"Arrêtes de mater j'te dis" (PV Harley chou fufu)

"Arrêtes de mater j'te dis."

Quelques années maintenant que la jeune elfette était partit de son village natale pour vivre sa grande aventure. Au court de ces années de vagabondage, elle avait rencontré beaucoup de monde, apprenait tous les jours de nouvelles techniques ou de nouvelles connaissances, elle s'émerveillait devant la moindre nouvelle créature que se soit plante ou animale. Pour vous dire, elle avait commencé à rédiger une sorte de journal de bord où elle parler de toutes ces trouvailles qu'elle chérissait tant. La seule chose qui faisait de l'ombre à ce petit idylle ... elle se sentait seule parfois. Trop fière pour se l'avouer, elle aurait aimé que quelqu'un l'accompagne dans ses péripéties. Malheureusement, personne ne semble intéressé à ce type de vie. Certes elle n'avait ni toit, ni four, ni confort... mais elle était totalement libre et ça elle ne le changerait pour rien au monde. -et sa bourse était pleine avec toutes ces économies...chut-.

La voilà allonger dans l'herbe, profitant du soleil. Un vrai lézard cette fille ! Il faut dire qu'elle s'y plaisait dans cette vie d'aventurière. Bien qu'un peu seule parfois... un peu trop à son goût. Qu'est ce qu'elle aimerait avoir un compagnon de voyage.

"J'aurai du le prendre ce crétin de Baoris en partant de chez père. Cela lui aurait apprit la vie ! Au moins j'aurai eu un ami !"

Baoris était son ami d'enfance. Elle en avait fait des bêtises avec lui. Dommage qu'il souhaitait se lancer dans une carrière de professeur en magie. Les gosses ça sert à rien, l'idiot. Son affilié entendit alors les dires de sa petite maîtresse... il couina pour faire comprendre son désaccord.

"T'inquiètes vieux. Toi c'est pas pareil !"

Au bout d'une bonne heure à ne rien faire, elle commençait à avoir trop chaud. Ce soleil aura sa peau un de ces jours ! La forêt venait de devenir une sorte de petit four. Il fallait bouger. Kementari ne supportait pas trop ce type de canicule. Au loin, elle entendit distinctement une source d'eau. Parfait. C'est ce qu'il lui fallait, un bon bain ! L'elfe se redressa alors, prenant ses affaires, puis elle se mit en quête de cette petite source. Micis était perché sur sa tête se laissant entraîner. Intérieurement, elle priait pour que l'eau ne soit pas trop chaude, mais bien fraîche. Cinq petite minutes de marche suffirent à la faire arriver à destination. Devant elle, une petite rivière passait tranquillement son chemin. L'eau était clair, la végétation autour assez dense... parfait.

"Les Dieux ont entendu mes appels ! Ils déconnent pas... c'est parfait ici !"

Un cadre idyllique. Les oiseaux chantaient en fond sonore, la douce mélodie de l'eau ruisselant le long de son cours... Ce qu'elle pouvait adorer cela. Il ne lui fallut pas plus de deux minutes pour se retrouver une et sauter dans l'eau. Elle était bonne ! L'elfe se mit alors à barboter dans l'eau ne se souciant plus du temps qu'il passait. Son corps était frêle, pas très impressionnant... en même temps avec ses 1m55, son ridicule tour de poitrine et ses petites formes... Bref. On va dire qu'elle est mignonne. Elle profitait tout en restant prêt de ses affaires. Au loin, on pouvait entendre les éclaboussures qu'elle provoquait en s'amusant. L'écureuil était partit se chercher à manger...heureusement qu'il était autonome !

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La sueur se mêlant à la peinture dans une moiteur désagréable. D'un revers de main, tu t'essuies le front, duquel perlent quelques gouttes, marquant ton épiderme d'une épaisse trace rougeâtre. Tu souffles, ce début de journée avait été éprouvant. T'adores les gosses, mais passer une matinée entière avec une colonie de 30 bambins à tenter de leur peindre sur la peau les dessins dont ils ont envie ... Ce n'est pas une mince affaire. Tu pensais que çela allait être simple, qu'une fois que t'aurais dessiné sur chacun d'entre eux t'aurais pu te barrer tranquillement. Tu ne te doutais pas, qu'ils reviendraient 5-6 fois de la suite se faire faire de nouveaux tatouages éphémères. Même Daisy n'avait pas tenu à t'accompagner. Tu tires légèrement sur la lanière de ton sac pour le remettre en place. T'as chaud et tu te sens sale. Tu rêves de ta douche et de ton gel douche à la menthe. Le problème ? C'est que t'es à environ 45min de ton appart' avec les transports en commun. Ce qui implique que de un tu doives attendre jusque là et surtout qu'il y a de fortes chances que te tapes un bus bondé. Et pour toi, tu pues déjà suffisamment sans avoir besoin de te taper l'odeur corporel des autres. T'as beau être tolérant et tout le tralala, y a bien une chose que tu ne supportes pas c'est ça. Être crade et l'odeur de la transpiration. Enfin, pour cette dernière option cela dépend évidemment des circonstances certaines peuvent être acceptable ahem.

Alors finalement, t'abandonnes tout simplement l'idée de ta douche et tu bifurques sans hésitation vers la forêt. Tu la connais bien maintenant à force de venir y traîner avec Dai' et c'est sans doute le moyen le plus proche et le plus agréable que tu connaisses pour te rafraîchir. Tu t'enfonces rapidement à travers les arbres qui se font de plus en plus nombreux, de plus en plus imposants. Leur épais feuillage filtre les rayons du soleil permettant aux lieux de garder une fraîcheur particulièrement agréable durant les journées comme celle-ci. Tu frissonnes légèrement au brusque changement de température avant de te mettre à chantonner. Les branches fouettent tes avant-bras au rythme de ta marche se teintant parfois de peinture traçant petit à petit ton chemin. Tu hésites un peu. Tu sais que ce n'est pas loin, qu'à une dizaine de minute de marche il y a un petit lac peu fréquenté. Le problème, c'est la direction. Droite ou gauche ? Tu continues tout droit espérant te rapprocher un peu avant de tourner vers la droite. Tu regrettes que Daisy ne soit pas là, elle se serait sûrement amusée puis elle doit souffrir elle aussi de la chaleur. Tu continues de progresser rapidement sans rien voir. C'était peut-être la gauche finalement. Alors que tallais faire demi-tour des éclats de rire t'arrêtent. Tu regardes autour de toi, tente de te concentrer. Des éclaboussures te parviennent en plus t'arrachant un sourire éclatant. Tu trottines avec hâte vers ce qui te semble être la source de cette agitation. Derrière toi ton sac sautille dans un clic-clac sonore, tes échantillons de peintures s'entrechoquent annonçant ton arrivée. Après quelques déboires avec mère nature et quelques ronces qui s'accrochent à ta peau, tu débouches sur le bord de l'eau.

D'un geste rapide tu balances ton sac au sol avant d'observer. Tu plisses légèrement les yeux pour mieux voir, pour être sûr de ce que tu vois. Il y a bien quelqu'un et comme tu l'avais deviné par la tonalité aiguë des rires, c'est bien une fille. Nue qui plus est. Une rangée de dents blanches se dévoilent. Elle ne devait pas s'attendre à recevoir de la visite a priori.

« SALUT ! » Tu secoues ta main avec vigueur. Tu as envie de rire en voyant sa tête, tu la reconnais immédiatement. Faut avouer que votre première rencontre quelques jours plus tôt avait été marquante.

« Je ne savais pas que t'étais nudiste en plus ! J'avais prévu de me baigner en slip, mais j'voudrais pas te gêner alors je vais juste faire comme toi hein ? » Tu rigoles avant d'enlever ton tee-shirt, puis ton jean pour finir avec ton caleçon laissant le tout tomber dans l'herbe.

"Arrêtes de mater j'te dis."

L'eau était si bonne. Une bonne baignade méritait et puis qu'est ce qu'elle adorait l'eau. L'elfe s'agitait tranquillement. Pour une fois, elle détacha ses longs cheveux argents les laissant à l'air libre. Un bonne après-midi détente s'annonçait. Sa vie actuelle était parfaite. Que demander de plus ? Micis avait commencer à réunir des graines en tout genre près des affaires de sa maîtresse. C'est alors que des bruits pas très naturel se firent entendre. L'écureuil partit directement se planquer dans un arbre attendant de voir la bête. Il couina pour avertir Keme que quelque chose approchait... L'elfette n'avait pas l'air très concernée.

"Arrêtes un peu de t'agiter tu veux ? T'es casse couille quand t'es comme ça." murmura-t-elle ne faisait attention qu'à une seule chose... les sensations de l'eau sur sa peau.

C'est alors qu'elle entendit un bruit assez étrange...par réflexe, elle se redressa et vit un sac posé au sol sur l'autre rive. Puis, son regard se posa sur Harley. Lui ?! Ici ?! Jusque là, elle avait oublié le fait qu'elle était nue. Surprise, un sourire taquin se dessina sur ces lèvres. Une longue histoire celui-là. Cela faisait quelques jours que leur première rencontre avait été effectué. Première impression ? Assez gentil et plutôt amusant. Et puis, il fallait le dire il l'intriguait avec tout ces piercings, ces marques sur son corps... ce mec était une énigme vivante. Entre vous et moi, il incarnait assez bien son idéale masculin. Physiquement parlant hein. Pour l'instant, les deux jeunes gens ne se connaissaient pas réellement.

"Salut ! Qu'est ce que tu fout là ?!"

C'est alors qu'il lui parla de nudisme... Où voulait-il en venir ? C'est à ce moment précis qu'elle réalisa enfin le fait qu'elle était nue devant un homme. L'elfe sentit son visage prendre feu devenant automatiquement écarlate et la suite n'arrangea pas son histoire. Le grand brun retira alors tout ses vêtements les laissant dans l'herbe. C'était pas le premier homme qu'elle voyait nu... enfin, si. Comment expliquer ? La jeune fille n'avait jamais réellement vu d'homme dans ce genre de tenue, sauf lors de ses cuites. Ses dessous devenaient légers dès qu'elle touchait à de l'alcool. En général, elle en gardait que des souvenirs flous.

"Rhabilles toi Harley ! On ne se met pas comme ça devant une inconnue ! Et puis ne me regardes pas comme ça...c'est gênant...avec ton sourire de con fini en plus."

Situation dès plus étranges et des plus cocasses, il fallait le dire. Son regard revenait parfois sur lui, puis il fuyait à nouveau. Une vraie coincé cette elfe. Bourrée, elle lui aurait déjà fait sa fête ~

"C'est embarrassant..."

L'eau floutait déjà son intimité, elle se contenta de plaquer son bras contre ses petits seins. Cela suffisait amplement pour les cacher. Elle n'avait pas fini sa croissance notre petit Keme...enfin si, mais elle n'avait pas mangé assez de soupe comme disait Baoris. Micis vit alors qu'Harley ne représentait aucun danger....il passa le long d'une branche qui passait au dessus du courant, puis il bondit sur le crâne de celui-ci, si installant. L'animal n'était pas dès plus social, mais lorsqu'il appréciait quelqu'un, il ne le lâchait plus...il suffisait de le voir avec sa maîtresse. En général, lorsqu'un homme s'approche d'elle, il passe à l'attaque.

"Sale traître..."

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