Doucement, tu t'extirpes du petit lit de ta chambre, à l'étage de la petite bâtisse du quartier résidentiel. Tu enfiles tes chaussons, posés au pied du sommier, et passe la porte vers la cuisine. Tu ouvres les placards autour de toi et attrape un bol, dans lequel tu verses des céréales, ainsi que du lait. Tu manges, sans te presser, un oeil sur ton téléphone, l'autre sur ton carnet de visites. Aujourd'hui, tu devais voir Freya, Freya Narazeth. La jeune femme dont tu avais décidé de t'occuper. Elle était amnésique, mais en plus de ça, elle était paranoïaque. C'était assez dur pour elle de ne pas fuir devant tout ce qui bouge, et tu avais décidé d'essayer de trouver un moyen pour remédier à cela. Tu étais psychologue après tout, aider les personnes à régler leurs problèmes, c'était ton métier. Une fois ton bol fini, tu le ranges dans l'évier, remplissant de trois quart avec de l'eau, avant de partir prendre une douche, puis t'habiller. Tu étais prêt pour aller travailler, mais tu avais encore du temps devant toi, il n'était pas encore l'heure, et tu n'avais pas beaucoup de chemin à faire pour atteindre ton cabinet.
En réalité, ton cabinet était au rez-de-chaussé. Ta maison était configurée de telle sorte que tu vives à l'étage - avec toilettes, salle de bain, salon, chambre et cuisine - et qu'à l'étage du dessous il y ait ta salle d'attente, ta salle de consultation, afin de recevoir tes clients. Tu trouvais cela plus facile, et comme ça, ton loyer payait aussi ton cabinet, alors que si tu avais acheté un autre lieu pour tes consultations, tu aurais dû en payer deux, loyers - avantageux, n'est-ce pas? Cela ne te dérangeais pas de vivre ainsi, absolument pas. Tu retournas dans la cuisine chercher ton agenda de consultations que tu pris afin de le ranger dans ton sac de travail. Oui, malgré le fait que chez toi c'était juste au dessus le cabinet, tu n'allais que rarement chercher des choses du côté maison durant ton travail, pour manger et aller aux toilettes exclusivement. Tu avais aussi pris des feuilles et ton éternel stylo bic pour pouvoir prendre en note ce que disaient tes clients. Une fois ton sac prêt, tu accrochas ta montre au poignet, constatant au passage qu'il était bientôt l'heure du rendez-vous. Tu pris ton sac à bout de bras et descendis les escaliers, qui menaient à la salle d'attente.
Il n'y avait encore personne à l'intérieur de cette dernière, alors tu poussas directement la porte de la salle des consultations, dans laquelle tu passais la majeure partie de tes journées de semaine. Tu posas le sac au pied de ton fauteuil, dans lequel tu t'assis après avoir posé l'agenda sur la petite table guéridon qui était placée juste à côté de la porte. Dans un coin de la pièce, il y avait un bureau, sur lequel il y avait éparpillé des feuilles blanches et des crayons de couleur. Tu avais installé cela si un adulte venait accompagné d'un enfant, afin que ce dernier ne s'ennuie pas. Il y avait aussi des livres d'images. En face de ton siège, il y avait un autre fauteuil, dans lequel - éventuellement - un accompagnateur du client pouvait prendre place. Derrière cette assise, il y avait une bibliothèque, remplie de livres philosophiques et - bien sûr - psychologiques. Tu ne les avais pas tous lus, ils étaient trop nombreux. A côté de ton siège, il y avait la méridienne, ce canapé commun à tous les bons psychologues. C'était une sorte de divan, sur lequel on demandait au patients de s'allonger. La légende dans le monde des psychologues raconte que cela aide le client en réfléchir. Toi, tu n'en pensais pas forcément grand chose. Il était maintenant l'heure de la consultation.
✒ Freya Narazeth, avais-tu crié depuis l'intérieur de ta salle.
Il n'y avait plus qu'à attendre que la jeune concernée arrive.
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Re: underwater ✒ freya. | Sam 31 Jan 2015, 14:20
Freya était déjà venue ici, mais les fois précédentes, elle avait fui, parce que la personne qu'elle avait vue à l'entrée était un homme, déjà cela c'était bon pour la faire courir illico presto. En plus de cela, il avait parfois un regard qui lui faisait froid dans le dos. Elle se sentais pas vraiment à l'aise, mais le chef du cirque avait dit que c'était pour elle. Elle devait prendre son courage en main et affronter sa peur de l'autre, ce n'était vraiment pas simple pour cette jeune fille. Elle respirait à fond, elle pouvait encore reculler, mais elle savait que c'était pour elle, bien qu'elle comprenne pas cette expression. Elle penchait la tête doucement. Bien sûr, elle avait peur, c'était une évidence, ce type lui foutait les jetons, son regard disait danger dans la tête de l'adolescente. Elle voulait courir loin de tout cela, oublier qu'elle devait le faire pour mieux travailler au cirque. Sa famille, pourquoi il voulait qu'elle soit différente, elle était bien non, elle faisait bien rire son public, même si elle ne prenait personne dans l'assistance. C'était commun aux numéros de clown, pas le sien, puis elle aimait cette particularité, alors pourquoi, puis elle pensait à ce qu'elle avait dit à Lyvion, son attirance. Elle ravalait sa salve, elle voulait savoir qui serait Mari-Jane, sa Lois Lane, bref, celle qui la ferai affronter les dangers pour voir son sourire, obtenir ses baisers et la serrer, pour le moment, elle restait distante, même avec Roxanne, pourtant elle était cool cette femme, la jeune fille l'aimait beaucoup. Elle entendait la voix de cet homme, elle sursautait avant de lâcher un petit cri, elle avait peur. Elle se collait au mur, tremblant, elle devait y aller, c'est là que Iorek, la poussait, il n'était pas rare que son ours serve de ressort à sa situation. L'animal, avait soulevé la jeune fille e mis sur son dos. Il posait un regard sur l'homme, un peu méfiant. Il avait eu besoin de hurler comme cela, il n'aurait pu venir lui parler doucement. Il grognait.
-Je sais qu'elle fuit, mais un peu de gentillesse serait pas mal pour tes clients, gamin.
L'animal s'arrêtait près du canapé, la fille ne s'asseyait pas dessus, non, elle allait se planquer derrière ce dernier, même si ce dernier ne constituait pas en une cachette idéale pour paranoïaque, surtout pour un tel cas que l'était cette jeune fille. L'animal se me devant le canapé, il regardait sa liée, toujours effrayée.
-Freya, tu veux aimer comme tes héros en collants ? -Ce n'est pas des collants, c'est des costumes et ils sont cool, comme toi avec ton armure. -Parle à cet homme, c'est bien pour toi, moi, je ne peux plus t'aider que ce que je fais en ce moment. Et toi gamin, fais gaffe à elle.
Il voulait ajouter qu'elle était fragile, mais l'ours le gardait pour, la demoiselle avait confiance en elle grâce aux mots des autres de son espèces,des humains au sang surnaturel.
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Re: underwater ✒ freya. | Mer 04 Fév 2015, 17:01
underwater
Depuis l'intérieur de ta pièce, tu as entendu un petit bruit aigu lâché par ta cliente. Tu l'avais déjà entendu au moins une fois. Freya était une personne qui prenait peur de rien, à cause de son amnésie, combinée à sa paranoïa. La jeune femme est entrée dans la pièce, contrainte par son ours, sur le dos d'ailleurs de ce dernier. Il a posé un regard un peu méchant sur toi. Que voulait-il? Il a ajouté un grognement. Connaissait-il la politesse? Tu te sentis légèrement agacé, mais il commença à parler.
✒ Je sais qu'elle fuit, mais un peu de gentillesse serait pas mal pour tes clients, gamin.
Après cette réplique qui t'énerva encore plus, l'animal avança vers le canapé, où il souhaitait déposer sa liée. C'était là que tu lui demandais de s'allonger à chaque fois, pour qu'elle soit plus à l'aise que dans le fauteuil. Tu ne voulais pas la brusquer, la pauvre Freya. Au lieu d'y prendre place, la jeune femme alla se cacher derrière, paralysée et paniquée par la peur du lieu. Le petit ours restait devant la méridienne, regardant d'un regard presque exaspéré l'ange-démone.
✒ Freya, tu veux aimer comme tes héros en collants ? ✒ Ce n'est pas des collants, c'est des costumes et ils sont cool, comme toi avec ton armure. ✒ Parle à cet homme, c'est bien pour toi, moi, je ne peux plus t'aider que ce que je fais en ce moment. Et toi gamin, fais gaffe à elle.
Pour une fois, tu étais d'accord avec l'ours. Cette jeune femme devait te parler, tout simplement parce qu'elle avait besoin de te parler. Tu pris ton stylo et ton calepin. En haut d'une nouvelle page vierge, tu apposas la mention "Freya Narazeth - 04/02" avant de tourner ta tête vers ta cliente. Avec une douceur monstre, tu lui demandas de venir s'allonger sur la méridienne, comme la dernière fois. A cette pensée, tu ajoutas le fait que c'était la deuxième visite en dessous du prénom de ta cliente, sur ton calepin. Tu lui souris. Rapidement, tu sortis de ta sacoche une chemise dans laquelle tu avais rangé les feuilles sur lesquelles tu avais écris quelques questions que tu pourrais poser à l'ange-démone.
Pendant quelques instants, tu restas le nez dans tes feuilles, à relire les questions, rayant, et réécrivant certaines questions, et finalement tu levas les yeux. Tu remarquas que la jeune femme était finalement venue s'allonger. C'était un bon point, déjà. Tu avalas ta salive.
✒ Bon, je vais faire cela le plus doucement possible, pour l'ours, as-tu dit, calmement. D'ailleurs, ce dernier peut aller sur le fauteuil d'en face, s'il le souhaite.
Tu as vaguement regardé le mur pendant quelques instants. Tu ne savais pas vraiment par quelle question commencer et si cela allait, ou non, déranger ta cliente. Tu ne voulais pas lui faire mal, tu ne voulais pas qu'elle se force à se rappeler des choses dont elle a mieux fait d'oublier, tu ne voulais pas qu'elle souffre tout simplement. Mais pour soigner cette paranoïa, il faudra très sûrement faire ressurgir des choses de son passé, et ce sera peut-être la pire partie de vos rencontres. Mais peu importe, pour l'instant nous n'en sommes pas là. Tu jetas un dernier coup d'oeil à ta feuille avant de parler.
✒ Pour commencer, j'aimerais que vous me disiez… Si vous vous souvenez de quelque chose de votre vie d'avant l'amnésie? Cela peut-être un sentiment, une image, une sensation, un objet, peu m'importe. Ou alors, vous ne vous souvenez d'absolument rien?
Tu n'étais pas vraiment optimiste quand à cette première question. Tu te disais que, sûrement, l'amnésie avait absolument tout fait disparaitre, et que rien du tout n'était resté. Dans ce cas là, ce serait plus dur pour toi d'aider cette jeune femme, mais tant pis, tu trouverais bien quelque chose d'autres. Tu as griffonné le mot "souvenirs" suivi d'une flèche dans ton calepin.
✒ Ma deuxième question s'adresse à vous, as-tu annoncé, sur un ton plutôt monocorde, en regardant l'ours. J'aimerais savoir depuis quand êtes-vous avec Mademoiselle Narazeth. Depuis avant son amnésie, ou après?
Tu avais décidé finalement de commencer par des questions simples mais cruciales, qui te permettraient d'organiser ta séance d'observation.
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Re: underwater ✒ freya. | Mer 04 Fév 2015, 19:58
Freya avait l'intime conviction d'oublier pourquoi elle était là. Mais cet homme lui faisait peur, son regard, on aurait dit un tueur, ou simplement un type pas très net dans sa tête. Mais cette vison était du à sa parano, et uniquement à elle. C'était aussi simple que cela pour elle. Elle tremblait derrière le fauteuil. Elle mettait un temps à s'allonger sur le canapé, suite à l'insistance dans le regard de son ours, il l'avait fixé comme pour lui dire d'avoir plus de courage. La jeune femme faisait de son mieux, ce n'était pas évident de ne pas vouloir fuir. Elle faisait déjà beaucoup d'effort, pour suivre les mots d'Amel, son protecteur. Il semblait plongé dans ses réflexions, cela aidait un peu la sang-mêlée à ne pas paniquer, comme elle le faisait en temps normal. L'homme demandait à l'ours de s'installer, directement, la jeune fille posait une main sur ce dernier, il comprenait directement le message. Il ne bougeait pas d'un pouce. L'ours était comme cela, allongé sur le sol, mais cela ne le dérangeait pas plus que cela. Au moins, il n'aurait pas trop chaud. Car le sol était un peu froid. Pas autant qu'une banquise, mais bon l'animal c'était habitué à cela. Quand l'homme lui posait la question sur ses souvenirs, l'adolescente se mordait doucement les lèvres. Elle se sentait à nouveau très mal à l'aise elle reculait de son siège, elle ne voulait pas voir ces visages, elle retenait ses larmes. Elle secouais sa tête. Puis il posait une question à l'animal, ce dernier retenait un grognement. Il était bien curieux, puis il se souvenait que c'était métier de poser des questions.
-Je suis avec Freya depuis un peu avant son amnésie, c'est moi qui l'es fait traversé le portail, je l'ai promis à quelqu'un de la protéger. Je ne dois pas dire son nom, c'est son désir pour qu'elle ne souffre pas trop de son passé. Freya, ces visages sont loin, tu le sais. -Ils rient, Iorek, ils sont bizarres, ils posent leurs mains sur moi, je le sens sur ma chair, c'est horrible. -Freya n'y pense plus. C'est fini tout cela, qu'un ose te toucher, je pense, qu'il le regrettera, tu as de bon alliés. -Comme la ligue des justiciers. -Si tu veux. -Trop cool, Amel c'est green Lantern. -Freya, tu sais que c'est compliqué de te suivre quand on ne connaît pas. Monsieur, il suit sûrement pas tes mots.
Freya sursautait et se retrouvait à nouveau derrière le canapé, bon, la confiance n'était pas totalement là, mais c'était en bonne vie, surtout pour un homme. Ce n'était pas toujours facile de faire confiance, surtout que Lyvion, son confident l'avait un perturbé. Etre trop direct avait des conséquences directe avec l'adolescente. Ce qu'elle avait gagné c'était que son penchant 'était pas si grave, juste qu'elle devait se débarrasser un peu de ses peurs. Le travail serrait long, même si elle était aidée. La relation entre elle et ce spécialiste était encore trop bancale. Elle savait à peine son nom à lui.