J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Tu veux me tuer? | Jeu 16 Avr 2015, 23:06
Tu veux me tuer?
I.-Jared « S. » W. Snow feat. Arès
Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
Hey! Devinez quoi. Ça fait une semaine que j'ai rencontré mon paternel et c'est aujourd'hui que je dois me rendre à l'arène pour un entraînement intensif au combat. C'est bien, non? Arès m'avait dit de me préparer, mais comment bien se préparer quand on vit dans la rue? Parce que, ouais, je vis dans la rue. Faute de travail, je ne peux pas me payer un loyer. C'est moche, hein? Quoi qu'il en soit, je réussis quand même à me dégoter quelques trucs bien pratique que je cache dans un endroit que je ne vous dévoilerai pas. Naaah, parce que je ne voudrais pas me faire voler.
J'ai attendu qu'il fasse nuit, parce que j'avais pas vraiment l'intention d'apprendre à me battre avec mon ombrelle à la main. Même si à quelque part, je devrais sûrement. Je m'étais habillé simplement, question de pas me tourner au ridicule à cause de mes chaînes et tout ces trucs pas utiles que je porte sur moi pour le style. J'avais même réussi à m'avoir un élastique à cheveux. Cool, hein? Ce que je cache en baragouinant des trucs inutiles? Ouais, non, j'ai juste failli me tuer, c'est tout. Pas de quoi s'inquiéter. J'avais juste brisé du verre et ça a éclaté sur moi, me faisant quelques entailles, mais surtout en allant dans mon orbite vide. Vous savez? Celui où il devrait y avoir un oeil. Il a fallu que j'aille à l'hosto pour me faire enlever les éclats dans mon orbite et avoir un pansement pour cacher le trou. Surtout pour éviter l'infection, moi, j'dis. C'était moins pire me balader les cheveux attachés comme ça qu'avec mon orbite bien visible. C'est surtout parce que c'est pas très joli à voir.
Je me rend bien compte qu'Arès va me poser des questions sur ce qui est arrivé ET qu'il va se moquer de moi, parce que j'attache mes cheveux comme une fille. Il va faire noir à l'entraînement et j'ai une vue déjà assez pourrie comme ça pour ne pas l'empirer avec mes cheveux. Donc ma tignasse blanche était nouée en une queue de cheval, ce qui dégageait totalement mon visage ovale. Pour une fois, Black était posté sur mon épaule et non sur le sommet de mon crâne. Allez savoir pourquoi...
J'arrivai finalement à l'arène. Là où je me suis presque cassé un bras en frappant un type au visage quand j'ai rencontré Lilith. Oh, croyez pas que j'allais le dire à mon vieux, hein. C'est simplement hors de question. Ça ne ferait que lui prouver que mon corps est faible et j'en ai pas envie, voilà tout. Je me dirige vers le centre de l'arène, là où se déroule toute l'action quand il fait jour et qu'il y a des combat. C'est complètement désert, aucun dieu de la guerre en vue. Bah, faut juste l'attendre, parce que je ne pense pas que ce soit son genre de ne pas se présenter à ce genre de choses.
Depuis sa rencontre avec Spencer, Arès avait réfléchi à des épreuves pour son fils pour développer les compétences d'un bon guerrier ainsi que les qualités qu'il doit posséder : la détermination et le courage. Il lui avait dit de se préparer car il ne comptait pas être indulgent. Arès arriva quelques jours avant la date, il observa les nouveaux guerriers s'y affrontaient. Sa présence dans ce lieu était très appréciée, il était un très bon juge au niveau des techniques. Il n'avait aucun tact pour juger une prestation, mais s'il tournait son regard sanglant vers vous, c'était que vos enchainements méritaient son attention. Les combattants luttaient, luttaient sans répit. Il s'imagina son fils avec son ombrelle. Cette image lui déplut, il faudrait qu'il apprenne à se battre sans ... ou à y bien réfléchir comme il ne la lâchait pas avec. Cela lui bloquait une main... ou peut-être que non c'était à voir. Si cette ombrelle pouvait devenir un atout, cela pouvait devenir un atout. Cela dépendrait si son fils ferait d'assez bonnes performances pour mériter cette aide. Un inventeur saurait lui construire ce qu'il avait en tête, il s'éclipsa pour aller voir une inventeuse de ce type et lui présenter ses souhaits. Il fut très précis sur ses attentes, car il savait ce qu'il voulait, comment il le voulait et bien sûr ce qu'il ne voulait pas...C'était beaucoup de pressions somme toute surtout quand la commande vient d'un dieu plutôt enclin à tout vous envoyer valser plutôt qu'à vous remercier. L'arme se construisait, Arès y veillait de très près même de trop près, il était constamment là bas. Voir son idée se créer sous ses yeux l'inspirait pour organiser l'entrainement qu'il allait proposer. Dès qu'elle fut prête, il s'en saisit. Elle était très légère pourtant elle renfermait plusieurs fonctions. L'ombrelle avait une lame très fine à l'intérieur de son manche, un peu comme un fleuret. C'était une lame précise, rapide et légère parfaite pour être cachée à l'intérieur. Lorsque la lame est tiré, il s'était arrangé pour que la matière soit à la fois ignifugée et malgré tout qu'elle diffuse le feu émanant du pommeau. Ainsi, si Spencer était bien un phénix et avait la maîtrise du feu, il pourrait disposer d'une arme et aussi d'une arme pouvant s’adapter au feu. Si Arès n'était pas autant fâché avec Héphaïstos la matière aurait pu être bien plus robuste, mais ce n'était pas le cas. Il avait imaginé ce prototype en observant les mouvements de son fils. Ce serait idiot de penser qu'il pouvait en faire une armoire à glace, mais l'aider à améliorer sa précision et sa vitesse pouvait faire de lui un combattant agile. Tout allait se baser sur cela. Il verrait bien si d'autres éléments lui viendraient en le voyant s'exercer. Tout en avançant vers l'arène, il tira sur le manche en souriant. Il savait bien que ça pouvait l'encourager à agir traitreusement la vitesse et la précision étant les armes d'un assassin. Arès se moquait de ce qu'il ferait de ses enseignements, il allait lui donner des éléments pour défier son ennemi et pour que son fils puise l'emporter. En tant que père il allait lui donner les moyens de se protéger. En tant que dieu, il pourrait évaluer le potentiel d'un nouveau combattant sait-on jamais.
Il ne tenait pas en place. Toute la journée, il fit des allers et retours sur la terre battue de l'arène. Attendre ne faisait pas parti de ses grandes qualités aussi il sollicita l'aide de quelques combattants pour l'occuper. Ils hésitèrent à accepter, puis saisirent la chance qui se présentait à eux.... Enfin la chance tout était discutable, surtout quand on voyait ensuite leurs têtes à l'issue des duels. Certains s'étaient même présentés à plusieurs contre lui, mais les combats étaient inégaux. Arès riait comme un possédé en se battant, il y prenait un plaisir démentiel à leur infliger des coups qu'il ne retenait pas vraiment. Des hommes et des femmes volèrent contre les bordures, le sol, les tribunes. On aurait presque pu croire qu'ils volaient. Quand le soleil déclina sur l'horizon, les combattants se rentrèrent à l'intérieur de l'arène pour sortir à peu près quand Spencer appela Arès. Son père le regardait à l'abri de la vision de son fils. Il voulait voir sa réaction face aux vaincus. Etait-il vraiment déterminé à vouloir s'entrainer à ses côtés ? On allait le savoir assez vite. IL voulait le trouver, ah il espérait qu'il était prêt pour des épreuves conséquentes.
Arès fit le tour de l'arène pour fermer les grilles pour qu'il ne soit pas dérangé par des visiteurs impromptus sans oser se montrer. Des bruits de ferraille crissaient quand les grilles se refermèrent. Arès ne s'était pas montré. L'arène était construite comme un modèle grecque de façon circulaire avec des passages permettant de faire le tour depuis l'intérieur. Les combattants pouvaient de cette façon atteindre un portail différent des visiteurs. Si son fils voulait fuir, c'était trop tard, tout allait bientôt commencer. La soirée était déjà presque finie, la visibilité n'était pas bonne, mais Arès allait arranger ce souci d'éclairage. Le dieu de la guerre progressait derrière lui lentement, c'était presque digne d'un film d’horreur. Sa démarche lente imitait celle des grands félins prédateurs des plaines. Si le bruit des grilles ne l'avait pas fait frissonner, cette approche allait sûrement lui faire dresser les cheveux sur la tête à moins qu'il ne l'anticipe. C'était un peu l'objectif de cette approche clandestine. Quand il ne fut plus qu'à quelques mètres de lui, il lança des boules de feu dans plusieurs directions pour allumer en un coup toutes les torches se trouvant autour de l'arène. Bien sûr c'était un second test sur sa capacité à éviter des projectiles venus l’improviste. L'entrainement commençait à la seconde où il avait pénétré dans cette arène. Arès avait prévenu qu'il n'irait pas de mains morte. L'éclairage rendait la scène de l'arène mystérieuse, comme si cet entrainement était secret. Il ne l'était pas vraiment, mais les flammes virevoltantes donnaient une teinte de ce style à ce lieu.
" Bonjour Spencer. Ravi de te voir.", fit-il enfin après cette entrée en fanfare.
J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: Tu veux me tuer? | Lun 04 Mai 2015, 03:25
Tu veux me tuer?
I.-Jared « S. » W. Snow feat. Arès
Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
J'attendais patiemment - ou non - qu'Arès se pointe le bout du nez. Et je sais qu'il est là, parce que vu tout les combattants débités qui sont passés à côté de moi quand je suis entré dans l'arène, ça ne pouvait être l'oeuvre que du dieu de la guerre. Bah... Planté en plein milieu de l'arène, je m'étirai et trouvai vraiment étrange le fait que mes cheveux soient attachés et que mon orbite soit caché par un pansement. Le plus étrange est que Black soit sur mon épaule. Ouais, je sais, c'est une chose futile, mais bon, j'ai jamais dis que j'étais logique, hein. Puis j'entendis des bruits de ferraille comme les grilles s'abaissaient. Je fis un tour sur moi-même en observant les alentours. Bon, faut dire que j'y voyais pas grand chose avec la noirceur et ma vue d'albinos, mais je ne vis aucune silhouette.
- Tch. Tu vas t'barrer?
C'est moi qui dit ça alors qu'il avait du attendre toute la journée ici-même. Je haussai les épaules en restant sur place. Je ne pouvais pas faire grand chose de plus en l'attendant. Malheureusement. Puis je fronçai les sourcils avec un mauvais pressentiment. Je me retournai juste à temps pour pouvoir éviter des boules de feu. Attendez? Des boules de feu! Je me suis élancé sur le côté, m'effondrant au sol par la même occasion. Non, mais il est barge, moi, j'vous dit. Accroupis au sol, je lève la tête vers lui, puis me lève.
- Bonjour, Spencer. Ravi de te voir. - Finalement, tu t'es pas barré.
J'esquissais un sourire espiègle à ma petite pique. Bien que je doute qu'elle fasse effet. Peu importe. Dans la nouvelle lueur créée par les torches allumées, je m'approche un peu plus de lui, histoire que je le vois correctement.
- Enfin, j'imagine que je suis aussi ravi. Mais j'suis sûr de rien.
Je croisai mes bras et grimaçai. Une grimace que je tentai de cacher, quand même. C'est que mon bras me faisais encore mal. J'avais pas mis de bandages, parce que ça aurait été beaucoup trop voyant et je le ressentais maintenant. J'espérais juste qu'il n'avait rien remarqué, mais avec Arès, on sait jamais. Je ne veux juste pas que cela influence mon entraînement. Sinon, et bah, qui sait ce qui peut arriver avec un vieux comme le mien?
- Alors on va s'entraîner comment? Enfin, j'imagine que ça va être tout le barda. Bref, j'suis prêt, professeur.
Tout était posé pour le faire flipper ou au moins le surprendre. Arès voulait voir le même visage qu'il avait pu voir quand son lion noir lui était tombé dessus et surtout en être témoin à nouveau. C'était la partie la plus intéressante. il se mit à rire quand il le vit s'accroupir pour éviter la boule de feu. Ses réflexes de survie étaient bons, c'était déjà ça. Spencer avait vraiment cru qu'il était parti et aurait raté une telle occasion. Déjà qu'il avait adoré sa dernière rencontre avec lui, il n'allait pas manqué cela pour rien au monde, la preuve, il l'accueillait avec tout son amour de paternel. C'était bien différent des séances d'embrassades, d'accolades ou des traditionnels "comment vas-tu?". Autant rester tel qu'il était, un peu excentrique sur les bords avec une petite tendance à regarder les gens galérer. Sur ce coup-là, c'était "amical" même si ce n'était pas dénué de tout danger. Enfin, tout allait bien dans le meilleur des mondes, il l'avait évité.Spencer se redressa aussitôt, il était dynamique. La suite promettait d'être épatante. Arès le voyait ainsi : le fils à qui il pourrait transmettre tout son enseignement et qui le rendrait plus fier qu'il n'était. Mine de rien en peu de temps Spencer avait eu comme une protection accentuée de la la part du dieu de la guerre. Il avait un drôle d'air aujourd'hui avec ses cheveux attachés et son pansement sur l'oeil.
" Tu ... t'es faite toute belle ? " Vu sa réaction la dernière fois qu'ils s'étaient vus, il n'avait résisté à cette envie de lui souligner cette petite coiffure nouvelle. Pour marque cette remarque, il passa sa main dans ses cheveux sans faire attention à la forme qu'ils prenaient. L'avantage des cheveux courts, c'était que quoi qu'il arrive même si vous les ébouriffiez comme un rockeur, ils retombaient presque exactement tels que vous les aviez laissés. Arès était au moins convaincu de ne pas avoir une tête aussi changée que la sienne. Le pansement, qu'il s'était mis sur l'oeil, rendait bien en revanche. Un soldat blessé faisait toujours moins bonne impression qu'un soldat cachant ses plaies. Il faisait plus déterminé à se battre.
" "Me barrer...? " ... J'AI UNE TETE A CA !!..., il se reprit en toussant. Tu m'as bien regardé ! Enfin..., il lui fit un sourire analogue au sien tout aussi espiègle, mais aussi tinté de mystères.
Des secrets, il en avait pour le déroulement de ces épreuves, il n'allait certainement pas lui faire un exposé détaillé de ce qui suivrait, c'était à lui de les vivre. Arès serait tantôt participant, tantôt observateur selon les besoins de l'épreuve. Quand il lui parla d'emblée de ses doutes, fâché Arès lui fit une tape sur le bras.
" Allez plus de volonté ! On vient pas ici pour se plaindre! Va falloir se bouger !, lui fit-il d'un ton autoritaire tout en lui donnant un coup magistral dans le dos.
Ce n'était pas une séance d'endurance ou de défense bien que cela aurait pu vu la tournures des événements. Arès éprouvait juste sa volonté et manifestait sa joie de le revoir. Il se mit à croiser les bras, comme pour se protéger d'un futur coup qu'il pourrait lui infliger ou peut-être juste par envie. Ce geste le fit grimacer comme si une douleur lui piquait le bras. Et en effet, son regard descendit pour voir les bandages...
"... Tu t'es fait quoi encore ? T'es tombé sur un banc ?"
Avec un petit air moqueur, il soulignait allégrement le souvenir de leur dernière rencontre et dire que c'était à cause d'un banc que leurs regards s'étaient croisés et qu'ils avaient pu échanger. On avait connu mieux comme retrouvailles, enfin c'étaient plus que de simples retrouvailles, ils ne s'étaient jamais vu auparavant. C'était plutôt brutal, mais par la suite ils s'étaient bien trouvés puisqu'ils étaient là tous les deux sur cette arène soit le lieu de prédilection d'Arès. C'était toujours ici que venaient se trancher les questions importantes : celles de défaites et de victoires. Il ne pouvait y avoir de meilleur lieu pour se revoir d'après Arès. Bien entendu, il ne pouvait se départir de sa manie de vouloir souligner tout ce qu'il voyait, il cherchait toujours à vouloir provoquer quoi qu'il fasse. Ses lèvres s'étaient figées dans cette expression amusée. Il aimerait bien entendre le récit de cette blessure héroïque, juste pour voir.
" Tout le barda... Tss. D'abord, tu as amené une arme ? Sinon, prends celle-là ! , lui dit-il en lui lançant une épée.
Il fallait s'attendre que tout durant l'entrainement, il lui lance un tas d'objets dangereux sans ménagement. Arès avait veillé pour ce lancer que l'arme arrive plus loin, nettement plus loin pour une raison simple... Son sourire se fit de plus en plus grand jusqu'à devenir si marqué qu'on pouvait discerner presque toute une rangée de dents.
" Tu connais cette forme... Alors voilà, affronte moi, n'hésite pas à m'attaquer ! Je ferai des coups de plus en plus difficiles sans t'attendre... Et... n'utilise que cette arme là-bas... Je te donne quelques secondes, après... je t'attaque."
Epreuve de vitesse et d'anticipation. Le regard d'Arès se fit brillant. Ses yeux brillèrent avant de se changer en gros chien blanc. Il se mettait à gronder pour que Spencer le prenne au sérieux, il allait passer à l'attaque dans un premier temps et dès qu'il l'aurait un peu formé, il enverrait Leios. Le chien blanc se mit à faire un tour de piste pour se ralentir tout en se mettant dans cette idée de vitesse et d'attaque. Dès qu'il vit qu'il avait saisi l'épée, il se mit devant lui en faisant des pas de côté à gauche et à droite sans attaquer.
" D'abord. Si ton ennemi cherche ta faille, garde toujours ton arme face à toi ! Surtout si tu n'as pas de bouclier. Et fais de grands mouvements circulaires si tu ne parviens pas à prévoir sa trajectoire en regardant où porte son regard. Démarre ce tour par là où il s'est posé en dernier. Exécution !" Juste après qu'il ait donné ses conseils, il se jeta vers sa gauche juste après avoir regardé de ce côté, il ne cherchait pas à l'embrouiller dans un premier temps, mais vraiment à le former sur des parades. Son saut ne le visait pas vraiment, il le frôla juste. Il fit claquer sa mâchoire en passant tout près de son épaule. Le chien était à présent dans son dos.
" Ne te laisse pas surprendre ! Imite mes mouvements, tente de penser comme je pense. "
Il recommença à nouveau à vouloir l'attaquer en oscillant entre la gauche et la droite, mais regarda dans le côté opposé à son attaque cette fois et arriva à sa gauche près de lui.
" Et si l'ennemi est difficile à suivre. Limite les angles d'attaque. Recule toi. "
J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: Tu veux me tuer? | Mer 13 Mai 2015, 01:45
Tu veux me tuer?
I.-Jared « S. » W. Snow feat. Arès
Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
Arès eut le mauvais goût de me traiter de fille à cause de mes cheveux et j'affichai une expression qui voulait tout dire sur ma frustration intérieure. Je serrai les poings pour ensuite les ouvrir et les serrer à nouveau. Je le fis quelques fois avant de me dire que c'était bon; que je ne lui sauterai pas à la gorge.
- "Me barrer...? " ... J'AI UNE TÊTE A CA !!... Tu m'as bien regardé ! Enfin...
Il imita le sourire que j'avais eu un peu plus tôt, espiègle et tinté de mystère. Je ne peux pas dire que ça fonctionne vraiment avec moi ce genre de trucs, mais bon faut bien que je lui laisse l'illusion que oui.
- Allez plus de volonté ! On vient pas ici pour se plaindre! Va falloir se bouger !
Suivit d'une claque magistrale dans le dos. Je titubai un peu vers l'avant, mais me repris bien vite. J'avais un peu mal, sûrement à cause de sa force démesurée. Je crois qu'il ne fait pas vraiment attention à ça. Lorsqu'il croisa les bras et laissa vagabonder son regard vers mes bandages, je grimaçai et à l'entente de ses mots, je secouai la tête. Il ne valait même pas la peine que je perde mon temps à le contredire. Après tout, j'étais venu ici dans le but de m'entraîner, pas pour répondre aux questions débiles de mon paternel.
- Tout le barda... Tss. D'abord, tu as amené une arme ? Sinon, prends celle-là !
J'ai à peine le temps de voir qu'il me lance une arme que mes réflexes prennent le dessus et j'esquive. Il avait fait exprès de lancer l'arme plus loin et celle-ci tomba au sol dans un tintement sonore. Je me retournais à peine pour aller la chercher qu'Arès prend de nouveau la parole.
- Tu connais cette forme... Alors voilà, affronte moi, n'hésite pas à m'attaquer ! Je ferai des coups de plus en plus difficiles sans t'attendre... Et... n'utilise que cette arme là-bas... Je te donne quelques secondes, après... je t'attaque.
C'est assez pour faire allumer une lumière dans ma tête et je cours après l'arme que j'empoigne avec une habileté que je ne me connaissais pas. J'entendais le grondement animal de mon vieux et je me retournai pour constater qu'il avait prit sa forme canine. Je le vis courir autour, sûrement pour s'échauffer et se positionna devant moi. Je tenais l'épée devant moi à deux mains. Je ne sais pas exactement comment il faut tenir ce truc, puisque c'est la première fois que j'en tiens une, mais je savais qu'il ne fallait pas que je laisse d'ouvertures.
- D'abord. Si ton ennemi cherche ta faille, garde toujours ton arme face à toi ! Surtout si tu n'as pas de bouclier. Et fais de grands mouvements circulaires si tu ne parviens pas à prévoir sa trajectoire en regardant où porte son regard. Démarre ce tour par là où il s'est posé en dernier. Exécution !
Hein? C'est un peu trop dans le feu de l'action, surtout qu'il attaqua subitement vers la gauche. J'avais suivi ses indications et je savais qu'il allait m'attaquer de ce côté, mais je dois bien avouer que je n'étais pas habitué de tenir une épée et je me laissai surprendre. Il passa alors tout près de moi en faisant claquer sa mâchoire pour se retrouver derrière moi. D'accord, j'ai compris, j'aurais été touché. Je ne perdis par contre pas de temps pour me retourner et être mobile tout en le surveillant du regard pour savoir par où il allait m'attaquer cette fois.
- Ne te laisse pas surprendre ! Imite mes mouvements, tente de penser comme je pense. - Tu v-...
Et merde! Je n'ai pas le temps de parler qu'il recommence. Je crois que ça prendra quelques temps avant de m'habituer à tenir une lame et me battre avec. Il était sur ma gauche, maintenant. C'est vraiment facile pour lui de me dire quoi faire, il est le putain de dieu de la guerre. Moi, je n'ai aucune expérience en matière de combat contrairement à lui!
- Et si l'ennemi est difficile à suivre. Limite les angles d'attaque. Recule toi.
Je me reculai soudainement pour l'éviter et le surveiller. Je ne disais plus rien, beaucoup trop concentré sur la forme animale de mon père. Mais en fait, je ne voulais pas l'attaquer en ne sachant pas comment me servir de l'épée. Même s'il m'avait dit de ne pas hésiter à l'attaquer, je ne voulais pas me blesser en le faisant.
- Vas falloir que tu me dises comment on manie une lame, parce que je ne t'attaquerai pas avec la probabilité élevée que je me blesse de moi-même.
Et ce n'était pas du tout parce que je ne voulais pas participer au combat, mais j'ai déjà une génétique merdique en plus de mes blessures récentes. Je ne voulais pas en rajouter de nouvelles, parce que je suis assez amoché comme ça, merci.
S'il y avait bien une chose qu'Arès adorait, c'était tester les nerfs de son entourage, en particulier ceux qu'il appréciait. C'était donc dans un enthousiasme très visible qu'il ressortit cette remarque juste pour voir son fils être agacé pendant quelques secondes. Arès n'était pas le dieu de la guerre pour rien, il aimait provoquer, chercher les personnes sans cesse, c'était disons dans la nature des choses. Ensuite, il voulut lui donner une bonne vieille frappe paternelle, qui fit.. vaciller son fils. Il ne rêvait pas, il avait chancelé pourtant il n'avait pas mis toute sa force ; il en était certain. C'était quasiment comme une pichenette, il fronça les sourcils, nota ce détail mais ne fit aucun commentaire. Il se mordit juste un peu les lèvres.
Arès ne savait pas doser tant sa force que la difficulté que ce qu'il proposait. Il n'allait pas se restreindre surtout qu'il s'agissait de son fils. Il devait avoir la meilleure formation qu'il soit, il était une partie de lui, une partie de toute cette fierté qu'il trainait un peu partout. Il le regarda bien décidé à ce qu'il comprenne qu'en acceptant son offre, il avait accepté tout ce qu'il suivrait. Arès avait déjà formé des recrues, il n'avait pas eu la patience mais il avait eu de bons résultats à cause d'une chose. Les recrues se dépêchaient de finir leur formation pour aller se battre. Les supérieurs étaient contents de cette méthode qui leur donnaient rapidement des soldats plus ou moins prêts au combat. Rien n'était telle qu'une bonne terreur pour motiver la lance, l'épée ou la masse d'un futur guerrier. la peur faisait partie de l'apprentissage, il l'avait bien compris en formant des personnes. Son regard reflétait toute cette envie d'avoir le dessus sur lui. Il voulait que cette expression aille aussi dans les yeux de son fils. Rapidement sans même se soucier s'il avait bien l'épée en main, il lui fonça dessus tout en lui prodiguant des conseils dans le feu de l'action. Rien ne valait l'explication par une mise en application en direct. Arès n'était pas aveugle, il avait bien vu qu'il se laissait dépasser par ses actions. Il s'y habituerait bien assez tôt, il en était convaincu autant qu'il était convaincu d'être invulnérable. Spencer avait essayé de lui parler, il avait juste pu articuler une lettre le pauvre, mais ce n'était pas cela qui allait inquiéter son paternel. Son fils obéit à son dernier conseil, il recula pour limiter le nombre d'ouvertures. On aurait dit qu'il cherchait sa position, il regardait tout juste son épée comme s'il ne voyait pas en quoi elle lui serait utile. Arès cogna sa patte au sol, jugeant qu'il n'y mettait pas assez du sien. Son point de vue allait bientôt se voir complété par celui de son fils. Il lui affirma qu'il n'y connaissait rien et qu'il avait peur... non pas de le toucher, mais de se blesser. Arès dut s'asseoir un moment, les yeux écarquillés. Il était certains que son fils ne le faisait pas marcher, il avait l'air sincère et c'était bien cela qui lui faisait peur. Toujours sous sa forme de chien, il resta là immobile sans rien dire avant de s'exclamer.
" Mais... tu comptais le battre seul ton vampire avec ça ! "
Arès montra l'espace d'un instant une certaine inquiétude. Il n'allait pas le laisser avec cette compétence si faible, il allait se faire défoncer, enfin s'il réussissait apparemment à ne pas se blesser lui-même. C'était très grave, plus grave qu'il ne croyait.
" Ecoute, nous allons faire les bases aujourd'hui. Tu reviendras. Tu n'as pas le choix. Tu n'es pas fort là, non mais pour me dire ça... Comment peux-tu dire ça, ça me dépasse ! Allez ! J'ai rien entendu, on reprend !"
Le chien s'avança vers lui, il reprit peu à peu sa forme humaine. Il se mit derrière son fils, plaça sa main sur la garde de l'épée juste au dessus de la main de son fils. Sans un mot, il écarta un peu ses doigts.
" Il faut que tu puisses diriger ton épée dans toutes les directions, plus ta main sera contractée plus tu risques de t'épuiser vite, de ne pas avoir une mobilité suffisante. Les doigts serrés, ce n'est pas bien, trop lâches non plus, il faut un entre deux voilà." lui fit-il en lui tapotant la main pour s'assurer qu'elle ne bouge pas.
Il n'avait pas de patience, alors il n'était pas prêt de lui remontrer à nouveau. Ensuite, il se plaça derrière lui, il prit son bras, le redressa légèrement.
" Tu bouges pas."
Arès s'avança inclina son avant-bras pour que l'épée soit un peu plus haute tout en étant un peu inclinée. Le secret était de ne pas la mettre trop basse pour ne pas rendre le haut du corps trop vulnérable ni le bas.
" Ton épée te sert autant à attaquer qu'à te défendre. Elle doit te protéger au maximum. " Il se souvenait assez de ses entrainements étant plus jeune et naif, où il croyait que son épée ne lui servirait qu'à infliger des coups. Elle pouvait servir à réaliser des blocages, des feintes, des parades. Elle avait beaucoup plus d'usages que ce qu'on pouvait lui donner de prime abord.
" Bon. J'espère que t'as pas bougé ou que t'as une bonne mémoire. Maintenant, t'as les mouvements horizontaux et verticaux. Oublie les films où les mecs coupent en deux des gens en un coup. C'est pas aussi simple, hein et puis pour le moment on vise pas ce stade... "
On sentait que il avait intérêt à vite capter cette partie de l'entrainement, que cette partie rebutait Arès. Tout cela lui semblait si naturel, cela allait de soi. C'était presque aussi évident que marcher ou de courir.
" Bon... Ecoute, on fait simple. Je ne t'attaque pas, tu me touches. Essaie !"
La distance entre sa lame et lui était respectable, il ne pouvait pas se blesser enfin Arès l'espérait. Son fils était déjà arrivé blessé, qu'allait-il lui inventer encore ? Cela le désespérait un peu, mais il aimait les défis d'envergure, ce n'était pas cela qui allait le bloquer. Son impatience lui avait commandé d'abréger à nouveau la partie théorique. Les mouvements horizontaux, verticaux, il lui aurait donné du blabla, mais il fallait qu'il se réveille et découvre tout cela lui-même comme lui. Il ne se changea pas cette fois et resta sous sa forme d'être humain. Arès se mit en face de lui, prêt à esquiver au besoin.
J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: Tu veux me tuer? | Mer 17 Juin 2015, 18:07
Tu veux me tuer?
I.-Jared « S. » W. Snow feat. Arès
Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
- Mais... tu comptais le battre seul ton vampire avec ça !
Non, mais il a oublié que je tiens des pouvoirs de lui et de ma mère? Genre la maîtrise du feu? Et la transformation en phénix? Je ne sais peut-être pas manier l'épée, mais donnez-moi des dagues et je vous arrange ça. Son arme de prédilection est peut-être l'épée, mais pour ma part, se sont les dagues. Alors il peut fermer sa gueule, le vieux.
- Ecoute, nous allons faire les bases aujourd'hui. Tu reviendras. Tu n'as pas le choix. Tu n'es pas fort là, non mais pour me dire ça... Comment peux-tu dire ça, ça me dépasse ! Allez ! J'ai rien entendu, on reprend ! - Allez, c'est bon, j'suis pas un faiblard, non plus. Non, mais tu m'insultes, là.
Je le regardais s'avancer vers moi sous sa forme animale et je crus percevoir une pointe d'inquiétude dans son regard qui disparut aussitôt. Il me prend pour qui, d'abord? Et puis, quoi après? Il va me dire que je suis indigne d'être son fils? Bon, ça m'étonnerait, mais on sait jamais avec lui. Arès reprit lentement sa forme humaine, tandis que j'affichais un air contrarié. Il s'approcha de moi et je dû me retenir pour ne pas le frapper. Ou du moins, tenter de le frapper. Ouais, parce que je ne pense pas que ça lui fasse grand chose. Donc je tentais de garder mon calme alors qu'il se plaçait derrière moi et mettait sa main sur la garde de l'épée juste au-dessus de la main. Puis il écarta les doigts. Il ne disait rien, ce qui me fis douter de son état mental actuel.
- Il faut que tu puisses diriger ton épée dans toutes les directions, plus ta main sera contractée plus tu risques de t'épuiser vite, de ne pas avoir une mobilité suffisante. Les doigts serrés, ce n'est pas bien, trop lâches non plus, il faut un entre deux voilà.
Je me contentait de grogner suivant exactement ce qu'il me disait. J'suis pas un idiot, non plus et je retiens généralement bien les choses comme celles-là. Ensuite, il prit mon bras et le redressa légèrement en m'ordonnant par la suite de ne pas bouger. Et je restai là comme une statue en attendant la suite. Il s'avança et abaissa un peu mon avant-bras. En apparences, je ne faisais peut-être rien, mais mon cerveau enregistrait toute l'information qu'il me donnait ainsi que cette nouvelle position.
- Ton épée te sert autant à attaquer qu'à te défendre. Elle doit te protéger au maximum.
Bon, cette partie, je m'en doutais vraiment beaucoup. Je me sers aussi de mes dagues pour me protéger. La manière de les manier n'est juste pas la même que celle pour l'épée. Une fois que j'allais avoir appris les bases, je devrais m'en sortir, ayant l'habitude des lames. C'est sûr et certain que ça ne sera pas parfait, mais au moins, ça ne sera pas comme un débutant. Ou à moitié.
- Bon. J'espère que t'as pas bougé ou que t'as une bonne mémoire. Maintenant, t'as les mouvements horizontaux et verticaux. Oublie les films où les mecs coupent en deux des gens en un coup. C'est pas aussi simple, hein et puis pour le moment on vise pas ce stade... - Nooon, tu déconnes?
Le tout avec tout le sarcasme dont je peux faire preuve. J'suis pas con, non plus. Il commençait sérieusement à me taper sur le système.
- Bon... Écoute, on fait simple. Je ne t'attaque pas, tu me touches. Essaies !
Je le regardai se positionner face à moi, prêt à esquiver. Bon, il est certain que je ne le toucherai pas en m'élançant vers lui de façon irréfléchie. Il fallait que je l'observe et je devais tenter de trouver une ouverture. Mais c'est sûr qu'en restant planter là comme il le faisait, je n'allais pas avoir la chance de trouver une quelconque ouverture.
- Allez je t'attends !
Son exclamation me fit presque sursauter. Ça va pas de me parler comme ça! Il devait bien voir que j'analysais mes options, car l'inverse m'aurait déçu.
- C'est bon, t'as fini de blablater? Pour info, je n'accepte pas que tu me rabaisses ainsi. Je ne suis ni faible ni con. Si je ne sais pas maîtriser l'épée, c'est parce que c'est totalement différent comme lame qu'une dague. Sous-entendre que je suis incapable de me défendre ou de me battre m'insultes, tu sais. C'est comme si je te disais que tu vaux rien en combat. Alors que je sais très bien que c'est faux. Alors arrêtes de m'faire chier.
J'étais franchement maussade et je n'avais même plus envie d'essayer de m'entraîner avec mon paternel. Sauf que je n'allais pas m'avouer vaincu aussi facilement. Alors, je repris ma concentration et analysai la position que gardais Arès face à moi. Je tentai une feinte sur la gauche pour revenir sur la droite avec toute la vitesse que je possédais. Au lieu de frapper, je me reculai. Non, ça ne l'aurait pas fait. Je ne l'aurais pas du tout touché. C'est comme s'il avait lu en moi. Il fallait que je sois moins prévisible. Je tenais mon épée devant moi comme il me l'avait montré et fit quelques pas sur le côté, histoire d'évaluer mes chances. Je savais qu'il était presque impossible de le toucher tout simplement parce que c'est Arès, le dieu de la guerre. Il n'y a pas meilleur stratège et combattant que lui. Mais pourtant, j'essayais quand même. Je décidai d'y aller de front en balançant mon épée dans un coup vertical. Qui coupa le vide. Bordel, il me fait grave chier, là. Je ne sais pas si ma maîtrise toute nouvelle était juste moche ou si je m'en sortais plutôt bien.
Je continuai d'essayer de le toucher en utilisant plusieurs coups différents. En tout cas, de ceux que je connaissais déjà. Je l'assénais maintenant de coups sans m'arrêter. Cependant, je prenais quand même le temps d'analyser ses mouvements et les miens. Je ne sais pas trop comment je faisais, mais c'est comme si je voyais tout au ralenti et j'étais tellement concentré que je n'avais plus connaissance de rien autour. Mon but en ce moment était de le toucher, ne serait-ce que légèrement. Puis je m'élançai en brandissant mon épée dans une direction et je vis une petite ouverture. Aussi infime soit-elle, je changeai rapidement la direction de mon coup. Évidemment, Arès le vit et mon coup coupa le vide. Je le regardai sans bouger. Je devais bien l'avoir surpris ou je sais pas. Il fallait bien que je le touche à un moment.
C'est en reprenant mon souffle que je le vis. Le rouge du sang. Je plissai mon oeil dans le but de mieux voir et je vis une petite éraflure sur sa main. Puis un large sourire fendit mon visage. Je l'avais touché. C'était une toute petite coupure de rien du tout, il aurait pu se faire ça avec une feuille de carton, mais elle était bien là et elle était fraîchement faite. J'avais réussi. Après plusieurs heures, mais le résultat était là.
- Je... t'ai touché...
Ma voix était essoufflée et je tentais de reprendre mon souffle sans pour autant y parvenir correctement. Quelque chose n'allait pas. Me dites pas que j'avais une autre particularité défectueuse dans mes gênes. Il est vrai que le combat avait été intensif, mais c'était pareil que de courir une longue distance. Et quand je courais de longues distances, je n'avais pas autant de difficulté à reprendre mon souffle. C'est comme si j'avais une masse énorme qui écrasait mes poumons, les empêchant de se remplir totalement d'air. Je me penchai vers l'avant en posant ma main sur mon torse et lâchant l'épée de l'autre. Quelque chose clochait sérieusement.
Arès était le meilleur et le pire formateur qui soit. D'un côté, il avait la maitrise parfaite des armes, il savait comment tout mettre en pratique et était un combattant acharné, mais... de l'autre il avait des stratégies douteuses parfois. Celle qu'il venait de faire l'était complètement, pourtant il avait bien vu que Spencer avait une certaine fierté et il se plaisait à le faire sentir comme un faiblard, un nouveau né à peine sorti de l'oeuf. Arès avait une envie folle de tester les nerfs de son entourage, c'était pour lui en stimulant les gens que l'on pouvait obtenir du résultat. Il fallait les pousser hors de leurs limites quitte à ce qu'ils en fassent vivre de toutes les couleurs pendant l'entrainement. Il ne s'inquiéta pas non plus un trop long moment, il croyait en ses capacités qui devaient être dans cette main qu'il voyait. Il allait bientôt s'occuper de lui montrer la meilleure tenue pour avoir un maximum de force. La contrariété de son fils se lisait sur son visage comme un masque difficile à enlever. Spencer venait de se prendre un concentré de remarques dépréciatives au point qu'il lui parlait d'insultes. Arès n'en fit rien, on n'était pas là pour se complimenter mais pour apprendre. Ces deux notions pour lui étaient peu compatibles, il fallait apprendre dans la douleur, c'était ainsi que les notions s’inscrivaient dans nos têtes.
Au moins pour la suite, il fut coopératif, il resta immobile quand il lui donna des directives tout en grognant un peu. Le grognement n'était pas un problème, cela montrait qu'il était bien son fils à ses fils. Il se mit à sourire et à rire dès qu'il voyait l'air dépité de son fils. Tout ce qu'il espérait c'était de sa part la plus grande des concentration et application pour son combat. Par la suite après la posture, il lui évoqua les mouvements de façon cassante. A toute remarque cassante succède les sarcasmes de la part d'un homme ayant du caractère, ce qui était le cas de son fils. Il s'amusa de sa réaction, mais ne fit aucun commentaire, il se réservait pour plus tard. Arès finit par le provoquer à nouveau, il eut enfin la réaction qu'il attendait. Son fils lui fit comprendre qu'il en avait assez, il avait assez titillé les nerfs, il était prêt pour apprendre. Arès avait des méthodes bien à lui de faire combattre les gens. Le dieu resta à nouveau silencieux à ses propos, il attendait que son fils se lance et.. il se lança, se lança à nouveau, se relança. L'exercice était difficile, car Arès se plaisait bien sûr à esquiver et ce parfois au dernier moment pour faire naître un sentiment de désespoir. Ce ne serait pas simple de le toucher, il ne comptait pas lui faciliter la tâche Et hop un coup à droite, un coup à gauche et on se décale, on fait croire que l'on est touché et hop on reprend. C'était une valse difficile. Il ne laissait rien qu'un petit espace entre lui et l'épée et se plaisait à rendre cet espace de plus en plus fin sans qu'il y ait jamais ne serait-ce qu'un seul contact.
C'était une vraie torture psychologique. Il fit des esquives de plus en plus larges pour montrer que soit disant il s'y prenait moins bien, alors qu'il esquivait pour produire cet effet. Ensuite, il devrait lui appendre à esquiver comme lui. Son fils tentait de fendre de l'air, mais il ne coupait que de l'air. Arès se mit à réaliser des pirouettes comme s'il se moquait de lui et qu'il lui offrait des possibilités de retraite bien de trop grandes. En vérité, il le voyait bien son fils avait des coups de plus en plus précis. Arès cessa donc de s'amuser comme un dément, se concentra à nouveau dans cet entrainement et redevint sérieux. Cela faisait bien une heure qu'ils étaient là à se cerner, à se jauger et à effectuer tous ces mouvements. Une autre heure vint et au bout de cette dernière il sentit qu'on venait de lui toucher la main. Il fit un bond arrière pour se mettre en retrait dès qu'il entendit la remarque de Spencer. Arès lui montra le dessus de sa main égratignée, il l'avait bien touché, il pouvait être fier de lui. Son fils avait cependant une bien sale mine, surtout son souffle qui venait à lui manquer. La main posée sur le torse, il devait faire une légère pression pour comme arracher cette douleur de son corps. Il aurait bien voulu poursuivre, il le sentait. Arès se rapprocha aussitôt de lui, il le fixait de ses yeux interrogateurs.
" Alors tu prends pas ta pose de gagnant ? Allez ça va passer !"
Le dieu de la guerre tapota le dos de Spencer doucement pour l'encourager tout en soufflant plus fortement. IL voulait qu'il respire tout comme lui plus fortement et qu'il parvienne à se calmer. Son fils allait se reprendre, il le savait, mais comme il l'entrainait, il se sentait responsable de lui. En agissant ainsi, on aurait vraiment pu croire à un père qui l'aurait suivi pendant tout ce temps. L'illusion pouvait être parfaite. Son regard était plus doux, non pas inquiet mais de cette douceur qui signifiait " ne t'en fais pas, ça va passer". La respiration pouvait être aidée par un meilleur calme que seul une présence apaisante pouvait prodiguer. Il était bien loin de cette représentation, mais il pouvait bien avoir une parole pour lui et lui laisser le temps de se reprendre. Arès se mit face à lui le temps qu'il se calme bras croisés et le regard qui balayait l'ensemble du bâtiment.
J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: Tu veux me tuer? | Lun 06 Juil 2015, 17:43
Tu veux me tuer?
I.-Jared « S. » W. Snow feat. Arès
Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow
- Alors tu prends pas ta pose de gagnant ? Allez ça va passer !
Vas te faire foutre! C'est ce que j'aurais bien voulu lui répondre si je n'avais pas été à court de souffle. Et plié en deux à tenter de respirer de nouveau. Je sentis néanmoins la main de mon paternel me tapoter le dos doucement, comme si ça allait m'aider. Et cela eu pour effet de m'apaiser un peu. De sentir un léger attendrissement dans ses gestes et son regard que j'aperçus à peine m'aidait à me calmer. C'est fou ce qu'un père peut faire ressentir à un de ses enfants. Arès n'était peut-être pas le père modèle, - loin de là, même - mais il pouvait encore s'attendrir pour sa progéniture. Dans un sens, ça me rassure. J'ai pas hérité d'un père aussi exécrable que celui d'Aelys. C'est déjà un bon pas en avant.
Mon souffle me manquait encore, mais j'étais plus calme et bien que ma respiration soit laborieuse, elle commençait lentement à reprendre un rythme normal. Finalement, c'était vraiment dû à l'exercice intense des deux dernières heures qui me faisaient agoniser ainsi. Une fois que mon souffle se fit moins court, je me redressai et regardai Arès. Cependant, je ne dis rien pour l'instant. Je ne sais pas si je lui jetais un regard noir, car je ne me voyais pas, mais si c'était le cas, ça n'était pas voulu. Je tenais encore mon épée, étonnamment. Même si elle pendait plus le long de mon corps qu'autre chose. En ce moment, je regrettai presque de ne pas pouvoir maîtriser l'eau, car j'avais une de ces soifs. Malheureusement, Arès m'a légué son pouvoir des flammes. Ou bien c'est de ma mère que je tiens ce pouvoir? Peu importe.
- Vas te faire foutre. J'ai pas pu te le dire tout à l'heure. Mais sinon... merci...
Je détournai le regard et jouai lâchement avec mon épée. Ce genre de situations, je ne les aime pas des masses. Pour ce qui est d'être vulgaire et direct, j'ai aucun problème, mais ce qui est pour remercier et être reconnaissant, ça me file toujours un malaise. J'sais pas pourquoi. Je me raclai la gorge, non à cause de mon léger malaise, mais parce que j'avais la gorge en feu. Ma salive était tellement pâteuse que ça en était presque insupportable.
- J'dois aller boire.
Et je ne lui demandais pas la permission. Je dirigeai mes pas vers l'une des sorties de l'arène en me disant qu'il devait bien avoir un abreuvoir ou quelque chose du genre. Sauf que j'avais un peu oublié que lesdites portes étaient fermées. Je me retournai vers mon vieux en prenant un air faussement outré.
- Tu peux ouvrir ces machins, le vieux?
Moi, la politesse, c'est pas mon truc. S'il veut vraiment que je m'y mette, d'accord, un peu, mais pas plus que ça. Je ne suis pas un chic type, comme on dit. Moi, c'est la vulgarité qui me connait. J'aime être extrêmement cru dans mes paroles. Ce qui en fait des paroles insultantes la plupart du temps. Ou comme si je donnais des ordres.
Arès pouvait avoir de bons côtés, c'était bien de cette façon d'ailleurs qu'il avait plu à la déesse de l'amour. Ses bons côtés étaient juste... cachés quelque part, il fallait un peu gratter pour mieux les voir. Il savait se montrer un peu protecteur. Arès ne se rendait pas vraiment compte de l'investissement pour ses entrainements, pour lui il s'était juste passé deux ou trois heures,ce n'était rien de bien méchant. Les gladiateurs pouvaient s'entrainer toute une journée sans que cela semble déranger qui que ce soit. Ils étaient esclaves pur certains et libres pour d’autres, rien que d'imaginer Spencer en tenue de gladiateur il se mit à sourire. On était bien loin des duels féroces, mais tout de même il avait marqué un point en le touchant. Arès n'était pas prêt de l'oublier, même s'il aurait désespéré pour sa cause en cas d'échec. Ce "va te faire foutre" tout juste remis le fit bien rire. Spencer avait une manière bien à lui de remercier, tout il l'avait pour l'entrainer. L'entrainement n'allait bien sûr pas s'arrêter là, il avait bien d'autres idées en tête, qui n'avait rien à voir avec relooker Spencer en gladiateur. Spencer avait bien gardé sa remarque comme si c'était immanquable autant que ses remerciements, c'était une façon de voir les choses, il disait son point de vue en toute circonstance ce petit. C'était une bonne graine. Arès aimait voir ses enfants devenir des gens fort dotés d'un bon caractère, certains en avaient même un peu trop, mais bon on ne choisissait pas descendance. Un léger silence succéda. Arès le laissait se reprendre en fixant un point dans l'arène. Son idée se construisait petit à petit. Comme il voyait que son fils était ailleurs et qu'il méritait sa pause, il lui offrait. Il fallait s'imaginer le privilège que c'était. Des hommes en formation avec Arès auraient tué pour s'arrêter un instant. Il fallait toujours aller plus haut, plus loin pour devenir plus fort, plus endurant et plus.. dégoulinant de sueur. La prochaine épreuve serait avec de l'eau, il allait le rafraichir le petit, il n'allait pas être déçu par le voyage. Les grilles étaient fermées fort heureusement, il ne prenaient pas le risque qu'une personne entre. On pouvait voir l'acier des barres depuis leur position. Ce détail ne choqua pas Spencer qui eu la gorge sèche à force de d'être déchainé. Arès le laissa partir avec un sourire moqueur tandis que lui aussi se décalait pour se rapprocher du matériel d'incendie placé non loin. Il voulait de l'eau, ils avaient donc eu la même idée. C'était bien son fiston, même dans cette manière de vouloir n'en faire qu'à sa tête et de foncer vers ce qu'il voulait. Arès ne s'imaginait pas tomber dans un piège aussi grossier que lui. Spencer voulait sortir avec cette lourde porte condamnant l'accès, Arès ne put s'empêcher de partir dans une grande rire. Tout ce temps, il était demeuré calme, silencieux, tellement qu'on aurait pu croire cela à peine possible et croyable.
" Inutile de sortir... "
Ses doigts tournèrent un robinet derrière lui. L'eau remonta le long d'un tuyau qu'il saisit et commença à asperger Spencer. Il voulait être formé, il allait être servi. De temps à autre, il tournait son tuyau pour lui permettre de se décaler et de progresser.
" Exercice d’esquive et bien sûr tu pourras boire... si tu as encore soif." En tournant une molette, il augmenta le débit d'eau qui devint bien plus fort, si fort qu'il pouvait projeter n'importe qui en arrière. L'épreuve pouvait paraître si simple et si compliquée en sachant qu'Arès comptait bien utiliser de ses pouvoirs. Si Spencer était trop loin, il se téléporterait pour lui envoyer un jet quelle que soit sa position, puis il balaierait le secteur où il se trouvait. Le terrain deviendrait bien vite un terrain gazouilleux, où la progression serait difficile. Spencer allait devoir trouver une solution, de toute manière c'était une épreuve à son programme. Et s'il lui venait l'idée de se rapprocher, il utiliserait son feu pour rendre l'eau sous la forme de vapeur et pouvoir créer un petit brouillard pour mieux pouvoir le repousser. Arès n'allait pas être coopérant, c'était à son fils de trouver une solution pour progresser. A présent, l'étape une était passée, il ne lui donnerait plus aucun conseil, il faudrait qu'il trouve la solution par lui-même. C'était à cela que l'on voyait ce que valait un guerrier.
" Bonne douche mon fils".
* Papa s'occupe bien de toi, n'est ce pas* pensait-il tout bas.
Il avait beaucoup de plaisirs à changer ses plans juste pour le voir s'améliorer. Il était fier d'avoir eu l'opportunité d'être présent pour lui, de contribuer à le rendre plus fort. La force était son domaine par excellence et le courage était sa foi.
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