Ratatouille ou vaisselle cassée? - Feat Feofan

J'avais passé un bon moment avec Logan, il faut dire que sa déclaration m'avait laissé sans voix sur le moment, pour ne garder que l'euphorie. Je ne pouvais qu'être heureux de ce choix qu'il avait fait de se déclarer. Je souriais à l'immensité qui me faisait face. Je gardais en tête les boniments qu'il avait dit, puis c'était agréable d'être un peu chez soi, sur l'île, personne ne me regardait de travers à cause de mon penchant pour les hommes. Je marchais doucement, pourquoi me presser de toute façon ? Mon chef crierait sur moi à cause de mon absence. Je me devais de rattraper le coup aujourd'hui. Je restais sur ce sentiment qui brûlait à l'intérieur. J'entrais dans le restaurant, il était vide, je pouvais déjà entendre le chef râler et me crier dessus comme prévu. Je l'aimais bien cet homme, rien d'amoureux, c'était juste un bon chef à mes yeux, il m'enseignait tout ou presque, je devais trouver mon style culinaire, voir ce que je réussissait le mieux. Comme j'étais un loup, j'aimais bien les viandes crues. Ce qui m'empêchait de cuire parfois ces dernières. Je me dirigeais vers la cuisine évitant quelques coups de mon supérieur. Je ne suis pas masochiste moi. Je mettais mon tablier et remontais mes manches. Car oui, je travaillais dans cet endroit. J'aimais ce boulot.

-Chef, je peux faire une ratatouille ?
-Tu es sérieux Atsu ? Tu aurais pu faire un plat plus compliqué.
-Mah, pas envie. Puis c'est un plat chaud idéal pour le temps de dehors.
-Va pour ça, mais fait en sorte que ton plat soit unique mais facile à refaire pour toi.
-Okey chef.

C'est ainsi que j me mettait à cuisiner avec force et grâce. Je prenais les couteau faisant voler les légumes et les coupant en morceaux pour faire le plat, même si le plat n'était composé que de légumes, j'y mettait du cœur, au moins, je ne serai moins tenter de manger la moitié du plat, même si je goûtait chacune de mes préparations, c'était une astuce de cuisinier. Je savais qu'on allait ouvrir bientôt d'ailleurs un client entrait dans le restaurant, le chef avait dû laisser la porte ouverte, faudrait qu'il perde cette habitude. Je haussais les épaules doucement. Si un client venait, c'est qu'il devait avoir faim ou être curieux. Les deux était tout à fait possible. Je reposais mes couteaux pour aller vers le client. Je voyais un jeune homme aux cheveux argentés, sur l'île, c'était habituel de croiser des gamins comme celui-là. Je pouvais m'empêcher de le trouver adorable. C'était des gens comme moi, qui vivait sur l'île, mais je ne pouvais pas m'empêcher de trouver les plus jeune trop choupi. Je prenais un carnet sur une autre table, laissé là à l'abandon.

-Bonjour jeune homme, que puis-je vous servir ? Notre plat du jour c'est la ratatouille façon Kazuki, j'étais en train de la préparée avant votre entrée. Tenez voilà un peu d'eau et de pain en attendant que le plat soit servi.

J'étais habitué de voir des affiliés, c'était un peu commun aux habitants de cette île après tout, il n'était pas rare de soir sa petit hirondelle sur son épaule, là il était dans un coin de la pièce, sentant sûrement le prédateur dans les environs. Il vit le jeune hommehésiter un moment avant de prendre le pichet d'eau. Il la renversais sur son son serpent, je me mettais à pouffer discrètement, beaucoup de gens ne faisait pas tant attention à leur affilié. Je souriais en voyant cela. Ildisait avoir que des euros sur lui. Je le regardais, c'était quoi des euros, ah oui, je me souvenais, la monnaie qu'avais utilisé Logan en Allemagne. Je lui souriais en prenant l'argent, je me débrouillerai pour le change. Il voulais du poisson cru.

-Dois y apporter un quelconque soin au poisson ou puis-je vous l'apporter entier. Je file faire mon plat, votre poisson arrive sous peu. Dès que vous aurez mis quelques exigeances ou non, si vous avez besoin de quoique ce soit, je suis en cuisine, il suffit de crier, vu qu'il a personne, je viendrai très rapidement.

Je filais en cuisine finir mon plat, je mettais sur le feu la préparation, je mélangeais le tout avec des baguettes, bah oui, pour moi mélanger avec cet instrument était juste naturel, surtout ce genre ce préparation. Puis je préférai mixer le tout avec un instrument en bois, le bois avait cet truc de magique. Je regardais le jeune homme de la fenêtre, il était vraiment trop adorable, je finirai presque à lui pincer les joues, mais comme je savais que cela fait affreusement mal, je me retenais de le faire, cela risquait d'être gênant pour ce que je fais. Je laissais mijoter, je revenais à lui avec un petit soda. Je lui posais devant lui.

-Votre plat arrive dans un minute, vous en faites pas, vous avez assez payé pour cela.

Je filais en cuisine mettre les dernières épices. Et revenait dans la salle relativement, il fallait dire que c'était chaud, je venais poser le plat devant lui avec mon grand sourire. Celui que j'affichait en permanence à toutes les personnes que je croisais. Jamais il me quitterait. Je mettait les couverts classique c'est à dire fourchette et couteaux pour le jeune homme.

-Je vous souhaite un bon appétit, s'il manque de sel ou de poivre, il y a ce qu'il faut sur la table. Merci d'être passé par ici. Et bon repas.

Je retournais en cuisine et mon chef voyant l'argent terrestre s'en saisissait avant de filer à la banque pour le changer en drachmes, ce n'était pratique d'avoir une monnaie unique à tous sur l'île si les gens venant de la terre venait avec les différentes devise, mah, ce n'est pas mes affaires, trop complique tout cela. Je me grattais le cou avant de laver les couteau et laisser le reste de mon plat reposer un peu, il pourrait être réchauffé en trente secondes, j'avais goûté, je le trouvait bon, ayant un odorat développé, j’arrivai à surprendre les gens en faisant des expérience un peu inédite, bien sûr, cette ratatouille avait tout d'être une ordinaire, pourtant, il y avait un petit truc de plus, ce qu'on appelle la patte du cuistot.

Son serpent n'avait pas besoin de soin particulier pour son poisson, je prenais un poisson tout frais dans le réfrigérateur, avant d'entendre au loin, une voix. Je m’empressai d'aller voir ce que c'était, mais trop tard, je pouvais entendre le bruit caractéristique de la vaisselle cassée, je retournais vers lui. Il le trouvait à terre, il avait sur lui la table alarmé. Je sortais mon arme et la découpais en morceau sachant que je devrais sûrement la payer de ma poche. Mah ce n'est pas grave, je chasserai un peu plus c'est tout. Je mettais à sa hauteur rangeant mon arme. Je le regardais pauvre garçon, il avait sacrément déguster. Je faisais de mon mieux pour ramasser les morceau de tables, l'assiette et le verre ainsi que la nourriture qui s'était étendue sur le sol. Je prenais une poubelle et courait pour voir s'il y avait une pharmacie.

-Chef, un client s'est blessé.
-Bordel Atsuo, faut que ça arrive quand tu est là, cela t'apprendra à accepter n'importe qui et faire des réductions aux clients réguliers.
-Tiens, vous êtes déjà rentré ?
-Ouais. Ramasse tout et appelle un hôpital au lieu de le faire toi-même.
-Bien chef . J'y retourne.

Je courais posant le poisson sur le sol. Je vérifiais son rythme cardiaque, j'avais appris cela en mettant devant la télévision, qui ne servait pas qu'à voir des films mignons avec Logan. Le connaissait, il aurait dit à ce pauvre jeune homme de faire plus attention, mais c'était le genre d'accident qui n'arrivait que une fois de temps en temps. Je passais un moment près du client, pauvre gamin, il n'était pas beaucoup moins âgé que moi. Mais je me devais de le protéger. J'ai vraiment un instinct étrange avec les plus jeune, je ne sais pas comment Logan prendrait cette chose. Le sol était sale, ma ratatouille avait été peine entamée. Je souriais doucement ce jeune adolescent. Je pensais donc qu'à son bien, j'ignorais si le serpent s'était nourri, moi ce qui comptait, c'était de faire mon mieux pour ce pauvre jeune homme. Comment avait-il fait pour en arriver là bonne question. Je ne la poserai pas, de toute façon ce n'était pas mes affaires. Je regardais son état à part un gros coup et quelques petites coupures. Je souriais, il allait s'en remettre.

-Ne bouge pas trop, dois-je vous conduire à l'hôpital jeune homme. Je suis désolé pour ce qui est arrivé, j'aurai du amener le poisson plus tôt. Vraiment désolé. Reposez-vous, ne vous en faites pour mon chef, je m'en occupe, il n'est pas méchant.
-Atsuo, je vais te mettre la rate au court bouillon et me la manger.
-Ahaha, toute façon j'en ai pas besoin. Chef, il n'as rien de cassé.
-une assiette et une table,tu sais combien cela coûte.
-Mah, je travaillerai plus.

Le chef s'en allait en fulminant, je souriais, cet homme m'aimait bien, qu'importe le nombre de fois où il il m'as crié dessus comme un poisson pourri, il a été là pour me guider dans le monde la cuisine.

Je le regardais, il disait bien aller, juste son dos en compote, je soulevais un sourcil, c'est que je m'inquiétait pour ce jeune homme. Il avançait même qu'il avait vécu pire. Je fronçais les sourcils un peu en le fixant, ce n'était comme cela qu'il allait me rassurer, je suis un gars assez positif, mais on plaisante pas avec certaines choses, la douleur en faisait partie. Je portais une peu sur moi le poids de cet accident, j'ai fait des erreurs, je me devais de les réparer. Le serpent défendait son maître, c'était mignon, comme Kojiro me défendait par moments, sauf quand lui aussi avait peur pour sa vie d'oiseau, je m'imagine mal sans mon affilié. Comme beaucoup personnes, dont ce jeune homme à la chevelure cendrée. Il s'excusait pour le plat en se mettant tout le malheur du monde sur les épaules. Je grimaçais légèrement. Il tentait de me rassurait cela fonctionnait que moyennement. Fallait dire que ce genre de choses étaient assez rare à voir, même après, c'était assez impressionnant à voir, j'aurai pu trouver cela drôle, mais non, sur le coup, j'avais vu que le danger que ça représentait. Puis il criait sur le serpent qui s'était enroulé sur une bouteille de vodka, mais où l'avait-il déniché, je me le demandais bien. Je prenais le somment de la bouteille.

-Gentil serpent, ce n'est pour toi ce genre de chose.

Puis je me tournais vers le jeune homme mon sourire sur les lèvres. Je fronçais les sourcils doucement.

-Il faut faire attention à vous, il y a des personnes qui tiennes à vous. J'en suis sûr. Bon, je suis désolé pour ce qui est arrivé, mais si vous allez bien, tout va bien. Je sais que vous n'êtes qu'un client parmi tant d'autres, mais permettez-moi de me présenter, Je suis Atsuo Fuyuki Kazuki, sous-chef de cet humble restaurant. J'espère que le plat était à votre goût pour ce que vous en avez manger. Pour votre serpent, servir un autre poisson est en dehors de ce que je suis autorisé de vous servir, par contre, la forêt, il y a une petite rivière pleine de poissons, j'y pêche régulièrement. Je vous dirais d'y aller, sinon, j'espère que vous rencontrerez pas d'autres problèmes avec les tables.

Je me grattais la nuque en souriant pitoyablement. Je n'étais pas fier de ce qui était arrivé, mais au moins rencontrer un nouveau client était rassurant, ça changeait des habitués qui venait, dont ce jeune homme qui semblait savoir rien cuisiner. Je le trouvait adorable, mais mon cœur était pris, vachement pris. Mon sourire s'agrandissait rien que de repenser à lui. Je regardais le serpent, il était impressionnant. Je comprenais pourquoi Kojiro était resté loin de lui, il aurait fait qu'une bouchée de son corps. Je frissonnais légèrement devant cet animal, je n'avais pas peur, j'étais plus fort, mais l’instinct me disait pas trop me frotter à l'animal. Et je lui faisais confiance. Peut-être à tord, mais je fonctionne comme cela depuis des années.

Inquiet, je parlait bien plus que d'habitude, il fallait dire que ce n'était pas tout les jours qu'on pouvait voir ces choses se produire. Je frissonnais de tout mon long. Le serpent m'avait siffler dessus, sans mordre, délicate attention de sa part, il n'avait pas envie de se faire bouffer la main par un serpent. Je m'en servait pour faire la cuisine et pour cajoler l'homme que j'aime. Mon sourire restait affiché sur mon visage, il était là, toujours présent, j'ai toujours été souriant, tenant la promesse que j'avais faite autrefois à maman. Il se présentait à son tour, un nom aussi original que ses cheveux blanc. J'entendais ces compliments sur mon plat, j'étais fier de moi, simplement à ces mots. Il avait aimé, c'est que c'était assez bon pour être servis à les autres clients. J'étais rassuré, l'air de rien, il ne fallait pas grand chose pour rater un plat, j'avais eu moi aussi mes moments d'erreurs, surtout au début, me faisant enguirlander par le chef. Il ajoutait que d'habitude c'était les arbres et les murs qui s'amusaient à se mettre sur son chemin, pauvre garçon. J'avais de la peine pour lui. Il était né avec ce que nomme, le porte-malheur je soulevais un sourcil un peu curieux. Comment pouvait-il être certains que tous les malheur lui arrivant était du à cela. Je n'en savais rien, il autorisait son serpent à s'en aller, qui n'attendais guerre longtemps pour filer. Je le regardais s'installer avec grande difficultés. Il me suppliait d'avoir de la crème.

-J'ai un peu de pommade à l'arnica, c'est pas mal pour apaiser les douleurs, maman disait toujours que les plantes étaient le meilleur remède qui soit. Je dois l'avoir dans la pharmacie. Je reconnais le tube, je l'ai déjà utilisé quelques fois.

Je me tournais pour fouiller la pharmacie, écartant certain remède, tel que l'aspirine qui ne faisait que oublier la douleur quelques instant. Je préférais vraiment les remèdes naturel, bien que modifier scientifiquement par des gens, les ingrédients restait dans la nature. Il va sans dire que j'étais pour les remède dit de grand-maman. Je sortais le tube victorieux de la boite en fer peinte en blanc. Content de ma découverte, je m'approchais du jeune homme et lui tendis le tube avec mon sourire bienveillant sur le visage. Il était là souvent, pourtant je pouvais être triste, comme prévu, la déclaration de Logan me rendait un peu trop euphorique. Ce n'était pas tout les jours que mes sentiments trouvent un écho. Mon oiseau se posait sur mon épaules et sifflait quelques notes gracieusement. Je lui grattais les plumes.

-Ne t'en fais pas Kojiro, Feofan ira bien. Tu as tout vu je parie, alors ça t'inquiète. Mah, tout ira bien. Ce pauvre jeune à l'habitude des accidents, même si inquiétant, il s'y est fait.

L'oiseau picorait sa joue un peu fâché. Il restait tout de même sur son épaule regardant avec moi le jeune homme. Le volatile chantait quelques notes à nouveau, comme pour rassurer non moi, mais le jeune homme en face de moi.