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 it was enchanting to meet you – flashback 02

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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Ven 01 Mai 2015, 23:23


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥

S'
écarter tout en restant à porter de main, se regarder puis détourner le regard pour feindre d'être plus intéressé par l'entourage... Toutes ces parades étaient à mourir de rire. Enfin, pour Aphrodite en tout cas qui y prenait vraiment goûts. Arès ne se débrouillait pas trop mal. Jamais elle n'aurait pu croire, d'après ce qu'on lui avait dit, qu'il pourrait passer au dessus d'un sujet comme Athéna. Mais c'était assez bien passé, Arès avait avalé la pilule sans vraiment bronché. Ce qui amenait Aphrodite à se dire deux choses : soit Athéna n'était pas une rivale si importante que cela aux yeux d'Arès, soit il voulait faire abstraction de ses pulsions colériques pour une raison bien précise. Elle ne  connaissait pas grand chose de lui, que ce qu'elle avait entendu, et il n'y avait rien de très gaie dans les histoires qu'on comptait sur ce dieu : sans pitié, colérique, jaloux, malhonnête... Il y en avait de toutes sortes, du moment que l'on comptait des horreurs. C'est en partie ce qui attirait la déesse. Peut être qu'elle avait un côté un peu maso, sûrement même, mais... Ce n'était pas que pour cette raison qu'elle s'intéressait à cet albinos. Il y avait bien plus derrière, la réponse à une question tout bête et peut être... bien trop naïve : Est-il vraiment aussi méchant qu'on le dit ? En quelques minutes à ses côtés, Aphrodite pouvait dire qu'il n'était pas très... Ouvert, ni même accueillant. Après tout c'était un mec qui ne demandait qu'à ce qu'on lui court après non ? La déesse s'en voulait presque d'avoir fait le premier pas, mais elle pensait bien plus à son bonheur personnel qu'à celui d'Arès. Elle avait envie de le rencontrer, de le connaître, et si il ne faisait pas le premier pas, alors elle serait la plus courageuse et irait. Peut importe tous ces codes de la société, elle serait une femme et celle qui ferait le premier pas, elle n'avait pas peur. Et à la limite, elle pouvait comprendre qu'Arès n'ose faire le premier pas, après tout, elle n'était pas n'importe quelle femme. Il était tout à fait normal d'appréhender de lui adresser la parole lorsqu'on ne le connaissait pas. La distance et l'impression de désintérêt étaient deux effets que l'on donnait aisément lorsque l'on voyait Aphrodite pour la première fois. Elle était belle, absolument magnifique, avait un sourire charmeur, une voix douce... Mais elle n'en restait pas moins froide, éloignée, comme si cette beauté installait une distance entre les autres et elle. Enfin, cela n'avait pas l'air d'être le cas ici. Les charmes d'Aphrodite avaient l'air de fonctionner sur Arès, à en croire les petits regards qu’il lui lançait depuis le début. Elle aimait être regardée, admirée, qu'on la complimente. Mais ce n'était peut être pas avec Arès qu'elle aurait le droit aux trois. Il n'avait pas l'air d'être dans le  compliment... Plus l'utilisé à des fins utiles, mais bon... Aphrodite n'en savait encore rien.

En tout cas, à défaut de trouver un bon sujet de conversations, les deux se rapprochaient physiquement. Ce qui était déjà un bon début non ? Enfin oui et non, il n'y avait pas vraiment  de bon débuts plutôt. Aphrodite était bien placée pour le savoir. Ce rapprochement commença par les main. Alors qu'ils regardaient le paysage, histoire de faire passer le petit instant sur Athéna, Arès posa sa main contre celle d'Aphrodite qui se mit à se balancer doucement pour effectuer un genre de caresses entre leur  peau. Aphrodite aimait sentir les choses, les vivre aussi, en profiter. Elle savait la douceur de sa peau, la plaisance que l'on pouvait ressentir à la toucher ou la regarder. Elle connaissait très bien l'impact de son physique chez les autres, ce qu'elle pouvait faire grâce à cela. Alors elle n'allait pas se gêner avec Arès. A voir ce petit sourire s'étirer sur ses lèvres, beaucoup plus taquin, il aimait cela. Il rentrait dans un espèce de jeu qu'ils mettaient en place tous les deux. En passant par des logiques bien différentes dans les deux cas mais pour obtenir les mêmes choses. Ou peut être que là aussi Aphrodite était trop naïve. Seul Arès pouvait y voir clair dans ce qu'il faisait, malheureusement. La déesse de la Beauté ne pouvait avoir que des impressions. Ces impressions  la tiraillaient un petit peu. Elle avait bien peur qu'elles ne conduisent pas à ce qu'elle souhaitait elle. Oui, cela lui faisait peur. Elle n'avait pas vraiment envie de tenter une relation étrange – mais finalement, elle avait craqué, cela avait été bien plus fort qu'elle. Enfin, ce n'était pas le moment de penser au passer ou même au futur. Le moment présent disait tellement plus, faisait tellement plus de bien. Il était impossible de penser à quoique ce soit d'autre qu'une façon d'aborder les sujets intéressants, de mieux connaître l'autre. Malheureusement Aphrodite n'eut pas d'idée précise avant qu'il ne lui rende con éventail. Elle se contenta de sourire et le posa à côté d'elle. Elle n'en avait pas besoin, il faisait finalement bon avec ce vent.

Puis vient le moment des compliments. Finalement Arès savait en faire, il était même prêt à parler d'elle, la décrire comme il la voyait – ou plutôt comme il pensait que c'était bien de le faire pour l'avoir dans son panier. Dommage pour lui, la déesse attendait bien beaucoup de lui. Plus qu'un  ravissante ou qu'un magnifique, qui finalement étaient des mots qui ne voulaient pas dire grand chose. En fait, Aphrodite aurait aimée qu'il parle de lui, qu'il lui dise ce qu'il aimait chez  elle. C'est ce qu'elle attendait comme réponses, ce qu'elle voulait entendre maintenant pour tomber sous le charme d'Arès. Elle ne le quitta pas des yeux lorsqu'il lui demanda pourquoi elle chuchotait. Oui, sa voix s'était baissée d'un coup, sans réellement de raison – enfin disons plutôt qu'elle comprenait que cette raison échappe au dieu de la Guerre. Il dit que sa voix était agréable, qu'il ne comprenait pas qu'elle ne s'en serve pas, qu'elle la cache. Alors Aphrodite sourit en rougissant légèrement. Elle ne  le quittait pas des yeux, flattée et prête répondre à cette technique de drague plus qu'évidente.

« Et si je ne veux pas que tout le monde entende ma voix, mais juste... une personne ? »

Elle laissait sa main sur la sienne sans réellement bougée. Cela ne la dérangeait pas : pourquoi être gênée par quelque chose d'aussi gentillet. Ce n'était pas cela qui allait gêner la déesse. Elle n'avait jamais réellement été déranger par une attention physique à vrai dire. Du moment qu'elle comprenait ce que cette dernière impliquait tout pouvait passer – dans la limite du raisonnable. Mais cette conversation bifurqua bien rapidement. Aphrodite comprit qu'elle avait freiné Arès en lui demandant ce qu'il pensait, en voulant savoir ce qu'il pensait réellement. Mentait-il depuis le début ? Elle espérait que non... Ne se laissa pas abattre, elle suivit le fil de leur conversation sans réellement se poser de questions. Il avait certes esquivé une phrase de la déesse, mais les questions étaient très bien intégrées. Le fait qu'il en soit le  centre était peut être la cause d'ailleurs. Elle lui sourit, un peu déçue et détourna le regard sur leur mains quelques instants avant de le regarder à nouveau.

« Ah, qui sait, peut être que tu m'inspires... Mais encore faudrait-il que j'entende ces compliments ~ »

Elle avait dit cela très simplement, d'un ton un peu charmeur et toujours en chuchotant. Présenter cette demande comme un marché semblait être un bon moyen pour elle d'obtenir ce qu'elle voulait. Mais il fallait encore qu'il tente le coup. Aphrodite avait l'impression qu'elle ne cessait de lui tendre des perches sans qu'il n'en saisisse aucune... A croire qu'il ne voulait pas vraiment  faire sa connaissance. Elle ne savait quoi penser de leur rencontre pour le moment. Elle ne pouvait dire qu'elle se déplaisait dans cette atmosphère, mais l'inverse était faux aussi. Mise à part les gestes, il ne semblait pas entreprendre grand chose, il ne semblait pas vouloir jouer le jeu aussi intensément qu'elle – si ils jouaient au même jeu évidement. Cela remettait encore une petite impression de doute dans le crâne de la déesse, mais elle n'en montra rien, le regardant se rapprocher en prétextant que de cette façon il l'entendrait mieux. Elle rigola simplement sans rien ajouter puis l'écouta. Peut être avait-il enfin décidé de ce jeté à l'eau ? Aphrodite restait dubitative face à la réponse qu'il lui donnait. Ses mains n'était pas laides ni moches ? C'était un compliment ? Elle grimaça un peu, affichant son mécontentement. Son regard semblait le défier en lui demandant si c'était bien tout ce dont il était capable de faire. Elle n'attendait pas de réponse, se contentant de retirer sa main de sa cuisse. C'est de cette façon que la main d'Arès tomba sur la cuisse de la déesse qui elle préférait regarder sa main toujours en grimaçant.

« Ah... je dois dire que personne ne m'avait encore parler de mes mains de cette façon... » dit-elle déçue.

Ce faux compliment – car elle ne considérait vraiment pas cela comme un compliment – l'avait vexée. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir, ce qu'il voulait faire... Si c'était réellement ce qu'il pensait ou non du coup. Aphrodite était traversée par quelques questions et le faisait sûrement savoir ouvertement avec son comportement. Son regard était resté baissé sur ses mains puis elle haussa les épaules en reposant cette même main sur la pierre de la fontaine où ils étaient assis, laissant celle d'Arès glisser lorsqu'elle fit de nouveau un mouvement de jambes pour les croiser autrement. C'était une manière comme une autre de faire savoir qu'elle n'avait pas été bien satisfaite. Aphrodite redressa ensuite le regard, comme  pour lui demander si c'était tout ce qu'il avait à dire. A priori, ce n'était pas le cas, alors elle l'écouta, espérant qu'il allait se rattraper. Elle élargie son sourire au moment où il évoqua son prénom et l'adjectif qui le précédait : Mystérieuse. Il n'était pas non plus le premier à lui dire, mais c'était déjà un peu plus... profond. Enfin c'est ce qu'il faisait sentir. Après, elle n'était sûre de rien. Elle rit en un soupire et se pencha un peu en avant pour appuyer sa tête dans sa paume de main, s'accoudant sur sa jambe.

« Mystérieuse... »

L'interrogea-t-elle simplement. Elle trouvait cela mieux que le coup des mains, mais n'en étant pas complètement guérie, elle n'était pas prête à rebondir dessus plus qu'en répétant cet adjectif. Elle joua un peu à tourner son pied en regardant ce dernier. Si il y a bien un chose qu'il faut savoir sur la déesse, c'est que lorsque la situation ne lui plaît pas, elle change. Comme ce dont elle parlait de l'intéressait plus tant que cela, elle décida de prendre un peu les choses en main, puisque finalement, même si c'était très agréable de parler avec Arès, les sujets tombaient vite à l'eau. C'est donc en faisant en sorte d'être la plus naturelle du monde qu'elle tourna les yeux sur la fontaine et rigola.

« Pour nous qui mourons de chaud depuis tout à l'heure, c'est bien étrange de ne pas avoir pensé à profiter de cette fontaine ~ »

Elle se pencha un peu plus pour retirer ses chaussures et les installer sur le côté. Elle tourna ensuite sur elle même pour se retourner et faire face à la fontaine. Un sourire aux lèvres, elle remonta un peu sa robe et trempa ses pieds dans l'eau fraîche. Cela la fit frissonner. Elle regarda ensuite Arès, toujours amusée :

« Un peu fraîche, mais justement, ça fait du bien. »

C'était évidement une invitation, mais il en faisait bien ce qu'il voulait. Après tout, si il souhaitait rester transpirant, c'était son choix. Mais c'était bien quelque chose qu'Aphrodite ne supportait pas. Enfin, pour les autres, elle s'en fichait un peu. Mais pour elle c'était impensable. Et par cette chaleur, sans le petit vent, Aphrodite avait chaud. Alors voici la solution : les pieds dans l'eau. En plus, c'était vraiment de saison ! La déesse s'installa confortablement.

« Je viens souvent ici quand il fait chaud, c'est assez calme et agréable pour passer un peu de temps en compagnie ou bien seule. Enfin, quand on ne se fait pas embêtée par une bande de sportif, cela va de soi ! » rit elle en lui adressant un petit regard en coin  « et toi, tu ne viens que pour être avec ces mecs de la salle de sport ou bien pour autre chose ? »




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 03 Mai 2015, 07:19

Aphrodite semblait osciller entre le désir et l'évitement, Arès ne parvenait pas à voir le doute. Il n'était pas concevable à ses yeux qu'il ait pu dire un compliment qui ne fasse pas mouche. Tout le souci reposait sur cela, il ne réfléchissait pas assez à ce qui arrivait en se contentant d'agir "comme c'était prévu". Sa crainte de devoir changer son fusil d'épaule l'emportait sur toute autre constat. Même s'il lui rendit son éventail, elle ne le reprit pas, ce qui l'étonna. La chaleur était asphyxiante. Il avait survécu à des situations bien plus difficile qu'un peu de chaleur, lui il pouvait supporter aussi lui avait-il rendu. Son corps commençait à se calmer de cette course qu'il avait faite. Il pouvait donc feindre de ne plus en avoir réellement besoin. Sa concentration devait être dans cette conversation, il le sentait et la donnerait pleinement. Les sourires d'Aphrodite avaient quelque chose d'apaisant tant son expression reflétait la définition même du mot beauté. Elle n'avait pas à se forcer pour être adorable, il lui suffisait d'être là. Certaines personnes avaient du charisme, lui-même savait qu'il en avait fortement en toute objectivité. Aphrodite au delà de son apparence avait des expressions taillées pour la communication, pour l'échange. Plus il creusait, plus il les trouvait ravissantes. Cette façon qu'elle avait d'être simplement ainsi le charmait. Connaissant son statut, il ne devait pas être le premier à qui elle offrait un tel spectacle, mais en cet instant,il s'en moquait. Même s'il voulait la dominer, il se prit à aimer ses mimiques. Arès voulait les provoquer juste pour pouvoir les regarder. Il voulait être la cause de l'expression de ces beautés éphémères, de ses sourires. Les couleurs sur ses joues lui donnaient envie de les toucher juste pour sentir davantage cette émotion. Aphrodite était sous son charme, il l'aurait, car il était le meilleur, ce n'était qu'une question de minute avant qu'elle ne l'embrasse. Dans sa tête, tout se précipitait sans que rien ne le présage dans l'immédiat. Tout comme elle, il se contentait d'afficher un sourire, un sourire bien plus grand que le sien, celui d'un beau charmeur voulant faire la cour à sa belle. Quand elle lui dit que ses paroles n'étaient destinées qu'à lui, il crut s'envoler. C'était bon il n'avait qu'à tendre la main davantage vers elle. Leurs mains se collaient déjà doucement, la sienne caressait celle d'Aphrodite calmement tandis que son esprit lui disait d'avancer plus rapidement. Comme il était sûr de son coup, pourquoi ne pas l'affirmer tout de suite. Il voulait profiter de cela, il voulait qu'elle soit tendre juste avec lui, il voulait avoir eu un contact avec la déesse de l'amour. Arès était parti sur ce souhait, vu les conjonctures actuelles tout cela s'annonçait bien.

" Juste une personne... tiens donc", fit-il amusé en riant un peu.

Son autre main vint se poser non loin des deux autres, ce qui l'obligea à se tourner davantage vers elle. Il colla son épaule à la sienne dans le seul but bien sûr de mieux l'entendre. Elle voulait qu'il parle plus de ce qu'il pensait d'elle, elle n'attendait que cela, elle allait être servie. Comme les compliments avaient dû faire partie de sa vie quotidienne, il choisit l'originalité et complimenta ses mains. C'était après tout par elles qu'avaient commencé un contact physique et il avait bien vu qu'elle les avait fixées du regard un moment même si cette attention se brisait de temps à autre, mais cela l'avait rendue pensive. Il était loin de se douter du résultat, bien loin. Aphrodite poussa la main d'Arès loin de sa cuisse en lui faisant une grimace. Une nouvelle expression bien moins belle que la précédente, cela eut le mérite de l'alerter. Ce qui se passa ensuite le perturba. Elle lui dit que personne ne l'avait complimentée ainsi... et elle n'aimait pas. Ce n'était pas bien ? Elle repositionna ses jambes en les croisant comme elle l'avait déjà fait auparavant tout en remettant ses mains sur le bord de la fontaine. Alors qu'il était sûr d'avoir touché une certaine proximité avec elle, elle imposait un éloignement. Pourtant elle ne devrait pas reculer face à la chance qui s'offrait à elle, alors pourquoi le faisait-elle ? C'était la vision de notre cher dieu de la guerre frustré de cet éloignement. Comme elle n'avait pas éloigné son épaule, il lui donna un coup d'épaule avant de dire :


" Donc je suis le premier, cela me va", rit-il tout en restant agacé par cette "défaite".

Finalement, il allait lui avouer qu'il ne comprenait pas, c'était bien mieux et si c'était une manière de pouvoir recevoir ses faveurs alors il ne crachait pas dessus.

" Mystérieuse, oui tes gestes sont envoûtants, mais tu ne vas pas jusqu'au bout."

A chaque fois qu'elle bougeait les jambes, il avait ce même regard se posant sur sa peau. Son regard caressait cette vision bien qu'il n'était pas prêt de retenter tout de suite. Il allait tenter de l'attirer en aval avant de pouvoir envisager autre chose. Quand elle se mit en tête de se rafraîchir, il sentit que.. non il s'était trompé, elle allait au bout de quelque chose. Elle haussa sa robe montrant ainsi davantage ses jambes. Ce n'était pas pour déplaire à Arès qui oscillait entre son visage et cette vision. Cette trempette était la meilleure occasion, il y plongea c'était le cas de le dire. Il se tourna pour retirer ses chaussures et ainsi l'imiter dans cette baignade. Tout allait comme sur des roulettes, bientôt elle serait avec lui le temps d'un baiser, elle lui appartiendrait quelques temps. Arès avait une représentation de l'amour bien à lui, il le savait éphémère et donc il lui apparaissait inutile. Ce n'était en rien comme une victoire militaire qui garantissait une acquisition de territoire. Tout ce qu'il avait dit sur la guerre et l'amour n'était pas si vrai que cela à ses yeux. Ses intentions étaient claires dans sa tête, même s'il ne les exprimait pas de crainte qu'elle parte et que son plan tombe à l'eau.  

" Un premier bain, je n'aurai pas cru", rit-il d'un air léger à nouveau.

Malgré tout il s'impatientait un peu, son impatience revenait par vague. Il voulait agir à nouveau, il voulait sentir qu'il avançait. Arès eut la plus belle représentation d'avoir l'herbe coupée sous le pied. Alors qu'il se tournait pour tenter une ultime approche, Aphrodite lui offrir une remarque pleine de... souvenirs disons. Il se revit passant avec d'autres gens de la salle de sport en la pointant du doigt tout en disant quelque chose comme c'est elle qui me tourne autour. C'était loin d'être subtil, mais au moins c'était avec elle qu'il se baignait les pieds.

" En se promenant... on croise des personnes... une personne qui propose des bains. Il fait chaud, alors voilà", fit-il en se calant contre elle.


Il lui expliquait sa venue en faisant de petits mouvements de la main comme un présentateur qui allait introduire le nouveau numéro du jour tout en désignant l'eau de la fontaine. Elle était fraîche vraiment, cela l'avait surpris aussi. Il en avait la chair de poule tant le changement était brutal. Sa jambe s'était raidie un temps, puis il avait voulu la bouger pour qu'elle puisse garder une certaine chaleur tout en profitant de la fraîcheur.

" Et toi, tu aimes cet endroit hein ? ", sortit-il d'une voix suave, charmeuse comme s'il l'invitait à être plus proche.


Arès ne songea pas à ce qu'il faisait, tous les moyens étaient bons pour obtenir ce qu'il voulait alors il fonçait dès qu'il voyait une opportunité. Cette invitation à se baigner en était une, il en était convaincu.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Mer 03 Juin 2015, 00:00


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥️

D
ire qu'ils étaient étrangers l'un pour l'autre pour autant était impossible, mais ils ne se connaissaient pas vraiment non plus... Arès et Aphrodite s'étaient croisés à plusieurs reprises, sans que malheureusement une conversation ne prenne. Tous deux avaient essayé, mais il faut croire que ce n'était pas le bon moment. Le bon moment était maintenant. Aphrodite avait enfin le droit à un brin de conversation avec le dieu de la Guerre. Il l'impressionnait un peu, à dire vrai. Ses grands yeux rouges, son grand sourire, ses grands geste, son assurance... Arès lui plaisait, c'était plus qu'évident. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir sur son visage – que dis-je, le lire ! La manière dont elle le regardait, le permettait d'approcher et s'approchait de lui ne pouvait que lui faire comprendre qu'il la faisait fondre. Et monsieur avait l'air de parfaitement comprendre ce langage – ce qu'apprécia Aphrodite même si elle ne lui montrait pas. Joueuse au premier abord, elle voulait savoir jusqu'où il serait capable d'aller, elle voulait comprendre ce qu'il voulait, où il souhaitait se rendre avec elle, si il souhaitait aller quelques parts. Il ne fallait pas qu'elle zappe les étapes les plus importantes. Même si finalement, cette rencontre n'avait rien de banale. Ce n'était pas rare qu'Aphrodite s'arrête sur un détail physique d'une personne qui l'attirait, c'était même très fréquemment qu'elle commençait à tomber amoureuse de cette façon... Mais elle avait complètement fait un blocage chez le dieu de la Guerre qui l'avait un peu obsédé. Elle savait que son comportement avait été étrange lorsqu'elle l'avait vu avec Athéna... Que ces derniers jours, dans le parc, ses agissements l'étaient tout autant. Mais finalement, cela en valait la peine non ? Elle pouvait bien lâcher prise, de se laisser un peu aller, de sortir de ses zones de confort pour aller à la rencontre de ce bel inconnu... Les mains qu'elle laissait traîner, les regards qui passaient sur le visage et les attributs de cet homme, Aphrodite laissait savoir qu'elle appréciait de le voir si proche d'elle. Peut être était-ce trop rapide, peut être ne l'était-ce pas... Qu'importe, elle avait l'impression de rattraper un peu du temps qu'ils avaient perdu à se tourner autour. Elle ne souhaitait pas le lui cacher. Elle lui avouait même qu'elle ne souhaitait lui parler qu'à lui, qu'il soit le seul à entendre sa voix. C'était bien la moindre des choses que de la remercier d'un petit compliment bien placé en lui donnant ce qu'il cherchait non ? Elle attendait des compliments, il le lui donnait gentiment, alors autant le remercier en lui donnant ce qu'il souhaitait. Et Aphrodite commençait à se faire une petite idée de ce qu'il voulait. Elle sentait cela monter en lui. Oh n'allez pas croire qu'elle était contre le fait de l'embrasser, bien-sûr que non... Mais elle voulait faire cela comme elle le souhaitait. Ou peut être le laisserait elle l'approcher, pour voir vraiment comment il ferait son cou ? Elle ne savait pas encore.

Hésiter était peu commun chez la déesse de l'Amour. Se connaissant et sachant ce qu'elle souhaitait, il était assez compliquer de la faire hésiter, surtout dans ce genre de rencontre. C'est la raison pour laquelle Aphrodite ne s'était pas gênée pour afficher son mécontentement et imposer une distance entre eux deux. Elle n'avait pas aimé ce « compliment ». Il voulait faire dans l'originalité ? Très bien, la déesse n'attendait que cela. Malgré tout, si il voulait la toucher, il fallait qu'il cesse immédiatement d'employer les mots « moches » et « laids » pour parler d'elle. En aucun cas ils ne la décrivaient. En aucun cas. Il avait souhaité être plus proche que jamais. Elle n'avait pas eu envie de le recaler premièrement. Sentir leurs épaules se coller n'était pas désagréable. Mais il n'avait pas suivis la bonne ligne de conduite habituelle et s'était fait prendre à son propre jeu. Aphrodite était cruelle, sans aucune pitié concernant ce genre de mauvais pas. Elle venait donc de briser toute l'intimité qu'ils avaient créée, tous ces rapprochements. Leurs mains ne se touchaient volontairement plus, et elle affichait une petite moue bien différente de ses grands sourires de toute à l'heure. En réponse, Arès donna un coup d'épaule dans cette de la magnifique déesse qui le regarda en coin, gênée par cette acte désagréable. Sa moue ne partait pas. Que voulait-il ? Le faire savoir qu'il était ici ? Oui très bien, elle le savait... Exprimer un mécontentement ? Elle l'avait fait avant. Et un mécontentement pourquoi ? Parce qu'elle n'avait pas réagit comme il le souhaitait... Ah, il était deux à jouer à ce jeu ?  Ou peut être était-ce lui qui ne comprenait pas la raison pour laquelle elle imposait cette distance. Aphrodite la capricieuse savait pourtant se faire comprendre... Elle ne comprenait pas. Surtout que le dieu de la guerre ne s'arrêta pas là. Il lui annonça, presque fièrement, mais en rigolant étrangement, qu'il était satisfait d'être le premier.

« Oh oui, tu peux t'en réjouir, ce n'est pas quelque chose que je risque d'oublier. » dit elle simplement mais assez sèchement, il n'y avait pas vraiment de quoi s'affoler tout de même.

Aphrodite marquait une fois de plus son mécontentement. Elle souhaitait vraiment lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de quoi être fier de cela, qu'elle était plus vexée qu'autre chose. Mais elle ne souhait pas couper la discussion pour autant. Ni même partir. C'était sur le coup, un petit moment qui ne lui plaisait pas, rien de plus. Elle se retourna donc rapidement vers lui et enchaîna : mystérieuse. Voilà qui lui qui lui plaisait plus ! Elle l’interrogea et il répondit tout naturellement, avec un un petit reproche. Elle sourit cependant. Ne pas aller jusqu'au bout. Ah oui ? Elle le regarda en coin et une idée naquit dans un coin de son cerveau. En grande séductrice, Aphrodite se pencha en avant pour retirer ses chaussures et dévoila ses jambes pour... Allez les plonger délicatement dans l'eau fraîche. Cela lui faisait le plus grand bien. Elle invita Arès à en faire de même, pour lui prouver qu'elle était prête aussi à tenter quelques approches de rapprochement, de partage. Oh oui, elle voulait qu'ils partagent des choses tous les deux. Aphrodite arriverait à le rendre accro. Elle ne était persuadée. Elle le regarda se précipiter pour faire de même, et ne fut pas insensible aux regards qu'il posa sur elle. Elle l'observa de la même manière, profitant de chaque petites visions. Elle bougeait délicatement ses jambes dans l'eau, s'amusait avec légèrement en attendant qu'il fasse de même. Elle fut assez étonnée par sa nouvelle prise de parole qui la fit rire à nouveau.

« Exactement, un premier bain... Je suis imprévisible, moi aussi ~ » dit elle en gratifiant sa phrase d'un clin d’œil assez discret.

Voilà pour la première partie de son plan. Maintenant, elle souhaitait mieux le connaître. Et comme ils ne semblaient pas encore trouver de sujet adéquat. Elle reparla donc... d'eux. Et du peu de temps qu'ils avaient déjà passé tous les deux. C'était ce qui semblait le plus facile pour démarrer puisqu'Arès se sentirait forcément concerner et peut être touché. C'est ce qu'espérait notre déesse. Elle regarda Arès pour profiter de chacune de ses réactions discrètement. Elle rit de cette manière qu'il avait de parler tout à coup. Ce n'était pas vraiment moqueur, elle trouvait juste cela mignon, marrant. Elle appréciait qu'il la fasse rire d'assez peu de chose. Ce n'était pas à tous les rendez vous qu'elle pouvait rire un petit peu. Elle avait l'impression que le dieu de la Guerre était capable de cela, la faire sourire et rigoler simplement. C'était très plaisant. Elle le laissa se caler contre elle, souriant à se rapprochant.

« Oh je vois. » répondit elle d'une voix douce en le regardant, un sourire aux lèvres.  

C'était peut être maladroit, mais finalement, Aphrodite avait eu envie de le taquiner un petit peu. Elle le regarda en souriant, posa presque sa tête sur son épaule lorsqu'elle se décida à faire des rond avec son pied dans l'eau. Elle observait ce qu'elle faisait en l'écoutant. Le changement de ton, cette nouvelle voix qu'il prit bien plus douce, plus mélodieuse, la fit frissonner légèrement. Si elle aimait cette endroit... Oh oui. Elle tourna la tête vers lui, pour le regarder.  

« J'adore cet endroit. Mais je l'apprécie encore plus lorsque je suis accompagnée ~ C'est la raison pour laquelle je ne viens jamais seule, sauf en cas exception. Il me faut une bonne raison ! » elle plongea son regard dans le sien, plus précisément
« Je suppose que tu comprends aisément de quoi je veux parler. »

Elle sous entendait ouvertement que, oui, la raison pour laquelle elle était ici n'était pas uniquement la fraîcheur de l'air. Disons qu'elle savait qu'elle croiserait quelqu'un. Aphrodite eut un rire léger puis s'appuya un peu plus contre lui avant de lever la jambe pour jouer encore avec l'eau.

« Mais dis moi, Arès » reprit elle en insistant sur son prénom
« Dois-je comprendre que tu venais ici pour me voir ? » Elle lui lança un petit regard, tout en restant contre lui
« Je dois t'avouer que je suis surprise de t'entendre dire que l’équilibre entre la Guerre et l'Amour soit possible à tes yeux. Ce n'est pas ce que j'ai entendu à ton sujet. Cependant, je trouve cela très plaisant. Mais les autres se trompent peut être... à ton sujet. »

Aphrodite avait eu l'occasion de parler d'Arès avec autrui. Elle l'avait toujours fait très discrètement. Car elle ne souhaitait aucunement se faire repairer. Mais, cela lui avait permis d'en apprendre un peu plus sur le bel et mystérieux personnage qu'était Arès. Elle savait ses fréquentations nombreuses, qu'il aimait la compagnie des femmes spécifiquement. Elle se doutait donc qu'il appréciait les avoir auprès de lui, dans son lit, le temps d'un soir. C'était certainement le sort qu'il réservait à Aphrodite. Sauf que la déesse n'était pas comme toutes les autres femmes. Elle était bien plus plaisante, bien plu séduisante... Et peut être bien plus déterminée que les autres.

Spoiler:




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Jeu 11 Juin 2015, 00:37

Cette personne énigmatique la regardait de ce regard si simple et pourtant si complexe. C'était évident, elle le cherchait vu le nombre de fois où il l'avait croisée dans les environs. Il essayait donc de répondre à cet appel de son mieux, il essayait de la surprendre, d'être là où elle ne s'attendrait pas et... oui par moment ce n'était absolument pas cela. Cette allusion aux mains, il ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle avait de si abominable et pourtant elle avait vraiment fait déraper leur conversation. Arès voulait un petit effet, mais pas celui-là cela va sans dire... Enfin, il n'allait pas renoncer après cet échec. C'était bien ce qu'il voulait lui sous entendre par sa remarque sur le fait qu'il était fier d'être le premier à lui dire. Elle lui fit comprendre qu'elle n'était pas prête d'oublier, cela lui allait qu'elle n'oublie pas. Ce serait plutôt le contraire qui l'inquiéterait. Il aimait se démarquer des autres, alors tant mieux en un sens.

Son sourire ne s'évanouit pas, même après son ton sec c'était comme un encouragement pour lui, la promesse de faire mieux que ce dérapages et de s'inscrire justement dans un coin de sa mémoire. Elle ne devait pas l'oublier, il s'arrangerait pour que ce soit bien le cas. Arès n'était pas sot, il voyait bien qu'elle ne quittait pas sa place pour autant. Sa petite remarque sur son air mystérieux eut le mérite de faire mouche. C'était aussi ce qui le séduisait chez elle, elle n'était pas comme tous ces autres et il voulait connaître à quel point il avait raison. De toute façon, il était convaincu de sa réussite, il lui affirma qu'elle n'allait pas au bout de ses actes comme une punchline l'invitant à devenir plus entreprenante. Aphrodite l'amusait de par ses réactions, elle entendait vraiment tout ce qu'il disait, il en avait la certitude. Elle retira ses chaussures et ni une ni deux ses pieds furent dans l'eau. Ainsi donc, elle répondait à ce genre de défi, c'était plutôt bon à savoir pour la suite de leur échange. Ce regard en coin, il l'avait perçu comme un brin de malice, qui devait sommeiller en elle et ça lui plaisait énormément. Elle paraissait vraiment satisfaite d'elle, très bien il l'était tout autant et allait la suivre dans cette envie. L'eau était fraîche, mais elle était apaisante et revigorante. Arès n'allait pas laisser plus d'instants de tranquillité dans cette rencontre, qu'il avait tant attendu. Il revint à la charge par un petite mimique malicieuse en soulignant sa surprise sur cette prise d'initiative. Son regard fixaient le mouvement régulier de ses jambes sans se décider à faire de même. Puis, il se rendit compte que le regard d'Aphrodite glissait aussi vers elles comme si elle l'invitait à partager le moment, à le vivre tout comme elle. C'était un moyen sans doute pour le connaître, mais au lieu de l'inonder de question, ils faisaient trempette. Il avait du mal à anticiper ce genre de tactique, mais comme elle innovait, cela lui plaisait. La suite de cette rencontre le conforta dans son analyse, elle cherchait à partager, puis lui faire comprendre qu'ils se ressemblaient. Il n'avait qu'à jouer à ce jeu et ce serait sans doute gagné, il sortirait avec la déesse de l'amour.


" Tout comme moi.", réaffirma t-il.


Il allait marcher dans son sens puisque c'était sans doute la meilleure chose à faire pour l'avoir dans la poche. L'eau lui procurait de la fraîcheur, il se mit à frictionner ses pieds l'un sur l'autre pour avoir malgré tout un peu de chaleur. Une idée lui vint à cause de ce besoin de vouloir équilibrer la température. Cette fois, il allait attendre la bonne occasion pour le faire et ne pas rater son coup. Quand il la sentit se caler contre lui, se rapprocher au point de se trouver contre lui, il bougea doucement son pied pour le coller contre le sien. Tout comme il avait fait avec sa main, il le faisait avec son pied en le levant de temps à autre pour la masser discrètement. Son visage la regardait le plus innocemment possible, bien que ce sourire en coin lui donne plus une expression coquine. Il fit mine de s'étirer pour pouvoir placer son bras lentement derrière son dos. Progressivement, il arriverait à son but, en plus il l'y était plus ou moins aidé. Il ne pouvait pas demander mieux. Alors qu'il tirait ses bras en haut, elle reprit la parole. Il joignit ses deux mains tout en gardant tendus ses bras. Arès n'avait pas pensé à cela, mais elle pourrait voir ses muscles par la même occasion, c'était bien joué. De son point de vue, il se félicitait intérieurement. Le rire de sa belle lui indiquait qu'il avait bien raison d'agir ainsi, il n'allait pas se priver pour poursuivre. Arès allait poursuivre avec sa voix mielleuse, enjôleuse, elle souriait, riait, c'était en très bonne voix. Dès qu'elle posa la tête sur son épaule, il arrêta ses mouvements de pieds et posa son bras dans son dos sans l'enlacer. Aphrodite reprit la parole pour lui dire qu'elle venait toujours accompagnée, fort heureusement ce n'était pas le cas aujourd'hui... Elle devait être accompagnée par des amis et des potentiels rivaux. Il fallait qu'il avance prudemment. Il fronça les sourcils, ouvrit la bouche, la referma en voyant le sens véritable de cette phrase. Son impulsivité risquait de lui causer du tord, il voulait l'éblouir et pas l'assassiner de phrases lourdes.


" Ah oui, une bonne raison, tiens donc, mais de quoi parles-tu, Aphrodite, lui demanda t-il en disant son prénom avec cette voix charmeuse.

Il n'a pas eu à beaucoup attendre, c'était encore un point en plus qu'il lui accordait. De naturel peu patient, elle ne lui laissait pas le loisir de s'ennuyer, mais il voulait prendre le dessus sur ce rendez-vous. Arès voulait montrer qu'il était un meneur, un conquérant tout en réussissant à être avec elle. Sa deuxième prise de parole eut le mérite de lui couper l'herbe sous le pied tout en lui faisant une passerelle pour ce qu'il voulait dire. C'était un peu paradoxal dit comme ça, mais il semblait perplexe lui même face à ce qui lui tombait dessus. La surprise jouait pour beaucoup, ce n'était pas une mauvaise surprise loin de là. Elle lui posa ouvertement la question de sa présence ici et sa réponse fut courte et spontanée.

" Quelle autre raison vois-tu, dis moi la, à présent ? "

Il compléta sa question par son bras se refermant sur elle. Banco ! Voilà son approche complétée, il était fier de lui, c'était comme s'il avait l'impression d'avoir remporté une victoire. Son sourire se rétrécit jusqu'à devenir plus discret, il la regardait. Son regard était perturbant, surtout cette manière qu'elle avait de rechercher dans ses yeux quelque chose à moins que leur teinte l'attire effectivement.

" Ils se trompent tous. Je suis bien meilleur que tout ce qu'ils peuvent bien dire, il suffit de me croire.", lui dit en rapprochant son visage d'elle.


Arès se trouvait en face de son visage, les pieds dans un bain, les bras sur elle, c'était gagné. Il pouvait l'embrasser, là c'était joué. Un souvenir lui revint. Ce n'était pas un bon souvenir. Il l'avait embrassé directement par pur esprit de provocation lors de rencontres, il s'en était mordu les doigts. Son assurance ici était telle que tant pis, quitte à avoir de nouveau le fameux "mais ça ne me fait rien", il allait tenter. Brusquement, il l'embrassa sur les lèvres. Il ne savait décidément pas parfois être tendre et sentit bien qu'il l'avait percutée de plein fouet. Sa tête lui faisait un peu mal... Il allait "oublier" ce détail si c'était encore possible... Arès se recula aussitôt légèrement tout en restant à côté d'elle en silence.

" JE suis imprévisible. "

C'était quoi ça ? Une espèce de concours ? Sans doute ! Il avait bien remarqué sa malice et tentait de jouer au plus fin avec elle pour gagner son objectif. Elle allait lui appartenir et manger dans sa main. Arès avait prévu d'aller dans son sens, mais là plus besoin il pouvait de nouveau lui imposer le sien. Le vent avait tourné.
HRP : Pas de souci ;)




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 28 Juin 2015, 20:19


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥

C
ette rencontre n'était rien d'autre qu'un jeu, une recherche mutuelle. Ils étaient enfin l'un à côté de l'autre, ils pourraient simplement se laisser allez et s'abandonner dans les bras de chacun, mais non. C'était une manière bien trop facile et peu divertissante. Nos deux dieux ne prendraient certainement pas plaisir à user de cette méthode. Ainsi donc, leurs regards, leurs gestes, leurs caresses donnaient le rythme à cette entrevue hasardeuse. Bien que le hasard n'y soit en fait pour pas grand chose. Tous deux se tournaient autour depuis un moment – longtemps à vrai dire, trop longtemps même. Aphrodite ne se rendait même pas compte du temps que tout cela avait mis : pourquoi n'avait-elle pas croisé Arès avant ? Où était-il ? Pour s'en rendre compte de la lenteur des événements, il n'y avait qu'à prêter attention à toutes ces remarques, tous ces gestes qu'ils partageaient. Ils étaient plutôt proches pour des individus qui se rencontraient officiellement pour la première fois. Gestes, caresses, regards, sourires, rires... Effleurer l'autre était presque un moyen de s'assurer qu'ils étaient tous les deux, que c'était vrai. C'était aussi une manière de rattraper tout ce temps perdu à se chercher ou se courir après sans que l'autre ne daigne à répondre normalement. C'était assez compliqué, finalement, d'arriver à parler à celui qui nous a taper dans l’œil. Il fallait avoir le courage d'assumer cette attirance et s'aventurer dans l'inconnu. Aphrodite trouvait cette rencontre charmante : elle changeait de ce qu'elle avait vécu auparavant. Son sourire, révélateur de ce qu'elle pensait, n'arrivait pas à quitter ses lèvres. Elle avait bien fait une petite moue, histoire de faire comprendre à ce beau gosse qu'elle n'avait pas aimé ses « compliments », mais cela n'avait duré qu'une trentaine de secondes, à peine... Son beau sourire était réapparu à l'instant où elle lui disait qu'elle n'oublierait pas. Et bien que l'idée que ce qu'elle venait de dire à Arès lui plaisait la dérangeait un peu, elle gardait son beau sourire... Elle n'arrivait pas non plus à se détacher de lui. Pourquoi ? Parce qu'il attirait toute son attention. Elle avait beau se montrer divertie par les passants ou l'eau de la fontaine, rien ne lui faisait vraiment sortir de la tête qu'elle était aux côtés de l'homme dont elle était tombée amoureuse.

Vous pensez que cela va trop vite ? Oh non. Aphrodite sait quand elle est attirée par quelqu'un. Elle sait quand une personne lui a tapé dans l’œil et ce qui à provoqué tout ça. La déesse de l'Amour est loin d'être dupe au sujet des sentiments, elle les connaît bien. Les siens, en tout cas, elle les connaît par cœur. Ses battements dans sa poitrine, ses regards et ses petites rougeurs n'étaient pas le fruit du hasard. C'était évidement l'attitude qu’elle adoptait lorsqu'elle était avec quelqu'un qu'elle aimait, ou qui l'attirait. Peu être allait-ce trop vite. Certainement. Mais cela n'effrayait pas la déesse qui avait un bon pressentiment sur Arès. Ses attentions ne devaient pas être vraiment  bienveillantes... Mais qu'importe. Aphrodite savait dans quoi elle s'engageait, et ce qu'il fallait qu'elle fasse. Sûre d'elle, elle partait donc à la rencontre de son bel Arès. Car oui, il lui appartenait déjà. Dès l'instant où elle avait attrapé son regard, elle savait qu'il lui appartiendrait. Et cela la rassurait qu'il pense quasiment la même chose. Cela se lisait dans ses yeux. Lorsque la déesse croisait les yeux d'Arès, elle voyait en lui une certaine envie de se rapprocher, de montrer qu'elle était prise, qu'il l'avait prise. Trouvant cela amusant Aphrodite se laissait faire. Pour aller dans son sens, Aphrodite s'était permise de le prendre comme appui alors qu'elle remuait ses pieds dans l'eau. En réponse à toute cette malice qu'elle avait mise dans ses yeux, Arès rechercha à nouveau du contact tout en douceur. Alors qu'auparavant, c'était leurs mains qui se touchaient, se frôlait sans jamais se prendre avec assurance ou se nouer l'une contre l'autre, maintenant, c'était à leur pieds de jouer au même jeu. C'était loin de déplaire à notre belle Aphrodite. Elle frissonnait, palpitait au contact de son pied contre le sien. Aphrodite n'avait pas relever sa petite prise de parole, histoire qu'elle comprenne bien qu'il était imprévisible. Elle avait simplement sourit en pensant que c'était vrai. Quel homme résisterait aussi longtemps aussi loin d'elle hum ? Rien que pour cela, il faudrait l'inscrire dans le livre des records. En sentant cette délicate caresse, elle leva les yeux vers lui, petit regard en coin, sourire aux lèvres. Arès avait une expression vraiment amusante, presque coquine. Plus qu'innocente en tous cas. Aphrodite lui sourit et redirigea son sourire sur l'eau jusqu'à ce qu'il s'étire. Elle se sentait bouger contre elle, observait, mais toujours discrètement. Il ne fallait pas qu'elle soit repérée en train de baver sur ses jolis muscles, non ? Le fit donc mine d'observer leur reflet dans l'eau, relevant la tête pour observer Arès. Ainsi, elle pouvait faire mine d'être intriguée par les pièces au fond de la rivière. Aphrodite pensait qu'il faisait cela dans l'unique but de lui montrer encore à quel point il était fort et attirant, et fut surprise de sentir son bras s'installer contre son dos, sans l'enlacer. Elle compris déjà un peu plus de choses dans cette démarche, loin d'être innocente. La conversation avait suivit son cours alors qu'il manœuvrait. Aphrodite se laissait docilement faire : après tout, ce n'était pas gênant qu'il se rapproche. Elle avait même posé la tête sur son épaule – c'est certainement ce qui avait décidé l'homme de la situation à s'installer. Il avait garder cette voix enjôleuse, qu'elle appréciait tant. Elle ne pouvait qu'aller dans son sens, et répondre à ses questions. Même si, comme lui, elle aimait tourner un peu autour du pot. Elle restait très attentive à toutes ses prises de paroles, le regardant, observant ses gestes, sa bouche, ses lèvres... Cette voix la rendait véritablement toute chose, encore heureux que ses pieds étaient dans l'eau. Elle fut des plus flattée lorsqu'il affirma – en posant une question – qu'il n'était ici que pour elle. Uniquement pour elle. Elle était la seule raison de ses allers-venues incessantes... Exactement comme elle. Elle l'avait fixé quelques instants, l'histoire d'un millième de seconde, avec une expression des plus décontenancée face à cette nouvelle. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise aussi franchement. Puis elle s'était mise à sourire, de ce grand et beau sourire qu'elle savait si bien faire. Arès venait de tout comprendre. Encore quelques phrases de ce genre et elle serait complètement sous le charme. Non, je rigole, elle l'est déjà totalement – mais cette fois, elle le cacherait moins. Ces petites phrases lui faisait un grand effet. Elle ne fit même pas attention au fait qu'il l'attrapa dans ses bras, posant sa main sur elle. Elle le regardait en rigolant.

« Aucune autre, Arès, aucune autre... » répéta-t-elle en insistant encore sur son prénom.

Elle était contente d'entendre une telle question, qui était une réponse bien tournée. La réponse était directement dite, il s’amusait à se cacher derrière des questions pour énoncer des affirmations. C'était une manière très subtile de dire ce qu'il pensait de manière originale. Il avait vraiment tout gagné à jouer avec elle de cette manière. Il était sur la bonne voie. Aphrodite espérait que les choses suivraient leurs cours ainsi. Elle ajouta même un peu de conversation, auquel il répondit évidement. L'assurance et la franchise – ou la fierté – qu'il montrait en quelques phrases allongèrent le sourire d'Aphrodite qui se retrouvait rêveuse, légère. Il suffisait donc de le croire... Lui, le dieu de la Guerre en personne. Bien que cette petite réflexion fit mouche au paysage, Aphrodite resta dans ses pensées, se sentant dériver vers lui. Elle se serrait bien contentée de ce bras confortable. Mais Arès avait d'autres idées. Sans hésitations – ou du moins, Aphrodite n'en eut pas conscience – il de rapprocha d'elle assez rapidement, si bien que dans son impatience, il cogna sa tête contre celle de la déesse avant de l'embrasser. Aphrodite n'avait même pas vu le coup venir, alors elle n'avait montré aucune opposition, car elle savait que ce baiser n'était pas à la hauteur de ses exigences. Bien trop précipité, bien trop bâclé, bien trop distant... Il n'y avait rien de bon à échanger ce genre de contact. La déesse souhaitait quelque chose de doux, de délicat et de parfumé. Quelque chose qui dévoilerait leurs sentiments à tous les deux. Quelques choses qui les rapprocherait, qu'ils partageraient tous les deux, ensemble. Arès se recula directement après cet échec et s'écarta un petit peu de notre déesse qui se frottait le front en grimaçant à nouveau. Un sourire en coin s'installa sur ses lèvres lorsqu'il affirma qu'IL était imprévisible. Elle se redressa et regarda l'eau en souriant simplement. Elle s'était bien sûre écartée de lui. Une sorte de punition pour avoir gâché un moment aussi agréable.

« Pour être imprévisible, tu l'es. Mon front n'avait pas vu venir ce coup. »

La déesse se frotta le front encore un petit peu. Elle devait avoir une belle marque rouge. Contrariée, elle espérait qu'elle n'aurait pas une bosse ou encore un bleu... Disons que cela la gênerait certainement pour ses plans futurs. Elle regardait Arès, mais restait vraiment très calme. Habituellement, elle était la première à s'énerver lorsqu'on l'attaquait de la sorte. Mais ici, elle était calme et douce, c'était à n'y rien comprendre. Cependant, Aphrodite tenait à ce qu'il comprenne qu'elle n'aimait pas ce genre de comportement. Il était si bien parti, pourquoi tout gâcher avec un baiser comme celui-ci ? Alors elle reprit la parole, laissant son regard dévier, avant de le regarder dans les yeux.

« Cependant, mon cher Arès, je m’attendais à ce que tu ne retiennes pas cette fameuse remarque de la dernière fois. Ce baiser ne m'a encore rien fait. Tu es déjà à ton deuxième essai ~ » elle laissa une courte pose avant de lui rappeler un petit quelque chose. « J'attends évidement des excuses ~ »

A vrai dire, ce n'était pas la première fois qu'Arès et Aphrodite s'embrassait. Il avait déjà pris cette folle initiative, qui avait beaucoup amusé la déesse après coup. Quel idiot s'aventurerait vers la déesse de la Beauté et de l'Amour avec en réserve des baisers vides de sentiments. Ils n'étaient pas vides de sens, cependant. On pouvait y voir un certain désir, qu'Aphrodite sentait et partageait tout à fait. Elle mourrait d'envie de lui faire une démonstration de ce qu'était un VRAI baiser d'Amour. Mais elle se garda d'entreprendre pour le moment une telle chose. Un souvenir lui revenait à l'esprit. Un très vieux souvenir... Qui l'avait marquée. Elle tourna la tête pour le regarder, attendant qu'il croise son regard.

« Pourtant, j'ai souvenir d'une lointaine époque....  » dit elle en souriant, prête à continuer son récit...


flashback
i n c e p t i o n version falshback


Désespérée et accompagnée de son magnifique chat, la petite déesse de la Beauté scrutait les plates bandes du jardin divin à la recherche d'un objet perdu. Accroupie par terre, le visage contrariée, Aphrodite cherchait son petit bracelet. Celui qu'elle aimait tant parce que c'était papa qui le lui avait offert.

« Mais si je te dis qu'il était là, Lysis ! Là, juuuuste là ! Pourquoi tu ne m'aides pas ? Ça irait plus vite avec toi, tu sais... »

Le chat, tranquillement installée plus loin dans l'herbe, faisait sa toilette en regardant de temps à autre la jeune déesse. Elle avait suivi sa maîtresse d'un pas nonchalant : elle n'était pas du tout motivée à l'aider.

« Aphrodite, tu as pris la sale manie de perdre tes affaires ces derniers temps, il serait peut être temps de devenir responsable et de mieux les surveiller ! » finit elle par gronder, exténuée de recevoir des remarques.

L'unique réponse de la petite déesse fut un soupire. En l'entendant, Lysis se redressa sur ses pattes et regarda Aphrodite avec des yeux noirs. La petite déesse n'était pas contente ? Son affilié le sentait parfaitement bien. Mais aujourd'hui, c'était la troisième crise de ce genre. Lysis n'était pas une nourrisse, ni un chien élevé à chercher des objet disparus. Dieu sait où la déesse avait encore mis son bracelet. Elle ne faisait attention à rien. Alors Lysis décida de partir. Elle voulait s'énerver ? Qu'elle le fasse seule.

« Très bien Aphrodite, cherche seule, ça t'apprendra à perdre tes affaires et à t'énerver contre les autres ! Je rentre. »

A cette déclaration, la petite brunette se retourna et foudroya du regard Lysis. Comment osait elle l'abandonner ? Comment pouvait elle faire une chose pareil à sa meilleure amie ? Maintenant en colère, la déesse se leva et s'avança vers son chat, prête à la prendre et le retenir de force. Mais elle ne fit rien.

« Non tu restes ! » insista-t-elle durement.

Mais le chat ne l'écouta pas, et Aphrodite resta tout l'après midi à chercher ce bracelet qu'elle ne retrouvait point. Vraiment désespérée, elle s'accroupit contre un arbre et mit sa tête dans ses bras pour continuer de pleurer. Durant tout ce temps elle n'avait pas arrêté de chercher. Allez savoir comment elle faisait pour trouver encore des larmes. Elle avait fouillé l'endroit de fond en comble sans jamais trouver ne serait-ce qu'une perle. Comment allait-elle le dire à Zeus ? Comment allait-elle faire sans son plus beau bijou ? La petite déesse continuait de pleurer dans son coin. Il n'y avait, selon elle, que cela à faire...




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Sam 11 Juil 2015, 15:40

Arès se mettait à se dire que quelle que soit l'issue de cette rencontre, jamais il n'aurait soupçonné que cela prendrait une pareille tournure. Il n'était pas déçu d'avoir attendu à ce point avant de faire sa rencontre. C'était le moment parfait en vérité, il n'avait personne en vue et se sentait en pleine forme. Dans sa tête bouillonnait toujours l'idée de sortir avec elle un moment. Son charme opérait si bien sur sa personne qu'il se sentait plus énergique que d'habitude rien qu'avec ce petit bain improvisé. Il lui avait affirmé qu'il n'oublierait pas et c'était une des plus grandes vérités dans toute cette parade. Cette femme n'était pas physiquement une femme banale, n'importe quelle personne pourrait l'affirmer.

A chaque contact, il le sentait et le ressentait qu'elle était unique et qu'il voulait l'avoir. Il allait continuer de la flatter tout en prenant un goût particulier à observer ses réactions, chacune d'elle comme autant de portes qu'elle lui ouvrait. Il ne voulait pas non plus prendre le temps qu'il faudrait pour toutes les ouvrir, il voulait arriver à la conquérir rapidement. Alors il participait à tout, il se rapprochait d'elle, cherchait le contact, cherchait à mettre ses bras sur elle, à lui caresser les pieds pour lui murmurer dans un langage gestuel de se rapprocher. Tout aurait pu être parfait.. tout. il avait su trouver les mots, il avait tout trouvé et il l'avait... percuté. Et c'était plutôt une belle sortie de piste mémorable. Sans compter sa tête qui le sonnait, il vit tous ses efforts voler en miettes devant ses yeux. Aphrodite lui souriait après ses différentes grimaces de douleur face à l'impact et se décala pour lui signifier son mécontentement. Arès voyait clair dans son jeu, elle voulait qu'il la rejoigne, qu'il se fasse plus présent. Le dieu de la guerre la fixa d'un air entendu, il ne bougerait pas.  Elle se frottait le front avec ces petites mains si délicates qu'il voudrait voir se poser sur lui. Il fallait croire que pour le coup il devrait attendre et pour son câlin presque acquis aussi. Un bel échec somme toute. Comble de tout, le baiser furtif qu'il avait donné ne lui avait pas donné plus de plaisir que la première fois.. Ce coup-ci, il avait voulu " marquer" le coup et pour le marquer il n'avait pas chômé, ils allaient sans doute se retrouver avec deux belles bosses signe de cette belle rencontre. De son point de vue, revenir avec un bouquet semblait si banal.. Dans un sens, pour un dieu de la guerre faire des blessures avec les gens qu'il veut connaître pouvait paraître presque crédible. Il soupirait en songeant à toutes ces pensées sans queue ni tête en se disant que ce n'était pas ainsi qui la charmerait
.

" Ton front souhaiterait-il que je le masse ? "

A défaut d'avoir su l'embrasser, il se monterait sauveur. Les filles aimaient bien se faire sauver, il l'avait vu dans de nombreuses histoires. Il pourrait à nouveau avoir l'excuse de se rapprocher et d'avancer dans sa conquête à la fois difficile et en même temps captivante. Arès n'était pas patient, mais là il pouvait encore lutter, c'était comme une bataille qui lui résistait et croyez moi, il comptait bien tout faire pour ne plus qu'elle lui résiste. Il frotta son pied contre sa jambe lentement avec un geste innocent. Arès allait la forcer à revenir vers lui. Son honneur d'homme de guerre parlait en son coeur, il voulait dominer cette situation qui avait dérapé. Il se voyait déjà la tirer de cet échec, qui les avait un peu coulés.. Son regard même n'était plus sur lui tandis que le sien cherchait à la captiver de nouveau. Rien n'allait plus, il allait devoir foncer et se jeter à l'eau.

La méthode douce ne marchait pas, rapide non plsu et elle lui fit savoir dans une délicatesse qui plut énormément à Arès. Elle lui disait les choses en face et elle souriait toujours. Les grimaces ne faisaient plus partie de ce beau visage qu'elle lui offrait. Arès quant à lui offrait ce sourire étiré, charmeur qui devait la conquérir. Il avait croisé ses jambes tout comme elle quand ils étaient sur le banc. S'il n'arrivait pas à parler le langage de l'amour, il lui parlerait dans son langage et il l'aurait la petite Aphrodite. Elle enfonça l'essai infructueux en disant que cela ne lui avait rien fait. Arès ne put retenir son naturel longtemps, il se tourna un peu quand il sentit cette grimace pointer le bout de son nez. Une forte envie de grogner le tenaillait. Il savait bien que ses grimaces en disaient long sur ses pensées. Un air dépité, agacé, voilà ce qu'il exprimait.

" Ne pas apprécier mes baisers tu dis et tu cherches des excuses. Hé bien, en voilà une bonne idée. Tu n'as pas appris à les aimer, tout comme moi, ils sont uniques".

Il n'y avait pas que les baisers qui étaient uniques, ce ton piégé entre le mielleux et le grognon l'était aussi. Comme il avait remarqué que son regard allait de nouveau vers lui et que cette fois il pouvait faire le paon en étant regardé. Il s'étira davantage en plongeant davantage ses pieds dans l'eau. Il les allongeait en étirant son corps pour lui montrer à quel point il était séduisant dans cette position de joli coeur en mal d'amour. Comme si cela ne suffisait pas, elle partit dans un récit l'air nostalgique en le laissant un peu blasé par toute cette démonstration qui tombait à nouveau à l'eau. Il ne bougerait pas d'un milimètre, il allait conservé ses mains posées sur le rebord de cette fontaine, étirés pour tendre son torse un maximum. Il ne savait pas s'il pourrait supporter un récit d'un souvenir avec cette position ni combien de temps pourrait-il rester ainsi. Il était fort, mais il ne fallait pas abuser.

*** When i was a child ***

Autre époque bien éloignée de celle-ci, Arès chassait les insectes à l'extérieur, il avait avec lui ce petit jouet qu'il baladait partout. C'était un petit cheval en bois, la crinière au vent. Le petit dieu albinos se mettait à courir partout en narguant Leios qui le suivait partout. Ce lion avait l'habitude de le suivre de très près étant petit,tout simplement parce que ses bêtises étaient légendaires. Imaginez un petit garçon avec une force surhumaine, vous le lâchez il devient un vrai petit monstre. Le lionceau noir poursuivait sans relâche ce petit être qui était sous sa responsabilité.

" TU M'ATTRAPERAS PAS !"

Il se mettait à rire, il cherchait à le semer en passant par des taillis plein d'épines, des lieux dangereux, histoire de le dissuader. L'enfance pouvait être tendre, pour Arès c'était presque en tout point comme sa vie d'adulte, c'était rock and roll. Pas un instant immobile, il bougeait sans arrêt comme s'il était monté sur ressorts et cette malice qu'il avait, c'était épuisant. Le jeune garçon aimait courir seul avec son affilié, il en avait souvent l'occasion. On ne lui avait pas confié de conflit à gérer, alors il pouvait s'en donner à coeur joie avec des facéties de son âge. Tyranniser Leios en était le parfait exemple. Le petit lion se mit à rugir derrière lui, il était très mécontent de devoir courir deux minutes après avoir mangé. La sieste lui aurait semblé être un choix plus judicieux. Ce petit monstre ne pouvait-il pas lui accorder deux heures pour digérer, deux heures de calme. Il ne parvenait pas à s'habituer et le problème c'était qu'il le devait pourtant. Leios était tout de même son affilié. Il était plus proche néanmoins pour le comprendre que n'importe qui comme il l’accompagnait durant tous ses déplacements.

Au bout d'un moment, il sauta à travers une haie et se retrouva dans un lieu plus entretenu. Des feuilles étaient éparpillés dans sa chevelure blanche comme s'il venait de se rouler sous un arbre. Il tendit l'oreille, mais ce qu'il entendit n'était plus les pas de Leios mais des pleurs. Le visage farceur d'Arès s'effaça, il serra son épée en bois et son bouclier pour venir à la rencontre de ces bruits si douloureux. On aurait pu croire qu'il avait battu toute la campagne avec son allure. Ses vêtements étaient un peu poussiéreux de tous les chemins qu'il avait parcourus, ses chaussures étaient boueuses et ses cheveux joliment décorés. Malgré cela, il avait toujours l'air d'un chevalier errant avec son gilet blanc, sa petite cotte de mailles en alliage léger, son pantalon en toile. Un petit écuyer promis à un grand avenir. Il accourut sortant de nulle part ainsi vêtu et appareillé pour une guerre imaginaire. Les sons venaient d'une jeune fille, très jolie. Elle était adossée à un arbre, roulée en boule contre comme si elle cherchait un réconfort. Petit comme grand, il ne savait pas réagir face à la tristesse. Ici, il ne parvenait pas à savoir s'il s'agissait d'un grand chagrin ou d'une contrariété et pire... il ne savait pas qui elle était. Son bouclier et son épée, il les laissa dans l'herbe et courut à sa rencontre. Il s'arrêta juste avant de l'aborder, c'était une fille...

" Hé toi, pourquoi tu pleures ? ", lui fit-il en la montrant du doigt.

C'était une bonne manière de dire bonjour, au moins la personne était fixée sur ses intentions. Sa bouche était crispée, il ne savait pas quoi dire d'autre. Pourquoi Leios n'était pas là ? Ah oui, il l'avait semé entre des taillis et des rochers... Mais tout de même, c'était un chasseur, il devrait être là...




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Jeu 23 Juil 2015, 23:22


flashback
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f e a t ; arès ♥

P
our une rencontre, c'était une rencontre. La déesse de la Beauté n'avait encore jamais crâné sur le fait d'avoir eu une bosse à son premier rendez-vous. Maintenant, elle pourrait. Elle se rassurait à moitié en se disant que c'était le dieu de la Guerre, qu'il se devait d'être à la hauteur de ce rôle que toutes personnes vivant sur cette planète lui donnait : un emmerdeur, un homme violent, un homme colérique. Aphrodite le voyait plutôt comme un homme fort, audacieux, qui savait faire face à ses ennemis et ces êtres qui ne faisaient que le juger. Elle ne savait pas comme Arès vivait réellement les jugements des autres, mais elle le pensait assez sûr de lui pour passer au dessus et il lui avait bien montré en quelques phrases au début de cette rencontre. Elle ne se faisait donc pas trop de soucis. Son front la préoccupait plus. Et lorsque quelque chose la contrariait, elle n'hésitait pas à le montrer. Elle s'était écartée de lui, histoire de bien lui faire comprendre qu'une fois de plus, il avait tout faux. La déesse de l'Amour n'aimait pas ce genre d'initiative, elle le prenait comme une précipitation, quelque chose d'irréfléchi. Il allait falloir qu'il se rattrape sur ce coup, mais il n'avait pas l'air de vouloir retenter une approche, cela la rassura. Finalement, il comprenait peut être, après coup ? Elle administra à son front quelques massages, histoire de faire passer cette douleur qui lui avait sonner la tête. Il lui demanda si elle souhaitait des massages, elle ne répondit pas en souriant légèrement et secoua la tête. Non, elle n'en avait pas besoin pour l'instant : dieu sait ce qu'il pourrait lui faire puisqu'un simple baiser allait lui valoir une bosse. Mais c'était fort gentil de sa part de proposer, voilà pourquoi elle lui sourit gentiment. Aphrodite n'était pas du genre à être méchante ou mal polie. Elle sentit le pied de ce dieu si impatient revenir à l'assaut de sa jambe, elle en frissonna de surprise et le regarda avec cet air surpris. Il venait de la surprendre : elle ne l'attendait pas aussi rapidement à l'assaut. Franche, elle lui avoua ce qui lui avait déplu, cette méthode trop rapide, assez peu savoureuse. Aphrodite avait eu envie de goûter à ses lèvres, d'avoir envie d'y regoûter, encore et encore. D'en devenir accro. Mais ce n'était pas l'impression qu'elle en avait, elle était de nouveau déçue par la tournure des événements.Il répondit avec un air agacé, ce qui la fit sourire.  Elle était contente : il se révélait enfin. Elle haussa les épaules et partie dans son récit, amusée de le voir aussi  démonstrateur. Oh oui, il n'avait pas besoin d'en faire autant pour avoir son attention, mais elle appréciait le geste – et la vue.

Ce souvenir, cette histoire qu'elle comptait lui racontait, c'était leur rencontre, dans leur enfance. Aphrodite tenait à lui dire qu'elle l'avait marquée. Cette aide qu'il lui avait apporté, elle en avait un bon souvenir. Elle pensait que c'était la preuve qu'il pouvait faire mieux. Bien mieux que ce qu'il prétendait avec ses fausses excuses de « tu n'y connais rien ». Il s'adressait à la déesse de l'Amour, tout de même : elle en savait quelque chose. Si Arès n'était pas capable de lui donner un vrai baiser, il faisait un bien piètre Amant. Aphrodite savait qu'il valait plus. Elle le savait, au fond d'elle. Elle voulait s'en persuader. C'était sur lui qu'elle avait craqué. Elle partit donc dans son récit, sûre que l'intéresser.


flashback
i n c e p t i o n version falshback


Il y a des années de cela, Aphrodite la capricieuse se trouvait dans les jardins à la recherche de son bracelet fétiche. Ne le trouvant point, elle explosa en larmes, comme si cela lui ramènerait son bijoux. Les seules perles présentes en ce lieux étaient les larmes de la déesse qui glissaient le long de son bras pour se briser dans l'herbe. A son âge déjà, elle était très capricieuse, une pleurnicharde de première. Aujourd'hui était quand même différent. Elle pouvait enrouler qui elle voulait dans ses attitudes de princesse : son père, ses frères, ses sœurs... Avec Lysis, ça ne marchait pas. Le petit chat était bien trop connaisseuse de la bête pour se laisser avoir par les excentricités enlarmées de sa déesse préférée.  Lysis adorait Aphrodite, mais elle en avait parfois raz le bol de l'entendre pleurer pour un oui ou pour un non. Elle avait conscience que ce petit bracelet comptait pour elle, mais il ne fallait pas s'en prendre à la Terre entière si elle seule l'avait perdu. Le chat avait donc laissé la déesse seule pour qu'elle réfléchisse à cette histoire. Finalement, accroupie vers son arbre, les genoux contre la poitrine. Oh elle était malheureuse. Aphrodite avait ce triste sentiment que sa meilleure amie l'avait abandonnée. C'était la première fois que Lysis lui faisait une crise, la jeune déesse ne comprenait donc pas. Elle était plus attristée par cela que le fait d'avoir perdu son bracelet. Elle si disait qu'il n'était qu'un objet... Lysis était un animal avec qui elle avait un lien puissant, avec qui elle allait être pour l'éternité. La perdre était déstabilisant. Bien plus que la perte de cet objet, qu'elle s'était tout de même obstinée à chercher sans le moindre résultat.  En ayant marre, elle s’apitoyait sur son sort de pauvre petite déesse toute triste.

Enfermée dans son monde, toute triste, elle n'entendit pas l'arrivée de compagnie. Il avait courru vers elle, habillé tel un chevalier. Elle entendit les pas, ses derniers pas, lorsqu'il ralentit pour s'arrêter en face d'elle. La petite déesse arrêta ses pleures quelques instants et remonta la tête pour le regarder. Elle avait trouver autre chose, autre chose à faire que de pleurer. Elle l'observait ; un chevalier. C'était ce à quoi elle pensait au vu de ses habits. Elle avait lu tellement d'histoires sur eux qu'elle pensait les connaître par cœur – mais non, Aphrodite ne connaissait pas le prix du sang, les champs de batailles, pour elle tout n'était qu'histoire de princesse à sauver. Elle avait presque des étoiles dans les yeux en le voyant : son sauveur. Elle fut un peu crispée en entendant le son de sa voix, mais il semblait s’intéresser à ses pleures... Elle n'était que touchée : on lui portait de l'attention. Elle aurait voulu lui faire remarquer qu'il était impoli de désigner du doigt une déesse de sa condition, mais elle se tut. Elle ne voulait pas être malpolie elle aussi... Ce genre de remarques faisait fuir les autres. Aphrodite resta les genoux serrer dans ses bras, elle le regardait, les yeux rougit.  

« J'ai perdu un objet auquel je tenais...  » dit elle avant de baisser d'un ton « … Et une amie. »

Le personnage qui se retrouvait face à elle l'intriguait. Elle se demandait qui il était, trouvait son physique atypique. Nullement dérangeant. Atypique. C'était la première fois qu'elle voyait un tel jeune garçon ici... Elle le regarda et continua son explication.

« Cela fait des heures que je cherche sans rien trouver... Je tenais beaucoup à ce bracelet. Il était un cadeau de mon père. Il sera déçu si je ne le retrouve pas... Mais je n'arrive plus à chercher... » A tout hasard, elle tenta « Tu voudrais bien m'aider ? »

Elle le regardait avec insistance. Comme si cela allait le convaincre. Elle n'utilisait aucun de ses pouvoirs, elle voulait une aide sincère.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Sam 08 Aoû 2015, 16:46

Flashback

Arès n'avait pas cherché à être très correct, il avait déboulé comme un boulet de canon dans ce jardin. Leios était parti plus loin, il avait perdu la trace de son petit maître. Le maître se trouvait face à une petite fille en pleurs, il ne savait pas comment réagir. Dès tout petit, il n'aimait pas voir les gens pleurer. Autour de lui les gens se mettaient en colère, ils riaient dès que la crise était passée. Tout tournait autour de ces deux émotions comme un cercle qui ne se brisait jamais. Ses yeux rouges fixait cette personne qu'il avait pointé du doigt. Il baissa son bras sitôt qu'elle tourna la tête. Elle l'avait donc vu, il n'était plus obligé d'attirer son attention. La jeune femme était plutôt attendrissante, elle lui parla d'avoir perdu un bracelet et une amie. Le seul ami près de lui était son fier Leios, mais il n'avait aucun remords à mettre une telle distance que l'on pouvait se demander s'il tenait à lui. Il mit les mains sur les jambes, fit un tour sur lui même en se grattant le menton. Le bracelet devait se trouver quelque part. Un cadeau était une chose précieuse. Le jeune Arès n'en offrait pour ainsi dire jamais, il se confectionnait des objets parfois comme ce petit cheval de bois auxquels il tenait, mais qu'il gardait pour lui seul. Jamais, il n'aurait offert ce qu'il avait construit, il y tenait trop. Il cherchait en se penchant tout autour de lui en écartant les brins d'herbe qui empêchaient d'y voir quoi que ce soit.

" Ton bracelet ressemble à quoi ? "

C'était typique d'Arès d'agir ainsi, il se précipitait sans avoir des idées précises de ce qu'il cherchait. On se moquait parfois de son attitude hasardeuse. Ses actions relevaient pourtant d'une grande spontanéité, donc d'une réelle envie d'aider quand il le faisait. Accroupi dans l'herbe, il recherchait autour de l'arbre. Il avançait sur la pointe des pieds, il avait si peur d'écraser le bijou sans vraiment le faire exprès. Il ne savait pas s'il était plutôt fin ou costaud, mais souvent les filles portaient des bijoux fragiles. Elles n'avaient pas l'idée du côté pratique. Arès avait vu les grands guerriers avec leurs armures de bronze, d'acier. Il fallait dire que cela influençait son jugement. Arès n'était pas intimidé par les adultes, il était souvent entouré de personnes plus âgées que lui, où qu'il puisse aller. Malgré cet entourage il demeurait un enfant avec des comportements de son âge. Il plissa les yeux, il ne trouvait rien aux alentours de l'arbre.

" Tu l'aurais perdu par là ? "

Après son apparence, il demandait où il se trouvait. D'autres personnes auraient posé toutes les questions puis se seraient mis à rechercher le fameux objet. Il semblait avancer tel que cela pouvait se présenter. C'était comme s'il découvrait petit à petit les obstacles de sa quête, mais il ne semblait pas vouloir y renoncer rapidement. C'était assez touchant de le voir prêter autant de cas à cette affaire. Arès ne s'était pas présenté à cette personne, peu lui importait il était un chevalier. Un chevalier aide toute personne présente sur son chemin sans se poser de question, surtout si.. c'était une demoiselle en détresse. Il changea de position pour se mettre à quatre pattes pour mieux voir  ce qui pourrait se cacher dans toute cette végétation. Si cela se trouvait, elle ne l'avait nullement égaré par ici. Il mettait tout son coeur à retrouver cet objet, c'était sa quête de l'après-midi.

" Un chevalier gagne toujours ! ",
s'exclama t-il en se redressant.

D'un coup, il partit vers un autre coin de verdure juste pour vérifier de ce côté s'il ne s'y trouvait pas. Autant bien balayé le secteur avant d'avancer dans des recherches ailleurs, c'était ce qu'il pensait faire. Les guerres n'étaient pas toutes des conflits de territoires, elles étaient également faites à cause de ressources. On lui avait dit qu'il devrait peut-être soutenir des hommes en ce sens. Arès avait hoché la tête en projetant l'affection qu'il avait pour son jouet à des ressources plus vitales pour les pays. Il ne savait pas encore bien en quoi ses pouvoirs pouvaient bien aider à remporter une guerre. On lui en parlait, mais il ne parvenait pas encore à s'imaginer dans quelques années à diriger une armée. Pour l'instant, Leios était son monstre terrifiant qu'il s'amusait à tyranniser de ses pitreries. Capable de se changer en chien, en aigle, de créer des boules de feu et d'encourager les personnes à se battre, il ne voyait pas en quoi il empêcherait ou débuterait une guerre avec ces pouvoirs.

"... Ton amie c'est qui....? Elle reviendra, t'en fais pas. Leios revient toujours, c'est mon ami. Il part souvent, mais pense toujours à moi."

Arès n'était pas doué pour rassurer, il le savait. C'était un dieu de destruction non de création. Comme il la voyait mal, il avait voulu qu'elle se sente u peu mieux, juste un peu tout en ne la regardant pas. Les filles, ça vous faisait des câlins pour un oui et pour un non. Il n'était pas un chevalier pour la tendresse, plus pour toutes ces quêtes. C'était un peu sa manière de voir la guerre différemment qu'un conflit déchirant entre deux partis. La guerre se résumait avec Leios à se poursuivre et à trouver des missions chaque jour. Sa mission du jour c'était elle bien qu'il semblait accorder sur le coup plus d'attention à ses recherches qu'à la personne. Du coup, il avait voulu montrer qu'il avait bien entendu ce qu'elle lui avait dit en lui parlant de cette amie. Elle semblait tenir compte beaucoup de l'avis des gens, peut-être que cette amie lui avait dit quelque chose de déplacé.

" Elle t'a énervée ? "


Automatiquement, c'était la cause la plus plausible qui lui venait à l'esprit. Les colères séparaient les personnes, les brisaient et les envoyaient toujours plus loin l'une de l'autre. Certains parlaient de tout mettre à plat, en vérité cela explosait plus qu'autre chose. Rien ne s'arrangeait, mais au moins tout était dit. A force avec les années, il prendrait goût à toutes ces démonstrations. Il en serait même un spectateur plutôt zélé. Pour le moment, les colères rongeaient son âme d'enfant. Il avait envie et il le faisait parfois de gueuler plus fort que ses parents juste pour savoir quel effet que cela procurait. Il se sentait écouté parfois pendant quelques secondes, puis ils reprenaient comme si de rien n'était leur débat...




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 16 Aoû 2015, 01:00


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥

S
e retrouver toute seule. Ce n'était pas dans les habitudes de la déesse. Lysis n'était jamais très loin, elle traînait toujours, l'observait toujours, veillait à ce que sa petite Aphrodite aille bien. Aujourd'hui, c'était un peu différent. Pour la première fois de sa vie, la petite déesse était seule, sans son petit chat. Elle s'était disputée avec elle, pour des histoires stupides. Le petit chat voulait faire comprendre à sa déesse préférée que ses caprices étaient impossibles, qu'elle en avait plus que marre. Aphrodite n'écoutait jamais lorsqu'on lui reprocher quelque chose, ou alors elle jouait de ses charmes, entourloupait son entourage, pour leur rappeler qu'elle avait besoin d'aide et que c'était mieux de dire oui. Impossible de refuser quoique ce soit à la déesse de l'Amour et de la Beauté. Que Lysis ne suive pas cette règle avait simplement brisé la petite déesse qui n'avait rien compris. Pleurant contre son arbre, elle s'était demandée ce qu'elle avait fait de si mal pour que Lysis l'abandonne. Tout c'était passé comme d'habitude, alors pourquoi, cette fois, le petit chat était parti ?  Aucune idée. Les larmes coulaient à flots sur ses joues car la petite déesse ne comprenait pas. Cette histoire de bracelet l'avait déjà bien embêtée, alors maintenant qu'elle n'avait ps sa Lysis pour la soutenir, pour être avec elle. Que ce petit chat était partit sans rien dire... Aphrodite était perdue. Elle ne savait pas si elle était rentrée ou... si elle était définitivement partie. Une peur venait de naître en elle : celle d'être séparée de son affilié. Aphrodite était tellement attachée à cette petite bête qu'il lui était impensable de finir sa vie dans elle, de se disputer avec elle. Finalement, c'était sa dispute avec Lysis qui l'avait le plus touchée. Même si le bracelet restait essentiel à ses yeux. Papa le lui avait offert, elle voulait le retrouver, le remettre à son poignet pour lui montrer qu'elle y tenait. Allez savoir pourquoi dans sa tête, les objets perdus étaient forcément des objets auxquels nous ne tenions pas. C'était la réflexion Aphrodite. Il faudrait qu'elle en parle à Athéna, puisqu'elle a récemment découvert que cette grande sœur pouvait répondre à toutes ses questions... Elle n'allait pas se gêner d'aller l'embêter.

Ses pleurs cessèrent lorsqu'elle entendit une voix. C'était un petit garçon, à peine plus âgé qu'elle peut être. Aphrodite leva la tête en se demandant pourquoi le fait qu'elle pleurait l'intriguait. Enfin, elle était la déesse de la Beauté, tout de monde se devait de l'aider.... Mais... Aphrodite était toute perdue. Elle fut touché par cette question, même si elle trouvait le jeune garçon sans tact. En quelques mots, la petite déesse expliqua ses malheurs. Son bracelet perdu, son amie disparue... Elle était toute seule et avait cherché pendant ce qui lui avait paru des heures sans rien trouver. Tout n'allait pas. Elle avait donc lâchement abandonné pour pleurer contre un arbre – parce que ça allait tellement mieux pour trouver les choses. Enfin, du coup, elle n'était pas mécontente que quelqu'un vienne la voir. Elle commençait à en avoir marre de pleurer et surtout d'être seule. Elle lui expliqua la situation et lui demanda si il voulait bien chercher avec elle. Il semblait intéressé par la proposition puisqu'il demanda directement à quoi ressemblait l'objet. Aphrodite eut un petit sourire. Elle était contente qu'il l'aide. Elle se releva et lui expliqua :

« Il était en argent, très fin. C'était une petite chaîne avec quelques perles bleues. Il est brillant, c'est pour ça que je l'aime. Je pensais le trouver rapidement... »

Aphrodite était surprise de le voir chercher aussi rapidement et se sentit obligée d'en faire de même. Elle s’accroupit à ses côtés et chercha, écartant aussi des brins d’herbe. Elle resta attentive, lui jetait quelques regards pour voir comment il faisait et l'imitait discrètement. Il était tellement à fond qu'elle avait envie d'être pareil. Elle répondit à toutes ses questions, s'écartant un peu de lui une fois qu'elle eut la technique.

« Et bien, je l'ai perdu ici, juste dans ce petit terrain... Mais je ne sais pas si c'est dans l'herbe ou les fougères... »

Aphrodite lui montra le petit terrain où ils étaient. Il se limitait avec les petits chemins de terre du jardin et des fougères avec à peu près en son centre un arbre. Ce n'était pas très grand, mais encore l'herbe, les fougères et ce petit bracelet en diamants... Ce n'était pas évidement. Aphrodite sécha ses larmes discrètement en cherchant. Elle était contente d'avoir de la compagnie. Elle ne voulait pas chercher seule. Tête baissée, elle la relevait de temps à autre lorsqu'elle souhaitait jeter un coup d'oeil à ce qu'elle avait fait et que son compagnon de recherche lui parlait. Il se disait chevalier. Elle trouvait cela assez sympathique comme appellation sachant qu'elle était une princesse. Il venait l'aider en plus. Elle trouvait cela dans les cordes, sourit légèrement à cette pensée : ils iraient bien ensemble. Il parla de son amie. Aphrodite resta tête baissée cette fois. Elle sentit qu'il souhaitait la rassurer. Il lui expliquait bien sa relation avec Léois – qui était un bien drôle de prénom – dans l'espoir de lui faire comprendre qu'une petite prise de tête, ce n'est rien. Aphrodite hocha la tête :

« C'est mon chat, Lysis. Enfin mon affiliée. C'est la première fois qu'elle part et qu'elle s'énerve contre moi... »

Il lui posa ensuite une question très étrange, qui fit réfléchir Aphrodite. Était-elle en colère ? Aphrodite ne savait pas trop si elle lui en voulait ou non. Enfin au point de s'énerver contre elle. Elle avait juste eut envie de pleurer.

« Je ne sais pas, sûrement. J'ai peur qu'elle ne revienne jamais... Mais ce que tu dis me rassures, elle est sûrement à la maison. » 

Aphrodite se releva. Elle voulu lui adresser un sourire et qu'il le voit, mais en se levant, elle vit quelque chose briller dans l'herbe, non loin du jeune garçon, juste derrière lui. Elle s'avança, regarda, mais fit un mauvais pas et lui tomba dessus, maladroite comme elle était. Elle venait de littéralement l’écraser en tendant la main pour attraper l'objet de ses désirs :

« JE L'AI ! »  fit elle, toute joyeuse.

Pourquoi s'excuser ? Elle resta allongée sur lui le temps de vérifier que c'était bien son bracelet. Il y avait tout, il n'était pas cassé. Les perles et les diamants étaient intact. Elle se redressa ensuite pour le regarder.

« Pardon, je suis tombée en volant l’attraper.  »Elle lui adressa un sourire et l'aider à se redresser. Elle avait totalement changée d’attitude. Elle le prit soudainement dans ses bras et le serra
«  Merci Chevalier ! Même si tu ne l'as pas retrouvé, c'est grâce à toi aussi j'ai pu continuer de chercher. »





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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Lun 17 Aoû 2015, 00:55

Son esprit ne pensait qu'à cet objet perdu, il devait se trouver quelque part perdu dans toute cette verdure. Ses doigts écartaient les brins d'herbe sans rien trouver, c'était assez frustrant. Il aurait voulu le trouver rapidement pour montrer son efficacité, son sens d'observation, son... et son... Il avait tant de choses à lui montrer qu'elle ignorait sur lui. Avant tout, il voulait prouver d'un semblant d'organisation même si c'était plutôt mal parti. En bon enquêteur, il lui demanda une description de l'objet. Arès se mit à tourner en rond en se frottant le menton, il voulait paraître réfléchi tout comme sa rivale. Cela n'avait rien pourtant d'un grand fait, personne n'en parlerait et pourtant, c'était son image qui lui venait quand il se mettait à vouloir paraître ainsi. C'était aussi une sorte de jeu aussi. Il s'amusait parfois à l'imiter en jouant sur ses expressions, sa voix posée. De toute façon, il le savait. Entre eux, il n'y aurait que des séries de rencontres, c'était obligé. Les rencontres étaient surprenantes, elles se renouvelaient tout comme celle-ci qui n'était pas prévue dans son programme. Non, il n'avait pas prévu de se prendre pour un Indiana Jones miniature et parcourir la surface herbeuse d'un jardin. Même dans ses rêves les plus fous, il n'y avait pas songé et surtout pour aider une fille encore moins. Ses yeux lui envoyaient de petits signaux de détresse derrière leur mine rougie par les larmes. C'était si moche de pleurer... même s'il avait trouvé cela touchant... un peu, juste un peu. Dès qu'elle l'avait entendu, ses larmes s'étaient dissipées comme il lui avait suffit d'apparaître. C'était assez valorisant d'une certaine façon. Sa seule présence lui avait redonné l'envie de sécher ses pleurs, il y avait de quoi se sentir important. Et dès qu'il pouvait sentir un tant soit peu ce sentiment, il en profitait.

Arès tentait tout ce qu'il pouvait. Il se demandait s'il avait pu se glisser sous une racine, à l'ombre d'un caillou. Rien n'échappait à son oeil affuté de combattant... minipousse pour le moment. S'il était brillant vu le soleil qu'il faisait aujourd'hui, il devrait le voir. Comme pour le narguer, un nuage passa à cet instant pour jeter une ombre certes agréable, mais qui diminuait cette possibilité. Des perles bleues, des perles bleues.... elles n'étaient pas vertes pourtant, elles devraient se voir. Le temps de cela, il n'avait pas remarqué que la jeune fille cherchait à suivre son exemple. Ils se retrouvaient donc tous les deux à chercher dans les hautes herbes. A un moment, il sentit sa main frôler la sienne, c'est là que finalement il se rendit compte que sa demoiselle en détresse participait. D'ordinaire, il jouait toujours avec son lion, cela lui faisait plaisir de faire une chasse au trésor à ses côtés. Il ne préféra donc pas montrer qu'il avait bien vu son manège. Sa fierté l'étouffait un peu, on l'imitait lui. Ses gestes devinrent plus rapides comme s'il s'était changé en limier. Dès qu'elle lui dit les fougères, il fronça les sourcils. L'amas de verdure lui semblait être une bonne planque, il s'en approcha à pas feutrés. Dans son imagination, un tigre pouvait en sortir et les dévorait. Il reprit au passage son épée, menaça les fougères de sa lame avant de chercher à l'intérieur s'il trouvait quelque chose. Il n'avait pas pour habitude de parler de ses jeux, aussi il garda qu'il s'imaginait être un explorateur dans un temple au milieu d'une jungle. Elle serait une aventurière à ses côtés. La jeune fille reprit la parole quand il lui demanda des précisions sur ce fameux ami, il fut touché que ce soit son affilié, mais ne répondit rien de plus. Son visage s'éclairait, il l'avait rassuré, c'était... vrai ? Elle lui disait sans doute cela pour qu'elle l'aide... après elle...


"JE L'AI ", avait-elle crié.

Arès ne s'était jamais senti aussi dépité d'avoir réussi une quête. Il laissa ses bras retomber piteusement le long de son corps. Les recherches si épiques venaient de se clôre, c'était trop simple, trop rapide... Il n'avait rien fait surtout d'héroïque. Il allait se retourner, mais elle ne lui laissa pas le temps de calculer ce qui suivit. Le bracelet se trouvait juste derrière lui. Elle aurait pu s'approcher doucement, mais sans doute le bonheur de l'avoir retrouvé avait été plus fort que toi. La petite fille s'était tellement empressée qu'elle lui tomba dessus. Réduit à l'état de simple matelas, il le prenait plutôt... bien, non il ne le prenait absolument pas bien. Ses doigts tapotaient le sol tranquillement pendant que madame prenait le temps de bien le regarder.

" T'as .. pas oublié un truc ? "

Moi, tu m'as oublié moi ! Tu sais là le truc en dessous de toi qui te sert de matelas ? Arès se mordillait les lèvres, tout en grognant de façon sonore. On avait l'impression qu'il allait exploser de rage, mais il se calma quand il vit une main devant ses yeux. Ses yeux s'arrêtèrent dessus, il la saisit et fut debout face à elle. Sa surprise lui donnait un air un peu tétanisé, il n'en lâchait pas sa main. Il ne savait même plus qu'il l'avait sous ses doigts. La petite fille n'avait pas fini de foncer vers lui, mais cette fois c'était bien plus mignon. Elle ne tomba pas sur lui, mais le prit dans ses bras.

" La force... t'en as pas ??! "

Le courage était une des valeurs d'Arès, il ne comprenait que l'on puisse abandonner un objet ou tout autre chose qui soit cher. Chaque chose importante valait que l'on se batte pour elle... Et c'était presque tentant, mais alors qu'il se reculait, il lui fit :


" Et Lysis, tu vas faire pareil ? Tu vas la laisser ? ... "


Toutefois, son étreinte lui avait laissé des rougeurs sur les joues, signe que cela lui avait fait plaisir de voir une aussi belle réaction. Ce petit visage satisfait était adorable à voir, elle allait pouvoir le remettre à son poignet.




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