My beat, my soul

Séréna regardait le village avec une légère grimace, le genre d'expression qu'elle avait qu'ici. Elle voyait l'herbe piétinée, la fine couche de gel sur le sol l'obligeant à porter ses horrible peau de bêtes. Sous un prétexte bidon comme quoi, elle ne devait pas tomber malade. Elle lâchait un soupir un peu lasse de tout ce qui était ici dans ce village. Elle avait toujours cette idée de la quitter, il manquait juste une volonté. Sortir de ces habitudes, pourtant elle avait mal à s'en défaire et cela lui faisait du mal l'air de rien. Elle passait une main dans ces cheveux roses, elle pouvait voir la fumée que provoquait son souffle chaud dans ce paysage hivernal. Elle se mettait à la hauteur d'un fleur qui résistait malgré le froid léger qui était présent, il mordait ses joues, les rendant légèrement rouge ainsi que le bout de son petit nez. La chanteuse frottait ses mains l'un contre l'autre. Essayant de pas trop gelé sur place. Elle pouvait voir des gens s'entraîner et le regard de l'ancien sur elle. Il lui faisait froid dans le dos. Cela n'annonçait rien de bon pour elle. Il s'approchait de la jeune fille avec ce même regard pour elle. Il lui saisissait le bras, serrant sa frêle ossature. Elle le regardait avec un petit air de défi. Ce dernier serrait encore plus avant de balancer le bras de la jaune fille. Elle devrait encore expliquer à Charles ce qui lui était arrivé, il lui dirait encore qu'elle devait quitter cet endroit avant que quelque chose de grave arrive. Il avait raison, elle le savait bien. Elle voulait pas laisser sa mère seule. Elle savait que sans elle, cela finirait mal pour cette dernière. Cette certitude la retenait encore et toujours à cette terre. Elle se mettait elle-même ses chaînes. Elle n'était pas totalement lucides sur les poids qu'elles avaient sur sa personne. La rendait prisonnière. Elle qui prônait la paix, elle était dans une cage. Elle chantait pour elle. Son village voyant là une occasion de se faire connaître et montrer qu'ils se battrait, ignorant sûrement en partie les thèmes que la fée abordait. Elle souriait et prenait la fleur entre ses doigts graciles, elle la mettait dans ses cheveux, un sourire enfantin venant contrasté avec sa grimace qu'elle affichait jusqu'à présent. C'était plus beau ainsi. Elle pouvait chantonner, elle se laissait aller à son envie. Elle laissait la musique l'emporter, c'était quelque chose de sa composition, exprimant son isolement, son angoisse, le poids sur ses épaules. Elle était la dernière Gahumel. Elle aimait un elfe. La honte pour sa famille. Ce n'était même pas volontaire. C'était un ami, un des seuls qui ne voyait pas en elle que l'héritière de son clan. Il n'avait vu qu'une fille, une personne normale. Bien qu'elle ne l'était plus par l'expression de sa passion. Chanter, la musique. C'était toujours quelque chose qu'elle aimait, malgré la tristesse, malgré la joie ou toutes ses émotions qu'elle ressentait en ce moment. Ce qui ne plaisait pas à l'ancien.

Séréna était loin de se douter de ce qui arrivait plus loin, elle n'avait de pouvoir pour repérer les gens, justes des anciennes ruses, utilisant ses sens. Bien qu'ils pouvaient se tromper dans l'absolu. La fée savait que son chant pouvait être remarqué, elle le faisait avant tout pour elle, quand bien même l'ancien n'appréciait que moyennement son art. Puis tombé du ciel, une blonde faisait son apparition. La chanteuse se demandait si elle avait eu mal. Bien sûr, elle ignorait à qui elle avait affaire, c'était qu'une dame ordinaire pour elle, bien qu'elle dégageait quelque chose. Elle e pouvait pas mettre la main sur le mot qui trottait dans sa tête. Elle était sale, certes, mais elle allait bien, car elle demandait à la jeune fée si elle était Séréna. Elle restait sur le choc. Elle papillonnait des yeux se demandant qui c'était. Elle s'approchait de l'idole, habitué aux fans, elle ne reculait pas, elle souriait simplement, bien que ses yeux tremblaient encore un peu. La dame aux cheveux d'or s'époussetait avant de demander si elle allait bien.

-Bonjour, vous êtes pas blessée, faut dire que vous êtes tombée de haut, j'ai eu peur. Oui, je suis bien Séréna, la chanteuse. Enchanté de croiser votre route, bien que vous semblez être dans un état un peu pitoyable. Une chanson triste, diantre, voilà pourquoi l'ancien me fusillait du regard, voilà quelque chose de peu entraînant pour les soldats... Même si j'ai pas envie qu'ils se battent, entre nous.

Séréna avait dit à voix basse sa dernière phrase. Elle se savait observée, surtout dans son village, on attendait plus la guerrière qu'elle avait été le jour où sa jumelle s'était éteinte. Mais la dame ne voulait pas être dans cet état, tout devenait fou dans sa tête. Elle respirait à fond et tendais sa main à la dame en face d'elle avec un sourire vraiment éclatant. Elle se demandait si aider une étrangère lui ferait rien. Puis elle se disait qu'elle devait le faire. Dorémi roulait à ses pieds. Il sautait joyeusement en clignotant. Il s'amusait avec la poussière sur le sol. Puis elle saisissait ce que cette dame avait dit dernier, comme quoi la chanson qu'elle avait chantonné, plus que vraiment chanté véritablement, elle lâchait parfois des paroles, elle avait juste l'air, pas les paroles. Justes quelques unes, elle devait faire un ensemble harmonieux, cela demanderait du travail, même pour elle. Malgré son ascendance, ignoré encore.

-Ah bon ? Tant mieux, chanter sans sentiment ou sans raconter une histoire est un peu vide sens. C'est ce que dit Charles en tout cas. Que pensez-vous avoir deviné de moi, chère madame ? Je suis une peu curieuse de savoir.

Séréna savait qu'elle était triste à cause de sa vie ici, c'était un fait. Elle se sentait à la fois bien et avait de partir bien loin de tout cela, de vivre son histoire d'amour pleinement, qu'importe les conséquences. Est-ce que pour une idole, aimer était accepté, elle ferait pour que cela le soit. Avec sa douceur habituelle et ses mots.

Séréna ignorait ce pensait cette jeune femme. Elle semblait toujours sous le choc selon les yeux de la jeune fée. Elle n'était pas télépathe, elle ne pouvait que deviné certaines choses en voyant les grimaces ou les sourires. Elle posait un regard sur le Golem qui s'amusait de la situation, faut dire que les visiteurs dans la village sont rares, très rares. C'était assez perturbant comme apparition. Qu'importe ce qu'elle était, ce n'était pas une fée, elle semblait pas de ces lieux, pas habitué à la montagne. La chanteuse eu droit à une poignée de main ordinaire. Elle n'était pas vexée, il lui fallait plus que cela, après tout, les gens régissait différemment selon leur éducation. Elle devait pas être si polie, elle devrait moins douce, elle n'était pas l'image de ses gens voulait d'elle. L'autre dame sortait sa théorie, cela faisait rire la jeune femme. Elle n'avait pas tout à fait tord. Les chansons tristes étaient nombreuses. Elle le savait. La dame à ses côtés semblait perdue. Vraiment égarée. Elle disait avoir besoin de soin, c'était vrai en effet. Elle était pas amochée par la chute. La chanteuse souriait doucement. C'était vraiment une personne particulière. Elle la regardait.

-Dans ce cas, je vais vous conduire à la maison, j'ai une pharmacie et il doit rester un peu de thé.

Séréna lui faisait un geste qui se voulait amical, indiquant qu'elle pouvait la suivre. La dame tombée du ciel posait des questions sur la jeune dame aux cheveux roses. Elle se demandait pourquoi autant de questionnements, mais pourquoi pas. Elle riait doucement et marchais et ouvrais la porte arrière de la maison qu'elle habitait. Avec son agilité, elle faisait aucun bruit quand elle prenait la pharmacie. Elle disait des choses vraiment sensées, et un peu étranges, comme si elle lisait en elle. C'était un peu déstabilisant, l'air de rien. Elle ne laissait rien paraître, car c'était comme cela qu'elle avait été élevée. Elle l'ouvrait avec quelques difficultés avant de montrer ce qu'elle avait dans le ventre. Elle avait appris son nom aussi Annabeth, c'était assez joli. La fée prenait un peu des pansement, mais aussi du désinfectant.

-Désolé, je ne suis pas commune aux blessures. Voilà pour vous soigner, désirez-vous un peu d'eau ? Vous êtes dans mon village natal, essayez d'être discrète. Un peu de thé, il en reste un peu, c'est moi qui l'ai fait, je ne sais pas trop ce qu'il vaut.

Séréna posait une main sur la cuisinière, elle devait être lavée, avant que cela crie. Elle savait que les gens faisaient leurs travail, qu'elle ne devait pas le faire normalement, mais elle nettoyait la cuisinière, quelques coups rapides, ce n'était pas parfait, mais au moins, c'était déjà fait. Elle passait un moment à vérifier qu'elle était seule dans la maison, c'était l'entraînement, sa famille était donc à d'autre endroit. Elle reprenait son sourire, celui qu'elle n'aurait pas du quitter, cet endroit n'était pas sain pour elle. Quand bien même, elle y restait. Elle jouait un peu avec ces cheveux, se mordant les lèvres. Elle avait entendu les mots de cette femme, si correct pour elle. Elle ne savait comment le prendre. C'était quelque chose d'extrêmement étrange. Elle ne savait pas quoi dire, la vérité c'était sûrement le plus adapté. Elle devait être sure de ce qu'elle faisait, qu'elle choisissait les bons mots, car la pression lui faisait faire n'importe quoi. Elle respirait à fond, se donnant du courage.

-En effet, je ne suis pas du genre à montrer mes émotions en dehors de mes chansons. J'ai appris à être comme cela depuis toute jeune, je change un peu pour ma passion, le chant, je dois m'ouvrir au public. Un chant aura beau être parfait, si j'apporte rien de mon être, cela sera juste un coup dans l'eau. Dites-moi, Mademoiselle Annabeth, qu'est qui vous as fait tomber ?

Séréna réchauffait le thé un peu pour elle, mais aussi pour son invitée, elle ne pouvait la recevoir sans la soigner un peu et lui donner à boire. Après tout c'était d'usage quand elle recevait les guerriers qui voulait sa main. Ce qu'elle refusait, vu qu'elle était amoureuse. Elle prenait labouilloire et fouillait les armoires en quête de tasse. Elle les trouvait. La chanteuse remplissait une tasse.

-Je vous sers ?

Séréna pouvait entendre le discret bruit que produisait l'horloge pendue au mur, ainsi que les bruit que faisait l'autre demoiselle. Discrète. Au moins, elle ne serait pas dérangée par son beau-père. Elle regardait autour d'elle. Bien qu'elle était rassurée par ce silence, elle ne se sentait jamais à l'aise avec ce dernier, elle l'occupait comme le pouvait en chantonnant. Sa voix était faible, bien plus faible que celle pouvait faire lors de ses concerts. Après tout elle chantait sans se retenir. Tout ce qu'elle avait en elle, dans ces instants ressortait dans une espèce de douce mélancolie. Celle qui apaisait le cœur de ceux qui l'écoutait. En était-il de même pour elle-même ? Peut-être. La chanteuse servait du thé, bien qu'elle s'était brûlé les premières fois qu'elle avait fait, maintenant, elle pouvait le servir correctement. Elle n'était jamais sûre que sa façon de préparer cette boisson chaude plaise à d'autres. Après tout Dorémi était un Golem et Madrian préférait le café. Elle gardait son sourire mince sur le visage, elle pleurait rarement, la dernière qui l'as vue dans cet état, c'était son elfe. Celui qui avait dérober une partie de son âme. C'est un peu perdue dans ses pensée qu'elle entendait la réponse à sa question. Elle n'y connaissait pas grand chose à la végétation, ni aux autres races que la sienne, celle ennemie et celle de Charles. Il était impossible de tout savoir, par Athéna, elle ne voulait pas avoir son intelligence. Cette déesse était bien assez maligne pour le monde entier. Elle s'était juste perdue. L'idole se grattait le menton, un peu songeuse, car l'air de rien, c'était étrange. Comment une fleur pouvait la faire tomber du ciel. Leur village était pourtant dans les montagnes. Mais il y avait toujours un lieu plus haut et plus dangereux. Elle semblait bien aller. Cela rassurait une peu notre jeune fée. Elle ne voulait pas que cette dame se blesse. Elle posait la question sur les intrusions. Elle se mordait la lèvre, un peu nerveuse par ce qu'elle disait. La curiosité, cela faisait longtemps que la jeune femme à la chevelure rose ne l'était plus. Elle se souvenait de ses jeux avec sa sœur, un sourire sincère éclairait à présent son visage. Elle avait été heureuse, malgré tous ce que la vie avait mis sur son chemin. Elle riait doucement quand elle parlait de sa célébrité. Elle avait un rire discret caché par sa main gracile. Ses minces phalanges laissait tout de même échapper quelques sons. C'était agréable de rire, elle se souvenait même plus de la dernière fois. C'est pour cela qu'elle en profitait. Pourtant elle se stoppait net quand elle entendait au loin quelque chose qui se brisait. Elle avait demandé si elle vivait seule et ce qu'elle avait mis dans sa boisson. Elle mettait une main contre sa poitrine et se calmait, ce n'était pas vraiment le moment pour passer dans cet état second qu'elle redoutait tant. Quelles bêtises pourrait-elle faire encore ? Elle secouait la tête. Elle ne devait pas y penser et avancer, tout simplement.

« Je ne vis pas seule, j'ai ma mère et mon beau-père, il n'aime pas trop que quelqu'un d'extérieur au village vienne sans l'avoir prévenu. J'y connais pas grand chose en fleur, mais les plantes poussent parfois bizarrement. Pour le thé, j'ai mis un peu de baies qui poussent pas loin. Trouve qu'elles donne bien avec le thé. Elles sont pas toxiques. J'ai vérifié moi-même. »

Séréna savait que c'était imprudent, mais les poisons, elle connaissait bien. Après tout les siens avait voulu faire d'elle, une de ces personnes qui faisait couler le sang. Mais la chanteuse voulait plus que le monde puisse s'entendre. Un rêve qui lui serait à jamais hors d'atteinte, il en était de même pour le reste de l'humanité. Ce que cette jeune femme ignorait. C'était beau de la voir rêver à cette utopie, elle pouvait y accéder par moment. Ce qui la permettait de garder ce but et son sourire. Celui qu'elle avait à présent sur son visage. Franc, bien loin de celui qu'elle avait fait avant. Car c'était la première fois qu'on la complimentait sur son thé. Elle préparait que peu de choses de ses mains. Mais elle le faisait avec grand plaisir. N'hésitant pas à se salir.

« J'avoue que c'est une surprise pour que vous l'appréciez. J'en suis ravie. Je ne peux point vous aider dans votre recherche, j'en suis bel et bien navrée. J'espère que vous serez bientôt guérie, rester à l'intérieur peut s'avérer dangereux. »

Encore des bruits de choses qui se cassait, elle serait la théière, se brûlant les mains par la même occasion. Elle avait bien entendu un peu mal et se ferait tuer par Charles. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle avait tenu cet objet pour se calmer.

Séréna posait ses mains sur la tasse, un sourire toujours sur visage. Il était sincère, bien qu'un peu teinté de la crainte. Elle avait peur, mais pas pour elle. Plus pour cette dame. Elle ne la connaissait pas. Mais elle n'aimait pas voir les gens se blesser devant ses yeux. Elle resservait du thé dans sa tasse, la douce chaleur l'aidait à ne pas craindre de trop ce qui pourrait se passer. S'en préoccuper ne ferait que le précipiter, comme une fatalité. Une évidence. Elle ne voulait pas y céder. Elle secoua la tête, se remettant les idées en place. Elles étaient à nouveau dans l'ordre le plus appréciable pour la suite. Tout de même avoir une étrangère lui faisait plaisir. Elle aurait juste aimé ne pas avoir peur du moindre truc comme une enfant prise en faute. Elle n'était pas comme cela, bon sang. Elle pouvait se battre. Elle n'était un paillasson. Voilà que son sang parlait, surtout son éducation. Celui de prendre les armes. Elle se contentait de serrer son golem, le métal froid la calmait. Ce n'était pas le moment de passer dans cet état second. Elle posait son regard sur cette personne, ses yeux violet lui rappelait vaguement ceux de Shinn. Elle sursautait tout de même quand elle sentait une main sur la sienne. Elle reprenait une respiration normale, ne se rendant pas compte de son état. La dame blonde s'inquiétait pour la chanteuse. C'était sûrement justifié. Elle la regardait, une lueur triste traversait ses pupilles azurées. Elle gardait tout pour elle comme à son habitude. Elle parlait que peu, alors une personne comme cette fille n'allait pas la changer facilement. Mais il était trop tard, elle avait lu en son cœur, ses mains tremblaient moins comme si le fait qu'elle soit comprise pouvait cesser la réaction naturelle qu'elle avait eue. Elle devait lui répondre, mais comment atténuer les faits. Elle ne pouvait décemment pas. Elle frappait ses joues violemment comme pour se réveiller de son long sommeil. Cet espoir d'avoir une personne qui la considère comme une personne ordinaire.

« C'est cela, en effet. Je n'aime pas trop quand il est là. Il est bizarre. Je ne le comprends pas, il a pourtant tout ce qu'il voulait. J'ai toujours voulu partir... Le laisser, mais j'ai n'ai pas envie d'abandonner les personne ici à sa colère. »

Séréna en avait déjà trop dit, elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir, la mêler à tout cela n'était pas la meilleure chose à faire. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas cacher cette détresse à cette blonde aux yeux couleur lavande. Tout de cette personne disait à la demoiselle aux cheveux roses de lui faire confiance. Elle ne pouvait pas tout dire à son ami. Il finirait par ployer sous le poids responsabilités qu'elle lui mettait. Après tout elle l'appréciait beaucoup, plus que le simple ami d'enfance. Nymphodora avait eu raison. Les bruits se faisait intense. Là prise de panique s'aidant de son agilité féerique, elle sortait de la maison par la fenêtre. Comme un vulgaire voleur, elle qui était dans le monde des paillettes, ce n'était pas glorieux.

« Venez. Parlons de cela chez mon cousin, c'est plus calme. »

Elle lui tendait la main, car elle était plutôt agréable d'être avec une autre fille. C'était rare, elle en profitait. La maison de son cousin était plus petite et plus chaleureuses, on pouvait voir des fleurs dans les vase un peu partout, sa tante aimait ces petites choses fragiles, peut-être saurait-elle ce que cherchait cette demoiselle. Si on oubliait que son cousin était un peu comme un gros ours, c'était une famille adorable et normale. Le père était un guerrier ce qui apaisait les peurs pour Madrian. Il faisait le guitariste/bassiste pour ces concerts, détestant par dessus tout ses cheveux roses. Elle savait que même si elle serait seul là-bas, elle serait tranquille. Car la mère de son cousin pouvait être féroce avec son rouleau à pâtisserie. Séréna lui avait déjà demandé d'apprendre la cuisine. Elle avait refuser, car elle savait qu'elle serait sûrement mauvaise enseignante. La bâtisse en bois était parmi toutes les autres, seul façon de la différencier de celles à côtés, c'est cette végétation colorée autour.