Ce rire avait le don de la faire changer. Elle faisait cette moue adorable qui donnait envie de pincer ces petites joues rondes. Vraiment adorable. Ce n'était pas le genre de fille à se faire démonté en temps normal. Comme quoi, il y a toujours avantage à être un dieu. Je laissais ma main droite sur ses cheveux blonds. Regrettant un peu qu'elle ne les ai pas roux. Mais je sais ce que j'aurai pensé si par grand bonheur elle aurait été sans être ma fille. Jalousie, quand tu nous tiens. Toujours là quand il ne le fallait pas. Je pouvais l'entendre dire qu'elle n'aimait pas sa famille. Je haussais les épaules. Un enfant de dieu, c'était rare qu'il aime celui ou celle qui l'a abandonné lâchement. Il faut dire que cette loi était aussi pour notre bien car plus on s'accrochait plus la séparation était difficile. Zeus n’avait pu se séparer de certains de ses enfants, intéressant. L'entendre dire qu'elle n'aimait pas les personnes méchantes était comique et mignon, je retenais avec peine un rire. J'attendais un peu sa réponse à ma question. Je croissais mes bras sur mon torse. Puis elle se décidait à parler. Voilà qui était mieux. La musique, une fille d’Apollon ? Peut-être. En tout cas, cousin aurait une fille des plus mignonne. Elle semblait comprendre mon besoin de changer. Comme c'est étrange. Je penchais la tête.
« La musique, je joue que très peu d'instrument moi-même, je laisse à mon cousin, son art. Vous jouez vos propres morceaux ? Ou du classique. Comme vous comprenez mon besoin de changement, je vous vois plus avoir les vôtres. Mais j'ai peut-être tord. Je n'ai pas la science infuse comme Aphrodite. »
Je frottais affectueusement ses cheveux, tout en douceur, heureusement que je ne suis pas pourvu de force hors du commun, enfin sur le papier, je pouvais m'amuser avec la gravité, donc, c'est tout comme. Je gardais un regard sur cette demoiselle. Après tout, elle doit avoir des choses à raconter sur sa passion, j'attendais impatiemment sa réponse, même si elle faisait des reprises. Je lui en voudrait pas. Après tout, c'était sa vie ? J'ai beau être un dieu, je ne suis pas toujours un empêcheur de tourner en rond. Bah oui. Je pouvais être gentil ou méchant, ni blanc, ni noir, tout nuancé de gris. Voilà comment je suis. Pour le meilleur et surtout pour le pire. Je souriais.
« L'air ne fait pas la chanson. Je pense c'est le cas pour vous. J'ignore qui est votre parent divin, mais bon. Je dois avouer que vous êtes une personne mignonne. Démon ou pas. Après tout, il y a toute sorte de démon. Comme de dieu. »
C'était une vérité qui ne pouvait pas être contrecarrée. Même avec tous les pouvoirs du monde. Je gardais mon sourire, car mon autre main s'amusait avec le vent, le faisant toujours subtilement changer de direction. Ce qui devait être particulièrement chiant pour les gens qui pouvait encore naviguer à la voile à l'heure actuelle.
Se demandant pourquoi penchait-il la tête, elle l’écoutait parler. Des interrogations devait sûrement tourner dans sa tête, ou pas. Elle ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Elle jouait de tout, enfin, au début. Ses partitions sont restées avec son beau-père et ce n’était pas plus mal ! Depuis le temps, il devait sûrement déjà les avoir brulé et être content de la disparition de la jeune fille. C’était quelqu’un de cruel qui rentrait dans la catégorie « méchantes personnes » qu’elle n’aimait pas. Elle faisait ces propres morceaux, maintenant. Des airs de musiques qui passaient dans sa tête, comme ça. Ça devenait automatique, depuis le temps. Le violon était sa seule passion sûrement parce que c’était la seule dont elle avait le droit de profiter. Jouer d’un instrument était bien pour les honneurs de familles, d’après sa mère.
« Maintenant, je joue mes propres morceaux… Je n’ai plus aucune partition donc ce serait un peu dur de faire du classique. C’est aussi trop banal d’imiter des musiciens, c’est bien d’innover soi-même. »
Il n’avait pas la science infuse ? Il disait juste en tout cas. Et il était reparti pour frotter ses cheveux, il aimait bien ça, on dirait. Il savait trop de choses, c’était assez dérangeant. Ashleigh était une personne beaucoup trop discrète et secrète aussi. Parler de soit n’était pas ce qu’elle aimait le plus. Elle n’était pas une super rebelle de la vie non plus. Au contraire. D’ailleurs, elle se demandait bien quelle genre de passion pouvait-il avoir ? C’était une bonne question qui restera sûrement sans réponse parce qu’elle n’oserait point la poser.
Et puis il parla. Et puis c’était bizarre. Et elle avait de quoi se poser des questions. Elle ne pigeait rien à là où il venait en venir. Enfin si, sauf qu’elle se demandait bien ce qu’il avait pu prendre comme substance illicite pour dire de telle choses. Et il s’amusait à changer la direction du vent. Non, elle ne savait pas quoi répondre parce qu’il n’y avait rien à dire là-dessus. Alors elle restait là, un visage des plus neutre, n’ayant même pas capté le fait qu’il avait dit qu’elle était une personne mignonne. Elle soupira.
« Excusez-moi, je ne vois pas de quoi vous parliez. Pas contre, vous savez, pour jouer de la flûte on a besoin d’air et puis l’air a plusieurs sens… Ce n’est qu’un détail ! Et de quels parents vous parliez ? Ça me dérange un peu… »
Il avait tord sur un point : le fait qu’elle soit mignonne. Elle pouvait être sèche par moment, très sèche. Horrible aussi. Elle n’hésiterait jamais à poignarder quelqu’un pour se défendre. Elle n’était pas si innocente, après tout. Sauf qu’elle voulait montrer une image de gentille fille souriante. C’était son rôle, ce qu’on lui avait toujours dit et elle ne pouvait oublier ça. Elle détourna son regard du roux, attendant une réponse.
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Re: Souls of wind | Dim 24 Mai 2015, 20:12
Souls of wind
Eole feat Ashleigh I. Adamson
Je restais là, car je ne savais pas pas trop quoi faire. Il me restait plus qu'à attendre que je m'ennuyais. Ce qui pouvait arriver vite ou non. Toute façon j'étais soumis encore et toujours à mes émotions. Elle parlait qu'elle faisait ces propres morceaux. Tel Chopin, c'était une créatrice, reste à savoir si cette dernière avait la même inspiration que ce grand homme. Plus que la musique. J'étais d'accord pour cette liberté dans l’exercice de la musique. Je frottais doucement ces cheveux. Car j'étais du genre à aimer la tête qu'elle faisait quand je la touchait. Rien de mal placé, c'était juste affectif, pas de quoi fouetter un chat. Innover, je faisais aussi, parce que faire les mêmes choses me lassais beaucoup. Elle était partie sur la musique. La flûte. Peut-être je pourrai en jouer, après tout, j'ai un bon souffle. Le maître des vents sans souffle, ça serrait le comble de l'ironie. Je gardais un vague sourire sur mon visage. Il restait, comme si je pouvais rien faire contre ce dernier. Parler d'elle semblait pas vraiment adaptée à la situation. Bon, il me restait plus qu'à voir s je pouvais faire voler une flûte jusqu'ici. Pas compliqué. Je me concentrais et envoyais une rafale récupérer l'instrument. Il arrivait quelques instants plus tard.
« Flûte, comme ça. Je me demande si je suis doué, après peu le faire. Pourquoi pas moi ? Donc. Je tente. »
Je soufflais dans l'instrument, celui sifflait si fort qu'il appelait les canidés environnants. Je riais avant de la poser sur le sol. Il ne me restait qu'à demander à mon cousin de m'apprendre un peu la musique, ça nous occupera tous les deux. Pour ça, fait que je le choppe, il n'y avait que moi qui avait la bougeotte parmi les dieux. Je passais un moment à observer les canidés avant de les envoyer ailleurs avec des courants d'airs pas arrangeant pour eux ou les guidant vers des proies des environs. Ce ne serait pas du luxe de faire fonctionner un peu mieux la chaîne alimentaire. Je me demandais ce que je pourrai faire par la suite. Je faisais passer du vent dans la flûte, c'était déjà plus mélodieux. Je continuais. Car oui, j'étais friand de ce genre de choses. La mélodie était assez plaisante à écouter. Il la faisait voler. Sans la toucher. C'était comme ça que je volais sans ailes, me servant des vents et juste des courants d'airs.
« Comme quoi, le vent est plus doué que moi. Mon élément est comme ça. On a tous des parents. Les miens et les tiens aussi bons ou mauvais qu'ils soient. Même moi, je ne peux lutter contre ces liens. Pourtant j'ai pas les meilleurs enfants du monde, à mes yeux, ils le sont. »
J'étais vraiment un papa poule parfois. Ce genre de chose pouvait surprendre, surtout que je pouvais changer d'avis, aimer et détester dans la même journée. La magie d'une personne lunatique, aérienne. On pouvait pas dire que je n'étais pas à l'image des vents. Comme Poséidon à la mer.
C’était un peu du vol, de faire voler une flûte jusqu’à lui. C’en était, à vrai dire. Sauf qu’elle ne dirait rien face à ça, parce que ce serait étrange et qu’elle n’en avait pas vraiment le droit. En tout cas, si ça pouvait l’amuser d’essayer de jouer d’un instrument, pourquoi pas. La musique nous sert à beaucoup de chose comme nous occuper, nous rendre riche et célèbre, nous évader, faire évacuer des sentiments, nous faire oublier tous nos problèmes. C’était vraiment quelque chose d’intéressant à découvrir ! Le sifflement l’avait surprise un peu, il était assez fort. C’était peut-être logique. Il venait d’appeler des… Canidés ? Oui. Ashleigh avait un peu peur, là, elle le sentait mal, trop mal. Quand il y en avait un, d’accord, mais plus, c’était dangereux et assez effrayant. Elle n’avait pas envie de finir en repas aujourd’hui, ah ça non ! Ce serait vraiment triste, surtout qu’elle était beaucoup trop jeune pour mourir maintenant.
Elle soupira de soulagement quand il les fit partir. Tant mieux, elles ne manqueront à personne, ces bestioles ! Le son de la flûte était toujours présent, c’était joli à entendre. Il ne restait plus qu’à ce qu’il apprenne à le faire directement avec son souffle et ses doigts, ça serait toujours plus sympa ! Même si la flûte n’était pas ce qu’elle aimait le plus, c’était particulier comme instrument. Elle avait une préférence pour la traversière plutôt que celle à bec, par contre. Même si elle ne s’y connaissait pas vraiment, en dehors du violon, en instruments. Elle ne s’était jamais vraiment renseignée là-dessus.
Plus il parlait, plus elle le trouvait bien sage dans ses paroles, étrange, haha. Il a raison, on a tous des parents. Dommage que les siens, enfin sa mère, ne l’a jamais aimé. En fait, si, sauf que son beau-père a tout foutu en l’air et que c’était sûrement mieux ainsi. On ne peut pas tous avoir une vie où tout va bien, une vie où tout le monde s’aime, même si on en rêve. Utopie, quand tu nous tiens.
« J’étais une erreur pour ma famille. Heureusement que je ne suis pas dépressive et que j’ai fui avant qu’un malheur n’arrive ! Vous êtes quelqu’un de bien, c’est une bonne pensée d’aimer ses proches… Je trouve. »
Elle le pensait vraiment. Souriante qu’elle était. Elle n’aimait pas voir le malheur des autres. Sa passion était sûrement de redonner le sourire à certaines personnes vu que c’était ce qu’elle faisait de mieux, au fond. Elle aurait bien aimé être à la place de ses enfants, d’ailleurs. Ça devait être génial d’avoir des parents qui tiennent à nous.
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Re: Souls of wind | Lun 25 Mai 2015, 09:01
Souls of wind
Eole feat Ashleigh I. Adamson
C'était un coup pour me vexer un peu que le simple vent que je faisais souffler était plus doué que moi. Mais, c'était moi qui faisait ce son indirectement, ce qui me satisfaisait beaucoup. Il en fallait peu pour apprécier et consentir à faire des efforts pour apprendre, après tout, je n'étais pas parfait. Je me demandais si un peu de musique pourrait surprendre ma femme officielle. Je savais déjà qu'elle trouvait le violon romantique. Mais pour avoir vécu chez les mortels un bon nombre d'années, je savais que cet instrument était parfois cruel avec les débutants. Elle se débrouillait mieux que moi dans ce sens. Elle disait être une erreur pour sa famille, je n'aimais pas cette mentalité de tout mettre sur les épaules des enfants, sûrement le côté papa poule qui parlait quand je pensais ça. Je souriais à son compliment frottant ses cheveux. Riant discrètement. Comment dire sans qu'elle le voit mal, que son sang qui coulait faisait d'elle un membre de la famille. Parfois, je suis pas des plus doux. En d'autre moments, je suis tendre. J'ignorai dans quel partie j’étais en ce moment. J'étais perturbé, cette histoire de fidélité perturbait un peu mes anciens plan, mais au moins, je me surprenais. C'était déjà ça de gagner.
« Je n'aime pas les familles comme ça, pour ça que je ne supporte pas que ma femme rencontre le fruit de mes aventures dans le monde des mortels. Le seul qu'elle supporte, c'est Zéphyr. Enfin, là n'est pas le sujet. Je pense que vos parents ont fait une une très belle erreur, non en vous mettant au monde. Non. En étant aussi idiots. Je ne suis pas aussi sage que ma cousine. Mais vivre des milliers d'années, ça assagi, au moins un peu. »
Je riais, plus pour me moquer de moi-même que pour la vexer. J'arrêtais de frotter sa tête, la pauvre petite, elle était bien assez décoiffée comme ça. Cette fille devait être jeune, fréquenter l'école, je suis sur que cette idée d'enseignement était un coup d'Athéna, indirectement. Je prenais entre mes mains l’instrument, comprenant pourquoi mon cousin les aimait tant. J'en en avais que peu pris en main. Je me souviens avoir toucher d'aussi beau. Cet objet devait avoir un nom. Je la tournais dans tous les sens pour y trouver la marque du fabriquant, espérant qu'il soit sur l'île. Je me grattais le cou nerveusement.
« Il me reste plus qu'à m'entraîner quand j'en ressentirai l'envie, ce qui veut dire, que je peux le faire demain, comme dans un siècle. J'espère que cet île te fera faire des rencontre que tu mérite, je pousserai le vent en cette faveur, disons que c'est mon remerciement pour avoir trouver une occupation future. »
Je m'étirai un peu, voilà que j'avais à nouveau la bougeotte et ça se voyait. Même allongé sur le sol, je bougeais, non seulement pour respirer. Mais aussi pour pas m'endormir trop vite, même si j'avais dormi un peu avant qu'elle me tombe dessus.
Le violon, c’était un instrument assez horrible à apprendre. C’était compliqué mais c’était sympathique. Il n’y avait que ça et les bouquins pour satisfaire le besoin de s’occuper et de se détendre de la jeune fille. C’était comme ça, quand on était mal aimé dans sa famille, c’était juste comme ça. Au moins, elle avait déjà ça et ne s’en plaindrait pas. Bien qu’elle ait un peu tout perdu, ça ne lui posait pas de problèmes. Ce serait le contraire qui serait étonnant, vu comment elle a fuit. En vitesse, oui, et par la fenêtre en plus, le plus discrètement possible pour ne pas qu’on l’entende. Si ça se trouve, son beau-père avait appelé la police ou alors… Il s’en foutait. La deuxième option était la plus normale et la plus possible de toutes. Qu’elle crève dans la nature, c’était sûrement ce qu’il se disait.
Il était vrai qu’il était un dieu. Tromper sa femme était quelque chose de banal venant de là-haut, parfois s’en devenait même assez flippant comme les relations de Zeus avec sa propre fille. Eole était sûrement quelqu’un de gentil, pour s’occuper de se préoccuper de sa famille. Et aussi dans ses paroles. Sauf qu’elle en doutait un peu, que ses parents aient fait une erreur. Ashleigh changeait parfois assez vite d’humeur avec certaines personnes, elle était bizarre, trop bizarre. Les personnes sortant de l’ordinaire sont souvent exclues de la société donc c’était peut-être normal qu’on la traite de monstre. Ça faisait mal mais on finit toujours pas s’y habituer. Ça faisait mal mais il fallait le supporter. C’était parfois comme ça, la vie. On ne sait jamais ce qu’il nous attend, bonheur ou malheur. Que le destin les dieux soient sympathiques avec nous !
« Sûrement… »
Disait-elle d’une petite voix. Elle le fixait regardait l’instrument. C’était vrai qu’il l’avait un peu volé pour pouvoir s’y essayer. Elle en avait presque oublié ce détail. Voler, c’était mal, comme dirait capitaine Obvious. Dommage qu’elle n’avait pas d’argent pour lui en offrir une. C’était triste d’être aussi pauvre, surtout lorsque l’on sortait d’une famille assez riche. Pas de regrets, c’était ce qu’elle s’était dite. L’argent n’était qu’un moyen ridicule de se faire une place dans la société, après tout.
« Vous n’avez pas à me remercier, c’est normal d’aider son prochain, non ? »
Qu’elle était mignonne. Trop gentille, oui. Enfin, elle ne savait pas vraiment en quoi on devrait la remercier pour ça. Dans sa tête, cela n’avait aucun sens car il n’y avait aucune raison à cela en dehors qu’elle avait pu parler de flûte. C’était tout, seulement ça.
« Si vous avez des difficultés à comprendre les notes, n’hésitez pas ! »
Ça lui plairait bien de donner des cours de musiques là-dessus. Surtout que les notes ne changeaient pas vraiment en fonction des instruments, donc c’était toujours utile de savoir ça et ce serait d’une grande aide pour comprendre le fonctionnement des partitions. C’était la base, avant de se lancer dans de l’original et de les écrire soi-même.
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Re: Souls of wind | Dim 31 Mai 2015, 13:49
Souls of wind
Eole feat Ashleigh I. Adamson
Tant de mal que les mortels se faisaient entre eux, souvent pour des choses futiles. L'argent, la religion, l'amour ou la fierté. Toutes ses raisons donnaient, une raison à la présence permanente de Arès au Panthéon. Je ne me sentais pas mal de mon vol, les gens ne pouvaient pas me reprocher d'avoir emprunter un instrument, toue façon, je le rendrai. Peut-être demain, ou dans un siècle. Quand j'en aurais marre. Je lui souriais comme souvent en ce moment. Comme si elle était responsable de ma bonne humeur. Va savoir. Je haussais les épaules. M'attendant à sa modestie. Cette demoiselle cachait sûrement son jeu, être si gentille en étant démone, c'était un peu louche. Même si j'avais dit qu'il y avait toutes sortes de gens de cette espèce. Je haussais un sourcil avant qu'elle me parle comme Apollon le dirait pour m’initier à l'art, sans les emphases et les sublimations de ses mots. Je riais un peu, lire une partition ne m'étais jamais passé par la tête. Ce genre de choses me semblait vraiment compliqué. Je grattais mon menton me demandant ce que je pourrai comprendre à tout ça.
« Mais, je pense ne pas savoir lire une partition, j'ai appris certaines langues parce que je n'avais pas vraiment le choix. Je vivais parmi les gens qui se disent ordinaires, alors que tout mortel est différent, certains schémas se répète, mais bon. Je vais me contenter de m'amuser de cet instrument comme je peux. Ce n'était pas trop difficile pour toi ? »
Je me disais qu'elle n'était pas une fille de ce beau gosse de cousin. Un d'éliminer dans la liste toujours longue. Je savais pertinemment que je n'étais pas le seul à avoir des enfants demi-dieu. Je voyais l'instrument, apparemment, je n'avais pas pris un flûte ordinaire. Déjà que cette dernière est argentée. Je me disais que son propriétaire devait la chercher.
« Des difficultés, j'en aurai, ça je n'en doute pas une seconde. Ce n'est pas comme dompter le vent pour moi. Après tout, à part sculpter les nuages quand je m'ennuie. Je ne fais pas grand chose d'artistique. Je dois être responsable de ce jeu d'enfant qui tente de voir des choses. Bien de le vent forme et déforme. »
Je n'avais pas grand chose à dire de plus, je prenais l'instrument et soufflais doucement dedans. J'appuyais sur un endroit le son changeait. C'était subtil, mas je l'entendais. Je souriais avant d’arrêter et de tenter toutes les variations avec un doigt à un endroit différent laissant mon envie me porter. C'était amusant. Je sentais que cette chose avait encore des choses à me faire découvrir.
« Je n'aurais jamais penser que la musique puisse être intéressante. Tu es un bonne enfant. As-tu des moments où tu t'ennuie ? Où c'est plus dur ? »
J'avais sûrement l'air d'un gamin, mais je m'en foutais. Je suis comme ça que ça plaise ou non. Je changerai bien tout seul, personne ne m'obligera à faire des choses, pas même ma femme. Les dieux, ça se discutait.
Difficile pour elle ? Ça l’était. Comme tout d’ailleurs. Lorsque nous avons la motivation de faire quelque chose, on peut y aller à fond et rendre ça beaucoup plus facile pour que nous en soyons capable. Il y a certaines choses qui méritent que l’on y mettre l’effort nécessaire pour les dompter parce qu’on a ni le choix ni l’impatience de ce le faire. On a tous fait ça à un moment où un autre de notre vie, c’étai un cycle éternel. La roue doit toujours tourner. Elle tournait tellement bien que ça en devient effrayant parfois. Ashleigh, elle se demandait bien qui pouvait à ce point avec le destin, c’était la pire des choses que l’on pouvait obtenir et tenter de dompter. Faire le choix de briser le cercle.
« Je pourrais vous l’apprendre, si vous le voulez. Ooh, vous devez connaître beaucoup de langues alors ! C’est génial ! »
Ça lui plaisait, oui. Elle aimerait bien, elle aussi, savoir parler plusieurs langues. C’était classe et cool. Elle connaissait pas mal l’anglais et… pas grand chose, en fait. Il fallait noter que connaître plusieurs langues, c’était aussi étaler ses connaissances dans le monde la richesse, ce qui était très bien vu. Alors, oui, évidemment que ça plaisait à la petite qui respectait toujours les règles, le plus souvent, et qui voulait se faire bien voir.
« Ça n’a pas été facile mais quand on motivé, on peut réussir en tout. »
Elle l’écoutait, toujours. Sculpter les nuages ? Il fut une époque ou la jeune fille aimait bien observait les formes de ses boules cotons présentent dans le ciel. Comme une grande partie des enfants. C’était amusant, c’était il y a un moment. Parfois, ça faisait des drôles de formes par contre, et d’autres ce n’était qu’une tâche blanche sur un grand espace bleu. Les jeux étaient finis, n’est-ce-pas ? C’était drôle qu’il sculpte les nuages, en tout cas. C’était comme… un grand enfant ? Oui, voilà.
Néanmoins, elle était sure d’une chose : quand l’envie le prendrait, il réussirait à surmonter les difficultés. C’était facile pour tous, après tout. Il s’amusait à découvrir l’instrument, d’ailleurs. C’était amusant à voir ! Elle était sûre que la flûte traversière lui irait mieux, malgré tout, mais il fallait bien commencer par le plus simple.
Avait-elle des moments d’ennuis ? C’était une bonne question, parce qu’elle n’y avait jamais vraiment pensé. Elle en avait pleins, beaucoup trop. Enfin, ça, c’était avant, le cercle a tourné. La vie était devenue beaucoup mieux depuis qu’elle avait fugué, et tant mieux pour elle. Ashleigh méritait un peu de repos, après tout.
« J’en avais, on m’enfermait dans ma chambre ou dans le placard alors il n’y avait pas grand chose à faire. Tout est beaucoup plus beau maintenant que je ne vis plus… non, laissez ! L’ennui est une loi de la Nature, de toute façon. On s’ennuie de tout. »
Si vous vous posez la question : oui, elle reprenait une des lettres du romans « les liaisons dangereuses » parce qu’elle aimait cette phrase. Ça passait avec tout, mais comme dirait Valmont : ce n’est pas ma faute.
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Re: Souls of wind | Mar 02 Juin 2015, 09:42
Souls of wind
Eole feat Ashleigh I. Adamson
Je n'étais pas à une minute près. Le temps n'avais plus de prise sur moi depuis bien trop longtemps. Cette fille semblait vouloir m'apprendre. Avant de s'extasier sur le nombre de langues que je pouvais parler. J'étais venu au monde, peu de langues étaient présente. Les origines de plusieurs autres dialectes. Les mortels se compliquaient vraiment la vie.
« M'apprendre, j'espère que vous avez de la patience et habitué aux changements. »
C'était l'homme que je suis, parfois chiant, parfois adorable. Au moins, elle était prévenue. Au moins ces mots m'encourageais à continuer dans cette route tant que je sentais la motivation. Ça m'amusais. Je me plantais, mais c'est comme la cuisine. Je finirai par m'améliorer. J'avais tenté tant de choses. Beaucoup de choses m'avaient embêtées avec le temps ou directement. Comme ces fameux sport extrêmes qui dépendait des vents donc de moi en fin de compte. Les mortels ne savait même plus qui j'étais un dieu parmi tant d'autres loin de leur dieu unique inexistant. Je commençais à enchaîner ce que j'avais découvert. Que que ça faisait si je bouchais plusieurs à tester moi je dis. Elle parlait de sa vie avec sa famille qui l'enfermait. Le genre de mortel que j'avais envie d'étrangler. Ils se pensaient plus puissants en enfermant une jeune fille. L'ennui, je savais qu'il reviendrait, lui et moi, on était vieux camarades.
« Les cons. Vous enfermer, je les tiendrai. Je leur montrerai ma façon de penser. Je ne supporte pas être enfermé, mes enfants c'est pareil, enfin d'après que je sais grâce à mon apprentissage des bases avec mes fils à l'époque. J'ai revu deux sur quatre depuis. »
J'étais un peu en colère. Je poussais une rafale de vent vers le monde des mortels ça leur ferai les pieds. Ce n'était qu'un vent isolé, mis à lui tout seul, je savais qu'il pourrait faire de gros dégâts. Je reprenais l'instrument en main. Je devais me calmer plus sainement. La musique adoucissait les mœurs, non ? C'était ce que disait un proverbe d'un personne peut-être un philosophe. J'en savais pas grand chose au final. Je commençais et boucher des trous au hasard. Vraiment je ne savais pas ce que je faisais, ça ressemblait à rien. Mais ça avait le don d'être joli et harmonieux. La musique s'emplissant de notes et de silences. Sans être un expert, j'avais compris ce concept. Je trouvais ça plus harmonieux que n'importe quel chant de mon pélican. Ce qui n'était pas bien compliqué.
« Donc, pouvez m'apprendre autant que je suis là et que l'envie de voler dans les cieux vienne me rattraper, sauf si vous avez quelque chose de prévu, ce qui m'étonnerait pas pour une demoiselle si élégante que vous. Je dirigerait des vents favorables. Vous en avez bien besoin. »
Peut-être plus que la jeune peintre, bien que c'était commun aux gens d'ici, un passé torturé. Les mortels me surprenaient toujours. Ça m'amusais beaucoup. Pas autant que l'instrument que j'avais cessé de jouer pour écouter ses mots.
Et le temps passait, et le temps changeait. Et Ashleigh avait toute la patience nécessaire pour apprendre à quelqu’un d’autre quelques unes de ses connaissances. C’était normal, d’apprendre aux autres ce qu’ils ne savent pas si ils le désiraient. Alors, si ce dieu voulait apprendre à comprendre les notes composant les partitions, pourquoi pas. Ce pourrait être amusant et une bonne expérience, tout comme cela pourrait être ennuyant à en mourir. Les changements ? Elle les connaissait, parce qu’Ashleigh se retenait bien souvent face aux autres de ne pas changer subitement de caractère d’un seul coup. Elle était quelque peu lunatique, elle changeait souvent de manière d’être. Sauf avec certaines personne… et puis, tant mieux si il voulait du changement. Ça éviterait de se faire harceler ou ce genre de choses totalement loufoques que pouvait nous procurer notre stupide nature. Ça marchait sûrement pour lui, aussi.
Il s’amusait à découvrir les sons de l’instrument. C’était toujours sympathique à voir, ce genre de choses. Voir les autres s’amusaient, ça la mettrait toujours de bonne humeur, parce qu’elle préférait l’amusement des autres que le sien. Elle était beaucoup trop adorable, beaucoup trop naïve. C’était tout autant banal, de préférer sa joie à celle des autres. Elle haussa les épaules à cette pensée, être banale ne la dérangeait pas.
Pourquoi ? En quoi ça préoccupait le rouquin qu’elle avait été enfermée ? Bon, il ne restait plus que son beau-père si il voulait déverser sa colère dessus. Ça ne la dérangerait pas, au contraire, sauf qu’elle essayait de ne plus s’en préoccuper depuis qu’elle avait fugué. C’était sympa qu’il ait revu ses enfants, bien qu’étrange de sa part qu’il les avait revu. C’était donc des règles si cruelles chez les dieux ? C’était bizarre parce qu’il semblait vachement… sympa avec les gosses ? Oui. Au moins, il avait une expérience là-dedans et ce n’était pas le genre de personne à torturer les autres mentalement et physiquement, tant mieux. Elle aurait fui, sinon, parce qu’elle l’aurait très certainement sentie et comme on dit : ne jamais faire confiance à un inconnu, dieu ou pas. La musique était sympathique. Elle ne ressemblait à rien, mais elle avait l’harmonie et le don de détendre les autres. C’était bien, ça.
L’apprendre tant qu’il était là ? C’était dommage, elle n’avait aucune partition pour l’aider et n’y connaissait rien en matière de flûte. Le seul instrument qu’elle avait pu toucher était son violon. Surtout qu’elle n’avait rien à faire. Elle était élégante, sortait d’une bonne famille mais été surtout, un peu, orpheline et hébergé pour un pauvre temps par un héros –il l’est, d’après elle. Il y avait une chose, une seule qu’elle ne voudrait pas, qu’on lui dirige des « vents favorables ». Elle préférait se débrouiller seule et faire face à tout. L’aventure ne fait aucun mal et elle en raffolait. Même si ça blesse, même si ça la détruit, elle ferait face à tout. C’était ainsi qu’il fallait penser. C’était ainsi qu’il fallait qu’elle vive.
« Je n’ai rien à faire. Vous savez, je ne veux pas de vos vents, je peux m’en sortir seule et de toute façon je vis beaucoup mieux. Tout va mieux. »
Non, elle ne souriait pas. Elle n’en avait pas envie et elle en avait marre de cette expression qui sonnait terriblement faux.
« Je n’ai pas de partitions sur moi pour vous apprendre, désolé. »
Elle s’excusait, toujours et encore. C’était des excuses qui ne finissaient jamais mais elle l’était. Il devait sûrement en avoir marre de l’entendre soufflait un « désolé » à tout bout de champ. C’était sa manière d’être, parfois, quand elle se sentait normale. Quand il n’y avait pas à sourire pour les autres, ni à tenter de trouver des blagues nulles dans le genre du « c'est la blague de la cravate : elle est longue et plate. ». Et ne vous demandez pas d’où sort cette blague parce qu’elle est connue et tellement nulle que même pour rire du fait qu’elle soit terriblement pourrie ne vous fera pas rire. Cette phrase était longue, aussi.
« La prochaine fois, j’en aurais ! »
Elle reprenait un peu plus de conviction, c’était déjà beaucoup mieux. Elle semblait déjà moins niaise et perdue.