Séréna courait presque à la maison de son cousin, c'était sa seule façon d'éviter d'avoir à s'expliquer pour le moment. Elle n'était pas dans son habituel et son sourire n'était que rare, comme chaque journée dans cet endroit. Ce qui faisait d'elle ce qu'elle était, disparaissait quand elle était dans ces lieux. Bien entendu, la dame s'inquiétait de ce changement, tellement différente que lorsqu'elle était sur scène. Si pleine de vie et d'espoir à cet endroit. Elle était libre de dire ses idées, ses rêves et surtout se sentir soutenue dans son combat. Elle gardait néanmoins, les paroles de cette étrangère dans sa tête, car il répondrai plus tard, quand elle serait loin du conflit futur qui l'attendait en la personne de son beau-père. Elle y arrivait et fermait la porte, bien sûr, elle était soulagée de voir les fleur dans les vase de la mère de son cousin. Elle s'installait dans un des fauteuil mou de cette maison. Elle pouvait lui répondre, même si elle n'était pas habitué à dire aux étrangers ce qu'il se passait seul Shinn, Charles et Madrian, savait. La chanteuse était étrange aux yeux de cette fille, cette personne qui était tombée du ciel. Si bien qu'elle s'était demandé si elle n'était pas un ange ou une autre de ces créature qui peuple le ciel de cette île volante. Elle respirait à fond, voulant mettre les choses au clair.
« Je ne sais pas où commencer, déjà désolé de briser vos rêves en étant si étrange. Je suis effrayée, par cet homme, par ce qui risque de vous arriver si on restait à cet endroit. On est sortie par la fenêtre, parce que c'est la première solution qui m'est venue, désolé. Je sais que tout cela n'est pas bon pour moi. J'ai besoin d'un endroit loin d'ici où je ne craindrais pas pour les gens que j'aime. Je me mets sûrement à dos une responsabilité qui ne m'incombe pas. Madame, cet endroit, ce village me rend toujours bizarre. Je n'aime pas y entrer, chaque retour me pèse. J'y reviens par obligation. En clair, je m'empoisonne toute seule. »
Séréna avait sûrement utilisé des mots compliqué, elle se laissait guider par la musique au fond de son être. Cet endroit paisible lui faisait même chantonner une chanson plus vive et joyeuse. Bien loin de la mélancolie qu'elle avait eu avant. La fée était une personne comme cela. Bien plus à l'aise, elle avait plus de chance de se laisse emporter par les chansons qu'elle chantait ou qu'elle chanterait. Son répertoire était vaste, bien qu'elle faisait que peu de reprise, juste quelques unes pour satisfaire l'envie des fans et faire plaisir à son agent. Pourtant le démon lui donnait des musiques bien loin de son style. Elle les aimait bien, bien qu'elle avait parfois le don de faire réagir bizarrement le public. Mais la femme aimait la musique, qu'importe le style de cette dernière. Cet affection pour cet art était naturel pour elle. Ignorant sûrement qu'il était en partie du à son père, ce paternel dont elle ignorait tout sauf son statut de dieu.
« Quand bien même j'ai agis bizarrement, c'était pour moi et pour vous. Vous qui voulez savoir ce qui se trame et me sortir de ce qui me blesse. Quel est votre conseil ? »
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Re: My beat, my soul | Mar 31 Mar 2015, 21:53
Heartbeats, symbol of life. You live once.
”Un jour d'hiver, un après midi”
J’emboîtai les pas de Séréna jusqu'à la maison de son cousin dont elle avait empressement ouvert la porte avec la clé qu'elle avait dissimulé quelque part sur elle avant de s'enfuir comme un ninja. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle s'était enfui de la sorte mais bon, ne perdons pas de temps et je passai d'un saut le palier de la porte. Elle referma rapidement la porte derrière moi, s'assurant que personne ne nous avait vu. Elle semblait fuir quelque chose, mais quoi donc ? Elle semblait effrayée, paniquée. Pendant que j'observai la pièce qui se présentait à moi, elle m'expliqua qu'elle était en effet effrayée par "cet homme", son beau père. Elle me parla du fait qu'elle avait, selon elle, briser l'image que j'avais d'elle, alors que pas du tout, et qu'elle avait besoin de... "s'évader".
▬ Tu ne brises en aucun cas "mes rêves". Je ne suis pas une adoratrice de ton personnage loin de là. Et puis, derrière chaque personne, célébrité ou non, il y a un humain derrière. Une âme, un coeur. On a tous des sentiments plus ou moins heureux ou malheureux. On se cache souvent derrière des masques pour paraître fort, j'admire d'un côté ce genre de personne car ils ne sot pas là à se plaindre, ils affrontent leurs problèmes de leur côté, leur font face. J'en connais qui ne font que s'en plaindre à n'importe dans le simple but qu'on s'apitoie sur son sort.
Je m'arrêtai net, sans en rajouter un mot. Je ne voulais pas lui faire de leçon de moral ou quoi, mais je lui disais simplement une chose que je pensais vraiment, sans la viser. Par mon empathie, je sentis une certaine détresse émanant d'elle. Malgré ses sourires et ses messages d'encouragement envers ses fans, ils ne se rendaient pas compte qu'elle souffrait énormément. Ce qui me faisait penser que, étant une idole, elle devait gagner assez pour vivre par ses propres moyens et s'envoler de ses propres ailes non ? Pourquoi restait-elle encore là bas ?
▬ Quand bien même j'ai agis bizarrement, c'était pour moi et pour vous. Vous qui voulez savoir ce qui se trame et me sortir de ce qui me blesse. Quel est votre conseil ?
▬ Ecoute, je ne connais pas ta vie, je ne te connais pas. Il n'y a que toi qui peut réellement résoudre tes problèmes. Les autres ne sont qu'une aide, une aide, une main qui t'aide à monter mais qui ne te portera pas jusqu'au bout. Ignorant totalement ton histoire et la relation concernant ton beau-père, je ne peux me permettre de te dire quoi que ce soit concernant cela étant donné que un : cela ne me regarde pas et deux : je ne connais rien de ton histoire.
Comme elle avait dit qu'on serait plus tranquille dans la maison de son cousin, de plus qu'elle ne semblait pas du tout s'occuper de savoir s'il y avait quelqu'un ou non, je décidai de m'installer confortablement sur le canapé su salon. Je tapotai la place à côté de moi en signe d'invitation à s'asseoir à côté de moi. Ce qui était totalement paradoxal vu que ce n'était même pas maison. Mais bon, il fallait bien qu'on soit dans de bonnes conditions pour qu'elle puisse parler à son aise. Même si je la trouvais bizarre, dans sa façon de parler et sa façon d'être, elle avait sûrement besoin d'un peu d'aide. Un petit coup de pouce ou une oreille attentive. Dans quel but ? De l'aider à palier à ses problèmes.
▬ Séréna, si tu as envie de parler, parle librement. Ne te censure pas. Tu peux dire tout ce que tu as sur le coeur de la manière la plus simple. Passer par quatre chemins ne fera que te faire reculer encore plus.
Je levai ma main et la posai sur l'épaule de Séréna en signe de réconfort. Je ne comprenais pas ce qu'il lui arrivait exactement, tout ce qu'elle m'avait expliquée c'était qu'elle avait une relation tendue avec son beau-père, et que ce dernier pourrait nous vouloir du mal s'il nous voyait. Etrange comme mec.
▬ Pourquoi ne pars-tu pas ? Tu es une idole non ? Tu dois pouvoir te débrouiller seule un jour non ? Tu as déjà un métier, tu as beaucoup de soutient de la part de tes fans. Tu ne penses pas que tu devrais essayer de voler de tes propres ailes et de faire front aux obstacles au lieu de les fuir ?
Je repris mon souffle, j'avais parler d'une traite. Je m'arrêtai un instant, un silence s'installa peu à peu. J'avais baissé les yeux et regardai ma main qui était posé sur ma cuisse. Je ne savais pas si j'avais trouvé les bons mots, mais il fallait absolument la secouer cette petite. Elle était perdue, c'est pour cela qu'il lui fallait sûrement une once d'espoir. Cet espoir, pouvais-je le lui donner ? Pouvais-je lui faire comprendre qu'elle était plus forte qu'elle ne le pensait ? Qu'elle pouvait être bien plus qu'elle ne l'était ? Qu'elle n'avait pas à fuir ses problèmes et qu'elle avait les capacités de les affronter ? En étais-je capable ?
Séréna était perdue, quand bien même elle avait des idées bien plus joyeuses en tête à présent. La chanteuse serrait ses mains, exprimant visuellement son trouble par cette action. Elle respirait à fond, se calmant en faisant cela. Elle écoutait cette dame. Bien que la surprise sur le fait que cette personne semblait insensible à ce que ces fans appelaient son charme. Elle n'y croyait pas elle-même. Elle ne se sentait pas visé par ces description, après tout, elle n'était ni l'une, ni l'autre. Elle était elle-même. Bien qu'elle voulait ce qui lui permettrai de faire ses valises, elle ignorait, il ne manquait plus qu'elle. Elle avait les cartes en main et s'en servait pas. Un beau gâchis. Elle était là en train d'attendre que la tempête se calme. Les mots de cette blonde semblait la diriger vers cette indépendance dont elle rêvait. Son sourire était naturel, du fait qu'elle était loin de ce qui la rendait craintive. Elle pouvait sentir dans les mots de cette inconnue, un peu de sa sœur, sauf qu'elle y aurai été cash, sans prendre des gants. Elle se sentait un peu comme entre ces deux feux. Elle gardait une main sur sa poitrine, son cœur s'était affolé, à présent, il était calmé. Elle était dans ce fauteuil seule. Bien que la dame l'invitait à ses côtés sur le canapé. Son esprit agissait à sa place. Elle se levait et se mettait à ses côtés avec une espèce d'espoir au fond de ses yeux bleus. Elle parlait plus calmement que ma jumelle, mais comme elle, ces mots disait clairement, dit ce qui se passe dans son crâne. Qu'elle ne faisait qu’aggraver sa situation en étant si peu active, elle se piégeait elle-même. Les mots de cette personne était dans ce sens et unique dans ce sens. Elle avait raison, sauf pour la fuite. Car quitter sa maison était un truc du genre. Pour affronter ces soucis, elle devait rester dans cet endroit et dire de vive voix ce qu'elle pensait. Elle avait le courage de monter sur scène, pourquoi avait-elle peur de dire ce qu'elle pensait à cet homme ? Elle serrait son poing contre sa poitrine.
« Si je suis votre raisonnement, je dois partir pour mieux faire face à mes soucis. Ce n'est pas une fuite cela aussi. Je pense, en effet, pouvoir me débrouiller seule, avoir ma propre maison quelque part sur cette île, loin de cette forêt. Les affronter serait dire à quel point c'est un monstre, un être rempli d'orgueil et d'ambition irréalisables. Cet homme vit d'illusions. Je peux quitter ce village en effet. J'aurai pu le faire avant, il me manquait des mots comme cela pour asseoir mon choix. De toute de façon, cela fera plaisir à mon manageur. Même si ce dernier ne doit pas s'y attendre. J'ai bien droit à quelques caprices. »
Séréna était sur le départ, cet endroit n'accepterait jamais son attachement à Shinn. Son ami, la personne qui lui manquait chaque seconde et chaque moment qu'il passait. Pourtant la scène lui faisait tout oublié. La scène était l'endroit où se sentait le mieux. Le temps était venu pour elle de prendre son indépendance. Ce qui ferai d'elle une personne exceptionnelle et pleine de vie, même quand elle rentrerai chez elle. Demandant à la dame au nom compliqué de lui apprendre à cuisiner. C'était une promesse entre elles. Pourtant, comme l'être qu'elle appréciait le plus, elle était aussi elfe. Cette race qui était censée être sa rivale. Comme d'habitude, comme sa mère, elle se levait contre ce conflit des plus ridicule. Elle posait une main sur celle de la dame. Elle qui pourtant, n'était pas du genre à chercher absolument le contact de l'autre. Là, elle avait besoin de ce dernier, pour être sûre de ne pas foncer dans un mur qu'elle s'était construite autour d'elle.
« Je n'ai parlé de cela qu'à deux personnes, une troisième et quatrième s'en doute. Je ne peux que remercier de vous être penché sur mon cas au combien rendu compliqué par ma propre personne. Ce village ne fera pas de moi, une tueuse assoiffée de sang d'elfe, ça non. Je chante et chanterai, car j'aime cela. La musique fera toujours partie de ma vie. Mais dites-moi, pourquoi m'aider ? Vous y gagner vous ? A part mon sourire et la certitude que dans le mois à venir je serai loin du village ? A moins que vous êtes du genre à vous dévouez pour autrui. »
Séréna se posait sérieusement la question. Tout ce qu'elle avait était un prénom qui n'était même pas vrai. Ce que la fée ignorait totalement. Pour elle. C'était Annabeth.