Coeurs : 74 Messages : 142 Couleurs : #d92334 J'ai traversé le portail depuis le : 22/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Naomiie Mon nom est : Crimson Actuellement je suis : en couple avec ma magnificence. *hairflip* Il paraît que je ressemble à : Hisoka de Hunter x Hunter & IRL à Jackson Rathbone et à ce propos, j'aimerais remercier : ma magnificence. *hairflip*
L'arcane sans nom × C & C | Lun 29 Déc 2014, 16:54
❝YOU TAKE ME DOWN, SPIN ME AROUND YOU GOT ME RUNNING ALL THE LIGHTS DON'T MAKE A SOUND TALK TO ME NOW LET ME INSIDE YOUR MIND❞ - Dangerous
♟Fear me… if you dare.
Dès que le discours du magicien s’acheva, son attention se reporta sur l’oreille attentive qui l’avait écouté jusque là. Son sourire vacilla lorsque ce dernier s’affaissa devant lui comme pour ponctuer la finalité de sa parole, de cette danse macabre qui semblait se dérouler entre leurs deux esprits. Les perçants yeux dorés du mage scrutèrent l’homme qui vacillait à ses pieds. Ses sens affinés perçurent les irrégularités dans son pouls. Ce corps qui se mouvait péniblement au-devant de lui souffrait. Un frisson parcourut l’échine de l’illusionniste lorsque sa voix rauque l’atteignit. Son corps et sa chair se brisait mais sa conscience elle luttait toujours. Crimson le sentait. Lorsque le brun se replia violemment sur lui, crachant son propre sang, le prestidigitateur plissa les yeux. Lui qui d’habitude s’amusait de la désolation, la destruction et la douleur n’avait aucun intérêt à le voir mourir. A présent à son niveau, le vampire à la peau pâle tachée par son propre sang était si proche que Crimson respirait son odeur et sentait son souffle saccadé sur sa peau. Le bouquet de cet épais liquide écarlate éveilla l’instinct vampirique du sang-mêlé, trouvant d’ailleurs à celui du démon un parfum particulièrement alléchant. Ne s’arrêtant cependant pas sur ce détail – Crimson a un très bon contrôle de soi et son esprit était ailleurs ; ses yeux s’étaient agrandis, interdit par la soudaine tournure des évènements. La forte aura du dealer avait totalement démenti cette soudaine faiblesse physique dont il était témoin à présent, ainsi il s’était laissé surprendre. Cette dégénérescence était arrivée bien trop brusquement. Il n’avait pas l’intention de se séparer de lui, pas maintenant. Il l’avait dit lui-même : son intérêt pour lui était bien trop fort…
Il écouta ses paroles avec attention. Alors ainsi, cet homme si mystérieux avait décidé de lui offrir son nom ? Crimson qui pourtant ne portait d’habitude que peu d’intérêt à l’étique générale et à ce genre de coutumes telles que posséder un nom, chérissait cette information réellement. D’une part, Crimson aimait être informé, et les secrets précieux étaient pour lui bien plus intéressant que n’importe quel trésor. Mais surtout, qu’un individu connu sous un pseudonyme avec une réputation peu reluisante lui donne sa véritable identité – et volontairement en plus (car croyez-le ou non, Crimson aurait très bien pu choisir de le torturer pour essayer de lui extirper des informations. Il n’aurait pas été le premier… ni le dernier) – possédait une toute autre valeur. Sans mentionner le fait qu’il était toujours aussi fasciné par lui et qu’il voulait à présent continuer sa route avec lui, car c’est ce que son esprit lui dictait. Une décision prise sous le coup d’une pulsion ? Peut-être bien…
Lorsque les pâles mains de son vis-à-vis attrapèrent le col de son vêtement, il ne cilla pas, le laissant faire tout en inspirant l’odeur de son hémoglobine mêlée à cette souffrance si bien combattue. Il s’humecta les lèvres, lorsqu’une nouvelle giclée de sang s’échappa des lèvres appétissantes du semi-démon. Avec fermeté mais sûreté, les larges mains du magicien vinrent le saisir par les épaules lui offrant un soutien et le stabilisant tandis que sa tête aux longs cheveux corbeau roulait contre son torse. Dès l’instant que ce contact eut lieu, un nouveau frisson très puissant parcourut le corps entier de notre antihéros, assez proche d’une décharge électrique… cependant, elle possédait quelque chose de réellement agréable. Son sang bouillonnait dans ses veines. Cet homme… comment faisait-il pour créer en lui de telles sensations, là où en plusieurs centaines d’années il n’avait jamais connu chose pareille ? Ce mystère… même s’il ne parvenait pas à le percer… il ne pourrait probablement jamais plus se passer de lui. Et Crimson en avait bien conscience.
Lorsqu’un ultime souffle s’échappa des lèvres de Maximilien, tombant en arrière quand son corps cria grâce, le sourire de Crimson s’était effacé depuis déjà bien longtemps. Avant que le haut de son corps ne heurte le toit glacé, le magicien le prit dans ses bras, interrompant la fin de sa chute. Cette nuit était témoin de choses bien particulières… Un sérieux qui aurait fait fuir n’importe qui sur le visage, il observa avec attention la figure de l’homme qu’il tenait contre lui. Sa destruction… il n’avait pas trouvé cela si divertissant. En réalité, il n’appréciait pas l’idée que l’on lui enlève. Bien qu’ils se connaissent depuis si peu de temps… une nuit avait su créer en lui en sentiment d’appartenance relativement absurde pour ce fameux C. Il ne le permettrait pas. Il ne laisserait pas cette âme damnée s’envoler, car à présent elle était à jamais liée à la sienne – si jamais l’un comme l’autre possédait toujours ce que l’on aurait pu nommer comme tel. C’est ce que son instinct lui disait. A présent, ils s’appartenaient l’un à l’autre. Il ignorait comment et pourquoi, mais un lien tordu les enchaînait, et il ne pouvait le laisser mourir. Jamais. Il le refusait.
Un très mince sourire étira ses lèvres, et il essuya d’un reverse de la main ce si beau visage souillé par le sang, sous cette macabre lune rousse qui pouvait enfin rire de ce qu’elle voyait, à son tour. Ne vas pas si vite… je ne te laisserais pas gagner, douce lune. Ce soir encore, j’aurai raison de ta vanité. Et, impuissante, tu seras à nouveau forcée de t’avouer vaincue. Crimson se redressa face à l’astre nocturne, portant solidement dans ses bras le sujet de tout son intérêt. Vous ne me l’enlèverez pas, non. Pas lui. Son sourire s’agrandit, reflétant la folie et la dangerosité qui se terrait au fond de lui. Le magicien courait, sautait, volait au travers de l’obscurité, son plus précieux fardeau entre les bras. Dans ta force et ta démence, tu as découvert ta propre faiblesse, pauvre fou… Mais c’est si intéressant, comment pourrait-on t’en vouloir ? Le monstre que tu es aime les défis dangereux après tout.
×××
Aucun son ne retentissait dans ce silence plat et ennuyeux. La forte odeur d’antiseptiques et de caféine emplissait la pièce. La plupart des patients dormaient, en cette nuit de pleine lune rousse. L’infirmière de garde de la partie Nord du bâtiment termina sa troisième tasse de café long sucré. Un long soupir lui échappa, ennuyée à mourir. Il ne se passait rien. Enfin… c’était probablement mieux pour elle, elle préférait cela que d’avoir à courir partout durant toute la nuit. Elle détestait travailler de nuit. Ils devraient laisser ce boulot aux démons et aux vampires. Il préfèrent ces horaires, non ? Un bruit sourd retentit, faisant sursauter l’employée distraite et l’extirpant de ses rêveries. Elle se redressa, tendant l’oreille. Elle aurait juré entendre la porte de service des infirmières s’ouvrir. Pourtant, ce soir, il n’y avait qu’elle de service dans cette partie de… Clac, clac, clac Le bruit de talons frappant le sol de la pièce d’à côté la firent bondir de son siège, paniquée. « Il y a quelqu’un ?! » … aucune réponse. Anxieuse et le cœur battant la chamade, elle attrapa la première arme qu’elle pouvait trouver – un crayon quatre couleurs, choix bien inoffensif car elle ne possédait pas d’armes comme certains habitants de l’île – avant de se déplacer précautionneusement vers la porte entrebâillée à quelques pas d’elle. Elle jeta un coup d’œil qui se voulait discret dans la pièce adjacente… et toujours personne. Après une maigre hésitation, elle fit le tour de la salle, vérifiant chaque recoin les uns après les autres. C’était vide. Elle se détourna, se détendant et un long soupir de soulagement échappant ses lèvres.
« Je manque vraiment de sommeil, moi… »
Mais dès qu’elle eut grommelé ces quelques mots, s’apprêtant à repasser la porte, elle sentit un corps puissant se presser contre son dos, une main emprisonnant son frêle cou et l’autre appuyant moqueusement un index sur sa bouche comme pour lui intimer de se taire. Elle tressaillit violemment mais n’osa plus bouger, la terreur s’emparant d’elle en même temps que le sourire du Joker s’agrandissait dans son dos. Sa voix ensorceleuse souffla dans son oreille, la maintenant en place aussi sûrement que ses mains le faisaient.
« J’aurais besoin que vous fassiez quelque chose pour moi… »
×××
Crimson ferma les yeux à nouveau, reposant sa tête contre le mur derrière lui. Assis par terre, contre la paroi, il gardait l’entrée de la salle d’opération jalousement. Toute personne s’approchant n’osa pas s’aventurer davantage par là. Le magicien avait su jouer de ses connaissances afin de faire entrer Maximilien – car il était évident qu’il avait consommé des produits illicites, et que si jamais il l’avait confié à des médecins normaux ceux-ci auraient probablement fait en sorte qu’il y ait des suites judiciaires. Le secret professionnel n’est pas toujours le premier réflexe de certains médecins. Crimson ne laisserait aucun autre individu que les chirurgiens qu’il avait lui-même sollicités s’approcher. Personne d’autre ne le toucherait. Toi qui pourtant ne crois aucunement au destin… Crimson, comment peux-tu faire tant de choses pour cet homme ? Voilà une question à laquelle on ne pourrait répondre.
×××
Bip…Bip…Bip
Les bips réguliers du cardiogramme étaient les seuls sons que l’on pouvait percevoir dans cette pièce mis à part la respiration des deux hommes présents. L’un, sûrement blessé, était allongé dans le lit d’hôpital, une perfusion reliée à chaque bras et les paupières closes avec un air paisible sur le visage. L’autre, assis à son chevet, le couvait de son regard doré, admirait la douceur que son faciès lorsqu’il dormait. Qui sait ce qui pouvait bien traverser l’esprit de celui qui patientait, silencieux, il songeait beaucoup… mais à quoi ? Outre le bruit des appareils, un silence pesant avait pris place dans la pièce. Durant quelques heures, le masque narquois du Joker était tombé. Son sourire s’était évanoui, et seul un calme passionné demeurait sur ses traits. Tel une sculpture de glace, il n’avait plus bougé de ce siège depuis que le patient assoupi avait été soigné et ramené ici. Penché en avant, le menton posé sur ses mains liées devant lui, il semblait plongé dans une intense réflexion. Pas un seul instant son gracieux visage ne s’assoupit.
Figé dans cette même position, chaque coude posé sur les repose-bras de sa chaise, il ne ressemblait même plus à un homme. Véritable statue de marbre blanc, ses longs cils noirs ombrageaient son regard mordoré hypnotique. Le seul maigre mouvement qui l’animait était sa cage thoracique se gonflant et retombant au rythme de ses respirations. Peu souvent révélée, la naturelle beauté de l’homme à son état le plus simple retrouvait sa place alors qu’aucune terrible expression ne transformait ses traits. Ses cheveux auburn rejetés en arrière, il attendait, le penseur. Et qu’attendait-il donc, ce cher Joker ? Enfin calmé de tout vice, sage et solitaire, pourquoi patientait-il ? Pour qui ? Un souffle. Brisant l’accablant silence propre à ce genre de lieux où la Mort semblait omniprésente, sa faux prête à retomber à tout instant. Un mot. Un nom, qui glissa des lèvres marmoréennes du sang-mêlé.
« Maximilien… »
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Re: L'arcane sans nom × C & C | Lun 29 Déc 2014, 18:02
fear me if you dare
Maximilien... Mon prénom semblait flotter dans mon esprit. J'avais mal, mon coeur lâchait, je le sentais. C'était la fin, la mort, j'allais sortir de mon labyrinthe de souffrance pour de bout, m'envolant vers le ciel grisâtre des enfers, mes ailes de démons à jamais gravés dans mon dos. Hadès, roi de ma mort, maître de mon âme, entretiendra mes tourments, à jamais ancrés dans ma mémoire que je n'aurais plus. Mes paupières fermaient mes yeux, contre mon gré. Je ne voulais pas que ça finisse, pas maintenant, pas sans l'avoir revu, lui. Je ne soufflais plus, mon nez et ma poitrine étaient immobiles.
Crimson... Le mystérieux Joker, qui envahissait mes pensées, aspirait mon âme dans une sensation inédite, rocambolesque. J'allais mourir, et pourtant dans mon esprit, il n'y avais que lui. Je voyais encore son t-shirt, j'entendais encore ça voix, je sentais encore le tissu entre mes mains, et encore, je sentais ce désespoir que j'avais ressenti, en le quittant, et m'écroulant sur le toit de l'immeuble du marché, où quelques mètres plus bas, un autre cadavre que le mien s'étendait.
Mort... Que signifiait-elle réellement? Etait-ce un état second, du quel on ne peut pas se réveiller? Ou bien juste un sentiment, parmi tant d'autres, Je ne le savais pas, et il était bien trop tard pour chercher ce qu'elle voulait vraiment indiquer, signifier, car actuellement, c'était vers là-bas que j'allais. Vers cette ville redoutée de tous, la capitale des âmes, la Mort, avec sa grande faux. Elle me voulait depuis longtemps, elle m'a eue, la fourbe. J'ai senti mes pensées se brouiller. Je partais, définitivement.
Crimson... Il revenait, encore. Je ne pouvais pas l'oublier. Dans mes derniers moments, à la sortie du labyrinthe, j'étais sûr que c'était lui que je croiserais, qu'il m'attendrait là-bas, quand je serais parti, quand je l'aurais quitté. Et à son tour, il me rejoindra, dans mon paradis, dans les méandres du royaume d'Hadès. Plus aucune drogue ne pourra nous séparer, ni aucune cigarette. La nicotine sera dérisoire, elle n'existera même plus, peut-être même que je peinerais à retrouver quoique ce soit. Peut-être qu'après la mort on reste vivant, mais sans souvenirs, sans rien à quoi se raccrocher. On erre, sans but, et on finit par mourir définitivement, réellement, dans l'oubli le plus total.
Noir... C'était fini. La Mort approchait sa faux, doucement, de ma nuque, me faisant patienter jusqu'au moment fatal, où l'on traînerait mon âme meurtrie au fin fond du Tartare, là où bien d'autres sont allés avant moi. Il y a bien des façons de mourir, plus folles et exubérantes les unes des autres, mais la mienne ne rimait à rien, ce n'était qu'un concentré de cochonneries, un concentré de choses malsaines, qui m'avait emporté. C'était parfaitement ridicule, et idiot.
Noir... Je sentais mon âme traverser mon coeur, qui s'était arrêté de battre, ne me procurant plus sang et l'énergie dont j'avais besoin pour vivre. Ensuite, après avoir lentement pris son temps sur cet organe défectueux, elle traversa ma cage thoracique. J'ai senti mon enveloppe charnelle se briser, s'écraser, s'ouvrir, et mes os se briser au passage de l'esprit, qui serait la seule chose qu'il resterait de moi. Elle allait sortir, elle frôlait la sortie de mon torse. Elle a passé le haut, doucement, puis le milieu... et elle est revenue, aussi rapidement que s'il ne s'était rien passé.
Blanc... J'étais conscient mais mes yeux restaient obstinément clos. J'ai senti dans ma poitrine la battement chaleureux de mon coeur qui m'avait presque coûté la vie. Je sentais que je ne respirais pas de moi même, j'étais aidé, artificiellement. Je me sentais si impuissant, moi qui avait toujours dû me débrouiller seul, faire les choses par moi même. Je savais qu'il était là, le Joker, je savais que c'était lui qui m'avait emmené sur le sommier que je sentais désormais sous mon corps. Je savais que c'était lui, qui avait permis à mon coeur, de battre à nouveau. Je le remerciais, de grâce. J'ai entendu comme un murmure dans mes oreilles. C'était lui, il disait quelque chose. Les sons étaient encore flous dans mon esprit... Et puis j'ai compris. Dans le calme de la pièce où j'étais à présent, il avait dit :
▬ « Maximilien… »
Crimson... Il était donc vraiment là. Il m'avait sauvé. Sur le toit de l'immeuble, quand je me suis évanoui, il ne m'a pas laissé mourir, impuissant devant cette scène lugubre, macabre, sous la lune rousse démoniaque. Non, il m'avait emmené, sauvé. Je lui en étais éternellement reconnaissant. Il m'avait sauvé, alors qu'il n'était absolument pas dans l'obligation de le faire, après tout, je n'étais qu'un pauvre dealer, parmi tant d'autres, quelle idée stupide de m'aider. Pourtant, il l'avait fait.
Blanc... Doucement, mes yeux se sont ouverts. Tout était flous autour de moi, flou et blanc. Je me doutais que j'étais dans une chambre d’hôpital, c'en était presque évident. Je ne savais pas comment il avait fait pour les convaincre de soigner un dealer comme moi. Mais déjà, le savaient-ils? S'ils le savaient, j'irais directement au tribunal, puis en prison, en sortant de cette hôpital, ou bien dans la section psychiatrie d'une de leur branche spécialisée. Mais que ce passerait-il s'ils ne le savait pas? Est-ce que j'allais sortir sans dommages? Ou bien s'étaient-ils doutés à cause de la quantité astronomique de drogues et de nicotine qu'il pouvait y avoir dans mon sang? Je ne le savais pas.
Blanc... Le flou autour de moi s'est dissipé, lentement, et j'ai mieux distingué ce qui m'entourait. J'étais donc bel et bien dans une chambre d'hôpital. J'étais relié à deux perfusions, dans chaque bras, je sentais les aiguilles perforer ma peau. Un masque était accroché autour de ma bouche et de mon nez, m'aidant à respirer, car je ne le pouvais pas encore pleinement. J'ai tourné légèrement ma tête, vers Crimson. Je l'ai fixé de mes iris encore fatiguée, et je lui ai souris, du mieux que je le pouvais encore.
▬ « Crimson. », ai-je soufflé, à travers mon masque.
Crimson... J'avais de nouveau prononcé son nom. Je ne le quitterai pas tout de suite. Non. Jamais je ne voudrais quitter ce Joker, il ne me passionnait que trop pour que je le laisse ainsi, seul, dans son labyrinthe de souffrance. Je l'ai fixé, encore, et toujours. Je ne m'en lassait pas. Mon sourire, depuis si longtemps oublié, venait de réapparaître et ne quittait pas mon visage. Mes yeux se sont fermés un instant, puis rouverts.
▬ « Qu'est-ce qu'il s'est passé? »
Douleur... Dans ma poitrine j'ai senti mon coeur tambouriner fort. Je ne devais pas faire tant d'efforts d'un seul coup, c'était beaucoup trop pour mon corps affaibli parce qu'il venait de m'arriver. Doucement, la porte s'est ouverte. Une infirmière nous a souri, un plateau à la main, qu'elle a déposé à mon chevet : des médicaments, un verre d'eau et à manger. L'infirmière à doucement enlevé mon masque, et remplacé mon alimentation par des canules dans les narines, libérant ma bouche pour manger. Puis elle est partie. J'ai avalé le médicament avec difficulté, à l'aide du verre d'eau et j'ai commencé à manger.
▬ « Ca fait mal. De manger, je veux dire, j'ai du mal à avaler, c'est stupide. »
Coeurs : 74 Messages : 142 Couleurs : #d92334 J'ai traversé le portail depuis le : 22/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Naomiie Mon nom est : Crimson Actuellement je suis : en couple avec ma magnificence. *hairflip* Il paraît que je ressemble à : Hisoka de Hunter x Hunter & IRL à Jackson Rathbone et à ce propos, j'aimerais remercier : ma magnificence. *hairflip*
Re: L'arcane sans nom × C & C | Mar 30 Déc 2014, 16:01
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Lui qui pourtant était resté figé pendant tout ce temps, si immobile, réagit immédiatement lorsque les paupières du démon se redressèrent lentement. Comme s’il avait en réalité été aux aguets depuis tout ce temps, attendant de la part de Maximilien un quelconque mouvement, une réaction. Un signe de vie. Ainsi, dès que les yeux écarlates du semi-vampire s’ouvrirent, ceux de Crimson furent instantanément posés sur lui. Le regard du patient était encore vide, comme s’il avait du mal à percevoir ce qu’il avait sous les yeux. Etant donné ce qu’il venait de lui arriver, cela n’avait rien d’étonnant. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’ils ne semblent se focaliser sur quelque chose, sa tête pivota vers le magicien et un maigre sourire étira ses pâles lèvres lorsque leurs regards se rencontrèrent. Et, comme en réponse au faible appel qu’avait laissé échapper le membre du cirque à peine quelques minutes plus tôt, il prononça son nom. Un léger sourire recourba les gracieuses lèvres de Crimson, répondant à celui du démon. Comme si un silencieux échange se faisait entre les deux hommes, aucun des deux n’ajouta quelque chose pendant quelques instants, profitant simplement de leurs regards liés. Liés, comme les deux fous qu’ils étaient. Puis, Maximilien ferma les yeux quelques instants pour les rouvrir, rompant leur toisage mutuel. Puis, une question, qui coulait de source. Ce dealer devait bien se demander ce qui s’était passé entre le moment où il avait perdu connaissance et celui présent. Et peut-être se demandait il aussi pourquoi Crimson était toujours présent à ses côtés, ce mystérieux Joker qui aurait très bien pu disparaître dans la nuit en le laissant mourir sur ce toit baigné par la lumière rousse de la lune. Oui, il aurait pu. Mais il n’en avait pas envie, vous voyez.
« Je t’ai porté jusqu’à l’hôpital, puis j’ai pris soin de rendre ton entrée inaperçue. Disons que les médecins qui se sont occupés de toi sont réellement dignes de confiance et sauront se montrer discrets pour la suite. »
Crimson sourit. Cependant, il y avait un quelque chose de funeste et vicieux qui planait derrière ce dernier, pouvant porter toute personne ayant entendu ses paroles à ses demander de quelle manière il avait su persuader ses contacts de ne pas dire un mot. Mais beaucoup étaient toutefois trop malins pour le demander. C’était le genre de chose qui relevait des interrogations mais que personne ne ressentait la nécessité de réellement prononcer à voix haute, si vous voyez ce que je veux dire. Il y a des questions qu’il vaut mieux garder pour soi.
« Dans tous les cas, tu es en sécurité… enfin autant en sécurité que tout individu serait en ma présence. »
Cette fois-ci, le sourire de Crimson se fit moqueur, l’humour raisonnant dans ses paroles. On avait beau croire, Crimson était tout à fait capable de rire de lui-même. S’il avait été plus honnête, il aurait probablement été un homme très drôle. Cependant, c’est rarement ce que l’on utiliserait pour le décrire. Peu de gens sont assez proches de lui pour connaître cet aspect de sa personnalité. Une infirmière pénétra dans la pièce, et Crimson reconnut la femme dont il s’était… servi pour entrer sans encombre avec Maximilien. Aussi étrange que cela puisse paraître, bien qu’il lui ait inspiré beaucoup de terreur au début, elle semblait avoir un assez fort caractère pour passer outre cela et faire comme si de rien était. Et Crimson la respectait pour cela. D’ailleurs, elle sourit aux deux hommes avant de déposer un plateau sur la table de chevet et de s’occuper des appareils respiratoires du patient avant de repartir aussi silencieusement qu’elle était arrivée. Efficace et discrète, en plus de ça. Vraiment, il n’aurait pas pu mieux tomber. Souriant à cette pensée, le magicien refocalisa son attention sur le jeune homme étendu qui se mit à manger avec une difficulté apparente. La remarque qu’il fit arracha un léger rire à l’illusionniste, amusé par le ton un peu ronchon qu’il avait employé. Encore une fois, il y avait de quoi être de mauvaise humeur que de se retrouver dans un tel état, mais ses airs d’adolescent mécontent distrayaient notre combattant chevronné.
« Et encore, si je n’avais pas été là tu n’aurais peut-être jamais plus été capable d’avaler quoi que ce soit. »
Doucement, du bout des doigts, Crimson retraça la gorge du dealer en allant de bas en haut.
« A moins que tu n’aies besoin d’un autre type de nourriture pour te revigorer. »
Sachant très bien que le semi-vampire comprendrait ce qu’il sous-entendait par là, Crimson fit un sourire provocateur avant de ramener son doigt longiligne vers lui-même, tapotant au creux de son cou où sa peau blanche exempte du moindre défaut semblait attendre qu’on la morde.
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Re: L'arcane sans nom × C & C | Jeu 01 Jan 2015, 00:50
fear me if you dare
▬ « Et encore, si je n’avais pas été là tu n’aurais peut-être jamais plus été capable d’avaler quoi que ce soit. »
Crimson... Je ne savais pas pourquoi il m'attirait tant, pour quoi je me sentais si bien avec lui, même pourquoi je voulais rester avec lui restait un mystère dans mon esprit. Pourtant je ne savais rien de lui, à part son prénom, cette façade que l'on donnait à chaque être vivant qui naissait, même les plantes ont des noms, ce que je trouve bien stupide. Mais pourtant, ce fameux nom envahissait mes pensées, monopolisait le peu de neurones qui fonctionnaient encore après le choc que je venais de subir. Mes yeux se sont posés sur lui. Il était assis là, sur sa chaise, aussi désinvolte que d'habite... D'habitude, je parle comme si je le connaissais depuis des années, alors que ce n'est absolument pas le cas.
Blanc... Doucement mon regard se perdait, il virait doucement, passant du visage de Crimson, à la porte, sans bien savoir pourquoi j'en étais venu à regarder cela. Je sentais encore que je n'avais pas retrouvé pleinement mes capacités à réfléchir, avaler, manger tout simplement, même parler, je cherchais encore mes mots pour construire une phrase ordonnée. J'avais été stupide, j'en payais le prix. J'ai vu le doigt du semi-vampire parcourir sa gorge, doucement.
▬ « A moins que tu n’aies besoin d’un autre type de nourriture pour te revigorer. »
Du sang... Il voulait que je boive son sang, j'en étais persuadé. J'en avais bu... il y a quoi? Je ne savais même plus l'heure qu'il était. En tout cas, j'en avais bu récemment, sous l'oeil vif de Crimson, sur le toit, sous la lune rousse, cette lune machiavélique qui m'a fait sombré dans les méandres de mon labyrinthe. JE N'AI RIEN CONTRE LES ROUX. J'avais dû en perdre pas mal, de sang, durant l'opération. Je sentais qu'il m'en manquait, pire que je le sentais, je le savais, et j'en voulais.
Du sang... Il m'en fallait. Je suis un vampire, et les vampires ne se suffisent pas avec de la nourriture pour tout le monde, nous il nous en faut - du sang - des tonnes, encore et encore, chaque jour. C'est une épreuve bien dure pour certain : tuer ou mourir, c'est un bien triste et dur choix, j'ai choisis tuer, et j'en suis heureux, et je me porte bien, je vis. Doucement, un nouveau sourire à étirer mon visage, doucement.
▬ « Tu voudrais vraiment que je vienne planter mes crocs dans ton délicieux petit cou? ~ »
Crocs... Cela faisait longtemps que je n'avais pas croquer dans une chaire humaine quand l'autre était consentant. Accepter de se faire boire son sang... c'est quelque chose de fou, d’irréaliste, moi même je n'accepterais pas. Doucement, je me suis levé, j'ai délicatement retiré les aiguilles des perfusions de ma peau, puis retiré ma canule, que j'ai précieusement posée sur le lit.
Douleur... Ma poitrine se tordait, dû à un manque d'air profond. L'overdose avait dû endommager mon système respiratoire. Stupide drogue. Je me suis approché à pas feutrés de Crimson, le semi-vampire, celui qui voulait que je plante mes crocs dans son cou. Je me suis assis sur ses genoux, et passé mes bras autour de son coup. Ma respiration se faisait rare, je sentais que ma tête tournait, mais peu importait. J'ai ouvert ma bouche, sorti mes canines, enfoncé ces dents pointues dans sa chair, et sucé lentement son sang, à petites gorgées. Puis j'ai senti l'air qui ne rentrait plus, j'ai avalé son hémoglobine une dernière fois, et me suis traîné jusqu'à mon lit, où j'ai remis ma canule, et mes perfusions, à leur place.
▬ « Hmpf, il semblerait que mon overdose est quelque peu troublé mon système respiratoire... En tout cas merci pour le repas, Crim' »
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Re: L'arcane sans nom × C & C | Jeu 08 Jan 2015, 21:46
❝YOU TAKE ME DOWN, SPIN ME AROUND YOU GOT ME RUNNING ALL THE LIGHTS DON'T MAKE A SOUND TALK TO ME NOW LET ME INSIDE YOUR MIND❞ - Dangerous
♟Fear me… if you dare.
Le sourire de Crimson s’agrandit tandis qu’il observait la réalisation du sens caché de ses paroles dans le regard de son vis-à-vis. Il passa doucement le bout de la langue sur ses lèvres sans cesser de le fixer de son regard doré. Ce à quoi répondit Maximilien par un sourire. Dieu… il ne souriait pas souvent, mais cela avait le don de faire frissonner notre magicien. Un frisson, oui, qui parcourut son dos entier en partant de la base de sa colonne vertébrale jusqu’à sa nuque, en une vague violente et enivrante. Et lorsque la douce voix grave et provocatrice du jeune homme s’éleva, une seconde secousse invisible fit crépiter le système nerveux de Crimson. En voilà un flirt qui était bien dangereux…
En seule réponse à ces paroles, le mage pencha légèrement la tête en arrière pour montrer sa gorge d’une blancheur immaculée, ses yeux se plissant et son regard s’affinant d’une manière parfaitement attirante. Il offrait à l’âme damnée qu’il avait décidé de lier à la sienne une vue si appétissante que peu resteraient insensibles. Inviter un vampire à boire de son sang pouvait être vu comme une bêtise monumentale. Cela, si l’on pouvait seulement craindre que cela nous blesse. Dois-je vous rappeler que c’est de Crimson dont il est question ? S’il apprécie la douceur, la violence a également son importance. La douleur… est quelque chose qu’il apprécie réellement. L’immonde douleur qu’un pourtant doux baiser pourrait lui procurer, le plaisir mêlé à la destruction. Voilà le monde dans lequel Crimson vit. Voilà ce qu’est Crimson. Crimson, l’écarlate magicien qui rit. Il rit, encore et toujours, l’insolent, puis ses cris se mêlent à la douce berceuse de la nuit. Folie humaine ou bien éternel sommeil, l’étrange chaos de l’esprit du Joker ne cesse d’augmenter et se teinte de milles couleurs.
Il est tombé, il tombe toujours. Encore et encore, il est si bas, si loin, que personne ne peut plus le sauver. Le sauver, n’est plus possible, et il ne le désire point. Il se complait, se vautre et danse sur le monticule de fleurs fanées, de trahisons et de jouets brisés qui se forme sous ses pieds. Le pauvre fou… il n’a plus de Roi. La couronne repose sur sa propre tête, à moins que ce ne soit par le même temps un pistolet braqué sur sa tempe. Si la folie est grande, elle peut devenir si lourde qu’elle l’emporterait avec elle, toujours plus bas… Sauf qu’il ne se laisse pas entraîner, regardez-le. Il joue avec vous. Il joue avec la vie. Il joue avec le monde. Et la folie n’est pas un poids qu’il ne puisse supporter. Il l’embrasse, l’accepte et encore, toujours, danse avec elle dans une valse effrénée.
Voyez sa main, sa main tendue dans l’obscurité vers cet autre homme. Il va l’emmener avec lui, et alors ils tomberont ensemble. Ensemble, pour l’éternité.
Ses yeux miel sont braqués sur le semi-vampire. Ses deux bras sont de chaque côté de son corps, il garde le silence et attend patiemment qu’il ait terminé de se lever et de retirer l’appareillage qui lui permet de rester en vie. Il peut sentir son pouls s’accélérer en le voyant s’approcher de lui doucement, et lorsqu’il vint s’assoir sur ses genoux, tout près de lui, ses deux solides bras vinrent l’encercler d’une étreinte sûre et ferme. Il n’avait pas réfléchi en faisant cela, comme si le geste le plus naturel qu’il pouvait faire au contact de ce corps était de le serrer contre lui. A l’instant présent, il était si faible… si faible, que l’irrationnelle envie de le protéger refit surface. C’était si… étrange, venant de sa part. Mais ce n’était pas un sentiment si désagréable.
Lorsque les crocs de Maximilien pénétrèrent la fine peau de son cou, un léger son s’échappa de ses lèvres entrouvertes, et il ferma les yeux un instant. C’était si bon… la douleur de la morsure mêlée à l’excitation d’un tel acte faisait bouillir le sang dans ses veines et rendait fou le cœur noir dans sa poitrine. Il referma ses longs doigts sur le tissu des vêtements du vampire, jusqu’à ce qu’il n’enlève ses lèvres de sa peau pour retourner dans son lit. Si Maximilien avait le souffle court, c’était étrangement également le cas pour Crimson. Ce dernier n’eut pas même besoin de vérifier pour savoir que la morsure était déjà en train de disparaître comme si elle n’avait jamais existé. Dommage… parfois, il se disait qu’avoir une cicatrice serait plutôt esthétique. Seulement il n’en avait absolument aucune. Il n’existait pas au monde une personne ayant la peau aussi parfaite que lui, et ce sur son corps entier. Il en était assez fier, d’ailleurs.
Lorsque Maximilien reprit la parole, un sourire fleurit sur les lèvres charnues du magicien. Un rire léger franchit ces dernières tandis qu’il changeait de position, croisant ses jambes tout en s’adossant à la chaise sur laquelle il était assis, passant un bras derrière le dossier de manière décontractée. Personne n’aurait pu dire qu’il venait juste de se faire sucer le sang.
« Je t’en prie, Maxounet ♥ »
Oui bon. Crimson et ses surnoms, on repassera. Mais il trouvait ça drôle, ce genre de petits surnoms. Il en raffolait, même. Encore un de ses traits de caractère bizarroïde, si vous voulez mon avis…
« Hm. Je viens juste de me dire que c’était la première fois qu’un vampire buvait mon sang… »
Il prit un air songeur, frottant doucement son menton entre son index et son pouce. Il n’y avait pas vraiment pensé, mais c’était réellement sa première fois. Bah, ce n’était pas plus mal que ce soit Maximilien qui l’ait prise. C’était même mieux ainsi, tiens. Le sourire de Crimson s’agrandit, puis il se leva souplement et se dirigea vers le lit. Il s’assit à côté du patient et plaça son pouce sous son menton pour lui redresser le visage vers le sien.
« Mon sang devrait bientôt faire effet. Nous pourrons sortir à ce moment là. Nous pourrions aller dans un endroit plus intime… »
Un rire roula dans sa gorge, puis il se pencha lentement vers le semi-vampire avant de déposer un baiser chaste et léger sur ses lèvres.
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Re: L'arcane sans nom × C & C | Dim 11 Jan 2015, 18:19
fear me if you dare
Sourire… Lorsque j'ai parlé, j'ai vu Crimson afficher ce qui semblait en être un. Il m'avait même semblé qu'il m'était adressé. Après tout ce qu'il venait de se passer tout au long de cette nuit, je me disais que cela pourrait effectivement être le cas. Un joli rire - pas pour tout le monde, mais je l'ai trouvé joli, personnellement - a emplit la pièce, c'était celui de mi-vampire, assis sur sa chaise, à quelques mètres à peine du lit. Je l'ai vu changer de position, se mouvoir, sur l'assise de plastique de l'hôpital : il a tout d'abord croiser les jambes, puis s'est appuyé sur le dossier, un de ses bras derrière. Il était à présent assis de façon décontractée, j'aurais même presque dit désinvolte. Un personne qui passait dans cette pièce n'aurait jamais pu deviner tout ce qu'il venait de se passer, je voulais bien sûr parler de l'incident de la lune rousse, mais aussi de la morsure.
▬ « Je t’en prie, Maxounet ♥ »
Maximilien… Je n'avais jamais eu l'habitude d'entendre mon prénom déformé en un de ces surnoms affectifs que l'on se donnait entre amis, peut-être bien parce que je n'en avais jamais vraiment eu. Dans mon lit inconfortable, j'ai fixé le plafond. Je sentais une profonde douleur dans ma poitrine, et je me demandais si elle n'allait pas lâcher de nouveau, mais j'étais bien plus fort que cette stupide overdose, je n'allais pas la laisser gagner cette manche, ni même le match, je ferais tout pour que cela n'arrive pas, jamais.
▬ « Hm. Je viens juste de me dire que c’était la première fois qu’un vampire buvait mon sang… »
Du sang… Je ne savais pas si je devais me sentir honoré, ou bien quelque chose dans ce genre là. Je me doutais bien avant même de planter mes crocs dans sa chaire que peu de personnes y avait touché avant moi, maintenant je sais qu'il n'y en avait tout simplement pas eu, aucune personne n'avait touché Crimson avant moi. Mon regard est passé du plafond à Crimson, qui affichait un air songeur, suite à la phrase qu'il venait de prononcer. Il avait prit son menton entre deux doigts, frottant ce dernier légèrement, signe de réflexion. Je suppose que chacun avait ces petits tics, quand on réfléchissait ou quand on était stressé, cela arrivait. J'ai vu sur le visage du semi-vampire que son sourire s'était agrandit, puis je l'ai vu se lever et venir s'assoir à côté de moi, sur le lit. Il a posé délicatement son pouce sous mon menton pour relever ma tête vers lui, ce que je n'avais pas vraiment eu besoin d'attendre pour le faire.
▬ « Mon sang devrait bientôt faire effet. Nous pourrons sortir à ce moment là. Nous pourrions aller dans un endroit plus intime… »
Du sang… Un nouveau rire a secoué la chambre d'hôpital que j'occupais. J'ai vu l'ombre de son visage envahir le mien, puis ce dernier apparaitre devant mes yeux. Je l'ai vu se rapprocher, lentement, encore et toujours, jusqu'à ce qu'il soit collé au mien, par le contact simple et rapide de nos lèvres. Un baiser. J'ai senti un frisson parcourir doucement mon corps, mes yeux se sont clos pour profiter de cet instant. Je lui ai rendu avant de briser notre liaisons, afin de reprendre ma respiration. Etait-ce que ça dont Crimson voulait parler? En disant que son sang ferait bientôt effet? Je sentais que mes difficultés à avaler, à respirer même commençaient à disparaitre progressivement.
Blanc… Tout allait de mieux en mieux. J'ai enlevé prudemment la canule de mes narines, et l'air rentrait à présent sans encombres dans mes poumons, sans que j'ai besoin de tousser à chaque respiration. J'ai levé les yeux vers celui qui m'avait guéri, et je l'ai embrassé de nouveau. Sans lui je ne serais plus de ce monde, et je ne le remercierai jamais assez pour ce qu'il a fait. Je ne savais pas quoi lui donner, mais j'ai fini par trouver une chose, une chose dont j'étais sûr qu'il ne possédait pas encore. J'ai rompu le baiser afin de pouvoir parler.
▬ « Je crois qu'il y a quelque chose que je dois t'offrir Crimson. »
Blanc… Je me suis doucement redressé dans le lit, j'ai poussé les draps blancs dans lesquels j'était enroulé depuis quelques heures déjà et j'ai pris le demi-vampire dans mes bras. Je suis resté un instant comme cela, balançant légèrement, à gauche, puis à droite, comme un enfant que l'on berce. Pour la troisième fois déjà, j'ai posé mes lèvres sur les siennes, le regardant amoureusement, me perdant dans ses beaux iris.
▬ « Je crois que cette chose, s'appelle amour. »
Amour… J'ai articulé chacun des mots de cette phrase, accompagné d'un débit d'énonciation assez lent, symbolisant la virgule par une respiration tendre. J'ai tiré le corps de Crimson vers moi et me suis allongé, avec lui au dessus de moi. Mes paupières se sont closes, et j'ai chuchotés à son oreilles deux mots que je n'avais jamais prononcés auparavant : « Je t'aime. »
Coeurs : 74 Messages : 142 Couleurs : #d92334 J'ai traversé le portail depuis le : 22/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Naomiie Mon nom est : Crimson Actuellement je suis : en couple avec ma magnificence. *hairflip* Il paraît que je ressemble à : Hisoka de Hunter x Hunter & IRL à Jackson Rathbone et à ce propos, j'aimerais remercier : ma magnificence. *hairflip*
Re: L'arcane sans nom × C & C | Dim 11 Jan 2015, 20:10
❝YOU TAKE ME DOWN, SPIN ME AROUND YOU GOT ME RUNNING ALL THE LIGHTS DON'T MAKE A SOUND TALK TO ME NOW LET ME INSIDE YOUR MIND❞ - Dangerous
♟Fear me… if you dare.
Lors de ce premier contact plus intime, leurs lèvres collées les unes contre les autres avec une douceur qui aurait pu sembler incohérente au vu des deux individus, Maximilien avait clos ses paupières. Et aussi étrange que cela puisse paraître, Crimson sentit les siennes défaillir également, sans qu’il puisse les retenir. Le contact fut relativement court, mes très agréable. Une mince caresse qui invitait à recommencer, faisant grandir l’inattendu désir du magicien. Ce dernier observa calmement son vis-à-vis retirer la canule qui lui permettait il y a quelques instants de respirer… et visiblement il n’en avait plus besoin. Un sourire fit pointer les lèvres de Crimson vers le haut à nouveau, content que ses prédictions aient réellement fonctionné : il se doutait bien qu’un homme comme lui avec de telles capacités de régénération aurait un sang particulièrement… nutritif, pour ne pas dire de soin très puissant. Bof, de toute manière il ne permettrait à personne d’autre que le démon en face de lui d’en profiter. Crimson n’avait pas spécialement envie que l’on lui boive le sang… mais étrangement, si c’était Maximilien, c’était différent. Tout était différent. Ils étaient liés. Il ignorait encore par quoi, par quelle force… mais ce n’était pas le sujet.
D’ailleurs, lorsque leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, les capacités intellectuelles impressionnantes de notre prestidigitateur semblèrent s’envoler, remplacées par une vague de chaleur et de frissons, une envolée de papillons dans son ventre. Ca aussi, c’était nouveau. Cela ressemblait fortement au désir – il y en avait dans ce mélange de sensations – mais il y avait quelque chose d’autre. Quelque chose de nouveau, ou plutôt quelque chose d’oublié. Un sentiment qui s’était envolé en fumée il y a une centaine d’années de cela, lors de l’explosion fatale qui avait tout bouleversé dans la vie de Crimson. Avant de le transformer tel qu’il était. Cette explosion avait été comme… le changement de la larve au papillon. Un papillon certes étrange, mais libre et doué d’une immense beauté. Seulement, lui qui depuis avait toujours eu des repères si forts semblait perdre pieds face à un unique individu. Il n’aimait pas ne plus avoir la situation en mains, cela l’agaçait. Mais il n’arrivait même pas à s’énerver face à ce jeune homme au regard froid et au sourire si rare. Il succombait. Lui, le Joker, succombait.
« Je crois qu'il y a quelque chose que je dois t'offrir Crimson. »
Le regard doré de l’illusionniste scintilla un instant, intéressé et curieux. Mais entendre son nom glisser de ces lèvres qui il y a quelques secondes étaient contre les siennes avait un effet électrisant sur lui. Il en voulait plus. Mais avant qu’il ne puisse rétorquer quoi que ce soit avec sa dose de moqueries habituelles, le semi-vampire repoussa ses couvertures et l’entoura de ses bras. Crimson, pris par surprise, mit quelques instants avant de répondre à l’étreinte, passant ses bras autour de la taille de l’homme contre lui. Son cœur battait fort et il n’arrivait plus à penser correctement. putain. Maximilien… qu’est-ce que tu me fais… Son menton alla se caller sur l’épaule du jeune homme et il sourit. Amusé, par la situation et par ses propres réactions ; tout était si ridicule. Mais il aimait ça. Leurs lèvres se rencontrèrent une troisième fois. Cet être qui était dans ses bras. Ce qu’il ressentait pour lui, cela ne pouvait tout de même pas être…
« Je crois que cette chose, s'appelle amour. »
Les yeux de Crimson s’agrandirent, et il cligna des yeux. Il se laissa faire, glissant au dessus de lui, et ferma les yeux lorsque les deux mots furent chuchotés à son oreille. Ces deux mots que beaucoup de gens ont toujours rêvé d’entendre. Deux mots que Crimson pensait ne jamais plus recevoir. Et alors que tout s’éclaircissait dans son esprit tortueux, il se mit à rire. Un doux rire, qu’il étouffa en plongeant son visage dans la nuque de celui qui venait de se confesser à lui. De nos jours, personne ne pouvait prétendre tomber amoureux après avoir passé aussi peu de temps ensemble. Ca, si vous n’étiez pas aussi fou que Crimson. Totalement fou. Fou amoureux. Bon sang...
Crimson se redressa sur ses coudes et plongea son regard dans celui de Maximilien. Il avait le sourire aux lèvres.
« Bon sang… je n’arrive pas à croire que je suis encore capable de ressentir une telle émotion. C’est bien la première fois depuis près de 250 ans, je pense. »
Sa main droite alla caresser la joue du vampire sous lui.
« Je me disais bien que ce que je ressentais était bien trop… puissant. Alors c’est ça, l’amour… »
Un rire plutôt lugubre échappa des lèvres charnues du magicien, et il se pencha d’avantage en avant.
« Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant envie de protéger et de détruire quelqu’un en même temps. Tu ferais mieux de prendre tes responsabilités pour avoir dit quelque chose de pareil au fou que je suis… »
Crimson termina de franchir la distance qui séparait leurs deux visage, et se mit à mordiller doucement sa lèvre inférieure.
« Dansons… »
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HRP| O//A//O TU M'AS PRISE PAR SURPRISE!!!
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Re: L'arcane sans nom × C & C | Sam 17 Jan 2015, 21:32
fear me if you dare
Sourire… Qui s’affichait non seulement sur mon visage, mais également sur celui de mon vis-à-vis, sur celui qui venait juste de se redresser, prenant appui sur ses coudes, sur celui de Crimson, tout simplement. Crimson, le magicien, l’illusionniste, le joker, le fou. Crimson, le mien. Il plonge se regard dans le mien, et je ne peux briser se lien qui lie mes iris rougeâtres aux siennes, dorés. Il parle, il dit qu’il n’arrive pas à croire qu’il soit encore capable de ressentir une émotion telle que l’amour, que c’était la première fois depuis deux cent cinquante ans d’après lui… Je dois te dire que moi aussi, Crimson, je ne pensais plus être encore capable de ressentir ce que je ressens pour toi. J’ai senti sa main caresser doucement ma joue. Il murmure autre chose, il dit qu’il se disait bien que ce qu’il ressentait était bien trop puissant. Oui, je ressens la même chose.
Battement… Je ressens mon cœur qui tambourine contre ma poitrine, je sens ma tête qui ne réfléchi plus trop, ne cherchant qu’à penser au Joker. Je ressens ces frissons qui parcourent mon corps quand il parle, et quand je lui parle. Je ressens cette ‘joie’, quand il m’embrasse, quand il me touche. Oui, je ressens la même chose. Il rit légèrement, un rire qui emplit la pièce, qui rend l’atmosphère inquiétante, dérangeante, mais après tout, leurs occupants n’étaient pas des plus sains. Il se penche, toujours plus près de moi, je sens son souffle caresser doucement mon visage. Il dit que cela fait longtemps qu’il n’avait pas eu autant envie de protéger quelqu’un, mais aussi de le détruire, il me demande, il me conseille, de prendre mes responsabilités pour avoir dit ces deux mots à un fou comme lui.
Folie… Mais qui de nous deux est le plus fou, Crimson ? Telle est la question qui plane, telle est la question que nombreux doivent se poser. Est-ce moi pour t’avoir avoué mon amour, ou est-ce toi pour avoir accepté, pour ressentir la même chose à mon égard ? Le débat peut durer des heures ainsi. Il se rapproche encore, ne laissant plus rien entre nos deux visages, je sens ses dents mordiller tendrement ma lèvre inférieure. Dans la chambre d’hôpital, un mot est parvenu à mon oreille : ‘dansons’.
Dansons… Doucement, je me suis redressé sur mon lit, poussant avec précaution les draps, ne brusquant pas Crimson, qui était précédemment juste au dessus de moi, rappelons le. J’ai pris ma respiration à plusieurs reprises avant de me décider à quitter les draps. J’ai pris la main du mi-vampire et l’ai fait se lever. Collé l’un contre l’autre, je l’ai tout d’abord embrassé, avant de commencer à tourner, lentement, entamant une danse aléatoire… Je ne m’y connaissais pas en danse, je devais le reconnaître.
Dansons… Jusqu’à ce que la mort nous emporte, jusqu’à ce que la mort nous sépare, jusqu’à ce que notre amour ne fane, jusqu’à ce que la vie en ait décidé autrement. Dansons jusqu’à en mourir, dansons comme deux fous, dansons dans notre folie, dansons, tournons, mourons. Un nouveau baiser rapide, puis un plus long. J’ai fini par faire entrer ma langue, et je l’ai faite danser, avec la sienne, comme nous dansions. J’ai fini par me rassoir sur le lit.
Dansons… J’allais mieux, il ne restait donc plus qu’à sortir d’ici. J’ai rassemblé le peu d’affaires que j’avais laissé sur ma table de nuit, notamment quelques unes de mes bagues, et je me suis remis debout. Je pris Crimson doucement dans mes bras mordillant son oreille, durant un câlin. Je n’aurais jamais pensé faire tout cela un jour, je n’aurais jamais cru que je saurais un jour ce qu’est l’amour. Doucement, je lui ai chuchoté :
« Il est l’heure de partir à présent, allons nous en d’ici. As-tu quelque part où aller ? »
Partir… Je me suis décollé de lui, après avoir attendu sa réponse, capturant ses lèvres une nouvelle fois, puis j’ai ouvert doucement la porte. Je lui ai demandé de venir, de me suivre. Je suis sorti dans le couloir, marchant tranquillement, afin de ne pas attirer les regards, le personnel. Une fois arrivé à l’accueil, nous dûmes nous faire encore plus discrets, afin d’éviter le plus fatal des regards, celui qui nous ferait repérer pour de bon, celui de la secrétaire. Mais nous l’avons évité avec agilité et nous sommes sortis dehors. Là, je me suis tourné vers Crimson.
« Je te laisse me conduire à l’endroit dont tu me parlais. »
(HRP) - ET HOP! Ca fait deux parties de faites! Du coup tu peux nous emmener au cirque cette fois 8) Archive une fois que tu as lu :o