Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Sam 05 Sep 2015, 16:16
flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥
A
quoi reconnaît-on des vrais pleurs à des caprices ? Très bonne question qu'il faut absolument avoir travaillé avant de rencontre Aphrodite. C'est très simple : les vrais pleurs sont beaucoup moins agressifs. Un enfant faisant un caprice va demander à être entendu, au centre de l'attention. Les techniques sont différentes : cris, petits pleurs à répétition jusqu'à ce que la personne craque, se rouler par terre pour montrer son énervement.... Le but était d'agacer pour que la personne cède ce qu'elle nous a interdit. Très jolie technique n'est-ce pas ? Aphrodite variait. Sa favorite restait cependant le rappel incessant de ce qui ne lui a pas plu à coup de petites remarques et de mimiques toutes titres, ça, elle savait faire. Peu de personne connaisse les idées de notre petite déesse, ses intentions, alors elle arrive très souvent à rouler tout le monde dans la farine. Comprenez, elle est la plus belle, la plus gentille, la plus mignonne... Ses intentions ne peuvent être mauvaises, ou on ne peut se résoudre à lui briser le cœur. Même Lysis avait beaucoup de mal à lui dire non, bien qu'elle la connaisse par cœur. Les choses s'étaient passées différemment aujourd'hui : le petit chat en avait eu marre et était parti en faisant sa crise. Aphrodite l'avait très mal pris parce qu'elle ne comprenait pas comment on pouvait lui refuser quelque chose. Elle l'avait très mal pris parce que ses charmes n'avaient pas fonctionné. Elle l'avait très mal pris parce qu'elle avait eu mal. Lysis aussi avait du avoir de la peine. Aphrodite se demandait bien ce qu'elles pouvaient faire, toute seule... Elle manquait à Aphrodite qui avait du coup passé son après midi à pleurer dans son coin. Cette fois, c'était de vrais pleurs... De vrais pleurs avec la peur de perdre une amie chère.
Heureusement, un jeune garçon était venu lui tendre la main et l'avait sorti de cet état de tristesse. Aphrodite n'avait pas le souvenir d'avoir été tant chagrinée. Elle avait trouvé en cette aide qu'il lui donnait, une manière de se relever. Elle restait tout de même près du sol, à chercher avec lui, ce petit bijoux qui était presque la cause de tout... Et du coup, même de cette rencontre un peu originale. Aphrodite n'osait pas trop le regarder de peur d'être démasquée, elle voulait surtout lui montrer qu'elle pouvait chercher elle aussi. En le copiant d'accord, mais elle était capable de le faire. Le bracelet était tout petit, les herbes assez hautes et le terrain de recherche assez grand. C'était un peu difficile de chercher, mais le petit garçon avait une technique très efficace, et à deux, c'était plus motivant selon la déesse. Elle le voyait de se donner de plus en plus à la tâche, alors elle souriait un peu. Vraiment, elle se sentait aidée. Aphrodite restait à son rythme, elle n'avait jamais été très rapide, mais cela ne l'avait jamais déranger. Pourquoi se presser ? Elle ne faisait que des activités calmes, reposantes, ou de détente. Lorsqu'elle parla des fougère, elle le vit se lever et sortir une épée. Elle fit de grands yeux. Elle n'avait absolument pas remarqué la présence de cette objet à sa ceinture, elle s'interrogea sur son identité. Quel enfant était-il pour avoir une épée. Aphrodite se doutait qu'il était un dieu, mais un dieu de quoi, des batailles ? Elle le regarda faire un moment, presque amusée, avant de se remettre à la tâche. Ils parlèrent de l'affilié d'Aphrodite, cette amie qu'elle avait blessée. N'étant pas très gênée avec ses ressentis, elle avait dis à ce petit garçon qu'elle se sentait rassurée par ce qu'il lui avait dit. Elle sourit en cherchant, et, sans y faire vraiment attention, elle tomba sur son bracelet. Directement, elle cria pour avertir qu'elle avait retrouvé son bien, toute contente. Elle se précipita sur le bracelet et... tomba sur son héro pour le récupéré. Elle prit quelques instants pour l'installer autour de son poignet et resta ainsi donc bien installée sur lui. Elle rigola ensuite puis remarqua qu'il n'était pas content. Elle se demanda ce qu'il se passait... Elle se redressa, s'excusa et le prit dans ses bras. Aphrodite le regardait. Il lui parlait de force alors qu'elle lui faisait un câlin. Si elle en avait de la force ? Elle n'en savait rien. La déesse de la Beauté et de l'Amour ne savait pas de quelle force il parlait. Elle lui fit un sourire.
« Si j'en ai, mais pas... au sens forces dans les bras... Je ne sais pas. » Elle lui fit un sourire « Je suis une fille après tout. »
Elle le sentit se reculer et le regarda, le laissa reprendre ses distances. Elle regardait son petit bracelet en l'écoutant. Laisser Lysis ? La laisser tomber ? Comme son bracelet... Ah non. Elle secoua vivement la tête.
« Non ! Je ne vais pas laisser tomber Lysis ! »
Aphrodite venait de se rendre compte de ce petit rouge sur ses joues et en fut touchée. Elle rigola et tapota sa robe pour enlever l'herbe qu'il y avait dessus.
« Justement, je vais aller le chercher... Elle aussi. » Elle lui fit un plus petit sourire. Elle s’approcha à nouveau de lui pour lui faire un petit bisou sur la joue « Merci Chevalier. »lui chuchota-t-elle à l'oreille avant de s'écarter.
Aphrodite lui fit un signe de la main et partit en courant à la recherche de son chat. Elle était à quelques mètres quand elle fit demi tour, elle avait oublié de lui dire quelque chose d'important. Elle revient sur ses pas en courant et lui adressa un beau sourire :
« « Je ne t'oublierai pas, promis ! J'espère qu'on se reverra vite ! »
Puis elle partit en courant, suivant sa première idée. Les choses s'arrangèrent très vite entre Lysis et la charmante déesse. Lysis l'attendait sagement, couchée en boule sur son lit. Aphrodite s'approcha d'elle doucement pour lui faire un câlin et elles dormirent toutes les deux ensemble.
end of the flashback
i n c e p t i o n version flashback
Retour au présent. Aphrodite finissait de conte cette histoire à un Arès qui semblait à peu près intéressé. Le plus important n'était pas de conter cet événement du passé, mais plutôt de dire ce en quoi il l'avait marquée et surtout, ce pourquoi elle trouvait qu'il avant tant changé aujourd'hui. Aphrodite le regardait en coin, elle observait ses réactions discrètement, comme depuis le début. Elle souriait en passant sa main sur cette bosse. Elle chercha à la cacher avec ses cheveux. Elle oubliait un peu la douleur et le peu de délicatesse de l'homme à ses côtés, comme si cette histoire qu'elle venait de conter la plongeait dans ses souvenirs. Dans de très bon souvenir. Pourtant ce récit était un peu difficile, c'était sa première dispute avec son affiliée, sa petite Lysis chérie. Aphrodite s'étira un peu en croisant ses jambes autrement.
« « Tu vois, à cette époque, tu étais mignon, tu savais faire les choses, tu aidais les demoiselles en détresse, tu ne les assommais pas à coup de baisers trop rapides. » la taquinait-elle
Aphrodite se redressa doucement et ne lui laissa pas le temps de répondre, elle se pencha vers lui pour poser sa mains gauche sur la joue d'Arès, tranquillement, comme si de rien n'était. Elle lui fit un petit sourire malicieux et approcha son visage du sien.
« « Ne bouge surtout pas, hein, je n'aimerai pas finir avec une autre bosse » rit elle.
Elle réduisait la distance entre leur deux visages en le fixant dans les yeux de ce regard charmeur qu'elle savait si bien faire. Elle déplaça sa main sur le bas de sa joue, puis sa mâchoire, puis son cou. Elle posa finalement ses lèvres sur les siennes pour lui faire un petit baiser tendre et délicat. Elle ne resta pas bien longtemps, s'écartant tout de suite après avoir fait son coup.
[b]« « Ça, c'est déjà plus un vrai baiser... »[/b
Elle lui sourit en se remettant à sa place, comme si de rien n'était. Elle était contente de son cou, elle avait pu l'embrasser pour de vrai. Elle était tellement moins frustrée.
Invité Invité
Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Mer 07 Oct 2015, 13:58
De bons souvenirs que ceux-ci, dignes des meilleures soirées autour d'un feu de camp, oui c'était de bons souvenirs. Il se revoyait étant enfant à la voir si triste près de son arbre, il n'avait eu qu'un seul et unique réflexe : aller à sa rencontre. La liberté de pouvoir se rendre vers qui l'on souhaite, il ne l'avait pas sentie ce jour-là. Il n'avait vu qu'une fille qui n'avait pas la force de le serrer dans ses bras menus. Arès avait été si étonné d'avoir un pareil geste d'affection, même si celui-ci avait été introduit par inadvertance. Il ne s'y attendait pas, il s'était retrouvé dans ses bras, il l'avait rattrapée de justesse et là il n'avait pas su quoi lui dire sauf cette phrase si rude : " tu n'as pas de force". C'était une phrase qu'on aurait pu lui dire, que n'importe qui aurait pu lui dire. Sa bouche d'enfant n'avait su dire que ces mots, ce n'étaient que des mots ordinaires en vérité, mais il n'avait pensé à rien à ce moment. On ne pensait jamais à la chance que l'on pouvait avoir que sitôt qu'elle s'éloigne. Il lui affirma que cette amie qu'elle pensait avoir, elle allait l'abandonner à présent qu'elle avait retrouvé son bracelet ? Qu'allait-elle donc faire ?
La petite Aphrodite lui témoigna l'émotion la plus attendrissante qu'il ait pu voir, elle avait secoué sa tête en faisant flotter sa chevelure. Sa chevelure ne put cacher les petites rougeurs de ses joues. Elle était si adorable... Il arrivait à se souvenir à présent du moment où elle avait fait demi-tour après avoir agité sa petite main, elle s'était précipitée vers lui. Il n'avait plus rien à lui offrir, elle avait eu tout ce qu'elle souhaitait alors pourquoi. Il lui avait adressé un regard surpris, de celui qui ne sait pas dans quoi il s'engage. Arès était resté immobile les yeux grands ouverts. Cette mine réjouie, cette mine respirant le bonheur, il ne l'avait pas oubliée non ; c'était tellement simple, tellement facile de sourire, mais ce sourire-là évoquait bien plus. Il était celui des retrouvailles, c'était un sentiment qui surpassait tout le reste. La voir s'éloigner après lui avoir donné ce bisou sur la joue, après avoir reçu ce titre noble de chevalerie, après cette promesse, il n'arrivait plus à bouger. Ce fut Leios qui avait retrouvé sa trace qui lui sauta dessus alors que ses yeux ne regardaient qu'elle. Elle était partie, partie trop loin pour qu'il puisse encore voir toute cette joie sur son visage, elle s'était envolée. Son affilié lui lécha le front le corps toujours posé sur son dos. A cette époque, il était bien plus petit qu'à présent, mais il en imposait assez tout de même. Son lion riait, il était très satisfait de l'avoir surpris alors qu'il ne s'y attendait pas. Arès s'en voulut de n'avoir rien dit, pourquoi n'avait-il pas à son tour fait une promesse ? Pourquoi s'était-il contenté de rester inactif, cela ne lui ressemblait pas ! Cette fille avait un sacré potentiel, il l'avait décelé dès ce jour. Aphrodite avait éveillé chez lui une réaction qu'il n'avait pas avec les autres dieux et... il était sûr qu'ils ne se reverraient pas. A cette époque, il ne connaissait pas son nom. Il ne lui avait pas demandé, car un enfant s'imagine toujours croiser les personnes d'une manière ou d'une autre. L'impossible lui paraissait atteignable et il ne se voyait donc pas le devoir de lui demander son nom ou peut-être l'avait-il oublié, il ne s'en souvenait plus vraiment.
Ce conte c'était le début de toute leur relation. Les débuts sont en général peu illustratifs de ce qui suivrait, mais à y bien réfléchir, ce petit homme qui l'avait laissée partir sans rien dire sommeillait encore en lui. Lorsqu'elle avait conté cette histoire, cette partie d'enfance s'était éveillée un peu. Son enfance était bien plus lointaine qu'une enfance d'une mortelle tout comme elle, c'était comme ouvrir un vieux livre encrassé par la poussière du temps. Son visage s'était endormi dans une grande absence, une absence de plus en plus forte. Il s'était envolé vers celui qu'il était. Il aurait voulu se frapper, se coller un coup de pied aux fesses. Il était si facile avec le temps de dire que l'on aurait agi autrement. Il s'était trouvé stupide de s'être laissé doubler par elle, il avait froncé les sourcils. Dans son souvenir à lui, c'était lui qui lui avait retrouvé le bracelet, comme quoi les images du temps nous font parfois beaucoup de tord. Depuis ce passage, il avait pris un petit air renfrogné de celui qui se contient jusqu'au fin mot de l'histoire, puis ce petit bisou l'avait calmé. Par un soupire, il défit les nœuds de colère qui animaient son coeur de guerrier froissé. Il lui adressa un petit sourire malicieux à nouveau, elle avait su attirer son attention et à présent il attendait la suite avec impatience. Jamais dans cet état, il n'aurait pu remarquer ce regard en coin qu'elle lui avait fait. A chaque fois que son expression changeait, elle l'avait saisie, comme un oiseau saisit le cours d'un vent capricieux. Elle cacha sa bosse tandis que lui n'y pensait plus. Il se faisait tellement de blessures lors des batailles qu'une bosse au milieu de son front n'était qu'une rigolade. Arès ne tenait pas en plus à trop s'en rappeler, il se redressa tout comme elle néanmoins comme pour marquer que le temps du récit venait de s'achever. Bien que cette petite histoire donnait une teinte tendre propice à une nouvelle tentative de conquérir son coeur, elle se mit à le taquiner. Une nouvelle grimace tout juste déguisée par un grand sourire apparut. Elle était très visible et tenace. A cette époque, il savait y faire, comment cela ?
" J'étais un incapable, j'entreprenais rien. Aujourd'hui, je suis le puissant Arès et rien ne m'arrête."
Sonnez l’olifant le grand guerrier est dans la place, que voulait-il par cette déclaration ? Il cherchait des faveurs ou son cœur ou bien peut-être les deux ? C'était une déclaration bien banale, une de celle qu'il aurait pu dire à un général refusant de l'embaucher. Pour Arès la seule vraie valeur résidait dans cet apprentissage constant qui avait donné ce qu'il était : la perfection guerrière. Il ne pouvait être que parfait et ceux qui ne le savaient pas étaient ignares et méritaient leur sort. Leur sort pouvait être de différentes natures : la malchance, la mort qu'importe. L'insolence de ne pas lui reconnaître cette force valait ce genre de discours. A peine avait-il dit ces mots qu'il s'arrêta et ce n'était pas pour rien comme il l'avait précédemment énoncé. La belle femme avec qui il se trouvait posa sa main sur sa joue. Son contact était égal à chacun des gestes qu'elle faisait : rempli de douceur et de tendresse. C'était une femme aimante qui le gratifiait de cette attention. Tout comme ce garçon du temps jadis qu'il rejetait si fortement, il resta immobile comme elle lui avait commandé. Il la vit se rapprocher doucement, il se pencha vers elle, mais retourna rapidement à sa place. Ce fut son seul geste qui transgressa son immobilité. Sinon il fut parfaitement immobile, il trembla en sentant sa main descendre de sa joue, puis de sa mâchoire jusqu'à longer son cou. La déesse avait déposé ses lèvres dès que ses mains avaient atteint sa mâchoire, aussitôt ses propres lèvres s'étaient crispées comme animées d'une légère peur. Quand elle rompit ce baiser aussi rapidement, le regard d'Arès fut celui de l'étonnement. Il ne disait plus rien, elle lui avait cloué le bec si on pouvait le dire. Sa bouche était entrouverte légèrement. Il leva sa main pour cacher son visage et toucher ses propres lèvres tout comme ce garçon qui avait touché sa joue quelques siècles plus tôt.
".... Ouah.", fit-il dans un souffle presque étouffé.
Non, il ne voulait pas le reconnaître, reconnaître qu'il s'était loupé face à un baiser aussi doux et plaisant.
"Enfin... c'était un baiser convenu, il n'était beau que parce qu'il était planifié.", répondit-il fièrement.
Lui le grand Arès avait tenté la surprise, il n'en était que plus méritant se répétait-il. C'était bien mieux que de se dire " j'ai assommé la nana que je voulais séduire", c'était vrai, mais tout comme son souvenir il changeait quelques aspects pour les rendre à son propre avantage, tout comme les généraux qui changeaient les aspects pour les rendre plus épiques. Les ennemis étaient soit plus terrifiants soit rusés, mais l'armée avait su l'être bien plus qu'eux. Il y avait là un grand challenge à se montrer plus fort que l'ennemi. Ici point d'ennemi à défaire, mais bien une carrière d'homme séducteur à confirmer et non pas celui d'un boxeur professionnel du titre.
" Et si je te faisais un vrai baiser à mon tour, celui-là n'était qu'un échauffement, j'espère que tu l'as bien compris", fit-il d'un ton assuré revanchard. A des moments, il avait des paroles peu appropriées, les siennes étaient autoritaires alors que celles d'Aphrodite avaient été si tendres. C'était bien là la grande différence entre eux deux depuis le départ. Tous les deux désiraient pour des intérêts qui leur étaient propres être ensemble, mais Arès voulait parce qu'il l'avait désirait. Ses souhaits étaient si impératifs, si pressants que on aurait pu trouver cela soit impolis soit enfantins comme un enfant faisant un caprice. Dans le fond, n'était-il pas un peu comme elle ? Cette pensée, il ne l'avait pas encore, il ne la partageait pas encore. Pour le moment, il utilisait de son charisme, de son charme pour l'attirer dans ses filets. Il voulait que sa puissance soit celle qui réussirait à séduire la déesse de l'amour elle-même comme le hasard voulait qu'en plus elle soit un peu intéressée par lui. C'était le genre de hasard que l'on cueille et que l'on se doit de profiter. Il plissa l'un de ses yeux d'un air malin et se saisit de ses épaules pour ne pas manquer son coup cette fois.
Cette fois, il allait faire comme les chasseurs et viser correctement sa cible au lieu de la rater stupidement comme un jouvenceau n'ayant jamais connu l'amour de sa vie. Pour le coup, oui elle avait bien froissé cette petite chose si insignifiante et si importante dans la vie du jeune dieu qu'était son orgueil. Nombreuses relations avaient bien compris que c'était un facteur à ne pas oublier chez Arès. Le dieu avait une fierté exacerbée.. Et pour le coup, il faisait beaucoup d'effets comme s'il voulait lui faire comprendre que ce baiser là allait faire des étincelles à lui en faire décrocher la lune. C'était ambitieux, mais c'était du style aresien. Il ne fallait jamais sous estimer ce style là... jamais. Une main resta sur son épaule, la serra pour qu'elle n'ait pas dans l'idée de bouger car non il n'allait pas lui demander de ne pas bouger, il la forçait à ne pas bouger ; c'était tellement plus simple. Son autre main glissa le long de sa taille jusqu'à atteindre sa jambe qu'il massa jusqu'à se jeter sur ses lèvres comme un homme avide d'amour. Il allait l'avoir dans sa poche, il se l'était promis. Ce vrai baiser, si c'était la condition, il lui donnerait. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle avait entendu par son récit ni même par ses paroles, mais cette fois il ne l'avait pas assommé de toute cette force virile dont il se vantait.
" Voilà comment un dieu de la guerre a une victoire. Il ne renonce jamais ! ", fit-il Il ne se redressa pas non, il s'avança contre elle à présent que son avancée était faite, il n'allait pas reculer. Arès était passé à l'offensive à présent que son petit orgueil divin avait été froissé. Les personnes connaissant ce dieu plein de flammes et de revanche savait qu'il était toujours à revendiquer une seconde, une troisième chance et qu'à chaque essai, il parlait de victoire comme si elle était déjà acquise. Il avança son buste pour le coller à sa poitrine et ainsi lui donner à nouveau l'envie qu'il avait eu de déposer à nouveau un baiser sur ses charmantes lèvres qui s'offraient à lui. Ce serait comme si elle avouait sa défaite pour lui.
C'était une bien étrange façon de concevoir cette scène mais il était tant avancé vers elle que pour lui il était celui qui avait le plus entrepris, c'était une marque de succès. Le succès d'un guerrier se mesurait à sa ténacité, courage dont il estimait faire preuve ici. Ses mains montèrent pour se poser dans son dos, elle ne pouvait plus s'échapper de lui ; il en était certain. Elle allait être sienne parce qu'il en avait décidé ainsi c'était tout. Cette pudeur qu'elle avait eu à se rétracter, il ne l'aurait pas, il ne la laisserait pas s'échapper. Son regard se fit d'un coup plus attendri...C'était ce stupide récit, il l'avait mis dans un autre état. Ses bras se firent moins rudes, c'était... surprenant. Cette fois, il avait agi pour la rattraper. Cette fois il savait qui elle était. Il tut cette émotion dans l’œuf sitôt qu'il sentit qu'il vacillait un peu. Il ne l'avait jamais revue, il ne lui avait pas tenu cette promesse ; il ne pouvait pas s'en vouloir et pourtant... ses yeux vinrent chercher son regard sans rien dire dans un silence parfait. Sa main droite se détacha de sa taille qu'il avait si abruptement touchée. Elle se leva pour effleurer sa joue, puis ses lèvres répétant ainsi les gestes qu'il avait exécuté sur son propre visage.
" Ton sourire lui par contre est vrai", murmura t-il.