Coeurs : 65 Messages : 286 Couleurs : #8A2BE2 J'ai traversé le portail depuis le : 29/11/2014 et on me connaît sous le nom de : Kenza ❀ (T.Brownie) Mon nom est : Ginger « Améthyste » Rëd Topaz. Actuellement je suis : désintéressée et sans label précis. Il paraît que je ressemble à : Raven (Teen Titans) et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia ♥
Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Lun 15 Déc 2014, 18:00
C’est le matin et je déambule dans les rues de Skyworld. Quoique non. Je volette plutôt. Oui je sais, je m’étais juré de ne jamais utiliser ces ailes qui brillent plus que des illuminations de Noël dès que je les agite, mais il faut regarder les choses en face : je ne suis plus la seule fée du coin à présent ! Même si je vole, tout le monde s’en fout, c’est génial ! Et puis bon, même si je galère encore un peu pour les utiliser, je me dis que tant qu’à faire, autant profiter du seul côté positif à être une fée maintenant que je ne suis plus obligée de cacher ma vraie nature. Voler c’est plutôt cool franchement. Autre chose qui pourrait choquer ceux qui me connaissent : je suis CONTENTE. Oui, vous avez bien entendu, vous pouvez vous remettre de votre crise cardiaque. Il se trouve qu’après une énième dispute avec ce cher Elliot concernant l’inutilité et la stupidité de ma condition de porteuse de vagin, suivie d’une courte bagarre que ce connard a remporté (il m’a tiré les cheveux le salaud, c’est de la triche !) j’ai fini par apprendre l’existence d’un salon de coiffure féerique en centre-ville, parfaitement apte à me débarrasser de mes trois mètres de tifs en trop. On ne m’appellera plus jamais Princesse Raiponce maintenant !
Bref. Je volette tranquille dans la rue. Et je suis contente. Mais ça dure pas. Soudain, un truc tout doux et tout chaud me saute sur l’épaule et tente de mettre son museau dans la poche de mon sweat (enfin, celui d’Elliot, il veut pas me rendre mon pull ce con. Pas assez propre à son goût qu’il dit.). Après réflexion, je me dis que cette bestiole voulait simplement manger le bout de cookie qui restait dans ma poche, mais sur le coup, j’ai eu une réaction assez naze.
« C’est quoi c’machin ?! » je hurle en attrapant la bête par la peau du cou.
On aurait dit une belette, ou un furet, mais avec une face de panda, le tout arborant un pelage roux flamboyant. Un vrai monstre. Tout en beuglant d’une façon tout à fait distinguée, je me bats avec cette horreur, tentant de le virer le plus loin possible. Au bout de quelques secondes, j’y arrive en le balançant à quelques mètres de moi.
Oui je sais, vous vous dîtes « Mais comment t’as pu faire ça à une bestiole aussi choupinounette ? C’est toi le monstre ! » Eh ben je vous emmerde ! À cause de la chatte de ma mère (n’y voyez aucun jeu de mot scabreux) et de sa portée de chatons psychopathes, j’ai une phobie monstrueuse des animaux petits et mignons. C’est fourbe et vil, de vrais suppôts de Satan !
J’ai donc balancé le truc roux, et n’en suis nullement honteuse. Mais je crois que je regrette un peu car l’animal se dirige maintenant vers un grand type aux cheveux blanc dont la tête ne me revient pas des masses et qui me regarde avec le même air qu’Elliot quand je fais un truc qui lui plait pas.
J’crois que j’ai la trouille en vrai…
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Re: Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Mar 16 Déc 2014, 19:46
heylin&ginger
les pandas roux c'est le mal.
Cela aurait pu être une journée normale, banale, comme les autres. Cela aurait pu mais ce ne fut pas le cas. Et l'objet de cet élément perturbateur était tellement récurent que pour être franc, il ne savait pas comment le presque. Presque pas. Limite pas. Peut être pas. En fait si. Certes il était perplexe, mais en même temps il avait faim, face à une telle réaction. Non, on ne balançait pas ainsi impunément Drink sans risquer une mort douloureuse après de la part de son maître/papa/lié. Parce qu'e Heylin était multi fonctions.
Faire la chronologie des événements qui s'étaient déroulés avant l'attaque de son panda roux était tellement inutile que l'on s'en passera, se contentant seulement d'une remarque : c'était une journée plate et banale lors de laquelle il n'avait même pas eu le loisir de risquer sa vie. Ou sa santé. Ou ceux de ses membres. Sans sous-entendu tendancieux. Donc l'élément perturbateur de cette journée (trop) tranquille résidait en l'attaque de son affilié. Qui l'avait bien cherché tout de même. Il faut savoir que la boule de poil orange avait toujours faim. Tout le temps. Et l'avait déjà menacé de lui bouffer la guibolle. Parce qu'il avait faim. Et cela justifiait parfaitement de manger son maître/papa/lié s'il ne le nourrissait pas rapidement - le second verbe de cette phrase étant clef.
Donc, comme il avait faim, il n'avait eu aucune gêne à sauter sur une fille qui semblait avoir de la bouffe sur lui, et Heylin ne se sentit absolument pas con après un magnifique facepalm devant cette réaction. Seulement, la jeune fille sembla assez mal le prendre. Qu'elle fut surprise, qu'elle sursaute ou même pousse un cri n'avait rien de surprenant et il ne s'en serait surement pas formalisé. Sauf qu'elle avait eu la très - très - mauvaise idée de le prendre pour le balancer le plus loin possible d'être. Ce que, bien sûr, il n'apprécia pas des masses. Pas beaucoup. Pas du tout. Il s'accroupit quand Drink revint, chouinant dans sa tête, et semblant être un petit peu secoué. Après le vol plané qu'il avait fait, ce n'était pas surprenant. Il attrapa l'animal par la peau du cou comme le ferait une mère avant de le prendre dans ses bras. Il le caressa tendrement afin de le rassurer avant de lever un regard vers la jeune fille. Le qualifier de réprobateur, ce regard, ne tiendrait même plus de l'euphémisme tant il disait clairement "je veux te voir morte dans un fossé en petit morceau avec les tripes à l'air bouffant tes boyaux". Autant le dire, un doux message d'amour.
Il posa tendrement l'animal sur son épaule qui se blottit contre son cou, et ne demandait pas comment il tint mais il tint, parce que c'est un bébé en plus donc il est tout petit, avant de commencer à se diriger vers elle. Et il n'avait vraiment, vraiment pas l'air abordable. Il accéléra le pas, se faisant la réflexion qu'elle pourrait peut être fuir pour sa vie. Mais elle n'en eut pas le temps, ce qui était un bien pour lui, moins pour elle.
« Toi ma mignonne tu as l'air très appétissante. Ça tombe bien, j'ai faim. »
Il lui chopa le poignet la traîna. Fort heureusement la rue n'était pas bondée, et il arriva facilement dans un endroit désert et surtout très... Sombre. Avant de sortir les crocs. Comme ça, elle pourrait toujours gueuler, on l'entendrait pas. Mais il allait lui apprendre à s'en prendre à des boules de poiles rousses trop mignonnes qui semblaient inoffensives. Elles semblaient, seulement.
HRP; désolée je fais pas trop avancer l'action... QQ à la limite elle peut lui faire une prise de karaté ou quoi - en fait le faire exploser de rire la sauverait certainement - mais je savais pas trop quoi faire ensuite >< Bref. J'ai adoré ton post, jure XDD préviens moi si ça va vraiment pas. ♥
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Re: Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Jeu 18 Déc 2014, 19:34
Moi et mes tics pourris, on sait comment se mettre dans la merde jusqu’aux antennes. Pourquoi, mais pourquoi, est-ce que j’ai balancé la belette ? Non pas que j’ai des remords. C’te bonne blague. C’est juste que le gars qui se ramène vers moi avec des revolvers dans les yeux, je le sens pas trop. Enfin, des revolvers, à ce stade c’est carrément des chars d’assaut…
Je disais donc. Mes tics et mes phobies débiles me mettent dans le caca. Mais le pire, c’est que malgré mes reflexes de fou, mon instinct de survie inexistant ne m’aide même pas à m’en dépêtrer. D’où le fait que je sois restée immobile alors qu’un danger imminent littéralement épaulé d’un monstre roux arrivait droit sur moi à vitesse grand V. Saloperie de moi-même. Il n’y avait quasi personne autour de nous, à part quelques vioques qui n’auraient certainement pas la force de s’interposer. Je m’attendais donc à un passage à tabac public en bonne et due forme, et fermai les yeux tout en levant les avant-bras au niveau du visage dans une position de défense extrêmement dissuasive (argh). Mais non. Aucun coup de poing ne vint s’écraser sur mon petit nez délicat. J’ouvris donc un œil et me retrouva nez à nez avec la belette de tout à l’heure, perchée sur l’épaule de son propriétaire qui m’attrapa le poignet.
« Toi ma mignonne tu as l'air très appétissante. Ça tombe bien, j'ai faim. »
Il va me violer ! Il va me tuer ! Il va me manger ! Il va me violer ! Il va me tuer ! Il va me manger ! Il va me violer ! Il va me tuer ! Il va me manger ! Il va me violer ! Il va me tuer ! Il va me manger !
C’est un châtiment divin c’est ça ? C’est le petit Jésus qui me punit pour avoir cramé les cheveux de Marie-Emilie en CE2 ?
D’une poigne de fer, il m’entraîna jusqu’à une ruelle glauquissime à souhait, histoire de s’ambiancer j’imagine. J’ai bien essayé de me débattre, mais avec ma force de mouche sous prozac, vous imaginez bien à quel point ça a été efficace. Il me plaqua contre un mur, et je m’attendais à dire adieu à ma virginité, à ma vie, à tout… C’est alors qu’il ouvrit la bouche. Et à la lueur de mes petites antennes féeriques (sérieux, même dans la mort, je n’aurais jamais de dignité avec ces machins là) je découvris que ses canines étaient drôlement longues et aiguisées. Comme celles d’un vampire. Mon sang ne fit qu’un tour.
« Mais c’est quoi ces conneries là, on va se calmer ouais, me suis-je mis à hurler en le fixant dans les yeux, du haut de mon mètre cinquante. Tu veux me violer, d’accord mais faut faire ça dans les règles bordel, c’est quoi le délire du vampire ? J’ai pas passé cinq ans de ma vie à cracher sur Twilight pour finir comme ça, putain, là je dis non ! »
Oui. Je suis assez extrême quand je suis énervée. Et si en plus je suis énervée ET sur le point de me faire latter la gueule, je deviens un poil vulgaire. Mais comme je viens de le dire, je suis sur le point de mourir, alors #yolosef. Non mais sérieux, on se fout de qui ?
HRP : Ben du coup, moi non plus j'ai pas beaucoup fait avancé l'intrigue, mais je donne l'occasion à Heylin de désespérer de la race humaine x) (en vrai, Gin va mourir dès son premier RP...) Si ça va pas, préviens-moi et j'arrangerai tout :3 (j'ai adoré ta réponse au fait !)
Invité Invité
Re: Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Jeu 01 Jan 2015, 00:44
heylin&ginger
les pandas roux c'est le mal.
L'égoïsme des foules était une bonne chose - une très bonne chose. Style, là, personne n'avait ne serait-ce qu'amorcé le moindre mouvement pour venir aider la pauvre - ou pas - victime du demi-dieu qui avait l'intention d'en faire son casse croûte. Et ça, c'était franchement cool. Parce qu'il allait pouvoir tranquillement se nourrir - chose qu'il faisait assez rarement mine de rien. Donc il avait traîné la jeune fille - qui avait à peu près l'allure d'un bon steak pour l'adolescent - jusqu'à une ruelle sombre où il pourrait faire son affaire. Enfin. Son affaire. La vider de son sang quoi, ne pensez à rien de suspect, hein.
Pas comme la nana en question.
Bon, concrètement, Heylin ne violait personne, il avait jamais tenté du moins. Et même s'il avait eu l'intention de le faire, un jour, on en savait rien avec lui après tout, il aurait choisi quelque chose de plus... Appétissant. Comprenez qu'à ses yeux, ce n'était même pas une fille - pire qu'un bonbon collant parce qu'avec trop de sucre et bourré de colorants horriblement niais, autant le dire, c'était carrément un service qu'il lui rendait en l'égorgeant et en la vidant de son sang - et en profitant du repas of course. Non ce n'est pas un connard, il venge sa boule de poile adorée appelée affilié (de l'Enfer, si vous voulez)(des enfers même serait plus juste). Le plus drôle étant surement le fait que la gamine était tellement faible que ses coup étaient aussi douloureux que des pichenettes de gamine de trois ans atrophiée - cette image est horrible. Cela le fit carrément rire, c'est dire.
Suite à cela, il l'entraîna dans sa mignonne petite ruelle, la plaqua contre le mur - ok ça fait viol, ok - et la fixa avec un sourire mauvais et un regard qui disait clairement "tu vas mourir. tout de suite." Puis il sortit les crocs, parce que pour manger c'est quand même un peu plus pratique, et elle le remarqua. Et il faut avouer que sa réaction fut des plus inattendues et que dire qu'il fut surpris ne tiendrait même plus de l'euphémisme, à ce stade.
« Mais c’est quoi ces conneries là, on va se calmer ouais. Tu veux me violer, d’accord mais faut faire ça dans les règles bordel, c’est quoi le délire du vampire ? J’ai pas passé cinq ans de ma vie à cracher sur Twilight pour finir comme ça, putain, là je dis non ! »
Heylin resta sans voix. Littéralement. Déjà, que le microbe se rebique était inattendu. Elle avait l'air prête à se faire bouffer, quelques secondes plus tôt, petite victime qu'elle était. Et puis là elle s'énervait. Bon, le fait qu'elle s'énerve n'avait rien d'étonnant, mais les propos, on repassera. Attendez. Il avait rien compris à la moitié de sa tirade - avait-elle seulement respiré ?? Non mais.
Twilight. C'était quoi ??
Rappelons que le demi-dieu ne connaissait pas la télévision, avait vécu dans une aile d'un manoir, tout seul, littéralement caché et abandonné, puis dans un bateau, et pour l'électricité dans un bateau, on repassera. Et la Terre, il connaissait plus depuis... Un bail. Donc cette daube récente, il connaissait pas. D'ailleurs, la vision des vampires qui y étaient décrite collait tellement à Heylin que... Oui non, c'est de l'ironie. Bref on s'en fout.
« ...Euh... Twilight ? »
Oui, ce fut la première chose qui franchit ses lèvres, là. Il fronça les sourcils, un tout petit peu - un tout petit peu - déboussolé. Puis il se réveilla, parce que putain ce qu'il avait l'air con et, rappelons le, il était en mode prédateur il y avait trente secondes à peine, donc ça faisait un peu pitié son comportement. Fallait qu'il se reprenne. Allez. PREDATEUR MODE.
« Te violer ? Attends... Ça ? Tu plaisantes pas vrai ? »
...Le mode Heylin c'est très bien aussi. Il explosa de rire, se retenant les côtes.
« Non mais, qu'est-ce que tu crains de te faire violer ? Tu crains rien, je te rassure. Faudrait vraiment être en manque. »
Jesuisunconnard.com. Cette rencontre allait mal finir, je dirais, juste comme ça. Bon en même temps, il la craignait même pas un tout petit peu, donc il disait ce qu'il voulait - et puis même s'il fallait la craindre, ce type est con, zéro esprit de conservation, alors voilà. Il disait ce qu'il voulait, pensait ce qu'il voulait, et était une enflure si il voulait. Cordialement.
ps; c'est officiel, j'aime ce rp. voilà. (désolée pour l'attente ><)
Coeurs : 65 Messages : 286 Couleurs : #8A2BE2 J'ai traversé le portail depuis le : 29/11/2014 et on me connaît sous le nom de : Kenza ❀ (T.Brownie) Mon nom est : Ginger « Améthyste » Rëd Topaz. Actuellement je suis : désintéressée et sans label précis. Il paraît que je ressemble à : Raven (Teen Titans) et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia ♥
Re: Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Ven 02 Jan 2015, 17:04
Ces deux mots sortis de la bouche de mon agresseur, ainsi que son air perdu, cassèrent immédiatement l’image du gros psychopathe à dents longues que j’en avais. Pour donner une idée plus précise, ça m’a fait le même effet que quand un professeur tyrannique s’approche de toi avec un air mauvais, mais qu’il glisse sur une flaque d’eau avant d’avoir pu t’attraper et te faire son sermon. Bonjour la crédibilité. J’avoue que mon visage, qui était relativement crispé par la perspective de me faire lyncher, se relâcha imperceptiblement, pour ne pas dire qu’un trèèèès léger sourire moqueur poussa au coin de mes lèvres. Oui, j’étais soulagée. Ce type avait finalement l’air un tant soi peu humain. Enfin non, mais il avait l’air d’être capable d’avoir d’autres réactions que le basique manger-dormir-taper. Bref, j’me comprends.
Soudainement, la stupeur quitta son visage pour laisser place à un autre genre d’expression.
« Te violer ? Attends... Ça ? Tu plaisantes pas vrai ? »
Il explosa littéralement de rire devant moi. Sérieusement, genre il se tenait les côtes et tout. J’en suis venue à me demander s’il n’allait pas se mettre à en chialer. Et moi dans tout ça, ben je restait à ma place, les bras ballants et mon sourire avait fondu en une moue blasée et interrogatrice. C’était à mon tour d’être perdue.
« Non mais, qu'est-ce que tu crains de te faire violer ? Tu crains rien, je te rassure. Faudrait vraiment être en manque. »
Ah d’accord. Ce mec est la délicatesse incarnée. Plus galant tu meurs.
Merci de me le rappeler, mais le collège (enfin, mon année de 5ème quoi) s’est déjà chargé de m’apprendre que oui, j’ai la morphologie d’un garçon de huit ans sous-alimenté. Quoique, ce genre d’insulte n’a jamais vraiment blessé mon amour-propre. En réalité, je suis plutôt contente d’être petite et fluette car c’est bien pratique pour se faufiler dans des endroits inextricables et se cacher des méchants pas beaux. Je manque de force, c’est le seul inconvénient. Mais être une nana gaulée comme Barbie fait généralement de toi une proie de choix pour tout les prédateurs sexuels de la Terre, donc : non merci. Bon du coup, dit comme ça c’est vrai que je me suis un peu emballée en pensant que je risquais de me faire violer et je me suis un peu beaucoup sentie stupide. J’avait parlé avant de réfléchir. Pour changer.
« Ben euh, ai-je balbutié d’un ton gêné en tirant sur les bords de mon sweat pour me donner contenance, les pédophiles ça existe quand même euh… je crois. »
Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? C’est pas en traitant mon agresseur de potentiel pédophile qu’il va me laisser partir, bordel de moi. Surtout qu’à bien y regarder, ce gars n’avait pas vraiment la tête d’un Pedobear. Mais alors pas du tout. Mais qu’est-ce qu’il voulait faire de moi dans ce cas ?
Et soudainement, sans prévenir, un éclair de lucidité jaillit dans mon cerveau. Je me rappelai d’un coup qu’Elliot m’avait prévenue qu’il y avait des tas de gens et de créatures pas humaines sur cette île, notamment des vampires. C’était donc pas impossible que ce gars soit vraiment un vampire. Et du coup, principe de causalité oblige, il avait vraiment l’intention de faire de moi son jouet à mâcher.
Cette évidence me frappa alors de plein fouet. La trouille reprit donc le dessus et je passai d’un air mal à l’aise à une dépression pure et simple en un clin d’œil. De grosses larmes se mirent à couler en cascade sur mes joues. Lunatique, moi ? Mais où êtes-vous donc aller chercher une idée pareille ?
« Mais je veux pas me faire manger moi ! J’ai été séquestrée par ma mère depuis ma naissance et je veux pas mourir avant d’avoir fais quelque chose de ma vie, et puis j’suis sûre que j’ai un goût tout pourri que tu vas tout recracher et pis moi j’voulais faire de mal à personne, j’voulais juste aller chez le coiffeur ! »
Cette phrase sans aucune logique sortit de ma gorge, entrecoupée par les sanglots, les hoquets et les reniflements. Et je ne m’en rendais pas compte sur le coup, mais j’étais super bruyante. Je produisait autant de décibels qu’un homme fanfare, et j’espère pour monsieur vampire qu’il a une sacrée résistance au bruit, parce qu’autrement je ne veux pas voir à quoi ressembleront ses tympans après cette attaque sonore.
Il m’a fait pleurer. Voyons voir s’il en assumera les conséquences. On ne sous-estime pas la capacité vocale de Ginger Rëd Topaz...
Invité Invité
Re: Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Mar 27 Jan 2015, 10:36
heylin&ginger
les pandas roux c'est le mal.
Heylin n'en pouvait plus tant il riait. Ok, ce qu'il venait de dire sentait le respect et la galanterie à des kilomètres à la ronde, mais de toute manière, le jour où il en ferait preuve, il pleuvrait des vaches. C'est bon les steaks. Bref, à ce stade il allait mourir de rire tant c'était absurde à ses yeux. Comment cette fille avait-elle pu croire ne serait-ce qu'une seule seconde qu'elle puisse être victime d'un violeur ? Elle s'était regardée ? Oui Heylin vit parfaitement bien le fait d'être une enflure.
Et puis, il avait remarqué qu'elle s'était détendue après sa précédente réaction stupide. Ouais il connaissait pas Twilight, problème ? Enfin, ce n'en était plus un visiblement, puisqu'elle sembla paumée. Ou mal à l'aise. Ou. Ouais, mal à l'aise. Ce qui n'était pas pour déplaire au demi-dieu. Ouais c'est ça, ta gueule. Relevant un regard aussi hautain qu'amusé sur la brune, il papillonna des yeux en attente d'une réponse. Qui mit son temps à s'acheminer jusqu'à ses lèvres, tout de même. Quoi, elle avait besoin d'être un peu secouée, peut être ? Non Heylin, faudrait que tu sois PATIENT, nuance.
« Ben euh, les pédophiles ça existe quand même euh… je crois. »
...
Il ne savait que dire, sérieusement. Ok, elle n'avait aucun orgueil, si ça se trouve. Non mais, comment s'enfoncer toute seule encore plus. Un air un peu blasé, Heylin rétorqua sans attendre.
« Un pédophile en manque, alors. »
Or, le vampire n'était ni pédophile, ni en manque. Au cas où quelqu'un se poserait la question. Il pencha légèrement la tête, observant la fée réfléchir intensément. Mais il était tombé sur quoi ? Plus boulé, est-ce qu'il avait déjà rencontré ? Nan. Il en était quasiment certain. Il était tombé sur un vrai numéro. Un joyaux parmi les boulets. Pourquoi lui ? Non mais de base, il avait faim. En fait, il avait faim et il était énervé. Pus après, elle l'avait tué de rire. Et maintenant, il était perplexe. Quoi, elle n'avait jamais vu de vampires de sa vie ? Et puis,que cela soit le cas ou non, elle n'avait pas un minimum d'esprit de conservation ? Attendez, même Heylin en a un, ok. Ne se manifestant que face à un dieu ou une vampire de 2000 ans, mais un esprit de conservation quand même. C'était une découverte incroyable, d'ailleurs.
Puis, parce que cette situation n'était pas déjà assez absurde comme cela, il fallut que cette cruche en rajoute une couche. De mal à l'aise et complètement paumée, elle devint d'un coup pleurnicharde et chiante. Comment faire plus ridicule, voilà. Il ne pensait pas cela possible, mais elle avait relevé le défi et avait battu son propre record. Merveilleux. Il pouvait pas l'achever tout de suite, ça lui ferait des vacances...?
« Mais je veux pas me faire manger moi ! J’ai été séquestrée par ma mère depuis ma naissance et je veux pas mourir avant d’avoir fais quelque chose de ma vie, et puis j’suis sûre que j’ai un goût tout pourri que tu vas tout recracher et pis moi j’voulais faire de mal à personne, j’voulais juste aller chez le coiffeur ! »
Heylin ouvrit de gros yeux.
« Wooooooooh on se calme ! »
Il avait rien compris.
Enfin si, il lui semblait avoir compris le plus gros. Ou tout. Ouais, il avait saisi ce qu'elle disait.Même si cela n'avait aucun sens. Strictement aucun sens. Il toussota, afficha de nouveau un immense sourire et mit une main sur son épaule.
« Ta vie est passionnante. Mais j'ai faim. T'inquiète pas, si t'as trop mauvais goût je te dirais ça. »
Et puis sans attendre, parce qu'il avait faim, merde, il chopa sa main et mordit dedans. Bon en vrai, il avait juste envie de voir sa tête devant une telle action. Il la tenait trop fermement pour qu'elle puisse se dégager, mais de toute façon, il lâcha assez rapidement. Il releva les yeux vers elle, les cligna.
« Meuf, t'as un goût de pomme. T'es un bonbon en fait......... Ouais ça te va bien, chiante et bourrée de sucre. »
Parce qu'un jour il saurait faire des compliments. Sans manger les gens. Ce serait un tel progrès pour l'humanité, je vous jure. Ouais ou pas, certes. Mais voilà.
HRP | ...écouter "le bien qui fait mal" en rpant, check.
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Re: Les pandas roux c'est le mal. - Heylinger | Mar 27 Jan 2015, 19:21
Que dire… C’est très embarrassant tout ça… Je suis quelqu’un d’assez impulsif, c’est loin d’être un scoop. Mais parfois, j’aimerai pouvoir choper ma spontanéité et lui foutre trois claques parce que merci mais elle me fait passer pour une grosse conne des fois quand même !
« Wooooooooh on se calme ! »
Gné ? Je m’arrête de brailler, de morver et de pleurer afin de mieux l’écouter. Et puis ça fait toujours un peu de dignité retrouvée (déjà que j’en ai pas des masses en stock de dignité, évitons de perdre ce qu’il en reste).
« Ta vie est passionnante. Mais j'ai faim. T'inquiète pas, si t'as trop mauvais goût je te dirais ça. »
Mais. Non. Je suis pas d’accord moi. Je veux pas me faire manger.
« What, non mais attends, ATTENDS BORDEL DE M- »
Trop tard. En un éclair, il m’avait attrapé la main, l’avait porté à sa bouche et avait refermé ses crocs de vampire dessus. Par réflexe, je ferme les yeux et me crispe en anticipant l’horrible douleur qui allait sûrement me submerger.
…
J’ouvre un œil furtif quand je remarque que la dite souffrance ne me submerge pas tant que ça.
« Quoi…c’est tout ? » je lâche stupéfaite.
Disons que quand il parlait de me manger, je ne m’attendait pas vraiment à ça. D’un côté, ça me soulage beaucoup -ouéé je vais pas mourir ! Je m’étais toujours imaginé les vampires comme de sales emos pervers qui vont toujours boire le sang de leurs victimes à même la jugulaire (parce que c’est plus pratique et que ça permet à certains auteurs de faire des scènes sexy dans certains livres). Alors là, je dois dire que je m’attendais plus à ce qu’il me lacère la gorge plutôt que de me faire mordiller la main. Non mais sans rire ça fait même pas mal ! Enfin, un peu mais c’est pas pire que quand les chats de ma mère se faisaient les griffes sur mes mains quand j’habitais encore là-bas. Niveau douleur maximale, on repassera.
« Non mais fallait le dire tout de suite que tu voulais juste me croquer le bout du doigt, on se serait arrangés ! je commence à débiter sans trop mesurer l’étendue de l’absurdité de mes propos. C’était franchement pas la peine de t’la jouer à la Jack l’Eventreur ! »
En vrai c’est un gros frimeur à tous les coups. Blasée, je le regarde me bouffer sans un mot. C’est plutôt embarrassant cette situation en vrai. Parce que oui, je trouve ça gênant de me faire mordre la main en pleine rue par un mec random dont je ne connais même pas le nom. Finalement il relâche sa prise et me regarde en clignant des yeux.
« Meuf, t'as un goût de pomme. T'es un bonbon en fait......... Ouais ça te va bien, chiante et bourrée de sucre.
-Hé ça va hein, reste poli ! »
Non mais il se croit où lui ? Déjà qu’il bouffe gratis à mes frais, il se permet en plus de jouer les ingrats. Vraiment, y’a plus de respect j’vous jure.
« Attends, t’as dit que j’avais un goût de quoi ? »
Je porte ma main encore un peu sanguinolente à ma bouche afin de vérifier ses propos. Je ne crois que ce que je goûte. Mouais. Mon sang a un goût de sang quoi. Merci Captain Obvious. Faut croire que c’est un truc de vampire de prêter des goûts particulier au sang des autres. Je me demande quel saveur aurait ce connard d’Elliot…Sûrement un truc bien acide. Genre du citron. C’est dégueu le citron.
Enfin, récapitulons. Il m’a mangé la main, ça veut dire qu’on est quittes maintenant non ? Tant pis, j’essaie quand même.
« Bon truc, euh, attends je sais même pas comment tu t’appelles. Bref. On est quittes maintenant, tu me laisse partir oui ou… »
De toute façon, si il me laisse pas m’en aller, je me sauve à tire-d’aile à la moindre occasion. Ça serait bien que j’étrenne ma super vitesse de fée un de ces quatre…