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 dis, tu veux bien être ma famille ? | freya

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dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Sam 03 Jan 2015, 01:14

« Dis moi Stitch, qu'est-ce que c'est vraiment, une famille ? Tu le sais toi ? »

C'était de ces jours placides ou tu regardais tes doigts avec désintérêt et où tu attendais simplement que le temps ne passe. Où tu balançais des questions vides de sens et dont tu te foutais complètement de la réponse, où tu te maquillais ou te faisais jolie juste pour avoir le plaisir de tout enlever à la barbare. Un de ces jours inutiles et fades qui ne te donnaient pas envie de respirer. Et tu passais ces journées à ne rien et tout faire. Ta vie était tellement passionnante.

« Lean, c'était ma famille, ok ? C'est ça, une famille ? Ou c'est Alex ? »

En général, ton affilié évitait de s'aventurer sur ce terrain là. Il n'aimait pas ton frère, et c'était réciproque. Même si depuis sa... disparition, tout avait changé. A ses yeux, Alex était ce qui se rapprochait le plus d'une famille, pour toi. Mais il préférait rester silencieux. Il fallait dire qu'il te bouffait sous cet étouffement, cet amour trop possessif, trop lourd. Et ça, Stitch n'aimait pas du tout. Il voulait que tu tisses des liens, que tu ais des amis. Mais depuis Hippolyte, depuis sa disparition, et tout ça à cause de toi, il savait que cela serait difficile. Et depuis la disparition de ton frère cette fois, la peur de perdre quelqu'un d'autre était devenue viscérale; tellement qu'il en venait à douter que tu puisses aimer quelqu'un d'autre qu'Alex un jour. Mais ta dépression commençait à l'exaspérer.

« Si tu veux savoir ce que c'est vraiment, gamine, sors de chez toi. »

Tu fis la moue, te renfrognas. Tu levas la main, regardant tes ongles sur lesquels tu venais d'appliquer du vernis. C'était laid. Il était bien mis, ne dépassait nulle part, mais c'était juste laid. Tu te redressas, attrapas le dissolvant qui attendait bien sagement à côté du vernis. Un coton, trois litres de dissolvant dessus, et tu enlevas le rose discret qui ornait à présent ta manucure avec un sourire satisfait, et ce sans y mettre le moindre soin. Stitch souffla de lassitude.

« - Sérieusement, Betty. J'ai envie de sortir, la forêt, ça te dit ?
- Sortir ? Mais on est dehors là, non ? »

En effet, Stitch vivait dans l'immense jardin du manoir, il ne pouvait pas vraiment rentrer dedans. Et depuis que tu t'étais, disons, installée chez Alex, il y vivait seul. Ta réponse l'exaspéra un peu plus.

« Sortir, comme dans sortir du manoir, comme dans t'émanciper. »

Tu fis une moue. Il te prenait la jambe depuis un moment avec ça. Mais sérieusement, tu n'avais pas envie de sortir. Tu avais déjà fait un effort immense pour venir au manoir alors qu'il représentait trop de douleur et de peine pour toi. Alors non tu n'avais pas envie de sortir. Pas pour aller dans la forêt. Dans la forêt, où tu avais rencontré Stitch, où tu avais retrouvé Hippolyte - tes yeux devinrent brillant. Fait qui n'échappa pas à ton affilié. Il se secoua un peu et toi, affalée contre lui, tu glissas carrément pour te casser la gueule. Et tu eus la réaction la plus étrange de ta vie. Tu te relevas promptement, sous le regard écarquillé de ton affilié, te coiffas rapidement avec les mains - traduction : ordonnas moyennement ta coiffure - et levas les poings.

« La forêt, c'est ça ? Allez, go ! Comme ça tu feras plus chier avec ma pseudo agoraphobie ! »

Et tu t'activas, jusqu'au manoir, pour aller t'habiller un peu plus correctement et redescendre rapidement; après tout, une bonne partie de ton immense garde-robe y étais restée. Ton dragon dut attendre une petite dizaine de minutes, puis tu montas sur son dos, et vous partîtes. Tu t'étais vêtue simplement, d'un jean, un gros pull en laine et une doudoune, avec une écharpe, et des chaussures de marches. Tu faisais clocharde, mais tu t'en foutais - Stitch un peu moins. Vous arrivâtes vite à destination, et le dragon se posa quand il vit une clairière assez grande pour le pouvoir. Tu sautas à terre, et souris. C'est vrai qu'ici, tu rencontrerais vraiment beaucoup de monde, hein. Tu allais pouvoir tisser pleins de liens. Franchement, Stitch ne s'écoutait pas des fois. Enfin, tu ne devrais croiser personne, normalement.

Sauf qu'on est pas normalement, on est dans un rp, et pas en solo. Donc tu flippas ta mère quand tu vis une silhouette qui te surplombait.

« STIIIIIIIIIIIIIIIIIIITCH AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUUUURS !!!! »

Le dragon fut sonné quelques secondes, puis vit ce qu'il se passait. Et c'est un affilié très protecteur Stitch, très beaucoup, il te couvait même trop, la majorité du temps.

« Regarde de quoi tu parles avant, tu m'as tué là. Je doute que cette fille soit dangereuse. »

Et tu t'exécutas, terrorisée, tremblante. Tu commenças à bouger frénétiquement les mains pour lui parler dans le langage des signes avant de se dire que, peut être, elle ne le parlait pas. Et merde. Là, tu cherchais un calepin, le fit tomber, le ramassa rapidement, griffonnas quelque chose et le lui montras.

« JE SUIS GENTILLE JE LE JURE. »
----------------
hrp : pour l'instant elle a peur, quand elle verra sa réaction ça sera différent xD love ♥




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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Sam 03 Jan 2015, 14:48


Dis, tu veux être ma famille?
Feat Betty

Ouh, je suis méchante, je cache mon autoplay XD


FUITEEEEEEEEEEE !
Freya était devenue une habitué de la forêt, c'était un endroit calme où elle se plaisait aller, au moins, elle avait la chance de croiser que peu de gens. L'adolescente prit sur elle pour ne pas trembler de trop quand elle croisait des gens dans le plus pur des hasards. L'adolescente, n'était pas agoraphobe, elle avait peur que les gens lui fasse du mal comme des rêves horrible qu'elle faisait. Elle courait laissant la terre marquer ses pas légèrement. Elle respirait calmement, elle était seule, sans Iorek, qui pouvait arriver à suivre dans ces courses, juste que là, il n'avait pas eu envie, il a préféré jouer avec Lyvion. Elle pouvait reprocher à son ours de se rapprocher de son confident, de toute façon, il faisait partie de son numéro, Freya faisant ses pitreries toute seule. Elle savait qu'elle n'était pas la seule à se balader dans ces lieux magiques. Donc, elle se faisait percuter par une fille bien plus petite qu'elle, prenant peur, la sang-mêlé se mit à fuir, car en voyant le dragon, ça allait chauffer pour ces fesses dans peu de temps. Elle n'avait pas le temps de voir les gestes de la jeune fille. Elle ne se retournait même pas pour voir le mot pourtant gentil de la petite, elle fuyait simplement. Elle ne faisait pas confiane aux gens, alors, percuter une personne qui avait un dragon comme affilié était donc très dangereuse, au fait, n'importe quel affilié lui faisait peur, savoir qu'elle pouvait être la victime des flammes de ce dernier ne faisait que l'encourager ans sa fuite. Elle courrait de toutes ses forces, avant d'être épuisée, elle s'arrêtait et se cachait pour voir le moins possible le petite que tendait un paquet de feuilles. Freya ne lisait pas le mot, pourtant, il était là pour la rassurer, elle restait cachée, ses larmes coulant le long des ses joues. Ses sanglots pouvait la faire repérer, alors, elle tentait de les masquer, ignorant qu'en faisant cela, elle se faisait griller encore plus. La jeune fille se retrouvait face à ses lettres tracées en lettres capitales. Elle fronçait les sourcils. Elle se disait gentille.

-C'est ça, et ta va finir par le cuire à la broche avec ton dragon pour me griller. N'approche pas, j'ai peur.

Elle restait dans son arbre, espérant que la gamine qui la poursuivais n'ai pas l'idée de la suivre plus longtemps, sinon, elle prendrais simplement encore la fuite. Freya essuyait ses yeux, d'un bleu profond, elle tremblait de tout son être pourtant elle était plus grande que la fille, elle avait des pouvoirs, mais elle avait oublié ce détail dans l'expression de sa peur. La jeune fille ne lui parlait pas, elle avait écris, simplement, cela rendait un peu plus effrayante aux yeux de la jeune clown du cirque. Pourtant elle faisait des efforts pour se socialiser, mais la peur devenait plus fort par moment, c'était un moment comme cela qu'elle rencontra cet être. Elle s'accrochait à l'arbre, elle n'avait pas le vertige, mais son contact la rassurait un peu.
By T.T.S. McKingdom





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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Jeu 15 Jan 2015, 11:53

Tu en restas sur le cul, sur le moment. A peine son regard d'un très beau bleu s'était posé sur toi - qui rappelons le ne fais que trente centimètres de moins, après tout, tu es terrifiante - puis avait ricoché sur ton affilié - qui avait la tête de l'être le plus basé à des kilomètres à la ronde -, que tu las vis paniquer complètement et... Fuir. Tu regardas ton calepin que tu avais levé à hauteur de son visage... Enfin, à la hauteur où se trouvait son visage quelques secondes, et réalisas... Bah rien justement. Tu ne compris strictement rien à la situation. Tu la regardas détaler puis après quelques secondes de réflexion - il te fallut cela tout de même - tu eus la réaction la plus logique de tous les temps : tu luis courus après.

En étant muette, tu pouvais difficilement lui gueuler des trucs pour la rassurer ou la faire s'arrêter, lui assurer que tu n'étais pas spécialement dangereuse - pas maintenant. Tout ce que tu pouvais faire, c'était courir. Or, elle était bien plus grande que toi, donc elle courait bien plus vite aussi. Comme Hippolyte. Pensée que tu chassas le plus promptement; tu courrais après une jeune femme après tout, pas un garçon blond, là. Et puis même merde, c'était pas le moment d'y penser. Tu lui courrais donc juste après, sans trop perdre ton souffle - habitude, tout ça tout ça. Ça se voit pas avec ton petit gabarit, mais tu es endurante.

Finalement, tu la vis se planquer derrière un tronc d'arbre et ralentis jusqu'à ne plus faire que marcher. Ton calepin toujours ouvert sur le mot gribouillé, tu t'approchas doucement avant de t'arrêter à deux pas de sa cachette. De là, tu pouvais voir quelques unes de ses mèches brunes partir en vrilles, mais c'est tout. C'était suffisant pour savoir qu'elle était là; ça et son souffle qui était quand même assez bruyant dans le silence presque solennel de la forêt. Elle l'entendait hoqueter, signe qu'elle devait s'étouffer à ne pas pleurer pour ne pas faire de bruit; évidemment, elle en faisait encore plus comme cela. Tu levas les yeux au ciel, cherchant comment procéder à présent. Le problème étant que tu étais muette, donc tu devrais tôt ou tard être face à elle pour pouvoir t'exprimer. Tu rebaissas les yeux. Tant pis. Tu fis le tour de l'arbre calmement, puis mis le calepin devant ses yeux. Tu la vis froncer les sourcils, l'air peu convaincue.

« C'est ça, et ta va finir par le cuire à la broche avec ton dragon pour me griller. N'approche pas, j'ai peur. »

Tu fis une moue entre vexée et triste. La voyant prête à se relever pour fuir de nouveau, tu te plaças devant elle, l'empêchant ainsi de partir facilement. Tu savais que ce n'était pas la meilleure des méthodes, mais tu n'avais pas le choix.

« je suis muette, je suis obligée de te parler comme ça. je suis vraiment gentille tu sais. »

Tu t'accroupis devant elle; tu sentais venir la trèèès longue discussion.

« mon dragon, c'est Stitch. il est gentil aussi Stitch. »

Devant son air peu convaincu, tu fis une moue boudeuse bien accentuée qui précisait que tu n'appréciais pas qu'elle en doute.

« il est super gentil Stitch !! »

Puis tu t'assis carrément par terre. Elle avait peur. C'était étrange. Quelqu'un avait peur de toi. D'habitude, c'est plutôt toi qui avait peur des autres; là, quelqu'un semblait plus fragile, ce qui était vraiment tout nouveau. Elle avait beau être plus grande, faire plus forte et robuste, elle semblait plus fragile, plus fébrile que toi. Tu penchas la tête. Elle ne te répondait pas, cherchait-elle un moyen de s'enfuir ? Pourquoi ? Tu n'étais pas méchante, elle ne craignait rien.

« moi aussi, j'ai tout le temps peur des autres. dis, toi, pourquoi tu as peur ? »

Tu voulais savoir. Peut être trouverais-tu des réponses ? Tu n'en savais rien. Tu voulais juste savoir.




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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Jeu 15 Jan 2015, 13:33


Dis, tu veux être ma famille?
Feat Betty

Pas d'autoplay '^'


FUITEEEEEEEEEEE !
Freya avait être plus grande, avoir des pouvoir destructeurs, elle tremblait comme une feuille dans sa cachette, elle était la personne la plus facile à faire peur, sa parano jouait à la faire fuir les gens le plus possible les éviter, d'ailleurs, elle devait être bien la seule clown à ne pas demander la complicité d'un spectateur dans ces numéros. La petite furie était devant elle, elle reculait un peu se collant au troc derrière elle. Elle vit à peine sa moue, elle était juste devant l'adolescente apeurée qui tremblait assez fortement. Qu'allait-elle faire ? Elle gribouillait sur ces feuilles, elle tendit vers la sang-mêlée, des mots qui se voulait rassurant dans une écriture maladroite, mais tout de même assez élégante. Elle comprenait pourquoi elle parlait comme cela, si on pouvait appelé cela parler, c'était plus écrire. Elle se mettait accroupi, la fille à la peau foncé se disait qu'elle pourrai passer dessus avec un peu d'élan avant de se souvenir qu'elle était contre un arbre. Elle avait beau dire que son affilié était gentil, la jeune fille n'en croyais pas un seul mot. Il y avait sûrement d'éviter ce personnage à la fois petit mais rusé, il fallait dire qu'elle avait rattrapé puis coincé là dans la foret contre cet arbre, elle se mordit les lèvres doucement. Avant de voir à nouveau des mots, concernant cette fois sa peur des autres. Elle penchait la tête, cette fille avait peur alors pourquoi la suivait-elle ? Elle ne comprenait pas, quelqu'un qui a peur fui normalement, pas cours après, à moins de vouloir frapper l'objet de sa peur, était-elle comme cela, a cette idée, la jeune femme préparait une attaque, juste une petite explosion pour pouvoir fuir à nouveau. Elle aurait du y penser avant. Elle se concentrait, puis elle ne voulait pas être une méchante fille, elle allait lui faire mal en utilisant ses pouvoirs. Alors elle ne bougeait pas.

-Je ne sais pas vraiment, j'ai oublié, mais les gens me font peur, ils ont des sourires étranges dans mes rêves, ça fiche la frousse. Il me regarde, ils veulent me faire du mal. Monsieur qui rit méchant, il va finir par me retrouver. Les gens du cirque sont forts heureusement, mais j'ai tout de même peur.Voilà pour quoi j'ai peur, les gens me veulent faire des choses que j'ignore, mais que je n'aime pas.

Si la petite avait perdu la voix, sa perte de mémoire ne ferai plus aucun doute pour cette étrangère qui la poursuivait. Elle savait que faire, il y avait son pouvoir d'influer les émotions, mais elle ne le contrôlait pas. Elle ne savait même pas comment il fonctionnait en vérité. Elle était coincé sur cet arbre à faire face à une muette qui semblait vouloir la connaître pour mieux la manger une fois en confiance. Elle se sentait tellement impuissante, elle devait pas faire mal aux gens, car c'est eux qui venaient au cirque, seul ceux qui faisaient des gestes pour lui faire réellement mal, elle pouvait leur faire mal.
By T.T.S. McKingdom





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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Mer 28 Jan 2015, 11:06

Faible, elle était faible. Plus faible que toi. Peut être plus forte physiquement, peut être capable de te mettre la raclée de ta vie; mais faible. Juste fébrile et tremblante, le regard humide et baissé. Fragile, tant que ta caresse même semblait pouvoir la fissurer. C'était un peu effrayant. Comment pouvait-on en ressentir le moindre plaisir ? Comment certains pouvaient-ils apprécier cette sensation de domination ? Il était vrai que tu te sentais subitement moins ridicule et faible, une sensation horriblement agréable. Une sensation que tu n'appréciait déjà pas. Même si en fait, si, tu pouvais les comprendre. Mais tu voulais qu'elle aille mieux, la demoiselle.

Tu te sentais forte. Tu te sentais forte, mais pas à travers sa faiblesse; tu te sentais forte à travers ces nouvelles sensations te poussant à vouloir la protéger. Désirer protéger, désirer choyer, désirer être forte pour quelqu'un. Même pour Lean, tu n'avais pas ressenti cela; tu voulais être forte pour toi, à l'époque, pour ne plus être une sangsue. Pour Alex, c'était un peu pareil, presque. Tu voulais être forte pour vous deux, avec Alex - pour l'aider, la soutenir, pour ne pas étouffer. Mais elle... Elle éveillait un instinct de grande sœur, ou quelque chose comme ça. Quelque chose que tu ne connaissais pas.

« Je ne sais pas vraiment, j'ai oublié, mais les gens me font peur, ils ont des sourires étranges dans mes rêves, ça fiche la frousse. Il me regarde, ils veulent me faire du mal. Monsieur qui rit méchant, il va finir par me retrouver. Les gens du cirque sont forts heureusement, mais j'ai tout de même peur. Voilà pour quoi j'ai peur, les gens me veulent faire des choses que j'ignore, mais que je n'aime pas. »

Ton regard s'adoucit encore un peu plus, jusqu'à ce qu'un léger sourire bienveillant ne vienne sculpter tes lèvres. Tu passas distraitement une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, baissant le regard, avant de le relever pour le planter de nouveau dans ses deux lacs. Tu ne comprenais pas vraiment, en réalité. Tu ne comprenais pas du tout même, à la limite. Mais sa voix tremblante, sa détresse, ne te laissait pas de marbre. Tu es incapable de rester de glace quand quelqu'un va mal, Betty ? On en apprend tous les jours. Que tu serais du genre à t'oublier, si tu n'avais pas si peur, si tu n'avais pas si mal.

Tu repris ton carnet, cessas tout mouvement alors que la pointe de ton stylo était à quelques centimètres du blanc papier. Tu clignas des yeux, baissas ton stylo, le poignet subitement plus mou. Tu voulais la rassurer il est vrai, mais tu t'en pensais complètement incapable. C'est toi qui avait l'habitude d'être - plus ou moins - rassurée. C'est derrière toi que l'on courrait pendant des heures, des jours, des mois, c'est de toi que l'on devait supporter les griffures, les morsures, les regards bestiaux, l'air farouche. C'était toi, l'animal sauvage que l'on s'entêtait à apprivoiser, pas l'inverse. Et pourtant. Et pourtant, voilà que les rôles étaient inversés. Dis Betty, quel sensation est-ce donc ?

Tu fermas quelques secondes les yeux, les rouvris lentement et te mis à écrire calmement. Puis tu relevas ton calepin quelques instants plus tard - c'est long d'écrire.

« T'es amnésique ? J'aimerais bien l'être, parfois. Quoi qu'en t'écoutant, un peu moins. Le boucher en fantôme, bof. Je suis Betty, et toi ? Tu sais, tu sembles plus forte que moi, tu crains pas grand chose. Moi j'ai peur mais je suis pas mignonne quand j'ai peur, je mords. »

S'il est vrai que cela n'inspirait pas spécialement confiance, il était évident que tu étais d'une sincérité et d'une honnêteté difficilement contestable. Tu voulais qu'elle comprenne que tu ne lui ferais rien; tu faisais jamais rien, de toute façon. A part à Ilyas mais Ilyas c'est différent.

« Ces gens au sourire effrayant ne sont plus là. »

Rassurante, tu voulais tant être rassurante.




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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Mer 28 Jan 2015, 11:58


Dis, tu veux être ma famille?
Feat Betty

Pas d'autoplay '^'


FUITEEEEEEEEEEE !
Freya avait peur, un peu moins, mais sa frayeur était présente en elle comme une main posée sur son épaule, cette main serrait cette dernière à l'en broyer ou presque. L'adolescente respirait à fond, elle n'était pas habitué à voir une personne qui la poursuivait vouloir lui parler par l'intermédiaire d'un carnet. La jeune fille n'avait pas oublier sa capacité à lire et heureusement, bien qu'elle ne comprenait pas grand chose. Qui plus est, elle lisait les comics qui traînait dans sa roulotte. Elle ne connaissait pas grand chose du monde réel, mais grâce à Spider-man, elle savait ce qu'était un photographe, bien qu'elle imagine mal tracer des toiles comme lui pour prendre des clichés. Toute façon, elle ne se voyait pas avec ces choses en main. Le sourire de cette fillette se voulait tendre, pourtant la sang-mêlée ne voyait que le mal que ce dernier représentait. Elle écrivais toujours sur ce carnet comme si la jeune fille ne pouvait pas emmètre un seul son. La jeune fille penchait la tête, elle se demandait bien ce qui était arrivé à cette fille, avant de rejeter cette idée, cela devait pas être pour elle. Elle lisait ce qui avait, amnésique, tout le monde voudrait pour oublier, mais Freya étaient hantée par ses fantômes, ils savaient quoi faire pour faire peur. Elle lisait les mots les uns à la suite des autres. Boucher, comme ceux qui coupaient la viande ? A moins que cela soit autre chose, elle s'étranglait un peu rien que d'y penser. Pourquoi couper des gens, les gens mériterait la prison, mais bon, s'il étaient aussi malins que le Joker dans Batman, on peut toujours espérer. Elle lui demandait son prénom à elle. Elle sourit.

-Moi c'est Freya, je ne suis pas forte, je te l'assure, je suis peut-être grande, ça veux rien dire. Parce que toi tu mords, me mords pas. Vampire ? Les gens qui sourient sont pas là et heureusement, je courrai encore, alors.

Freya avait bien sûr quelques prudence encore, mais le regard que lui lançait cette jeune fille la rassurait un peu l'air de rien, elle ne s'approchait pas cependant, cela allait un peu mieux, mais ce n'était pas encore gagné. Sa confiance en cette personne était encore une fille qui pouvait lui faire mal, mais le dragon restait en retrait, enfin aux yeux de la jeune fille complètement atterrée par ce qui lui arrivait. Elle savait pourtant avec ses pouvoirs, elle pouvait faire mal, Amel lui avait dit cela, elle n'y croyait qu'à moitié. Mais elle respirait plus ou moins normalement, elle n'avait plus le souffle coupé tellement elle paniquait. Cela arrivait parfois que la respiration de la jeune fille se fasse rare, comme si elle nageait, alors qu'elle ne savait pas nager, du moins, elle ne souvenait pas avoir nagé. Pourtant, elle l'avait fait, c'était enfouis dans ces souvenirs, elle sentait sa tête lui faire mal. Elle secouait sa tête, voulant faire partir son mal.

-Tu ne sais vraiment pas parler ? Ce n'est pas embêtant ?
By T.T.S. McKingdom





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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Ven 20 Mar 2015, 11:50

Tu faisais de ton mieux pour te montrer douce, rassurante. Tu faisais de ton mieux pour cacher toute trace d'hésitation, cherchant à te montrer, aussi, assez forte pour l'aider. Tu faisais de ton mieux, tu t'y appliquais vraiment avec un soin presque touchant. En réalité, tu étais touchante Betty. Toi gamine craintive et farouche, voilà que tu tendais la main et tentais de dompter la faible créature tremblante. Elle te regardait de son regard égaré quelques part dans les méandres de son propre esprit chaotique, sûrement coincée dans un souvenir spectral, loin de la réalité. Tu pouvais à peine comprendre ; mais le peu qui parvenait à tes propres songes te faisaient déjà sourire un peu plus tristement. Ses tremblements semblaient avoir un peu cesser, ce qui t''apaisa quelque peu. Peut être que tu allais enfin te sentir utile, petite Betty ? Et voilà, finalement, un léger sourire, encore pas sûr de lui, fleurissait sur les lèvres de ta vis-à-vis, ce qui réchauffa un peu ton petit cœur.

« Moi c'est Freya, je ne suis pas forte, je te l'assure, je suis peut-être grande, ça veux rien dire. Parce que toi tu mords, me mords pas. Vampire ? Les gens qui sourient sont pas là et heureusement, je courrai encore, alors. »

Tu clignas des yeux, te grattas la tête avec le bout de ton stylo en faisant une moue très concentrée. Elle te prenait pour un vampire ? En même temps, c'était eux, les créatures connues pour leurs morsures. Enfin eux et les loup-garous dans certaines cultures sur Terre – tu avais lu ça dans un livre, tu ne savais plus combien de temps en arrière déjà, alors que tu passais des heures dans l'immense bibliothèque du manoir. Tu n'étais pas un vampire. Votre seul point en commun était l'immortalité, quoi que plus relative chez les vampires. Puis aussi... Tu ne les haïssais pas, les vampires, ni même ne les craignais. Certainement parce que Lean en était un. Lui qui, pourtant, faisait de son mieux pour te garder, quand il était encore là, lui qui t'étouffait, tu l'aimais tant... Ton regard se mit légèrement à briller, tristesse oblige. Tu secouas la tête afin d'éloigner ces pensées – ce n'était pas le moment, Freya avait besoin de toi ! Tu t'empressas donc d'écrire.

« Non, je mords, euh... Quand j'ai peur, je mords, comme les animaux tu vois ? Je suis pas un vampire. Plutôt un... Gros oiseau. »

Un très gros oiseau. Un très gros oiseau qui crame.

Mais elle n'avait pas vraiment besoin de le savoir, et tu n'avais vraiment pas envie de le lui dire – ni même de l'entendre de sa voix ou de la voir te craindre d'avantage. Son corps ne tremblait à présent plus, bien que tu sentais qu'elle te craignait toujours. Peut être Stitch jouait-il un rôle dans cette peur exacerbée qu'elle te vouait à cet instant. Tu baissas les yeux sur ton stylo que tu tentais de faire tourner autour de ton doigt ; comme tu n'y arrivais pas, tu te contentas de tapoter ton calepin du bout du dit stylo. Il aurait bientôt plus d'encre, il allait falloir en racheter, des stylos. Encore que tu en avais en réserve, chez Alex, mais il était toujours bien d'en avoir en stock. Ah mais. Ce n'était pas le sujet. Tu fronças les sourcils, une moue décidée alors que tu relevais ton regard doré sur la brune. Tu allais la rassurer ! Tu pouvais le faire !! Ouais, on est d'accord, t'es adorable, c'est fou... Et alors que tu rebaissas les yeux sur ton calepin, t'apprêtant à écrire, Freya ouvrit la bouche, pour appuyer involontairement sur un de tes (nombreux) points sensibles.

« Tu ne sais vraiment pas parler ? Ce n'est pas embêtant ? »

Tu cessas tout mouvement, ta respiration même se stoppa quelques dixièmes de secondes, avant que tu ne clignes des yeux et sentes cette fois l'oxygène s'engouffrer anormalement vite dans tes poumons. C'est avec un effort considérable que tu retins des tremblements, et ton regard s'assombrit. C'est un air difficilement déchiffrable – vide ou triste ? – que tu montras à la brune en relevant la tête. Tu te crispas, accentuant la force que tu exerçais sur ton stylo. Tu n'aimais pas aborder ce sujet. C'était une de ses nombreuses fissures qui parcouraient tout ton être, c'était une plaie béante que tu n'arrivais décidément pas à refermer, malgré tout le temps qui s'était écoulé depuis, malgré tout ce que tu avais vécu, malgré tout.

C'était de la douleur, c'était de la frustration, c'était de la peur, c'était du regret. C'était trop de choses à la fois, trop de sentiments que tu tentais d'ignorer et de jeter dans un coin de ton esprit aux multiples égratignures. C'était de l'incompréhension, aussi. Comment avais-tu fais pour survivre ? Tu devrais être morte. Mais tu ne l'étais pas. Et alors, tu te demandais si tu allais le lui dire, et comment. Tu ne pouvais pas appréhender sa réaction, savoir si dire la vérité t'aiderais à ce qu'elle ait plus confiance en toi – « bonjour je devrais être morte mais non, ais confiance » – ou si elle te prendrait pour... Un monstre. Elle n'aurait pas tout à fait tort, il est vrai.

Et alors que ton regard devenait humide et distant, tu pris ton stylo, essuya les larmes naissantes d'un revers de la main, nonchalamment, et décidas que tu pouvais lui dire. Elle ne comprendrait sans doute pas, mais tant pis. Au fond, tu en avais besoin, tu avais besoin que quelqu'un l'entende, que quelqu'un comprenne... Ou du moins, essaie.

« Je suis pas née muette. On m'a broyé la gorge. C'est le... "boucher" qui a fait ça. Je sais pas comment j'ai survécu, mais au final, j'ai juste perdu ma voix. »

Juste. Un sourire cynique dessina tes lèvres. Juste. Tes petites mains se mirent à trembler légèrement, alors que tu retournais le carnet pour ajouter.

« Tu vois, moi aussi j'ai peur. »

Et dire que tu te voulais rassurante...




Anonymous
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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Ven 20 Mar 2015, 15:09


Dis, tu veux être ma famille?
Feat Betty

Pas d'autoplay '^'


FUITEEEEEEEEEEE !
Freya était le genre de fille qui ne faisait que rarement confiance. Pour se rassurer, elle se disait que le monde n'était pas totalement contre elle. Mais sa parano finissait toujours par lui ramener les pieds sur terre et la peur dans le creux de son estomac. Il n'était pas aisé pour l'adolescente de sourire, pourtant elle le faisait à cette demoiselle, parce qu'elle aussi avait peur. Elle pouvait se comprendre. Aussi étrange que cela puisse paraître. Elle était plus proche que d'autres personnes. Pourtant les personnes autour de la métisse étaient peu nombreuses. Cela était bien assez pour ne pas qu'elle se mette à paniquer comme elle ferait sûrement en voyant tous ces gens autour de sa personne. Elle n'était pas prête pour ce genre de moment. Pourtant cela serait bien pour elle. Mais elle ne voulait pas de cela en ce moment. Il y avait tant de choses qu'elle ignorait... Elle lisait la fille, c'était bizarre de voir ces lettres couchées sur le papier, l'encre noire remplissant la surface immaculée de ce qui était utile pour communiquer. Elle signalait pas ces mots qu'elle n'était pas vampire. Soulagé, elle lâchait un soupir. Elle pouvait respirer normalement ou presque. Il restait un peu de peur, car qui disait gros oiseau, disait gros bec. Elle n'avait pas très envie de se prendre un coup de cet oiseau, qu'importe ce qu'il était. Et sa réaction face à sa question lui faisait peur, ce silence, ce regard. Elle reculait bien plus qu'il était possible, mais elle était toujours contre l'arbre, celui-là même qui lui avait servi de cachette. Ce végétal n'était pas pourtant le plus imposant de la forêt. Elle avait vu pire que cela. Il constituait l'air de rien, une cachette idéale pour éviter d'avoir des problèmes. Elle respirait à fond, se préparant mentalement au courroux de la demoiselle à ses côtés. Mais rien, des larmes, son visage rempli de ses choses qui voulait dire tant d'autres. Elle avait aussi des failles. Elle fouillait ses poches, mais trop tard. Devancée, elle la voyait effacer les traces de sa peine. Elle écrivait sûrement quelque chose de compliqué ppour elle. Elle sentait son cœur battre avec force dans sa poitrine. Elle s'attendait à tout. Vraiment à tout. Elle lisait ces deux lignes, retenant son souffle.

« C'est horrible, ce vilain monsieur mérite la prison ou une bonne correction de Batman. Je ne vais pas te faire de mal, je ne suis pas ce gars, déjà parce que je suis une fille. Mais aussi qu je suis du côté du bien. Enfin, j'essaye. Parfois je me rate. On a tous des monstres dans nos vies. J'ai toujours peur, bien entendu, parce que c'est difficile pour moi. Mais je crois qu'on a plus en commun que l'on crois. Si on s'entraidait, comme la ligue de justiciers, bon, on est moins nombreux qu'eux , mais cela compte non ? »

Freya avait de ses références. Le pire, c'est qu'elle ne faisait pas parfois exprès d'en parler. Elle était comme cela. Pas la peine de vouloir la changer pour le moment. Déjà qu'elle faisait plein d'effort pour ne pas prendre à nouveau la fuite, après tout le grand bec de son oiseau lui fichait la frousse. Il ne faut pas grand chose pour effrayer l'adolescente, pourtant, elle était très courageuse la sang-mêlée. Son courage trouvait sa source dans ses peurs au combien nombreuses pour une personne de son âge. Cela faisait une bonne partie de son être. De celle qui parlait à cette inconnue. Elle tendait la main, signe de la confiance qu'elle tentait d'avoir pour elle-même, mais aussi pour cette fille qui lui ressemblait mentalement, comme une sœur, celle qu'elle n'avait pas eue. Même si elle aurait ses souvenirs.
By T.T.S. McKingdom





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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Dim 22 Mar 2015, 17:36

Tu tremblais, le regard baissé, hésitante, flippant. Et quand doucement tes yeux finirent par se reposer dans les prunelles bleues de ta vis à vis, c'est un être fébrile qu'elle put voir. Difficilement tu contenais les tremblements qui tentaient de se saisir de tes doigts, de tes jambes, de tes bras. Tu ne voulais pourtant pas, tu ne voulais pas montrer tes faiblesses ; peut être à elle moins qu'à tous les autres. Tu n'en savais rien. Tu sentais juste tes yeux te piquer, juste ton être ployer. Mais alors, tu te plongeas dans ses yeux, tu plongeas dans ces yeux qui te soutinrent, qui ne faillirent pas une seule seconde, tout comme toi, faible, avait su te montré forte au moins quelques instants pour elle. Et alors, sans que tu ne comprennes réellement ni pourquoi ni ce qui venait d'arriver, un immense poids te fut retiré des épaules. Alors, tes traits se détendirent, ton être cessa de vouloir à tout prix trembler. Tu te pinças les lèvres, tes joues prirent quelques couleurs, alors que tu sentais que ton regard se mettait à briller sous l'apparition de nouvelles larmes naissantes. Tu clignas avec force des yeux alors que tu fronçais les sourcils pour t'empêcher de pleurer, le tout dans une moue absolument adorable – chose dont tu avais horreur. Tu avais dix sept ans, pas douze... Treize pardon, treize.

« C'est horrible, ce vilain monsieur mérite la prison ou une bonne correction de Batman. Je ne vais pas te faire de mal, je ne suis pas ce gars, déjà parce que je suis une fille. Mais aussi qu je suis du côté du bien. Enfin, j'essaye. Parfois je me rate. On a tous des monstres dans nos vies. J'ai toujours peur, bien entendu, parce que c'est difficile pour moi. Mais je crois qu'on a plus en commun que l'on crois. Si on s'entraidait, comme la ligue de justiciers, bon, on est moins nombreux qu'eux , mais cela compte non ? »

Tu papillonnas des yeux, passas une main dans tes cheveux, te grattas la joue. Tu ne savais pas trop, là... Il méritait la prison, oui. Mais il était mort en fait. Donc il irait jamais en prison. Et Batman, euh... Bah il existait pas en fait... Mais c'était trop mignon. Freya était tout mignonne à tenter de la rassurer (maladroitement), comme elle plus tôt. Sauf qu'elles n'avaient pas vraiment les mêmes méthodes... Pas du tout, en fait. Alors, finalement, un fin sourire apparut sur tes lèvres, puis un rire silencieux t'échappa. Tu étais adorable, c'est fou. Puis, rouvrant les yeux, ton regard se posa sur une main. Une main tendue, qui te fit perdre ton sourire pour un regard incrédule. Et alors que tu réalisais, tu levas ta petite main tremblante pour la porter vers la sienne, hésitante. Tes lèvres se pincèrent légèrement, ton regard s'agrandit, alors que la tiédeur de ses doigts venaient réchauffer un peu les tiens – jamais froids pour autant. Et alors, tes yeux s'emplirent violemment de larmes et tu te mis à pleurer sans la moindre délicatesse. Tu essuyas tes yeux d'un revers de la main pour la seconde fois et levas tes yeux humides sur elle. Quelques instants de répit, puis tu repris ton carnet.

« Il a été punis. Et c'est vrai, des fois, on peut faire peur nous aussi. Je sais que je peux faire peur des fois, et j'aime pas ça. »

Tu retournas à nouveau le calepin juste quand son regard se releva vers toi, signe qu'elle avait finit sa lecture.

« La ligue des justiciers ? Ça a l'air drôle ! C'est pas grave, faut bien commencer hé hé. Alors... tu veux bien être mon amie ? »




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Re: dis, tu veux bien être ma famille ? | freya | Dim 22 Mar 2015, 21:38


Dis, tu veux être ma famille?
Feat Betty

Pas d'autoplay '^'


FUITEEEEEEEEEEE !
Freya flippait moins, mais elle savait qu'au moindre changement la panique la prendrait. Et la fille en face d'elle n'était pas pour autant rassurée par ces mots. Pourtant ils venait droit de son cœur. Elle les avait dit avec tendresse et assurance, ce qui était pas commun pour la jeune fille. C'était vraiment pas quelque chose qu'elle faisait régulièrement. Elle avait parlé, car elle sentait que c'était quelque chose de nécessaire. Elle se voyait mal écrire comme cette fille. L'adolescente écrivait que peu de choses et heureusement, son écriture était illisible pour la plupart des gens. On pouvait dire qu'il s'agissait là de pattes de mouche. Mais elle ne faisait rien comme elle, elle ne voulait pas l’embêter ou se fâcher avec elle parce qu'elle pouvait écrire elle aussi. Ce qui rendrait la conversation bien calme. Elle l'était déjà bien assez comme cela. C'est fou comme deux peureuses pouvait pas dire grand chose. Elle serait sa main, car malgré toutes ces doutes et ses mauvaises idées de ce qui allait se passer par la suite. Car dans sa tête, elle imaginait déjà le pire. Ce n'était compliqué pour elle non plus de l'envisager. Elle voyait son visage rempli de larmes. Elle voulait tendre son mouchoir, mais ses réflexes était encore plus rapide qu'elle. Elle lisait les mots, ce fou avez été punis, tant mieux, un malade de moins en circulation, dire qu'elle fréquentait encore pire que lui. Le cirque n'était pas à l'image que se faisait la jeune fille. Elle était comme elle, elle ne voulait pas faire du mal. Elle souriait, car elle trouvait sont idée drôle, elle aimait être comique. Elle était et resterait clown. Pour le meilleur et le pire sans pour autant embrasser la marié, non, ça c'était trop tôt. L'adolescente découvrait à peine les gouffre l'amour marchant tel une équilibriste sur le fil de ce à quoi elle faisait confiance.

« Ami ? C'est comme cela que s'appelle les gens quand ils s'entraident ? »

Freya ne savait pas grand chose de la vie, cela en faisait. Pour elle Amel, Lyvion et les autres. Ils était pas des amis, plus des personnes dont elle ne pouvait se passer. Ils faisaient partie du quotidien de la métisse. Elle se voyait mal sans les connaître. En serrait-il de même pour cette fille. Déjà qu'elle savait que la peur était forte comme la sienne, elle ne pouvait pas rester insensible à cela. Car la jeune fille avait bon cœur. Quoi qu'on puisse en dire. C'était une personne, une fois loin de ces peurs pouvait tout faire pour les personnes auquel elle tenait. Ses amis du cirque grand premier pour le moment. Elle serrait la main doucement.

« Bon d'accord, va pour cela. Moi, je ne sais pas comment cela fonctionne des amis, faudra que tu m'explique. Je sais plus grande chose depuis que ma mémoire est partie. Donc si je me trompe, excuse-moi. Car je n'ai pas l'intention de faire mal. »

Freya se mordait la lèvre inférieur, un poil nerveuse. Elle était loin d'imaginer ce qui pouvait se passer.
By T.T.S. McKingdom





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