On peut trouver des Anges tombés en Enfer [PV : Perséphone]

« On peut trouver des Anges tombés en Enfer »

Parce que le kidnapping c'est mal !

Décidement, quand on un est une Divinité, il y a vraiment des moments où on s'ennuie. Enfin. C'était encore une bonne époque. La Déesse de la Sagesse faisait encore des passages sur Terre assez fréquent. Il faut dire que parmi tous les enfants de Zeus elle avait de la chance de faire partit de ceux qui vivaient leur vie comme bon lui semblait. Ayant fait vœux de chasteté qui plus est, la belle n'était pas promise à un mariage non voulu pour une raison que seuls les Dieux savent ! … Ou. Peut-être pas en fait. En parlant de membre de sa famille subissant le courroux de leurs époux. Elle en avait vu. Les pauvres. Entre sa cadette Aphrodite qui se retrouvait marier à Héphaïstos alors qu'elle était amoureuse d'un autre. Et cette Perséphone. Aaah Perséphone. Une cousine de part ses deux parents -oui c'est un peu étrange dit comme ça- qui c'était faite kidnapper par son oncle. Oulà, il y a de quoi avoir un mal de crâne avec tous ces croisements. Mais rien à faire. Même la Déesse de la Sagesse n'arrivait à comprendre un tel geste de la part de son Oncle. Elle s'entendait plutôt bien avec ce dernier en général, mais faut avouer qu'elle n'allait que très très rarement en enfer, pour ne pas dire quasiment jamais. Et n'avait donc l'occasion de le voir et de lui en parler. Pourtant elle devrait ? Enfin. Elle avait déjà eut pour idée de voir comment sa pauvre cousine se portait pendant tous ce temps où elle était obligée de rester en ce lieux lugubre. La pauvre vraiment. N'ayant le droit de sortir que lorsque le devoir les appelait. Athéna comptait bien un jour lui poser des questions et savoir si elle allait toujours bien. Non pas physiquement. Mais disons qu'un enfermement pouvait la perturber quelque peu. Et faut avouer que parmi toutes, cette jeune femme qu'elle connaissait depuis toute petite était d'une douceur presque incomparable. Tel les fleurs se réveillant après une hibernation hivernale. La briser serait terriblement cruel. De plus il est bien connu qu'une fleur a besoin de soleil pour s'épanouir. Enfin qu'importe. Débattre seule là-dessus ne changerait rien. Soupirant. La blonde posa alors ce qu'elle était en train de broder.

Oui. Aussi étrange que cela puisse paraître, la Déesse qui représentait la Guerre était capable d'avoir des activités autres que celles d'une guerrière ou d'une savante. Juste des trucs de fille qu'on pourrait dire, même si d'un côté rien n'empêchait un homme de faire pareil hein. Ahem. En tout cas, elle ne semblait pas plus intéressée que ça parce qu'elle faisait. Peut-être que trop réfléchir l'empêchait de faire deux choses en même temps. Cela arrivait. Pourquoi penser soudainement à cela ? Elle n'avait franchement aucune idée de quand Perséphone aurait le droit de sortir. De quand elle aurait le droit de lui parler comme avant. Tout était arrivé si vite. Et si notre femme n'était pas du genre à garder son calme en toute circonstance, je pense qu'elle serait aller mettre une gifle à son Oncle pour lui apprendre que l'amour, cela ne marche certainement pas comme ça. Elle n'était pas experte, mais elle avait largement le cerveau pour comprendre qu'on ne force pas à aimer, mais que séduire est bien plus efficace. Enfin. Bon. Mis à part dire ce qu'elle pense à Père de ça, elle n'avait pas son mot à dire. Son intelligence lui permettait de toujours réagir comme il faut pour éviter de se mettre inutilement les gens à dos. On connaît son avis. On fait ce qu'on veut avec hein. Chacun son rôle.

Repoussant plus loin sur la petite table l'objet de son occupation. Ce geste attira alors le regard de son affilié qui semblait préoccupé par la tête de sa Déesse. Quelque chose la dérangeait. Et ça. Elle le savait. Claquant du bec, ce dernier s'exprima alors envers elle d'un façon que seul la belle pouvait le comprendre. Athéna haussa les épaules en levant les mains. Comme si ce n'était pas bien grave.

« Rien Hollow rien. Je réfléchis trop parfois. C'est agaçant. Être une tête brûlé doit bien défouler de temps à autre. Enfin. Je pense que marcher et prendre l'air me ferait du bien. Tu viens ?»

Sans vraiment attendre une réponse de sa part. La jeune femme se leva. Vêtue comme souvent d'un belle et longue robe pourpre. Elle avait juste opté cette fois pour en mettre une un peu plus légère. En même temps, ce n'est pas comme s'il faisait froid ou chaud sur le Mont Olympe, il fait toujours bon. Comme une éternel Printemps. Enfin à quelques détail près. Qui sait. Ce temps allait peut-être attirer la concernée ? Bon ok je dis n'importe quoi. Il n'empêche. Qu'elle ne fit pas sa balade exactement comme elle l'avait prévu dans sa petite tête bien pleine. Sa chouette finit alors par pousser un cri plutôt particulier, avant d'aller voler à toute vitesse autours de quelqu'un. Visiblement, quelqu'un qu'elle reconnaissait et qu'elle n'avait pas l'habitude de voir. Forcément un proche de la femme, ou alors c'était autre chose aller savoir. En tout cas. Athéna se retourna pour voir sur qui ou quoi son oiseau avait foncé telle une furie à qui on aurait tendu un rongeur de premier choix pour son repas. Mais non. C'était. Une autre femme. Comme elle blonde, comme elle, terriblement belle. Un poil plus jeune. Et encore. Disons que l'âge des Dieux n'est pas vraiment comparable et important. Quelqu'un qu'elle connaissait bien. Et faut avouer que malgré sa manie de toujours rester stoïque face à tout, ou presque. Disons qu'il est dur de lui arracher un sourire parfois. Pourtant elle essaye de transmettre sa joie ou son amusement. Telle une femme de la noblesse un peu trop coincée. Elle resta quelque instant sans réaction. Comme réalisant. Avant d'afficher une mine surprise.

« Perséphone ? C'est bien toi ? … Question stupide pensa-t-elle, surtout de sa part. Non. Je devrais plutôt te demander... Que fais-tu ici ? Tu vas bien ? »

Ses bras étaient restés contre son buste pourtant. La volonté était-là hein. Cette petite fille, cette jeune fille qui était partit du jour au lendemain. Un des membres de sa famille les plus proche. C'est un peu comme si on lui retirait sa sœur préférée quoi. Elle eut un mouvement d'approche. Comme voulant la prendre dans ses bras ? Hm. Non disons qu'elle n'a pas ce genre de réflexe. Mais comme pour s'assurer qu'elle était là et n'irait pas disparaître en enfer d'un clignement d'yeux. Se rapprocher d'elle pour mieux la regarder. C'était une belle femme, on pouvait comprendre pourquoi Hadès l'avait kidnapper. Bien que cela soit fondamentalement complètement idiot de sa part et inacceptable. Mais bon. Au moins. Elle était là ?

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Parce que le kidnapping c'est mal !

Eelle était là, c'était bien elle. Revenue d'entre les morts, la Déesse du Printemps venait de faire son retour parmi les vivants, bon ok, j'en fais peut-être un peu trop. Mais le principe y était quand même hein. Fixant presque bêtement cette jeune femme qu'elle connaissait pourtant si bien, ce fût un des rares moment où la Déesse se sentait stupide. Stupide de ne pas être si naturelle que ça quand il est question d'affection, il suffit de voir que c'est généralement ses sœurs qui sont accrochées à elle, en train de montrer leurs affections et elle, qui semble rester les bras le long du corps, comme si on lui avait interdit d'avoir une approche plus directe avec les autres. Pourtant elle en avait le droit. Parfois l'idée de le faire lui effleurait l'esprit. Mais finalement elle se ravissait, comme si elle ne se sentait pas à l'aise et dans son élément. Du coup, les étreintes étaient légèrement, parfois inexistante. Mais l'esprit y était. La jeune femme était du genre à ne montrer qu'assez peu son affections par des geste, mais il était évident que pour elle, loin des yeux ne signifiait pas loin du cœur, pas du tout. Mais là, faut avouer que c'était étrange. Jamais elle ne s'était retrouvée séparée de force d'un membre de sa famille qu'elle appréciait. Jamais elle n'avait compris pourquoi Hadès avait agit de cette manière. Bien que ne doutant pas un seul instants des sentiments qu'il avait affirmé à l'égard de la blonde. Mais sur ce coup, c'était pas compréhensible. Son oncle lui ressemblait sur bien des points. Ils étaient tous les deux bien sage, et souvent distant et trop réfléchit. Ne les rendant pas forcément facile à côtoyer. Mais la différence était encore là. Lui était tombé amoureux et faisait des choses stupides pour ce sentiment. Alors qu'Athéna était depuis toujours totalement insensible à ce sentiment.

Observant brièvement la plus jeune, la Déesse de la Sagesse eut au moins le plaisir de voir qu'elle semblait plutôt bien se porter. De ne pas être trop affectée physiquement par ce séjour. Encore une question qui demeurait sans réponse, pourquoi n'avoir rien dit ? Pourquoi Zeus ne disait-il rien ? Même si par principe Athéna affirmerait volontiers que ce dernier n'était pas non plus un des exemples les mieux placés d'un point de vu amour. Comme quoi, finalement c'est bien d'être célibataire chez les Dieux, c'est une source de soucis plus qu'autre chose selon elle voilà ! Mais son observation ne pût durer d'avantage. Perséphone dépassa ce blocage et ce bug léger qu'il y avait eut entre les deux femmes. Heureusement la chouette était là pour mettre du mouvement. A réclamer de l'attention et de l'affection face à ces retrouvailles.  En effet, la plus jeune venait de se jeter dans les bras de son aînée. Qui restait pendant quelques secondes bêtement à regarder le jardin derrière elle. Seul son regard et sa bouche légèrement entre ouverte trahissait légèrement l'émotion qui l'habitait. Elle n'aimait pas ça, non rien à faire. Et pourtant, venant de certaines personnes ce n'était pas désagréable. Cela lui permettait de comprendre que légèrement le besoin le besoin amoureux des autres certainement. Il existe toutes formes d'amour, ce qui rend la chose encore plus compliqué. Mais c'est fascinant, vive les choses compliqués hein ! Ses doigts effleurèrent d'un geste discret sa longue chevelure. C'était une guerrière et pourtant elle était d'une délicatesse sans nom. Une façon de lui montre son affection en retour ? Elle faisait toujours de son mieux avec ces personnes qu'elle appréciait autant. Ils sont rares, elle pouvait bien le faire pour eux non ? A l'entendre ainsi la tête basse. Notre belle femme fit un sourire en coin avant de lui remonter le menton dans sa direction pour la faire croiser son regard bleuté. Son sourire en coin si sûr d'elle laissait place à de la bienveillance. Chose qui malgré son côté froid naturel était toujours très présent et bien retranscrit sur son visage.

« Ne baisse pas les yeux Perséphone. Je suis contente de te voir, et surtout, de voir que tu sembles bien te porter.»

Ayant alors le même tic avec Aphrodite, lorsqu'elle veut démontrer son affection envers son autre sœur cadette. Ses doigts revient effleurer légèrement ses cheveux, comme une petite fille qu'on admire et qu'on trouve mignonne. Ça elle l'était. Elle faisait toujours plus âgé et mature, mais elle était une femme depuis longtemps maintenant. Elle n'avait plus la petite fille accrochée affectueusement à sa robe. Ah. Enfant les Dieux étaient différents et adorable, ne l'ayant jamais été, on compense ça par le fait qu'elle ait connus toutes la fratrie de Zeus hein. Et vaut lui avouer une chose à ce bougre, il faisait des beaux enfants.

« Tu es une femme bien belle, telle une fleur qui s'épanouit dans le printemps. Tu sembles bien à ta place dans ce jardin. Se décidant à lui lâcher les cheveux pour d'un geste digne d'une caresse de plume effleurer sa jour.Que fais-tu ici hm ? Je me demandais quand tu pourrais bien sortir de là. »

Faut avouer, qu'elle n'avait jamais trop suivit la relation entre les deux. Au début elle n'avait pas le droit de sortir, pour finalement lui laisser des libertés. Bref. Un bel amour certainement, mais difficile à suivre voilà tout ! L'amour rend bête, elle maintenait. Bien que cela pouvait être une force pour certains. Mais en gros. Cela sous-entendait qu'elle voulait vraiment tout savoir. Ne se rendant que rarement aux enfers, faut avouer qu'elle était curieuse de savoir comment se passait sa vie là-bas. D'ailleurs pour être sûre d'avoir une réponse elle fit.

« Comment se passe ta vie aux enfers ? Je me suis souvent posé la question. Et souvent inquiéter pour toi.»

Oui. Je vous jure. Malgré cet air et ce ton, elle s'inquiétait réellement pour elle ! Ce n'est pas parce qu'Athéna semble insensible à tout qu'elle se fiche de son entourage. Manquerait plus que ça. En tout cas. Sa chouette, ne désirant pas être mise de côté, alla se placer sur l'épaule de la plus jeune. Prenant garde à ne pas la blesser avec ses serres. Quel animal intelligent et gentil. Souriant simplement, la Déesse de la Sagesse désigna alors le jardin d'un geste ample du bras. Comme pour lui indiquer que ceci serait le terrain complet de leurs retrouvailles. Après tout, elle devait être bien contente de voir de la végétation. Encore un comble tient, la Déesse du Printemps qui se retrouve enfermé sous terre loin de toute végétation. Ah. Sacré Oncle, un jour elle lui parlerait de tout ça !

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