergé par des émotions inédites. Que devais-je faire, comment un homme gentleman réagirait, comment un homme réagirait? Pourquoi n'arrivai-je pas à bouger et à lui dire que cela me gênait? Pourquoi j'étais encore présent? Je restais immobile et j'entendais de nouveau ses paroles qui résonnèrent dans ma tête.

-Tu es venu ici juste pour me rencontrer, c'est flatteur. Et si tu me revois nue, c'est parce que tu seras dans mon lit. Sinon, tant pis pour toi, Marc.

Je déglutis suite à ses paroles en comprenant son sous-entendu. Dans son lit? Elle voulait donc passer à l'étape supérieure? Mais on se connaissait à peine! Je ne connaissais que son prénom, c'est tout! Où sont les sentiments, l'amour, aucun de mes livres ni poèmes ne décrivaient l'amour de cette façon! A moins que cela soit le coup de foudre, mais je ne voulais pas briser son cœur. Cependant, elle était beaucoup trop entreprenante pour un coup de foudre, je ne savais pas comment agir. Ma respiration s’accélérait, il fallait que j'agisse, que je dise quelque chose au plus vite afin de ne pas casser l'ambiance ou envenimer la situation? Mais comment pouvait-elle empirer de toute manière? Je n'avais le contrôle de rien! Je n'étais plus qu'une coquille vide de toute manière. Je suis bien pitoyable en ce moment, pour un ange qui se voulait fier et sûr de lui, voilà qu'une femme arrivait à me mettre dans cet état. Je pris mon courage à deux mains, tentant de répondre.

-Je... Merci, j'ai adoré votre spectacle mais... je n'imaginais pas que ça irait aussi loin... on se connait à peine... Je ne dois pas être votre type d'homme.

Je lui ai dit ce qu'il me passait par la tête. Pour être honnête, je pense qu'elle se fichait pas mal qu'on se connaissait ou non, elle voulait me séduire et m'attirer dans sa toile de plaisirs charnels ici et maintenant, mais comment y échapper, devais-je tomber sous ses avances ou être un gentleman jusqu'au bout et m'accrocher pour garder ma virginité jusqu'à ce que j'aurais trouvé la bonne personne? Après tout, un écart peut être vite fait, si personne d'autre est au courant, même si je ne l'oublierais pas, cela risque de me hanter jusqu'à la fin de mes jours. Je me tournais donc vers Némésis, me plongeant dans son regard, j'étais terrifié et envoûté par sa présence, elle avait un charme indéniable, mais une manière de l'utiliser tout simplement effroyable à mes yeux. Sans en avoir pris conscience, nos visages étaient vraiment très proches et ce moment, figé dans le temps. D'une part, mes pulsions d'homme me poussaient à aller plus loin, mais mes principes m'empêchaient d'agir, ainsi que ma bonne conscience. Pourquoi me battre ainsi, pourquoi ne tout simplement pas me laisser aller? Une véritable torture psychologique, je restais face à elle, la regardant, hésitant comme jamais, ne savant quoi faire. Mon esprit voulait se débattre, mais mes paroles furent différentes.

-Némésis... je... sais pas si c'est une bonne idée... c'est trop brusque... je...

Je n'arrivais pas à terminer ma phrase, tétanisé, comme si chaque seconde, elle gagnait un peu plus d'emprise sur moi, me laissera-t-elle tranquille si je l'embrasse? Ou alors, cela ne fera qu'accélérer les choses? Jouait-elle avec mes nerfs, ou avait-elle vraiment envie qu'on le fasse? Je posais alors une main sur son épaule, je voulais juste la pousser un peu histoire d'avoir un peu plus d'espace pour respirer, mais mon membre resta figé. Par tout les Dieux, c'est à croire que j'étais arrivé aux Enfers voire au Tartare. J'étais totalement sous son emprise, et je craignais le pire ou la libération, tout dépend de ce que j'écoutais, ma droiture d'esprit ou cet instinct de primate.