Welcome to my ci....Osef t'as un coca ? [Pv Elliot]

Here we are for the begining

« Si je l’étais, je serais pas allé dans un placard ! Et je ne prendrais pas de douche chez moi ! Idiot !»
Tu laisses échapper un petit rire en levant les yeux au haut du placard, faute d’avoir un ciel au dessus de la tête, même s’il n’y avait personne pour te voir. En fait, tu n’étais pas claustrophobe toi-même, mais tu n’aimais pas ça. Tu tenais plus que tout à ta liberté, et l’idée d’être cloîtré quelque part te faisais peur, de ne pas pouvoir sortir, de ne pas être en pleine possession de tes mouvements, de toi-même. C’était sans doute pour ça que tu ne voulais pas appartenir à quelqu’un. Quel risque y avait-il pour qu’il te condamne à rester près de lui, à minimiser tes droits? C’était sans doute pour ça que tu ne restais jamais aux autres et t’enfuyais toujours avant de t’attacher. Dans un murmure tu t’excuses platement d’avoir bougé contre lui. «Nan pas accepté !» Dans sa voix tu discernes une pointe de gêne mais ne soulève pas. Tout à coup l’armoire se met à bouger et tu sursautes, te retrouvant encore plus collé contre le corps du mage; il place sa main sur ta bouche pour t’empêcher de parler, et tu notes dans ton esprit sentir son souffle sur ton nez. Il n’était vraiment pas loin.
Le placard se stabilise dans un silence à peine coupé par les voix extérieur et le souffle de Lyrnaël dans tes cheveux. Tu entends les pas s’approcher, et ouvrir doucement la porte; la lumière entre dans le meuble sombre, tu clignes violemment des yeux pour t’habituer au peu de lumière. « William… ?!» Tu te retournes brusquement, séparant à contre-coeur vos corps serrés pour te coller contre le mur opposé, et lèves les yeux vers l’homme qui venait de parler. Tu l’avais déjà vu, c’était obligé, et d’après le lieu où vous étiez et le ton sur lequel il avait dit le...euh, prénom? de ton ami, il devait s’agir de son père adoptif. Si tu avais bien tout suivis. Tu n’as pas le temps de réfléchir plus que ça que le mage l’attrape et se met à courir vers la porte à nouveau libre, que vous franchissez rapidement; tu maintiens l’allure sans pour autant savoir où il se rendait, mais retient ta respiration en le voyant sortir une fiole, la lâcher par terre, produisant un jet de fumée noir vous aveuglant. Son contrôle de l’air t’empêche d’être également affecté et tu le suis machinalement, même lorsqu’il sort par une fenêtre. Normalement c’est toi qui passe par les fenêtre. Copyright.
Vous arrivez dans les rues mais les, euh, vigiles? -oh merde.- sont toujours en train de vous courir après. Côte à côte, vous tracez dans les rues en fuyant comme deux voleurs, ce qui t’énervait un peu vu que tu n’avais pas prévu de te faire remarquer aujourd’hui. Même si ton taux de beauté avait déjà fait tout foirer avant.
« J’aime ma popularité ! trop de célébrité en moi ! » Vous vous arrêtez dans une ruelle plutôt vide, où vous vous pensez à l'abri. À peine essoufflé, tu lances un regard circulaire  et t’arrêtes dans les yeux de Lyrnaël. « j’ai cru voir ça.» Tu le fixes avec ton regard glacé, ton visage pâle et tes yeux perçant déconseillant le déconseillant fortement de mentir. Déjà parce que tu n’aimais pas les mensonges. Ton chien refusait de se taire alors je l’ai tué. Tu esquisses une grimace dégoûté en repensant à ton père adoptif, cet homme rude au coeur de pierre qui avait passé ton enfance à rejeter la mort de sa femme sur ton dos. Tu te tournes pour que le mage ne voit pas l’ombre de colère sur ton visage, et passe une main dans tes cheveux à présent bruns. Vous devriez partir. Tu vérifies qu’il n’y ait personne dans la ruelle avant de retirer ta veste -de toutes manière tu avais chaud avec ce truc sur le dos- et attraper le blond par la taille, le callant dans tes bras. « Accroche-toi un moment.» Levant les yeux vers le ciel, tu fais apparaître et déploies tes immenses ailes blanches à travers les fentes dans le dos de ton haut, pour vous élever en un battement de plumes. Tu prends appuies sur le mur et te projettes sur le toit d’en face, y atterrissant accroupie et lâches le mage sur la surface plane. Avec un souffle calme, tu fais disparaître tes ailes et dépoussière ta veste.
«Ils viendront sûrement pas chercher ici.»
Tu l’observes un moment pour voir sa réaction, avant de t'intéresser au paysage. Ici, la skyline te faisait penser à celle de la ville dans laquelle tu avais grandis, de l’autre côté des Etats-unis. Tu y étais retourné plusieurs fois. Surtout sur la tombe de ta mère adoptive; tu avais des regrets et tu t’en voulais de l’avoir regardé mourir, mais tu persistais à dénier ta culpabilité. Ta demi-soeur te l’avait dit. Ce n’était pas ta faute. Tu baisses les yeux et secoues la tête pour chasser ces pensées, et te tournes vers le blond. « Bon alors. C’était qui? Genre, honnêtement? » Tu t'assois en tailleur sur le toit, laissant une brise légère vous rafraichir, le menton posé sur une paume. Tes yeux étaient amicaux, mais persistaient à faire passer un message. Ne me ment pas.

(C)PER KURU'

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Pendant un instant son sourire vacille, avant de revenir sur ses lèvres l’air de rien. Tu hausses un sourcil en le regardant s’approcher, les mains profondément enfoncées dans ses poches. «Et toi ? Genre honnêtement, tu es qui pour poser ce genre de question ?» Son pouce et son index soulèvent ton menton et tu maintiens son regard fixé dans le tien plusieurs secondes, avant qu’il ne te lâches pour s’éloigner. Tu te mords la lèvre inférieur en détournant le regard vers la skyline. Un point pour lui. Tu préfères ne pas répondre, ramenant tes jambes vers ton torse en les entourant de tes bras. Son rire s’élève dans ton dos, et tu tournes légèrement la tête. «Mais tu dois me détester maintenant que je ne te dis rien ! Je préfère me suicider tient !» Ton cou craques violemment lorsque tu tournes la tête, distinguant la silhouette du blond chuter du bord du toit. Bien qu’entendant l’amortissement de la chute -des...tapis?- tu te précipites vers la rue, une boule au ventre, aussi rapidement que ta maitrise du vent te permette de te déplacer. Tu te mords la lèvre sans écouter ce qu’il disait, soupirant, exasperé par son comportement. Tandis qu’il s'étalait sur le matelas, tu ressors à nouveau tes ailes dans cette rue totalement vide, te posant doucement à côté de lui, les ailes déployées. Tu n’avais pas souvent l’occasion de les sortir puisqu’elles prenaient beaucoup de place, et ton équilibre n’était pas la même. Mais, là, debout sur des matelas de tournage, Lyrnaël allongé une main tendu vers le ciel, tu en profitais pour détendre les plumes blanches.
«En fait, on est quoi ? Trop puissant pour être humain, trop faible pour être des dieux… A quoi ça sert qu’on vive si c’est pour être juste du déchet ?» Tu baisses les yeux vers le blond, qui laissait tomber son bras devant ses yeux. Qu’est-ce que vous étiez? Tu lèves les yeux vers le ciel en te demandant où pouvait se trouver ton père à ce moment-là. Les Dieux étaient censés avoir tout inventé, non? Ou était-ce Prométhé? Tu n’y avais jamais vraiment songé, mais en y repensant, certaines pensées te vinrent à l’esprit. Tu baisses les yeux, baisses le torse et attrapes entre tes doigts le bras de Lyr pour le dégager doucement de ses yeux, un leger sourire trônant sur tes lèvres. Flottant au dessus de lui, tu le regardes avec un sérieux rare dans tes yeux pâles. «On est nettement plus que des déchets.»
Tu bascules sur le côté pour t’allonger à côté de lui, repliant l’aile qui menaçait de recouvrir le blond. Tes yeux fixent le ciel, bleu dans le bleu, infini reflet de l’âme comme une réponse à ses questions inavouées; les mains derrière la nuque, tu commences à parler. «Pour moi, on est pas exclus de tout ça. On est pas en dessous, on est au milieu. Comme un lien, tu vois?» Tu tournes la tête vers lui, un sourire d’une étrange douceur caressant tes lèvres, et lèves la main vers le ciel. «Tu vois les arc-en-ciel? Les êtres magiques -Demi-dieux, elfes, démons, vampires- c’est pareil. Ça sert à relier deux points, deux endroits, auxquels personne ne peut acceder à l’autre côté. Et puis y a des exceptions, quand les deux se rencontrent, ou quand ils vont trop vers les couleurs.» Tu continues de parler avec tes métaphores, tes deux mains se mouvant en l’air pour illustrer tes paroles. «Et ça donne naissance à des hybrides. Des demi-dieux, des demi-humains. Et c’est essentiel, parce que sans ça, y aurait pas d’arc-en-ciel, pas de vie, rien du tout, juste le néant.»
Tu finis ta phrase en écartant les doigts de tes mains posées à plat sur l’air, comme sur un plateau imaginaire. Ton sourire avait l’air d’être celui d’un enfant, d’un petit garçon qui découvrait le monde en exposant sa théorie, une théorie bien belle et bien utopique. En disant cela, tu avais pensé à tes parents. Lui dieu, elle humaine; et puis toi. Tu secoues la tête en laissant retomber tes mains sur ton ventre. « C’est débile, hein?» Toi qui rêvait de liberté, tu avais tendance à t’illusionner l’esprit tant que tu le pouvais; mais tu savais reconnaître un rêve d’une idiotie. Vous n'étiez pas des exceptions. Sans vous, le monde se porterait tout aussi bien, et ça, tu le savais. Tu étais narcissique, mais pas égocentrique. Tu reconnaissais autant tes qualités que tes défauts. Et là, tout de suite, tu avais envie de pleurer devant tant de stupidité.
Pourtant tu voulais continuer à vivre quelque chose d'heureux.

(C)PER KURU'

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«Totalement.» Un rire rauque s'échappe de ta gorge, allongé sur le matelas, les yeux levés vers le ciel. Après quelques secondes de silence, tu tournes la tête vers le jeune homme blond, tes cheveux bleus chutant sur son visage pâle, devant tes yeux doux et pétillants. Tu ne savais pas vraiment ce qui te rendait aussi calme et serein, peut-être la présence du mage à tes côtés, peut-être la journée ensoleillée. peut-être autre chose. Un léger sourire sur tes lèvres, tu observes la figure de Lyrnaël, qui, lui, continuait de fixer le ciel.
«On a chacun sa vision. Peut être qu’aussi notre pensé nous viens de nos gênes. Hermès est une personne qui rêve et voit la liberté… Moi, je ne vois qu’un monde immonde et ennuyant. Peut importe ce que tu feras, on mourra de toutes façon un jour ou l’autre. Les Dieux n’ont pas besoin de nous, on est là car les ancêtres on foutu la merde, voir même nos géniteur. Je ne vois pas en quoi relier deux bouts me permettrais d’aller mieux. Si je pouvais, je planterais un couteau dans le dos de mon géniteur, avec juste l’espoir qu’il me voit sourire avant qu’il ne tombe dans la mort… je sais bien que c’est une utopie bien stupide…  Mais osef. De toute façon, je ne vois pas en quoi ma naissance apporte quelque chose à cet arc-en-ciel comme tu dis.!» Ton sourire diminue en intensité, passant de sincère à un plissement nerveux. D'un côté, il avait raison. Ton père était du genre à tant aimer sa liberté que ce gène t'étais parvenu, et tu détestais autant les ordres que les obligations.
Lorsque le blond se redresse, ton regard le suit, ton corps restant allongé plus par paresse que réelle envie, et du coin de l'oeil tu le regarde passer sa main dans ses cheveux; quelque part dans ton estomac, une petite boule de chaleur se fait ressentir. Il avait l'air rêveur et son sourire espiègle, moins étendu que tout à l'heure, te donnait envie de sourire. Ravalant une mimique idiote, tu te mords doucement la lèvre inférieur en essayant de détourner le regard, sans succès. « Putain, c’est fou comme t’es plus objectif que moi ! Si tu redis ce genre de truc, je crois bien que je vais tomber devant tant de beauté ! »
Un petit rire tendu s'échappe faussement de tes lèvres et tu te redresses finalement, les coudes sur les genoux et le menton posé dans tes mains, qui, les doigts remontés jusqu'au nez, cachaient efficacement tes joues. Qui devenaient rouge sans ta permission. Tu détournes le regard pour le fixer vers le mur, comme si la pierre était plus intéressante que tout le reste. Avouons-le. C'était totalement faux. Tu retiens un soupire et gonfles tes joues, secouant la tête pour chasser les pensées de ton esprit. Machinalement, tu grattes rapidement ton arcade sourcilière, gêné, avant de réflechir pour lui répondre. «J'étais pas aussi objectif avant de me suicider.» Tu passes une main dans tes cheveux, laissant ton regard divaguer dans la ruelle; jouant avec quelques mèches, tu respires longuement. «J'veux dire. Avant de rencontrer ma mère et ma demi-soeur, je croyais plus en rien. Notre vision est pas la même parce que...enfin, je sais pas, j'ai eu ce  plot twist qui a tout changé. Peut-être que tu l'auras plus tard. Pas en mourant, surtout.» Tes lèvres s'étirent en un pauvre sourire triste, mais tu refuses toujours de le regarder. Puis tu prends une grande inspiration.
«La mort n'est pas quelque chose de désirable. Après la mort, il n'y a...rien. C'est juste trop rapide pour s'en rendre compte, mais assez lent pour regretter. Et puis tu sens tout: ta chair percée, tes os broyés. C'était horrible. Pour l'avoir vécu, je ne recommande la mort à personne. Même à mes ennemis. Pour faire souffrir, c'est trop rapide.» Tes lèvres tremblaient. Tu n'avais jamais vraiment parlé de ton suicide, ni de tes impressions, ni même de ce que tu en pensais. Ta peau avait pâlie à ce souvenir, à tout ces cauchemars qui te hantaient la nuit, comme si le train venait inlassablement rouler sur ton corps meurtri. La voix rauque de ton père adoptif aussi, te hantait. Tu entendais ses rires, ses gémissements, ses plaintes lorsque tu l'avais tué. Et tu ne t'étais rendu compte que trop tard que la mort, pour tous, ne valait rien.
«Ne meurs pas, ok?» Les jambes repliées et entourés de tes bras, ces mots s'étaient échappés de ta bouche sans que tu ne t'en rendes compte, le visage enfermé contre tes genoux et les joues brûlantes.

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Les yeux fermés, blottit dans ce confort fictif que tu tentes de te trouver toi-même, tu sens la colère du blond souffler à tes côtés. Pourtant il la garde enfermée, comme si les flammes que tu sentais émerger de ses mains essayaient de le retenir. Il ne bouge pas, tu n’esquisses pas de mouvement, te laissant caresser par le vent entre les pans des murs de la ruelle. Le doux silence s’installe, un silence à la fois apaisant et gênant. Et tu ne savais si tu voulais qu’il s’arrête. «Mais ouha, t’es devenue déprimant. Puis tu sais on se suicide pas quand on est joyeux, faut vraiment être con ! » Tu sers la mâchoire, relevant un peu -peut-être légèrement brusquement- la tête. Con. Oui, tu l’avais été. con. De vouloir mourir pour aussi peu. Pourtant tu savais que, sur le coup, il n’y avait pas eut d’autre solution. Te ne voulais pas te faire arrêter par la police, alors tu as feint ta propre mort -ce qui n’était pas le but de l’acte. Et tu lèves les yeux, des yeux vides et terne, vers le mage, un sourire que tu sais amplement superficiel au visage, trop forcé pour être réel. un sourire triste. «Moi j’ai pas envie de crever, car ma mère serait presque capable de me ramener a la vie pour me le faire payer… elle est chelou la vieille. »
Cette fois-ci, un vrai petit rire s’échappe de ta gorge en imaginant une jeune femme récupérer son fils des mains d’Hadès.Quelque part, c’était un peu ce qui t’était arrivé. Renaitre sur Terre pour rencontrer ta mère. Et t te souviens de ses boucles blondes, qu’elle avait données à sa fille, cette fille que tu n’as pas retrouvé. Ton sourire sincère vacille un instant à cette pensée mais tu secoue la tête en essayant de te changer les idées. Alors tu sens sa main se balader dans tes cheveux couleur du ciel, et curieusement, tu sens un pincement au coeur. peut-être en dessous, comme si une main t'attrapait les tripes et jetaient d'innombrables papillons au creux de ton estomac.
«Voilà, je te promets de pas crever en te trempant les cheveux, mister lunatique.» Tu baisses la tête, continuant de sourire; un sourire nerveux, gêné. Pourtant on te touchait toujours la tête, puisque tes cheveux, d’une couleur naturel étrange, avait toujours attiré le regard; et la petite taille que tu avais longtemps gardé attendrissait les plus grands -passé, car tu recommençais à grandir depuis quelques mois déjà. «Merci.» Pour la promesse, pas les cheveux mouillés. T’étirant, tu lèves la tête vers le ciel qui s’assombrissait, l’ombre de la nuit menaçant d’arriver à tout moment. Tu n’avais pas tilté qu’il était aussi tard, et tu passes une main dans tes cheveux, tirant ta tignasse en arrière.
« La nuit vient déjà..?» Tu te lèves sur tes deux jambes en soupirant sous l’effort, étirant ton dos. Tes deux ailes blanches se mouvent, se préparent à te porter, balayant l’air derrière toi. Puis tu te tournes, tendant ta main à Lyrnaël pour l’aider à se relever. «On rentre?»
Après tout, tu n’avais plus rien d’autre à faire ici. Tu avais suffisamment bossé, et même si ton programme avait été changé par l’irruption du blond, tu ne lui en voulais pas. Tu avais encore le temps pour ces informations. Tu tires sa main lorsqu’il l'attrape, puis la lâches avec regrêt pour passer tesbras autour de sa taille et remonter d’un battement d’aile en haut du toit, là où il faisait suffisement lumineux pour que la lumière du portail magique ne pique pas la curiosité du voisinage.