La conquête des patates. —feat. Damien | Sam 31 Jan 2015, 19:54
HRP : Merci à Mairu pour le titre, hoho. Bon, c'est chelou et tout, j'espère que ça te va. :c Et la musique à rien à voir, juste que je l'écoute.
La conquête des patates
« FEAT. Damien »
Il ne pleut pas, c'est beau, enfin un temps assez cool et sympa. C'était le matin, enfin, il était plutôt tôt. Comme souvent, et le soleil n'était même pas encore arrivé au-dessus de nos têtes. Elle pleurait, refermée sur elle-même. Les larmes ne s'arrêtaient pas, ses yeux en devenait légèrement rouge. C'était une habitude, de souffrir, de se lâcher. Les gens passaient devant la regardant, certains se foutait d'elle. Elle les fixait, du moins, malgré qu'elle voyait flou sans ses lunettes, d'un regard noir. C'était rare de les voir autrement que vide. Disparaissant de sa vue, le monde était devenu flou. Pleurait se servait plus à rien. Elle s'essuyait les larmes, reprenant un sacré regard vide et posant ses lunettes sur son nez. Ce n'était pas le moment de continuer à jouer les faibles. De toute façon, l'issu sera la même, le sommeil éternel. Il y a les gens qui veulent tuer les autres, ceux qui s'en foutent et les lâches qui se suicide. Lizzy fait parti des trois, même si elle a déjà tenté. Elle était devenue tarée la petite, il ne faut pas la blâmer pour ça. C'était d'ailleurs à cause de son petit coup de mou habituel qu'elle remarqua qu'il n'était plus là. Son seul ami, le seul qui comptait un minimum pour elle, son affilié : Felix. Il avait complètement disparu de sa place. Elle le cherchait du regard, le voyant courir au loin et décidant de partir à sa poursuite. Elle ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Elle partie en courant, ses pieds nues tapant sur le sol, il faudrait qu'elle pense à trouver des chaussures, tentant de rattraper son chat. Ce n'était pas facile avec ses lunettes qui glissaient assez souvent, devant les remettre toute les vingt seconde pour ne pas perdre de vue sa bestiole. Pleurer avait été une mauvaise idée, voilà, elle avait une sale migraine et une envie de dormir qui ne partait pas. Ça la fatiguait d'être elle, d'être Lizzy. En tout cas, elle devait le rattraper, et il avait vu quoi pour partir ? Sûrement un truc, aucune idée. Il avait un sacré caractère pour un animal. Enfin, c'était normal. Ça lui arrivait de partir comme ça mais très peu, et en général c'était pour… Pour des choses, allez savoir ! En tout cas, il passait très bien entre les gens, traversant le marché. Il avait déjà presque semé sa liée. Il reviendra vite, c'était certain, mais quand ? Lizzy avait besoin de lui, ça la détendait de l'avoir à ses côtés. Enfin, elle continuait de le suivre, bien que ça l'épuisait et ça tête commençait à tourner, c'est génial le sport quand t'es crevé hein ? La jo-oh la boulette. Bon, bah désolé monsieur aux cheveux étranges, je crois que y a une suicidaire qui vient de vous bondir dessus, enfin, de se casser la gueule sur vous, car elle poursuivait son chat. Ouais, bon, elle s'était magnifiquement cassé la gueule sur un inconnu.
— Désolé.
Elle s'excusait, c'est rare, il faut en profiter. Tandis qu'elle apercevait encore son chat, qui s'était retourné et reparti en marchant, il avait sûrement envie de se balader. Chose que Lizzy, au final, n'aime pas vraiment. Elle fixa le dit étranger de son regard vide.
— Voulez-vous mourir en ma compagnie ?
Elle demandait ça tout naturellement, bah ouais, elle essaie de tuer les gens comme ça. Elle est franche, et s'en fou de ce qu'on peut penser. Un jour, elle y arrivera, et puis, elle se suicidera juste après. Être seule en vie, ça, jamais. On notera aussi le fait qu'elle était polie, mais on ne change pas les vieilles habitude hein ? Même si elle ne faisait pas très crédible avec ses yeux rouge à cause des larmes et sa petite taille. Surtout qu'en plus, c'était un vrai boulet qui était essoufflée et qui bougeait limite de travers tant sa tête pouvait tourner.
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Re: La conquête des patates. —feat. Damien | Sam 31 Jan 2015, 23:48
La conquête des patates
Set me free, let me be
▬ "Oui... Nous n'avons point de destinée...Ensevelis que nous sommes dans l'ignorance et dans l'horreur, seuls quelques malheureux parmi nous perdent l'équilibre et tombent dans ce torrent boueux qu'on appelle la destinée..."
Pourquoi je dois me lever aujourd’hui ? J’ai tellement la flemme. Putain. Il fait chier Grey. Il n’est pas foutue d’aller faire les courses lui-même. Non, mais franchement, on va aller jusqu’à où comme ça. Il avait vraiment eu de la chance que je sois de bonne humeur hier soir pour accepter d’aller faire les courses à sa place, mais franchement si j’avais sus qu’il fallait que je me réveille si tôt, j’aurais refusé. Bon… J’entendis le réveil sonné. Il est déjà l’heure. Alors qu’il continuait de sonné, je mis ma main sur ce dernier. Il ne fallut à peine cinq secondes avant que ce dernier finisse à l’état de glaçon. Pauvre réveil, mais au moins il avait cessé de sonner. Je regardais ce dernier avec une petite moue ennuyé. Dommage. Je l’aimais bien celui-ci. Je ne pris plus la peine de le fixé sans rien faire. En deux trois mouvements, il finit par passer par la fenêtre. Qui était bien évidement ouverte. Bon ! Il fallait que je me lève. Il le fallait. Pour le bien de l’humanité ou surtout pour celui de mon ventre qui finirait très rapidement vide si je ne me dépêchais pas de faire ces foutues courses. Après une bonne demi-heure, que j’avais trouvé nécessaire de perdre, je me mis debout fixant ma penderie. Que vais-je mettre aujourd’hui ? Attendez… Je me demande ce que je vais mettre alors que je ne me suis pas encore douché… Je deviens fou ! Sans même perdre de temps, j’avais filé rapidement sous la douche. Franchement, je ne vais pas vous décrire ma douche non plus. Si ? Vous savez, je n’ai pas fait grand-chose à part me savonner et pensé à quelques trucs. Tiens, j’avais aussi réfléchis à l’endroit où j’irais faire mes courses… Oui, oui, il m’arrive de réfléchir. Je vous interdis de dire ou même pensées le contraire. Donc, je disais. J’irais faire mes courses au marché. Oui, vous avez bien entendu, le marché. Vue l’heure, je doute qu’il y a beaucoup de monde. Ça évitera aussi que je m’énerve à cause d’une queue interminable.
Une fois finis d’être habiller, je mis mon manteau. Franchement, j’allais sortir à cette heure. A dix heures du matin. Normalement, je dors à cette heure. Un long soupir sortit de ma bouche. J’étais vraiment soûlé là ! Sans même sourire, je sortis de l’appartement prenant bien soin de fermé derrière moi. Aller, direction le marché. Tout en grognant et prononçant tous bas des injures envers Grey, je marchais tranquillement les mains dans les poches. Arrivé à ce dernier, je regardais autours de moi. Aucun ennemie. Aucune présence indésirable. Bien ! Je repris ma marche en direction d’un poissonnier. D’un coup, un chat courait dans ma direction. Je levai ma jambe droite pour l’esquiver, mais même pas une secondes après, une personne me sauta dessus, me faisant ainsi tomber en arrière. Oh putain, ça fait mal ! Mon pauvre dos. J’étais complètement sonné. Quelques secondes plus tard, j’y voyais de nouveau clair.
— Désolé.
Cette voix, n’étais pas du tout celle d’un garçon, plutôt d’une fille, mais peu importe. Elle m’avait bousculé, elle allait le regretter.
— Voulez-vous mourir en ma compagnie ?
Quoi ? Moi ? Mourir ? Maintenant ? Elle se foutait vraiment de moi. En même pas une seconde je la saisi par la gorge. Tout en me relevant, je continuais de la foudroyé du regard. Ça peau blanche, et ses yeux rouges comme si elle venait de pleurer me faisait un drôle d’effet, mais je ne pus m’empêcher de serrer encore un peu plus.
-Tu vas mourir toute seule ouais ! Surtout que je suis de mauvaise humeur.
En fait, je n’avais même pas pris la peine de la regardé vraiment dans les yeux, mais lorsque je le fis, je ne pus m’empêché de la lâché et reculer un peu en serrant des dents. Ce regard. Vide. Il me rappelait… Le miens… Après que mon père soit mort. Je mis alors un coup de poing dans le poteau se trouvant juste à côté de moi.
-dégage de là gamine.
Je la fixais froidement de mes yeux écarlates. Espérant qu’après ce regard, elle trace sa route…
Re: La conquête des patates. —feat. Damien | Dim 01 Fév 2015, 19:36
La conquête des patates
« FEAT. Damien »
Quelque seconde, un moment inattendu, quelque chose d'imprévi-ça veut dire la même chose. Elle ne s'y attendait pas, pas au fait qu'il se releva en lui attrapant la gorge. Si il le désirait, ça ne la dérangeait pas du tout, la mort l'intéressait beaucoup. Il la dévisageait, elle ne prit pas la peine de faire la même chose. Il resserrait l'étreinte autour de sa gorge. Ça lui allait, il devrait même le faire au point de briser son cou et de la tuer. Mourir, c'était comme un rêve. Vivre ici, c'était un cauchemar, la vie ne l'aimait pas. Elle ne bougeait pas, elle attendait. Elle attendait la mort.
— Tu vas mourir toute seule ouais ! Surtout que je suis de mauvaise humeur.
— Je cherche la mort, justement.
Comme-ci cela posait un problème. Et d'ailleurs, elle s'en fichait de son humeur, tant qu'elle pouvait se libérer de cette vie. Elle attendait, encore. Il avait juste à refuser, après tout, elle ne lui avait pas demander de la tuer comme-ça. Pourtant, son regard croisant le sien, et il la lâcha. Pourquoi ? C'était une bonne question. Peut-être le manque de sentiments assez visible de Lizzy. Le fait qu'elle ait tout abandonné et qu'apprécier les choses ne signifiait plus rien pour elle. Il recula un peu, frappant le poteau qui était juste à côté. Elle aurait bien aimé protéger ce bout de métal pour éviter de le casser, on sait jamais la force qu'il pouvait avoir. Enfin, ça allait.
— dégage de là gamine.
C'était dit avec un regard froid, et ne parlons pas de leurs couleurs. Lizzy était stupide, enfin, elle était naïve mais pas que, elle n'allait pas partir comme ça. Enfoncer les gens, s'enfoncer elle-même, c'était un peu ce qu'elle voulait. Elle passa sa main dans ses cheveux pour les faire valser et remis par la suite ses lunettes sur son nez. Lizzy lui avait fait quoi ? Elle n'avait rien, en dehors de cet absence de sentiments et du fait qu'elle avait pleurer il y a peu avant de poursuivre son chat. Elle se rapprocha, penchant la tête, comme ça. Elle n'avait absolument pas peur. Les regards noirs, le genre de trucs qui la dégoutait, elle en avait reçu, et pourtant… Ce n'était absolument pas ça qui avait déclencher sa super dépression.
— Ai-je quelque chose de dérangeant ?
Elle l'avait compris, après, c'était peut-être sa demande de "tu veux te suicider avec moi ?", qui ne marchera jamais, qui en était la cause. Ouais, elle est pas normale, elle veut créer une secte bizarre avec tout pleins de gens comme elle dedans. Puis, c'était pas tous les jours que quelqu'un de bizarre qui marche pied nue vient te demander ça comme ça, après t'avoir foncer dessus. C'était même vachement étrange, mais c'est une boulette. Lizzy, elle est pas douée dans la vie, enfin, c'est sur. Même si elle a bien changé depuis. N'empêche, les yeux rouges de cet inconnu lui rappeler celui de son ancien petit-ami, enfin, celui qu'elle détestait le plus dans ce petit monde. La seule différence devait être la couleur des cheveux, et heureusement. Sinon, elle se serait mis à tremblait et s'effondrer sur le sol en pleurant comme la pauvre petite fille qu'elle était. Enfin, c'était ce qu'elle aurait, là, elle restait normale, toujours avec son regard vide et ses lunettes rouges. Tiens, elle s'étonnait elle-même de les porter et décida de tout simplement les enlever pour les accrocher au col de sa robe.
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Re: La conquête des patates. —feat. Damien | Lun 02 Fév 2015, 22:12
La conquête des patates
Set me free, let me be
▬ "Oui... Nous n'avons point de destinée...Ensevelis que nous sommes dans l'ignorance et dans l'horreur, seuls quelques malheureux parmi nous perdent l'équilibre et tombent dans ce torrent boueux qu'on appelle la destinée..."
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, je ne pouvais m’empêcher de pensé à moi en voyant cette jeune fille ainsi. Elle me rappelé trop l’état dans lequel j’étais après la mort de mon père. Je voulais tuer tout le monde. Tout ce monde, tous ces gens qui souriaient. Eux aussi… Eux aussi il méritait de connaître la souffrance que j’éprouvais. D’ailleurs, en parlant des morts… Il fallait que je m’y remette… A cette fameuse recherche.
Je me remis convenablement droit, regardant toujours la jeune fille droit dans les yeux, elle fit valser ses cheveux puis enfila une paire de lunette. En vrai, je n’avais pas vraiment fait gaffe, mais plus je l’examiner de haut en bas, je remarquais qu’elle n’avait pas de chaussure. Franchement, elle me faisait de la peine cette pauvre fille. Pourquoi le destin est-il aussi méchant avec moi ?
— Ai-je quelque chose de dérangeant ?
Dérangeant … Eux assez oui ! Tu m’as sautée dessus comme si tu voulais me faire peur et tu m’as tombé ! C’est ce que j’aimerais lui répondre, mais son regard vide et sans émotions ne me donner pas trop envie non plus. Je n’allais quand même pas détourner mon regard de celui de cette gamine. Si ? Hors de question ! Pourtant, plus je la regardais dans les yeux, ses yeux obscur et noir, plus je me sentais comme absorbé, transporté… Vous l’auriez compris, j’étais complètement déboussolé. N’empêche, il me fallut quelques secondes pour remarquer que j’avais la bouche ouverte… Comme si j’allais dire quelque chose, mais que… Rien… Rien ne voulait sortir ou plutôt c’est comme si j’avais oublié ce que je voulais dire. Je me mis alors à sourire bêtement quand elle enleva ses lunettes… Elle ne devrait pas porter de lunette, ça ne lui va pas… Qu’est-ce que dis-moi ?! J’eu un simple grognement inaudible pour répondre à ma question idiote. Je vins alors la saisir par les bras, puis la posa sur mon dos.
-Accroche toi gamine…
Je me remis à marcher silencieusement la portant toujours sur mon dors. Je m’arrêtai ensuite devant un marchand puis acheta une pomme. Oui, une pomme. C’est bon les pommes. Je n’oserais dire le contraire. Une fois la pomme dans ma main, je me remis à marcher tranquillement. En fait, je n’avais pas remarqué, mais le marché commencer à se bomber de monde. Il va falloir que je me dépêche du coup ! Puis d’un coup, je fis passer la pomme dans ma main par-dessus mon épaule la tendant à la jeune fille dans mon dos.
-Tiens mange ! Au fait, comment t’appel-tu ? Moi c’est Damien.
Pff, qu’est-ce qu’il m’arrive à faire la causette avec une gamine sérieux ?!
Re: La conquête des patates. —feat. Damien | Dim 08 Fév 2015, 01:13
La conquête des patates
« FEAT. Damien »
Il était là, la fixant. La bouche ouverte. Elle attendait une réponse, elle pensait qu'il allait parler mais aucun son ne sortit. Elle continuait d'attendre, le regardant tandis qu'il esquissa un sourire idiot. Sourire, elle détesta ça. Elle avait juste eu envie de lui arracher les lèvres mais elle n' en était pas du tout capable. Lizzy détestait la joie, Lizzy détestait la bonne humeur, Lizzy voulait pourtant juste être heureuse mais ne savait plus en quoi croire dans ce pauvre monde. Malgré tout, elle fit vite sortie de ses pensés tandis qu'elle se sentit tiré par le bras pour atterrir sur le dos du jeune homme. Il avait décidé de la porter, apparemment. Elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire, elle était surprise en fait. Pourquoi ? Comment ? Il avait juste essayé de la tuer quelques minutes avant.
— Accroche toi gamine…
Gamine ? L'appeler comme ça était un concept. Elle n'avait que dix-sept ans après tout, ce qui était relativement jeune. Dix-sept ans à souffrir, quelle tristesse. Enfin, elle s'accrocha, comme lui avait ordonné l'albinos. Trop de questions passaient dans sa tête. Elle tentait de comprendre, d'y trouver une logique, mais jamais… Au grand jamais, elle ferait confiance à quelqu'un. Même si ça lui venait à l'idée d'être sympathique, elle ne pourrait pas. Ah bah, tiens, il s'arrêta devant un vendeur pour prendre une pomme. Enfin, l'acheter, lui au moins avait des sous et pas besoin de voler comme la brune. Tandis qu'il reprit sa marche en lui faisant passer la pomme qu'elle attrapa. Elle la regarda, ne faisant pas attention au monde. Elle ne savait pas si elle devait la manger ou si elle devait l'écraser mais elle avait faim. Manger, c'était dur, mais Lizzy ne voyait pas l'intérêt de se trouver une occupation de vivant. Pour elle, elle était déjà morte, elle n'avait plus rien, en dehors de son corps.
— Tiens mange ! Au fait, comment t’appel-tu ? Moi c’est Damien.
Et voilà, il commençait à sympathiser. Comme ça, d'un coup. Y avait une évolution en comparaison de tout à l'heure. C'était vachement douteux, pour elle.
— Lizzy.
C'était tout ce qu'elle avait à dire. Croquant dans la pomme. Ça avait un bon gout. Tout ce qu'elle volait, c'était des patates, ça changeait de d'habitude de manger un fruit. Elle avait envie de pleurer, son regard avec pour seul sentiment la tristesse, mais elle ne pleurerait pas. Pas encore, en tout cas. Et pourquoi, pourquoi s'amuser à lui faire la causette ? Lizzy voulait juste mourir, en embarquant les gens avec, sinon, ce ne serait pas drôle. Enfin bon, elle ne le remercierait même pas. Elle tentera juste de s'écarter des gens, c'était terminé d'être la gentille fille facilement manipulable.
— Pourquoi t'as subitement changé de comportement ? Tu voulais pas me tuer ?
Bonne question chère Watson. Elle restait sur un ton super faible et… Plein de tristesse ? De froideur ? Allez savoir ! Elle continuait à fixer cette pomme, avec un croc dedans. Ça lui faisait bizarre de revoir la couleur de celle-ci. Soupirant, tournant le regard et remarquant qu'il y avait de plus en plus de monde. Elle ne se sentait pas à l'aise, déjà qu'elle était assez fatiguée. Elle hésitait même à s'endormir sur le dit Damien. Malgré tout, elle avait sûrement était un peu directe, là, tout de suite. Ce n'était pas vraiment elle. Trop de changement comparé à avant, c'était limite horripilant de s'entendre dire ça.
— Désolé, je voudrais juste comprendre…
Parce qu'être direct c'est bien, s'excuser c'est mieux. Elle était naïve et beaucoup trop gentille, en vrai. On ne change pas les mauvaises habitudes. Malgré ses envies de pseudo-psychopathe, qui venait d'arrêter de faire une pseudo-poésie car ça n'allait pas en cet instant. Elle bailla, oui, tout à fait. Sans aucune gêne. Continuant de manger le fruit, enfin, croquant à nouveau dedans, vous voyez ? Avec la seule envie de dormir et de pleurer aussi.